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NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRANCE.
IMPRIMERIE DE E. CORNILLAC
A CHATILLOlf-tUft-SEINB (CÔTB-d'or)
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NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRANCE,
OU
RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES
DE CE ROYAUME,
Formant les matériaux du Dictionnaire universel
DE UL Noblesse.
Par M. DK Saint-Allais , auteur des Généalogies historiques
des Maisons souveraines de l'Europe.
TOME VINGTIÈME.
A PARIS,
Au Bureau du Nobiliaire universel de France,
me de la Vrillîère, n« lo.
Réimprimé en iSjS,
A LA LIBRAIRIE BACHELIN - DEFLORE NN E ,
3, Quai MalaquaU.
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NOBILIAIRE UNIVERSEL
OU
RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
DES MAISONS NOBLES
DE FRANCE,
Formant les matémux du Dictionnàirb uniysrsbi.
DE LA Noblesse.
MAISON DE DELLEY D'AGNENS,
OUOOUIKB OO PATS OB VAUO, DONT UES gBIGNBUIlS PB PORTALBAN,
DB CUDBEFIN, KI8ST, CORTANS BN BRESSE, DE LA GARDE, d'aVAIZS,
LSS COVrBB DB DBLLEY D'aGIER , DB DELLEY T>^ BLANCMBSNIL BT
LES BARONS d'aSCHÉRES.
Agneos de Delley et de PortalbaD, famille noble
et fiort ancienne du pays de Vaud^ qui a formé plu-
sieurs branches dans le canton de Fri bourg et en
France.
Agnens était une seigneurie et fief noble qui re-
levait jadis de la maison de Savoie, et plus tard de
Tétat de Fribourg. Elle a donné son nom i cette fa-
mille au temps où les gentilshommes commencé-
2 0£ OELLEY D'AGNENS.
rent à en adopter : nom qu'elle a porté pendant
plusieurs générations^ et qu'elle n'a quitté que pour
prendre celui de la terre et seigneurie de Delley,
qu^elle possédait dès la fin du treizième siècle.
Delley qui existe encore aujourd'hui était autre-
fois une seigneurie et fief noble, avec toute juri-
diction, à laquelle était annexé le petit port de
Portalban, sur le lac de Neufchâtel. Ledit Delley
est situé dans une belle position^ dbù Ton décou-
vre ce même lac de Neufchâtel et la ville qui lui
donne son nom. Son territoire est riant et fertile.
Une branche de fief, qui en dépendait était assise
dans le canton de Berne.
. Cette seigneurie passa en partie de la maison
d'Agnens de Delley à celles de Molin et de Villarzel
de Lucens; et Jean-Pierre de Castella, conseiller et
lieutenant d'avoyer de Fri bourgs Tacheta en 1676.
Les descendans de ce dernier seigneur, qui ont
joint à leur nom celui de cette terre^ la possèdent
encore aujourd'hui.
Le cartulaire de Lausanne, monument respec-
table^ fait foi qu'en 1224 Raimond d^Âgnens et les
héritiers de Jofred , fils d'Aimon d'Agnens , possé-
daient un fief relevant du chapitre de Lausanne,
dont ils avaient hérité de leurs ancêtres. On ne
peut^ selon cet acte, révoquer en doute la noblesse
des d'Agnens, dès le douzième siècle. Un autre acte
concernant l'abbaye de Haut-Crest, prouve qu'en
1242 vivaient Pierre d'Agnens, chevalier, et Aimon,
son frère ; la découverte de ces titres et d'autres ,
pareillement du treizième siècle, est sans contredis
DE DELLEY D'AGNENS. 3
trè^riotéressante pour la famille d^Agnens de DeU
ky ^ et ne peat qu'établir de la manière la plus
claire et la plus certaine^ Tancienneté de sa race.
Un héraldiste moderne (i) a publié que Guil-
laume, troisième fils de Robert , seigneur d'Esta-
irayé en 1070 et 1096, a été la tige de la maison
d'Agnens; mais c'est une assertion dont nous n'a-
fons pas suffisamment acquis la preuve^ et que nous
nous bornons à mentionner ici.
Parmi les chartes qui concernent la maison d'A-
gnens de Dellqr, il s'en trouve une qui cependant
semblerait justifier cette opinion. C'est un testa*
ment de Raignaud d'Estavayé, qualifié seigneur du
château , châtellenie et mandement d'Estavayé (qua*
iification, qui, du reste, n^ pouvait lui appartenir
qu'à titre d'arrière-fief et sous la domination de su-
zeraineté, dont Amàlée VII , cob^ de Savoie, avait
été investi par héritage de son père , Aymon - le-Pa^
cifique). Par ce testament de Raignaud d'Estavayé,
daté du mois de février i320, scellé de son sceau
et de celui de messire Jacques de Menthon, doyen
d*Avranche, portant le seing de messire Jacques,
curé d'Estavayé, et de Huguet, curé de Cugy ; par
ce testament , disons - nous , dont l'original est déposé
aux archives de Fribourg , ledit messire Raignaud
d'Estavayé, lègue, par droit d'institution, à son fils
Voillième le château de Chenau assis en la ville
d'Esuvayé , et tout ce qii'il pouvait prétendre ès-^
ville et village dudit lieu, font, murist , cheyres et
^.^^— ii»^i_»^^.»i»^^— ^»— »^.— ^— ^^— — — i»— ■^-^^— ^^>—— — ^— -~— ^■— »-^i^-»»»— ^»— ^— ~^ ■ Il ■■
(i) Le dernier baron d'Estavayé, qui, en 1806, avait dressé lui-
méine la généalogie très-complète de sa maison. - ' -^
4 DE DELLEY D'AGNENS.
dans toute la terr^ de Vulliez. De plus, il donne
audit VuiUième le9 fiefs que de lui tenait et les
hommages que lui devait messire Herman d'A-
gnensj miles.
Comme les seigneurs de Delley ont toujours di-
rectement relevé des comtes et ducs de Savoie , et
que cet acte est le seul qui indique un aveu féodal
à un autre suzerain , il serait assez naturel de pen-
ser que cet hommage revendiqué par Raignaud
d'Estavayé provenait de la donation faite deux cent
cinquante ans auparavant du âef d'Agnens^ assnen^
sia^ à un de ses fils puînés, par Robert d'Estavayé,
qui se serait sans doute réservé sur ledit fief les
droits de suzeraineté que ses descendans , dans la
branche aînée, auraient' long-temps tenu à con-
server.
Jusqu'ici, toutdUar. le premier de sa race connu
de nous par titres authentiques est Louis d'Agnens
en i23o^ dont le fils Guillaume d'Agnens , qui
fut père d'Herman d'Agnens , titré miles , sei-
gneur haut - justicier et châtelain de Delley et
Portalban.
Ces trois seigneurs sont nominativement dési-
gnés comme les premiers seigneurs de Delley
dans un acte d'aveu fiéodal prêté le 9 mars i563 à
l'état de Fribourg , ès-mains de Frayo et de Brayer ,
commissaires , députés de la république , par noble
François de Villarzel (qui s'y qualifie seigneur de
Delley, par acquêt).
Les étroites limites de cette notice forcent à sa-
crifier une grande partie des deuils qui seraient
DE DELLEY D'AGNENS. 5
nécessaires à l'histoire de cette fkmiUe. Nous nous
contenterons donc de mentionner, dans la pre-
mière période^ la filiation authentique^ en ligne
directe, légitime et masculine, des deux branches
françaises de Delley actuellement existantes, jus-
qu'en 1660, époque oti elles quittèrent le pays de
Vaud ; filiation qui résulte des hommages prêtés
par les seigneurs de Delley à la maison de Savoie^
et des dénombremens et reconnaissances déposés
aux archives de la république de Fribourg, actes
datés des années 1403, 1428, 1432, 1487, i5io,
i522, i539et 1641.
Il est superflu de faire observer que si, dans plu-
sieurs de ces actes et dans les différentes branches
de cette famille, le nom de Delley se trouve indiffé-
remment écrit de Delley^ de Delajr ou même De-
delajy c'est une variation très-fréquente dans Tor-
tbografriie des noms anciens, et qui ne pourra sur-
prendre ni les paléographes ni les archivistes (i).
Une partie des pièces sus-mentionnées est rap-
portée dans le Nobiliaire militaire suisse (article
Agnens de Delley, atix preuves), ouvrage dans
laqoel on trouve aussi quelques détails sur les
deux branches qui subsistent aujourd'hui, et aux-
quelles nous consacrons la plus grande partie de
cette notice, i partir de leur établissement en France.
Par les titres indiqués ci-dessus, et par celui de
i663 cité plus haut, on voit que Louis d' Agnens
(i) A U Bibliothèque du Roi, sur plusieurs vieilles cartes du
pBjB de Vaud, le nom de la seigneurie de Delley, située sur les
borda du lac de Neufchâtel, est écrit DetaL
i
6 DE DJSLLEY D'AGNENS.
fut père de Guillaume, qui eut pour fils Herman,
père de Henry, dont le second fils (i) avait été
(i) Guillaume d^Agnens, chevalier, co-seigneur deDelley et de
Portai ban, était le fils aîné de Henry de Delley. Il n'eut pour
postérité qu'Agnès de Delley, qui prit alliance avec Jean de
Fernez ; laquelle Agnès hérita par moitié des seigneuries sus-
nommées, par indivis avec son onde Perrod de Delley, qui con-
tinue, comme on le voit, la filiation masculine. De ce mariage,
entre Agnès de Delley et Jean, seigneur de Fernex, il ne
sortit également qu'une ûUe appelée Marguerite de Fernex, la-
quelle épousa Rodolphe de Chastonaye, seigneur de Vuicens et
de Trétorins, et dont il ne provint qu'un fils, nommé Jacques
de Chastonaye, lequel est qualifié damoiseau et co-seigneur
de Delley dans son acte d'aveu pour cette même terre en l'an-
née 1432. Voici la teneur du commencement de cet acte transcrit
tout entier dans un extrait du quernet ou grand terrier de Delley,
extrait certifié conforme par deux commissaires du grand et petit
conseil de la ville et république de Frtbourg, dont les signatures
ont été légalisées par le sénat de Fribourg et par M. de Vergen-
nes, alors ambassadeur de France en Suisse, le 27 juillet 1787.
Outre les actes rapportés dans le courant de cotte notice, et
qui, dès le douzième et le treizième siècle, mentionnent la fa-
mille de Delley et font foi de sa noblesse à ces époques, cette
reconnaissance de Jacques de Chastonaye, en 1432, suffirait pour
établir incontestablement la possession de noblesse de lafiimille
deDelley en i35o, puisqu'on 7 trouve qualifiés damoiseaux tous
les membres nommés de cette famille, y compris Perrod de Del-
ley, frère de Guillaume, bisaïeul maternel de Jacques de Chas-
tonaye, et puisque ledit acte, par conséquent, reporte à trois
générations en arrière cette titulation dans la famille de Delley.
a Ego Jacobus de Cbatonay, domicellus Dominus du Vuicens,
a notum fiacio universis quod ego die penultima mensis Januarii,
<r Anno Domini Millesimo quatercentesimo trigesimo secundo,
a secundum stylum Lausanensem, coram spectabili et potente
« Viro Domino Domino Humberto Bastardo, Sabaadise milite
« Domino montagniaci, Corberiarum, grandisenen Cudrefini et
a Condomini Staviaci, in caméra dicti Domini Domus suae Sta-
ff viaci, in praesentia discreti viri Domini Jacobi Textoris Cano-
a nici Lausanensis, nobilium Virorum Johannis chalvini procu-
« ratoris Vaudi, Jacobi de Glana, Nicodi de MoUiam, Stephani
« de Lavigniez, Aimons de Staviaco, Girardi de Illens, Francisci
« de Aventica, Domini de Combremont, Jacobi de Forel, Do-
« mini Johannis Cantin, Francisci de Tenenes, Bartholome
« Rolant, Antonii Ougonetti de Tretorens, Pétri Jaquier et Jo-
« haonodi Rossel Staviaci derici commissarii in hac parte et
« receptoris extentarum praefiiti Domini Humberti, militis in
DE DELLEY D'AGNENS. y
Pierre ou Perrod I*% dont le fils puîné fut Pierre II,
qui fut père de Jean I", qui eut pour fils unique
Barthélehy^ dont le second fils (i) fut Claude I*%
a quam causam habentis in dico Stavacio nobilis Vir Vuillelmi
« quondam Condomini ipsius locî Staviaci, filii quondaih Do-
« mini Reynauldi.C^ondomini ipsius loci Staviaci, militas a dicto
« Domino super hoc specialiter deputati, constitutus ex mea
c spontanea voluntate, pro me et meis hœredibos, et successo-
« ribus assignatis et assignandis quibuscunque de mea légitima
ff materna successione, in medietate et virtute acquisition is per
c me fiictaaquondam VuiUelmo de DeUey domicello, filio quon-
c dam Jaqueti de Delley domicelli, de quarta parte et etiam no-
«r mine Johannis, filii quondam Pétri de Delley domicelli, filii
« quondam Perrodi de Delley domicelli^ in quam tenentis alte-
4c ramquartam partem rerum et possessionum servitiorum cen-
a suumque et rêddituum feudalium feudi ipsius inferius me-
« morati, cujus quartœ partis dicti Johannis de Delley, feudi
c inferius mentionati onus portare teneor, conâteor per prœ-
« sentes recognosco palam et publice me esse, esseque velle et
« debere esse hominem Jigium prsfati Domini Humberti militis
« Domini mei metuendissimi prœ cunctis Dominis, salvis feudo
■ et homagio illustrissimi et magnifici Principis et Domini Do-
c mini mei metuendissimi Sabaudiie ducis, etc.
(i) Le fils aîné de Barthélémy était Antoine de Delley, qualifié
damoiseau. 11 comparaît, en i529, dans un acte dont voici un
fragment (*),acte par lequel Henry de Coronaye,s6igneur de Saint-
Martin-le-Chesne et trésorier-général de Marguerite d* Autriche,
comtesse douairière de Bresse et du pays de Vaud, ratifie la
vente et cession qui vient d'être opérée par ledit Antoine, à re-
gard de Pierre de Molin, poar la quote-part de son fief de Delley.
Le Mémorial et les documens traditionnels de sa maison portent
qp'il mourut célibataire.
(*) a Je le dit Antoine de Delley ay vendu et transporté au dît
« Pierre du Molyn confessait la moitié de la quarte partie
« dudit Domaine dessus déclairé et la moitié de la quarte part
« des hommes albergeax de Delley et de Poraban de la Missil-
« lierie du four des bancs clames confiscations haute moyenne
« et basée Jurisdiction, mère mixte Impere et dernier Supplice
« de tous usages chaponnerie, avoinerie, corvées, charrois avec
« tous autres droits Seigneuriaux que je pouvais avoir audit
a DeUey et dans les limites dessus dites comme plus amplement
« est contenu eis lettres de la vendition sur ce faite et par discret
« Jacques de Myerre notaire de Stavaye reçues et signées le 23«
« jour du mois de février en Tan de grâce courrant 1 529. »
g DE ÛELLEY D'AVAIZE.
lequel eut pour fils, i/ Hcoonin ; 2.^ Jean de Dbllet.
Hugonin fut pare d^ADAii db Delley^ doat le fils
fut Blaise de Delley, lequel formait la deuxième
génération depuis Louis d'Agnens, et fut le chef
de la branche de la Garde de Blancmesnil. (Voyez
page 1 1 •} On trouve toujours ses ancêtres portant
le titre de miles ou domicelltis, ainsi que celui de
haut- justicier et châtelain du grand et petit Del-
ley et de Portalban ; plusieurs sont qualifiés co-
seigneurs deCudrefin , Missy , Cortans , et quelques-
uns ont été gouverneurs des villes et mandement
d'Estavayé.
Jean de Delley , fils de Claude I*' et frère d' Hu-
gonin, était^ ainsi qu'il appert de la filiation sus*
énoncée , le neuvième descendant de l'auteur de sa
maison, et se trouve, par conséquent au dixième
degré. Comme Hugonin son frère, il devint le chef
d'une branche firançaise dont nous allons donner
la filiation, en commençant par ledit Jean.
7
BRANCHE DES BARONS DE DELLEY D'AVAIZE,
Prenant naissance au dixième degré.
X. Jean de Delley^ deuxième du nom, damoiseau,
épousa Claude de Thévos dont il eut pour enfans :
I ^ Jean, qui ne laissa pas de postérité ;
2/ Pierre, dont le sort est resté inconnu ;
3/ Claude, qui suit:
DE DELLEY D'AVAIZE. g
XI. Claude de Dellbt, deuxième du nom, qui
fit une fondation à l'élise de Delley; il eut pour
femme Marie de Delley^ sa cousine, dont naquirent
plusieurs enfans :
I.* Claude, qui suit ;
2.* Uldric;
3.^ François.
XII. Claude dé Delley, troisième du nom^ na-
quit le 7 novembre iSgg. En 1641 et 1642 , il figure
dans des actes de reconnaissance à l'état et républi-
que de Fribourg. Il prit alliance le 6 février 1660
avec Catherine d'Avalon de Steinbach. De ce ma-
riage provinrent deux fils :
I.* Claude^ qui mourut célibataire;
2.^ Pierre^ qui suit :
XIII. Pierre de Delley, troisième du nom, né
le 22 janvier 1688, fut envoyé au collège d^A-
▼ignon pour y faire ses études sous la conduite
du père de Delley ( de la même famille et dont il
sera parlé dans la filiation de l'autre branche. )
Pierre III eut pour femme Catherine Janin, fille
de Claude-Pierre Janin, seigneur des Blancs et de
Marguerite de la Forest^ petite-fille du côté pater-
nel de Vincent Janin^ seigneur des Taurins, hé-
raut d'armes de France^ du côté maternel d'An-
toine de la Forest^ capitaine appointé de chevau-
légers de la garde du roi^ et de dame Aimée de
Gorlier de Saint-Alemben. De ce mariage^ contrac^
le 24 janvier 1701, naquit :
10 DE DËLLËY D'AVAIZE.
XIV. Jean- Aimé de Dellby, baron d'Avaize .
troisième du nom de Jean, baptisé le 17 octobre
1706* Il avait épousé le 24 août 1739(10 contrat de
mariage est du mois précédent à la date du 28 ),
Jeanne Perrier du Montel, de laquelle il eut :
I .* Qaude, officier au régiment de Beaujolais
et qui mourut célibataire;
2." Pierre, qui suit :
XV. Pierre de Delley, baron d'Avaize, quatrième
du nom,écuyer, conseiller du roi et son procureur
au bailliage de Poligny en Franche<2omté. Ce fut lui
particulièrement qui réunit les titres originaux et
autres pièces authentiques à l'effet d'établir l'ascen-
dance et la filiation de sa maison dont l'extraction
généalogique a été vérifiée, "constatée et juridique-
ment confirmée par arrêts du parlement de Besan-
çon des 3o juin et 5 juillet 1786, 19 et 22 décem-
bre 1787. Le 17 février 1783, il épousa Anne-
Joseph-Sylvestre Grandvaux de la Pinodière. De
ce mariage sont issus :
I .* Jean-Marie-François de Delley d'Agnens ;
2.* Augustin-Gabriel de Delley d'Avaize, qui
suit:
XVI. Augustin - Gabriel de Delley, baron
d'Avaize, qui a épousé^ le |0 juillet i83o, Victorine
Jacqueline de Lestre dont iLa eu :
i.^ Auguste-Nicolas-Louis, né le 23 mai 1837;
2." Marie-Berthe de Delley d' Avaize , née le
i" novembre 1839.
DE DELLEY DE LA GARDE. 1 1
BRANCHE DE DELLEY DE LA GARDE,
QUI S*E8T SUBDIVISÉE EN TROIS AUTRES BRANCHES,
Les comtes de Delley d'Agier, de Delley de
Blancmesnil et les barons d'Aschères.
XII. Blaise de Dellby , fils d*Adam de Drlley
ET PETIT-FILS d'Hugonin ( mentionnés page 8 ),
qualifié damoiseau , fut , de sa branche , le der-
nier qui naquit en Suisse.
Le premier démembrement de Tancien pays de
Vaud, dont le canton républicain qui porte le
même nom ne comprend pas la sixième partie,
avait eu lieu d'abord en 1477 , après la bataille de
Nancy et Textinaion de la maison de Bourgogne.
Les cantons ligués, ayant été victorieux de Charles-
le-Téméraire j trouvèrent bientôt le moyen de se
fkire adjuger quelques seigneuries appartenant au
duc de Savoye dans le pays de Vaud : ce fut par
le crédit et la ténacité du duc René II de Lorraine,
qui s'était entremis pour négocier la paix générale,
et c'était par la raison que les princes de Savoye,
possesseurs du même pays , avaient milité rude-
ment et constamment pour les Bourguignons con-
tre les Suisses. La ville de Fribourg avait déjà com-
mencé par se soustraire à la mouvance et la su-
12 DE DELLEY DE LA GARDE.
zeraineté de la couronne de Savoye dont elle avait
dépendu jusqu'alors par le nexus feodalis y et
comme étant elle-même un démembrement du
pays Vaudois , à son origine^ au temps où fut par-
tagée la succession des rois transjuratns. Les deux
républiques confédérées de Berne et de Fribourg
enlevèrent successivement à la Savoye les villes
et territoires de Morat^ Orbe, Échallans, Grandson^
tandis que les Valaisans s'emparaient de Martigny y
d'Entremonts et de Saint-Maurice. Ce fut au com-
mencement du seizième siècle que les Fribour-
geois prirent possession de la Châtellenie de Cu-
drefin^ du mandement d'Estavayé et du comté de
Roymont en Vaudois , de qui relevaient et mou-
vaient les seigneuries aliénées par Biaise de Delley ^
qui fournit le sujet dû présent article; ce fut
aussi à la même époque que les protestans de
Berne arrachèrent à la Savoye le reste du pays
de Vaud ^ en y joignant la ville de Lausanne
dont ils dépossédèrent le prince évéque; enfin,
le morcellement des états du dernier comte
de Gruyères, en i555, a été le complément du
partage de l'ancien pays Vaudois. Par suite de ce
nouvel état de choses, et pour se soustraire au fa-
natisme protestant du sénat de Berne, les derniers
seigneurs de Delley » qui avaient commencé par
morceller entre eux leurs domaines y finirent par
•
aliéner le peu qui leur était resté , afin d'aller ha-
biter la France ou les états de Savoye^ et lorsque
les deux branches aînées de cette maison aban-
donnèrent simultanément le pays de leurs ancé-
DE DELLEY DE LA GARDE. i3
très, on Y\t, à la même époque et à la même occa-
sioD, s'expatrier aossi un grand nombre de nobles
dupaysdeVaud.
Biaise de DeUey vendit plusieurs terrains dé-
membrés des seigneuries de Delley , de Cudrefin et
de Ponalban, par contrais passés en i638^ 1639
et 1643. On voit qu^il était si rigoureusement con-
sciencieux, qu'il envoya payer à V insigne église
royale de Saint'Nicolas de Fribourg un ancien
imp6t ftodal assez onéreux, -car il consistait dans
la dixième partie de Targent qu'il venait de tou-
cher pour la cession définitive et totale de ses do-
maines héréditaires. C'est le dernier acte qu'il ait
(ait en Suisse, et c'était en exécution d'une an-
cienne charte concédée par un de ses ancêtres les
plus reculés, à la même église de Fribourg, attendu
la proximité de la fin du monde^ ainsi qu'il se voit
dans presque toutes les fondations établies entre
les années 1 1 34 et 1 141 .
Biaise de DeUey avait épousé Denyse Comuel ,
laquelle était sœur de Messire Louis Comuel,
chevalier, seigneur du Val « Comuel - en - Valois ,
des Poicherons - les - Paris et de Passy-sur - Seine ,
président honoraire au grand conseil , ancien
contrôleur général des audiences en la chancel-
lerie de France^ et procureur général des ordres
militaires et hospitaliers de Saint -Lazare et Notre-
Dame «du -Mont- Carmel. La spirituelle et célèbre
madame Comuel (Julienne de Creil) était l'épouse
de ce magistrat , dont le fils aîné mourut lieute-
nant général, gouverneur de Lafère en Tardenois,
14 I>E DELLEY O'AGIER.
et grand'croix de l'ordre de Saint-Louis, au com-
mencement du dix-huitième siècle. Biaise de Del-
ley avait fait sculpter son effigie qui tient Técu de
ses armes, et qu'il avait fait placer^ avant de quit-
ter la Suisse, dans Téglise de Saint«-Aubin de Vul-
liez où l'inscription qui le concerne existait en-
core en 1786. Il avait eu pour enfans :
I.® Louis de Delley, supérieur général de la
compagnie de Jésus, et lequel était également
renommé pour la sainteté de sa vie , l'éclat de
ses lumières et l'élévation de son esprit. On voit ,
par un bref du pape Alexandre VII , que le ré-
vérend père de Delley dirigeait le collège ponti-
fical d'Avignon en l'année 1624;
2.* Nicolas de Delley, officier au service de
France. 11 fut blessé grièvement à la bataille de
Turckeim, et mourut célibataire en i683 ;
3.* Marie de Delley ; •
4.^ François de Delley. Il a été la souche de
la branche de Delley (FAgier, qui fut s'établir
dans la partie du Dauphiné qui avoisine la Sa-
voye; laquelle branche, agrégée par arrêt du
parlement de Grenoble à la noblesse dauphi-
noise, vient de finir dans la personne de messire
Qaude- Pierre de Delley, sixième du nom de
Qaûde, chevalier, seigneur d'Agier en Viennois,
officier supérieur de cavalerie et chevalier de
Saint-Louis en 1787, élu député de la noblesse
du Dauphiné aux états-généraux du royaume en
1789 , président du corps législatif le 7 mars
DE DELLEY D'AGIER. i5
1800, sénateur le 19 décembre même année ^
commandant de la L^on d'honneur à la pre*
mière promotion de cet ordre le 14 juin 1804 ,
comte de l'empire le 27 juin 1808 , comte et pair
de France le 21 novembre 181 9. Dans sa carrière
l^islative, il ouvrit toujours des avis conscien-
deoz^ et bases sur les plus saines considérations
de bien public. L'étude des lois et de Téconomié
politique à laquelle il s'était livré le mit à même
de prononcer plusieurs discours pleins de vues
sages et pratiques^ et il fut un des premiers qui
énonça les idées les plus justes et les calculs les
plus précis sur l'assiette de l'impôt. Les sentimens
de cl)arité qu'il avait puisés dans son cœur et
dans les exemples de sa Famille ont laissé d'im-
périssables souvenirs dans plusieurs fondations
hites à difiEfrentes époques , aussi libéralement
dotées qu'utilement comprises (i); et c'est dans
sa terre de Liorat , près de la ville de Romans^
dans le pays même oti il avait répandu tant de
biett£iits ^ qu'il a fini sa carrière ^ peu de temps
(i) Par décret impérial do 21 avril 1812, et par ordonnances
royales rendues en 18 18 et 18 19 (voir eux Moniteur de 181 2,
page 474; de 1818, page i343; de 1819, page i285), furent
autorisa plusieurs donations en &veur des indigens fiaites par
M. le comte de Delley d^Agîer : Pune pour des distributions dV
HflMns aux panvres dans la saison rigoureuse, Tautre de oent
mille francs pour la dotation d^un hospice au bourg du Péa^e, la
utûsième pour la création d'une caisse de secours au profit des
ouvriers sans ouvrage. Il fit encore exécuter, à ses frais, plu-
sieurs travaux considérables d*utilité publique dans le départe-
ment de la Drôme, et Ton peut, sans exagérer, évaluer à plus de
quatre cent mille francs les sommes qu'il consacra à ces divers
aaes de bienfaisance.
1
i
ré DE DELLEY DE LA GARDE.
avant la révolution de i83o^ sans laisser de pos-
térité.
S.* Philippe de Delley, qui suit :
XIII. Philippe de Dblley de la Garde (il hérita
de cette dernière seigneurie du chef de sa femme) ,
écuyer , cinquième enfant de Biaise, dernier seigneur
de Delley. Ainsi que plusieurs nobles^ ses contem*
porains, et notamment Léon Particelli^ des princes
de G>rbare et Raymond Van Dell, baron du Sainte
Empire^ il occupa différentes charges dans la. haute
administration des finances auprès de M. Colbert,
qui le fit pourvoir de la direction générale des
aides et gabelles de France. Il épousa^ par aae du
21 octobre i663 , Anne Berthault, fille de messire
Jean Berthault , écuyer^ seigneur de Fréauville et
de Courcelles , conseiller au parlement de Paris , et
de Marie de La Garde. Jean Berthault^ beau* père
de Philippe de Delley , était Tarrière * neveu de Til-
kistre et vénérable Jean - Marie Berthault , évèque
de Séez, et grand aumônier de la reine, mère de
Louis XIII, lequel évéque de Séez avait eu pour
nièce Françoise Berthault de Noisy , dame douai-
rière de Motteville et de Marville^ à qui l'on doit
les Mémoires qui portent son nom ; ouvrage esti-
mable et judicieux qu'elle avait composé sur les
événemens de la minorité de Louis XIV, et parti-
culièrement sur la reine régente Anne d'Autriche ,
dont elle était si grandement et si doucement favo^
risée , nous dit un écrivain de son temps , qu*il n'é-*
tait pas une seule princesse ou duchesse à la cour
DE PELLEY DE LA GARDE, 17
de France c^veç qui ts^adame la première pré-
sidtme de AfQtieville ai^rait bien voulu consentir à
échanger de condition. Philippe de DelUy ipQurat
i Parts le 6 octobre 1682, et fut inhumé à TégUse de
SaÎQt-Eu$tacbe. Il «vait laisse 1^ fils unique q^yi
suit:
XIV. Pierre pp Delley de la Garpe , quatriêrpe
du nom, conseiller du roi en son conseil des fi^
nances. Il était né à Paris le 29 février 1676^ et Ton
vo;t qu'en 1732 il était alors un des fermiers géné-
raux de Sa Majesté pour ses droits fiscaux , domaines
et forêts de Tlle-de - France, et généralités de Paris,
SoissonSj Orléans^ Tours, Châlons, Rouen, comté
de Vexin , pays Blaisois , Sologne , et comté du
Perche.
Par contrat passé le 22 juillet 1706, il avait épousé
Elisabeth Roussel, frUe de messire Fraoçoi^ Rous-
wA^ conseiller du roi^ receveur général et trésorier
ites mM» de THô^el-de-ViUe de Paris» ef 4e Jeaii^ie-
Françcôae Durand de Chaumppt. On voit^ p^r
ton lestajodent d^té du 4 novembre 17^2, que
ledii Pierre IW avait hérité de sop beau-pèrp du
riche eoipioi de receveur gépéral et tirésorjf^r de
la ville de Paris. Le même Pierre IV e$t quali&é^
dans plusieurs contrats, secrétaire du roi » mai^iQ;Q,
couronne et finances de France , et Ton ,pe su-
çait douter qu'il n'eût acquis ladite charge k jaison
^€8 immunitéa pécuniaires ^et des privil^e^ fiscaux
qiû la suivaient, JElle a ^ujours çp^féi^ nqn-
fiei4efnent les droiu de cogimittimus , mfûs jencore
XX. 2
l8 DE DELLEY DE LA GARDE.
des franchises si considérables pour les proprié*
taires fonciers dans la vicomte de Paris^ que l'avant»
dernier prince de Condé , duc de Bourbon ^ ainsi
que le duc de Luxembourg et les maréchaux de
Biron et de Richelieu, possesseurs de nombreux
édifices et de terrains fort étendus dans l'intérieur
de cette ville^ avaient également acquis des charges
de secrétaire du roi , qu'ils ont transmises à leurs,
descendans. Il est surabondamment établi, ne fût-
ce que par les preuves des huit quartiers de no-
blesse exigées pour l'admission de François de Del-
ley, son fils puîné, dans Tordre de Saint-Lazare^
en 17191 il est notoirement justifié , disons-nous^
que ledit Pierre IV , dont le père et les aïeux ont
été juridiquement reconnus pour gentilshommes
de nom et d'armes , ne pouvait avoir eu pour objet
d'obtenir la noblesse en se pourvoyant d'une charge
de secrétaire du roi^ qui conférait alors l'anoblisse-
ment. Le président Hénault fait observer aussi que,
pour pouvoir obtenir entrée dans les conseils du
Roi, il était nécessaire de s'y trouver préalablement
accrédité par le prix d'une de ces charges , dont la
finance alimentait le fisc. Il en rapporte un exem-
ple assez frappant à l'égard du comte de Boutillier
de Chavigny, qui fut astreint à l'acquisition de
cette charge , afin d'exercer les fonctions de mi-
nistre secrétaire d^état.
Pierre de Delley mourut au mois d'octobre 1754,
en laissant la réputation d'une intégrité rigou-
reuse et d'une modestie parfaite; et malgré l'inva-
sion du philosophisme et l'incrédulité de son temps.
DE DELLEY, BARONS D'ASCHÈRES. 19
il avait professé^ pendant toute sa vie, la pieté la
plus exemplaire.
Il n'avait eu pour enfants que les deux fils qui
vont être mentionnés :
i.*" Nicolas de Delley, né le 25 octobre 1709,
dont l'article suivra celui de sou frère puîné ;
2.* François- Pierre, né le 2 avril 1712, qui
forma une branche qui s'est éteinte à la seconde
génération, et dont on va parler immédiatement.
Barons d*Aschères,
XV. François - PiB3iRE de Delley, chevalier,
baron d'Aschères et de Rougemont^ seigneur
de Tressanville , du Boulay , de Tillay , Saint-
Benoist , Bordes et autres lieux y commandeur
des ordres royaux, militaires et hospitaliers de
Notre- Dame -du -Mont-Qirmel et Saint-Lazare-de-
Jénisalem, conseiller du roi en tous ses conseils,
président au grand conseil de Sa Majesté, et maître
des requêtes de son hôtel. Il avait été admis sur
preuves de noblesse établies pendant sa minorité,
dans l'ordre de Saint-Lazare ; ses lettres de récep-
tion sont datées du 6 mars 171 9, le marquis de
Dangeau étant grand-maître de l'ordre^ et Ton
voit qu'il fut convoqué pour le chapitre général
en sa qualité de commandeur^ le 23 juin 1742, par
LouiSj duc d'Orléans^ alors grand-maître. Il avait
épousé premièrement Marie-Marguerite du Val
\
20 DE DELLEY, BARONS D'ASCHÊRES.
de l'Espinoy, ^ qui mourut -sans postérité, peu de
temps après leur mariage.
François, baron d'Aschères^ épousa en secondes
noces, et par contrat du 20 novembre ijSS , Anne-
Charlotte de Salignac de la Motte-F^èlon, fille de
Gabriel de Salignac, chevalier, marquis dd la Motte-
Fénelon^ ambassadeur à la Haye, et de Louise
le Pelletier de Montmelliand , laquelle était fille
de messire Louis le Pelletier, premier président
du parlement de Paris, et lequel marquis Gabriel
était le petit-neveu de l'illustre François de Salignac
de la Motte - Fénélon , archevêque et duc de Cam-
brai.
Ledit François, baron d'AschèreSi avait eu pour
entants :
I .* Louis de Delley, iilort en bas âgé ;
2.** Nicolas- Louis-François, né le 21 novembre
1754, qui va suivre;
S."" EUsabetb- Charlotte de Delley» mariée
à messire Pierre de Bordenave, chevalier, con-
seiller du roi en tous ses conseils^ et procureur
général de Sa Majesté en $00 parlemeat de
Navarre, fils de Antoine, marquis de Bordeaave,
maréchal de camp.
XVt. Nîcolas-Louis-François de Dellby, baron
d'Aschères, était resté le fils unique et principal hé-
ritier de François-Pierre, et se trouve qualifié , en
1788, H. et P., seigneur, chevalier, ancien conseil-
ler du roi en sa cour des pairs et du parlement de
DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 21
Paris, et maintenant président en sa chambre des
comptes (j).
Il était resté s|ins alliance^ pt mourut prisonnier
dans la section des Droits de l'homme, à Paris, au
mois d'avril 1793, étant âgé de trente-huit ans.
SUITE DE LA BRANCHE AÎNÉE.
Comtes ,de Deli^de Bhncmesmi.
XV. NiGOXjbS vB f)mjuBY, .chevalier^ seigneur pB
Bi^wcHstNii. 4ltQS rile-4e-Fra{y:e^ du Bourget^
dt Vîlle-Parîsis, Charoy Groslay;, du Coudri^y
et Mtifs liew,, <:pifiieiUer 4€s t<3p|5 Louis ^V
et Louis XVI ^ inteodan-t géoénd de la mai-
son de madame la Daupbine^ et depuis de
madame la comtesse de Provence , belle -sœur
du toi Louis XVI. Le même Nicolas de Delley
■^r-
•CO )Diuift tou^ I^ considérons des o£^ces^t charges dont (unent
pponrusMM. ^ie DeUey dans le .<»uc»nt du Uix^uitlème siècle,
«n tKHivc {appelés honorableqMnt les ^services tendus .piir cha-
g^ génécation 4e ^cette £imtUe .depiiis .son établissement en
F^suce, c'estrà'^if e depuis m ,y ,<;qmprls Je .r^e de Louî^ XIV.
Ainsi, pour en citer un exemple, ^ItL cour des comptes, au cent-
«eptlène registre des Mémoriaux de l!ancienne chambre des
comptes de Paris^ six demieirs mois 1788, on trouve, n^ 66,
Us provisions d'omce dont la teneur suit : — « Louis etc.,4é-
« ftinuit donner à notre cher «t bien amé le, sieur T>Iicolas->Louis-
« Fcùçois dé -Ûelaj, baron d'Aschères, des témoignages de la
« astis&ction que nous ressentons. du «èle, de rintégrité et des
« taJens qu'il a fait pa^altiré depuis plus de treize ans dans les
« charges d>vocat pqi^>no^s|ui ChàtQletet de conseiller en notre
« cour du parlement d&jParis,. nous lui avomMiccordé notre agré-
■ ment de celle de président en pqtire. chambre des comptes de
« Paris. Nous nous sommes d'autant plus volontiers déterminé
22 DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL.
prit alliance, en 1751, par contrat passé le 9
avrils avec Elisabeth, comtesse de Ligniville et
du Saint - Empire Romain^ laquelle était fille de
Jean-Jacques, comte de Ligniville et du Saint-Em-
pire, seigneur d'Autricourt , chevalier de l'ordre
de Saint - Maurice et de Saint- Lazare de Savoie, et
de Charlotte de Soreau de Houdemont. II n'est pas
besoin de rappeler ici les illustrations ni l'antiquité
de cette grande maison de Ligniville ou Lignéville,
dont les chroniqueurs et les anciens annalistes lor-
rains ont toujours fait remonter l'origine jusqu^à
Gérard, premier duc de Lorraine, de la maison d'Al-
sace, en 1049. ^'^^ ^^^ ^^ ^^ puissantes et va-
leureuses familles appelées viilgairement les Qua-
tre grands chevals de Lorraine.
Chastellet et Lenoncour,
Lignéviile et Haraucour,
a au choix que nous avons £Biit de sa personne pour cette place
a éminente, que les preuves réitérées que nous avons reçues de
a Pélévation et de la pureté de ses sentimens ne nous permettent
n pas de douter qu'il ne continue de perpétuer dans sa fiimillei'
« aussi recommandable par Panctenneté de sa noblesse que par
« ses alliances, les exemples de fidélité, d'amour du i>ien public
« et de rattachement le plus inviolable au bien de notre service,
ce qui lui ont été transmis par ses ancêtres et particulièrement
a par le feu sieur Pierre de Delay de la Garde, son aïeul (*), dont
e nous aimons à nous rappeler les travaux utiles sous les règnes
a de nos deux augustes prédécesseurs, pour l'établissement du
« meilleur ordre dans la manutention de nos finances, et par
a notre amé et féal le sieur François-Pierre de Delay de la Garde,
« son père, depuis plus de quarante-sept ans qu'il a rempli avec
« autant d'honneur que de distinction les charges de notre con-
« seiller en notre grand-conseil et de maître des requêtes ordi-
a naire de notre hôtel, et de différentes commissions impor-
a tantes que nous lui avons confiées. »
(*) Trisaïeul paternel du comte Léon de Blancmesnil.
DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 23
Quy chasqu'ung Paultre équyvale
En seigneurie capitalle,
Sont tenuts sufTyzaininent
Pour eztraicts antiquement
De nostre race ducalle;
D'où vient quy sont appeliez
Grands chevalz ou chevalliers
De noblesse sanz égalle (i), etc.
Il est à remarquer que par suite de cette alliance
et pour en perpétuer le souvenir^ les cinq chefs
saliques ou masculins de la maison de Ligniville ,
laquelle subsiste encore aujourd'hui , appliquèrent
à la postérité de Nicolas de Delley l'autorisation
de pouvoir éçarteler avec ses armoiries celles de
leur OQ^ison^ ce qui. résulte d'un scellé souscrit
en Tannée 1776 et registre par le président
d'Hozieir de Serigny , juge d'armes de la noblesse
de France , en 1788. Nicolas de Delley mourut
le i3 août 1783. Il fut inhumé dans l'église- des
Feuillants* Saint* Honoré , où il avait fondé pour
sa fisumlle une sépulture héréditaire* Il avait eu
pour unique en&nt le fils qui suit :
XY I. PiBRRE - NiGOLAS DE Delley^ sixième du nom
de Pierre , comte de Delley de Blancicesnil ,
(i) Le fils et les descendansdu fils d'un simple gentilhomme
qui sMtait allié à une de ces quatre familles qui composaient
Tancienne chevalerie Lorraine étaient pairs fiefvrés de Lorraine,
et, en cette qualité, entraient à l'assise et jouissaient de tous les
droits et privilèges des anciens pairs. (Voyez les coutumes an-
ciennes de Lorraine leues en l'assemblée des états-généraux, à
Nancy, l'an i594i titre I»', article 4 etsuivans).
24 DE DELLEY, COMTES DE BLANCMÊSNÎL.
seigneur de Ville- Parîsis , Mouy-Lambressy , etc. Il
se trouve qualifié d'abord capitaine au réginnent de
la reine - cavalerie ^ et depuis colonel - mestre de
camp et maréchal-général des logis de la cavalerie
légère de France. Il était né le 19 septembre 1752 et
il épousa, par contrat du 9 setembre 1780 Clau-
dine - Julie des Brets /fille de M. des Brets , receveur
général des finances , et Marie de Parseval de la
Brosse. Pierre dé Delley , comte de Blancmèsnil ,
mourut à vingt-neuf ans en 1782, et sa veuve époûsa
deux ans plus tard Louis- Pierre - Charles de Labay,
comte de Viella , lequel était alors colonel en se-
cond du r^iment du roi-dragons. Il n'était pro-
venu du maria^ de Pierre VII avec Qaodine des
Brets que Xavier de DeiTIéy qui: suit :
XVII. Xavier- PiERRE-Loms de Dèlley, comte ï>e
Delley de Blancmèsnil, etc. Né à Paris le 12 {an*-
vîer 1782^ il épousa le 16 juillet 1860 Joséphiile
Texier d'Hautefeuille, fille de Charles-Loui^ Texier,
marquis et comte d'Hautefeiiille, baron deChârny,
de Maliscorne et de Louvigny, etc., et de Suzanne-
Bernardine - Léonore de Cauvigny, baronne d'Es-
covîUe, laquelle Suzanne- Bernardine était fille de
Antoine - Charles de Cauvigny, seigneur, marquis
d^Esco ville, chambellan du roi de Prusse et son
adjudant-général, et de Jacqueline-Hardouine - Léo-
nore-Jeanne - Suzanne de Bernîêres - Louvigny, fille
de Jean de Bernièresj seigneur, baron de Lou-
vigny, Venoix et autres lieux^ lieutenant - ^étiéral
des armées du Roi, grand'crcnx de l'ordre royal et
DE UGLLiEY^ COMTES DE BLANCMfiSNlU 25
tnilitaiiedc Ssint - Louis ^ et dt Sazanne de BelKorde
MmrgehBod* Le méaàe Chtriei ^ Louis était fils de
SrÊBqKB - Etiemë - Louis Texier , cbmte dflâQte-
fesilfe, baron de Cfakmy, etc.^ et dé Marie Citthe-
rine de Sorel. Son grand - pèn aviit été Gabriel*
Etienne - Louis, marquis et comte d'Hautefeuille^
mestre - de - camp - général des dragons de France ,
lieotenaat-général des armées du roi et grand'croix
de TcMxlre royal et militaire de Saint - Louis , qui
avait épo«isé Marie-Françoise-Elisabeth Rouxel de
Medavy de Giancey , petite - fiUe du maréchal de
France de ce nom, et la dernière de cette maison.,
et lequel Gabriel-Etienne-Louis d^Hautefeuille était
le neveu consanguin de txès-noble frère et reli-
l^enz seigneof , moàsexgtieVit Etienne- Hênff Tteier
ifHliuiefèuSDe, grand'<5roix, grand baiÏGf et gmMl
pried^ de l*onI^ mîlitifire et liij6pi«alret %fe SKfnft-
)ean4le-'JéruM!em de Mahe^ commandeur "et ^ëi-
BMnr àt ViDediieu , aUbé commàndatai^ , iéigUiéitf
et jj^ônVérnetilr du Mcfnt-Sàînt- Michel In periâiéle
ikoHsy Keàftenant - génfral des ahuSe^ Hàvalâi ^
gritntf'croii de rotd)re de Sàirit - Lotns , aillkste-
AeJtor de l'Éttriùennsâmfe 'grand ihattrè Doh R^
ùxonA âfc PtirelIcÀ 'aupAs du pffpe Cletnfétit X ^
Al TOi iMxAt XIV. !i ^t provenu du tnà^fi^ ^
XàVftr de l^ldley , avec José^hiMe d'ifaùtdÙIfflë :
I .* Alphonse-Léon, qui va suivre ;
2.* taandkto-Marte-E^cfem: de EMloy de iBtenc-
mèslifl, 4éB le iù dembie i8o3^ maviée le 'i6
}tSÉ^e£ t%%i avec Akiiandre-^Guy-Gtaarles de
I
26 Oe DELLEY, COMTES DE BLANCMËSNIL.
Lavau, officier supérieur d'iafamerie ^ etc. ^ fils
de Alexandre-Guy-Pierre de Lavau^ conseiller du
roi Louis XVI en ses conseil d'état et conseil
privé y président à la chambre des comptes en
son duché de firetagne^ etc.
XVIII. Alphonse-Léon de Delley , comte de
Delley de Blancmesnil, né le >3i août rSoi, offi-
cier de cuirassiers, démissionnaire en i83o, ayant
été créé chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint-Ferdinand d'Espagne par diplôme du 3 juin
1824.
Armes. Il apparaît évidemment de plusieurs mo-
numens lapidaires à l'abbaye d'Innimont , ainsi
qu'en l'église de Saint-Aubin en Vaudois , que les
armoiries et les blasons des seigneurs de Delley
n'avaient éprouvé aucune altération^ ni même au-
cun changement notable, à partir du treizième
siècle; ibest seulement à remarquer que depuis la
fin du quatorzième on y voit presque toujours
groupées soit à côté du chan^p de l'écu, soit comme
en exergue, les trois lettres majuscules J. D. D. qui
paraissent avoir été les initiales des trois mots Jussu
Domini Dei , laquelle devise ou légende ez-armes
avait été adoptée dès l'année 1370 p>ar Humbert
de Savoye , comte de Roymont et dont les parti-
sans de ce prince avaient sans doute arboré les
trois monogrammes en imitation d'une ancienne
coutume locale et par analogie avec les armoiries
» V
DE DELLEY, COMTES DE BLANCMESNIL. 27
ducales avec les monnaies royales et même avec
le grand .collier de l'ordre suprême de Savoye,
dont les devises héraldiques n'ont jamais été com-
posées que de quatre lettres F. E. R. T. qui sont
assurément des initiales et dont la signification
primitive a été si bien oubliée que tous les archéo-
logues et les héraldistes modernes ne sauraient en
donner l'explication. Le chef actuel de la branche
de Delley d'Avaize est encore en possession d'un
large scel de relief en fer et de facture gothique,
où Ton voit ces trois majuscules^ inscrites à contre
épreuve au-dessus d'un écusson chargé des armes
de Delley^ comme on va les blasonner ci-dessous.
On a déjà dit que les mêmes armoiries se
voyaient figurées dans l'église paroissiale de Saint-
Aubin-lez-VuillieZj c'est-à-dire à la clet de la voûte,
à l'abside, au pourtour du chœur^ et principale-
ment dans la chapelle sépulcrale érigée par. les an-
ciens seigneurs de Delley^ sous le vocable de Notre-
Dame. Les noms de Jehan^ S Ulrich, aliàs Ulris-
$ei, de Francoys et de Blay^e de Delley ^ se trou-
vaient encore inscrits au-dessous de leurs écus
sommés de leur timbre, en l'année 1783, ainsi
qu'il est résulté d'un procès-verbal en récognition^
souscrit et scellé par le seigneur Bailly moderne
du pays; verbal qui se trouve inclus in extenso
dans l'arrêt du juge d'armes de France, au sujet
des armoiries de Delley, pertinentes aux trois
branches françaises de Blancmesnil, d'Aschères et
d'Avaize. M. .le comte Léon de Delley de Blanc-
mesnil, chef des noms et armes de cette maison,
28 DE DELLEY, COMTES DE BLANCME3NIL.
porte écartelé de Delley d'Agnens, armes du
nom^ et de LignivillCj armes d'alliance^ bUsonnées
ainsi qu'il suit : aux premier et quatrième <f aji/r
au lion d'or, armé et Jatnpassé de pieules, à deux
bâtons .ou Mtices ( i ) d'or, brochant fun sur les
pattes du lion, Vautre sur sa queue, dont le bou-
quet est tourné en dehors, qui est de Delley;
aux deuxième et troisième losange d'or et de sable
qui est de Ligniville - Lorraine. L'écusson timbré
d'un casque taré de front, couronné d'une cou-
ronne de comte et sommé de son cimier qui est
un lion naissant d'or; pour gardes du trophée,
deux lipns au naturel; «t en hors d'oeuvre^ yers
le chef et du côté seoestre les trois motno-
grammes en caractères gothiques J. D. D. Les sup-
ports soutenus d'pne handecok portant la .devise:
Jmsu J)emmX>ei.
(i) Il ftut rectifier ici une erreur commise par ceux qui ont
blason né, dans l^rthoriïrf îles lâfmrteurs déreÂtpIte, lestrtn'es.
Recette iamHtetA IVtrtsAe <hi xôrtUt Rod^ky d*A0*sri ^m^r fui
s'est perpétuée dans tous les ouvrages qui, depuis, ont feproduit
tes mêmes armes, et qui tient sans doute S ce que, sur les
copias dc8 4(ncieiiiitt<armowtes fiûtts en Suîne, lesjcotîcessiaat
à peine penchées, parce qu'il paraît qu'jilors on voulait éviter de
faire passer la tête du lion sur la cdtice supérieure. (Voy. à la
^andHe l^mcien'éâu.) 'Lcs^oiufes ainsi •vedrenéss ont iftéjprÎMS
11 faut aussi prévenir que cet article surlaihm'ille de Ikllêy
•roetîfie tout ce qui, dans les-artides qni -ont pu pailkne précé-
demment, ne s'aocordemit pasAvec.qe qui est publié ici.
MAISON DE LOYAC,
SBIGNSUKS DB LA CHA88AIGNB, DE MOftlfOULm , DE LA BACHELLEEIE^
PS LA ITBIX, DELA FAOB, DE PUY-DONIf AEE^ , DE CHAVDQIf, DB
MALABBTy ETC. y ORIGIBAIRE DU LIMOUSIN , PUIS PIX^B EN BEAUCB,
Cette maison est une def plus ^nç^noncs dans
Tordre de la noblesse des proyîoaçf du Mmousin^
et de Beauce: elle a rendu 4tt sarykisa distingués
à Pétat et fourni des offici^rs^éa^raux n d«s ca-
pitaines expérimentés à nos armées^ des gouver-
aean de citadelles et de la BasctUe, des gentils-
hoaunes de la chambéo du foi, des pages di^ duc
d'Orléanè^ régest du jBoyaume et d«s chcralic» à
Tonke souvarain de Saint - /ean •* de ^ léiiuspilan
(Mabe) et à Poidre de N otre-Banie-dui^éoBtf-Gflir-
lattl et de Saîo^'^Lazare ; elle a éié aaaintenue iaas
aa noblelle d'aadttiine eztractioa k tê obtofare
1697, par jugement de M. de Bernage, ioteadant
de Limoges^ et a bit ses preuves par-devant M. d'Ho-
zier y juge 4'^J^^^ de France, Ip 10 septembre
1739.
3o DE LOYAC.
I. N DE LoYAC, . écuyer, vivant en 1490^ il
avait pour sœur Anne de Loyac , dont la succes-
sion fut partagée eri 1 540. Il fut père de :
X .^ Jacques de Loyac, dont l'article suit ;
2.® Martine de Loyac^ qui partagea avec Jac-
ques son €rère^ la succession d'Anne de Loyac^
leur tante.
II. Jacques de Loyac, écuyer, qui fit une trans-
action, le II mai 1540, par-devant le Comte, no-
taire royal à Tulles, avec Martine de Loyac, sa
sœur, au sujet de la succession de noble Anne de
Loyac, leur tante ; il testa à Tulles , le 23 février
i555 ^ et avait épousé Marguerite de La Lanne. De
ce mariage sont issus :
I .^ Jean-Antoine^ dont l'article suit ;
2.** Jacques de Loyac,
3 ." Pierre de Loyac ;
4.® Marguerite de Loyac.
III. Jean-Antoine de Loyac, écuyer, institué en
sa qualité de fils aîné, héritier universel^ par le
testament de son père du 23 février i555. Il était
seigneur de la Chassaigne, et épousa à Tulles, le
25 novembre 1569, Marie de La Forestie , fille de
noble François de La Forestie , seigneur de Seilhac
et de Jeanne-Githerine de Glandier. De ce ma-
riage sont issus :
I.® Jean-Baptiste, dont l'article suit ;
2.*^ Marie- Annè-Catherine de ' Loyac , mariée
DE LOYAC. 3l
le II novembre 1607, à Jean de Douhet de
Marlac^ ëcuyer^ seigneur d'E^teau.
3.* Françoise de Loyac, mariée suivant con-
trat du 3 février 161 1, à N Spinasses.
IV. Jean - Baptiste de Loyac, ecuyer, seigneur
de la Bachellerie^ fut exempt de servir au ban et à
Tarrière-ban de i635^ à raison de ses anciens ser-
vices, et à cause de son grand . âge^ et encore parce
qu'à cette époque il avait quatre fils aux armées
du roi^ en qualité de capitaines et de lieutenans ; il
avait épousé i.^ Françoise de Pioûet, dont il paraît
qu'il n'eut pas d'enfans; 2.^ par contrat dont les ar-
ticles ont été accordés les 22 juillet et 26 octobre
1S96 et reconnus le 2 janvier iSgjy Marguerite de
La Fagerdie, fille de Pierre de La Fagerdie, con-
seiller du roi et président en l'élection du Bas-Li-
mousin et de Françoise de La Praderie; S."" noble
Jeanne de Plaignes^ qui testa le 12 novembre 1637.
Du 2* lit est issu :
m
!.• Antoine de Loyac, I*' du nom, dont l'ar-
ticle suit ;
Du 3* lit sont issus :
2.* Jacques ( ou Jean ) de Loyac , seigneur de
La Gombe et de La Bachellerie, servit dans les
chevau - légers de la garde du roi, et était en
i632 capitaine au régiment de Navarre; il mou-
rut à répoque du tesument de sa mère et avait
épousé^ suivant contrat du 26 avril i632, Mar-
32 DE LOYAC.
guérite d'Andrai» filk 4'Etienne d'Andral, sei-
gneur de la Vergne, de laquelle il eut :
A. Etienne de Loyac;
B. Jean-Baptiste de Loyac, prêtre.
3.® Antoine de Loyac dit le jeune, seigneur
de Puy-Donnarel, qui a foriné la 3* branche
rapportée ci-après :
4."* Guilhen de Loyac^
5.* Pierre de Loyac ( i );
0.® Anne de Loyiu: ;
V. Antoine se Loyac» I*' du nom écuyer,
seigneur de La Bacfaellerie et de La Ve^z» ^it en
i635 capitaine d'une compagnie de gens tic pied
au régiment de Vigan. Il commanda depuis une
compagnie de cent hommes de guerre dans le ré-
gimem de Mazarin, par commission du dernier
^vrier 1644, et fut aide des camps <it armées du
roi, par brevet du 24 arril ^uivam (a). Il avait
(i) Vers Tannée i653 ou i658, un Loyac, que Ton présume
être ou GtHlhen ou PierrCf ou Etienne, fils de Jacques de Loyac
de la Combe, s^établit à Bordeaux. Il eut pour fils Jean-Joseph
de Loyac, qui épousa J^nne de Penel, elle le rendit père de deux
enfants mâles et aussi, croit-on, d'une fille. L'aîné des garçons
est présumé mort sans postérité, le cadet, de militaire qu'il était
du vivant de son aîné, prit une charge de conseiller au parlement
de Bordeaux et épousa deipoiselle Filhot de Chymbaud, de
laquelle il eut un fils, Laurent de Loyac , marié à Marie-Elisabeth
de Reignac, qui fut conseiller au parlement d6 Bordeaux, et
périt pendant la terreur, dans cette ville, sur l*échfi&ud révolu-
tionnaire ; il n'a point laissé d'enians.
{2) L'Armoriai général de France, registre II, %• partie, attri-
bue par ercew ces deux commÎMions ou bci^i^t» à AlitoÂne II,
iUs d'Antoine {•* ; mais Antoine U naquit le 23 avril 1634; il
aurait donc fallu qu'il fût capitaine avant l'fige de dix ans.
DE LOY.AC. 33
épousé I.® par. contrat du sS.j^vier lôf^Sj^ Ga-
brielle de .Chantegril , veuye 4':^t^;{£ke .Cratecan
de la Geoevrièi^e et û\k cje Je^n de-rÇhaategrU et
d'Anoe de Leyoïarie; 2.* .Frai^çQ^e:;Sud9ur9 dpnt
il n^eut pas d'enfans; 3.^ et. Catherine de Clandier,
qui vivait encore en 1671.
Du i^ lit est issu :
* ^
i.^Antoioe il de Loyac ,,. dont .l'article suit :
Du y lit vînt:'^^ *
2.'' Marie de Loyac qui épousa,* le 16 septem-
bre 1671, Jacques de Boissey. > •
- r • • ♦»■!•*•
VI. Antoine . de Loyac , II' du aoip , écuyer ,
seigneur de la Bachellerie et de la Veix, p4,le 23
avril 1634 , fut successivement cornette dans le
régiment de Fourrille ^ en 1666, enseigne-colonel
dans le régiment de Brinon, en 1667, et' se si-
gnala aux sièges de Valenciennes et dé Montmédy.
Il servait dans la première compagnie de mous-
quetaires de la garde du roi, en janvier 1668^ fut
nommé le 20 du même mois ^ capitaine daiis le ré-
giment de Châieau - Thierry ^ et commanda en 1669
ce régiment en Candie, oti il donna des preuves
de valeur (r). Il' avait épousé par contrat 'du 7 fé-
(f) V Armoriai général attribueces services à Charles, fils d'An-
toine U. Cest évidemment une erreur ; puisque son père ne se
maria qu'en 1661, il faudrait que Charles eût été cornette à Tâge
4e quatre ans. « ...
XX. 3
34 - i>K LÔYAC.
vrîer 1661 Jèàhte^ de Montgalvy , fille d'Antoine
'd^ Moptgalvy et d'Anne de Ghassaigne; il fit
son testament le 12 jnin 1681^ par lequel il fott
connaître qu^il fat père deseÂfaiisqui suivent:
I ." Charles de Loyac, dont rtfrticle suix ;
2.® Autre Charles;
3.® Philippe de Loyac , écuyer , seigneur de
la Veix , qui fut père de Françoise de Loyac ,
mariée par contrat' du i*' septembre 1745 à
Jérôme de Douhet, seigneur de Marlac et d'Ar-
gère;
4,* Antoine de Lôyiu: ;
3.* Jean de Loyaç^ écuyer, vivant ^ 1701 .
Ils furent tous maintenus dans leur noblesse
d'ancienne extraction , par ordonnance de M. de
Bernage , intendant à Limoges , du 28 octobre
1697.
VII. Charles dis Loyac, écuyer ^ seigneur de
la BachoUerie , de la Veix ^t de la Chassaigne ,
reçu dans les gardes du corps de S. A. R. Mon-
^ur y frère du roi , duc d'Orléans , le i5 mai 1694 ,
fut marie par contrat du 25 mai 1701, avec de-
moiselle Martine Darluc , fille de messire Ignace
Pariuc , écuyer , seigneur de Gramont , conseiller
dp roi , prévôt , vice -sénéchal du Bas - Limousin , et
de Jeanne deTeyssier ; il testa le 27 mars 173 1, et
fut père de :
i."^ Ignace de Loyac/ chevalier, seigneur de
là Bàchellerie et de la Veix, né le 22 janvier
1704; fit ses preuves, le 6 juillet. 1721 , pour
DE 1-OYAC. 35
être admis 4ans les pages de S. A, R. Monsei-
gneur le duc d'Orléans^ régent du royaume; il
fut capitaine, en 1723^ au régiment de la Ger-
vaisais , depuis de Gondrin ^ et fut ensuite reçu
chevalier de justice des ordres de Notre-Dame-
du-Mont-Carmel et de Saint-Lazare, le 19 mai
1728; il nu>urut le 6 septembre 1736^ sans pos-
térité.
2.* Jean (suivant quelques actes , et Jean-Bap-
tiste selon d'autres), qui a continué la descen-
dance, et dont larticle suit ;
3." Marie-Marguerite de Loyac, religieuse à la
Visitation de Tulle ;
4."* Marie-Jeanne de Loyac , religieuse , le 1 1
août 1738^ à l'abbaye de Bonnessaigne, diocèse
de Limoges.
VIIL Jean de Loyac^ chevalier^ seigneur de la
Bachellerie^ du Breuil^ du Verdier, de la Veix, etc.,
aé le II mai 171 o; cadet gentilhomme dans la
compagnie de Metz, en 1731 ; lieutenant dans le
bataillon de milice de Guichard , du comté de
Bourgogne, le i*' juin 1733 ; enseigne dans la
compagnie colonelle du régiment de la Gervaisais ^
le 8 juillet même année ; lieutenant au même régi-
ment^ le i r août suivant ; passa dans le même
grade , le 5 ^ai 1734 (le régiment étaat devenu
Goodrin) dans la compagnie de la Bacbellerie,
commandée par son frère ; devenu unique héritier
de ses père et mère, par mort ou profession reli-
gieuse de son frère Ignace et de ses sœurs , il épousa
36 I>K LOYAC.
par contrat de mariage du i6 avril 1754 Thérèse
Teyssier du Mazel^ fille de messire Biaise Teys-
sier du Mazel ^ écuyer, seigneur de Chaunac ,
Boîssy,. etc., capitaine de cavalerie ' au régiment de
Conty , chevalier de Saint-Louis , et de Marie-Anne
Baluze de fiesson. De ce mariage sont issus ;
I .• Jean-Baptiste-Antoine-François , dont l'ar-
ticle suit ;
2.* Jean - Joseph de Loyac , qui a formé la
2* branche établie à la Martinique, rapportée ci-
après :
3.** Thérèse de Loyac, mariée à N... d'Am-
bert;
4.® Marie - Jeanne de Loyac , chanoînesse , le 1 5
septembre 1784, à l'abbaye royale des Chasses;
5.* Marie-Louise, religieuse;
6.* Jeanne-Thérèse de Loyac, mariée à N
de Meilhac.
IX. Jean - Baptiste - Antoine - François, comte de
Loyac ^ chevalier > seigneur de la Bachellerie, de
Couderc , du Breuil, etc. ^ né le 22 mars 1757 « entré
à l'école militaire en 1766, fut nommé officier au
régiment de Rouergue ; quitta le service et se ma-
ria dans le Maine, leSi janvier 1784, à Marie-Hen-
riette Le Vayer, fille de messire Louis Cajetan Le
Vayer, chevalier, seigneur de FaveroUes^ et d'Anne
Michelle - Louise Larsonneau de Vandœuvre. Il
émigraen 1791, et entra dans une des compagnies
de Mousquetaires qui se formèrent à Ck>blentz. Il
servit dans l'armée des princes jusqu'au licencie-
DE LOYAC. 37
ment, époqae à laquelle il se retira en Angleterre ;
de là il passa à la Martinique, oti son frère était
marié, et il y mourut en 1802. Il fut père de :
I.* Jean*Baptiste-Marie-Charles-Ântoine , dont
l'article suit ;
2.* Anne-Marie^Jean - François-Auguste , mort
en bas âge;
3.* Adèle-Joséphine-Henriette ^ mariée à Jean
de Perrière, décédé conseiller à la Cour royale
de Paris en décembre i83o.
X. Iean-Baptiste- M arie-Cmarles- Antoine , mar-
quis de Loyac^ né le 16 mai 1788^ sous-intendant
militaire , chevalier de la Légion d'honneur^ a
épousé le 18 mars 1812^ Anne-Marie- Luce-Gas-
parine de Cambis^ fille de Joseph^ vicomte de Cam-
bis , contre-amiral, chevalier de Saint-Louis , de
Saint-Lazare et de Notre«Dame-du-Mont-Carmel,
et de l'Association de Cincinnatus, et de Marie-
Anne-Julie de Montigny. De ce mariage sont issues :
I.* Gasparine-Marie-Charlotte , mariée le 24
août 1834, à Jacques-Raimond , vicomte de la
fienudière ;
2«* Antoinette-Marie-Luce.
DEUXIÈME BRANCHE,
Établie à la Martinique.
IX. Jean-Joseph^ comtç de Loyac, chevalier,
seigneur de la Bachellerie ^ né le 20 mai 1758,
38 DE !-OYAC.
deuxième fils de Jean de Loyac et de Thérèse
Teyssier du Mazel, entré en sa qualité de gentil-
homme à Técole royale et militaire en 1767, devint
capitaine dans le régiment de la Sarre» d'od il
passa à la Martinique où il continua de servir, et
obtint la croix de Pordre royal et militaire de '-
Saint-Louis. Il épousa, à la Martinique, demoiselle
Marie-Rose-Charlotte de La Grang&-Platelet de la
Tuilierie, décédée le 9 mars 1837, fille de Jean-
Charles de La Grange, seigneur de Platelec et de
laTuillerie, et de dame Marie- Ursule de Gaigneron-
Morin. De ce mariage sont issus :
I.® Charles- Auguste de Loyac, officier de
dragons, a passé à la Martinique en 181 6 et
a continué de servir dans les milices de cette
colonie; il fut nommé, en 1829, chevalier
de Tordre royal et militaire de Saint— Louis; il
a épousé mademoiselle de Chalvet, d'une an-
cienne famille, originaire de Castillonnès, en
Guienne. De ce mariage sont issues deux filles,
nommées Aline et Nathalie ;
2.^ Jules- Edouard, dont Tarticle suit :
X. Jules-Edouard^ comte de Loyac, né et bap-
tisé en la paroisse de Saint- Pierre de la Martinique,
le S novembre 1801. Il a servi avec distinction
dans les troupes françaises des milices de cette co-
lonie en qualité de lieutenant en 1 821, puis de ca-
pitaine en vertu d'une commission, en date du 27
juillet 1827, de Son Exe. M. le comte de Bouille,
maréchal des camps et aripées du roi et gouverneur
DE LOVAC. 3g
de ludite colonie ; il reçut , au bivouac du 9 fiévrier
i83f^ trois blessures^ et fut pommé chevalier de
Focdre royal de la Légion d^honneur , en récom-
pense de ses services, par ordonnance du roi du 18
septembre i833. Il fut ensuite nommé commissaire
commandant le fort Saint-Pierre de la Martinique,
chevalier de Tq^dre de Saint- Jean -de- Jérusalem
(Malte), par bulle délivrée à Rome le 2 septembre
1840 ; il a épousé , le 16 juin 1824 , Louise-Cathe-
rine-Eucharis de Chanceaulme de Fonroze. De ce
mariage sont issus :
i.*iasq>h-Arthur de Loyac, né au fort Saint-
Pîcrrc, le 7 mars 1828 ;
2.* Rose-Céline de Loyac , née le ^7 juillet
1825.
TROISIÈME BRANCHE (iTEiKTs).
V. Antoine de Loyac > dît le jeune, chevalier^
seigneur de la Bachellerie^ de la Fage, de la Veix
et de Pny-Donnarel, troisième fils de Jean-Baptiste
de Loyac et de sa troisième femme Jeanne de Plai-
gnesy mentionnés ci-dessus au degré IV. Il était ca-
pitaine dans le régiment de Montmeiges le 2 no-
vembre i638^ et gentilhomme de la chambre çlu
ni, conseiller d'état en 1647; il fut pourvu du
commandement de Tîle de Rhé^ et reçut ordre du
roi, le i5 juillet 1648, de faire vendre des vieux
canons de fer qui existaient dans la citadelle^ et
qui arvaient été jugés hors de service. Le 28 août
t633j le roi Louis XIV, par des lettres expresses.
Je nomma gouverneur de la Bastille, avec ordre de
^.O DE LOYAC.
commander aux gens de guerre qui y étaient éta-
blis , et de veiller à la sûreté' dudit château et de
ceux qu'il renfermait ; il mourut maréchal des
camps et armées du roi en i685y et avait fait son
testament le 17 mars 1657 par -devant Jacques Du-
chéne et Jacques Rillart^ notaires à Paris. Il avait
épousé, le i" mai lôSg, Gabrielle de Maruc, fille
d'Annet de Maruc, écuyer, seigneur du Charbon-
net, et de Gabrielle de Gibanel. De ce mariage sont
issus :
i.*^ Jean-Baptiste de Loyac ^ dont l'article suit ;
2.® Jean-Noel de Loyac , écuyer y seigneur du
Puy-Donnarel, qui épousa, le 3i mai 1675, Ca-
therine .de Maruc , dont il eut un fils qui fut sei-
gneur de Miègemont ;
3.® Antoine de Loyac , écuyer , seigneur de Ma-
laret , d'abord lieutenant dans la compagnie de
son frère, au régiment de Picardie, fut nommé
capitaine dans ledit corps, par commission du
26 septembre 1675 ; il avait épousé Marguerite
Cordier, et mourut sans postérité ;
4.® Charles de Loyac, écuyer, seigneur de la
Fage, enseigne des gardes du corps du duc
d'Orléans ; il fut père de :
A. Antoine de Loyac , lieutenant au régi-
ment d'Orléans, infanterie ;
B. Jean-Baptiste-Charles de Loyac , aussi
lieutenant au régiment d'Orléans , infanterie ,
enseigne des gardes du corps du duc d'Or-
léans, mort en 1739 ; il avait épousé Marie-
Denise Odoyer, de laquelle il eut ':
DE LOVAC 41
a. Jean -Baptiste- Nicolas de Loyac, né le
18 février lySS.
5.* Anne de Loyac.
VI. Jean -Baptiste de Loyaç^ chevalier, seigneur
de la Bachellerie et de la Fage^ fut capitaine d'une
compagnie de son nom de 5o hommes de. guerre
à pied^ dans le régiment de Picardje, le 6 octobre
1673; il reçut en cette qualité ordre du roi, en
date du 6 février 1675, de diriger ladite compagnie
sur la ville d'Arras. Il fut maintenu dans sa no-
blesse d'ancienne extraction par jugement de
M. de Bernage, intendant de la province de Li-
mousin, le 28 octobre 1697, et testa le 3i décem-
bre 1 699. ' Il avait épousé, par contrat du 6 mars
1666, Anne -Charlotte Boscbart, fille de Messire
Charles Boschart, chevalier, seigneur de Chaudon
e^.dc Mormoulins, au Pays Chartrain^ et de Char-
lotte GuiUain. De ce mariage sont issus :
t.* Jean-Baptiste-Antoine, dont Farticle suit;
2.* Jean-Gabriel de Loyac, de la Bachellerie et
de Miègemont, lieutenant dans le régiment royal-
artillerie en 1705, oti il fut dans la suite promu
au grade de capitaine ; chevalier de Tordre royal-
et militaire de Saint-Louis, tué à la bataille de
Guastalla en 1734. Il avait épousé, le 3 novem-
bre 1715, demoiselle Josephe-Henriette de Quer-
menoduGaro.
3.* Jeanne-Charlotte-Marie, née le 26 mai 1673 ;
4.® Marie-Jeanne, mariée à Alexandre de Saint-
Phai de Coulange.
42 DE LOYAC.
5.® Gabrielle-Martiale, religieuse à Tabbaye de
Coiroux.
6.® N. .., religieuse à Sainte-Claire.
VII. Jean- Baptiste - Antoine de Lovac, cheva-
lier^ seigneur de la Bachellerie^ de Chandon, de
Mormoulins, etc. , chevalier de Tordre royal et mi-
litaire de Saint-Louis> né le 17 août 1675, fut £ait
successivement sous - lieutenant du premier batail-
lon du régiment royal - artillerie le 8 mai lôgS;
lieutenant le 4 février 1696; aide-major du second
bataillon du même régiment le 7 octobre 1705 ;
capitaine aide^major le 4 février 1706; puis lieute*
nant -colonel dudit régiment; commissaire ordi-
naire de ranillerie, le i^' août 1722; sergeot-ma-
jor au bataillon de Rottiillé^ te 6 avril 1725, et
commissaire provincial d'artillerie, k 1^ février
,1732, et lieutenant-colonel le i*' septembre 1742;
mort à Tarmée^ à Ingolstad, en Bavière^ le 10 jan-
vier 1743. Il avait épousé^ suivant contrat du 21
octobre 1730^ Marie-Claude Grenet, fiHe de Qaude
Grenetj écuyer^ seigneur de Cbâfillon^ lieutenant-
colonel au régiment d'Albigeois^ infanterie^ et de
Marie- Anne Pillier. De ce mariage sont issus :
I." 5ean-^aptiste-Antoine-Cfaarles-François, né
le 27 janvier 1736, page du roi, capitaine au ré-
giment de dragons du roi; il était mort sans
postérité en 176 1;
2.® Marie-Louis-Claude^Jean-Baptiste-Cfaarles-
FrançoiSy né le 4 août 1737; mousquetaire de la
seconde compagnie de la garde du roi. Il signa.
DE LOYAC. ^3
k 4 messidot aa 3, la pétition des royalistes d'A-
miens, à la convention nationale, pour réclamer
\a mise en liberté de Madame^ fille de Louis XVI ;
il est mort sans postérité;
3.* Marie-Louis-Philippe-Auguste, né le 23 no-
vembre 1739; garde de la marine, en 1756; en-
seigne des vaisseaux du roi^ le 1*' janvier 1761 ;
fit sept campagnes^ fut blessé et fait prisonnier
•au combat de Lagos^ en 1759; il avait été reçu
chevalier de Malte de minorité, le 21 mars 1747 ;
et mourut sur les galères de Tordre^ le i5 novem-
bre 1765, victime de son courage et de son dé-
vouement à soigner les pestiférés ;
4.* Marie-Marguerite-Claude, née le 1 1 no-
vembre 1731 ;
5.* Jeanne-Baptiste-Philippe-Auguste,, née le*
8 décembre 1732;
6.* Ann&OenevièveJulie^ née le 10 octobre
1734, épousa Louis- René de Montigny^ seigneur
de Sours^ Bretigny, Saugeville, etc. ; de ce ma-
riage est issue Marie-Anne-Julie , mariée à Jo-
seph^ vicomte de Cambis^ contre-amiral.
7.* Antoinette-Rosalie^ née le 8 septembre
1738.
Lé 10 septembre 1739, les preuves de ces qua-
tre demoiselles, pour leur admission à Saint-Cyr^
ont été reçues par M. d'Hozier.
: D'azur^ au chevron d'or^ surmonté d'un
croissant d'argent et accompagné en chef de deux
44 I^E LOYAC
étoiles d'or, et en pointe d'un cygne d'argent,
becqué et membre de gueules.
Couronne de Marquis.
Lambrequins aux couleurs de TEcu.
MAISON
DE LESCHASSIER DE MÉRY,
mASQUJS DE MONTFBRRAND, TICOMTES-SBIGNSURS DB «ÊRY^SUR-
MARXE, DE MilRICOURT« DE PERCHANT, DE COURMOND , DE LA
CHATELLE, DE PA*Ra8, DE L^TANCOURT , £TC.
Cette maison est une des plus anciennes et des
plas recommandables de la magistrature de Paris :
elle a également fourni des officiers distingués au
corps royal de l'artillerie et aux gardes françaises^
des chevaliers à l'ordre royal et militaire de Saint-
Loais et à Tordre de St-Jean-de-Jéruisalem (Malte).
Ses alliances sont des ' plus honorables, et Ton
compte parmi elles les maisons d/Ormesson , de
Bnigeloogne, de Miron^- de Bue, de .Le Pelletier, de
Richer de Monthéard-Neufville, de Laval de Lctan-
€xmn, de Basurd de Fontenay, de Méry, de Neu-
▼ille-Villeroy^ de Montferrand^ etc.
I. Laukent Leschassier , né vers 1490, épousa
I.* Jeanne Messier; 2.* Anne Hennequin:^
46 DE LESCHASSIER DE MÉRY.
Du i^Uit vint:
L'^Jean Leschassier» dont on ignore la des-
tinée ;
Du 2^ lit :
2.* Pierre-Philippe, dont Tarticle viendra;
3.<^ Francis Le^ei^assii&rj auditeur des compta
en 1557, et correcteur le i6 novembre i56o,
mort le 12 novembre iSôg^ ainsi qu'il se voit
par son épitaphe dans Teglise Saint-Paul de Pa-
ris, chapelle Saint-Nicolas. Il avait épouse Ma-
deleine Veau ^ décédée le 16 juin 1602, fille
d'Alain Veau, receveur général de finances^ et
de Jeanne de Neuville- Villeroy, de la même mai-
son que le maréchal de France de ce nom. La
maison de Veau était une des plus anciennes de
la magistrature, et comptaijt parmi ses membres
des conseiUers au parlement et des maîtres des
r^pétfp. De qe aiariage est is^u :
A. Jean Leschassîer, eonaeiller au châiflet,
qui épousa Marie Pithou., fille du isélèbf^
Pierre Pithou , substitut . du procureur-géi)^V
rai, et de Catherine Paiiuau, dont il eijit deux
filles^ savoir :
a. Marie* Louise - Leschassier , morte ' en
octobre i65r; elle avait épousé le 8 fé-
vrier 1626 Louis Le Pelletier, écuyer, se*
crétaire du roi , trésorier de Fnince en
Dauphiné, d'une ancienne famille de robe
du pays d'Anjou et du Maine, mort en oc-
!>& I.ESCUASSIKR BE MÉRY. ^y
tobre 1649 > ^^^ ^ mariage est issu Tillustre
Claude Le Pelletier , ministre d'état^ mort
le 10 août 171 1,
h. Catherine Leschassier , mariée à
Claude Foumier , président et trésorier de
France, à Poitiers; de ce mariage vinrent
Claude - François Four nier et Marie Four-
nîcr , femme de Pierre Hillerin , chevalier ,
seigneur de Bue en 1669, et N. Fournier ,
femme de Lambert du Fay , seigneur de La
Mesangère.
IL Pierre - Philippe Leschassier, écuyer, con-
seiller secrétaire du roi , épousa Claude Miette ,
fine de Jean Miette, seigneur de Bois-Raoul, près
Amiens, de laqudle il eut :
I.* Louis, qui suit ;
2.*Jacqi^es Leschassier, n^ en i55o^ célèbre
avocat au parlement de Paris , auteur de plu-
sieurs ouvrages, particulièrement sur les libertés
de l'église gallicane, à l'occasion desquelles il
fot lié d'un commerce de lettrés trib-intime avec
Fia - Paolo et autres savans^ personnages du
temps; il mourut le 28 avril 1625. Voyez son
éloge dans Mor^/ ; : ^
3.* Jacques Leschkssier , qui épousa Marie
Gobelin, fille de Philibert Gobelin et de Cathe-
rine Favereau. De ce mariage vint :
A. Claudine Leschassier , mariée à Jean
Lombart.
48 DE LESCHA^SIEH DE MÉR-Y.
III. Locis Lbsceàssiek^ écuyer^ conseiller secré-
taire du roi le i8 janvier i5S8, résigna en 1624,
mourut le 9 avril i63t âgé de 74 ans. Il avait
épousé^ en i585, Denise Breuillet, morte le 6 jan-
vier 1622, âgée de 55 ans. Us sont inhumés dans
l'église Saint- Leu, où se voit leur épitaphe, der-
rière le chœur, proche la chapelle Notre-Dame-des-
A.nges. De ce mariage sont issus ;
T .• Christophe, dont l'article suit ; .
2."* Anne Lçschassier, mariée à Jean-François
de Bragelongne^ seigneur de Marville, conseiller
au parlement de Paris.
IV. Christophe Leschassiek , correcteur des
comptes le. 7 octobre 162 1 , puis maître des
comptes le 24 juin 1634, ^^^^^ épousé, en i632,
Marguerite Miron, fille de Robert Miron, seigneur
du Tremblay, prévôt des marchands^ ambassadeur
^ ■ <
en Suisse , et de Marguerite Berthe. De ce mariage
sont issus :
^."^ Robert, dont l'article suit :
. 2.° François Lesçhassier^ dofçteur de Sorbonne,
supérieur, du séminaire -^e St-Sulpice.en. 1704,
mort doyen de ila Sorbonne le 18 août 172$,
âgé de 84 ans;
3.*^ MiMJe^eine Leschassier, fondatrice . de la
Maison des Filles de l'Institution chrétienne ,
établie d^abord rue du Gindre^ et actuellement
rue du Pot-de-Fer.
V. Robert Leschassier , chevalier . seigneur de
DK LÉSCHASSIËR DE MÉRY. 49
Nlancourt, né le i5 mars 1637, avocat du tqî au
Cbàidet le 7 novembre i656, conseiller au parle-
ment le 19 décembre 1659, conseiller au grand
conseil et au conseil d'état en 1675, mort doyen
honoraire du parlement le 28 juin 1723» et in-
humé à Saint-Sulpice ^ où Ton voit son épitaphe
sur Tun des piliers du chœur, du côté de la sa-
cristie; il avait épousé, 1/ en juin 1661, Marie-
Françoise LoiseU fille d'Antoine Loisel, conseiller
au parlement, et d*Anne Le BouUanger; 2.* le 21
juin 1666, AnneBrayer, morte le i3 juillet 1687^
âgée de 45 ans, fUle de Nicolas Brayer, médecin
du roi, et d'Anne Josse; 3.® et en 1696, Louise Des
Champs de Morel, dame de Maricourt.
Du 2* lit vinrent :
I .* Christophe-Nicolas, dont Fartîcle suit ;
2.* Robert Leschassier, chevalier ^ seigneur de
Perchantly lieutenant de cavalerie , mort sans
alliance le 14 janvier 1728;
3.* Thomas Leschassier , chevalier, seigneur
de La Chapelle, conseiller au grand conseil,
mort sans alliance le 16 octobre 1737 ;
4.* Gaspard Leschassier , chevalier , seigneur
de Courmont^ sous-lieutenant aux gardes fran-
çaises^ mort sans avoir été marié ;
5.* Etienne - François , dont l'article viendra
après celui de son frère aîné ;
6/ Anne - Marguerite Leschassier , mariée à
XX. 4
5o OE LËSCHASSIER DE MÉRY.
Charles Loyseau , conseiller au parlement^ dont
elle eut :
A. Charles - Joseph Loyseau , ^mort céli-
bataire le i3 octobre 1739;
B. Anne -Madeleine Loyseau^ femme d'An-
toine-Jean de Lucas^ conseiller au parlement^
duquel elle eut :
a. Marie-Anne-Geneviève de Lucas, née
le 10 mars 171 5, mariée le 14 février J748
à Louis-François de Paule' Le Fevre d'Or-
messon-de-Noiseau , président du parlement.
De ce mariage sont issus : i .® Anne-Louis-
François de Paule Le Fevre d'Ormesson,
conseiller au parlement le 6 septembre
1770 ; 2.* et Marie-Geneviève Le Fevre d'Or-
messon.
VL Christophe-Nicolas Leschassier-Deschamps-
DE-MoRBLy chevalier , seigneur de Maricourt , con-
seiller de la cour des aides le ip'^mars 1695, mort
à Maricourt le 4 octobre 1727, avait épousé, le 23
avril 1696, Charlotte - Geneviève SoufHot, fille de
N . • .Soufflot, écuyer, secrétaire du roi, dont il
n^eut que deux filles qui suivent :
I •* Marie - Geneviève Leschassier , femme de
Jean - Baptiste - Pierre Lambert , correcteur des
comptes^ décédé le 3i janvier 1763, et elle le
10 juillet 1749, dont trois fils ;
2.^ Anne-Madeleine Leschassier, mariée à Jac-
ques - Louis - Sébastien Héricart , seigneur de
Thury , conseiller en la cour des aides, mort le
DE LESCHASSIER DE MÉRY. 5i
14 octobre lySy, laissant six fils, dont les quatre
aînés sont décèdes sans avoir été mariés.
VI. Etiennb - François Leschasster , chevalier ,
seigneur de Méry - sur - Marne , né au mois de
mars 1679, et décède le 10 avril 1744, cinquième
fils de Robert Leschassier et d'Anne Brayer, sa se-
conde femme; il ^vait épousé, le 4 mai 1719,
Anne-Marie-Charlotte de Méry , dame de Méry-sur-
Mame, fille de Charles -Antoine de Méry^ gentil-
homme de la chambre du roi, et d'Henriette de
Laval de Létancourt. Elle était sœur de madame
Fabbesse supérieure de l'abbaye royale de Jouarre,
et mourut le 16 septembre 1731. La seigneurie de
Méry avait haute, moyenne et basse justice, ne re-
levait que du roi et comptait parmi ses vassaux les
ducs de Bouillon et de Montmorency. La maison
de Méry portait pour armes : bandé d'or et de
gueules de six pièces. A la personne de Anne - Marie-
Charlotte s'arrêtait cette famille de Méry d'une no-
blesse dont l'origine se perd dans la nuit des temps,
et à laquelle la paroisse et le village de Méry doi-
vent leur fondation et leur nom. Dans le contrat
de mariage, il fut stipulé que Etienne-François Les-
chassier et ses de^cendahs joindraient aux noms
et armes de la famille Leschassier les noms et ar-
mes de la famille de Méry. Ainsi s'est continuée
dans la maison de* Leschassier, et par elle la maison
de Méry. De ce mariage sont issus :
!.• Etienne- Robert, dont l'article suit :
2.* Louis - François Leschassier, chevalier de
Méry, né le 19 mars 1721, capitaine au corps
- 1
52 I)E LESCHASSIER DE MÉRY.
royal de l'artillerie, phevalier de SainNLouis, re-
tiré du service en 1760 ;
3«* Madelaine Leschassier de Mérj, née le 29
juin 1725, morte le !•' février 1755, avait épousé,
le 22 juin 1748, Pbilbert-Charles-Richer, seigneur
de Montéhardy baron de Neufviile. De ce mariage
est issue Marie-Maddeine-Étiennette Ricber-de-
Montéhard^ née le 10 avril 1749 , mariée, en
février 1770, à Jean - Baptiste - Denis de Bastand-
de-Fontenay, capitaine de dragons.
Vil. Etienne- Robert- Leschassier de Méry , cheva-
lier, seigneur de Méry-sur-Marne, Létancourt;^ etc.,
né le 4 < février 1726, conseiller en la cour des aides
le i" décembre 1780 , avait épousé , le 26 juin 1753 ,
Marie - Henriette Thoré, fille de Nicolas- François
Thoré, écuyer^ secrétaire du roi, seigneur de Cha-
ronne et Paras, et de Louise Tronchy. De ce ma-
riage sont issus :
I .<* Jacques- Etienne, dont l'article suit ;
2.* Henriette-Madeleine Leschassier de Méry,
née le 5 mai 1754, qui a épousé, le 29 janvier 177 1,
Jacques - Etienne - Joseph Lambert des Œamps-
de - Morel , auditeur des comptes , son cousin.
VHI. Jagques- Etienne Leschassier de Méry, che-
valier, seigneur de Méry, Létancourt, etc., né le 22
novembre 1767, conseiller à la cour des aides le 3
avril 1789 ; il a suivi l'exemple de la noblesse de
France qui émigra pour la cause du roi , et fit toutes
les campagnes de l'émigration ; à sa rentrée en
DlC LESCHASSIER D£ MÉHY-PK-MpNTFERaAND, 5 3
France il fat nommé co^isetUer à la Koûr 'ittkpépMt
en 181 1 ; il fut nommé, par Louis XVIII roi de
France, chevalier de l'ordre royal et nûlitaire de
Saint*Loais le 27 novembre 1814^ et reçu le 4 dé-
cembre suivant par Mgr. le duc M Berry. Devenu
doyen des conseillers de la cour royale de Paris,
il est mort dans l'exercice de 3es (onctions le 14
avril 1840; 41 av^t épousé Antoine- Marie de
Montferrand, fill^ de Lôuis-Aiexaodre, marquis
de Montierrand» vicomte de Rosoy> aociiSH capi-
taine au régiment de la ReinerDragoos, chevalier
de Tordre royal et miliUîrQ de , Saint* Louis ; et.de
damoiselle, Canet du Gay de Tressanv fille de Denis
Martin Canet du Gay de Tressan^ épuyer^ conseil-
ler du roi^ lieutenaot-gea^ral. civil et criminel de
la connéublie de France. Le, marquis de Mont&r-
rand, mort en juin i83i^ éUit k dernier de cette
illustre famille (originaire de la Savoie), et par acte
notarié, sous la date de Tannée 1828, il a autorisé
Emmanuel Leschassier de Mérj, son petit-fils,* à
joindre les titres^ noms et armes de la maison
de Montferrand à ceux de la maison de Leschas-
sier de Méry. De ce mariage sont issus :
I .* Emmanuel-Jacques, dont l'article suit :
2." Henriette-Eugénie Leschassier de Méry,
née à Méry en 1804, morte à Paris en 181 9, sans
avoir été mariée.
IX. Emmanuel-Jacques Leschassier de Méry,
chevalier/ vicomte de Méry, marquis de Montfer-
rand, né le 23 avril 1806, chevalier de Tordre de
Saint-Jean de Jérusalem (Malte), juge auditeur au
54 DE LESCHASSIER DE MÉRY-DE-MONTFERRAN D.
tribunal de la Seine en 1829; de la; dernière présen-
tation des •conseillers auditeurs par la cour royale
de Paris, marié le 4 octobre i83i à Emilie-Féli-
cité Le Côrdelier de Cbampguyon, fille de Anne-
Paul Le Cordelier de Champguyon^ ancien capi-
taine dUnfanterie, émigré,^ chevalier de Saint-Louis,
d'une des plus anciennes maisons nobles de Cham^
pagne^ et de Marie Duduit de Romainville, fille de
M. le comte Duduit de Romainville, chevalier de
Saint-Louis, ancien gouverneur des pages du roi
Louis XVI, et dedamôîselle de Bemetz des comtes
de Rossano. De ce mariage sont issus :
i.^ Marie- EmiHe^Eugénie-Mathilde, née le 8
juillet i832; .
- :- 3." Emmanuel - Jacques^- Paul - Etienne , mort
.en 1834, en bagage;
,' -3r* Emmanuel- Albert. . ., mort en r838> en
'bas-âge. . . . / ;
- . ARMES:
Ecartelé aux i*"et 4^ bandé d'or et de gueules
de six pièces, qui est de Méry, aux i et 3, pale
d'argent et de sable de six pièces, au chef de
gueules, qui est de Montferrand en Bresse; sur le
tout, d'azur, au chevron d'argent, chargé de cinq
mouchetures d^hermines^ et accompagné de 3
dèmi-vols d'argent, qui est de Leschassier.
Couronne de marquis.
Cimier : un lion issant.
Supports: deux lévriers accolés d'un vol banne-
ret ou mantelet d'hermines.
Devise : Je n'oublie.
MAISON
DE L'HOMME DIEU,
SKIGNEURS DU TRANCHANT ET DE LIGMEROtXES.
La maison de TH^mme Dieu, dont sont issus les
seigneurs du Tranchant et de LigneroUes, jouit
de l'honorable avantage d'être placée au rang des
anciennes familles de Tordre de la noblesse de
France et d^avoir fourni depuis plusieurs siècles aux
armées de nos rois des officiers distingués qui ont
toas signalé leur valeur , et souvent sacrifié leur
vie au service militaire^ ce qui est constaté par di-
vers titres , pièces et lettres - patentes de nos sou-
verains en due forme ^ lesquels nous ont été
exhibés^ entre autres ceux des années 1417^ 1491^
i5oo^ 15299 1575, 1646, i653, 163*9, ^^^ ^^ 1695.
Les alliances de cette famille avec les maisons du
Doyer, de Cocqueborne^ de Cauville, du Buat de
Nançay, etc. , lui en ont fourni également avec
celles de G>etquen9 de Rosmadec, de Budes^ Ro-
millé, Sévigné, Quatrevaux et Madaillan , et attes-
tent encore son importance, la plupart de ces &-
56 DE UHOMME DIEU DE LIGNEROLLES.,
milles ayant fourni des chevaliers à Tordre de Saint-
Jean-d&-Jérusalem .
I. Jacques-Nigolas-l'Homme DiEir vivant en 141 7
(titre du 9 mai de ladite année ).
IL Nicolas- Guillaume l'Homme Dieu vivant en
1491 (titre du 3o septembre de ladite année }.
III. François l'Homme Dieu^ I*' dû nom^ vivant
en Tan 1 5oo ( titre du 9 mai de la Cbatellenie de
Breval }.
'IV. Jacques l^HommeDieu ( titres du 20 août i5oo
et du 21 septembre 1529 ) .
V. Jacques l'Homme Dieu, qui épousa Marie de
Guérin (titres du 9 avril iSyS et du 16 juillet
1606), fut père de :
t.* François THdbime Dieu, IP du nom, dont
l'article suit ;
2.* Marie THomme Dieu, qui a épousé» par
contrat du 5 janvier i633, N... de Boiseuvier.
VI • François l'Homme Dieu, chevalier, seigneur
du Tranchant et de Lignerolles, l'un des gendarmes
de la garde du roi, fit la campagne de Roussillon
et eut un cheval tué sous lui à l'approche de Col-
lioure, ce qui est attesté par un certificat du duc
de Béthume-Charost, sous la date du 12 mai 1660.
Il fut reconnu dans sa noblesse d'ancienne extrac-
tion, et fut pourvu de la charge de gentilhomme
de S. M. Louis XIV, par lettres-patentes signées du
roi et de la reine-mère, données à Paris le 3o mars
1646; il servit avec la plus grande distinction en
qualité de capitaine-exempt des gardes du corps du
DE UHOMME DtEU DE LIGNBROLLES. 57
vÀ^ soQs le maréchal de La Meilkraye ; commanda
au château de Monchy» et fit à la tête d'un fort de-
tachemeat rompre un pont, qui assura la défeiite
des ennemis ; il assista au siège d'Arras, sous les
ordres du maréchal de L'Hôpital oti^ lui sixième^
il repoussa les ennemis et lut blessé'à Is jambe d'un
ooop de mousquet^ ainsi que TattesDe k certiâcat
du duc de Vendôme^ du it mai i66o. Tous ces
faits sont relatés dans des lettres * patentes du roi
Louis XIV, délivrées les 9 avril 1659 et 20 avril
1660. Il avait épousé k* le 23 novembre i63x , Ma*
delaine de G>mpaignon ; 2.^ Anne Le Maréchal. Du
premier lit vinrent :
I .^ Jacques, dont larticie suit ;
2,* Antoine L'Homme Dieu , écuyer , seigneur
des Marets, capitaine des gardes du duc de Bé-
thune;
3.* N... L'Homme Dieu du Tranchant, tué au
service du roi, enseigne-colonel du régiment de
Bretagne ; la déclaration du roi du 9 mars 1660,
porte qu'il tomba mort aux [neds de S. M. au
siège de Stenay ;
4.* Marie L'Homme Dieu , femme de Jean-Jac-
ques Le Sueur, écuyer, seigneur du Coudray,
gentilhomme delà fauconnerie du roi.
VIL Jacques l'Homke Ovbv., chevalier, seigneur
da Tranchant, de LigoeroUes et du. - Cfaasteignier,
fut un des hommes les plus vaiUans de aon siècle;
il servit d'abord comme lieutenant au régiment dé
CZuirost, d'où il passa exempt dans les gardes^ dq
58 OE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES.
corps ; il fut ensuite nommé capitaine dans le régi-
ment de Bretagne infanterie, en 1669, puis capi-
taine [commandant le second bataillon du régiment
de Lignières. Il servit sous lef ordres de S. A. R. le
prince de Condé^ en qualité de capitaine-exempt
des gardes du corps du roi, suivant une' attestation
de ce prince du 6 novembre 1673. Un certificat
du maréchal de Turenne, sous la date du 22 mars
1675^ porte qu'il se distingua â la bataille de Sint-
zeim, où il servait en qualité de capitaine de cava-
lerie^ dans le régiment de Prouville. Le duc de
Noailles, dans un certificat du 18 avril 1686^ dit
que cet officier^ étant à la tête d'un escadron des
gardes du corps^ passa le Rhin à la nage^ sous les
yeux du roi, et que S- M. lui donna l'année d'en-
suite une compagnie de chevau - légers, pour aller
servir à l'armée d^AUemagne, sous le maréchal de
Turenne. Tous ces faits sont relatés dans des lettres-
patentes du roi Louis XIV, données à Versailles
le I*' février 1695. Il avait été maintenu dans sa
noblesse d'ancienne extraction, par arrêt du con-
seil d*état du roi du 2 juillet 1669. Il avait épousé
1.^ le 25 novembre i658, Marie Durant, fille de
Michel Durant ,. ccuyer, gentilhomme de la fau-
connerie du roi; 2.° le i5 mai i665, Marie de Bau-
delot; 3.* le 25 février i683 , Marie - Paule du Bue-
Richard, fille de Gabriel du Bue-Richard, chevalier,
seigneur de Loumoy et de Saint - Germain , qui por-
tait pour armes : d'or â la bande d'azur. De ce troi-
sième mariage est issu :
Vill. Jacques-François l'Homme Dieu, chevalier.
1>E L^IOMME DIEU DE LIGNEROLLES. 59
sùgueuT du Tranchant^ des Loges» du Chasteignier^
de LîgaeioUes, etc., épousa i.*" le 23 février 1713
Henrîette-Fran^tse de Cauville, fille de. Louis de
Cauville, et de Henrieife de La Valâde; la maison
de CauviUe , portait pour armes : échiqueté d'ar-
geot et de gueules ; 2."» le 7 février 1722, Elisabeth
de Gxquebome, veuve de Jean-Armand Le Fèvre,
écuyer, seigneur d'Apioal, brigadier des gardes du
corps du roi ; du premier lit est issu :
IX Jacques - François • Gabriel l'Homme Dieu,
chevalier, seigneur du Traùchant , de Lignerolles,
du Chasteigner, etc., épousa le 10 août 1745 , Jeanne-
Catherine du Doyer , fille de Henri - François du
Doyer , chevalier, seigneur de Vauventriers, dont
les armes éuient d'azur, à la coquille d'or. De ce
mariage sont issus :
I •• Louis- François, dont Fatticle suit ;
2.* Jacques - Denis l'Homme Dieu de Ligne-
roHes, né au château de LigneroIIes , commune
dd Thieulin au Perche, le i5 mars 1749, fut
d'abord page de Monseigneur le duc de Pen-
tfaîèvre, d'où il passa sous-lieutenant au régi-
ment de Beaujolais, le 12 mars 1768, puis
lieutenant en second le 19 janvier 1781 :
3.* François-Nicolas L'Homme Dieu du Tran-
chant, chapelain de la chapelle de Notre-Dame
de la Belle Verrière, en l'église de Chartres ;
4.* Marie-Jeanne-Henriette L^Homme Dieu du
Tranchant, femme de Jacques - Nicolas Costé de
VaHiéres, écuyer, officier de la maison du roi;
6o D^ L'HOMME DIEU DK UGNEROLLES.
5.® Jcanné-Louise-GabrieUe L'Homme Dieu
du Tranchant^ femme de Jacques - Jean - Baptiste
Rivet des Moulins, écuyar, avocat au parlement^
conseiller du roi et de Monsieur » maître parti-
culier des eaux et forets de Châteauneuf en
Thimorais.
X' JU>uis - François^ l*Hoioi£ Dseu , chevalier ^
seigneur du Tranchant , de Cbasteignier , de la Cou-
ture^ de Lignerolles, etc. ^ qui épousa le 3o septem-
bre 1777 Marie-Marguerite-Barbe du Buat, fille de
Pîerre-Geoi^es du Buat, ecuyer, capitaine des gre-
nadiers royaux,- chevalier de l'ordre royal et mili-
taire de Saint-Louis. La maison du Buat de ISfançay
est une des plus illustres et des plus considérables
de la province de Normandie, elle compte plu-
sieurs chevaliers et commandeurs de Tordre sou-
verain de Saint- Jean de Jérusalem, et .un ambas-
sadeur de France près de la diète de l'Empire à
Ratisbonne, et Tékcteux de . Saxe ; elle.est . ^Il^ce
aux maisons les plus considérables . ectrei autres
avec celle de Montmorency-Laval. Elle portait pour
armes : écartelé aux j*' et 4. d'azur^ à Tescarboucle
pommetée et fieurdeJysée d^or,; aux 2 et 3 d'azur,
à 3 bandes d'or. De ce ipariage est issu :
XI. Mabie-Pikrre-Jean- François- l'Homme Dibd,
seigneur du Tranchant, de LigneroUes, etc., qui a
épousé 1.° Joséphine-Caroline du Mouchet, des sei-
gneurs de Saint-Eman, de Bretigny, de la Mouche*
tière, de Guignooville et du Bois-Benaxd. Cette
DE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES. 6 1
maison et originaire de Beauce et est alliée à celles
de Piemefitte^ Le Grand-de*Sainte-Cplonibe et de
Caryoisin ; elle portait pour armes : d'argent , à trois
hures de sanglier de sable ^ afrachées de gueules;
2.» Agathe- Hîppolyte D'Orival de Criel, fille de mes-
sire Jean-Baptiste- Vulfran D'Orival , chevalier , sei-
gneur de Criel, chevalier de Tordre royal et militaire
de Saint-Louis et de Marthe-Agathe de Plaimpel. La
maison D^Orival est une des plus illustres et des
plus anciennes de la province de Normandie^ et
figure au nombre de celles qui accompagnèrent le
duc Guillaume à la conquête de l'Angleterre en
1066, et le duc Roben dit G)urteheuse à la con-
quête de la terre sainte en 1096, sous Godefroy
de Bouillon , elle n'a cessé depuis cette époque
de fournir des officiers ' distingués , entre autres
N... D'Orival, qui se signala au siège d'Harfleur
en 141 8 en la compagnie des sires d'Estou-
teville, de Bréauté et de Bacqueville; un de ses
descendans fut tué au siège de Saintes, en i652,
et la plupart ont été admis dans l'ordre royal et
militaire de Saint- Louis , en récompense de leurs
services non interrompus. La maison D'Orival a
formé des alliances avec celles de Recusson, de
Pipray, de MaroUes, delà Heuse, d'Houdetot, de
la Montagne , de Caumont , etc. Elle porte pour
armes :• de gueules, à la fasce d'or, accompagnée
de 3 molettes d'éperon d'argent.
Du I*' lit sont issus :
r.^ Marie-Louis-Alfred, qui a épousé le 24 no-»
62 OE L'HOMME DIEU DE LIGNEROLLES.
vembre 1840 , Marie-Nicolette- Pauline-Thérèse
Durey de Noiaville, fille de M. Bernard-Louis-
Joseph Durey, comte de Noinville , et de dame
Anne-Thérèse Eléonore Le Cornu de Balivière;
«
2.® Marie- François-Joseph-Maximilien.
Du 2* lit est issu :
3.® Raoul-Lêonor, né le i5 septembre 1817 à
Saint- Lubin-de-Brou, dijcèse de Chartres, reçu
chevalier de Tordre de Saint-Jean de Je'rusalem
(Malte) par bulle, délivrée à Rome le 7 août
1840.
ARMES:
D'azur y au chevron d'or, accompagné en chef
de deux étoiles du même et en pointe d'un
agneau pascal d'argent ;
Couronne de marquis;
Les lambrequins aux couleurs de Técu.
MAISON FAVRE,
ftAKOSS DE FE&OGESy DE DOMESSIN ET d'aIGUEBELETTE, SEIGNEURS
DE VAUGELAS, DES CHARMETTES, DE PBLICIA, DE BR^COSANy DE
HOrytOM, DE VILLE, DE PYGROS , DE LAVALBONNE , DE LONGRY,
DB VILLAEET, DU COIjOM BIER, DE BETOMNET, DES BLANCHIÀRES, ETC.
La maison de Favre est une des plus recom-
mandables de la Savoie ; elle a produit des magis-
trats et des hommes d'état^ qui ont rendu les plus
éminens services au pays ; l'historien Guichenon
en fait la mention la plus honorable ; et Ton trouve
parmi ses alliances les maisons les plus anciennes
et les plus illustres de France , de Savoie , de la
Bresse et du Bugey, telles que celles de Chastillon,
de Gorrevod^ de Vaugelas^ de Monspey^ de Lyobard ,
de Moyron, etc., etc.
Les armes de cette famille sont : d'argent^ au
cbevron d*azur, accompagné de trois têtes de
Maures tortillées d'argent ; couronne de comte ;
supports y un lion à dextre, et une licorne à se-
nestre; devise : fermeté.
6^ FAVRE.
I. Antoine Favre^ l*' du nom ^ secrétaire de
Bonne de Bourbon, fille de Pierre de Bourbon,
comte de Clermont; elle fut comtesse de Savoie
par son mariage contracté en i355, avec Amédée
ou Ame VI, dit le Verd, comte de Savoie. Antoine
Favre signa, en qualité de secrétaire, plusieurs ac-
tes et déclarations de cette princesse , en 1 395 ; il
mourut en 1425^ et laissa pour fils unique :
II. GuYONNET Favre, qui fut d'abord' secrétaire
de Louis, duc de Savoie, puis procureur -général
du Piémont, par lettres-patentes de ce prince, da-
tées de Chambéry le 18 mars 1457 ; il fut ensuite
créé procureur - général de Bresse, par provisions
d' Amédée VIII, duc de Savoie, datées de Châlons,
le 27 août 1468. Il laissa entre autres enfans :
III. Gaspard Favre, qui, en reconnaissance des
services de ses ancêtres et à cause de son mérite
personnel , fut continué conseiller et secrétaire du
duc Amédée VIII en 1470, puis promu à l'ofHce
de lieutenant-général au bailliage de Bresse. Il fut
père de :
i.*^ Antoine II, dont T^article suit ;
2/ Louis Favre , écuyer , conseiller et secré-
taire de Philibert , duc de Savoie. Les provisions
de ladite charge sont datées de Bourg, le 26
août 1 5oo. Depuis , Marguerite d'Autriche , du-
chesse douairière de Savoie, et comtesse de
Bresse, lui donna l'office de son procureur-gé-
néral du conseil de Bresse, par lettres datées à
Bruxelles, le 14 mai i5i2.
FAVRE. 65
\V. knoïKE, Favrb^ II* du nom^ conseiller ordi-
QÛK 4e Philippe de Savoie^ comte de Bresse, et
dcçutt duc de Savoie, qui le ooDiîmia dans ce titre
ptr ktttes-paientes datées de Turin, le 29 août
1496. U fut easuite nommé lieutenant-général du
btiUiig^ de Bresse, le 14 mai iSoo, par lettres-
patentes du duc Philiben et fut un des arbitres
da traité consenti entre ce prince et Tévéque de
Mâcon, en 1 5o4« Il laissa les enfans qui suivent :
I .* Benoit Favre^ dont l'article suit ;
3.* Jean Favre conseiller et secrétaire de
Charles , duc de Savoie ; son testament est du
26 juillet j528 , par lequel on apprend que sa
femme s'appelait Louise de Damianis» et que
n'ayant aucun enfant d'elle; il fit héritiers Pierre
et Philippe Favre, ses frères ;
3.* Pierre Favre, écuyer ;
4,.* Philippe Favre, écuyer.
V. Benoit Favril , écuyer ; Marguerite d'Autriche ,
duchesse douairière de Savoie , et comtesse de
Bresse, Téleva à l'office de son conseiller ordinaire,
et de lieutenant-général au bailliage de Bresse, par
lettres-patentes du 8 mars 1527. 11 fut l'un des ju-
risconsultes les plus estimés de son siècle , et mou-
rut en r535. Il avait épousé Qaudine de Monspey,
fiDe de Jean de Monspey, écuyer, seigneur de Luy-
sandre , et de Phîlîberte de Lyobard. De ce ma-
riage vinrent :
1 .• Louis Favre, écuyer ;
2.* Philibert Favre, dontrartîcle suivra ;
3.^ Perneite Favre.
XX. 5
I
66 FAVRE.
. VI. PHiuBERt Favrb , écuyer, fut pourvu par-
lettres^patentes d'Emmanuel- Philibert , duc de Sa-
voie, du i3 août iSyi , de la charge de conseiller
de ce prince et d'avocat fiscal de Presse ; il avait
épousé, le 19 août i55iy Bonne de Chastillon, fille
d'Antoine de Chàstillon , seigneur de la Poype, et
de Catherine de Gorrevod. De ce mariage sont
issus :
!.• Antoine III, dont l'article suivra ;
2.* Jean - François Favre, écuyer, qui fut la
souche de la deuxième branche rapportée plus
loin, page 69 ;
3.* Jean - Antoine Favre , docteur en théologie,,
grand vicaire de révéché de Maurienne , cha-
noine et chantre de Péglise de Saint- Pierre de
Genève et officiai de Bresse ;
4.* Autre Antoine Favre , chevalier , qui a
fait la souche de la troisième branche des sei-
gneurs des filanchières et de Longry , rapportée
page 70 ;
5.* Jeanne - Marguerite Favre, mariée à Jean
Regnaud, avocat au présidial de Boui^g ; elle fut
mère de M. Regnaud, seigneur des filanchières»
conseiller au bailliage de Bresse.
VIII. Antoine Favre, III? du nom, chevalier, ba-
ron de Peroges et de Domessin , seigneur des
Charmettes, de Félicia et d'Ai^ebelette , fut créé
juge - mage du bailliage de Bresse , par le duc
Charles-Emmanuel de Savoie, par lettres données
à Turin, le 5 novembre 1584. Il fut ensuite séna-
FAVRE. 67
teur à Chambéry et président du conseil de Gene-
vois, et enfin premier président du sénat de Sa-
voie en 16 14. II fut nommé, en 1617^ ^^ gouver-
nement de toute la Savoie, en l'absence de Sigis-
mond d'Est. Il assista avec saint François de Sales,
évéque et prince ^de Genève, en qualité de conseil-
ler d'état et d'ambassade^ le cardinal de Savoie^
qui avait été envoyé en France, pour la négociation
du mariage de Victor-Amédée de Savoie, prince de
Piémont, son frère, avec Christine de France, fille
de Louis XIII. Ce prince fit un accueil tout parti-
culier à Antoine Favre, qui reçut également de
grands honneurs au parlement de Paris, à raison
de la réputation qu'il avait d'être le prince des
jurisconsultes de son siècle. Il a laissé des ouvrages
fort estimés qui lui ont mérité l'éloge et Tadmira-
tion des savans. Il habitait ordinairement à Annecy,
et mourut à Chambéry le 28 février 1624; il y fut
inhumé dans l'église des Cordeliers de Sainte-Ma-
rie. Il avait épousé Benoîte Favre, dame de Vauge-
las, de laquelle il laissa :
I .* René Favre, dont l'article suivra ;
2.* Claude Favre, chevalier, seigneur de Vau-
gelas, baron de Peroges, conseiller du roi en ses
conseils, gentilhomme de la chambre de Mgr. le
duc d'Orléans (Gaston, frère de Louis XIII), et
depuis chambellan de ce prince, aux intérêts du-
quel il demeura constamtnent attaché ; il fut, en
outre, membre de l'Académie française, lors de
sa fondation, et à raison de la connaissance pro-
fonde qu'il avait de notre langue, qu'il parlait
68 FAVRE.
très-correctement, genre de mérite des plus ra-
res i cette époque, il fut charge de fonder le
Dictionnaire de rAcademie^ qui sert aujourd'hui
de base à la langue française. La douceur de ses
mœurs, sa probité scrupuleuse et ses talens lui
méritèrent de nombreux «amis parmi les con-
temporains les plus illustres. Il mourut au mois
de février i65o. Boileau l'a surnommé le plus
sage de nos écrivains ;
3.* Antoine Favre^ doyen de Savoie, conseiller
et aumônier de Madame' royale de Savoie, prieur
de Saint-Pierre d'Entremonts et de Notre-Dame
d'Alondes ;
4.** Philibert Favre, chevalier, seigneur de
Félicia et de Brecoran, baron de Domessin,
conseiller de Son Altesse Royale le duc de Sa-
voie^ sénateur au sénat de Savoie, et juge-mage
du duché de Qiablais ;
5.* Jean -Claude Favre, écuyer, seigneur des
Charmettes et de Moyron, qui a formé la qua-
trième branche, rapportée ci-après, page 71 ;
6.* Jacqueline Favre, seconde religieuse de
rinstitut de la Visitation de Sainte-Marie est
décédée supérieure du monastère de Chambéry
le 14 juin 1637, âgée d'environ 48 ans, dont elle
en a passé 27 dans la religion ; elle a été 2 1 ans
supérieure en diverses maisons, à Lyon, à Mont-
ferrand en Auvergne, à Dijon, â Paris, et à
Chambéry. Sa mémoire sera en éternelle véné-
ration, non-seulement dans son ordre, par les
rares exemples de vertu qu'elle y a donnés , et
FAVRK. 6p
par les grands services qu'elle y a rendus, mais
généralement parmi toutes ks ^rsonnes qui
ont eu le bonheur de la connaître. Un grand
évéque du royaume a traTaiUé à Thistoirè de
sa vie.
VIII. René Favre, chevalier^ seigneur de Laval-
bonne , de Primery^ de Villaret et de fietonnet^
baron d^Aiguebelette^ se'nateur de Savoie, conseiller
d'état et président du conseil de Genevois ; il épousa
Andrée ou Adrianne de Nicole de Crescberel, fille
de Charles de Nicole de Crescberel, baron de
rOrme^ dont il eut :
!.• François Favre, chevalier, baron d'Aigue-
belette;
2." Philibert Favre, seigneur de Villaret.
DEUXIÈME BRANCHE.
Dite des seigneurs du Cohmlner. • "
VII. Jean-François Favre, écuyer, second fils de
Philibert Faiire, écuyer, conseiller . et avocat fiscal
au bailliage de Bresse et de Bonne de Chastillon,
fut père, entre autres eqfans, de :
VIII. Antoikb FAjmE, écuyer, seigneur du Co-
lombier, qui épousa Louise du Bois, qui le fit
père de :
I .• Albert Favre, écuyer ;
2.* Louise Favre.
70 . FAVRE.
TROISIÈME BRANCHE,
* ■
Dit0 des seigneurs des Blanchières et de Longry.
VII. Antoine Favre^ chevalier^ quatrième fils de
Philibert Favre et de Bonne de Chastillon ; épousa
I ."* Marguerite Bachet, fille de Jean Bachet^ écuyer^
seigneur de Meysiria et de Vauluysant, et de Marie-
Françoise de Chavanes ; 2." Qaudine de Morel, fille
de François de Morel^ ecuyer^ seigneur de Vire-
cbastel^ au comté de Bourgogne^ et de Claudine
d'Ugny, de la maison de La Chaux :
Ou premier lit sont issus :
I / Claude - Gaspard Favre, de la compagnie
de Jésus;
2.* Antoine Favre , écuyer, seigneur des Blan-
chières et de Longry^ qui mourut en Tarrière-
ban de Bresse, à Nancy , en i635, sans avoir
été marié ;
• 3 .• Charlotte Favre ;
4/ Jacqueline Favre , religieuse à Sainte-Marie
dé Saint-Amour.
Du second lit vint :
5.* Etienne Favre, dont T^ticle suit :
r
VIII. Etienne Favre chevalier, seigneur de
Longry , conseiller du roi au présidial de Bourg
et au bailliage de Bresse/ vivant en i65o; fut
père de :
FAVRE. 71
1 .• Joseph Favre, chevalier ;
2.* Jacques Favre, chevalier.
QUATRIÈME BRANCHE,
Dite des seigneurs des Charmettçs et de Moyron,
VI IL Jban-Claude Favre^ chevalier , cinquième
fib d'Antoine^ III* du nom, fut seigneur des Char-
mettes , de MoTîon et de Pygros , conseiller de
Madame royale de Savoie, et son premier maître
d'hôtel, puis conseiller d'état et premier chevalier
du sénat de Savoie. Il vivait en i65o^ et avait
épousé Jeanne-Françoise de Moyron^ fille 4e Fran*
cois de Paquelet, écuyer^ seigneur de M^oyron^ con-
seiller et trésorier - général du ^ duché de Genevois,
et de Jeanne- Isabelle de Tardy. De ce mariage sont
issus:
I .^ Bonaventtire Favre ;
a.* Joseph- Philibert Favre ;
3.* Marie Favre ;
4.* Chrétienne Favre ;
5.* Sébastienne Favre.
L'historien Guichenon, en parlant de Jean*
François Favre, dont il est isiit mention, page 69,
au degré VII, dit qu'il laissa entre autres enfans
Antoine ; ces mots entre autres enfans donnent la
certitude que cet Antoine eut un ou plusieurs
frères qui prolongèrent la descendance de cette
illustre famille, car on trouve dans le diocèse d'An-
œcy, en Savoie, une branche de ce nom qui a
fourni les personnages suivans :
72 FAVRE.
François Favre , qui épousa Andriane Coquia ,
qui le fit père de :
André Favre^ né le i 3 septembre 1720; il avait
épousé Nicolarde de Bailet. De ce mariage sont issus :
I .® Bernard, dont l'article suivra ;
2.' Joseph FaVre;
3** François Favre.
Bernard Favre, né le 8 février 1756, mort
en 1837 ; il avait épousé Marie de Gruz, qui le fit
père de :
Jean - Louis - Bernard, comte Favre, né . le 28
avril 1792, à Larringes, dans la province de Cba-
blais, en Savoie, membre et médecin de la société
générale de Prévoyance , et de plusieurs sociétés
philanthropiques, créé chevalier de l'éperon d'or, et
comte de Latran, par diplôme délivré à Rome le
29 janvier 1840, dûment légalisé; nommé cheva-
lier dudit ordre par bulle de N. S. P. le pape Gré-
goire XVI, en date du 14 février de la même iKinée,
légalisée par Son Exe. le nonce, à Paris, le 5 mars
suivant, et chevalier de l'ordre pontifical de Saiift-
Grégoire-le-:Grand , par bulle du même pontife dé-
livrée à Rome le 5 mai 1840^ légalisée à la noncia-
ture à Paris, le 2 1 juin dudit an. .
Il existe une autre famille, non moins recom*
mandable, du nom de Favre, seigneur d'Ecbateiis,
qui, en 1384, « formé trois branches, fixées, Tune
à Genève, et les autres aa pays Messin et en Cham*
pagne; die porte pour armes: d^azur, à la fesce
d'or, accompagnée en chef d'une rose, et en pointe
d'un fçr à cheval, le tout d'argent.
MAISON
DBS BARONS DE CONDÉ,
ORSOmASBS »B HAINAUT.
*^^T^
La nom de CoMBé était déjà fort ccffisidéré depuis
pltijifiint sièden duis tes Pays-*Bas , lorsque par
une dliaoce il «lit t!iioniienir de derenirlp titre dis-
xÎDClif 4'one des*. princqMdtt branches de k maison
de Bourboo. Les seigneurs qui portèrent les pre-
miers ce nom, tant illustre depuis par les héros
qui Font adopté, e' talent originaires du. pays et
comté de Harùatit^ '$1or» grand fief reievanjt de la
France, aujourd'hui partage entre 1^ France et la
Belgique. Alliés eux-mêmes depuis long-temps
aux comtes de Hainaut, aossi bien- qu'aux ducs
de Brabant et aux comtes de Flandres, lès bà«-
rons de G>ndë finirent par méfér leur sang à ce-
lui de l'auguste mais^p^ d^: Bourbon lorsqu'une
Catherine de Côndé ?iy?nt épousa ' uil sire de Châ-
tiUoo, leur petite-fille J«aiiiiè^'«fût marka en i3^S
à Jacques de Bourbon, comtç 4e . La Marçhç,
74 BARONS DE CONDÉ.
auquel elle apporta en dot la seigneurie de
Condé (i).
La petite ville de Condé, berceau de cette an-
cienne famille, qui , comme on le sait, existe encore
aujourd'hui , était située sur TEscaut à quelques
lieues de Valenciennes , et formait dans Torigine
un domaine double;. c*est«à*dire qu'elle se compo-
sait de deux fiefs., dont Tun seulement appartenait
aux sires de Condé : on le distinguait sous le nom
de vieux Condç (2). L'autre fief appelé le Château
et autour duquel s'est formée la Tille actuelle
de Condé^ appartenait aux sires d'Àvesnes (3) qui le
laissèrent par héritage à ceux de Chastillon-Saint-
Paul-Luxembourg> dont l'héritière Marie de Luxem-
bourg eut aussi l'honneur d'épouser un 'Bourbon
(en 1487. — François de Bourbon, duc de Va»iôme]
et de lui apporter sa part du domaône de Condé (4}.
Les sires de Condé, barons dudit lieu (5)', éuient
. (i) Voyez toutes les histoires de la tnaisoo de Bourbon, no-
tamment celle de Désormeaux, et celle d*Achaintre. t. I, p. 336.
— V. aussi les Mottumens anciens dé Saint -Génois, t. II, p. 60.
(2] 11 a conservé ce nom jusqu^aujoard'hui; c^est actuellement
un gros bourg de 4000 fimes avec de riches mines de houille.
(3) Les d^Avesnes étaient tes seigneurs les plus puissants du
Hainauu Le roi saint Louis les fit comtes de cette jprovince,
en 1247.
^ (4) V. Histoire de la maison de Bourbon ;*'Ardiaiiitre,. t. I^
p. 366. — Le premier Bourbon qui ait pris le nom de Condé est
Louis de Bourbon, septième fils de Charles de Bourbon, duc
de Vendôme, né en i53o. -^Ibid» II, p. 379. -,
f5) Mirœub conjpte dans le Hainaut vingt-deux anciens ba-
rons qui étaient le^ sîres d'Enghien, de Leusc, d'Havre, de Ligne,
d'Antoin, de Wercbies, de Fontaines, de la Hamayde, de Que-
vrain, de Berlaymont, de Ville, de Gômignîes, de Wâuvercîn,
de Leuzelles, de Con^é, de Houdain, de Bellœil^ der fiagnetri^l de
Bousies, de Roysio, de Frasnes et de Harchîes, — V. Opéra di-
ptomatica, t. I, p. 804.
BARONS DE CONDÉ. yS
ram sdgaeurs de Bellœil et Moriames dont ils
poitirtQt quelque temps le nom et les armes.
Leurs armes primitives étaient : d'or, à la fasce
àt gueules.
Leur devise : Loyauté,
Leur cri de guerre : Viel Condé.
Le premier Condé que l'on trouve est :
L RoGKRy sire de Oomiy qui vivait en 1 200 et
qoe l'on voit à cette date donner à l'église de
Coudé (conjointement avec ses cousins, les sires
d'Avesnes, seigneurs de Tautre partie de Condé),
toutes les dîmes féodales de ce domaine (i). Il
épousa Alix, fille de Gossuin de Mons et de Béatrix
de Rumigoy, laquelle était elle-même fille de Beau-
douin de Jérusalem, comte de gainant. Il eut de
ce mariage :
I .• Nichol, dont l'article suit ;
2«* Godefroy, surnommé de Fontaines (2) qui
fat évéque vde Cambrai en 1220. Les histo-
«
riens s'accordent à faire l'éloge de ce prélat
législateur, qui donna une charte fort sage à
la commune remuante de Cambrai : « Bien qu'ail
c ait été surnommé le Bon évéque, disent les
fi) RogeriuM Condatî ex parte dominas omnem portionem
wam in decimatione totius fœodi de Condato habebat, huic
eccksiât dimisit circa 1200. — Gallia ChristianOy t. III, p. 76.
f 2) Godefridus quem cognominant de Fontaines, melius cognO'
mûmandus de Condé, à Rogerio de CondatO 8uo pâtre. Gall.
ICI, p. 35.
yô BARONS DE CONDÉ.
« Bénédictins de la Gallia Christiana, il défendît
a toutefois avec un grand courage les droits de
« la justice et parvint à établir ce que ses pf^-
« décesseurs avaient tenté vainement: il laissa
« une loy qui encore aujovrd'hui est en vigueur
« et règle l'administration de la ville, sous le
« nom de Lqy de Gode/rqy (i). » L'an 1227 on le
voit assister à une composition entre k duc de
Brabant et le comte de Flandres: son nom se
retrouve aussi sur plusieurs actes de donation
de 122 1 i 1225: ce fut lui qui fonda les grands
obits de Cambrai. Il composa un livre de divi-
nis officiis, et mourut en itii, laissant des
biens considérables pour être distribués aux
pauvres tous les ans. Il fut enterré à Fabbaye
de Vaucelles ;
3."* Gaultier de.Condé, qui fut trésorier de
Téglise de Cambrai, fonda et bâtit une chapelle
à Condé, en y affectant la dîme de Wargny,
en 1237 ;
'II. NiCHOL OU Nicolas^ sire de Condé et de Fon-
taines^ épousa I$abeau, fille et héritière d^Arnoud,
sire de Bellœil et Moriames; il est nommé avec
son beau-père p^rmi les seigneurs de la cour de
Beaudouin^ empereur de Constantinople ; on le
retrouve dans un acte passé entre lui et Philippe,
comte deNamur en 1226. Après sa nK>n, sa femme
(i) GnU. Ch. m, 35.
BARONS DE CONDÉ. 77
se remaria à Robert de Béthune en i23o, et fut
mère de Mahaut de Béthune , qui épousa Guj de
Dampierre, lequel devint comte de Flandres. Mais
éUe avait eu Je Nicolas de G>ndé, son premier
mari, deux fils :
1.* Jacques^ dont l'article suit ;
2.* Nicolas , qui fut évêque de Cambrai après
son oncle, et mourut en 1275.
III. Jacques ou Jackmez, sire de Condé, Bellœil
et Moriames, épousa la fille d'Eustache III , sire
du Rœux. Il rédigea les prébendes de Condé,
dans une égalité, ce que fit de son côté Wautier
d'Avesnes. On a de lui une charte relative à la
commune d'Ellegnies^ de 1246^ et à laquelle se
trouve le sceau de Mahaut, ou Marguerite^ com-
tesse de Flandres (1} f sa sœur utérine, comme on
vient de le voir ci-dessus). Il laissa un fils et deux
filles:
I .* Nicolas, dont larticle suit ;
2.* Isabeau de G>ndé, mariée à Jean, comte de
Loos;
3.* Joye ou Yolande de G>ndé, mariée au sire
de Walcourt.
IV. Nicolas II db Condé, ^e de Bellœil et Mo-
riames, épousa Catherine , héritière de Cayeu et
»*»»i»*^«^fc-*>^« É « « I
(0 £f jou Margerite, comtesse de Flandre et d'Haynau foi
sapoirâ tous ke toutes ces koses furent faites par devant mi
et si rai loet corne sires et si ai mon saieï pendut à cette char^
tre.
yS BARONS DE CONDÉ.
Carency, fille du sire de Cayeu et de Mathilde de
Poix. On a de lui une confirmation de la donation
de la terre d'Escaupont, faite à Tabbaye de Saint-
Amande par le seigneur du lieu (i265). Il mou-
rut en 1 293 et fut enterré à côté de sa femme, en
Tabbaye de Cambron dont il avait été un zélé
bienfaiteur. Sa tombe ^ monument gothique des
plus intéressans, s'y voyait encore avant la ré-
volution : le sire de Condé y était représenté
couché, les mains jointes et revêtu de son cos-
tume de guerre qui consistait en un justaucorj» de
mailles, dont tous ses membres étaient recouverts
et qui entourait même sa tête; une longue robe
lui tombait jusqu'aux genoux, serrée à la taille par
une ceinture à laquelle étaient attachés son épée,
son écu et sa miséricorde. Au-dessus de sa tête
on lisait, sous un dais gothique^ travaillé à jour :
< Cy gist Nicole de G>ndé, sire de B'ellœil et Mo-
c riamez ky trépassa Tan 1293, le jour avant la
« Nativité^ » et tout autour de la tombe on distin-
guait les écussons des comtes des Flandres et des
ducs de Brabant , des sires du Rœux^ de Fiennes,
de Bapaume^ de Girency, de Jauche^ de Leuse^ de
Loos et de Walcourt (i). Nicolas eut pour en-
fans :
I .* Guillaume, dont l'article suivra ;
2.* Roger de Condé, qui vivait en 1265, et
mourut avant son père ;
(i) Cette belle tombe gothique se trouve reproduite par la
gravure dans les Aionumens anciens du comte de Saint-Génois.
T. II, p. 60.
BARONS DE CONDÉ. 79
3.* Catherine de Condé, dame et héritière de
Careocy, Duysant, Aubigny et Bucquoy^ qui
épousa en premières noces Régnant , seigneur
de Culant, et en secondes Jacques de Châtil-
lon, comte de Leuze^ à qui elle porta ces di-
verses seigneuries, et sa part de la seigneurie
de Condé. Ils eurent pour fils Hugues de Chft-
tillon^ qui ne laissa que deux filles de Jeanne
d'Argies, son épouse. Cest la première de ces
filles^ Jeanne de Châtillon^ dame de Condé, qui
épousa en i335, Jacques de Bourbon, comte
de La Marche et de Ponthieu , connétable de
France , etc. , auquel elle porta la terre de
Gnidé, Ledit Jacques de Bourbon fut Païeul au
9* degré du grand Condé ; Catherine de Condé
se trouve donc avoir été son aïeule au on-
zième (i);
4.* Agnès, mariée à Thierry, sire de Bevers ;
5.* Isabelle, mariée au fils aîné de Gérard de
Jauche ;
6.^ N..., abbesse d'Ougny (2).
V. GunLLAUKB ou WiLLAMEs DE CoNDE, sire de
Bellœil et Moriames, épousa en 1261 Mahaut ou
Béatrix de Thorote, dame de Ronsoy ; il en eut :
I.* Jean de Condé , sire de Condé et Moriames ,
qui* épousa en premières noces Isabelle de
(x) Voyez histoire de la maison de Bourbon. Ach. I, p. 336.
(3) Les noms de tous ces enfans de Nicolas. 4e Condé se
trouvent inscrits sur son tombeau avec leurs armoirie6> à i*exr
œption.decelui.de PabN^*^ d*Ongnf, et de celui deRog^ry
mort avant son pire.
8o BARONS DE CONDÉ.
Hennin, morte sans hoirs en i Soy, et en secon-
des noces Marie de Luxembonrg-Ligny , qui se
remaria après lui à Simon, comte de Salm ; il en
eut :
A Guillaume , sire de Condé , tnort sans
hoirs en i354 ;
B. Robert de G>ndé, qui, ayant épousé Isa-
belle de Coucy , fut père de Jean , sire de
Condé, qui mourut aussi sans enfans en iSgi.
Avec lui s'arrêta , à la fin du 14* siècle , la
première branche de la maison de Condé (i).
C. Jeanne , mariée à Frastré baron de Li-
gne, mort en i33i ;
2J* Nicolas ou Collart de Condé, sire de Ron-
S07, qui épousa Marie de Gavre, héritière de
Soyer, sire de Boulers et ne paraît pas avoir
laissé de postérité ;
3." Guillaume ou Wuillaume, sire de Bellœil,
vivant en 1287;
4.* Robert de Condé ;
5.* Jacques de Condé, dont l'article suivra ;
6.^ Jeanne de Condé ;
7.* Isabelle de Condé , mariée à Michel de
Barbançon.
yi. Jacques de Condé, épousa Marguerite de
Bevers, et laissa entre autres enfans :
(3) V<ff^ Annales de la province et comté {tffaynaut, avec
la suite des comtes et la descente delà noblesse, par Vinchant,
Mofift, T648. Tout* cette Généalogie s'y trouve relatée fort exao*
tement.
BARONS DE CONDÉ. 8l
Vil. Arnold de Condé, qui épousa Jeanne de
Coadè. Un arrêt de la cour de Vandières men-
ûoane que lesdits Arnold de Condé et ses frères,
borotu ou chevaliers du Haynaut, ont abandonné
leur ville de Condé, Van iii%,ei se sont retirés en
iifférens royaulmes, notamment de France et
J^Espaigne où ils ont faict loyal service. Arnold
laissa pour fils :
YIII. JosiAS DE Condé, qui épousa Chlotilde
d'Arsilières, et que Ton voit reprendre en iSgS le
titre de chef de nom et d'armes de la maison de
Condé. Il eut pour fils :
I .® Guillaume de Condé , qui se fit maintenir
dans les qualités et titre de très-noble, ba-
ron, etc., par un arrêt conservé aux archives *
de Qermont, et mourut sans héritiers ;
a/Tierre de Condé, dont un des fils (Jehan
de Condé} fut chevalier de Tordre de Saint-Jean
de Jérusalem, et dont la descendance parait s'ê-
tre arrêtée, au bout de quelques générations ;
3.* Claude de Condé; dont Farticle suit :
IX. Claude DE Condê, épousa en 1453 Claudine
de Guibouig, dont il eut :
X. Claude II de Condé, qui épousa en i5o7
Barbe de Chabrot, dame de Bellefontaine. Une
sentence de la cour des aides de Châlons dit, en
pariant de Claude II et de son père: « Lesquels
« étoient nobles personnes,, descendants de noble
« lignage, et ont continué icelle noblesse de leurs
XX. 6 •
82 BARONS DK CONDÉ.
'c ancêtres^ portant les armes pour le service du
(c roy de France, et rendaijit foy et hommage
<t au roy. pour les fiefs par eux tenus. » Claude
laissa : ^
t."* Nicolas, dont l'article suivra ;
2.'' Lancelot de Condé, seigneur de Bellefon-
taine^ qui épousa en i532 Claudine de Condé.
On voit figurer au contrat j en qualité de cousin,
le ci-dessus nomme Jehan de Condé (fils de
Pierre^ qui fut chevalier de Saint-Jean de Jéru-
salem. Lancelot fut la tige d'une branche assez
considérable qui posséda en Lorraine les sei-
gneuries de Serres, de Souhèmes, de Parfonrut
et de Busgnicourt et dont la dernière héritière
épousa en 17 . . Claude de Bonnay, seigneur de
Bellevaux, mestre de camp et chevalier des or-
dres de S. M.
XI. Nicolas^ baron de CondÉj, seigneur d'Autre-
couff^ épousa Marie de Guyot-Saiht-Remy et mou-
rut en 1592. Il fut enterré à Clermont, oîi Ton voit
sa tombe en marbre blanc, en une chapelle de
l'église, au côté droit du chœur. Il laissa :
I .** Jacques, dont Particle suivra ;
2.° Pierre de Condé, qui vivait en 1602 ;
3.*»Chrestien de Condé, dont l'un des descen-
dans épousa Thérèse de Gossidin des comtes de
Hamal.
XII. Jacques, baron de Condk, seigneur de la Neu-
BARONS DE CONDÉ. 83
vUl«, épousa en premières noces (1609) Marie de
Bras, et en secondes Anne d'Assy; il laissa:
i .• Jean, qui va suivre ;
2.* Nicolas- de Condé , qui épousa , en 1659
Marie de Condé;
3.** Jeanne de Condé, mariée à Florimond de
Thierry.
XIII. Jea.n^ baron de Condé, épousa en t638
Jeanne de Brossard , et en eut.:
XIV. Claude III, baron de Condé, seigneur des
Teimes^qui épousa, le i5 juin «667^ Marie fille du
vicomte des Androuins, et fut tué dans les guerres
d'Espagne. Il laissa :
XV. Ferdinand, baron de Condé, seigneur d'Avo-
CQort, capitaine d'une compagnie de grenadiers,
chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis; il* épousa Marie de Visigny, dont il eut
Gédéon, qui suit :
XVI. Gédéon^ baron de Condé, seigneur d'Avo-
court et de Lacour, lieutenant-colonel aux chevau-
légers de la garde ordinaire du roi, chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, né en
1724, épousa Marguerite de Cholet en 1767. Il
eut pourfils Jean-Baptiste-Ferdinand^ qui suit :
XVII. JeXn-Baptiste-Fbrdinand, baron de Condé,
né à Avocourt en 1767, officier aux chevau-légers
g^ BARONS DE CONDÉ.
de la garde ordinaire du roi, épousa en premières
noces mademoiselle de Rancy, et eh secondes Ca-
roline-Amélie-Augusta, fille du baron de Freund-
Sternfeld; il mourut en i8i3 à Tervueren (Belgi-
que), laissant de ce dernier mariage :
!•** Georges- Ferdinand-Emile^ baron de Cou-
dé, aujourd'hui auditeur au Conseil d'Etat :
2.* Louise-Pauline de Condé.
MAISON DE RIVÀLS,
SEXGHCirHB DE. PRATVIBL| pB.JUILI^, DE BOUSêAC , DE POUDfini,
DE CREUSEES, DE FONTAN ILLES , DE CANIMOn/DE MNGLADE , DE
LA DEVÈZE, DU CLAUX , DE CA8TANET , DE PEYEUGUE ,,DE LA MOTHE,
DE LA POMARÈDB, DE LA RIVIERE, DE PAULIN, pE ROUMEGOU9, ETC.
Cette maison, originaire de Languedoc, au dio-
césç de Lavaur, compte depuis un temps immé-
morial au nombre des plus anciennes de cette
province, où l'étendue de ses possessions territo-
rides , jointe à l'importance de ses service^ mili-
taires^ loi ont toujours assigné un rang distingué;
elle a fourni plusieurs officiers de mérite aux armées
de nos rois y et des chevaliers à l'ordre royal et
militaire de Saint- Louis ; elle a formé des alliances
avec les • principales maisons du pays^ entre autres
avec celles d' Anticamareta , de Conseil, de Ri-
chomme , ' de Pages , de Virevens , de Durand de
Flamarens , de Toulouze - Lautrec , de Nogaret^ de
86 OE RIVALS.
Peytes de Montcabriè , de Pelissier , de Rigaud de
Vaudreuilj de Villeneufve, de Berne, de La Coste
de Belcastel^ de Corneilhan^ de Bonne, de Geni-
brouse-Casteipers, etc.
I. Pierre de Rivals , vivant en 1404, tui pérc
de :
■
II. Pierre-André de Rivals, mort en 1495; il,
avait épousé ' Jeanne du Lentillac. De ce nldriage
sont isSus : ■
■
I .* Jean !•'/ dont l'ariicle suit ;
2.® R.amonde de Rivais , qui épousa noble
Pierre de Vitalis.
III. Jean de Rivals, l*' du nom, seigneur de
Pratviel et de Juilh , fit hommage au roi de ses terres
et seigneuries, et fut maintenu dans sa . noblesse
d'ancienne extraction par jugement des commis-
saires en date du 14 octobre i52i. Il testa le
20 janvier 1540, et avait épousé Blanche de Borelle ,
qui le fit père de :
I .® Jean de RivaU, dit le Vieux, qui fut père
de Mathieu de Rivais dont on ignore la des-
tinée;
2.* Guillaume de Rivais, 1*' du nom, qui con-
tinua la branche aînée, et dont Tarticle suivra ;
3.* Jean de Rivais, dit le Jeune, souche de la
5* branche dite des seigneurs de Boussac,* qui
sera rapportée ci-après, page 94 ;
4.** François de Rivais , seigneur de Peyrugues,
DE RIVALS. gy
<\ui époasa Marguerite du Puy, qui tut appelée,
par acte de Tan 1 585^ à la tutelle de leurs enfans
dont on ignore la destinée ;
5 .• Noël de Rivais^ seigneur de Boussac ;
6.* Antoinette de Rivais, femme de Guilles de
Villeneufve, seigneur de Crosthat;
7.* Jacquette de Rivais^ femme de Gaillard
• Mathat.
IV. Guillaume de Rivals, 1'' du nom, seigneur
de Pratviel et de Juilh^ fut investi^ par contrat
du 1 3 octobre 1544, de tous lés bieqs que sa mère
avait laissés à son décès; il tesu le 16 juillet i586,
et avait épousé Anne de Gibbert^ I** du nom, de
laquelle il laissa :
I .** Jean 1 1 , dont l'article suit ;
2.* Barthélémy de Rivais^ seigneur de Pratviel
etde Juilh, qui épousa i.® Catherine de Rocque-
fort^ fille ' de messire Antoine de Rocquefort, sei-'
gneur et baron de Grambat ; 2.® Marguerite de
Villeneufve, qui est mentionnée comme veuve
dans un acte de 1623. Du premier lit est issue :
■
A. Marguerite de Rivais, femme de noble
Gabriel de Durand^ seigneur de Lasvoutes ;
elle fit un accord, le 16 décembre 1694, avec,
le syndic du collège des RR. PP. jésuites
d'Alby.
V. Jeah II de Rivals, seigneur de Pratviel, de
Jailh et de Poudenx, qui épousa, le 28 janvier
fSSo, Anne de Gibbert, II' du nom, dame de
88 DE RIVALS.
Greusses qui testa le 14 juin 16 17. De ce mariage
sont issus :
I.* Guillaume 11^ dont Farticle suit ;
2/ Hugues de Rivais, qui a forme la 3* bran-
che dite des seigneurs de Greusses , qui sera
rapponée ci-après, page 90 ;
3.® Hélie de Rivais^ seigneur de Fontanilles^
auteur de la 4* branche , rapportée ' aussi ci-
après, page 93 ;
4.* Jean de Rivais, seigneur de Langlade, qui
n'a point laissé de postérité.
VI. Guillaume II de Rivals, seigneur de Prat*-
viel, Juilh et Poudenx^ qui épousa, le 6 février
1 6 ro, Bourguigne de Gilbert, dont il eut :
•
r .® Barthélémy de Rivais, seigneur de Pratviel,
qui transigea avec ses frères le i3 février 1657 ;
2.^ Hélie de Rivais, dont l'article suit;
3.® Alain de Rivais, auteur de la 2* branche
dite des seigneurs de la Pomarède» rapportée
page 89;
4.® Jean de Rivais, seigneur de la Rivière ;
5.® Qaude de Rivais, seigneur de Paulin.
VII. HÉLIE DE Rivals, seigneur de La Mothe et
de Juilh, fut maintenu, avec ses frères, dans sa
noblesse d'ancienne extraaion, par jugement de
M. de Besons, intendant de la province de Lan-
guedoc, le 19 octobre i668« Il avait épousé Isabeau
dé Nupces; qui le fit père de :
DE RIVALS. 89
VUl. GviLULUMB DE RivALs , III» du noDi , sci-
gQtuT de Juilh, qui épousa Béatrix de la Coste de
fidcastd. De ce mariage est issu :
IX. Jean - François de Rtvals , seigneur de Juilh ,
qui épousa Anne-Marie de Durand, dame de Las-
voutes, de laquelle il laissa :
X. Marie- Elisabeth de Rivals^ mariée à Jean-
François de Rivais, son cousin^ seigneur de
Boussai^ , mentionné ci - dessous ^ page 9 5 , de-
gré VIIL
DEUXIÈME BRANCHE,
Dite des seigneurs de la Pomarède.
VII. Alain de Rivals , seigneur de la Pomafèdé ,
3* fils de Guillaume II de Rivais et de Bourguigné
de Gilbert, mentionnés ci-devant au degré VI. Il
fut maintenu dans sa noblesse d'aacienne eztrac-.
tien, par jugement de M. de Besons, le 19 octobre
16689 ^ ^"^î^ épousé Anne de Toulouse- Lautrec-
Montfii. De ce mariage est issu :
VII I. Bartioélehy de RnrALs, seigneur de la
Pomarède^ qui épousa Françoise de Canut, qui le
At pire de :
IX. Francis - Alexandre de RivIls , seigneur
de la Pomarède^ qui épousa Suzanne de Moulins.
De ce mariage sopt issues :
90 DE RIVALS.
i.^ Jeanne - Martine de Rivais y qui épousa N...
m
Marqué de Beaumont ;
3.* Anne-Marie de Rivais, mariée à N... du
Pin-Saînt-André»
TROISIÈME BRANCHE,
Dite des seigneurs de Greusses,
VI. Hugues de Rivals, seigneur de Grcusses,
deuxième fils de Jean II de Rivais et de Apne II de
Gibbert, mentionnés ci-devant, degré V. Il est fait
mention de lui en qualité de seigneur de Greusses,
dans un acte de délibération des habitans de
Cadouls du 29 avril 1 640. II avait épousé, le 8 dé-
cembre 1620, Marthe du Puy, fille de noble Guil-
laume du Puy , seigtieur de la Roquette et de
Magrin , et de Marguerite de G^rneilh^n. De ce
mariage sont issus :
I .' Guillaume de Rivais, seigneur de Greusses
et du Claux, mort sans postérité.. Il avait épousé,
le 20 juillet i655 , dame Claire - Françoise de
Bonne de Misècle, fille de noble Jacques de
Bonne, seigneur de Misècle et de Viviers, et de
Anne de Genibrouse ;
2.'' Hélie de Rivais, dont l'article suit ;
3.* Marguerite de Rivais, qui épousa noble
Louis de Richomme, seigneur de la Salle;
4." Anne de Rivais ;
5.® Marie de Rivais.
VII. Hélie de Rivals , écuyer ^ seigneur de la
DE RIVALS. gi
Ikvèze , tut maintenu dans sa noblesse d'ancienne
exiracxîon, par jugement de M. de Besons^ inten-
dant de la. province de Languedoc^ 1^ 19 octobre
166^. Il testa le 19 mars 1697 , et mourut le
14 octobre 1702. Il avait épousé, le 4 février 1664,
dame Anne de Nogaret^ fille de messire Michel de
Nogaret , seigneur de Peyrille , et de Marie de
Massot. De ce mariage sont issus :
t.* GuiUaume de Rivais^ dont l'article suit ;
2.* Joseph de Rivais ^ seigneur de la Devèze ,
chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, qui épousa- Marie Gauvain. De ce mariage
est issu :
A. François de Rivais, seigneur de la
Devèze, lieutenant au régiment de Dauphiné^
puis lieutenant des maréchaux de France à
Lavaur^ et chevalier de l'ordre royal et mili-
taire dé Saint-Louis. Il avait épousé Augustine-
Marie- Anne de Bariban.
3.* Alexandre de Rivais , seigneur de Roume-
gous, mort au service ;
4.* Augustin de Rivais^ seigneur de Langlade
et de Greusses ^ chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire de Saint - Louis^ jpensionnaire du roi, testa
le 32 novembre 1764, et institua pour son Itga*
uire universel Jean - François de Rivais , son
ocveu^ rapporté plus bas. Il mourut à Vitry-le-
Français le 1 8 janvier 1 766 , et avait épousé
demoiselle Le Noble, de laquelle il ne laissa pas
de postérité;
5.* Alain de Rivais de Greusses .;
92 DE RIVALS.
6.*^ Jeaa-François de Rivais, mort au service;
7.® Hugues de Rivais, mort au service;
8."^ Françoise-Claire de Rivais, mariée à N...
de Beaufort, seigneur de Qairac ;
9.^ Marie de Rivais , mariée avec le sieur de
Vaîssette de Qistelburs ;
io.° Marguerite de Rivais, . mariée avec le sieur
de Pouzols, seigneur de Saint-Maurice ;
II.* Autre Marie de Rivais, religieuse' de
Sainte-Jeanne à Rabastiens;
1 2.* Marianne de Rivais, religieuse à Lavaur.
•
VIII. Guillaume de Rivals, seigheur de Greus-
ses , qui épousa , en 1706 , dame Marie de Qaiisade
de Riols. De ce mariage sont issus :
I .J Jean-François de Rivais dont l'article suit ;
2.* Jean- Louis de Rivais 'de Greusses, chanoine
du chapitre de Lavaur.
IX. Jean - François de Rivals, seigneur de
Greusses, qui épousa, le 27 mai 1750, Anne de la
Coste de Belcastel , fille de Joseph de la , Coste ,
baron- de Belcastel , seigneur de Viviers, Banières
et Montausel, et de Françoise de Peytes de Mont-
cabrié. De ce mariage est issu :
X. Jean - Louis de Rivals, seigneur de Greusses
et de Langlade , qui épousa , le 1 5 mai 1 782 , Elisa-
beth-Jeanne de yerdiguier - de Châteauverdun, fille
de messire Jean de Verdiguier de Châteauverdun,
seigneur de Pécalvel, de La Salle, etc. , et de dame
DE RIVALS. 93
fl\saY)eth de Pelissier. De ce mariage sont issus :
\.* leaa - Maximilien de Rivais, dont Tarticle
snix ;
2.* N ... de Rivais , femtne de messire de
Guiben de Veilles ;
3.* Pauline - Charlotte de Rivais, non mariée,
demeurant à Lavaur.
XI. Jbam - MAZiMaiSN * DE RivALS, aeîgueur de
Langlade et de Greusses, a épousé, le i5 juillet
1821 , demoiselle Zélie-Cbiùrlotte- Catherine-José*
phine de Picquet de VignoUes de JuiUac, fille de
Joseph-Angélique de Picquet de VignoUes, vicomte
de Juillac, ancien oiHcier au régiment royal Cham-
pagne-cavalene , ci-devant élève de l'école militaire
de la Flèche, et de Marie- Anne-Marthe-Joséphine
de Bertrand de Gailha. De ce mariage sont isftus :
I .* Jean- Albert de Rivais de Langlade;
2."* Théodore- Ernest de Rivais de Langlade.
QUATRIÈME BRANCHE.
Vf. HéuE DE RiVALs, seigneur de Fontanilles^
troisième fils de Jean II de Rivais, seigneur de
Piatvicl, et de Anne II de Gibbert, mentionnés
ci-dessus, degré V ; il teste le 4 avril 1662, et avait
épousé Eléonore de Roques - Jonquières. De ce
mariage est issu :
VII. Hugues de Rhtals, I*' du nom de cette
94 *>K RIVALS.
branche, seigneur de Canimon, fut maintenu dans
sa noblesse d'ancienne extraction, par jugement
de M. de Besons, le 19 octobre 1668. Il avait
épousé Anne de Faure, de laquelle il eut :
VIIL Jossnr b£ Rlvals, seigneur de Castanet ,
qui épousa Françoise de Janena , qui le fit père
de :
IX. HuouEs DE RivALS, II* du iKxn de cette
branche, seigneur de Canimon, qui épousa Florence
d'Ostet. De ce mariage sont issus :
1/ Jean de Rivais, chanoine de Téglise cathé-
drale de Castres ;
2.* Paul de Rivais ;
3.® Roquette de Rivais.
CINQUIÈME BRANCHE,
Dite des seigneurs de Boussac,
IV. Jean de Rlvals^ dit le Jeune^ seigneur de
Boussac y troisième fils de Jean de Rivais^ I*' du
nom / et de Blanche de Borelle , mentionnés plus
haut, degré III. Il avait épousé Madeleine d'An-
dfieu de Canimon, ainsi qu'on le voit par un acte
du i*^juin i585. De ce mariage sont issus :
I .* David de Rivais, dont l'article suit ;
2.* Jean de Rivais^ dont on ignore la destinée.
s
V. David de Rivals, seigneur de Boussac, qui
DERIVALS. qS
épousa Anne de Vergnoles. De ce mariage est
issu :
■
VI. Alexandre de RivalSj seigneur de Boussac^
qui épousa Cécile de Maury, de laquelle il laissa :
VII. Marc -Antoine de Rivals, seigneur de
Boussac et de Pe3migu€> qui épousa Marie de
La Coste de Belcastel, de laquelle il eut :
I / Jean-François de Rivais^ dont l'article suit;
2.^ Jean-François de Rivais^ seigneur de Pey-
mgud, qui épousa demoiselle Cabrille de Chai-
cornac et fut père de :
A. Pierre-Alexandre de Rivais.
VIII. Jean - François de Rptals, seigneur de
Boussac ) épousa Marie - Elisabeth de Rivais , sa
cousine, fille de Jean-François de Rivais, seigneur
de Juilby et de Anne -Marie de Durand de Las-
•
voûtes^ mentionnés ci -dessus, page 89. De ce
mariage sont issus :
1 .^ Joseph - Marie de Rivais dont l'article suit ;
2.* Jean - Alexandre de Rivais/ seigneur de
Juilh , qui épousa Elisabeth Imbert de Barry.
IX. Joseph-Marie de Rivals, chevalier de Bous-
sac, qui épousa Jeanne-Louise-Jacquette^Elisabeth
de Maury, de laquelle il eut :
X. Jean - Alexandre de • Rivals, seigneur de
96 DE RIVALS.
fioussac, marié à Rosalie - Charlotte de Raacbin.
De ce mariage sont issus :
I .* Edmond, dont l'article suit ;
2.* Alexandre de Rivais ;
3.® Alix, mariée sans enfans. *
XI. Edmond.de Rivals de Boussac, qui a épousé
demoiselle Hortense Espérigot. be ce mariage
sont nés :
I ."* Alfred de Rivais ;
2.® Paul de Rivais.
•
On compte encore parmi les membres de cette
famille M. de Rivais de La Salle, ancien major du
régiment de la couronne, puis maréchal des camps
et armées du roi en 1780. Il reçut plusieurs pen-
sions en considération de ses services; et une de-
moiselle de Rivais de la Devèze , qui avait été
admise à la maison royale de Saint-Cyr, en 1787,
sur les preuves faites par M. d^Hozier.
Arx^ : d*azur , au sautoir d'or , accompagné
de trois croissans d'argent., deux en chef et un
en pointe , et flanqué d'une étoile d^dr , à dextre
et à senestre ;
Couxonne de comte ;
Lambrequins aux couleurs de l'écu.
MAISON DE CADJER,
SnUfBURS DE LA. BROSSB, DU PBSCHIir, DE SAINT-AUGUSTIN, tfS LA
BAKBOTliMB, OB BAIZE , DE FONTENAY , DU PLESSIS, DE COURGAIN,
DE SOULES, DE R0UB80N» DB CROISSANCE, DE BOUT, DB LA FATB,
DU TROU9SBT, DB PONSUT, DB LA GRANGE, D'aVBRNES, BARONS ET
VlOOimS DE YBAUCE , ETC.
Cette famille est une des plus ancleones et des
plus distinguées des provinces du Bourbonnais et
de Berry. Elle a fourni aux armées de nos rois
des officiers distingués dont plusieurs ont perdu la
▼ie dans les combats, et des magistrats qui ont
rendu des services éminens dans l'exercice de leurs
fonctions; elle a formé des alliances avec les fa-
milles nobles des plus honorables de ces provinces.
Elle remonte son origine dès Tannée 1286^ et Ton
voyait à Souvigny , ancienne demeure des dtics de
Bourbon, une vieille tour dite la tour Cadier, qui
faisait partie du nombre des douze qui avaient été
98 CADIER.
autrefois bâties par les douze gentilshommes atta-
chés au service de ces princes.
I. Guillaume Cadier , I^' du nom , qui rendit
• foi et hommage de la terre de La Brosse, le lundi
après la Saint - Georges de l'an î3oy , au duc de
Bourbon. Il avait épousé N... La Butte, et fut
père*de :
*
u® Edouard Cadier , gentilhomme du duc de
Bourbon ;
2.* Jean, I" du nom, dont l'article suit :
«
II. Jean Cadier, I'' du nom^ gentilhomme em-
ployé près de la personne du duc de Bourbon^ qui
reconnaît avoir reçu de lui plusieurs services si-
gnalés. Il avait épousé^ en 1348, Agnès de La
Mothe-aux-Noyers, qui le fît père de :
III. Guillaume Cadier^ IP du nom^ qui épousa
Marie Babutte, d'une ancienne maison de la pro-
vince de Berry. Elle le fit père de :
i.® Jean II, dont l'article suit;
2.^ Michel Cadier , gentilhomme du duc de
Bourbon, à qui le roi Charles VII donna, le
9 décembre 1424, une gratification de cinq cents
écus d*or , somme considérable alors , pour le
récompenser des grands services qu'il lui avait
rendus, ainsi qu'à son père le roi Charles VI et
aux ducs de Bourbon ; et ce à l'efTet de Tindem-
niser des pertes qu'il avait faites de plusieurs
CADIER. gg
possessions auprès de la capitale, en soutenant
ses intérêts.
(V. Jean Cadier^ II* du nom, qui rendit des
services éminens aux ducs de Bourtx)n, Louis-le-
Bon et Jeaa I*', à la personne desquels il était
attaché en qualité de gentilhommey services recon-
nus par les lettres-patentes du lo avril 141 7; il
avait épousé Jeaone d*Augère^ qui fut une des
bienfaitrices de l'église de Moulins^ et qui vivait
encore en 1453. De ce mariage sont issus :
I .® Guillaume III, dont l'article suit ;
2.® Jean Cadier, doyen de l'église de Moulins.
•
V. GuuxAUME Cadier, III* du nom^ damoiseau
(qualification qui, dans ce temps, n'était employée
que pour les plus grands seigneurs), fut seigneur
de La Brosse, conseiller et président de la chambre
des comptes du Bourbonnais ; il reconnut tenir en
foi et hommage de monseigneur le duc de Bour-
bon, chambrier de France, à cause de sa chàtel-
lenie de Moulins, plusieurs héritages assis dans la
paroisse de Saint-Bonnet en ladite châtellenie ; et,
le .10 avril 1427, Jean I*', duc de Bourbon et
d'Auvei^ne, seigneur de Beaujeu et chambrier de
France, donne permission de. nommer et instituer
un juge des eaux et forêts au lieu de La Brosse,
assis dans la paroisse de Saint-Bonnet, près de
Moulins, à Guillaume Cadier, président de sa
chambre des comptes, Tun de ses gentilshcm-
mes ordinaires, et capitaine du château de Belle-
lOO CADfER.
perche, Tune des places fortes du Bourbonnais,
en considération tant des services qu'il lui avait
rendus que des peines qu'il avait eues dans dif-
férens voyages près de sa personne en Angleterre,
où il était prisonnier, après la bataille d'^zincourt,
en 141 5; Guillaume Cadier avait été fait également
prisonnier avec ce prince, qui mourut en Angle-
terre en 1434. Charles !•', duc de Bourbon, son
fils, fit délivrer Guillaume Cadier de ses fers, en
payant sa rançon. Les mêmes lettres-pa fentes por-
tent: Et aussi en considération des services que
feu Jeah Cadier, père dudit Guillaume, avait rendus
à Louis, duc de Bourbon, père de ce prince. Il fit
son tesument le 23 juillet 1469, et avait épousé^
Marguerite Cordier. De ce mariage sont issus:
I .^ Jean III, dont l'article suivra ;
3.* Charles Cadier, chancelier d^Orléans^ qui
s'établit dans cette ville, oti il mourut ne laissant
qu'une fille unique, qui épousa Raoul du
Refuge ;
3. ''Autre Jean Cadier, seigneur d'Avernes et
de La Rigolée, souche d'une branche qui s'éta-
blit en Normandie, et que nous rapporterons
plus bas.
VI. Jean Cadibr, III* du nom, écuyer, seigneur
de La Brosse et ^de la Paye, élu de Bourbonnais,
fut capitaine du château de Belleperche; il avait
épousé, en 1485, Marguerite de Lare, avec la-
quelle il avait été élevé dans la maison des ducs de
CAOIBR. - lOi
Bourbon, qui s'intéressèrent à ce mariage, dont
vinrent:
1/ Michel, I^ du nom, dont l'article suivra ;
2.* Sy bille Cadier, femme de Caielin des
Luarts^ qui partagea avec son frère par acte du
26 mars i525.
VII. MiCHBL CAt>i£R^ I*' ' du uom^ chevalier,
seigneur de La Brosse, de la Cour-Chapeau et de
Baise , élu en l'élection de Bourbonnais, transigea ,
le I*' avril i533, avec Jean Chanteau, écuyer, sei-
gneur de Marcellanges, qui lui céda tout ce qu'il
avait acquis dans la paroisse de Saint-Bonnet, près
La Brosse - Cadier ; il comparaît encore dans une
donation £aite, le 25 février 1 545, par dame Sybillc^
Cadier, veuve de noble Catelin des Luarts, à noble
homme Jean des Luarts, son fils, auditeur des
comptes à Grençbie , de la somme de quatre cents
livres qu'elle avait à prendre sur les héritiers de
feu Michel Cadier^. son frère; de la somme de cin-
quante - huit livres qui lui était due par maître
Jacques Cadier, son neveu, élu . de Bourbonnais,
fils dudit feu Michel Cadier, et de tous les droits
qui lui appartenaient sur les successions de Jean
Cadier et Marguerite de Lare, sa femme, leurs
père et mère. Michel Cadier avait épousé, en i5o8.
Péronnelle de Bertrand de laquelle il laissa :
1 / Jacques, don t l'article suit ;
2.* Louis Cadier, écuyer ;
3.* Jean Cadier, écuyer, trésorier général du
duché de Bourbonnais.
I02 -CADIER.
VIII. Jacques Cadier , I" du nom, chevalier^
seigneur de La Brosse^ élu pour le roi au pays et
élection de Bourbonnais. Le 2 avril 1544. et le
22 avril 1545 / et les prêtres et les habitansde Saint-
Bonnet - les - Moulins lui présentèrent une suppli-
que pour lui demander la permission d'ouvrir sa
chapelle appelée la chapelle Cadier y pour faire
quêter dans ladite chapelle y sous leur protestation
de n'y prétendre aucun droit. Il fit un accord y
le i^ septembre i566^ devant Rouaud^ notaire à
Moulins , avec demoiselle Jeanne de* Luppé y veuve
de Gilbert Pallebost , par lequel , pour terminer
leurs différends, il remet entre ses mains' tous les
titres et« papiers énoncés dans l'inventaire qu'il
livait fait faire lors de sa nomination à la curatelle
dudit feu sieur Pallebost. Un arrêt du parlement
fut rendu ^ le 29 janvier 1569, contre Jean Billard,
avocat à Moulins, au profit dudit Jacques Cadier,
au nom et comme tuteur de Jacques Cadier y son
fils, émancipé, héritier de Louis Cadier, son oncle,
par lequel ladite cour casse et annule la sentence
rendue, le 5 mai 1567 , par le présidial de Moulins ,
qui avait adjugé audit Jean Billard la terre et
seigneurie de La Brosse. Il avait épousé, par con-
trat du 5 décembre i55i , demoiselle Marguerite
Caille, fille de noble Simon Caille, prévôt des ma-
réchaux d^ France au bailliage et sénéchaussée de
Lyonnais y Forez et Beaujolais , et de demoiselle
Anne Bullioud. De ce mariage sont issus ;
i.^ Jacques II, dont l'article suivra ;
2.® Pierre Cadier ;
\
CADIER. I03
3.* Péronnelle Cadier> qui épousa^ le i5 octo-
bre 1576; Jean Pcrricr, seigneur de la Jarrye ;
4.® Jeanne Cadier, mariée^ en 1 584, à noble
Antoine Veme^ trésorier de France.
IX. Jacques Cadier^ II* du nom, écuyer, sei-
gneur de Baize et de la Brosse, conseiller et élu à
Moulins, paraît ainsi qualifié dans une vente • qu'il
fit, le 19 mars 161 6, conjointement avec demoi-
selle Madeleine de Lingendes , de la terre - et sei-
gneurie de Baize, située dans la paroisse de Luce-
nay et dans celle de Saint-Genest; ' mouvant du
roi à cause de sa châtellenie de Moulins, à Antoine
des Gentils , écuyer , seigneur d'Aglan , des Escots >
m
de Lucenay et des Hayes. Le curé et les habitans
de Saint-Bonnet présentèrent une requête , en date
du 12 juin i588, à Marguerite Caille, veuve de
Jacques Cadier, écuyer, et à Jacques Cadier, aussi
écuyer , son fils , pour en obtenir la permission
d'ouvrir leur chapelle le jour de la Fête-Dieu, sous
protestation de n'y prétendre aucun droit. Et le
21 mats 1607, les chanoines de Notre-Dame de
Moulins firent avec Jacques Cadier , chevalier , un
traité portant réduction de plusieurs messes - et
processions fondées par les ancêtres dudit Jacques ,
notamment Guillaume Cadier, président en la
chambre des comptes de Bourbonnais, et Mar^e-
rite Cordicr, sa femme. Ainsi cette pièce prouve la
filiation de Guillaume Cadier , tige commune des
Cadier de Normandie et de ceux de Bourbonnais :
elle prouve aussi que la chapelle de Mibonnet, à
104 CADIER.
Notre* Dame de Moulins, estii MM. Cadier de temps
immémorial y et que les confrères n-y peuvent faire
leur service sans leur permission. Une attestation ,
en date du 3 1 mars i6i6^ donnée par Chene-
brard^ curé de Saint-Bonnet et officiai de Moulins^
porte que le sieur Jacques Cadier^ écuyer , lui
a« prêté sa chapelle Babut pour y entendre les
confessions. Le i5 décembre 1616^ Jacques Cadier,
écuyer , seigneur de La Brosse , consentit une
vente au profit de Jean Gordier de ses droits à la
chapelle de Saint -* Michel , dans relise de Notre-
Dame. Il avait épousé, le 19 juillet i585, ladite
demoiselle Madeleine de Lingendes, fille dç noble
Jean de Lingehdes, lieutenant*général et jiige ma-
gistrat criminel de Bourbonnais, et de dame
Madeleine de Lare, par contrat passé devant Jean
Bernachier , notaire à Moulins , en présence de
nobles Pierre Cadier, irère dudit Jacques, et Jean,
Pierre et Michel de Lingendes , frères de ladite
Madeleine de Lingendes, tante de Qaude de Lin-
gendes, supérieur de la maison professe des
jésuites à Paris. Jean de Lingendes , évéque de
Sarlat, puis de Mâcon, était de cette famille. De ce
mariage sont issus :
I .* Antoine I*', dont Tartide suit \
2.* André Cadier, de la société de Jésus ;
3.* Claude Cadier, qui fut dotée de la somme
de six mille livrer.
X Antoine Cadier, écuyer, seigneur de La
Brosse et du Pescbin , conseiller , du roi , élu à
CADIER. io5
boulins, fit hommage au roi, le i*' mars 1628,
P^Mit <\uelqttes cens par lui acquis, entre les mains
du sieur Bichonner, conseiller du roi et lieutenant'
^ncral du domaine de Bourbonnais. Il avait
èfousé, 1.* par contrat passe par-devant Claude du
Theil, notaire à Moulins, le 14 avril 161 1, demoi-
selle Antoinette Feydeau, fille de noble Gilbert
Fejdèau, seigneur de Rocbefort, conseiller du roi
et châtelain de Moulins, «t de dame Suzanne Fey-
deau ; assistée de dame Catherine de La Croix, son
aieole maternelle, veuve de noble Jean Feydeau^
vivant seigneur de Cluzors, conseiller du roi, et
lieutenant particulier en la sénéchaussée et siège
présidial de Bourbonnais; de noble Jean Feydeau,
son frère, etc. ; par ce contrat, Jacques Cadier
donne audit Antoine, son fils, la terre et seigneu-
rie de La Brosse-Cadier, outre Toffice d'élu dont il
était pourvu ; il l'institue en même temps son hé-
ritier universel, en cas qu'André Cadier, son h-ère,
ne sorte point de la société des jésuites; il donne,
conjointement avec Madeleine de Lingendes, sa
femme, la somme de six mille livres à demoiselle
Claude Cadier, leur fille ; 2.« par contrat du 26 dé-
cembre i63i, demoiselle Marie Pion, veuve de
noble Gilbert Barbe, seigneur du Pontet, conseiller
du roi et contrôleur général du domaine en la
généralité de Moulins > assistée de noble François
du Fouilloux, son beau-frère, et de noble Jean
Pion, son fi-ère, conseiller du roi ; elle était tille de
noble Antoine Pion, écuyer, seigneur de Bourg,
I06 CADIER.
coaseiller du roi et maître des r^uétes ordinaire
de Navarre. Antoine Cadier fut père desenfans qui
suivent:
»
Du premier lit :
i ."* Jacques III, dont l'article suit ; '
2.® Antoine Cadier^ écuyér, seigneur du Pes-
chin, lieutenant au régiment de Conti^ tué au
service du roi devant Nieuport» en 1649, ce qui
est attesté par un certificat de M. de La Loire-
Salis, capitaine dudit régiment, en date du
20 janvier i65o;
3.® Pierre Cadier, écuyer, seigneur de La-
Grange, servit au ban de la noblesse du Bour-
bonnais, et devint enseigne de la compagnie
du sieur de Gensat, son beau-frère, dans le
régiment de Commières, et fut tué au service
du roi avec ledit sieur de Gensat, ainsi qu'il est
constaté par un certificat du sieur Desantonin,
baron de BressoUes, en date du 20 janvier
i636;
4.® Anne Cadier, femme dudit sieur de Gensat,
capitaine au régiment de Commières, tué au
service du roi ;
•
5.^ Catherine Cadier, qui épousa en secondes
noces Gabriel de Monestay, chevalier, seigneur
«
et baron des Forges ;
6.« Suzanne Cadier, prieure de Saint-Pierre
d'Iseure-les-Moulinà ;
CADIER. 107
Du 2* lit:
•
7.* Michel Cadier^ ccuyer, seigneur du Pcs-
chin, capitaine dans le régiiçent de Normandie;
\1 commandait en 1672 un corps d'ingénieurs et
ne semble pas avoir laissé de postérité.
XI. Jacques Gabier^ II I^ du nom , écuyer , sei-
gneur de . La Brosse et du Peschin, conseiller et
avocat du roi au bureau des finances de la gêné-
ralité de Moulins^ épousa en premières noces, par
contrat dq 9 septembre 1642^ demoiselle Catherine
Faverot , . fille de Léonaxd Favérot , écuyer ^ sei-
gneur des Cadeaux et de Neufville^ conseiller '■ du
roi, et de dame Pierrette de Veauce, sa femme ; et
en secondes noces^ par contrat du 21 • novembre
1660^ demoiselle Marie Guilhouet ^ de la même
maison que M. Guilhouet d'Orvilliers, chef d'esca-
dre, grand'croix de l'ordre de Saint -Louis; elle
était veuve d'Antoine Trotier, écuyer, conseiller et
trésorier général de France en la généralité d'Au-
vergne. Il fut rendu un jugement, le 25 octobre
1666, par M. Lambert d'Herbigni, maître des re-
quêtes et intendant du Berry. , par lequel il donne
acte audit Jacques Cadier^ seigneur de La Brosse^
âgé de quarante - cinq ans , de la représentation
qu'il av^it faite devant lui des titres de sa noblesse
et en vertu desquels il fut maintenu dans sa no-
blesse d'ancienne extraction. Il avait fait un par-
uge, le 23 octobre i655^ avec Michel Cadier, son
108 CADIER, BARONS DE VEAUCE.
frère consanguin, des biens de la succession d'An-
toine Cadier, leur père. Jacques Cadier^ fit son
testament le 24 mars 1666, par lequel il ordonne,
entre autres dispositions y ' qu'une relique db la
vraie crôir, ancien gage de la famille, restera à
l'aîné de la maison^ et demande d'être enterré
dans Tancienne sépulture de sa famille, devant
l'autel de Notre-Dame de Mibonnet , dans Teglise
collégiale de Moulins. Il mourut vers Tan 1670^ et
fut père de :
Du i"^ lit:
I .* Marie - Gilberté^ Cadier, qui épousa Julien
de Monesuy^ chevalier, seigneur et baron des
Forges, exempt des gardes du corps du roi ;
Du !• lit:
»
2.* Michel II, dont l'article suit ;
XII. Michel Cadibr, II* du nom / chevalier ,
♦
baron de Veauce, seigneur de La Brosse^ du Pes-
chin, de Croissance et de Saint-Augustin, baptisé
en l'église paroissiale . de Saint-Bonnet, à l'âge de
quatre ans dix mois, le 23 avril 1670. Il fit aveu et
dénombrement de sa terre de Saint «Augustin au
roi le 28 mars 1695, et il fut maintenu . dans sa
*
noblesse d'ancienne extraction , avec sa postérité
née et à naître, par jugement de M. Turgot , en
date du 14 décembre 1717. Il avait acquis avec
CÀDIER, BARONS DE VEAUCE. . iqç
Marguerite Vialet, sa première femme, fille de Gil-
bert Vialety seigneur . de la Forest, trésorier de
France, la seigneurie de Saint- Augustin, de Claude
de La Souche, écuyer, en 1692; et il épousa en
secondes noces^ par contrat du 8 janvier 1690,
demoiselle Madeleine Giraud, fille -de noble An-
toine Giraudy seigneur des Bordes et des VignoUes^
et de dame Marie Metenier. De ce dernier ma-
riage sont issus : •
I.** Gilbert, dont l'article suit ;
2.* André Cadier, chsrvalier, seigneur de La
Brosse;
3.* Simon Cadier, seigneur de Poasut ;
4«* Autre Gilbert Cadier^ seigneur de Crois-
sance;
5.^ Michel- Toussaint Cadier, écuyer, seigneur
du Peschin, de Bouy-Fe- Mallitre, et le Souillât, qui
épousa dame Gabrielle de Verni n d'Aigrepont,
et eut pour fils :
A.Simon Cadier de Bouy, né le ii avril
1767, et baptisé le même jour dans Téglise
paroissiale de Saint-Pierre de la ville de Mou-
lins en Bourbonnais, obtint, le 26 avril 1784,
de M. Chérin père, le cenificat de noblesse
requis pour entrer à l'école militaire ;
6.* Françoise badier , mariée à Fi^ançois-Jac-
quesde Oreuille, chevalier, seigneur de Bloux;
7.* Madeleine Cadier, mariée à Claude Ba-
lame, seigneur des Bodinots et de La Salle ;
8.* Marie Cadier, mariée à N .... de Monta-
goat, chevalier, seignçur de Chevances.
I lo CADIER, BARONS DE VEAUCE.
XIII. Gilbert Cadikr^ chevalier, baron de
Veauce, seigneur de Saint-Augustin, né le i3 et
baptisé le i6 octobre 1690, fut reçu page du roi
en sa petite écurie, sur les preuves faites par le
juge d'armes de France^ ce qui est constaté par
deux certificats, Tun du sieur d'Urfay, gouverneur
des pages du roi en sa petite écurie^ en date du
!•' avril 171Q, et l'autre de M. le marquis de
BeriAghen^ premier écuyer du roi^ en date à Ver-
sailles du 4 février 171 1. Il avait épousé, par con-
trat du 3i juillet 171 5, demoiselle Marie-Anne
Riglet, fille de X^laude Riglet, écuyer, seigneur de
Malsay, de l'Etang, de Moulin-Porcher, etc., et de
dame Jeanne Le Bègue. De ce mariage sont
issus :
I .• François-Claude, dont l'article suit ;
2.® Madeleine Cadier, mariée à René de Cha-
benat de Bonneuil, chevalier, baron de Nouan
et de Savigny ;
3.® Jeanne Cadier, mariée à Claude Alamargot,
chevalier, seigneur de Richemont, capitaine de
cavalerie hongroise au service du roi ;
4.*» N . . . Cadier, religieuse à la Visitation de
Moulins.
•
XIV. François-Claude Cadier, chevaliejr, ba-
ron de Veauce, seigneur de Saint-Augustin, né le
TO et baptisé le 21 juillet 1723, fut reçu page de la
petite écurie du roi sur les preuves de sa noblesse,
certifiées par le juge d'armes de France le 20 février
1^39, et il fut ensuite cornette de cavalerie au
CADIER, BARONS DE VEAUCE. 1 1 i
Tégiment de Qermont-Prûice, et un des aides-de-
camp de S. A. R. monseigneur le comte de Cler-
mont. Il fut maire de la Tille de Moulins en 1776^
m. signala son administration par de sages règle-
itaens. Il moiirut en 1794, et avait épousé^ par
contrat du 4 juillet 1748 , demoiselle Jeanne-Gil-
bert Rollet d'Avaux^ fille de messire Amable
Rollet, écuyer^ seigneur d'Avaux et de 'Saint-
Mayard^ premier président du présidial de Riom,
et de dame Gilberte Vilhardin de Belleau, fille de
noble Pierre Vilhardin^ seigneur de Belieau et de
Royer, ancien conseiller au présidial de Moulins,
et de dame Anne Perret. De ce mariage sont
issus :
I .• André dont Tarticle suit ;
2.* Jacques -Axnable Cadier, .dit le chevalier de
Veauce^ né et baptisé le 92 août 1750, mort le
27axril 1765;
3.* Etienne Cadier^ né le 21 et baptisé le
22 décembre 1752, mort prêtre ;
4.* Amable Cadier, né et baptisé le 27 février
1755, chevalier^ vicomte de Veauce, capitaine au
r^iment de Conty.- Dragons,, épousa , par con-
trat du I"' février 1790 , demoiselle Henriette-
Madeleine de Montsaulnin , chanoinesse d%on-
neur au noble chapitre royal de l'Argentière ,
fiUe de messire Etienne-Claude de Montsaulnin,
seigneur de Fontenay, Nerronde, Ignole, Ten-
dron, etc., chevalier de Tordra royal et militaire
de Saint-L|Ouis , et de dame Françoise-Madeleine
de Vilaines;
1 12 CADIER, BARONS DE VEAUCE.
5."* Jean-René Cadier/ né et baptisé le 21 mai
1757.
XV« André Càdier , baron de Veauce^ chevar
lier, seigneur de Saint-Augustin, né à Moulins le
25 mars 1749, baptisé le même jour, fut reçu page
du roi en sa petite écurie sur les preuves de sa
noblesse , certifiées le 29 février 1 764 ; il entra
comme sous-lieutenant, au mois d'octobre 1769,
dans le régiment de cavalerie de Clermont-Prince,
fut nommé, le 19 mai 1774, capitaine au régiment
- de La Marche, cavalerie ; il fut fait , le i3 mai 1779 ^
capitaine en second de la compagnie, mestre de
camp au régiment de dragons de Conty, et cheva-
lier de l'ordre royal militaire de Saint -Louis
le 28 janvier 1 791. Il mourut le 27 avril 1794, et
avait épousé, .par contrat du 3 mai 1783, demoi-
selle Bénigne - Charlotte Perrotin de Barmond , fille
de messire Ange-François Perrotin de Barmond ,
chevalier de Tordre dq roi, conseiller en ses
conseils , maître .ordinaire en sa chambre des
comptes de Paris, ^arde des registres du contrôle
général des finances , et de dame Marie - Charlotte
Aubourg de Boury. De ce mariage sont issus :
i.^ Marie-Amable, dont Tarticle suit ;
2.* Bénigne- Charlotte Cadier de Veaucê, née
le 26 août 1784, veuve de M. François Le Blanc
de Château-Viliars , conseiller au parlement de
Paris, mariée en secondes noces au marquis de
Montlaur;
3*^ Marie-Guillemine Cadier de Veauce, née
CADIER, BARONS DE VEAUCE. 1 1 3
le II août 1787^ mariée à M. Antoine-Guillaume-
Augustin - René Cbaiilon , comte de Jonville ^
chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'h'on-
neur, colonel de cavalerie^ aide de camp de
LL. A A. RR. le duc de Bourbon et le. duc
d'Enghien.
XVI. Maric-Amable Cadier^ baron de Veauce,
chevalier , seigneirr de Saint - Augustin y né le
24 avril 1786, attaché à Uétat-major de la garde
nationale de Paris avec rang de chef d'escadron,
chevalier de Tordre royal de la Légion d'honneur,
mort le i3 mars 1834. Il avait épousé, u*" le
28 avril 18 19^ demoiselle Louise-Joséphine-Mélite
de Salperwick^ fille de Eugène-Louis- Philippe de
Saiperwick, chevalier, marquis de Grigny^ membre
des états de la noblesse d'Artois, capitaine de
cavalerie au régiment de Royal-Navarre^ et de dame
Antoinette-Marie Vidard de Saint-Clair^ fille de
messire Antoine-François-Nicolas Vidard , cheva-
lier, marquis de Saint-Qair, colonel de cavalerie,
et de dame Antoinette-Louise-Maxime de Chas-
tenet de Puységur; ,2.* le 27 mai 1827^ Agathe
Rouillé d'Orfeuil, fille du dernier intendant de
Champagne, et veuve du comte de Tascher, de la-
quelle il ne laissa pas d'enfans. Du i^ lit vinrent:
I.* Charles-Eugène, dont l'anicle suit ;
2.* Marie-Aglaé Cadier de Veauce , née le
23 mars 1821, décédée le 5 mars 1837.
XVII. Charles- Eugène Cadier, baron de Veauce,
né le !*' janvier 1820. ^
XX. 8
114 CADIER.
DEUXIÈME BRANCHE,
Établie en Normandie,
. Vr. Jean Cadier, I*' du nom de cette branche,
troisième fils de Guillaume Cadier^ seigneur de
La Brosse^ et de Marguerite Cprdier, mentionnés
ci-dessus au degré V, fut seigneyr d'Avernes et de
La Rigolée^ et fut père de :
VIL Jean Cadier^ II* du nom de cette branche^
écuyer^ seigneur de I^ Brosse^ de La Paye et du
Trousset y fut lié depuis Tenfance avec Go-
defroy Hébert, évêqùe de Coutances, qu'il suivit
dans cette ville; ce prélat le fit sénéchal de Saint-
Lô, gouverneur du château de La Motte, et le
combla de biens pendant sa vie,dont la fin arriva^
en i5o2. Il lui avait fait épouser Marie Maréchal,
sa parente. De ce mariage sont issus :
i.^Nicolas, dont l'article suit;
^ „ . ^ ,. / tués au voyage de la
2.* François Cadier, t ^ . "^ "
, « . ^ .. { Terre-Sainte, au siège
3.» Antoine Cadier , ] , ^ ,
( de Beyrouth.-
VIII. Nicolas Cadier, écuyer, seigneur de Soû-
les, vivant en i53o; il avait épousé Marie de
Racon, de laquelle il laissa :
IX. Guillaume Cadier, écuyer, 'qui épousa
Jacqueline de La Pommeraye, qui le fit père de :
X. Jean Cadier, III* du nom, écuyer, seigneur
de Fonteaay et du Plessis-Courgain, fut maintenu
CADIER. ir5
dans sa noblesse d'ancienne extraction par un ju^
getnent contradictoire du président Lecirier^ com-
mis à la recherche des droits de franc- fief^ le
a3 janvier i58i. ' Il avait épousé Judith de Broom.
De ce mariage est issu :
XJ. Louis CadieRj écuyer, pour lequel il a été
fait des' preuves, le 28 juin 1621^ au grand prieuré
d'Aquitaine, pour son admission en qualité de
chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem
(Malte); il est dit dans lesdites preuves reçues au
chapitre provincial^ séant en la ville de Poitiers,
que ladite famille de Badier était illustre et an-
cienne dans Tordre, de la noblesse.
Une branche de cette famille s'est établie en
Bretagne à la fin du quatorzième siècle; car on
trouve sur les registres de la chambre des comptes
de Nantes, évéché de Saint-Brieuc, réformation de
1427 et 1440, paroisse de Dollen ou Dollo, un
Jean Cadier^ chevalier, inscrit au rang des nobles
de cette province, lequel avait un hôtel dans
la ville de Saint-Brieuc, réformation de 1475. Ce
Jean Cadier paraît encore avec son fils Thomas au
rang des nobles, de Jugon, en l'évéché de Saint-
Brieuc, qui firent serment au duc de Breugne en
1437. Il fut père de!
Thomas Cadier, dont l'article suit ;
Guillaume Cadier, inscrit au rang des hommes
d'armes de la garde du duc de B^etagne en 1465
et 1481 ;
Thomas Cadier, chevalier^ qui paraît avec son
Il6 CADIER.
|)ère dans le serment des nobles de J'ugon. et fut
père de:
Briand Caoier, fils de Thomas, qui vivait en
i5i3.
Amaurie Cadier, en 1575.
On trouve encore :
Jacques Cadier, qui écrivit, le 3 septembre i562,
au duc d'EtampeSy gouverneur de Bretagne, à l'oc-
casion des subsides accordés au clergé de cette
province.
Armes : D'azur, au massacre de cerf de dix cors
d'or; casque de chevalier, sommé d'une couronne
de baron ;
Supports: deux dauphins, la tête ornée d'une
aigrette de paon ;
Lambrequins aux couleurs 'de l'écu.
MAISON DE MOULLART,
BASONS DE TORCY, SEIGNEURS DE BUGMCOURT, DE LORGBS, DE VILLE-
CA8SAU, DE VENDIN , DE WAREGNIES , DE WAVRECHIN , DE BEAUMA-
NOIR, DE VU^ICAREST, DU MOTTOY , DBS KAREST , DE TANCARVILLE,
DB TILLT, DE LONGPRÉ, DE CONCHIL , d'aUTHY, o'hOURDEL, DE
GRAMMOULINy DE NIELLES, DE SAINT - MARTIN ; DES VICOMTES
DU TEMPLE ET DE BOURS; DU MARQUISAT DE LISBOURG EN ARTOIS,
DU COMTÉ d'eSTRÉES EN FLANDRE ET d'ÉLINCOURT.
La maison de MouUart est une des plus an-
ciennes et des plus distinguées de la province de
Picardie; elle a fourni des capitaines expérimen-
tés dont plusieurs ont versé leur sang sur les
champs de bataille et rendu des services signalés
au prince et au pays ; elle a eu un grand-prévôt de
Cambrai en 1341 (i), un évéque d'Arras et un gen-
tilhomme de la chambre du roi. Elle est du nombre
des maisons qui composaient les états de la no-
blesse d'Artois^ et a formé des alliances avec les
familles les plus considérables et les plus illustres^
telles que celles de Wicq^ de Boulogne, de Lamia-
Ue^ de Patras de Campaignoz^ de Bresdoul^ de Sart
Garpentier, dans Thistoire. du Cambresis, dit que la place de
l^nd-prévôt de Gambray était la première en dignité de cette
ville, et quUl fiUlait être reconnu de très-noble extraction pour
occuper cette belle charge.
Il8 MOULLART.
de Nielles^ de Tenremonde, de Colbert de Castelhili,
de Rocquigny du Fayel, du Blaisel, de Chinot de
Fromessent, etc. Elle a fourni des chevaliers à Tor-
dre royal et miliuire de Saint-Louis, et à Tordre
de Malte^ et un commandeur à Tordre de Notre-
Dame du Mont-Car mel -et de Saint-Lazare.
La généalogie de cette famille se trouve dans
Thistoire de Cambresis, par Carpentier, imprimée
à Leyde en 1664, t. II, p. 81 ; dans Moreri^ t. VII,
p. 842, dans TArmorial de France oti Moullart est
abusivement écrit par un d, dans les relevés de'
noblesse de d'Hozier^ et dans le Dictionnaire de la
noblesse, par La Chenaye-des-Bois, où le nom de la
baronnie est écrit Torsy par un s. Cette baron-
nie, située en Artois^ s'écrit Torcy.
Les premiers degrés de cette généalogie sont ex-
traits du manuscrit, déposé à la bibliothèque de
Douai, de Ferdinand-Ignace Maloteau de Villerode,
conseiller au parlement de Douai, écrivain con-
sciencieux et érudit, né dans cette ville le 8 dé-
cembre 1682.
•
I. FouLQUB Moullart, écuyer, surnommé Le
Soigne, seigneur de Bugnicourt en Artois, et de
Lorge en Viennois, où il se retira pour éviter les
effets de la colère du comte Robert d'Artois, parce
qu'il avait porté les armes contre lui en faveur des
Anglais en la bataille de Fauquemberghe, Tan 1 270,
et pour ce même sujet le comte Robert fit tran-
cher la tête, en la ville de Saint-Omer, à dix-neuf
chevaliers et gentilshommes. Il avait épousé Rié-
MOULLART. ,,g
tnide, fille du seigneur de Mottenghicn, en la châ-
tellenie de Lille, dont il eut : '
W. Raoul Moullart , chevalier ^ seigneur de
Bugnîcourt en Artois, et de Lorge en Viennois,
apporta la nouvelle à Philippe-le-Bel, roi de France,
de la fuite et défaite des Anglais en Normandie ,
l'an 1285, comme rapporte le sieur de Froideval en
ses Commentaires, chap. i5^ folio-page 235, qui
dît que le roi fut moult joyeux. Ce pririce arma
Raoul chevalier et le retint en sa cour. Sa femme
nous est inconnue, mais il eut pour fils :
III. Hugues Moullart, chevalier, seigneur de
Bugnicourt en Artois, et de Lorge en Viennois,
fut commis au gouvernement et garde du château
de Rumilly en Qunbresis par le roi de France
Louis X; il avait épousé Ermesinde, 'fille du sei-
^eur de Pronville, de laquelle il eut :
ly. Simon Moullart, l" dm nom, ccuyer, sei-
gneur de Bugnicourt en Artois , et de Lorge en
Viennois, épousa Helvidé de Renarbais, avec la-
quelle il donna à Tabbaye de Prémy quarante-cinq
livres et six mencaudées de terre , situées à Hor-
daing. Cette Helvide est qualifiée abusivement par k*
Carpentier, en son Histoire du Cambresis, folio- ^
page 821, sœur dudit Simon, puisque la charte de
fondation dit le contraire. Leurs enfans furent :
!.• Simon Moullart , II* du nom , dont l'arti-
cle suit ;
2.* Gobprt MouHart , seigneur de pugnicourt
120 MOULLART.
en Artois, par donation de son frère ; il fut grand-
prévôt de Cambrai , *et forma la tige de la se-
conde branche, qui sera rapportée ci-après ;
3.^ Beatrix Moullart , abbesse des dames de
Prémy ;
4.* Marie Moullart , femme de Jean le Bou*
lenger.
V. Sinon Moullart, II' du nom, écuyer, sei-
gneur de Bugnicourt en Artois, et de Lorge en
Viennois, fit don à son frère, Gobert Moullart, de
sa seigneurie de Bugnicourt. Il épousa Jeanne de
Pisseleu , dame de Villecassau en Picardie, où il alla
résider vers l'an 1 349. Il donna six mencaudées de
terre à l'abbaye de Saint-Aubert, à Cambrai, du
consentement de sa femme et de ses enfans , qui
sont:
I .^ Jean'MouUart, dont l'article soit ;
2.® Etienne Moullart, seigneur de Maricourt,
grand - vicaire de -Notre - Dame de Cambrai, . oti
il fit bâtir une chapelle en Thonneur de saint
Etienne, l'an i38q;
3.* Foulque Moullart, qui, de sa femme nom-
mée Ide, laissa :
«^ A. Jacques Moullart, seigneur de Maricourt
par le tesument de son oncle Etienne ; il mourut
sans alliance à la bataille d'Azincourt, l'an 141 5 ;
B. Simon Moullart, seigneur de Maricourt
après la mort de son firère; il épousa Alix de
Gomicourt, qui le fit père de :
a. Simon Moullart, seigneur de Maricourt
MOULLART. j^i
et de Bainville^ qui épousa, en Espagne^ Isa-
belle de Paz, et forma une branche qui s'est
établie à Madrid et à Saragosse;
4.* Gillette MouUart, qui épousa 1.*^ Gaucher
du Forest^ chevalier ; 2.® Edouard d'Oisel ;
«
5.** Marie Mauilart, abbesse du Mont-Notre-
Dame.
VI. Jean MoullXrt, I** du nom, écuyer, sei-
gneur de Lorge et de Villecassau, acquit la sei-
gneurie de Beaumanoir en Picardie; il était capi-
taine à BouIogae-sur-Mer lorsqu'il fut tué par les
Anglais, Tan iSyS. Il avait épousé Marie du Campe,
tille de Renauld^ seigneur de Cabron. De ce ma-
riage sont issus :
i.** Jean MouUart, seigneur de Lorge, créé
chevalier par le roi de France Charles V ; il
mourut sans alliance ;
2.* Barthélemi Moullart, dont l'article suit :
VIL BARTHéLEKi MouLLART, 1*' du novciy écuyer,
seigneur de Beaumanoir^ épousa par contrat passé
devant Bronain^ notaire à Arras, le 20 juin iSigr,
Marie de Wicq, fille de noble et généreux Martin
de Wicq, écuyer, et de Jeanne de Launay. De ce
mariage est issu:
VIII. Barthélemi Moullart^ Il'^du nom, écuyer,
seigneur de Beaumanoir, qui épousa, avant
l'an 1455, Philippe de Bonencan, dont il eut :
IX. Laurent Moullart, écuyer, seigneur de
122 MOULLART.
Beaumanoir^ qui épousa par contrat passé le
24 juin 14799 à Arras, devant Jeanne Le Mercbin
et Jacques Haulbrun, notaires^ demoiselle NicoUe
Thierry, fille de noble personne Philippe, écuyer,
' seigneur de Cauli et Thierry, et de Jeanne Boen-
train. Par son testament du 3 juillet i528 (donné
sous le scel de la prévôté de la Cité-lès-Arras, par
Jean de Saint-Martin de Nazart, écuyer , seigneur
de Trayelles, prévôt de ladite cité, et garde de la
juridiction temporelle de Monseigneur l'évêque
d'Arras, en la présence de Mathieu Le Jouene,
prêtre, curé de Saint-Nicaise, et témoins), voulut
être enterré auprès de Barthélemi, son père, dans.
Féglise de Saint-Nicaisé, de la ville d'Arras, et fit
un legs à Pierre Moullart, $on petit-fils, rapporté
plus loin. Il fut père de:
1 .® Waast Moullart, dont l'article suit;
2.** Laurent Moullart, seigneur de Villecassau,
qui se retira en Angleterre, oti il épousa en pre-
mière» noces Irène de Middleton, et en deuxièmes
noces Guillemette Brune, et laissa postérité.
X. Waast Moullart, écuyer, seigneur de Beau-
manoir, qui épousa, du consentement de noble
Paul Thierry, son oncle maternel, écuyer, seigneur
de Watines, par contrat passé devant Jean Bus-
sine et Antoine Desplanques, notaires à Atras, le
i3 décembre i520^ demoiselle Jeanne Vaillant,
fille de noble Josse Vaillant, écuyer, seigneur de
Hautemare, et de Colette Le Noir. De ce mariage
sont issus :
1
i
î
MOULLART. 123
I .• Pierre Moullart, dont l'article suit ;
«
2.^ Jean Moullart;
3.^ Marguerite Moullart.
XI. Pierre Moullart^ ecuyer^ seigneur de Beau-
manoir^ qui transféra son domicile à Montreuil-
sur-Mer, vers Tan i5j3. Il avait épousé, par con-
trat passé devant Bellin et AUart, notaires audit
Montreuil-sur-Mer^ le 9 avril i550j Catherine Ma-
reschal, fille de Pierre Marescbal, écuyer, seigneur
de Longpré^ et de Jeanne Duval. De ce mariage
vint :
XII. Jean Moullart^ 11° du nom^ écuyer, sei-
gneur des Marest, lequel servit fort long-temps et
épousa, par contrat du 11 septembre i583^ passé
devam Ducay et G}urtrest, notaires à Montreuil-
sur-Mer, Catherine de Boulogne^ veuve de- Valéry
Boulanger; il fit son testament le 17 juillet 1641,
et fut père de :
1/ Jean III, dont l'article suit :
2.* François Moullart, )
o T^,^... w 1. ( ""orts au service.
3.» Philippe Moullart, )
XIII. Jean Moullart, III* du nom, écuyer, sei-
gneur du Mottoy et Vilmarest, enseigne, puis
lieutenant, et ensuite capitaine d'infanterie au ré-
giment de Lannoy. Il prenait la qualité de cheva-
lier, comme il conste par un arrêt* du Parlement
de Paris, du 3o janvier i65i, et obtint un certifi-
cat de noblesse, le i5 décembre 1670, à Bruxelles,-
^ I
124 MOULLART.
signé de Charles, duc deCroy, prince du Saînt-Em- '*
pire, comte de Rœux, d'Albert de Mérode, mar- ^'
quîs de Trélon, de François-Louis d'Ognies, comte *^
de Beaurepaire, de Pierre-Ignace Verreyken, baron ^
de Bonlez, et de Pierre de Gryse, baron de Marcq, ^
tous juges de la noblesse des Pays-Bas et de Bour- ^
gogne, et adjoints par le roi d*Espagne, Philippe IV, ^
à Toflice des hérauts et rois d'armes. Cette attes- '\
tation, signée des cinq juges de la noblesse ci-des- s
sus nommés, et scellée de cinq sceaux, porte que «i
« la maison de Moulart ou MouUart était bien an- c:
<K cienne et noble au pays d'Artois, ayant pour ar- :
« mes : d*or^ au lion rampant de vair ; qu'ils avaient
tt trouvé plusieurs branches de cette maison répan- >2
c dues dans divers pays, et toutes' alliées noble- t
« ment ; que de la branche établie en France, aux ^
« environs de Montreuil, était descendu directe-
a meiit en ligne masculine, le sieur Jean MouUart,
« écuyer, soigneur du Mottoy et de Vilmarest, fils x
«c de Jean MouUart, seigneur des Marest, et de Ca-
<K therine de Boulogne, et petit-fils de Pierre Moul- .
« lart, seigneur de Beaumanoir, et de Jacqueline ^
a Mareschal; que ledit Pierre était fils de Waast
« MouUart, seigneur de Beaumanoir, et de Jeanne ,^
« de Vaillant, et petit-fils de Laurent Moullart,
ce écuyer, seigneur dudit lieu de Beaumanoir, et de x
« NicoUe Thierry, lesquels avaient tous vécu no-
« blement ; et que par conséquent ledit Jean Moul-
« lart, seigneur du Mottoy, avait droit de jouir de
« tous les privilèges, franchises et exemptions dont
« jouissaient les autres anciens nobles des Pays-Bas. »
MOULLART. 125
Ce Jean Moullart fut maintenu dans sa noblesse
par arrêt du conseil^ du 26 avril 1670, en consé-
quence des litres qu'il produisit^ auxquels il joignit
des certificats de service^ par lesquels on voit qu'il
servît pendant 35 ans , et se distingua , par plusieurs
belles actions , au pont de Ce, au passage de Tar-
mée conduite par Mansfeld, en Champagne^ au
siège de Hesdin, au passage de la rivière de Coim^
à la prise da fort de Mardick ; surtout en i ôSj ,
tant au siège de Landrecies que dans le conunan-
dement qu'il eut d^un poste particulier^ d'oti il alla
faiire rompre un pont sur la Sambre , où il fut
blessé. Il avait épousé, par contrat du 3 mai 1622^
passé devant Scotte^ notaire royal à Boulogne, Oc-
tavie de Lamiable^ fille de très*noble Adrien dé
Lamiable , écuyer , seigneur de Grammoulin qui ,
dans la bataille de Lens, blessa et fit prisonnier le
général Bec , dont la prise contribua beaucoup au
gain de la bataille. De ce mariage vinrent :
I .* Charles Moullart , qui servit pendant 20
ans. comme capitaine d'infanterie au régiment
du marquis de Piennes., où il fut tué;
2."* Jean Moullart, mort lieutenant au même
régiment» à Pignerol;
3.* Gaspard Moullart, mort au service^ en
Flandre ;
. 4** Jacques Moullart^ dont l'article suit ; .
5.<* Gabrielle Moullart ,. mariée à Bertrand des
Essarta, fils du baron de Meigneux, gouverneur^
de Montreuil - sur - Mer , dont elle n'eut pas d'en-
UtDS.
126 MOULLART.
XIV. Jacques Moullart, chevalier, seigneur de
Vilmarest^ Tancarville, Beaumanoir^ etc., capitaine
au régiment de Picardie , inspecteur des troupes ,
créé, par lettres du 3 mars 1681, commandeur des
ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-
Lazare de Jérusalem, et gentilhomme de la chambre
du roi, fut maintenu , ainsi que son père dans sa qua-
lité de noble d'extraction, par arrêt du conseil du
1 1 juillet 1 678, après avoir fait preuve de noblesse
pateroelle et maternelle ; servit près de 60 ans, et re-
çut plusieurs blessures. Les preuves qu'il donna de
sa bravoure, aux combats de la Roquette et de Cas-
telas, de même qu'aux sièges de Pavie, de Valence et
de Mortare, étant alors lieutenant au régiment de Na-
varre.^ lui méritèrent les témoignages les plus avan-
m
tageux. Il fut député, par une partie de la noblesse
du Boulonnais) vers le roi, le 14 octobre 1666, pour
lui faire des remontrances sur un arrêt obtenu par
Patras de Campaignoz, sénéchal de cette province,
au préjudice de ladite noblesse. Cet acte de depu-
tation fut suivi d'une .procuration passée devant
Magnon et Hache , notaires à Boulogne-sur-Mer ,
oCi Jean Moullart, père de Jacques, comparut, et,
par cette procuration^ le reste de la noblesse con-
firma et adhéra au premier acte de députatiori du
14 octobre 1666. Ces deux actes ^ joints ensemble^
furent déposés chez Desnots ^ nouire au Châtelet
de Paris^ le 29 novembre 1667. Il épousa, par con-
trat passé le 3 novembre 1679, devant Royex et de
Troyes, notaires audit Châtelet, Marie Héron, fille
de Nicolas Héron , écuyer. De ce mariage sont issus :
MOULLART , BARONS Ï>E TORCY. 1 27
i.* Charles -Joseph -Barthélemi Moullart^ dont
l'aiticle suit ; '
zt^ Marie-Octavie Moullart^ mariée à Qaude-
Aleauitie de Fontaines, chevalier, seigneur d'He-
maincourt, lieutenant-colonel au régigient de
Conty, cavalerie^ et chevalier de Saint-Louis.
XV. Charles - Joseph - Barthélemi Moullart^
chevalier, baron de Torcy, seigneur de Vilmarest,
de Tilly, du Mottoy, de Longpré et de Beauma-
noir, officier dans les mousquetaires du roi, fut
maintenu, comme son père et son aïeul, dans sa
noblesse d'ancienne extraction, par ordonnance de
M. de Bernaga^ intendant de la généralité d'Amiens,
du II janvier 171 6, et obtint, au mois d'octo-
bre 1738, des lettres-patentes en forme de charte,
dûment enregistrées, par lesquelles , a en consi-
« dération de ce que* sa famille avait toujours tâ-
« ché de joindre, à l'avantage d'une ancienne no-'
« blesse, le mérite du zèlQ pour la défense de Té-
c tat, Sa ^jesté confirme en sa. faveur le titre et
« dignité de baronnie, attribué, depuis un temps
« immémorial, à sa terre de Torcy, transmissible
« aux héritiers mâles par ordre de primogéniture. »
H épousa/ par contrat passé le 19 mai 1718, devant
Duminil et Carton, notaires royaux à Arras, Jeanne-
Françoise Mathon, fille de Guillaume Mathon,
écuyer , seigneur d'Ecoivre , de Sachin , etc. , et
d'Anne-Marie de Bernastre-Bayenghen. De ce ma-
riage sont issus:
I.* Simon- Joseph Moullart, dont l'article suit;
.2.* Louisr Antoine Moullart, seigneur de Gram-
1 28 moullart; barons de torcy.
moulin^ ancien lieutenant au régiment de cava-
lerie de Grammont, marid, par contrat passé à
Hergny, le lo octobre ijSSj devant Le Riche,
notaire à Desvres^ à Hélène-Louise Monck^ fille
du seigneur d'Hergny^ dont il n'eut pas de pos-
térité;
3.® François-Barthélemi Moullart, seigneur de
Viimarest, mort sans' alliance, en 1752, étant
mousquetaire du roi dans sa seconde compa-
gnie;
4.^ Marie-Béatrix Moullart, mariée^ par con-
trat passé à Montreuil-)sur-Mer^ le 3 juillet lySo,
devant Poultier Taîné , notaire audit lieu , à
Charles de La Chaussée, chevalier, major des
ville et citadelle de Montreuil, et chevalier de
Saint- Louis, dont des enfians;
5.*^ Françoise Oaavie Mbullart^ mariée, par •
contrât passé le 20 avril 1754, devant le même
Poultier, notaire audit Montreuil - ^ur - Mer, à
Antoine-Henri Fatras .de Campaignoz, chevalier,
ancien capitaine au régiment de la Viefville ,
Frère du sénéchal du Boulonnais, dont il n'y a
point de postérité. .
XVI. Simon- Joseph Moullart, chevalier, baron
de Torcy, seigneur de Tilly, Vilmarest, Conchil,
Authy, Hourdel, Longpré, et des vicomtes du
Temple et de Bours, et du marquisat de Lisbourg
en Artois, «a servi avec distinction au régiment de
cavalerie de Grammond, pendant environ 20 ans ;
savoir: en qualité de cornette en -1749. et decapi-
L
. MOULLART, BARONS DE TORCY. 129
uine par commission du 1*' août 1743^ pendant
lequel temps il s'est trouvé à la prise de Prague,.
en 1741, aux combats de Sabic, en Bohême, et de
Troya, près Prague, au fameux siège que les trou-
pes du roi soutinrent en cette ville contre Tarmée
autrichienne,, ainsi qu'à leur sortie de cette ville à
travers l'armée .ennemie, pour revenir en France,
en décembre 1742 ; à la bataille de Dettingen sur
le Mein, en 1743; à celle de Rosback, dans la
haute Saxe, en 1757; a été fait chevalier de Tordre
royal et militaire de Saint-Louis la même année ;
s'eit trouvé à la bataille de Crevelt, près Cologne,
en 1758, et a obtenu une 'pension de retraite de
600 livres, en considération de ses services, en 1759.
lia été admis, le 2g novembre 1772, au corps de
h noblesse des états d^ Artois, à cause de sa terre
de Torcy, située dans la même province, après
avoir fait preuve, à l'assemblée générale des Etats,
tenue à Arras le même mois, de sept degrés de no-
blesse> comme nous Pavons vu par le double du
procès-verbal à nous communiqué,, collationné à
Toriginal par le secrétaire du corps de la noblesse
des états d'Artois, dont la minute est restée aux-
<Kts états. Elle est signée du marquis de Coupigny,
député ordinaire de ce corps, et des marquis de
Béihune-Hesdigneul et de Harchies, nommés com-
missaires pour en faire le rapport à l'assemblée gé-
nérale. II fut enfermé dans la citadelle de Doul-
Ienseni794; mais les habitans de Montreuil vin-
rent le réclamer comme le père et bienfaiteur de
leur ville, où il faisait de grands biens aux pauvres.
XX. 9
l3o MOULLARÏ, BARONS DK TORCY. ,
Il mourut en 1796, au moment où il allait étre/ir-
rété de nouveau ]>our avoir fait passer de l'argent
aux princes à Tarmëe de Condé. Il est inhumé
devant le portail de l'église de Conchil le Temp}e.
Il avait épousé, par contrat du 2 février 1759,
passé devant Poultier l'aîné, notaire. à Montreuil-
sur-Mer^ Marie-Madeleine de Bres^oul^ fille unique
de Henri de Bresdoul, chevalier^ seigneur d'Autby,
Conchil^ Hourdel^ et des vicomtes du Temple et
de Bours, et de Marie- Austreberte Descault. La mai-
son de Bresdoul était une des plus anciennes et
des plus illustres de la province de Picarjiie ; Ton
trouve dans les preuves de cette famille que Jean-
Jacques et Etienne de Bresdoul étaient, en 973,
qualifiés chevaliers, seigneurs de Wasquehal, et
échansons ordinaires de Pempereur. Cette famille
avait également formé les alliances les plus impor-
untes telles que celles de Créquy, Mailly^ Sainte-
Aldegonde, Croy, La TrémoïUe, La Tour-d'Auver»
gne^ etc. Simon-Joseph Moullart fut père des en-
fans qui suivent :
1 ."* Louis-François-Joseph Moullart^ baron de
Torcy^néle 9 septembre 1 76 1, cadet et capitaine
dans le régiment de Royal-Normandie, cavalerie,
mort sous les drapeaux à Longwy, en 1792 ;
2.** Antoine - Louis - Augustin, dont l'article
viendra ;
3.® Louis-Marie Moullart^ né le 28 décem-
bre 1767, mort jeune;
4.** Pierre Moullart, chevalier de Torcy, né le
6 février 1772, chevalier de Malte de minorité,
MOULLART , BARONS DK TORCY. 1 3 1
par bref du i3 décembre 1773. Il entra comme
cadet au service d'Espagne^ en 1789^ dans les
gardes wallonnes ; sa première campagne fut en
Afrique, où il fat assie'gé dans Oran; il fit en-
suite la guerre contre le Portugal et contre la
république' frfinçaise, et fut blessé à l'e'paule. Il
revint dans ses foyers en i8o3 avec la retraite de
lieutenant-colonel et une pension de 1600 fr.,
et obtint, en 181 5, la croix de Tordre royal et
militaire de Saint- Louis. Il a épousé, en 1806,
Charlotte de Sart, fille cadette du baron de Sart
de Nielles. De ce mariage sont issues :
, A. Félicie MouUart de Torcy;
B. Elise MouUart^ morte jeune;
C. Laurence MouUart , mariée à Pierre
d'Hebrard, dont elle a un fiU;
D. Adèle MouUart, mariée à Romain Taffin de
* Givenchy^ dont elle a des enfans;
5.* Françoise-Henriette MouUart, née le 26 oc-
tobre 1759, morte en 1837, prieure des dames
du. Saint-Sacrement^ à Paris;
G.^Marie-Madelaine MouUart, née le 23 juil-
let 1763, comtesse de Torcy, chanoinesse au
chapitre lioble de la reine à Bourbourg, mariée
à M. Sîriez du Clety, écuyer, sans postérité;
7.''.Au^treberte- Susanne MouUart, comtesse
d'Authy, née le 10 septembre 1764, chanoinesse
au même chapitre :
8. "* Agathe MouUart, née le 18 avril 1769, ma-
riée en premières noces au chevalier du Mont
de Gourset, dont une fille, nommée Agathe, ma-
I 32 MOULLART . BARONS DE TORCY.
riée au marquis de Bellevalet d'Humereuilles^ et
en secondes noces à N. i . du Blaisel^ baron de
Liannes^ page de Louis XV^ colonel de dragons,
chevalier de Saint- Louis, dont elle a trois filles, .
savoir: i,* Aimée; 2.® Victoire, mariée à Victor
Delegorgue de Rosny^ dont des enfans; 3."* et
Hermine, mariée à Anatole Le Caron de Ginet-
temont, dont elle a des enfans;
9.** Alexandrine - Antoinette MouUart^ dite
Mademoiselle du Temple^ née le i3 juillet 1770,
mariée à M. de Chinot, vicomte de Fromessent,
chevalier de Saint-Louis, capitaine d'infanterie,
dont des enfans;
10/ Sophie Moullart, née le 2 mars 1774,
mariée à M. de Baudot^ gentilhomme normand,
chevalier de Saint-Louis, dont des enfans ;
II.* Monique Moullart^, mariée au baron de
Colbert de Castelhill, officier supérieur dans' le
régiment écossais au service de France^ cheva-
lier de Saint-Louis, dont des enfans;
12.® Hélène MouUart^ mariée au comte de
Rocquigny du Fayel, dont des enfans.
XVII. Antoine - Louis - Augustin Moullart de
ViLMAREST, BARON DE TORCY, viCOIQte d'Authy ,
du Temple et de Bours, né le 29 avril 1766,
entra comme cadet^ en 1781, au régiment de
Béarn, et s'embarqua comme capitaine en 1791
avec le 2* bataillon de ce régiment pour la
guerre de Saint-Domingue. Il se trouva à plu-
sieurs affaires meurtrières et à l'incendie du Cap
MOULLART, BARONS DE TORCY. i 33
Français ; attaque de là fièvre jaune qui ravageaft
Tarmécy il revint en France. Sur 765 soldats com-
posant son bataillon , 26 seulement et 4 officiers
revirent leur patrie; en -débarquant à Rochefort il
fut jeté en prison^ et revint dans ses foyers en fé-
vrier i794« où il fut de nouveau mis en arrestation.
Au débarquement de Bonaparte^ en 181 5, il s'en-
rôla dans les volontaires royalistes, ce qui lui va-
lut ^d'être arrêté par la gendarmerie et exilé à
Guéret (Creuse). Quoique réunissant 17 années
de services avec les campagnes , la loi sur l'émi-
gration ne lui ayant pas été appliquée , quoi-
qu'ayant servi hors de France^ il n'eut pas la croix
de Saint-Louis. Il a épousé, en 1802, Félicité de
Sart^ dame de Nielles, fille aînée du baron de Sart
de Nielles, capiuine de dragons^ chevalier de Saint-
Louis, membre des états du Cambrés\s, et gouver-
neur héréditaire du Hainaut-Cambrésis avant 1790.
De ce mariage vinrent :
!.• Marie- Pierre-Félix MouUart, dont larticlc
suit;
2.* Charles-Jules MouUart de Vilmarest^ né
en i8o5, chevalier, officier au 10* dragons^ dé-
missionnaire en i83o. Il a épousé en i835
Héléna de Tenremonde. De ce mariage sont issus :
A. Marie Moullart» née en i836 ;
B. Gusuve MouUart, mort jeune ;
C. Octavie MouUart, née en 1889 ;
3. • Pierre -Auguste MouUart de VUmarest, né
en 1807, chevalier, officier au 61* de ligne, dé-
missionnaire en i83o, marié en 1839 à Céline
I 34 MOULLART. BARONS DE TORCY.
.Vander Cruisse , fille de Charles Vander Cruissc
de Wazier écuyer. De ce mariage est né :
Albeit Moullart de Vilmarest , né en 1840.
XVIII. Marie - Pierre- Félix Moullart, baron
DE TORCY^ comte d'Estrées, né en i8o3, marié
• en i83i à Elise de Tenremonde, dame d'Estrées,
fille du comte de Tenremonde > officier au régi-
. ment de Yintimille , issu des anciens seigneurs
souverains de Tenremonde , avant 1070 y et d'A-
mour de Dam , fille du très-noble vicomte de
Dam, colonel du régiment de Wurtemberg, cham-
bellan de l'empereur d'Autriche, qui .eut quatre
fils et deux neveux du même nom, tués dans
les guerres de la révolution; et d'Amélie, comtesse
de Rodoan , dame de la croix étoilée. Ces familles
entraient dans les premiers chapitres nobles de
Denain, Mons et Maubeuge. De ce mariage sont
issus :
r.** Camille - Joseph Moullart , dont l'article
suit ;
2.^ Pauline Moullart, née en i835 ;
3/ Laure Moullart, née en 1837.
KIX. Camille - Joseph Moullart , baron de
TORCY, né le 16 mars i833.
DEUXIÈME BRANCHE.
V. GoBERT Moullart, écuyer, seigneur de Bu-
gnicourt par donation de son frère Simon II Moul-
lart, était fils puîné de Simon Moullart, I" du
' MOULLART. i35
nom, seigneur de Bugnicourt et de Lorge^ rap-
porté ci-devant^ degré IV. Il fut grand prévôt de
Cambray en 1341^ et avait épousé Avoise de Saint-
Aubin, de laquelle il laissa pour fils:
VI • Raoul Moullart^ écuyer, seigneur de Bu-
gnicourt, grand forestier des bois de Mourmal,
épousa Gertrude de La Rue^ fille de Régnier de La
Rue, seigneur de Flény^ et de Marie Gommer. De
de mariage vint :
VIL Pierre Moullart, écuyer^ seigneur de Bu-
gnicourt^ de Vendin et de Waregnies^ épousa Hé-
lène de NeufviUe, héritière en partie du village de
Saint-Martin^ près d'Arras, morte l'an 1 441 ; il s'o-
bligea, par contra^ de mariage, de faire porter
à sa postérité le noni et les armes de la famille
dite Ganerel^ dont Hélène, sa femme, était la der-
nière du nom; mais les enfans continuèrent leur
surnom de Moullart, en prenant les armes des
Neofville. Il fut père de :
I .* Warnier Moullart, dont l'article suit ;
2^ Pierre Moullart^ seigneur de Vendin, qui
dissipa tout son bien et se retira en Hollande,
où il épousa Dorothée Zilof, fille du seigneur de
Dossemer, donf les enfans s'établirent en Hol-
lande, en Frise;
3.* Raoul Moullart, mort sur mer;
4.* Charlotte Moullart, mariée en premières
noces à Olivier de La Rue, capitaine de cavale-
rie lanciers); en secondes noces àLancelot Cor-
l36 MOULLART.
douan; en troisièmes noces à Jean Bertoul^ con-
seiller du conseil d'Artois ;
5.® Agnès MouUart , religieuse à l'abbaye d'Au-
nay;
6.* Barbe MduUart^ morte sans alliance.
VI IL Wàrnier Moullart, écuyer, seigneur de
Bugnicourt et de Waregnies , épousa Eléonore
Puiefrise, fille de Jacques Puiefrise^ seigneur du
Doncq, et de Jeanne de Mazières. De ce mariage
vinrent:
r .* Pierre Moullart, dont l'article suit ;
2.* Marguerite MouUart, femme de Jean Le
Moine;
3.* Marie MouUart^ mariée à Mathieu Théry.
IX. Pierre Moullart, écuyer, seigneur de Wa-
regnies et de Saint-Martin en partie^ épousa Barbe
de Monchy, de laquelle il laissa :
I.* Pierre Moullart, II* du nom^ dont l'article
suit;
2.® Antoine MouUart. archi-diacre de Notre-
Dame d'Arras, bienfaiteur de l'abbaye des
Dames de La Thieuloy, où il fut inhumé Tan
i58i;
3.® Mathieu MouUart, 74* évéqOe d'Arras, s'est
rendu célèbre par les services qu'il a rendus à sa
patrie dans le temps de la révolution des Pays-
Bas. Il commença à se faire connaître^ lorsqu^il
n'était encore qu'abbé de Saint-Guislain, étant
député par les états de Hainaut vers- le roi d'Es*
MOULLART. 13-7
pagne Philippe II, en 1 571. Il alla à Rome pour
voir le pape Grégoire XIII, et fut éleyé à Tépis-
copat en iSyg. Alexandre Farnèse le choisit
comme un homme recomçiandable par sa fidé-
lité, sa piété et son éloquence, pour l'opposer
au vicomte de Gand, qui voulait exciter une ré-
volte dans TArtois. Mathieu Moullart s'acquitta
si bien de cette commission, que non-seulement
il pacifia les esprits, et remit les choses en leur
premier état; mais, ayant entretenu plusieurs
fois le vicomte de Gand,Çil lui fit promettre d'a-
bandonner les provinces confédérées, et de mou-
rir pour la religion et pour le roi ; en sorte' que
les choses étant sur le point d'accommodement,
on fit une assemblée des Etats pour traiter des
conditions, et Mathieu Moullart y assista comme
député de la part du roi d'Espagne. Son zèle
pour le service et le repos de sa patrie ne parut
pas moins célèbre dans les périls de la guerre
que dans les négociations dont il avait été chargé,
car les Français ayant voulu surprendre Arras,
en 1595 y ils en furent repoussés par les bour-
geois> et particulièrement par ceux de la cité,
animés et encouragés par la présence de ce pré-
lat, qui, quoiqu'âgé de 70 ans, fut toujours sur
les remparts tant que dura cette action. Il s'é-
tait trouvé, en 1 586, à un synode tenu par tous
les évéques des Pays-Bas pour les importantes
affaires de TEgUse. Ce fut lui qui fit Touverture
de 1a châsse de la sacrée Manne, lorsque revé-
cue de Verceil, visitant toutes les reliques de la
i38 MOULLART.
chrétienté en qualité de nonce apostolique, vint
à Arras en i586. Il fut député aux Etats-géné-
raux tenus à Bruxelles par Tarchiduc Albert,
Taniiôoo, où il est mort le 2 du mois de juillet
de la même année, après avoir fondé un collège
en rUniversité de Douai, qu'il a généreusement
doté de vingt bourses, nommé le collège de
Moullart. Son corps fut transporté à Arras, et
inhumé au milieu du chœur de Téglise cathé-
drale en la cité. On a depuis dressé à cet évêque
un superbe mausolée, à côté du maître-autel^
avec une inscription qui rend témoignage des
obligations que le pays lui avait ; elle finit par
ces mots: Grati estote lectores. (Voy. son ar-
ticle dans Moréri, t. VIT, p. 842.)
4.^ Jacques Moullart, lieutenant-colonel au
service de l'empereur^ en la guerre contre les
Turcs, où il est mort Tan iSgS^ laissant posté-
rité de sa femme Isabelle Van Hardunch :
5.* Isabelle Moullart, dame héritière de Was-
raes, mariée à Jean Le Natier, baron de Boues ;
6.** Marguerite Moullart, qui épousa en pre-
mières noces Jean Lombart, seigneur de Vaude-
licourt, et en secondes noces Jean Grebert, fils
de Claude Grebert^ et de N... Le Mesureur.
X. Pierre Moullart^ II* du nom, écuyer, seigneur
de Waregnies et de Wavrechin^ à cause de sa femme^
Jeanne de Moncheau, fille et héritière de Jean de
Moncheau, seigneur de Wavrechin, et de Made-
laine Miroul. Il fut père de :
MOULLART. l30
1 .® Charles Moullait, dont l'article suit ;
2.^ Pierre Moullart^ mort sans alliance;
3.* Madelaine MouUart, qui épousa en pre-
mières noces Thomas de La Derrière^ bailli de
Saint-Paul, et en secondes noces* Etienne Cau-
lin;
4.* Christine Moullart, religieuse à Cambray ;
5.* Jacqueline Moullart, mariée à Maximilien
Locquet, bailli de Thérouanne.
«
XL Charles Moullart, écuyer, seigneur de
Wavrechin et de Waregnies, épousa en premières
noces Judith Maleugreau, morte sans enfans; et
en secondes noces Marie-Madelaine Vanlier, fille
de Guillaume Vanlier, capitaine d'une compagnie
de cavalerie (lanciers) , au service de Philippe II,
roi d'Espagne, et d'Eléonore de La Haye, fille de
Simon de La Haye, seigneur de la Motte, et de
Marguerite Sarrazin. De ce dernier mariage vin-
rent les trois filles qui suivent :
I .^ Marie-Madelafne Moullart, dame de Wa-
vrechin et de Waregnies, mariée à Maximilien de
La Mettre, seigneur de Grossard et de Béton val,
mort Tan 1660;
2.* Isabelle-Claire Moullart , femme de Fran-
çois Gargon, écuyer, seigneur de Pontpry, capi-
taine d'infanterie, puis gouverneur de Bou-
chain ;
3.® Jeanne-Thérèse Moullart, qui épousa en
premières noces Jean Van Dendacle, seigneur
de Kerkove, capitaine d'une compagnie d'in-
140 MOULLART. ^
fanterie, depuis gouverneur du fort de Scarpe,
près de Douaî> mort le 5 août 1660^ inhumé
dans l'église des Récollets à Douai, et en se-
condes noces Pierre Lieuprit.
ARMES:
D'or au lion de vair ^ lam passé et armé
de gueules; couronne de marquis.
Devise : Virtus.
Tenans, deux sauvages portant la bannière de
reçu.
MAISON DE DRUMMOND,
DUCS DK PBRTH FT DB MELFORT, COMTES DE LUSSAN , ETC.
La généalogie de cette famille est mentionnée
dans le tome XIX de cet ouvrage^ page 49. Nous
allons la rétablir^ à partir de la page 70, de la
manière suivante:
XXII. Jacques 11^ huitième lord Drummond et
troisième comte de Perth, épousa lady Anne Gor-
don, et fut père de :
I.* Jacques III, premier duc de Perth^. dont
l'article suit;
2.* Jean Drummond^ premier duc de Melfort^
auteur de la deuxième branche^ rapportée ci-
après.
XXIII. Jacques III, neuvième lord Drummond
et quatrième comte de Perth, chevalier de la Jar-
retière, de Saint-André et def la Toison-d'Or, fut
créé conseiller d'état en 1678, puis grand-justicier
du royaume d'Ecosse en 1682, et grand-chance-
lier en 1684. Son attachement au service des rois
Charles II et Jacques II, ainsi qu'à la religion ca-
tfaolique, apostolique et romaine, lui attirèrent de
,^2 DRUMMOND, DUCS DE PERTH.
grandes persécutions; il fut détenu pendant près
de trois ans au château de Sterling^ d'où il sortit
pour se rendre à Rome; de là il passa en France
pour rejoindre le roi Jacques 11^ qui le créa duc
de Penh en 1695, par patente semblable à celle de
comte de Tan i6o5y qui transmet aux héritiers
mâles, sans exception^ et par ordre de primogéni-
ture, le droit de succession à ce titre. L'érection
de ce duché^ ainsi que ceux de Berwick^ d'Alber-
male, de FitzJames et de Melfort, fut approuvée à
la mort du roi Jacques, en 1701, par Louis XIV.
Le roi Jacques II le fit en outre son premier gen-
tilhomme et le nomma gouverneur de Jacques III,
son fils; il fut aussi grand-chambellan de la reine-
mère, et mourut à Saint-Germain en Laye^ le
II mai 171 6, dans la 68* année de son âge; son
corps fut porté à Paris, où il fut inhumé au collège
des Ecossais. Il avait épousé: i.* Jeanne Douglas^
fille de Guillaume, marquis de Douglas, et cousine
germaine de Guillaume, duc d'Hamilton; 2.^ Lilia
Drummond, comtesse de Tullibardine; 3.® Marie
Gordon, fille de Louis, marquis d'Huntley, et sœur
du duc de Gordon.
Du premier lit sont issus :
I .• Jacques IV, dont l'article viendra ;
2.** Marie Drummond, femme de Guillaume ,
comte de Marshall, maréchal héréditaire d'Ecosse;
3." Anne Drummond, non mariée.
Du second lit vinrent :
4." Jean Drummond :
DRUMMOND, DUCS DE PERTH. 1^3
3.** Edouard Drummond , mort ' non marié
en 1760;
6.^ Charles Drummond. mort enfant.
XXIV. Jacques IV y dixième lord Drummond et
deuxième duc de Penh , fut élevé à Paris , qu'il
quitta à l'âge de quinze ans, pour passer en Ir-
lande avec le roi Jacques 11^ en 1689. II se trouva
au siège de Londonderry^ aux combats de Newton,
de Butter et de la Boyne, et rentra en France avec
le roi Jacques^ d'oti il retourna en Ecosse en 1695^
et y épousa Marie Gordon, sa cousine germaine,
fille du duc de Gordon et d'Elisabeth Howard ,
fille de Henri Howard^ duc de Norfolk; il suivit
ensuite le parti du prétendant, qui le créa cheva-
lier de Tordre de Saint- André et de la Jarretière ;
son attachement pour la maison de Stuart le fit
condamner pour haute trahison en 171 5, étant
encore lord Drummond, ce qui l'empêcha de pou-
voir succéder, à la mort de son père, en 1716^ à la
pairie de comte de Perth, en Ecosse, qui se trouve
dormante ou suspendue depuis cette époque. Il
mourut en 1717^ et laissa de son mariage les en-
Êins qui suivent :
I .^ Jacques V, dont l'article suit ;^
2.* Jean Drummond, qui succéda à son frère
aîné, et dont l'article se trouve ci-après;
3.^ Marie Drummond, morte demoiselle ;
4.** Henriette Drummond, morte demoiselle.
XXV. Jacques V, onzième lord Drummond et
troisième duc de Perth, succéda aux titres de son
144 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT.
père ; il fut victime de son dévouement à la religion
catholique et au parti des Stuarts; un décret, pro-
noncé par le parlement d'Angleterre, le priva des
immenses propriétés qu'il possédait dans la Grande-
Bretagne. Il mourut sans postérité à bord de la
frégate la Bellone , pendant la traversée ^ le 1 3
mai 1746, des blessures reçues à la bataille de Cul-
loden.
XXV. Jean Drummond, pour lequel le régi-
ment royal écossais fut créé en 1743 , maréchal
de camp des armées du roi et quatrième duc de
Perth , succéda à son frère et mourut non marié
en 1747s il eut pour successeur son oncle Jean,
cinquième duc de Perth, second frère de son père,
mort non marié en 1757, et ce.dernier fut remplacé
par le troisième frère, Edouard , sixième duc de
Perth, mort non marié en 1760.
Ici finit la branche aînée de la maison de Drum-
mond.
DEUXIÈME BRANCHE DE LA MAISON DE DRUMMOND,
ISSUE DES COMTES DE PERTH, ÉTABLIE EN FRANCE
SOUS LE TITRE DE DUCS DE MELFORT , ET FOR-
MANT LA PREMI&RE BRANCHE DU NOM DE MELFORT.
XXIII. Jean Drummond , I*' du nom, fut créé
vicomte de Melfort, le 20 avril i685, et comte de
Melfort , en Ecossie , le 12 août 1686, pair d'Ir-
lande, baron de Cleworth, par patente du 7 août
1688, puis duc de Melfort en France le 17 avril
DRUMMOND, DUCS DE MELFORT. 145
1692; tous par patentes limitées aux en fans inâlcs
du second mariage avec Euphémie Wallace ^ par
ordre de primogcniture. II était second fils de
Jacques II, huitième lord Drummond ^ troisième
comte de Penh, et d'Anne Gordon ; il fut aussi at-
taché que son frère aîné, Jacques III^ premier duc
de Penh , à la personne des rois d'Angleterre ^
Charles II et Jacques II, ainsi qu'à la religion ca-
tholique; il demeura victime de ce dévouement
par le décret qui fut prononcé contre lui, par le
parlement d*Écosse, en 1695. Il avait été gouver-
neur d^Edimbourg , puis trésorier , et premier se-
crétaire d'état d'Ecosse; chevalier, de Tordre du
Chardon, de la Jarretière et de la Toison-d'Or, am-
bassadeur du roi Jacques II à Rome et à Paris. Il
mourut à Paris en 17 14, et fut inhumé à Saint-
Sulpice. Il avait épousé: i." Sophie Lundey ou
Lundin, héritière de sa maison, morte en 1 679 ;
2.* Euphémie Wallace, fille de sir Thomas Wallace
de Craîgie , baron et -seigneur justicier d'Ecosse,
morte le 6 mai 1748 , au château de Saint-Germain-
en-Laye.
Du premier lit sont issus :
I.* Jacques Drummond de Lundey, mort en-
fant;
2.* Robert Drummond de Lundey, dont l'ar-
ticle suit :
J)u second lit vint entre autres enfans:
S.^'Jeao Drummond, deuxième duc de Mel-
fort, dont l'article viendra plus loin.
XX. fo
I t6 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT.
XXIV. Robert Druhmond , baron de Lundey y
mort en 1716, épousa Anne Inglis, qui le fit père
de :
I .• Jean, dont l'article suivra ;
2. •Jacques, qui succéda à son frère, et dont
* l'article viendra.
XXV, Jean Drummono, baron de Lundey^ qui
mourut S9ns allia ace en 1 7 3 5 .
XXV. Jacques Druhmond , !•' du nom, de cette
branche, baron de Lundey ; après la mort de son
frère et de son cousin en 1760^ qui ne laissaient
pas de postérité ^ il fut comte et duc de Penh ,
comme petit-fils issu du premier mariage de Jean
Drummond, comte de Melfort, avec Sophie Lun-
dey. Il épousa lady Rachel Bruce, de laquelle il
eut les enfans qui suivent :
I .** Robert, mort jeune ;
2 .° Thomas, mort jeune ;
3,** Jacques, II* du nom, dont l'article suit )
4.^ Rachel, morte sans alliance.
XXVI. JACQinB Dkummûnd, II* du nom de cette
braiiche , baron de Lundey , fut créé baron de
Perth, pair d'Angleterre en 1797, épousa Clémeq-
tine Elphinston, delaquelU il eut :.
i.® Jacques, mort en 1799, âgé de 9 ans ;
2.* Clémentine Drummond , femme de. lord
Willoughby, d'Eresby, grand - chambellan hdré-
ditaire d'Angleterre.
Cette branche Ats bafbns de Lundey et de Perth
DRUMMOND, DUCS DE MELFORT. i^y
s'étant éteinte en 1800, les ducs de Melfort de la
deuxième branche devinrent dès lors chefs de nom
et d'armes de la maison de Drummond.
DEUXIÈME BRANCHE DKS DUCS DE MELFORT.
XXIV. JçAN Drummokd i l"' du nom de cette
branche, fib aînë du second lit de Jean Drummond,
I« duc de Melfort, et d'Eupbémie Wallace3 naquit
en Ecosse en 1682, fut deuxième duc de Mejfort^
pair d^Angleterre , dXcosse et d'Irlande , marquis
de Forthj major - général de l'armée du prince
Charles- Edouard j en Ecosse, en 1745 ; il épousa^
eo 1707, dans la paroisse de Saint - Eustache , à
Paris , Marie • Gabriellc d'Audibert de Lussan,
morte à Saint-Germain en i74i> fille et héritière
de Jean d'Audibert , comte de Lussan ^ baron de
Valrose , chevalier des ordres du roi et veuve de
Henri Fit^-James, duc d'Albermale, lieutenant-gé-
néral des armées navales de France , fils naturel
de Jacques II , roi d'Angleterre , frère du maré-
chal "de Berwlck, duquel elle n'eut pas d'enfans.
Jean Drummond mourut à Paris en 17$4, dans la
paroisse de Saint-NicoIas-des-Champs ;, il laissa de
son mariage :
XXV. Jacqui^s Drummond, !•' du nom de cette
branche^ fut troisième duc de Melfort, comte de
Lussan et marquis de Forth, pair d'Ecosse, d'An-
gleterre et d'Irlande, né à Saint-Germain-en-Laye
en 1708. Après s'être retiré du servie^, il alla se
fixer en Languedoc, dans son comte de Lussan.
1^8 DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PERTH.
Il avait été tenu sur les fonts de baptême par le
É
roi d'Angleterre Jacques III, et avait épousé à Lus-
san. en .1755 , Marie de Berenger, de laquelle il
laissa les enfans qui suivent : *
1/ Jacques- Louis^ dont l'article suit ;
2.° Charles - Edouard Drummond , cinquième
duc de Melfortj duc de Penh, comte de Melfort,
de Perth et de Lussan^ fut prélat à la cour de
Rome, et mourut dans cette ville le 9 avril 1 840 ;
3.® Henri-Benoît Drummond de Melfort, lieu-
tenant de vaisseau, tué dans un combat en
1777, chevalier de Saint -Jean de Jérusalem et de
Tordre de Saint- LouiSj mort non marié ^
4.^ Maurice Drummond de Melfort, qui a con-
tinué la lignée, et dont Tarticle viendra ci-des-
sous, r
XXVI. Jacques - Louis Drummond ^ quatrième
duc de Melfort, comte de Lussan en France ,
comte de Melfort en Ecosse, et baron de Cleworth
>
en Irlande , maréchal-des-camps et armées du roi ,
épousa mademoiselle d'Oms-d'Alais, et mourut en
1 800 sans postérité.
XXVI. Maurice Drummond, I*' du nom de cette
branche, né à Lussan en 1761^ comte de Melfort
(son frère Charles-Edouard, qui était prélat à la
cour de Rome, était investi, en qualité daîné, du
titre ducal), fut lieutenant - colonel en 1701; il
mourut en Angleterre en 1826, et avait épousé à
Sotteville, près Rouen, en 1 794, demoiselle Luce-
Elisabeth de Longuemare, de laquelle il laissa :
DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PERTH. ^g
i .• Georges, dont Tarticle suit ;
2.* Clémentine, mariée à Henri Davis, ecuyer.
XXVII. Georges Drummond de Melfort Perth,
I* du nom de cette branche, né à Londres, pa-
roisse Sainte-Marie-le*Bone^ le 6 mat 1807, duc de
Melfort et de Perth, et comte de Lussan en France,
comte de Perth et de Melfort en Ecosse, et lord-
baron de Cleworth en Irlande, par succession di-
recte et par droit de primogéniture, chef de nom
et d'armes de la famille par l'extinction de^ tous les
mâles des premières branches de Perth et de Lun-
dej, et par la mort de Charles- Edouard Drum-
mond, mentionné ci-dessus. II a épousé à Caris-
ruhe, le 19 mai i83j, la baronne Albertine de
Roiberg-Coligny, veuve de M. le général comte
Rapp, pair de France. De ce mariage sont issus :
I.* Jacques- Maurice -Willougby Drummond,
né en i832, morten i833;
2.* Malcolm Drummond, IX* du nom, duc de
Perth et marquis de Forth, né à Naples, le
i3mai 1834;
3.* Annabella Drummond de Melfort, née en
1 835, morte en i838.
ARMES:
Ecartelé au i*' d'or, à trois fasces ondées de
gaeules pour Drummond ; au 2* de gueules, à trois
chevrons d^or pour Montifex, par succession ; au
3' d'or, au lion de gueules (armes royales d'E-
cosse), enfermé dans un double trécheur fleuronné
l5o DRUMMOND, DUCS DE MELFORT ET DE PCRTH.
et contre-fleuronné du même, par concession
pour la maison de Melfort ; au 4* d'or, au lion de
gueules^ pour de Lussan, par succession.
L*écu, posé sur une terrasse de sinople, semée
de chausse*tfapes de sable^ par concession royale
d'Ecosse, en mémoire du gain de la bataille de
Bannockburn^ avec cette devise : Gang - Warily
{Marche avec prudence).
Couronne ducale.
i** légende au haut de Técu : Sanguis Regum
Hungari^;
^^ Ab uno ad omnes^ pour Melfort.
Suppjrts: I. Pour Drummond, deux sauvages
au naturel, couronnés et ceints de guirlandes et
armés de leurs massues ;
2. Pour Melfort, deux lions de gueules avec un
collier d'or couvert de trois chardons;
3. Pour de Lussan, deux lions d'or.
Crest pour Drummond, un lévrier sur une cou-
ron ne ducale;
Crest pour Mtlfort, un soleil issant d'une cou-
ronne ducale.
MAISON D'HUPAIS,
XARQUIS DB SAUENKE^
Cette maison tire 6oo origine des anciens tei**
gneuTs de Warfuse'e en la province d'Hasbaye ou
pays de Liège. Ces seigneurs de Warfusée finirent
dans leurs premiers degrés dans la personne d'Alix
de Warfusëe qui en était Tunique héritière et qui
épousa Raes, comte de Dammartin, qui, en mé-
moire de Tillustration de la famille de son épouse,
continua à porter le nom de Warfusée^ et c'est de
cette seconde branche que descendent les sei-
gneurs d'Hupais dont le nom se prononçait dans les
pays d'Empire Indifféremment Oupals , Oupey et
même Oupeye. Ces seigneurs d'Oupey figurèrent
constamment au nombre des gentilshommes les
plus considérables de cette contrée , et ils 'rempli-
rent les emplois réservés aux familles les plus dis-
tinguées surtout dâhs la profession des armes , où
ils acquirent une telle réputation qu*îls parvinrent
à la dignité de maréchal de rétat de Liège. Ils tôt-
mèrent également des alliances avec les 'maisons
les pla^ illustres dû KràbafiT et dé Tancienne pro-
vince d'Hasbaye, telles que celles des comtes dé
l52 D*HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE.
Limbourg, de Diest^ d'Audeharde, de Looz, d'A-
remberg, de Wavre, de Waroux, etc.
Cette seconde branche des sires de Warfusée,
fondée par Alix et Raes de Dammartin , posséda
les seigneuries de Warfusêe , de Dammartin , de
Hermale , de Harduemont , de Hautepenne , d'Awir ,
d'Ordenge, de Viilereau, de Duras^ de Kerckem, de
Berlo, de Neufchâteau, de Hannesse, et forma di-
verses branches qui, en prenant des armes diffe'-
rentes^ conservèrent constamment le cri de guerre
Dammartin, en mémoire de Raes leur aïeul.
I. Otton I", chevalier, seigneur de la* terre de
Warfusée, qui se rendit célèbre dans la profession
des armes. Il vivait Tan 1 102 et portait: de gueules^
semé de fleurs de lys d'argent. 11 fut père des deux
fils qui suivent :
I .^ Raes, chevalier, mort sans postérité ;
2.® Libert, dont l'article suit:
II. LiBERT I*% chevalier, seigneur de Warfusée^ qui
était destiné à l'état ecclésiastique ; mais à la mort
de son frère Raes qui ne laissait pas de postérité^
il quitta ses études et acquit de grands héritages.
Il épousa Agnèsy fille unique et héritière de Hugues,
chevalier, seigneur d'Hermale, d'Awyr, de Chau-
mont et d'Engy, et de N... J'Hozemont, soeur du
comte.de ce nom; ils acquirent ensemble les villa--
ges et seign^euries deGeneffe, de Limont, de Lexhy,
d'Awans, de Waroux^ de Loachia et plusieurs ^au-
trçs, avec douze cents bonniers de terre situes dans.
D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE. 1 53
tesdites seigneuries. Ils n'eurent que la fille uni-
que qui suit :
III. A.Lix^ qui épousa messire Raes à la Barbe,
chevalier, comte de DammartiOi lequel étant
tombé dans la disgrâce de Philippe-Auguste, roi
de France, vint s'établir dans l'ancienne province
de Hasbaye ou pays de Lîége ; il portait pour armes :
tor au gon/anon à trois pendants de gueules.
m
De ce mariage vinrent :
I.* I^ihertll^ dont l'aniclesuit;
2/ Hugues d'Âwir, nommé ainsi du nom de
son bisaïeul maternel^ eut en partage les villages
et seigneuries de Lezhy, Limont, GenefFe, Wa-
roux, TAvouerie d^Awans et plusieurs autres
biens, et il fut tenu dé porter les arme^ de la ^
maison d'Awir qui sont : vairé d*argent et d'a-
zur. Il conserva néanmoins le cri de guerre de
sa maison qui est Dàmmartin, en considéra-
tion de ce que son père était de cette illustre
famille.
IV. LiBERT II, chevalier, fut ainsi appelé du nom
de son aYeuI maternel et eut en partage toutes
les terres et seigneuries qui provenaient de sondit
aïeul , savoir : Warfusée, Dammartin, Hardue-
mont et tous les villages dépendans de la terre
de Warfusée, TAvouerie de Moumale, les villages
de Moumelette, de Puchey, de Noville, de Fre-
loux, toute la terre de Hermale, celles d'Awîr, de
Hautepenne, d'Engy et leurs dépendances. II fut
père des trois fils qui suivent :
1 54 D'HUPAÏS, MARQUIS DE SALIENNE.
I .• Otton, dont TarticU suit ;
2.^ Renard^ mon sans postérité;
3.* Dom Everard, abbé de Saint-Laurent.
V. OrrOK II, chevalier, seigneur de War-
fusée, Dammartiû^ Marduemont, Hermale, Haute*
penne, etc. , continua de porter les armes de son
aïeul le comte de Dammartin. Il fut père des qua*
tre fils qui suivent :
I.® Raes^ seigneur de Warfusée et de Dam-
martin, fut père de vingt enfans et fut- la sou-
che de plusieurs branches; il prit pour armes:
de gueules, semé de fleurs de lys d'argent ;
2.' Thomas, seigneur de Hermale, auteur de
. la branche de ce nom ; il prit pour armes : de
sable, semé de fleurs de lys d'argent ;
S.** Arnoul, dont l'article suit;
4.* Eustache , seigneur de Neufchâteau et de
Hannesse, qui prît pour armes : de gueules,
semé de fleurs de lys d'or ; il fut la souche des
branches de Neufchâteau, de Hannesse, de
Duras, etc.
VI. Arnoul, seigneur de Harduemont, de Hau-
tepenne et d'Awir, qui prît pour armes : d'argent,
semé de fleurs de lys de gueules; mais il conserva
ainsi que ses frères le cri de guerre de sa famille
qui est Dammartin ; il fut. père de deux fils qui
suivent :
i.^Adam I*% seigneur d'Oupey et d'Ordeijgej^
qui suit ;
D'HUPAIS, MARQUIS 0£ SAUENNE. i55
2.* Lambert Badout , seigtieur 4« Hardue-
mont y auteur de la branche de ce nom et de
celles de Hautepenne^ de Villereau, etc.
VII. ADAM, !•' du nom, seigneur d'Oupey et
d'Ordenge , fils aîné d'Ârnoul , seigneur de Har-
duemont , de Hautepenne et d'Awir. Il fut père
des en&ns qui suivent :
i.** Lambert I*', dont Tarticle suit ;
2.' Godefroy, seigneur d'Ordenge, auteur de
la branche de ce nom et de celles de Duras ^ de
Kerckem, de Berlo, etc. ;
3.*N..., abbé de Saint -Trond, priflat de
grande réputation.
VIII. Lambert, l*^ du nom, seigneur d'Oupey
alias d'Hupais^ surnommé le Brave et le Puissant^
fut père de :
IX. Lambeht II^ seigneur d'Hupais ou d'Oupey,
de Herstal et de Chaumont, en Brabant, qui épousa
N..., dame de Payenporte, qui le fit père de ;
X. Lambert IIÏ, seigneur d'Hupais ou d'Oupey,
de Herstal et de Chaumont^ fut surnommé le Bon,
le Brave et le Puissant, et se rendit célèbre dans
la profession des armes. Il épousa la fille de mes-
sine Arnoul de Hussinbourg de la maison de War-
fasëe ; de ce mariage est Issu :
XL Lambert, IV* du nom, seigneur d'Oupey pu
d'Hupais, de Hemal et de Cbnumont, qui, s'étant
I
l56 D»HUPAIS, MARQUIS DE SAUENNE.
rendu célèbre dans les armées , fut élevé à la di-
gnité de maréchal de la province et de Tetat de
Liège; échevin de ladite ville, et prévôt de Bouil-
lon. Il acquit de grands héritages et avait épousé
Alix, de Lumey, des seigneurs d'Hermale, qui ont
formé des alliances directes avec les conues de
Limbourg, de Diest, d'Audenarde, de Looz, d'A-
reraberg , de Wavre , etc. De ce mariage soat issus :
I." Adam II, dont l'article suivra;
2.* Jean d^Oupey ou d'Hupais _, seigneur de
Chaumont, qui épousa la sœur du seigneur de
Glimes;
3.*^ Marie , qui épousa messire Jean de Maxhéré ,
seigneur de Rhodes ;
4.* Félicité , qui épousa messire Jean , seigneur
de Rochefort ;
5.' Alixd'Oupey.
*
XII. Adam, II* du nom, seigneur d'Oupey ,
d'Herstal et de Chaumont en Brabant, Tun des plus
braves chevaliers de son siècle , épousa Cunégonde
de Juppleu, veuve de messire Jean de Skendre-
male , chevalier , châtelain de Montenacken ; de
ce mariage est issue une seule fille qui suit :
Alide d*Oupey, héritière de tous les biens de
sa branche qu'elle porta en dot à Henri , sei-
gneur de Gronsfeldt; leur fille, Engelbeçtine de
Gronsfeldt épousa Adam de Birgel et en eut une
fille nommée Catherine, qui fut la première femme
de Jean Le Pollain, seigneur de Xhenemont et
de Waroux, chevalier, qui dès lors s'intitula sei-
s-
D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE. iS^
;neur d'Oupey, ayant eu cette seigneurie du
chef de sa femme ; il porte pour armes : de
gueules , au lion d^or^ couronné du même, et
vivait en 1484.
Une branche de cette maison se transplanta en
France oti elle prit du service dans les armées de
nos rois;, plusieurs de ses membres parvinrent à
des grades supérieurs, entre autres: i.® M. d'Hu-
pais qui commandait le régiment d'infanterie du
Châtelet en 171 3 et 17 14, et dont nous avons plu-
sieurs actes sous les yeux; 2.^ M. d'Hupais^ capi-
taine au régiment de Condé^ retraité en 1731^ à
Aîx; 3.* et M. d'Hupais; réfugié à Brunswick après
redit de Nantes, il fut gouverneur du prince de
Brunswick. Elle forma plusieurs alliances distin-
guées , entre autres avec la maison de Salienne ,
Alias Salien, et Salienne^ dont l'origine se perd dans
la nuit des temps, et dont elle ajouta dans la
suite le nom au sien, ce à quoi elle a été autorisée
par ordonnance royale en date du 24 janvier 1837.
Cettei branche est représentée de nos jours par :
Alexandre - Bertrand - François d'Hupais , mar -
Quis DE Salienne, colonel du 8* régiment de chas-
seurs à cheval, commandeur de la Légion d'hon-
neur, chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint-Louis, et chevalier de Tordre royal et mili-
taire de TÉpée de Suède. Né à Paris le 4 juin 1787,
il est entré au service le i*' février i8o5, a fait
les campagnes de Tempire, au nombre de quinze,
reçu plusieurs blessures, et a été cité à Tordre
de Tarai êe en 1809. Il a épousé, le 5 avril
i58 D'HUPAIS, MARQUIS DE SALIENNE.
r823, JuHe-Joséphîne-Elisabeth Manuel ; de ce ma-
riage sont Issues :
t.* Céline-Elisabeth-Caroline d*Hupais de Sa-
lienne^ ne'e le 2 février 1824 ;
2.* Léonie-Pâlmyre-Alexândrine d'Hupais de
Salienne, née le 3 juillet 1827. ■
Frère du précédent : Augustin - François -
Edouard, comte d'Hdpais de Salienne, capitaine
au 9* régiment de chasseurs, chevalier de Tordre
de Saint-Ferdinand d'Espagne. ( Il a fait deux cam-
pagnes en Afrique.)
ARMES:
Ecartelé aux i*' et 4, d'argent, semé de fleurs
de lys de gueules; aux 2 et 3 d'azur, au pairie
d'or, chargé d'une hure de sanglier de ss^blç. Cri
de guerre Dammartin.
Couronne de marquis ;
Supports : Deux lions.
LANDGRAVES
ET DUCS
DE LEUCHTENBERG.
L«e landgraviat de Leuchtenberg était Mué dans
r^ncîen cercle de Bavière; il donnait à ses posses-
seurs Toix et séance au collège des princes de
l'Ennpire et au cercle de Bavière. Il dépendait pour
le spirituel du diocèse de Hatisbonne : la puis-
sance de ses princes était reconnue dès les temps
les plus reculés, car on trouve :
I.JsanI^, landgrave de Leuchtenberg qui, en
1298, fut nommé landwogt (gouverneur ou ré-
gent) delà province d'Alsace, par f'empereur Al-
bert !•' , de la maison d'Habsbourg; il gouverna
jusqu'en 1 307, et fut père de :
Albert !«' , dît Humel , dont l'article suivra ,
sous le n^ 2.
Sigebodon de Leuchtenberg, frère de Jean !•' ,
fut évêque de Spire , et landwogt d^Aîsace , en
1 3o8.
l6o LANDGRAVES ET DUCS
II. Albert P% dit Huroel, landgrave de Leuch-
tenberg, fils de Jean I", fut landwogt d'Alsace, en
i322 et en i33o; il fut père d'Udalric I" dont
Tarticle viendra sous le n** 3.
Jean de Leuchtenberg^ doyen de l'église de
Strasbourg, landwogt d'Alsace en 1347.
Cette dignité de landwogt d'Alsace n'était
déférée qu'aux princes les plus considérables de
l'Empire I tels que les ducs d'Autriche, les com-
tes de Wurtemberg, les ducs de Bavière, les
électeurs-palatins, les ducs de Luxembourg, de
la maison impériale de ce nom, les ducs de
Deux-Pônts, etc.
III. Udalric I**^, fils d'Albert premier, land-
grave de Leuchtenberg, en i334; le nom de sa
femme est ignoré ; il laissa les enfants qui suivent :
I.® Udalric II, dont l'article suivra ;
2.® Jean, qui fut comte en Alsace et mourut
en 1407, laissant les fils qui suivent :
A. Jean, landgrave, épousa Cunégonde, fille
de Henri, comte de Sclxawmbourg, qui
le fit père de :
a Georges !•' ," landgrave de Leuch-
tenberg, vivant en 1421 ;
b. Anne de Leuchtenberg, femme de
Jean, libre baron de Heydeck.
B. Sigeste , landgrave de Leuchtenberg,
frère de Jean IL épousa Mathilde, com-
tesse palatine de Weldentz, de laquelle
il eut :
DE LEUCHTENBERG. i6i
a. Jean, landgrave de Leuchtenberg ;
b. Georges II, landgrave.
C. Anne, femme de Gonthier , comte de
Schawmbourg.
3.* Elisabeth, femme, en 1349, de Jean, comte
de Hennenberg ;
4.* Cunegonde, femme d'Otton d'Orlamund ;
5.* Marguerite, mariée i.* à Jean, comte d'HoN
sac; 2.* à Henri I*% baron de Neuhauss.
IV. Udalric II, landgrave de Leuchtenberg,
vivant en i36i, épousa Marguerite, duchesse de
Silésie, de laquelle il laissa le fils qui suit :
V. Albert II , landgrave de Leuchtenberg ,
épousa I.® une comtesse d'Œttingen; 2.® Elisabeth,
fille du burgrave de Nuremberg. Il eut les enfants
qui suivent :
I .• Léopold I*% dont l'article suivra ;
2.* Udalric^ landgrave de Leuchtenberg, vi-
vant en 141 1 :
3.'*Jean> landgrave de Leuchtenberg, vivant
en 1404;
4.*^ Marguerite, femme de Georges, comte
d'Ortem bourg, en 1390.
VI. LéopoLD I*', landgrave de Leuchtenberg,
vivant en 1436, épousa Elisabeth d'Albon, qui
vivait en 1424. De ce mariage sont issus:
I.* Louis I*', dont l'article suivra;
2.* Frédéric I»', dont l'article viendra après
celui de son frère.
XX. II.
102 LANDGRAVES ET DUCS
VII. Louis I*', landgrave de Leuchtenberg ; il
ne laissa que la fille qui suit :
Elisabeth, femme de Jean, comte de Hohen-
lobe; ello mourut en i5i6.
VII. Frédéric I*', landgrave de Leuchtenberg,
succéda à son fràre Louis l"^ qui vivait en 1467.
Il épousa Dorothée^ fille de Philippe^ comte de
Reineck, de laquelle il laissa :
I .^ Jean 11^ dont Tarticle suivra ;
2.® Amélie, qui épousa i .® Léonard^ comte de
Fraunberg^ en i5o4; ^^^ Guillaume, comte de
Zimern.
VIII. Jean 11% landgrave de Leuchtenberg, qui
mourut en i53i. Il avait épousé Marguerite, com-
tesse de Schwarzém bourg, de laquelle il laissa :
I.* Jean, qui mourut jeune;
2.® Georges III, dont l'article suivra;
3.® Christophe , landgrave de Leuchtenberg ,
qui mourut sans alliance en iSSj;
4.® Elisabeth , qui épousa en 1524, Charles
Wolfgang, comte d'Œttingen.
IX. Georges III, landgrave de Leuchtenberg, qui
mourut en i552^ il avait épousé Barbe, fille de
Frédéric , margrave de Brandebourg , laquelle
mourut la même année i552;de ce mariage sont
issus :
I .• Georges IV , landgrave de Leuchtenberg,
qui mourut sans postérité en i553 ;
2.* Louis'Henri, dont l'article suivra ;
DE LEUCHTENBERG. i63
3.** Barbe, qui vivait en 1540;
4.® Elisabeth, femme, en i558, de Jean, comte
de Nassau.
X. Louis - Henri I**, landgrave de Leuchten-
berg, mort en iSôy; il avait épousé Mathilde, fille
de Robert, comte de La Marck. De ce mariage
vint le fils qui suit :
XL Georges - Louis I^', landgrave de Leuch-
tenberg qui, épousa i .^ Marie Salomé, fille de Phi-
libert, margrave de Baden, laquelle mourut en
i6i3; 2.* N. . . , fille du comte Adam de Lobkowitz.
Du premier lit sont issus :
I .^ Georges - Guillaume , landgrave de Leuch-
tenberg,néen i586^ mort célibataire;
2.* Georges-Frédéric !•% dont l'article suit.
XII. GEORGES-FRÉDiRiG I'', laudgrave de Leuch-
teaberg, né en i585^ épousa en 1604 Marie, com*-
tcssede Manderscbeid, de laquelle il laissa:
1.* Rodolphe-Philippe, né en 1609, landgrave
de Leuchtenberg, mort en i632, sans postérité;
2.® Maximilien-Adam, dont l'article suit;
3.^ Guillaume - Frédéric^ mort en i63o^ sans
postérité ;
4.'' Mathilde^ dontrarticle suivra.
XI IL MAxmaiEN-ADAM !•', landgrave de Leuch-
tenberg , né en 1 607 , mort en 1 646 ; il avait
épousé Marie-Jeanne, comtesse d'Helfenstein , de
laquelle il n*eut pas de postérité. Ce fut sa sœur
164 LANDGRAVES ET DUCS
Mathilde qui recueillit sa isuccession ; son article
suit:
LE LANDGRAVIAT DE LEUCHTENBERG PASSE A LA
MAISON DE BAVIÈRE.
XIII. Mathilde de Leuchtenberg, sœur du pré-
cédent^ recueillit sa succession qu'elle porta à son
mari Albert de Bavière^ quatriècne fils de Guil-
laume II, dit le Pieux, duc de Bavière. Albert
échangea le landgraviat de Leuchtenberg et le
comté de Hall, contre d'autres domaines avec la
maison régnante de Bavière dont les ducs ajoutè-
rent à leurs titres celui de landgraves de Leuch-
tenberg.
XIV. Maximilien !•', duc de Bavière et premier
éleaeur de cette maison, était frère d'Albert de
Bavière, mari de Mathilde de Leuchtenberg, du
chef de laquelle la maison de Bavière hérita du
landgraviat de Leuchtenberg. Il mourut à Ingol-
stadt^ le 27 septembre i65i, laissant de Marie-
Anne d'Autriche^ fille de l'empereur Ferdinand II,
les enfans qui suivent :
i."* Ferdinand-Marie, dont l'article viendra;
2.^ Maximilien-Philippe de Bavière fut investi
du landgraviat de Leuchtenberg pat son père
Maximilien I*'. Il mourut le 20 mars 1705 , sans
postérité de Maurice Febronie de La Tour-d'Au-
vergne , fille de Frédéric - Maurice, duc de
Bouillon.
XV. Ferdinand - Marie , duc et électeur de
DE LEUCHTENBERG. t65
Bavière, landgrave de Leuchtenberg, qui refusa
d'être élevé au trône impérial. II mourut le 26
mai 1679, laissant de Henriette- Adélaïde, de Sa-
voie^ fille du duc Victor-Amédée, entre autres
enlans :
XVI. Maximilibn - Emmanuel 1*^ duc et élec->
teur de Bavière et landgrave de Leuchtenberg,
célèbre dans la guerre contre les Turcs qui avaient
mis le siège devant Vienne en 168 3 et par ses
campagnes sur le Rhin et dans les Pays-Bas. Ce
prince, grand dans l'adversité comme dans la
boone fortune, mourut le 26 février 1726. Il avait
épousé I.* Marie - Antoinette, archiduchesse d'Au-
triche, fille de Tempereur Léopold I*' ; 2.® Thé-
rèse-Cunégonde Sobieski, de laquelle il laissa en-
tre autres enfans :
XVII. Charles-Albert I*', duc et électeur de
Bavière et landgrave de Leuchtenberg ; il fut élu
empereur d'Allemagne, le 24 janvier 1741, pa'r
suite de la nîort de l'empereur Charles VI. La
guerre que cette élection attira sur l'Allemagne
causa les plus grands désastres à la Bavière, et
donna tant de chagrin à ce prince, qu'il mourut le
21 janvier 174?, laissant de Marie- Amélie^ archi-
duchesse d^Autriche, entre autres enfants^ le fils
qui suit :
XVIII. M AXiMiLiEN- Joseph I*', duc et électeur de
Bavière et landgrave de Leuchtenberg. Ce prince
répaca les malheurs du dernier règne en gouver-
i66 ' LANDGRAVES ET DUCS
nant ses états dans la douceur de la paix ; il mou^
rut le 3o décembre 1777^ universellement regretté
de ses sujets. Comme il ne laissait pas de postérité
de sa femme Marie-Anne de Saxe^ son testament
appelait à sa succession^ son plus proche agnat,
le prince Charles-Théodore de Bavière, électeur
palatin, dont l'article suit :
l'électeur palatin HÉRrrE DU DUCHÉ DB BAVIÈRE»
XIX. Charles-Théodore de Bavière, électeur
palatin du Rhin et chef de la branche de Deux-
Ponts, succéda, en vertu de ses droits d'héritier
présomptif, à Maximilien-Joseph au duché de Ba-
vière et au landgraviat de Leuchtenberg; il mou-
rut le 16 février 1799, sans laisser de postérité.
LA branche ducale DE DEUX-PONTS DEVIENT ROYALE
DE BAVIÈRE.
XX. Maximilien - Joseph II, de Bavière, duc
de Deux-Ponts, . héritier présomptif, succéda à
Charles-Théodore dans le duché de Bavière et le
landgraviat de Leuchtenberg. Ce prince ayant
embrassé les intérêts de la France, l'empereur Na-
poléon Tappuya de toute sa puissance et aug-
menta son territoire de manière que Maximilien-
Joseph pût en former un royaume, et en consé
quence il prit le titre de roi, le 26 décembre
i8o5. Sa grandeur d'âme et ses hautes qualités lui
ont mérité le respect et Taffection de tOu& ses
coiltemporains ; il mourut le i3 octobre iSaS^ ûx
avait épousé, x."" le 3o septembre 1785, Mafie
DE LEUCHTENBERG. 1^67
Wilhelmine - Auguste , princesse de Hesse-Darm-
stadt^ morte le 3o mars 1796; 2.*» le 9 mars 1797,
Frédérique-Wilhelmine-Caroline , fille de Charles-
Louis, prince héréditaire de Baden. Du premier
lit vinrent, entre autres enfans :
i .• Louis - Charles - Auguste, roi de Bavière,
aujourd'hui régnant;
3.** Auguste-Amélie, princesse royale de Ba-
vière, dont Tanicle suit :
LA MAISON DE BEAUHARNAIS HERITE DE LEUCH-
TENBERG.
XXL Auguste- Amélie , princesse royale de Ba-
vière, née le 21 juin 1788, mariée, le 14 janvier
1806, à S. A. L et R., le prince Eugène de Beau-
harnais ( voyez la généalogie de cette maison au
tome XIX de cet ouvrage ), fils du vicomte Alexandre
de Beauharnais et de Marie-Rose-Joséphine Tas-
cher de la Pagerie, qui, devenue veuve^ avait épousé
en secondes noces Napoléon Bonaparte , depuis
empereur' des Français. C« grand monarque voua
au prince Eugène i^affection la plus tendre, et lui
tint lieu d'un second père ; il lui fit faire avec lui
les campagnes d'Italie et d'Egypte; après rétablis-
sement du gouvernement impérial, il fut élevé à
la dignité de prince français y et nommé archi-
chancelier d'état ^ le i"' février i8o5, puis vice-
roi d'Italie, et enfin reconnu ^/^ adoptif de rem--
pereur par décret impérial du 12 janvier 1806.
Napoléon, distinguant en ce jeune prince toutes
les qualités et tous les talens qui constituent et
\
l68 LANDGRAVES ET DUCS
l'homme d'état et l'homme de guerre, le déclara,
en outre, le 20 décembre 1807, son héritier au
royaume d'Italie, en y joignant le titre de prince
de Venise, les provinces de cette république ayant
été réunies un an auparavant au royaume d'Italie.
La guerre étant survenue en 1809 entre la France
et l'Autriche, le prince Eugène fut chargé de dé-
fendre ritalie, conjointement avec les généraux
Macdonald et Baraguay-d'Hilliers; il fit, en cette
circonstance, des prodiges de valeur, et déploya
rhabileté la plus consommée dans l'art militaire.
Ses manoeuvres ayant triomphé de toutes les en-
treprises des Autrichiens, il vint se joindre à la
grande armée de l'empereur, qui s'était rendu
maître de Vienne, et marcha de là en Hongrie, où
il gagna la mémorable bataille de Roah, dans la
même [)osition oîi, près d'un siècle et demi aupa-
ravant, MontécucuUi avait remporté une victoire si-
gnalée sur les Turcs; il assista ensuite à la bataille
de Wagram, qui termina cette guerre, et y signala
les mêmes talens et la même bravoure. Le 3 mars
18 10, le prince primat ayant été déclaré grand
duc de Francfort, le prince Eugène fut nommé
son successeur; mais la guerre qui éclata entre
Napoléon et la Russie, en 181 3, et dans laquelle
le prince Eugène, malgré les revers de l'empereur,
se couvrit encore de gloire, ayant eu les résultats
les plus funestes et entraîné la chute de la maison
impériale de France, le prince Eugène se retira
à Munich, auprès de sa majesté le roi de Bavière;
son beau-père, qui lui conféra, en 18 17, le titre
DE LEUCHTENBERG. 169
de duc de Leuchtenberg\ avec celui d'altesse
roj-alCy en lui faisant cession de la principauté
d'Eichstaedt. Le même monarque déclara la fa-
mille du prince Eugène la première maison prin-
cière du royaume de Bavière^ et assigna son rang
immédiatement après celui des princes de la fa-
mille royale.
Par un autre acte royal, en date de 18 18, le duc
de Leucbtenberg et ses descendans, par ordre de
primogéniture, sont déclarés premiers pairs héré-
ditaires (Reichsrathe) de la couronne de Bavière.
Le prince Eugène mourut le 21 février 1824,
emportant dans la tombe les regrets de toute l'Eu-
rope. De ce mariage sont issus les princes et prin-
cesses qui suivent :
I.* Auguste - Charles - Eugène, dont l'article
suivra;
2.^ Maxi milieu- Joseph-Eugène- Auguste - Napo-
léon , dont l'article suivra après celui de son
frère ;
3.® Joséphine - Maximilienne-Auguste-Eugénie,
née le 14 mars 1807^ mariée le 22 mai 1823
à Joseph-François*Oscar, prince royal de Suède,
né le 4 juillet r799. De ce mariage sont issus:
A. Charles - Louis - Eugène , duc de Scanie,
né le 5 mai 1826;
B. François - Gustave - Oscar, duc d^Upland,
né le i8)uin 1827;
C. Oscar - Frédéric , duc d'Ostrogothie , né
le 21 janvier 1829;
D. Nicolas - Auguste , duc de Dalécarlie , né
le 24 août i83i ;
lyo LANDGRAVES ET DUCS
E. Charlotte- Eugénie * Auguste - Amélie née
le24 avril i83o;
4.^ Eugénie * Napoléone^ née le 25 décembre
t8o8j mariée j le aa mai 18263 a Frédéric-^Jiiil'^
laudie^Constâfitiii^ prince régnant de Hohew^Oh
lefn-Hechingétt,nè le 16 février 1801;
5.® Amélie - Auguste - Eugénie - Napoléotie, née
le Bi juillet t^i2y mariée, le 2 août 182g, à
dôm Pedro de Bragance , efnpereur du Brésil ,
tnôrt le 21 septembre 1834;
6.* Théodelinde - Louise - Eugénie, née le 1 3
avril 1814, princesse de Leuchtenberg et
d'Ëischtaedt.
XXII. Auguste - Charles- Eugène, duc de Leuch-
tenberg, né le 9 déceihbre i8ïo, ttiarié le i*' dé-
cembre 1834, à la reine de Portugal, Dona MaHa;
âiott à Lisbonne, le 2^fhârfi i833, sans postérité.
XXII. M AXiMiLiEN- Joseph- Eugène- Auguste *- Na-
i^léoM^ du£ â0 Lèueht0t)bôt-g, prince d'Ëischtaedt,
hé le S octobre 1817^ fiUccèdtf à son frère^ le duc
AUgU6t6| lé a8 m(lfs 1 83 5| è0U8 la tutelle de la
duchesse Aô Lettchtenbefgy ka mère^ née princesse
foyale dû Bavière, Il est aujourd'hui Ihajor-géné-
ral au service de Russie^ chef du régiment des
hussards dé JClew, grand'croîx de l'ordre de Saint-
André^ colonel propriétaire dli 6^ régimetit des
chevaU-légersdé Èavîèfe; fflâtié, le 14 juillet 1839,
à S. A. I. Marie-Nicolaewnà, grailde duchesse de
t^ussie, née lé i9aoâti8l9, fille aînée de S. M. l'em-
DE LEUCHTENBERG. 171
pereur Nicolas I", et de Frédérique-Louise*Char-
lone Wilhelmine^ princesse royale de Prusse. Ce
prince a été décoré par S. M. l'etnperftur, son
beau-père^ du titre d'Altesse impériale. De ce
mariage est issue:
S. A. I. Alexandra - Mazimilianowa^ née le 9
avril 1840^ princesse de Leuchtenberg et d'Eisch-
tatfdt^ grande-ducbcsse dé RUsâiâ«
Vojre^ pour leà artHês, du tome XIX dt cet ou-
▼nig«« page i3.
ADDITIONS ET CORRECTIONS
AU TOME XIX.
DE GHANA LEILL ES, maison d'ancienne cheva-
lerie, originaire du Gévaudan, dont la généalogie
est rapportée* au tome XIX de cet ouvrage,
page 289, il faut ajouter^ au nombre des fiefs et
seigneuries qu'elle a possédés, ceux qui suivent:
De Joyeuse, de Bauzon, de Cebet, de Paliers,
de Jamèle, de la Valette, de Vais, de Robiey, de
Laval, du Pin,^ de Champgautier, de Juvignac,
d'Ucel, du Buisson, de Lassagnes, de la Crosse, du
Villard, de Villeneuve, de Ranc, de Saint-Cirgues,
de Veyrières, de la Tayre, du Roux, des Eperviers,
de Montpezat, du Colombier, de Coilanges, de Pru-
neroUes, de Ventes, de Jagonas, de Servières, de
la Saumës, du Sault, de Baubiac, de Vernon, du
Pou jet, des Vans, de Casteljau, de Naves,' de
'Ribes, de Saint-André-la-Champ, de Planzoles, du
Petit-Paris, de la Blachère, de Jalavoux, des Ter*
nés, de Castelnau d'Estretefons.
Page 289, à la 3* ligne, après les mots: Tune des
plus anciennes du royaume, supprimez le mot car.
Page 290, en bas, à rastérisque: l'original de ces
preuves, ajoutez : dites des Carosses.
Page 3o3, article A, François de Chanaleilles,
marié avec Anne du Vergier, lisez avec Anne de
ADDITIONS ET CORRECTIONS. 173
Tournon du Vergier; et à Tarticle de Louise-Gene-
viève^ sa fille^ mariée à François-Christophe de
Tournon ,« ajoutez: en vertu de dispenses du pape,
attendu qu'il était son cousin-germain.
Page 304, article 5% mariée avec Jean de Ros-
taingy supprimez: docteur ès-droit de i'Argentière.
TABLE
DES NOMS DES FAMILLES
MENTIONNÉES
DANS CE XX» VOLUME.
Agier (Delley d') 14
Agnens (DeÙey d') i
Aschères (Delley, barons d') 19
Avaize (Delley, barons d') 8
Bachellerie (Loyac de la) 29
Beaumanoir (MouUart de) 117
Blanchières (Favre des) \ • 70
Blancmesnil (Delley, comtes de) 21
Boussac (Rivais de) 94
Bouy (Cadier de) 97
Brosse (Cadier de la) /i«
Cadier, barons de Veauce • Zi.
Canimon (Rivais de)..*.. 94
Chanaleilles •.••.. • 172
Charmettes (Favre des) ••• 71
Colombier (Favre du) •...« 69
Condé (barons de) yS
Dedelay {Vqy. Delley) 1
Delay (de) Vqy. Delley Id.
Delley d' Agier, d'Agnens, d'Aschères, d' Avaize, de
Blancmesnil, de la Garde, etc Id,
Devèze (Rivais de la ) 91
Drummond, ducs de Perth et de Melfort 141
Exrhalens (Favre d') 72
Favre, barons de Péroges, etc 63
Fontanilles (Rivais de) 93
Garde (Delley de la) 11
176 TABLE.
Greusses (Rivais de) 90
Homme Dieu du Tranchant et de LigneroUes (1') 55
Huf>ais, marquis de Salienne (d*) 1 5 1
Langlade (Rivais de) 91
Leschassier de Méry, marquis de Montferrand 45
Leuchtenberg (landgraves et ducs de] 1 59
L'Homme Dieu du Tranchant de LigneroUes 55
LigneroUes (l'Homme Dieu de) 55
Longry (Favre de) 70
Loyac de la Bachellerie 29
Lundey ou Lundin. • • 145
Malte (ordre de), deuxième partie de ce tome.
Melfort (Drummond, ducs de) 141
Méry (Leschassier de) 45
Montferrand (Leschassier de Méry, marquis de) 45
MouUart, barons de Torcy 117
Moyron (Favre de) • 71
Oupey ou Hupais, marquis de Salienne 1 5 1
Perth (Drummond, ducs de) 141
Pomarède (Rivais de la) 89
Pratviel (Rivais de) 85
Rivak(de) Id.
Saint Augustin (Cadier de) 97
Saint-Jean de Jérusalem (voyez Malte) .
Salienne (d'Hupais, marquis de) 1 5 1
Salle (Rivais de la) 96
Torcy (Moullart, barons de) 117
Tranchant (l'Homme Dieu du) 55
Veauce (Cadier, barons de) 97
Vilmarest (Moullart de) 117
L'ORDRE
DE MALTE
SES GRANDS MAITRES
ET SES CHEVALIERS.
L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem doit son ori-
gine aux croisades^ qui avaient attiré en Orient
une multitude d'Européens professant le christia-
nisme avec ferveur et entièrement disposés à déli-
vrer les chrétiens de l'Asie des persécutions que
les musulmans leur faisaient éprouver.
Ce fut le pape Urbain III, Français de nation^
qui prêcha la première croisade au concile de Cler-
mont en Auvergne^ vers la mi-novembre 1095. Son
discours fut si pathétique, que rassemblée, persua-
dée qu'il parlait par inspiration divine, s^écria :
Dieuleveult! Dieu le veult! Pierre THermite, né au
diocèse d'Amiens, qui était revenu de la Palestine,
et qui y avait été témoin des maux incroyables que
subissaient les chrétiens d'Orient depuis que. les
Turcs s'étaient rendus maîtres de la Palestine, avait
paiement prêché en Italie, en France et en Aile-
magne, pour en soulever les peuples contre ces op-
XX. I
2 GRANDS MAITRES.
presseurs; ses efforts furent couronne^: des plus
grands succès^ et de toutes les parties de TEurope
sortirent des essaims de combattants qui , sous des
chefs puissants^ se rendirent à la Terre Sainte. On
nomma cette entreprise croisade, pstrce que ceux
qui y prirent part faisaient coudre sur leur épaule
une croix d'étoffe rouget Cette première e:|pédition
fut des plus malheureuses; mais une seconde croi-
sade, mieux conduite sous Gode/roi de Bouillon,
en 1099, n'eut besoin que de se former, pour rem-
plir l'Asie de ses victoires et faire la conquête de
Jérusalem, qui fut prise le vendredi i5 juillet de
ladite année ; Godefroi de Bouillon en fut élu roi^
le 23 dudit mois. Les désastres ocçasionqés par
une multitude de combats et dç maladies graves
causjées par Tintemperie des saisoQS et le change-
ment de climats, avaient inspiré à de riches mar-
chands d'Amalfi, qui trafiquaient dans la Pales-
tine, le projet de fonder un hospice à Jérusalem ,
sous l'invocation de Sainte-Marie- Latine, pour y
recevoir. les pèlerins de leur nation qui désireraient
visiter les saints lieux. L'exécution de ce projet
donna lieu à l'établissement de l'Hôpital Qt des Hos-r
pitaliers de Saint-Jean de Jérusalem^ dont on va
trouver l'histoire dans la chronologie des grands
maîtres, qui va suivre :
i. •
GÉRARD TUNC.
Gérard Tunx, originaire de la ville de Martigoies,
en Provence, qui avait puissamment secondé les
GÉRARD TUNC. 3
fondateurs de THospicç de Sainte-Marie-Latinej ea
prodiguant ses soins^ ses veilles et ses aumônes aax
malades, à un tel point qu'il fut surnommé dans
l'Orient le Père des pauvres, -Une foule de croisés
expirants furent par lui rappelés à la vie. Ce noble
et généreux dévouement frappa d'admiration plu-
sieurs chevaliers de haut rang qui faisaient la guerre
en Palestine, et qui ne balancèrent pas à suivre son
exemple et à le seconder dans l'exercice de sa cha-
rité. Godefroi de Bouillon lui-mêrne, devenu roi
de Jérusalem y l'honora de plusieurs visites^ et lit
cession i Thospice de plusieurs de ses domaines
dans le Brabant ; presque tous les souverains et un
grand nombre de seigneurs ne se montrèrent pas
moins généreux^ et Ton vit alors ces frères bospi-^
taliers, dotés d*un revenu triple de celui de beau-
coup de rois, continuer cependant à se nourrir d^un
pain grossier, s'imposer toutes sortes de privations,
et réserver leurs jpitdiesses pour leurs malades.
On cite encore parmi les bienfaiteurs de l'ordre,
à cette époque {rioo), Gunzelin, comxe dz Scken^è-
rin, et Henri son frère, de l'illustre maison de Mec-
kleffibourg, qui se trouvaient alors à la Terre Sainte^
et qui donnèrent aux Hospitaliers plusieurs biens
sjtuà ea Allemagne.
Vers l'an iioo, Gérard donna une stabilité à sa
nouvelle institution, en engageant ses frères hospi*
taliers à prendre l'habit religieux ; il reçut dès lors
du patriarche de Jérusalem le manteau noir y orné
d 'une croix de toile blanche^ et fit des vœux de pau-
vreté, de chasteté et d'obéissance. Ses frères sui-
virent son exemple, et se soumirent à sa règle; il
4 GRANDS MAITRES.
les gouverna sous le titre de Prévôt et de Gardien,
Le pape Paschal II approuva son ordre par la bulle
du i5 février de l'an iii3^ et voulut qu'à sa mort
les frères seuls eussent le droit de lui nommer Un suc-
cesseur. La même bulle ordonne que les hôpitaux
qui avaient été fondés à la voix de Gérard dans diver-
ses contrées du monde^ et notamment à Saint-Gilles
en Provence, à Asti, Pise, Basi, Otrante, Tarente,
Messine, lui demeurèrent soumis comme des mem-
bres à leur chef. Cette bulle fut confirmé^ en 1120
parle pape Calixte II. Gérard, dans ces entrefaites,
avait fait bâtir une église magnifique, qu'il mit sous
l'invocation de Saint-Jean-Baptiste et autour de la-
quelle il établit ces vastes hôpitaux, dont les frères
devaient un jour remplir le monde de la gloire de
leur nom, de leurs services et de leurs vertus.
L'ordre , sous son administration, fit de grands
progrès dans la vertu, se propagea, et fit des acqui-
sitions considérables par les pieuses libéralités des
fidèles.
Il mourut en 11 20 ou 1121. Ses vertus l'ont lait
mettre par la voix publique au rang des bienheu-
reux. Son corps, qui gisait à Jérusalem, fut trans-
porté successivement à Rhodes, à Chypre, à Malte,
et enfin à Manosque en Provence, en 1534. Le com-
mandeur Jean de Boniface le fit déposer, en iSSy,
dans la chapelle des anciens comtes de Forcalquier,
qui appartenait à l'Ordre.
Certains auteurs lui donnent pour armes : D'azur,
au lion lampassé et armé d'argent.
RAIMOND DU PUY. 5
II.
RAIMOND DU PUY.
Raimond niu Pinr, delà maison du Puy- Mont brun.
Aussitôt son entrée en exercice (11 21), il adressa des
lettres à tous les fidèles pour demander les secours
de leur charité; le pape Calixte II appuya ces lettres
d'une bulle adressée à tout le clergé de l'Europe.
Raimond, qui avait distingué parmi ses frères
hospitaliers beaucoup de vieux compagnons de
Godefroi de Bouillon y qui^ nés dans les camps^
élevés^ au bruit des armes^ sentaient encore battre
un cœur guerrier sous la robe de bure^ assembla le
conseil de l'Ordre, lui exposa les bienfaits qu'on -en
attendait, peignit sous les plus vives couleurè les
cruautés exercées par les infidèles sur les malheu-
reux pèlerins qui n'avaient pu s'enfermer dans les
murs de la ville sainte, et^ saisi d'un noble enthou-
siasme, il proposa aux Hospitaliers de joindre aux
trois premiers vœux qui les avaient réunis, celui de
prendre les armes pour la défense de la religion.
Les vieux soldats de Godefroi accueillirent avec
transport un pareil projet, et l'Ordre fut sur-le-
champ classé en trois divisions : les prêtres ou au-
môniers; les frères servants, qui devaient demeu-
rer auprès des malades; enfin les chevaliers, tous
hommes de noble extraction, tous preux guerriers ,
tous ceignant l'épée et la cotte de maille sur le froc
des religieux.
C'est ainsi que se forma cette milice, qui ne cessa
depuis de verser son sang pour la défense de la re-
6 GRANDS MAITRES,
ligion et la délivrance des captifs. Une multitude
de jeunes gentilshommes accoururent de toutes
les parties de l'Europe, pour faire partie d'une
association aussi honorable, et le nombre en fut si
grand, qu'on fut obligé de les classer, selon le pays
d'où ils tiraient leur origine; c'est de là q.ue ces
légions prirent la dénomination de langues, c'est-à«
dire les Provençaux, celle de Langue de Provence,
les Italiens^ celle de Langue d'Italie, etc. Cette dé-
nomination prit plus tard le nom iTAi^erge.
Raimond du Puy^ se trouvant le chef de tant de
braves guerriers, fut offrir ses services à Baudouin,
Roi de Jérusalem, frère de Godefroi de Bouillon,
qui les accepta dans Pintérêt des chrétiens qui se
trouvaient en Palestine. Ce fut à cette époque que
le titre de Maître ou de Grand Maître lui fut dévolu
par ses chevaliers ^ U signala sa valeur et son habi-
leté dans Tart militaire, à la tête de ses chevaliers,
dans un très-grand nombre de rencontres. A peine
était-il en possession • du magistère, qu'il marcha
avec sa troupe au secours de la principauté d'An-^
tioche, que Doldequin, dît U-Ghazi, Roi de Mare-
din, dévastait impunément après la victoire qu'il
avait remportée, l'an 1119, sur Roger, prince-ré«
gent du f>ays, qui périt dans l'action. Raimond mit
en déroute les infidèles et amena le Roi Baudouin
triomphant à Antioche.
Le fégent du royaume de Jérusalem, ayant a|v
pris que les infidèles avaient formé le siège de Jaffa,
^ II 8*intitulait dans ses actes : Servus pauperum Christi et çust09 hos-
pitaliê JerusaletA, ou Raynunàus, Dei ^ratiâ^ Ckristi pauperum iêhmi
humilis et sancti hospitalis atstos, etc. {Codice diplomatico, t. % in-fol.
ê AUGER DE BALBEN." y
engagea Raimond à voler, avec sa * troupe, au se-
cours de la place. Raimond disposa si bien ses gens
et les anima tellement par son exemple, que, quoi-
que très-inférieurs en nombre, ils forcèrent les as-
siégeants, déjà battus sur mer par les Vénitiens, à
lever le siège. Les croisés faisaient alors celui de
Tyr. Raimond, étant allé les joindre, eut part à
Thcureuse issue de cette expédition qui ajouta Tyr
aux conquêtes des croisés.
Il continua ses succès^ et contribua à la prise
d*Ascalon, qui fut emporté. Tan ii53, malgré la
longue^et brave défense du commandant de la place.
Il avait obtenu du pape Innocent II, en ii3o, que
la bannière de Tordre serait une croix blanche sur
uo champ de gueules; ces armes sont encore au-
jourd'hui celles de l'Ordre. Ce fut lui qui donna et
qui recueillit les différenusutiits de TOrdre, dont
il fit un corps de législation qui fut confirmé dans
un chapitre général. Il obtint aussi pour ses Hospi-
taliers de grands biens dans le royaume d'Aragon. Il
mourut vers Tan iiSg, dansThospice de Saint-Jean.
Il poaait pour armes : D'or, au lion de gueules.
III.
AUGER DE BALBEN,
Auger ou Otteger de Balben, qu'on croit originaire
du Daupbiné. Il signala son élévation à la grande
maîtrise, en soutenant et en faisant reconnaître
dans la Palestine Pautorité du pape Alexandre III
contre celle de l'anti-pape Victor , qui était son
compétiteur. Son esprit de conciliation lui fit en-
8 " GRANDS MAITRES,
core réunir les chrétiens qui étaient divisés pour
rélection d'Amaury au trône de Jérusalem : sa voix
fut écoutée, et Amaury, frère de Baudouin III, fut
reconnu et couronné dans Téglise du Saint-Sépul-
cre. Il procura aussi de grands biens à son Ordre
dans rOrient. Il mourut vers Tan 1 163.
Armes : De sable, à la bande d'argent chargée de
trois merlettes du premier émail, et accompagnée
de deux jumelles du second.
IV.
ARNOLD DE COMPS.
Arnold DE CoMPS, qu'on dit aussi du Dauphiné,
mais dont l'existence cependant est révoquée en
doute par des historiens très-accrédités ; d'autres le
font Provençal de nation, et lui accordent six an-
nées de gouvernement, pendant lesquelles il n'y
eut aucun événement mémorable.
Armes: De gueules, à l'aigle echiquetée d'argent
et de sable.
V.
GILBERT D'ASSALIT.
Gilbert ou Gerhert d'Assalit, ou d'Assally, ou de
Sailly, natif de Tyr; quelques auteurs le nomment
Gaucelind'Assilan. L'anii68, il accompagna, avec
les siens, Amaury, roi de Jérusalem, dans la guerre
qu'il porta en Egypte, au préjudice de la trêve qu'il
avait conclue avec le calife, et se trouva au siège
de Belbeis (Péluse selon les uns, Léontopolis sui-*
N DE GASTE. g
vant les autres). Les croisés emportèrent la place
d'assaut le 3 novembre. Le Roî, suivant le traité
qu'il avait fait avec les Hospitaliers^ les mit en pos-
session de la place. Mais bientôt après ils furent
contraints de l'abandonner^ et d'aller rejoindre
Tarmée chrétienne, que Schirkouk, lieutenant de
Noradin, avait obligée d'évacuer Thgypte. L'Ordre
resta endetté de 200 ^ 000 ducats qu'il avait em-
pruntés à la banque de Florence pour cette expédi-
tion. Les reproches que le Grand Maître eut à es-
suyer à cette occasion^ le déterminèrent à donner
sa démission en plein chapitre^ l'an 1169. Il se retira
en France ^ d'oU étant passé en Normandie , il y
trouva le Roi d'Angleterre Henri 11^ qui l'engagea à
venir en Angleterre^ et il s'embarqua sur un vais-
seau qui faisai't eau de toutes parts^ et se noya dans
la traversée^ avec l'équipage, le 19 septembre de
l'an II 69. Il était qualifié de Grand Maître Magnus
Magister , quoique plusieurs auteurs assurent que
ce fut Joubert de Syrie qui fut le premier investi
de ce titre. Il portait pour armes: D'azur, semé d^é-
toiles d'argent, au lion du même.
VI.
N.... DE GASTE.
N..- DE Gaste, Grand Trésorier de l'Ordre, suc-
céda à Gilbert d'Assalit dans la grande maîtrise, en
1169; il n'administra qu'un an et quelques mois,
étant mort en 1170. Il portait pour armes: De
gueules, à la croix vairée de sable et d'argent.
10 GRANDS MAITRES.
VIL
N.... JOUBERT.
N...f JouBEKT^ né dans la Palestine. Il se montra
aussi habile dans le gouvernement que grand capi-
taine. L'an 11721 le Roi de Jérusalem, Amaury I*',
partant pour aller demander à l'Empereur de Con-
stantinople^ son beau-père^ du secours contre Bala-
din, confia la tutelle de son fils Baudoin et la ré-
gence du royaume de Jérusalem au Grand Maître
Joubert, qui s'acquitu parfaitement de ce double
emploi. Mélier, Templier apostat, c|ui s'était emparé
de l'Arménie après la mort de Thoros, son frère,
faisait des courses sur la Palestine. Joubert obligé
de se mettre' en garde contre Saladin*qui menaçait
d'un autre côté le royaume de Jérusalem, chargea
le Commandeur de Provence d'aller repousser les
Arméniens. Il fut servi à souhait^ et le Comman-
deur, avec ses chevaliers, rechassa Mélier dans ses
montagnes, où il était plus difHcile de l'atteindre
que de le vaincre. Amaury, à son retour, n'eut qu'à
se féliciter de l'administration de Joubert, et lui
en fît son remercîment. L'an 11 77, Raimond II,
comte de Tripoli , voulant recouvrer le château
de Harenc, Joubert avec ses chevaliers l'accom-
pagne au siège de cette place. Mais 3ur le poipt
de l'emporter, après de longs et pénibles e£fort9
des assiégeants, le comte, séduit par l'or qui lui
est offert, consent à se retirer. Ce dénoûmeat im-
prévu consterna toute l'armée , et Joubert eo fut
singulièrement affecté. Il mourut au mois d'octobre
ROGER DES MOULINS. f j
1177. Ce fut de son temps que l'Ordre acquit d'un
seigneur nommé Renaud le château de Margat, ou
Mercadj situé sur un rocher escarpé entre la Phé-
nicie et la Judée/ près de la ville de Valania. Les
fortifications que les chevaliers y ajoutèrent ren-
dirent cette place si respectable que Saladin n^osa
même l'attaquer.
Armes : D'or, à la croix de sable, chargée de cinq
coquilles d'argent.
VIII.
ROGER DES MOULINS.
Roger DES Moulins ou de Moutms. 11 était issu
d'une ancienne maison de Normandie y qui porta
d'abord le nom de Lymosin, auquel elle substitua
dans la suite celui de Moulins^ lorsqu'elle eut ac-
quis le château de ce nom (Ant. Paoli , p. 433 ^
n* 7). Depuis quelques années l'émulation des deux
Ordres des Templiers et des Hospitaliers s'était tour-
née en jalousie^ et se portait^ de part et d'autre,
aux plus fâcheuses extrémités. L'an 1179) au mois
de février^ ils font un traité de paix par le comman-
dement du Pape et l'entremise des deux Grands Maî-
tres : mais cette paix ne fut ni durable^ ni sincère.
Il régnait dans le même temps une grande division
entre le clergé et les deux Ordres, Les évêques accu-
saient les chevaliers d'abuser de leurs privilèges
pour secouer le joug de l'autorité épiscopale ; les
chevaliers^ de leur côté^ reprochaient aux prélats
de porter la dureté envers les lépreux jusqu'à ne
leur permettre pas d'avoir des églises particulières .
[2 GRANDS MAITRES.
quoiqu'ils ne fussent pas admis dans les églises pu-
bliques. Ces plaintes respectives ayant été portées
au concile général de Latran tenu au mois de mars
1179, l'assemblée y fit droite en ordonnant que les
chevaliers se renfermeraient dans les bornes de leurs
privilèges sans manquer à l'obéissance qu'ils de-
vaient aux évéques, et que ceux-ci accorderaient
une église^ un prêtre et un cimetière particulier
aux lépreux qui vivaient en communauté. Saladin
cependant poursuivait ses • conquêtes en Palestine.
L'an 1 1 84; les Grands Maîtres des deux Ordres sont
associés au patriarche Héraclius pour aller solliciter
de nouveaux secours en Occident. L'an 1187^ ces
mêmes Grands Maîtres, envoyés par le Roi de Jéru-
salem au comte de Tripoli pour négocier un traité
entre eux, arrivent le 3o avril à Nazareth. Une lettre
•
qu'ils reçoivent du comte les avertît d'éviter la
rencontre du prince Afdhal, fils de Saladin, qui doit
le lendemain faire une course sur les terres des
Francs, avec promesse de n'attaquer personne. Au
lieu de suivre cet avis, ils écrivent en diligence à
tous les chevaliers tépandus dans les forteresses
voisines, de venir les joindre incessamment, et en
ayant rassemblé cinq cents, ils vont le lendemain
provoquer le prince musulman, dont la troupe était
de sept mille cavaliers. Le combat fut le plus acharné
de tous ceux qui s'étaient donnés depuis le commen-
cement des croisades. Presque tous les chevaliers
restèrent sur la place avec le Grand Maître des Hos-
pitaliers. Celui du Temple trouva son salut dans la
fuite. Après la bataille les Hospitaliers cherchèrent
la corps de leur chef, et le découvrirent sous un
N GARNiER. i3
tas de Turcoaians et de Sarrasins qui avaient passé
par le tranchant de son épée^ ou que les chevaliers,
après sa mort^ avaient immolés à leur ressentiment.
U fut porté à Ptolémaïde pour y recevoir les hon-
neurs funèbres.
Plusieurs auteurs assurent qu'il est le premier
qui fut qualifié de Grand Maître, dans les chartes.
U fît confirmer par le pape Lucius les statuts don-
nés â rOrdre par le Grand Maître Raymond du Puy.
Ses armes étaient : D'argent, à la croix ancrée de
sable, chargée en cœur d^une coquille d'or.
IX.
N.... GARNIER.
N...GARNiER,dit deSyrie^ natif de Naplouse^ qu'il
ne faut pas confondre avec celui du même nom
qui était Bailli ou Prieur d'Angleterre et chef des
milices de rOrdre (Turcopolier), et auquel Henri II
accorda la célèbre abbaye de Buckland, qu'il con-
vertit aussitôt en un hospice dont il confia la direc-
tion à des soeurs hospitalières. Celui qui fut Grand
Maître de l'Ordre en 1 187 avait été Commandeur de
l'Hôpital de Jérusalem en 1 177; il réunit tous les che-
valiers de son Ordre, pour arrêter les progrès que
faisait le sultan Saladin, qui, à Tinstigation de Ray-
mond^ comte de Tripoli, et des Templiers, et aidé de
la perfidie du comte de Tripoli, posa le siège devant
Tibériade, et l'emporta d'assaut; mais la citadelle
résista. Guy de Luzignan, roi de Jérusalem, les
deux Grands Maîtres du Temple et de l'Hôpital et
tous les princes chrétiens volèrent au secours de la
14 GRANDS MAITRES.
place (mai 1187J. Là, o\i plutôt à Hittiii, dans Iç
voisinage de Tibériade^ se donna un combat qui
commença le 3 juillet et dura trois jours. Les chré-r
tiens, accables par le nombre et abattus par la soif^
la faim et la fatigue^ furent entièrement défaits» Du
nombre des pri^nniers furent le Rqï, le Prince
d'Antioche, le Grand Maître du Temple; et ce qu'il
y eut de plus fâcheux, la vraie croix, oon pas tout
entière, mais la moitié de ce bois sacré, qu'on avait
portée à cette bataille, tomba entre les mains dea
infidèles , comme autrefois Tarche entre les mains
des Philistins. Omar, neveu de Saladin, en la pré-
sentant à ce prince, lui dit: Il paraît, par la déso-
lation des Francs y que ce bois n'est pas le moindre
fruit de la victoire. Saladin, rentre dans son camp,
fait amener dans sa tente les prisonniers les plus
distingués de Tarmée vaincue. Le Roi de Jérusalem,
à qui Texcès de la soif permettait à peine de respi-
rer, était à leur tête.
Dans cette malheureuse bataille, il périt un grand
nombre de chevaliers de l'Hôpital et du Temple.
Garnier, tout couvert de blessures, se fit jour Té-
pée à la main, et parvint presque seul jusqu'à As*
calon. Saladin victorieux conduisit son armée sous
les murs de Jérusalem, dont le commandant Balian
d'Ibelin lui ouvrit les portes par capitulation, le
2 octobre 1187, après quatorze jours de défense.
Guy de Luzignan, ainsi dépossédé de son royaume,
rassemble néanmoins une petite armée, appelle le
Grand Makre Garnier et ses chevaliers à le secon-
der dans ses projets, envahit la Syrie et va mettre
le siège devant la ville de Saint-Jean-d'Acre, au mois
N.,.. OARNIER. ^ l5
d^août 1189. ^^^ ^^ entrefaites^ une nouvelle croi-
sade [c'est la troisième), excitée par la perte de
Jérusalem^ accourt de toutes les parties de l'Europe,
sous la conduite de Philippe Auguste, roi de France,
et cellç de Richard, roi d'Angleterre^ dit Cœur*<ie<-
Lion^ au secours de ce prince. Acre^ au bout de
deux ans de siège, est prise par capitulation, le sa-
medi i3 juillet (17 de dgioumadi el aker, ou II )
de l'an 1191^ I.es vainqueurs, étant entres dans la
place ^ retinrent les habitants prisonniers^ jusqu'à
ce qu'ils eussent rendu le bois de la vraie croix,
comme il ëtait porté par la capitulation. Mais cç
bois ne s'étant point trouvé, le Roi d'Angleterre fit
faire main basse sur tous les Musulmans qui étaient
en son pouvoir. Le 7 septembre suivant, les croi-
sés, après le départ du Roi de France, gagnent^, sous
la conduite du Roi d'Angleterre , une grandç ba*
taille sur les infidèles dans la plaine d'Ar^opb ou
d'Assur (l'ancienne Antipatride, à ce qu'on croit),
à douze milles de Ramiach et six de Joppe. S'étant
rendus maîtres ensuite de Césarée, 9prçs une nou-
vclle victoire remportée près de Ramlah, ils décon-
certent absolument les projets de Saladiii. La con-
ster oatiofl où le jetaient sa double défaite et la perte
de ses meilleures troupes, semblait iaviter les vain^
queurs â marcher droit à Jérusalem* Cétait â k
vérité le dessein du Roi d'Angleterre ; mais les parti-
san» du Roi de France s'y opposèrent par jalousie.
Richard, se voyant ainsi contrarié, prit le parti de
coQclure une trêve de trois ans avec Saladin.
ht Grand Maître Garnier et ses chevaliers se cou-
vrirent de gloire par leurs exploits au sicge de
i(j GRANDS MAITRES.
Saial-Jean- d'Acre, dont Theureux succès fut dû
principalement à leur valeur. La mort de Garnier
est placée après cette expédition , par conséquent
en 1191 ou 1 192. Ses armes étaient : De sable^ à la
croix ancrée d'argent.
X.
ERMENGARD D'APS.
Ermengard d'Aps. Sa modestie lui fit accepter
avec crainte la dignité de Grand Maître; ce fut sous
son gouvernement que TOrdre qui avait quitté Jé-
rusalem, par suite des victoires de Saladin, p3ur
transférer son siège à Margat, ville dont il a été
parlé à -l'article du Grand Maître Joubert, page 10,
s'établit à Saint-Jean d'Acre; ce Grand Maître y
mourut en 1191, n'ayant exercé que quelques mois.
Il portait pour armes : D'argent, à la tour crénelée
d'azur, maçonnée de sable.
XI.
GODEFROI DE DUISSON.
Godefroi de Duisson, dit aussi Gausfred de Don-
jum ou Donion, originaire, selon certains historiens,
de Picardie^ succéda à Ermengard d'Aps en Tigi,
et se trouva aux batailles d'Arsoph et de Ramlah^
dont il a été question ci-devant. Quoique TOrdre
eût épuisé ses finances par les guerres qu^il avait
soutenues précédemment, et qu'il se trouvât même
obéré de dettes , il était encore , à cette époque ,
aussi puissant que bien des souverains ; et , dans
GODEFROi DE DUISSON. 17
TeVendue de la chrétienté, il comptait dix-neuf
mille manses ou manoirs, dont chacun contenait
autant de terre que deux bœufs attelés à une char-
rue pouvaient en labourer en un jour. Il possédait
aussi d'autres revenus^ et une foule de privilèges
qu'il avait soin d'accroître et d'étendre de jour en
jour. Ces revenus étaient transmis au Grand Maître
de toutes les parties de l'Europe^ par des trésoriers
chargés de les recueillir.
Les chevaliers du Temple, jaloux dç l'opulence de
leurs frères de l'Hôpital, cherchèrent à envahir leurs
possessions; et comme ces derniers avaient inféodé
à un noble guerrier, nommé Robert Seguin, un
château situé près de Margat^ les Templiers s'en em-
parèrent en 1197, à main armée^ en chassant Ro-
bert Seguin de sa propriété. Les Hospitaliers, indi-
gnés de cette violation, accoururent former le siège
du château, et en chassèrent immédiatement ceux
du Temple; ce fat le commencement d'une guerre
très-vive entre les deux Ordres. Comme il n'y avait
alors aucune autorité en Palestine capable de la faire
cesser^ on eut recours au Pape Innocent III, qui ve-
nait de monter sur le saint siège. Le pontife donna
gain de cause, mais avec quelque tempérament,
aux Hospitaliers, et la querelle fut assoupie.
Le Grand Maître, ayant été invité par le Pape à
veiller à la sûreté des États d'Amaury II de Luzignan,
roi de Chypre, envoya un grand nombre de ses
chevaliers dans cette île, pour y maintenir son
autorité. Godefroi de Duisson mourut l'an 1202; il
s'intitulait et portait pour armes : De gueules, à la
bande d'argent.
XX. %
l8 GRANDS MAITRES.
XII.
ALPHONSE DE PORTUGAL.
Alphonse de Portugal. Son zèle pour réformer les
abus qui s'étaient glissés dans l'administration de
rOrdre et dans la vie et les mœurs des chevaliers,
et la rigueur qu'il employa pour arriver à son but,
lui attirèrent des contradicteurs et des ennemis, au
point qu'il fut obligé de se démettre Tan 1 204 ; il se
retira dans sa patrie, où Ton prétend qu'il périt
longtemps après^ dans les guerres civiles qui s'y éle-
vèrent. Ce qui paraît cenain^ c'est qu'il y mourut^
suivant son épitaphe^ le i^'mars 1245.
Il portait pour armes: De gueules, à l'écusson
d'argent, chargé de cinq cœurs d^azur^ posés 2,
2, i; k l'orle, de huit tours d'argent maçonnées de
sable.
XIIL
GEOFFROY LE RATH.
Geoffroy le Rath ou le Rat, originaire de Tou-
raine. Au commencement de son magistère, il se
joignit au patriarche de Jérusalem pour accom-
moder les différends du prince d'Antioche et du Roi
d'Arménie, en quoi il réussit. Il mourut l'an 1 207,
après le mois de mai.
Ce fut sous son magistère qu'eurent lieu la prise
de Constantinople par les croisés, la chute de
l'empire grec et la naissance de l'empire latin, et
que le pape Innocent III fit cesser les divisions
survenues entre les Hospitaliers et les chevaliers
GUÉRIN DE MONTAGU. 19
du Temple. Il portait; : D'azur, à la licorne d'ar-
gent.
XIV.
GUÉRIN DE MONTAGU.
Guérin de Montagu, Français originaire de la
province d'Auvergne, maréchal de l'Ordre, fut éle-
vé. Tan 1208, à la dignité de Grand Maître, après la
mort de Geoffroy. II signala sa bravoure au siège de
Damiette, entrepris par les croisés en 1218, et heu-
»
reusement terminé au mois de novembre de Tannée
suivante. Les Hospitaliers et les Templiers y dispu-*
lèrent de valeur. André', Roi de Hongrie, qui eut
part à ce siège, passant à Saint-Jean-d'Acre, fut si
édifié de la charité qu'exerçaient les Hospitaliers,
que non-seulement il leur donna diverses terres
avec sept cents marcs à prendre annuellement sur
les salines de Saloch, en Hongrie, mais il voulut
même être associé à l'Ordre. Le pape Honorius III
confirma ces donations, et y ajouta divers privilè-
ges. L'an 1222, Guérin va solliciter en Europe du
secours pour la Terre Sainte. Pendant son absence,
Boémond IV, dit le Borgne, prince J'Antioche, mal-
traite les Hospitaliers de ses Etats. Le Grand Maître,
à son retour, entre à main armée sur les terres de
ce prince, pour avoir raison de ces mauvais traite-
ments, et en obtient satisfaction.
Guérin de Montagu, ayant fourni des secours à
Livon ou Léon I", Roi d'Arménie, reçut en re-
connaissance la • ville de Saleph et quelques autres
forteresses. Ce Grand Maître prêta également Tas-
sistance de ses chevaliers au Roi de Castille, afin de
20 GRANDS MAITRES.
sauver ses Etats d'une irruption de l'Empereur de
Maroc. De concert avec le Grand Maître du Temple,
il refusa de reconnaître l'empereur Frédéric II, qui
était venu en Palestine pour prendre possession du
royaume de Jérusalem, qui lui était échu du chef
de sa femme; ce prince étant excommunié par le
pape Grégoire IX, les Ordres religieux crurent de-
voir lui refuser leur aide. Frédéric II, pour s'en
Yenger>-fit piller et dévaster leurs terres.
Guérin de,. Montagu mourut en Palestine, l'an
i23o; il portait pour armes : De gueules, à la tour
crénelée d'or et maçonnée de sable.
XV.
BERTRAND DE TEXIS.
Bertrand de Texis ou Texi, originaire d'Auvergne,
succéda, en i23o^ au Grand Maître de Montagu;
mais son gouvernement fut de peu de durée, étant
mort en i23i. Il portait pour armes : D'or, à la
fasce de gueules.
XVI.
GÙÉRIN.
N.... Guérin, ou Gérin, ou Garin, dont on ignore
la patrie, était en possession du magistère, suivant
une charte, le 26 octobre de l'an i23i. Ce fut à lui^
et non pas à son successeur, comme le dit l'abbé de
Vertot, que le pape Grégoire IX recommanda les
intérêts de Fempereur Frédéric II, avec lequel il
s'était réconcilié. Guérin prit en main ceux de
Conrad^ fils de ce prince et d'Yolande de Brienne,
BERTRAND DE COMPS. 21
contre Alix, veave de. Hugues, Roi de' Chypre, la-
quelle, en qualité de -fille d'Isabelle, Reine de Jéru-
salem, prétendait rogner en la Terre Sainte. Guérin
était encore Grand Maître au mois de mai 1 236, mais
il avait cessé de vivre au mois de septernbre sui-
vant. M. de Vertot feit mourir Guérin avec vingt-
six des.pieas, et urj^pltis grand nombre de Templiers,
dans une bataille donpée contre les Kharismiens ou
Corasmîns (une des neuf nations comprises sous le
nom général de Turcs ) ; mais on verra ci-après que
ces barbares n'entrèrent en. Palestine queTan 1244.
Ce Grand Maître portait pour armes: D'argent,
' . ». . .
à Taigle éployée. de sable.
xvn.
BERTRAND DE COMPS.
'1
Bertrand de Comps, issu d'une maison illustre de
Dauphioé, Prieur de Saint-Gilles, jouissait de cette
dignité le 20 septembre i23o. Élevé au magistère
après la mort de Guérin, il envoya, Tan 1237, ""^
citation aux chevaliers d'Angleterre , pour venir
remplacer leurs confrères qui étaient morts au ser-
vice de la Terre Sainte. On consterye de cq Grand
Maître une lettre datée du con^mencement de Tan
1239, ^" réponse à celle que Romée de Villeneuve,
ministre du comte def Provence, lui avait écrite pour
rînformer qu'il faisait équiper un vaisseau pour le
.1
secours de la Terre Sainte, et Munissez-vous, Iiiî dit
le Grand Maître, de provisions pour ûfï an, embar-
quez les chevaux et les mulets qui "vous sont néces-
saires; car tout cela est d'un prix excessif en ce
^ I
22 GRANDS MAITRES.
pays-ci. Je voiis exhofte surtout à ne point apporter
de joyaux^ excepté dts chapeaux bordés. » Ces avis
et d'autres semblables que renferme cette lettre,
prouvent le nlau^^ais état des aô'aires de la Terre
Sainte. Sur la fin du magistère de Bertrand de
Comps, on comptait, suivant Albéric, jusqu'à trois
mille cinq cents chapelles appartenant à son Ordre.
Il paraît qu'il s'était introduit dans l'Ordre un
certain relâchement, dont la bulle de Grégoire TV;
de Tan ^248, ordonna de faire cesser les abus.'
Richard duc de Cornouailles, frère du Roi d'An-
gleterre Henri III, étant venu à Ptolémaîde avec
une nombreuse armée, conclut un traité par leiju'el
les chrétiens furent remis en possession de presque
tous leurs biens de la Palestine; Jérusalem leur fut
rendue; on procéda à la purification des églises, et
le Grand Maître répandît les trésors de l'Ordre pour
faire relever les murs de la ville sainte. Il mourut
en 1 241, et portait :' De gueules, à Taigle échiqùetée
d'argent et de sable.
XVIIL
PIERRE DE VILLEBRIDE.
. Pierre de Villebride, e'iu Grand Maître en 1 24 î ,
fut témoin des événements les plus désastreux pour
son Ordre et pour les chrétiens, car, l'an 1244,
. • 1 . ,
les Kl^àrismiens, peuple féroce sorti des rivages
renfermés entre l'Oxus et la laxarte, étant, entrés, à
la sollicitation de Nodgemeddin, soudan d'Egypte,
en Palestine, dirigèrent leur marche vers Jérusalem.
Les habitants, à leur approche, prirent la fuite, et
PIERRE DE VILLEBRIDE. 23
allèrent pour la plupan se réfugier à JafTa. Ceux
qui ne purent les suivre se cachèrent dans les ca-
vernes aux environs de la ville. Les barbares^ fu-
rieux de la trouver déserte en y entrant, imaginè-
rent un stratagème pour y rappeler les habitants
et se procurer le plaisir affreux du carnage. Leurs
coureurs ayant enlevé quelques enseignes des chré-
tiens^ il les arborent sur les tours pour faire enten-
dre que la ville avait été reprise par les Francs.
Beaucoup de ces infortunés donnèrent dans le piége^
et revinrent à Jérusalem j^ mais à leur arrivée on fit
main basse sur eux, et on en compte plus de sept
mille de tout âge qui furent massacrés. De là s'é-
tant répandus dans le pays, les Kharismiens y met-
tent tout à feu et à sang. Les chevaliers de l'Hôpital
et du Temple ne furent pas spectateurs tranquilles
de ces horreurs. S'étant joints au reste des Francs,
ils marchèrent à l'ennemi, et livrèrent une ba-
taille qui dura depuis le matin jusqu'à la nuit. Elle
fut très-meunrière de part et d'autre, mais les infi-
dèles y perdirent le quadruple des chrétiens. Le
jour de Saint-Luc, i8 octobre de la même année 1244,
nouveau combat à Gazer, qui ne fut ni moins long
ni moins acharné que le précédent. Les chrétiens y
furent accablée par le nombre, qui surpassait de dix
fois le leur. Presque tous nos gens de marque y fu-
rent pris ou tués. Du nombre de ces derniers furent
les deux Grands Maîtres de l'Hôpital et du Temple :
Cecideruntque magister militiœ templi et magister
kospitalis, et de leurs chevaliers il n'échappa que
dix-huit Templiers et seize Hospitaliers.
Les Turcs, dans la fureur qui les animait, démo-
24 GRANDS MAITRES.
lirent les temples, les tombeaux, profanèrent et
arrachèrent les ornements des églises, et dispersè-
rent les cendres des Rois et des Princes qui y étaient
inhumés. Tel fut le sort déplorable de Jérusalem, à
peine reconquise par les chrétiens f...
C'est donc à l'époque de cette funeste bataille,
livrée par les chrétiens à Gazer , contre Tavis des
deux Grands Maîtres du Temple et des Hospitaliers ,
qu'il faut fixer la mort de Pierre de Villebride, qui
y combattit en héros ( 1244 , 18 octobre ). Il portait
pour armes : Échiqueté d^argent et de gueules.
XIX.
GUILLAUME DE CHATEAUNEUF.
• •
Guillaume de Chateauneuf , Français de nation et
maréchal de l'Ordre, fut élu dans le mois d'octo-*
bre 1 244 «u plus tôt , pour remplacer le Grand Maître
de Villebride. L'an 1249, il alla joindre, avec ses
chevaliers, le Roi saint Louis devant Damiette, avec
le patriarche de Jérusalem. Il fut fait prisonnier le
5 avril i25o, au combat de la Massoure , que le
comte d'Artois, contre son avis^ avait engagé; on
crut d'abord parmi les siens qu'il avait été tué*
Lorsqu'on sut qu'il était captif, on suspendit, sui-
vant l'usage, dit Mathieu Paris, la bUlle de aplomb
de l'Hôpital, jusqu'à ce qu'on fût assuré de sa déli-
vrance : Pro quo bulla hospitalis, quce plombea est,
m
donec constaret de illius liberaiioney juxta consuetu^
dinem bospitalis, est suspensa {ad an. i25i, p. 543,
coL i). Il resta près de dix-huit mois dans les fers^
d'où il ne sortit qu'au moyen d'une très-forte rai?-
GUILLAUME DE CHATfeAUNEUF. 25
çon. Remis en liberté, il alla rejoindre ses frères en
Palestine et arriva le 17 octobre i25i à Saint-Jean-
d'Acre. Peu de temps après son retour, une nouvelle
irruption des Kharismiens en Palestine, sous la
conduite de Barka-Khkn , que Jôinville qualifie
Empereur des Perses^ jeta de nouveau la conster-
nation dans le pays. Le Grand Maître Guillaume rie-
lève le courage des Francs» et les engage à se dé-
fendre. Il inspire la même résolution au sultan
d'Alep; et ayant fait alliance ensemble» ils se joi-
gnent à Gautier de Brienne» comte de Jaffa, et mar-
chent de concert, chacun à la tête de ses troupes^
contre ces barbares. Les ayant atteints, ils en vin-
rent à une bataille où le corps commandé par le
sultan d^Alep fut taillé en . pièces. Gautier ^ aban-
donné de ses gens qui prirent la fuite, et dont plu-
sieurs, dit Jôinville^ j;jr désespoir s'en allèrent jecter
dans la mery fut pris avec le Grand Maître de l'Hô-
pital et un grand nombre de ses chevaliers , et em-
mené à Babylone. Le brave Gautier paya pour tous.
Les marchands de cette ville^ l'ayant demandé au
sultan, le mirent en pièces pour se venger des dom-
mages qu'il leur avait causés par ses courses. On fit
grâce aux autres prisonniers , et ils recouvrèrent
même à peu de frais leur liberté. Pendant le magis-
tère de Guillaume^ les querelles des Hospitaliers
avec les Templiers se renouvelèrent. L'an 1259,
combat entre les deux Ordres. On s'y bat à outrance ;
les Hospitaliers en sortent vainqueurs. A peine
resta-t-il un Templier pour porter dans les places de
son Ordre la nouvelle de cette défaite.
Guillaume de Château neuf veilla avec la plus
26 GRANDS MAITRES.
grande sévérité à Texécution des statuts de TOrdre.
On cite à cet égard qu'un jour des Hospitaliers
ayant insulté un Français, le Grand Maître les con-
damna à manger à terre sur leurs manteaux^ et
tandis qu'ils étaient soumis à cette pénitence , il
leur était défendu de repousser même un chien qui
'S'approcherait de leurs plats.
Les frères obtinrent vers ce temps^ du Pape^ la
permission de parler au réfectoire quand ils rece-
vraient des seig'heurs étrangers. Auparavant un si-
lence rigoureux leur était prescrit.
Jusqu'à ce Grand Maître, l'habillement commun
à chaque chevalier était une longue robe noire
de laine^ descendant jusqu'aux pieds^ recouverte
d'un manteau noir, auquel était attaché un capuce
pointu^ ce qui le fit nommer manteau à bec; une
croix de toile blanche y était cousue^ sur le cœur;
' mais sous le magistère de Guillaume de Château-
neufj le pape Alexandre I V, par sa bulle du 3 des ides
d'août 1259, adressée d'Agnani, au maître et aux
frères de r Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem^ établit
une différence entre l'habit dts frères servants et
celui des chevaliers ; il ordonne que les chevaliers ,
pour les distinguer des autres frères de l'Ordre ,
porteront^ en temps de paix^ des manteaux noirs ,
clamydes nigras, et que lorsqu'ils iront à la guerre,
ils auront des soubrevestes rouges^ en forme de dal-
matique, avec une large croix de toile blanche sans
pointes, par devant et par derrière.
Ce Grand Maître mourut en octobre 1259. ^^ P^^'
tait pour armes : De gueules, à trois tours crénelées
d'or^ maçonnées de sable.
HUGUES DE REVEL. 27
XX.
HUGUES DE REVEL.
Hugues i>iE. Revel, d'une maison illustre en Au
vergne, parvint au magistère après la mort de
Châteauneuf. Il était en exercice de cette charge,
suivant une charte, le 24 octobre 1259. Les Hospi-
taliers illustrèrent son magistère par de nouvelles
preuves de leur valeur. L'an 1265, quatre-vingt-dix
Hospitaliers se font tuer Tun après l'autre en deïen-
dant le château d'Assur, forteresse appartenant aux
chevaliers, contre Bibars^ ou Bondochar^ sultan
d'Egypte, qui avait usurpé le trône de Saladin. Ces
pertes, et d'autres semblables qui succédèrent/ me-
naçaient le christianisme d'une extinction totale
en Palestine. L'an 1269, les chevaliers soutinrent
pendant deux mois le siège de Krac, formé par Bon-
dochar, et tous ceux qui s'y trouvèrent y périrent
jusqu'au dernier. Les trois Ordres Teutonique^
du Temple et de THôpital y firent des prodiges de
valeur^ et la plupart fut égorgée sur la brèche. La
pene de cette importante place et de ses braves dé-
fenseurs^ affaiblît encore beaucoup les forces des
chrétiens en Palestine. L'an 1273, Revel passe en
Occident, avec le Grand Maître du Temple, poiir
solliciter de nouveaux secours. Ils assistèrent Tannée
suivante au concile de Lyon, qù ils eurent rang au-
dessus des ambassadeurs et des pairs de France. Dans
les éditions de ce concile, dit le P. Seb. Paoli, on a
changé le nom du Grand Maître Hugues en celui de
Guillaume, ce qui l'a fait confondre avec son pré-
28 GRANDS MAITRES,
décesseur. Dans un chapitre gênerai qu'il tint à
Césarée, il fit régler, comme il l'avait déjà été pré-
cédemment, mais assez mal observé, que, pour
fournir aux frais d'une guerre continuelle que
l'Ordre avait à soutenir, chaque maison serait taxée
à une certaine sonime qu'elle ferait passer annuelle-
■
ment au trésor de THôpital ; et parce que dans les
lettres de commission qui s'expédièrent aux che-
valiers chargés du recouvrement de ces deniers et
de ladministration des biens de l'Ordre, il était dit :
« Nous vous recommandons tel domaine, b commenda--
mus, l'abbé de Vertot en conclut que c'est de là que
vient le titre de commandeur et celui de comman-
derie. Mais ces titres sont plus anciens, et l'on a une
charte de Henri, comte de Champagne, donnée le
4 janvier 1 194, où se voit, parmi les témoins, Frater
Robertus Angelicus, tune Commendator domus hospi-
talis Acconensis (Sebast. Paoli, t. i, p. 87). Il est
vrai qu'autrefois on appelait plus communément
précepteurs ceux qu^on nomme aujourd'hui com-
mandeurs, et leurs bénéfices, préceptoreries. Jus-
qu'à Hugues de Revel le chef des Hospitaliers n'avait
été qualifié que Maître de l'Ordre par les Papes.
Clément IV JFut le premier qui le qualifia Grand
Maître par son bref du 18 novembre 1267.
Ce fut pendant ce magistère que saint Louis, Roi
de France, fit, en 1270, sa seconde expédition pour
la Terre Sainte, et qu'une maladie pestilentielle,
qui s'était mise dans son camp, emporta ce pieux
monarque, sous les murs de Tunis, dont H avait
fait la conquête. Le Grand .Maître Hugues de Revel
JEAN DE VILLIERS. 29
mourut en 1278, en Palestine. Il portait pour
armes : D or, à un demi-vol d'azur.
XXI.
NICOLAS LORGUE.
Nicolas LoRGUE, dont on ignore la patrie, fut élu
Grand Maître après la mort de Revel. La Palestine
était alors ravagée "par les garnisons des places que
les chrétiens conservaient dans le pays, sans dis-
tinction d'amis et d'ennemis. Mansour . sultan
d'Egypte, ayant en vain demandé qu'on fît cesser
leurs brigandages, résolut de se faire justice par
lui-même.
Le 27 mai 1285, il paraît devant Margat avec
une armée formidable, en forme le siège, fait mi-
ner toutes les fortifications de la place et force les
chevaliers à abandonner cette forteresse impor-
tante, qu'il fit raser aussitôt leur sortie. Affligé
d'une perte aussi considérable^ Lôrgue passe en
Europe pour solliciter des secours des chrétiens^
mais ils furent trop faibles; il revint à Acre accablé
de chagrin^ et mourut en 1289. Il était doué d'une
grande éloquence, d'une prudence et d'une va-
leur qui lui méritèrent les suffrages de ses contem-
porains. Il portait pour armes : D'argent, à la fasce
de gueules.
XXII.
JEAN DE VILLIERS.
Jean de Yilliers, Français de nation, d'une famille
distinguée du fieauvaisis, fut élu Tan 1289, avant
3o GRANDS MAITRES.
le 22 aoûtj pour succéder au Grand Maître Lor-
gue. Ascraf, ou Seraf, sultan d'Egypte, ayant en-
trepris. Tan 1291, le siège d'Acre, Jean de Villiers
et les siens^ unis aux Templiers et aux Teutoniquês,
défendirent la place avec toute la valeur imaginable,
et l'eussent vraisemblablement sauvée, s'ils eussent
été mieux secondés par leurs alliés. Obligés de
Tévacuer, les Hospitaliers et les Templiers passèrent
en Chypre, où le roi Henri II leur assigna Limisso
pour leur retraite. Le premier soin de Jean de Vil-
liers fut d'y convoquer un chapitre général. Il fut
très-nombreux . Les chevaliers y accoururent de
toutes les nations. Il y fut délibéré qu'on fortifierait
Limisso, réduite alors à un gros bourg ouvert de
tous côtés, et qu'on armerait pour la défense des
pèlerins qui feraient le voyage de la Terre Sainte,
les vaisseaux qui avaient servi à passer les cheva-
liers, soit de la Palestine, soit de l'Europe. Bientôt
on vit sortir des différents ports de l'île plusieurs
bâtiments de diverses grandeurs, qui, au moyen
des prises considérables qu'ils firent sur les cor-
saires infidèles, augmentèrent insensiblement les
armements de l'Ordre. Les Rois d'Angleterre et de
Portugal, voyant les chevaliers- chassés delà Terre
Sainte, regardèrent leur institut comme aboli par
le fait, et comme sur le point de l'être par le droit.
En conséquence, ils mirent en séquestre leurs re-
venus. De son côté, le Roi de Chypre, jaloux de l'in-
dépendance que les chevaliers affectaient dans son
royaume, déclara qu'il ne pouvait y souffrir des
sujets de la puissance pontificale entièrement af-
franchis de la sienne. Les chevaliers, dans leur dé-
GUILLAUME DE VILLARET. 3i
tresse, eurent recours au pape Boniface VIII ^ qui
prit leur défense %vec la hauteur qui lui était ordi-
naire. Ses menaces firent leur effet en Portugal et
en Angleterre, où les séquestres furent levés; mais
en Chypre, malgré le bref fulminant du Pape, les
chevaliers demeurèrent assujettis à la capitation
dont le Roi les avait chargés.
Le Grand Maître Jean de Villiers mourut vers la
fin de Tan 1 297, emportant les regrets et l'admira-
tion des chevaliers de son Ordre et des divers prin-
ces de TEurope et de TAsie. Il portait pour armes :
D or, à trois chevrons d'azur.
XXIII.
ODON DE PINS.
Odon DE Pins, issu d'une maison illustre de Cata-
logne, fut substitué, dans un âge avancé, au Grand
Maître Jean de Villiers. Uniquement appliqué à la
prière, selon les historiens de l'Ordre, il négligea
les armements de mer, qui faisaient alors toute la
ressource des Hospitaliers. L^an iSoo, le pape Bo-
niface VIII, sur les plaintes qu'on fit de sa con
duite, le cita à Rome. Odon mourut en route la
même année.
Il portait pour armes : De gueules, à trois pommes
de pin d'or.
XXIV.
GUILLAUME DE VILLARET.
Gui //ottme DE ViLLARET, Grand Prieur de Saint-Gilles
en Provence, fut élu en i3oo. Il rétablit la discipline
32 GRANDS MAITRES.
parmi ses chevaliers à Limisso, et visita tous les
établissements de l'Ordre en, France, où il institua
plusieurs maisons de chanoinesses de l'Ordre^ en les
soumettant à l'autorité du Grand Prieur. Les statuts
primitifs accordés à Raimond du Puy^ ayant été
perdus pendant les guerres funestes de la Palestine,
Guillaume de Villaret fut assez heureux, dans un
voyage qu'il fit à Rome, d'en retrouver au Vatican
un exemplaire, dont le souverain pontife lui fit pré-
sent. Il entra dans la ligue formée en 1299 et iSoo,
par les Rois d'Arménie et de Chypre et le Roi de
Perse Gazan ou Cassan, contre le sultan d'Egypte
Nazer ; celui-ci* ayant été chassé de la Syrie, les che-
valiers de l'Hôpital purent encore une fois entrer
triomphants à Jérusalem ; mais ce succès fut de peu
de durée, car Nazer, ayant repris les hostilités^ rem-
porta sur ses ennemis une victoire complète^ le
22 avril i3o3^quile rendit maître de toute la Terre
Sainte et en expulsa pour jamais les croisés et les
chevaliers de l'Hôpital.
Les mauvais procédés de Henri de Luzignan, Roi
de Chypre, à l'égard de l'Ordre, déterminèrent ce
Grand Maître à chercher un asile où il serait indé-
pendant. Rien ne loi parut fdus conforme à ce des-
sein que la conquête de l'île de Rhodes, alors
occupée par des Grecs révoltés et des corsaires
musulmans. Mais les infirmités ne lui permirent
pas d'exécuter sqn projet, car il mourut avant le
6 juin i3o6. Il portait: D'or, à trois monts de
gueules, surmontés chacun d'un corbeau de sable.
FOULQUES DK VILLARET. 33
XXV.
FOULQUES- DE VILLARET.
^ Foulques DIS, Villaret, Çrère du précédent, le rem-
plaça daos la dignité de Grand Maître. Ayant à cœur
l'exécution , du proiet de son devancier pour la
conquête de l'île de Rhodes, il se rendit à Poitiers,
pîi se trouvaient le pape Clément .V et le Roi Phi-
lippe-le-Belj et en obtînt des secours considérables
pour armer ses gens de guerre ; et à l'aide d'une
croisade que le Pape lui .avait accordée, les Génois,
les Siciliens lui fournirent des vaisseaux, et la plu-
part des seigneurs et leurs vassaux de diverses con-
tr^^ s'enrôlèrent à l'envi sous ses drapeaux. L*ea-
thoasiasipie était si gjénéral, que les dames de haute *
condition jDffrirênt leurs bagues, et leurs joyaux les
plus précieux, pour contribuer à cette noble entre-
prise. Lfs Gra^d Maître se* présenta devant Rhodes,
avec une flotte de vijigt-:cinq galères, et, après avoir
tenté divers . assauts, il en livra un si violent, le
i5 août t3io, que]la place, qui avait été défendue
par les. Sarrasins e^ les Turcs ,^ fut obligée de se
rendre : il y établit, aussitôt le couvent de rOrdre.
et fit arborer son drapeau dans tous les forts de
File et des îles voisines. Rhodes devint alors le chef-
lieu de rOrdre et Iu| donna même soi^,.r)om. Otto-
man, sultan des Turcs, .i>e vit pas sans jalousie et
sans crainte l6$ progrès, des chevaliers de rHôpital,
dont la prospérité, formerait nécessairement un obr
stacle à la sienne. .L*an i3i5, il se présenta avec une
flotte considérable devant la place , dont les rem-
XX. 3
34 • .GR,AND§ MAITRES. , ,
parts et les tours n'était pas encore relevés; mais
la bravoure et le devottemenC des chevaliers en
tinrent, lieu: îb. repgussèrem 'si; wivempnt divers
assauts, quç le sultan prit le p{!rti de se retirer.
Plusieurs historiens attribuent la levée de ce siège
à un secours .qu'Amedèe V, dit le Grand, duc de
Savoie, avait donduit en personne aux chevaliers de
Rhodes, événement glorieux qui aurait^ été con-
"sacré par la devise : F. E. R. T. Fortitudo ejus Rhodum
ienuit ; tCidXi a*aûtres écrivains révoquent ce^ïait eh
doute.
La chiite et la destruction des Templiers, arrivées
Pan i3i2, avaient singulièrement enrichi les cheVa-
'lîefs dé Saint-Jeàn, qui fureiît investis de la plupart
de leurs biens/ dans toute l^Eûropè. Ntuï'cqnifliis-
saires hospitaliers furent ' ftammés pôU? iii jpféi^^
possession &u nom de leur Ordre: -" - • ^*" ^- - ''"^'
* •
Depuis ce - temps, ViÛaret' Soutînt mal la rbpû'tal-
'tîon que ses ^exploits lui-avaierit acqùiàel L'es chô-
▼alièrs, îndightîs de son^ luxe, dé sa miiUessi:" et* île
son despotisme, s'âssembletil ' en'^éhapitre, le dé-
posent et nomment -â sa- place -Mitiricé'^tfe PagnàJ.
Villaret s'étànt' pourvu à: Romcrcôhtr'e cette' dcpisi^
tîdn; lie P^pé nomme Ôérlrd'de ^^Pliis,' vicaire 'gé-
néralde POrdreî, eli a:ttertdant te jugeoiinVda pfl?-
«•« fi •* '*f
'cè3. L'an i3i9,fctaôri i32ï; côAlrtîèîéîtt^r^tfe'Mrdè
Vertot, Villariît, ne voyant poiûi 'dk foûï^i^ p5u\oir
regagner les esprits, 'doiina vôlontairèmeni'^'sfil^'^àê-
i^ission entre 'tes' mains d'u Pape. Oh lùî' assigna
pourdédommagement le prieuré de iCapoue. il n^allâ
pÀS néanmoins y résider ; mais il passa en France
&Ûpfèé,dé sd sueur,' dame' du château de 'Têirah
1
' HÉLION DE VILLENEUVE. 35
ca Languedoc, où i) mourut le .1" septembre de
Tan 1327. Son corf)ë fut inhumé dans TégUse de
Scint-Jean à Montpellier.
Il portait les mêmes armes que son frère.
Maurice de Pagnac, élu dans les troubles de
rOrdre, et cite' par erreur par quelques auteurs
cjmme Grand Maître; il portait pour armes": D'or,
au chevron renversé d'azur, au chef de gueules,
chargé ic trois étoiles d'argent.
Gérar4 de Pins,; nommé par le Pape^ vicaire
géaéial ou lieuteaant du Grand Maître, pendant
te schisme arrivé sous Foulques de Viilaret, con-
tinua son . exercice pendant quelque, temps sous
le Grand Maître Hélion de Villeneuve, dont il
avait mérité l'estime par ses brillants exploits
contre les Turcs, et. la défaite d'Orcat^ filsd'Otto-
man, qu'il battjit près, de Rhodes en i3j6. Il fut
un des plus céièbrtss de l'Ofdre,. et portait ..pour
armes : Dq gu^l^^ià trois pomqàe^^ de pin d'or.
XXVI.
HÉLION DE VILLENEUVE.
« *
- » * I •
' i/^/iofrDE'VitrEi«rEtJvié, de rillUstreitiaîson de Vil-
IcncuVc, bararîs^et màri^oîs de' Vence et de Trans,
seigneurs de Bnrgerhohr en Languedoc, était Grand
Prieur de SaiiJt-Giltes; rirsqu'il fut porté à la dignité
de Grand Maître, d'une voix unanime, par les che-
valiers assemf:flé^ â Avignon, sur la convocation et
recoitimandation dd pape Jean XXII, au commen-
cement de juin iBtq. Dès qu'il fut en charge, il tint
36 GRANDS MAITRES,
un chapitre général à Montpeilierj dans lequel in,
divisa le corps de la Religion par Langues. Etant, rer
ven.u en France, Tan 1 328, pour les besoins de
l'Ordre, il commanda le troi^ièm.e bataillon fran-
çais^ avec le sire de Beaujeu, à la bataille de Mont-
cassel, donnée le 23 ou le 24 août de cette année. .
L*an 1343, le 3o octobre, il remporta la célèbre
victoire del Rio-del-Salado., sur Alboacem, Roi de
Maroc, dont le nombre des troupes était de beau-
coup supérieur aux siennes; et l'année suivante, les
chevaliers , sous la conduite de Jean de Biandra ,
Grand Prieur de Lombardie , firent une tentative
sur la ville de Smyrne. Ils s'emparèrent du château
qui commandait le port, et s'y maintinrent malgré
les efforts des Turcs. L'an 1346, Hélion de-VMle-
neuve termina ses jours, âgé de- quatre-vingt-tM)is
ans, vers le mois de juin de ladite année U'fut re-
éommandable par son économie, 'acquitta toutes ^les
dettes de la Religion, augmenta lesr' fortifications
nécessaires pour la défense de Rhodes, et signala sa
piété par de pieux établissements et le rétablissement
de la discipline dans l'Ordre.
Hélion de Villeneuve, voulant laisser à ses che-
valiers UQ monument durable.de sa munificence,
fit construire à ses frais un bastion .crénelé et un
boulevard qui conservent encore aujourd'hui le
nom de Château - de - Villeneuve. , Sas • propres ri*
chesses contribuèrent aussi à .entretenir, les troupes
q u& la disette d^argent portait à la désertion. . .. .;; .
Excités par ce généreux exemple, plusieurs com-
mandeurs employèrent leurs revenus patriponiaux
â construire des galères ^ tellement que, la marine
u
DIEU DONNÉ DE GOZON. 3^
s'accroîssant de jour en jour, le pavillon de l'Ordre
flotta puissant et respecte sur toute la Méditerranée.
Il portait pour armes-: De gueules, fretté de
^ances d'or, à un écusson du même, dans chaque
claire-yoié; à Técu d'azur^ chargé d'une fleur de lis
d'or, posé en cœur.
XXVII.
DIEU-DONNÉ DE GOZON.
Dieu- Dorme de Gozon^ était né au château de son
nom, à six lieues de Milbau, en Rouergue ; il fut élu
pour remplacer le Grand Maître Hélion de Ville-
neuve, en 1346. Clément VI lui écrivit le 28 juin
de la même année, pour confirmer cette élection,
qui, loin d'avoir été recherchée par Gozon, ne fut
acceptée par lui qu'à regret.
Uan 1343 il envoya les troupes de la Religion
i au secours du Roi d'Arménie contre les Sarrasins
m
j d'Egypte. Elles triomphèrent de ces infidèles, et re-
\ mirent le Roi en possession des villes qu'ils lui
\ avaient enlevées. L'an t353, Gozon, se trouvant,
par son âge et ses infirmités, hors d'état de gou-
verner, demande au Pape la permission d'abdiquer,
qui lui est refusée. Il insiste, et enfin il est exaucé.
Mais avant que la nouvelle réponse du Pape arrive^
^ il meurt, au mois de décembre de la même année.
I On a débité sur ce Grand Maître que, notant que
simple chevalier, il avait délivré l'île de Rhodes
d'un énorme dragon qui l'infectait par son souffle
et la dépeuplait par sa voracité. Ce conte est repré-
senté sur de vieilles tapisseries, oti l'on voit aussi
38 GRANDS MAITRES.
les hauts hits non moins romanesques de l'arche-
vêqueTurpin..
Il avait fait les plus grands efforts pour rappeler
ses chevaliers à une discipline sans laquelle TOrdre
ne pouvait triompher de ses ennetnis ; n'ayant pu
atteindre son but , il en conçut un si vif chagrin ,
qu'il en mourut.
Il portait pour armes : De gueules^ à la bande
d'argent bordée d^azur, à la bordure crénelée d'ar-
gent.
XXVIII.
PIERRE DE CORNEILLAN.
Pierre de Corneillan ou de Q)rnillan, d'une il-
lustre maison de Provence, était Grand Prieur de
Saint-Gilles, lorsqu'il fut élu Grand Maître, au com-
mencement de l'année i354. Son magistère ne fut
que de dix-huit mois, pendant lesquels il eut à se
défendre contre le Pape Innocent VI, qui, par une
fausse politique , voulait obliger les chevaliers à
quitter l'île de Rhodes pour s'éublir , soit dans
l'Anatolie, soit en Palestine, afm d'être plus à portée,
disait-il, d^arréter les progrès des Turcs qui mena-
çaient ritalie. Le Grand Maître se disposait à convo-
quer un chapitre général sur cette contestation ,
lorsque la mort l'enleva vers le milieu de l'an x355,
suivant tous les historiens de l'Ordre.
Son amour pour l'observance des statuts de l'Or-
dre l'avait fait surnommer le Correcteur des coutumes.
Il portait pour armes : De gueules, à la bande d'ar-
gent, chargée de trois merlettes de sable.
i
\
ROGER DE T>m's? ^9
ROGELR.-DE IPI-Na :>= . : . ..
» »■ r » • t •
Roger DE Pins, cle fiUusiVe maison, qui avait <îeià
fourni le Grand' Maître Odon de Pins et le lieute-
nant du magistère Gérard de'Pins; dont il a été
question pages 3i et 35, fut élu en i355. Le pape
Innocent VI, insistant toujours pour Texécution de
son projet, fit tenir à Avignon le chapitre général
de l'Ordre, où les chevaliers, pour gagner du temps,
consentirent à s'établir dons la Morce, aprè$ avoir
obtenu le . consentement des princes latins qui
avaient des prétentions sur cette principauté. Inno-*
cent VI mourut avant que les difficultés fussent le*»
vées, et son projet s'évanouit avec lui. Roger de Pins,.
vers l'an 1364, tint à Rhodes un nouveau chapitre
général, où Ton réforma divers abus. Entre autres*
règlements, on y défendit de donner aux frères ser- '
vants ni la croix ni le titre de chevalier; on y éta-
blît des receveurs dans chaque prieuré pour les
responsions ou contributions que chaque comman-
derie devait fournira l'Ordre. Roger de Pins mourut
le 28 mai de l'an i365. L'Ordre perdit en sa personne
un chef plein de zèle pour la manutention de la dis-
cipline, et les pauvres de l'ile un père charitable.
Ceux-ci l'avaient surnommé Y Aumônier,
Il avait ordonné que les statuts de TOrdre fussent
rédigés en latin, attendu que plusieurs Grands Maî-
tres, soit Français, soit d'autre nation, les ayant
fait écrire chacun dans leur langue propre, les che-
valiers s'excusaient de l'inobservance de ces statuts.
40 GRANDS MAITRES.
en prétextant ne pas connaître les langues dans les-
quelles ils étaient présentés. Sous son magistère,
Jean-Fernandejt 4e Hérédia/ Grand Prieur d'Ara-
gon, qui devint Grand Maître en i3y6, excita par
son' ambition beaucoup de troubles dans TOrdre.
r
Roger de Pins portait pour armes : De gueules, à
trois pommes de pin d'or.
XXX.
RAYMOND DE BÉRENGER.
Raymond de Berenger^ d'une illustre maison de
Dauphiné, Commandeur de Castelsarrasin, succéda,
l'an i365, au Grand Maître Roger de Pins. La même
année les vaisseaux de la Religion, réunis, sous
la conduite de Raymond de Bérenger, à ceux de
Pierre I", Roi de Chypre, font une descente en Egypte.
La prise et le pilkge d'/tËxandrie, qu'il fallut aban-'
donner au bout de quatre jours, fut le fruit de cette
expédition. Les Rhodiens eurent aussi quelque part
aux expéditions de Pierre en Syrie. L'an 1374, sur
l'invitation du pape Grégoire IX, l'Ordre tint à '
Avignon une grande assemblée, oîi le Grand Maître,
à raison de son âge et de ses infirmités, ne put se
rendre. Fernandès de Hérédia, son lieutenant, y
tint sa place^ et fit faire la première collection des
statuts de l'Ordre. Raymond de Bérenger mourut la
même année^ au mois de novembre.
Il portait pour armes : De gueules, au sautoir
alaise d'or.
JEAN-FËRNANOÈS DÉ HÉRÉOIA. 41
XXXI.
ROBERT DE JULLIAC.
Robert de Julluc ou Juillac^ originaire de Lan-
guedoc, Grand Prieur de France^ fut élu en son ab-
sence, pour remplir la dignité de Grand Maître. Il
salua le Pape en passant à Avignon^ d'où il alla
s'embarquer à Marseille sur les galères de J'Ordre ,
qui le conduisirent à Rhodes.
Le P|ipe exigea de ce Grand Maître^ que lui et ses
chevaliers se chargeassent désormais de la défense
deSmyrne, en leur accordant un revenu de 1,000 flo-
rins^ payé annuellement. Ce Grand Maître mourut
après le 10 août 1376, et portait pour armes: D'ar-
gent, à la croix âeuronnée de gueules, au lambel
de quatre pendants d'azur.
XXXII.
JEAN FERNANDÈS DE HÉRÉDIA.
Jean Fernandès de Hérédia, Grand Prieur d'Ara-
gon, de Saint-Gilles et de Castille, fut élu Grand Maître
tandis qu'il était à la cour d'Avignon. Il y résidait
depuis longtemps, et y avait obtenu, par ses intri-
gues et contre le gré de l'Ordre, les bénéfices im- ,
portants dont il jouissait. L'an i3jy, au mois de
janvier, il ramène par mer à Rome le Pape Gré-
goire XI, et de là il fait voile pour Rhodes. Sur la
route^ ayant rencontré une flotte vénitienne, il se
joint à elle pour aller faire le siège de Patras. La
place est emportée l'épée à la main. Flatté de ce
42 GRANDS MAITRES.
succès^ il se laisse engager^ par le général vénitien^
à tenter la conquête de la Morée. Il est surpris dans
une embuscade par les Turcs^ qui le font prisonnier
près de Corynthe. Sur l'avis de ce malheureux évé-
nement^ on proposa aux Turcs de leur rendre ^a
ville de Patras pour sa rançon. Ils refusèrent ; on
ajouta à la première offre celle d'une somme ,consi-
dérable^ pour la garantie de laquelle les trois Grands
Prieurs de Saint - Gilles, de Rome et d'Angleterre,
consentaient à rester en otages. Le Grand Maître re-
fusa à son tour, conjurant les trois Prieurs « qui
vinrent le visiter, de laisser mourir dans les fers un
vieillard dont la vie était inutile, ne voulant pas
même que .sa rançon fût payée des derniers de l'Or-
dre ; il préféra noblement demeurer trois années
dans une dure captivité, au milieu des montagnes
de l'Albanie, jusqu^à ce que, racheté par sa famille,
il pût revenir à Rhodes, en i38i .
A cette époque, il s*agissait pour lui de se décider
entre les obédiences d'Urbain VI et de Clément VII,
qili se disputaient la papauté. Le Grand Maître se
déclare pour le dernier. Urbain le destitue, Tan i38i,
et nomme à sa place Richard Caraccioli, qui est
reconnu par les Langues d'Italie et d'Angleterre.
L'an ! 396, le Grand Maître de Hérédia meurt à
Avignon, au mois de mars, après un gouvernement
de dix ans et huit mois. Caraccioli, son compéti-
teur, était mort à Rome, le 18 mai de Tannée pré-
cédente. Ce Grand Maître portait : De gueules, à.sept
tours d*argent, posées 3, 3 et i .
PHILIBERT DE NAIl^LAC. 43
XXXIII.
PHILIBERT DE NAILLAC.
Philibert dk Naillac, originaire de la province
de Beny, était Grand Prieur d'Aquitaine,, lorsqu'il
succéda au Grand Maître de Hérédia. A peine est-il
en jouissance^ qu*il se voit engagé dans la ligue des
princes chrétiens contre Bajazet, empereur des
Turcs. Il se rendit, à la tête de ses chevaliers, dans
la Hongrie, qui était alors le théâtre de la guerre,
et combattit à la funeste journée de Nicopoli, à la
tête des siensy dont la plupart furent taillés en piè-
ces. De retour à Rhodes, il achète la Morée de
Thomas Paléologue , qui en était despote ; mais le
marché ne put tenir, par TaversiDn des Grecs contre
les Latins. L'an 1401, Tamerlan emporte Smyrne
d'assaut, malgré la brave défense deà chevaliers.
L'an 1409, Philibert de Naillac, accompagné de
seize commandeurs, se rendit au concile de Pise,
assemblé pour faire cesser le schisme qui régnait
dans l'église, et dans lequel Alexandre VI fut élu
Pape. De Naillac y fut également reconnu seiA et
légitime Grand Maître des chevaliers de Saint-Jean
de Jérusalem, à Rhodes. Le Pape le chargea d'une
mission près des Rois de Ffance et d'Angleterre,
«fin de les engager à réunir leurs forces contre les
Tares; mais cette ambassade fut infructueuse , i
cause des divisions qui régnaient entre ces deux
monarques. Il ne cessa depuis de s'occuper des af-
faires de son Ordre, dans toutes les provinces de
rEorope, et présida, vers 1419, l'assemblée des che-
44 GRANDS MAITRES.
valiers tenue à Ancône pour des règlements de dis-
cipline. Il obtint d'entretenir constamment à Je'ru-
salem six chevaliers , exempts de tribut ^ pour
recevoir dans leur maison leurs propres frères^ ou
les pèlerins qui viendraient visiter le saint sépul^
cre; ces chevaliers étaient également institués
pour racheter les captifs, ou les échanger contre
d'autres prisonniers; il établit aussi des consuls à
Jérusalem, Alexandrie et Rome, chargés de pro-
téger les pèlerins. II mourut en 142 1, dans un
chapitre général qu|il présidait au milieu de ses
propres chevaliers, dont il emporta les * larmes, le
respect et l'estime. Il portait : D'azur, à deux lions
léopardés d'or, l'un sur l'autre.
XXXIV.
ANTOINE FLUVIAN.
Antoine Fluviàn, dit aussi de la Rivière, né en
Catalogne, était Grand Prieur de Chypre, lorsqu'il
fut élu d'une voix unanime, en 142 1, pour succéder
à Philibert de Naillac. Jean II, Roi de Chypre, en-
couragé par les succès qu'il avait obtenus en Egypte
contre les Turcs, fut les assaillir jusque sous les
murs d'Alexandrie. Le sultan, effrayé de ces pro-
grès, conduisit en 1424, une flotte formidable^ qur
se présenta devant Famagouste, la prit et la pilla.
Le Roi invoqua quelque temps après l'appui des
chevaliers de Rhodes, pour l'aider à repousser el
même sultan qui était venu insulter Chypre en
1426; une bataille s'engage, et Jean II, fait prison-
JEAN DE LASTIC. 45
uier dans la mêlée, est coaduit au Caire. Mais, quoi-
que les Hospitaliers eussent fait dcjgrandes pertes
dans ce combat^ ils ne désespéraient pas du salut
de rUe, lorsqu'ils apprirent que le Roi de Chypre,
fatigué de sa captivité^ avait fait sa paix et recouvré
sa liberté. Fluvian, ûiformé dans la suite du projet
I du sultan, .d'attaquer l'île de Rhodes^ la mit dans
un tel état. de défense et de provision, qu'il fut
otsifigé de le suspendre. Fluvian, après' avoir fait
d-0!ccellents règlements pour la discipline des che-n
5 vàliers et l'administration des finances de TOrdre^
dont . toutes les dettes se trouvèrent acquittées ^
mourut le 26 octpbre 1437; il portait pour armes :
D'or, à la ftsce ondée de gueules.
I t
: . . . . 1- ,
XXXV.
. JEAN DE LASTIC,
9 Jean DE Lastïc, né d'une illustre maison d'Ati-
i vergne, était Grand Prieur d'Auvergne et'CômmâTi"-
deur-de Montcalra, lorsqu'il iiTt élu à Rhbdss èfi
1437,- (Et pendant son absence^ par treize chevalièrk
auxquels l'Ordre avait remis le pouvoir* de procéder
à cette élection. Il arriva dans l'île en *"'r43S. Le sul-
tan tî'Egypte, donnant suite à s6n^ projet d'expul-
ser de Rhodesr les chevaliers de SaîrtV-Jean, 'se 'pré-
senta avec sa flotte devant la place^ le' 25' septembre
1440. Mais les chevalier^ , dit M; dé ftàrgèmont,
unis aux Rhodicns, s*étant portés sur '^k'^côte^ for-
mèrent aussitôt comme "an*' lïiurd'aîrarà', qui, èrti-
pêihant toute tentative de débarquemetît, pércrfit i
hi' flotte chrétienne, i)ux>iquie trSs-inJFérieure en
■ ) 'i . «
■^
«
46 GRANDS MAITRKS.
nombre de sortir du port en ordre de bauîUe
Surpris de tant de resolution, les Sarrasins hésitè-
rent à faire un seul mouvement^ même rétrograde,
et; attendant les ombres de la nuit^ il^ firent voile
vers rile de Lango; mats les Hospitaliers les y
avaient précédés^ et, forcée à une nouvelle retraite^
Tescadre égyptienne s'accula contre utie petite fie
appartenaat:aux Turcs. Le Maréchal de TOrdre, qui
commandait.' les galères , attaqfua l'etinemi dans ce
retranchement, : lui tua sept c^nis hommes et revint
à Rhodes La auit suivante, les iofiièles, préci^^
tant leur fuite , abordèrent en passant à Tîle de
Chypre^ mirent le feu à la grande commanderie
qui se trouvait sans défenseurs, ^t après cet exploit^
qui attestait leur impuissance, ils rentrèrent hon-
teusement dans leurs ports.
Une trêve fut le résultat de cette belle défense ;
elle; ne fut pas cependant de longue durée, Jean de ^
Lastic^ instruit des projets, destructeurs des Musul-
mans, ay^^t fait les ^p^us ardents efforts auprès des
divers souver^ns , pour çn obtenir des secours,
mais la plupart .demeurèrent sourds à sa voix; le
Roi, de France, Charles VII, fut le seul qui, à la
considéra t^oqi. 4^;. Commandeur d'Aubusson, qijû lui.
avait été eavoyé en ambassade à cet effet, alloua.
3oo, ooo frajw:s. Le Grand \^fiître, rempli d'un noble
courage, et j$^, mettant ^fi:«de^sus des r^yers d?
hnances^ p^rvut à la défense^ des portSj^- et appela
toq^ les c^^vafiers épars<..cUas ^les divers pays, pour
accourir à la défense de l'Ue. Un enthousiasme- sa-
cré saisit tous les cœurs, -çt de toutes le^^comrécs 4^
l'Europe, non-seulement les chevaliers obéissent à
E
JEAN DE LASTIC. 47
la voix de leur Grand-Maître^ mais tous les jeunes
gentilshommes, tfiers de participer à d'aussi glorieux
travaux, se rendent sous les drapeaux de Lastic et
demandent à être admis dans son Ordre.- EÛective-
menty dix-huit mille Turcs, avec une flotte nom-
breuse débarquent au mois d'août. 1446 et forment
le siège de la capitale.
Après plusieurs assauts donaés pendant quarante
jours^ leur général est obligé de se rembarquer avec
Ifô débris de son armée, dont la plUà> grande partie
avait péri sous les tours de la place.
Le conseil de l'Ordre, sachant apprécier la sagesse
et la bravoure du Grand Maître, crut devoir lai
laisser une latitude plus aniple ^ns Texercice die
ses fonctions; il déposa en conséquence ses' pour-
voirai entre ses mains, et l'investit* ain^ d'une* espède
de dictature dont la durée était iixèiâ.à tpois^ ans;* ^
'L'an 1454, Mahomet II, qui veifiâit de faire' la
conquête >de Gonstantinople^ énilé de^^e succè^^ fit
sommer le Grand Maître de se * reconnaître son vas^
9dl et de lui payer tribut. A ûieu ne plaise, répondit
iMÙQ^quefaie trouvé mon Ordre libf'e et que je le
laisse: esclave L.ï Après œ refus,' qui' letàit digne d^
lut ctdes.9ien% :ileaToya:leXIk)n»fnandec(r d'Aabu^
sQn'.'jréèkpne4/au nom ^de 1» "chré^dniép d«s secéUtk
Auxrautres: souverains de. .lAEuIropey t% mdurut 'dan^
ceb entrefiûies, ie 19** mars 1454'; -îU portait pour
armes : De gueules, à laiasce d^argent. r* ./
^8 GRANDS MAITRES.
XXXVI.
JACQUES DE MILLY... .
Jacques de Milly, Grand Prieur d'Auvergne, fut
élu Grand Maître en 1454; il garantit son ile contre
les incursions que Mahomet II faisait sans cesse
exercer dans les petites îles environnantes. Une
peste des plus terribles affligea Rhodes en 1456; le
Grand Maître donna tous ses soins aux malheureux
qu'elle atteignit, et fit tant d'efforts qu'il arrêta k
mal dans sa source. Les galères delà Religion ayant
*battu celtes des Turcs en 1457, Mahomet flt exécuter
une descente, dans l'ile de Làngo (anciennement
l'île de Cos), qui, fut infruchieuse, les Turcs ayant
été repoussés partout avec vigueur; ils tentèrent
alors uqie attaque sur - l'île de Rhodes, dans laquelle
ils ne purent qu'exercer quelq^ues pirateries, ' qui
furent néanmoins fort nuisibles adiC habitants. Le
Grand Maître, afin d'en éviter de semblables pour
l'avenir, fit construire plusieurs forts, dont il confia
la garde çt la défense aux chevaliers. Mahomet, le
plus granc{,$npeini*.'de^ chevaliers de RhodeSj i}aî
protégeaie}ij<t*j*îlie' de . Chypre, fit dédarcr le sultan
d'Egypte -contre la JBLeine Charlotte ;. qui avait 4
.lutter contre Jacques son frère naturel:,, qui xber*
chait à la détrôner. Le sultan fournit uB6r.>fiotte 4
«
ce dernier^' avec laquelle il**se rendit Hiaître de l'iUu
Les Vénitiens, sed.alliés, ficént quelque temps ^iiprès
une descente dans l'île de Rhodes même, où ils
commirent de grands dégâts.
Ce fut au milieu de ces graves circonstances, dit
f
JACQUES DE MILLY. 49
M. de Bargemont, qu'éclatèrent de nouvelles dis-
cordes intestines , qui nécessitèrent la convocation
d'un chapitre général. II eut lieu le i*' octobre 1459,
et les chevaliers d'Espagne, d'Italie, d'Angleterre
et d'Allemagne, s'y plaignirent hautement que les
Français envahissaient toutes les dignités. Ceux-ci
alléguèrent qu'ils avaient fondé la milice de Saint-.
Jean, que les autres nations n'avaient dû leur ad-
mission qu'à des chevaliers de France^ et que d'ail-
leurs^ formant trois Langues^ ils composaient à eux
seuls plus de la moitié de l'Ordre entier; ils ajou-
taient que l'Amiral était toujours de la Langue
d'Italie ; que celles d'Aragon, d'Allemagne et d^An-
gleterre fournissaient constamment le Grand Con-
servateur, le Grand Bailli et le Turcopolier; qu'ainsi
la France, la" Provence et l'Auvergne pouvaient se
réserver les dignités Se Grand Hospitalier, de Grand
Commandeur et de Grand Maréchal.
La discussion s'échauffa; le procureur d^Aragon^
en plein chapitre, interjeta appel à la cour de Rome^
et sortit suivi de quatre Langues étrangères. Le
conseil voulait les poursuivre ; le Grand Maître s'y
opposa, et, touchés de sa modération, peu à peu
les rebelles eurent honte de leur emportement.
Après avoir ainsi, par sa sagesse, conservé la paix
au dehors et rétabli la concorde intérieure^ Jacques
de Milli mourut le 17 août 1471, d'une attaque de
goutte; il portait pour armes : De gueules^ au chef
denché d'argent.
XX.
5o GRANDS MAITRES.
XXXVII,
PIERRE-RAYMOND ZACOSTA.
Pierre- Raymond Zacosta, Castillan de naissance
et châtelain d'Emposte» fut élu en 1461. Il convo-
qua. Tanné suivante , un chapitre général ^ afin
d'apaiser les dissensions intérieures qui régnaient
dans l'Ordre depuis plusieurs années ; les Espagnols
plus hardis sous un Grand Maître de leur nation,
obtinrent de former deux Langues, et ce fut pendant
la tenue de ce chapitre que le titre d'Excellentissime
fut dévolu pour la première fois au Grand Maître
des Hospitaliers. Celui-ci^ informé que Mahomet II
avait mis le siège devant Lesbos, y envoya des che-
valiers pour la défendre; mais ceux-ci, trahis par
les Grecs, périrent tous les armes à la main.
Les dissensions domestiques prenant un carac-
tère plus grave dans l'Ordre, le Pape Paul II con-
voqua, en 1467, à Rome, un chapitre général, pour
y prononcer sur les accusations dirigées contre le
Grand Maître ; Zacosta s^y rendit en personne, et y
fit triompher son innocence de la manière la plus
éclatante. Le Pape le combla d'honneurs et d^égards ;
mais comme il se disposait à quitter Rome, une
pleurésie le conduisit au tombeau» le 21 février 1467.
Le Pape le fit inhumer avec la plus grande pompe,
dans l'église de Saint-Pierre. Il portait pour armes :
D^or, à trois fasces ondées de gueules ; à la bordure
de sable chargée de huit points d'argent, 3,2, 3.
jeAn-baptiste des URSINS. 5i
XXXVIII.
JEAN-BAPTISTE DES URSINS.
Jean-Baptiste Des Ursins^ d'une illustre maison
d'Italie^ était Grand Prieur de Rome^ lorsqu^il fut
élu Grand Maître en cette ville^ et sous les yeux du
Pape, le 4 mars 1467. Arrive à Rhodes, il prit,
pour l'assister dans ion gouvernement , les sages
conseils du Commandeur d'Aubusson^ homme ex-
périmenté dans Tart de la guerre^ qu'il nomma
surintendant des fortifications de Tile et qui donna
tous ses soins à mettre la ville dans un état de dé-
fense formidable. Ces mesures étaient d^autant plus
urgentes, que les Turcs se présentèrent devant Tile
et y firent une descente qui leur devint funeste par
Tardeur que les chevaliers apportèrent à les com-
battre d'une telle manière qu'ils furent obligés de
se rembarquer, après une sanglante défaite. Les
flottes de Mahomet ayant tourné leurs efforts, en
1470^ contre l'île de Négrepont ( la plus grande
de la mer Egée ) , qui appartenait aux Vénitiens ,
Des Ursins s'empressa d'envoyer à ceux-ci un se-
cours de plusieurs galères, sous le commandement
des Commandeurs d'Aubusson et de Cardone ; ceux-
ci donnèrent à l'Amiral des Vénitiens l'avis de rom-
pre le pont de bateaux par lequel les Turcs rece-
vaient leurs convois de munitions venant de la
terre ferme; mais il n'en tint compte, et la ville fut
prise ; le sultan, furieux d'avoir vu l'étendard des
chevaliers de Rhodes parmi ceux des Vénitiens^
jura de s'en venger. Le Grand Maître, pour qui cette
♦
52 GRANDS MAITRES,
menace fut un avis salutaire^ chargea le Comman-
deur d'Aubusson, alors Grand Prieur d'Auvergne,
de construire à Rhodes trois nouvelles tours, et de
fermer le port par une nouvelle chaîne ; dans ces
entrefaites, il mourut, le 8 Juin 1476, et fut inhumé
dans Teglise des Hospitaliers. Il portait : Bandé d ar-
gent et de gueules de six pièces; au chef d'argent,
chsLTpé d'une rose de gueules, boutonnée d'or, et #
soutenu du même, à l'anguille d'azur, posée en
fasce.
XXXIX.
PIERRE D'AUBUSSON.
Pierre d'Aubusson , Grand Prieur d'Auvergne ,
d'une des plus illustres et anciennes maisons de
France, issue des anciens comtes de la Marche, était
déjà célèbre par plusieurs actions d'éclat, et par les
services éminents qu'il avait rendus à l'Ordre pen-
dant l'administration du Graad Maître Des Ursins,
qui, à raison de son grand âge et de ses infirmités,
lui avait confié le maniement des affaires, et la sû-
reté et la défeqse du pays. Le chapitre général ^
assemblé pour Téleclion, sentit qu'il ne pouvait
faire un meilleur choix, et Pélut à l'unanimité,
le 17 juin 1476, pour succéder au Grand Maître
Des (Jrsins. Tout le peuple de l'île accourut pour
couvrir de ses acclamations l'élection que venait de
faire le chapitre, et qui assurait le salut de TOrdre.
Le Grand Maître convoque tous les chevaliers de
l'Ordre, épars dans les diverses contrées du monde,
pour venir au secours de l'île menacée par les Turcs ;
PIERRE D'AUBUSSON. 53
non-seulement ceux-là furent fidèles à sa voix,
mais encore une foule de jeunes gentilshommes^
excités par leur exemple , se joignirent è eux et
vinrent se ranger sous les drapeaux de la Religion.
Un jubilé, publié en France, fournit amplement
aux frais d'une campagne que commandaient l'hon-
neur et le salut des chevaliers hospitaliers. Enfin »
après trois ans de préparatifs pour la défqpse de
l'îlcf le 23 mai 1480, apparut la flotte des Turcs^
forte de cent soixante vaisseaux de haut bord, por-
tant cent mille hommes de débarquement, sous le
commandement du grand vizir Misach Paleologue,
renégat de la race des derniers Empereurs grecs, qui
s*était vendu à Mahomet II, maître alors de Constan-
tinople. L'attaque du grand visir est dirigée sur la
tour de Saint -Nicolas, qui tombe sous trois cents
boulets ; les Turcs se précipitent en grand nombre
dans les galères, pour arriver à la brèche ; mais là, le
Grand Maître, à la tête des siens, l'étendard de la
croix déployé, s'élance sur les janissaires, les cul-
bulte et en fait un horrible carnage. Dans le combat,
un éclat de pierre vient briser en pièces le casque de
d'Aubusson , qui prend aussitôt le chapeau d'un
soldat et s'en couvre la tête, en continuant de rester
dans la mêlée ; le commandeur italien Fabrice Ca-
retto, effrayé du danger qu'il court, le conjure de
se retirer; mais d'Aubusson lui répond: C est à vo^
tre Grand Maître qu'appartient le poste d'honneur I. . .
et, frappant avec un nouveau courage, il sent son
épée se briser; mais tout instrument dans la main
d'un héros devient meurtrier ; le Grand Maître
s'arme aussitôt d'un épieu, s'élance et fait enfoncer
54 GRANDS MAITRES,
les bataillons des Turcs, qui sont obligés de se pré-
cipiter dans la mer, pour éviter une mort certaine;
les coups de canon dont ils étaient en outre fou •
droyés de tous les forts de Tîle^ qui tiraient sans
discontinuer^ ne leur permirent plus d'espérer au-
cun succès. Ils se rembarquent le 19 août, après
avoir perdu Tétendard de Mahomet et laissé sur la
place neuf mille morts, et emmenant avec eux quinze
mille Blessés. Le Grand Maître, frappé lui-même de
cinq blessures, rentra, après le combat, dans son
palais, couvert de son propre sang et de celui des
ennemis trouvés sous ses coups.
Ce siège, qui est un des plus mémorables de l'his-
toire moderne, fut poussé et soutenu avec toute la
valeur et tout l'art qu'on peut imaginer. Rhodes fut
entièrement démantelée par Teffet de Tartillerie des
Turcs, et ses seuls chevaliers combattant sur ses
remparts en ruine, la sauvèrent de la fureur des
assaillants, qui employèrent quatre-vingt-neuf jours
à redoubler leurs attaques.
Tant d'efforts pour la résistance, et tant de gloire
pour le résultat, sont dus au génie supérieur, à la
prudence et à la bravoure du Grand Maître, qui,
dans la crainte que ses chevaliers ne parlassent de
capituler, s'écria au milieu d'eux : S*il en est parmi
vous qui redoutent de se trouver ici, je puis, malgré
le blocus, les faire sortir ; mais si vous reste:( avec
moi, ne prononce:^ jamais le mot de reddition, ce se-
rait votre arrêt de mort.
Le Grand Maître, toujours pénétré de la religion
sainte, dont il était le plus ferme appui, voulut,
en rendant grâces au ciel des succès qu'il avait ob-
/
PIERRE D'AUBUSSON. 55
tenus^ laisser un monument durable de sa recon-
naissance ; «il bâtit à; cet effet la magnifique église
de Sainte-Marie de la Victoire.
La mort de Mahomet 1 1 empêcha les suites terri-
bles de sa colère et de sa honte ; il préparait ^ contre
Rhodes, un second armement encore plus formi-
dable, lorsqu'il mourut, en 1 481. Sa mort laissa le
trône à Bajazet II; mais Sem, ou Zizime^ son frère
puîné, le lui disputait. Ce prince, vaincu j proscrit,
poursuivi, demanda un asile au généreux d'Aubus-
son. Le Grand Maître l'accorda par humanité et par
politique et devint Thôte et le protecteur d'un prince
du sang des sultans. Forcé, au bout de quelques
mois, d'éloigner cet infortuné que la haine de son
frère cherchait à atteindre par le fer ou par le poi-
son, le Grand Maître accorda la générosité avec l'in-
térêt et la tranquillité de Tordre dont il était chef,
en faisant passer Zizime en France, sous la garde du
chevalier de Blanchefort, et en le faisant garder
dans la commanderie de Bourgncuf, en Auvergne.
Le Pape Innocent VIII exigea que le prince otto-
man fût remis entre ses mains, et après des instan-
ces réitérées, le Grand Maître se décida â l'envoyer
à Rome.
Les princes chrétiens et Charles VIII, Roi de
France, à leur tête, préparent une nouvelle croisade ;
d'Aubusson accepte l'honneur de la commander ,
mais des jalousies survenues parmi les puissances
arrêtent son exécution. D'Aubusson , pénétré de
douleur de cette défection si contraire aux intérêts
de l'Europe, tomba dans une mélancolie profonde,
qui le fit descendre au tombeau, le i3 Juillet i5o3.
56 GRANDS MAITRES.
à Tâge de quatre-vingts ans. Pendant trente-un ans
qu'avait duré son sage et brillant magistère, il ne
cessa d'être chéri et respecté de ses chevaliers ;
unissant une piété solide à une valeur éprouvée, la
fermeté à la douceur^ l'économie à la bienfaisance,
il fut le plus illustre Grand Maître que l'Ordre eût
encore vu à sa tête.
Guillet^ dans la Vie de Mahomet II, nous apprend
une anecdote du siège de Rhodes, qu'il est à propos
de rapporter : « Les Turcs, dit-il, avaient élevé une
« batterie de seize gros basilics ou gros canons^
« dont le calibre énorme excédait celui des pièces
« employées au siège de Sçutari. Les chrétiens y
« opposèrent , avec grand succès une contre-bat-
« terie d*une invention nouvelle. Un de leurs ingé-
« nieurs , aidé des avis des gens de marine les plus
« habiles^ et de quelques charpentiers de la ville^
« fit une machine propre à jeter des quartiers de
« pierre d'une grosseur effroyable. Son exécution
« empêcha l'ennemi de pousser le travail de ses ap-
« proches , renversa ses épaulements , ouvrit les
ai sapes, tua la plupart de ses travailleurs, et rem-
« plit de carnage les troupes qui se trouvaient sous
« sa portée. Les assiégés la nommèrent par raillerie
(c le tribiH, pour faire allusion au tribut que Maho-
« met avait demandé, et l'avertir qu'ils lui en fai-
«L saient le payement à leur manière .... L'effet (de ce
« tribut ) était si grand, ajoute-t-il, que la pesan-
« teur des pierres ouvrait les terres dont le dessous
«c était creusé par les mineurs, et qu^elles allaient
c chercher ceux qui creusaient et qui préparaient
c des fourneaux sous les dehors de la place. »
/
/
I
l
h
ÉMERY D'AMBOISE. Sy
Le Grand Maître d'Aubusson avait été décoré du
chapeau de cardinal^ le 9 mai 1488. Le Pape Inno-
cent VIII avait aussi réuni à l'Ordre des chevaliers
hospitaliers ceux du Saint-Sépulcre et de Saint-
Lazare de Jérusalem.
Ce Grand Maître fut surnommé le Bouclier de
r Église et le Libérateur de la chrétienté ; il portait
pour armes : D^or, à la croix ancrée de gueules.
XL.
ÉMERY D'AMBOISE.
Émerj' d'Amboise^ issu d'une illustre maison de
France et frère du cardinal George d'Amboise, fut
élu Grand Maître en 1 5o3^ pendant qu'il se trouvait à
la cour de France, près de la personne de Louis XII,
qui le combla d'honneurs, lui fit don d^une por-
tion de la vraie croix, et le ceignit de Tcpée .que
saint Louis avait portée dans les croisades. Le Grand
Maître, arrivé à Rhodes, se trouva dans la nécessité
de continuer la défense de l'île, sans cesse attaquée
par les Turcs, ennemis mortels du nom chrétien, et
surtout des chevaliers hospitaliers , qui en étaient
Its plus nobles soutiens. La marine de l'Ordre mit
plus d'une fois en déroute les vaisseaux du Soudan
d'Egypte, en i5o5 et années suivantes, sous le com-
mandement des chevaliers d'Amaral, Commandeur
de Castille, et de Villiers - l'Isle - Adam, qui diri-
geait ^dès lors une portion des escadres chargées
de la sûreté des forts. Les échecs éprouvés par les
infidèles procurèrent des sommes considérables ,
58 GRANDS MAITRES.
dont le Grand Maître fit verser le montant dans les
coffres dé l'Ordre. Ce Grand Maître mourut avec
la réputation d'avoir été heureux dans toutes
ses entreprises, après le i5 novembre i5i2, âgé
de soixante-dix-huit ans. Il' mourut p^uvr^ et n'en
laissa pas dans rîle : c'est le plus bel éloge que l'his-
toire puisse décerner à un prince chrétien !..•
Il portait pour armes : Paie d'or et de gueules de
six pièces.
XLI.
GUY DE BLANCHEFORT.
Guy DE Blanchefort , Français d'origine. Grand
Prieur d'Auvergne, neveu du Grand Maître d'Au-
busson et fils de Guy de Blanchefort, sénéchal de
Lyon et chambellan de Charles VII, fut élu, en son
absence, pour succéder à Émeri d'Amboise. Il était
malade alors dans son prieuré. L'an i5i3, vers la
fin d'octobre, il s'embarque; mais ses infirmités
l'ayant obligé de prendre terre à l'île de Prodane,
près de celle de Zante, il y mourut, le 24 novembre
de la même année.
Il portait : D'or, à deux lions léopardés de gueu-
les, Tun sur l'autre.
XLII.
FABRICE CARRETTO.
Fabrice C\rretto, de la Langue d'Italie et de la
maison des marquis de Final, en Ligurie; il était
Amiral de l'Ordre et déjà célèbre par de brillants
PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLE-ADAM. 5g
exploits, lorsqu'il fut élu Grand Maître le 1 5 dé-
cembre i5i3. Il contracta un traité d'alliance en
141 5 avec le roi de Perse Ismaël, contre Sélim I",
Empereur des Turcs, qui était leur ennemi com-
mun. La flotte de celui-ci, au retour de son
expédition victorieuse de Perse, longea Tîle de
Rhodes^ soit pour informer le Grand Maître de son
allié, soit dans l'intention de l'attaquer ; mais Fa-
brice Carretto, ayant fait pointer tous ses canons à
l'embouchure du pont^ ôta aux Turcs l'envie de
rien entreprendre pour le moment contre l'île de
P[hodes. Il fournit également des secours, en i520,
au gouverneur de Syrie, qui tenait contre les Otto-
mans; dans le m^me temps il fait fortifier Rhodes
et l'entoure de nouveaux retranchements; il meurt
le 10 janvier i52i, avec la réputation -d'un prince
libéral et charitable, d'un capitaine expérimenté ^
et d'un homme versé dans la connaissance des lan-
gues mortes et vivantes. Il portait pour armes:
Bandé d'or et de gueules de douze pièces.
Il composa un ouvrage destiné à l'instruction des
chevaliers de son Ordre, et défendit très-expressé-
ment les duels entre eux.
XLIII.
PHILIPPE DE VILLIERS-L'ISLE-ADAM.
Philippe OE Villiers-l'Isle-Adam, d'une illustre
maison du Beauvaisis^ qui avait fourni le Maréchal
de France de ce nom, était Grand Prieur de Fraiice,
se trouvait à la cour de François P', en qualité
6o GRANDS MAITRES.
d'ambassadeur de POrdre, lorsqu'il fut élu Grand
Maître le 22 janvier i52i. Arrivé à Rhodes, il
donna tous ses soins pour approvisionner Tîle de
toutes munitions de guerre et de bouche, pour
avancer les travaux commencés par son prédéces-
seur, et pour se procurer le secours des princes
chrétiens. Il fut mal secondé en ce dernier point.
Les princes chrétiens, occupés à défendre leurs états
les uns contre les autres^ ne purent faire passer des
secours à Rhodes. Le Pape lui-même (Adrien VI)
n'offrit aux chevaliers que des prières et des béné-
dictions.
Le Grand Maître emmenait de France avec lui
toutes les munitions de guerre qu'il avait pu se pro-
curer. A la hauteur de Nice, le feu prit à son bâti-
ment avec iine telle violence, que les hommes de
réquipage ne songeaient qu'à gagner la terre ; mais
il les obligea de reprendre leurs postes et se rendit
maître des flammes; quelques jours après, le ton-
nerre tomba dans sa chambre^ brisa son épée et
tua neuf hommes. Averti que le fameux corsaire
Curtogli s'était embarqué près du cap Malles pour
le surprendre, il eut le bonheur de lui échapper à
la faveur de la nuit^ et entra dans le port de Rho-
des^ au milieu des acclamations des chevaliers et
du peuple, accourus sur le rivage pour le recevoir.
D'Amaral, seul chancelier de l'Ordre qui avait
brigué la grande maîtrise, et qui était furieux de
l'élection de Villiers-l'Isle-Adam, mit à découvert
son ressentiment et laissa échapper, dans son dépit,
que Villiers serait le dernier Grand Maître de Rho-
PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLK-ADAM. 6 1
des. Ce propos , entendu de plusieurs chevaliers ,
servit plus tard à éprouver sa trahison'.
Le 26 juin i522^ la flotte des Turcs parut devant
Rhodes. Elle se composait de quatre cents bâtiments
de difTérentes grandeurs, portant cent quarante
mille hommes de guerre et soixante mille paysans
qu'on avait tirés de la Servie et de la Valachie, pour
les employer aux travaux du siège. Au moment oQ
la ville fut investie/ elle renfermait six cents che-
valiers et quatre mille cinq cents soldats ; les habi-
tants qui demandèrent à prendre les armes furent
formés en compagnies, et on leur assigna les postes
les moins exposés. Cest avec cette faible garnison
que risle-Adam soutint contre toutes les forces de
Soliman un siège devenu ^ par la courageuse dét
^ense des assiégés, Tun des plus mémorables dont
l'histoire fasse mention. Les janissaires s'étaient flat-'
tés de s'emparer facilement des ouvrages extérieurs;
mais , repoussés avec une perte considérable dans
toutes les attaques^ ils tombèrent bientôt de la pré-
somption dans le découragement , et finirent par
refuser d'obéir à leurs généraux. Soliman accourut
le 28 août pour étouffer dans son principe une ré-
volte qui pouvait avoir des conséquences fâcheuses.
Il n'accorda leur pardon aux janissaires qu'à con-
dition qu'ils répareraient la honte de leurs pre-
mières défaites. Les Turcs^ combattant sous les
yeux d'un maître aussi prompt à récompenser qu'à
punir , redoublèrent d'efforts et flrent des prodiges
de valeur. La victoire restait toujours aux chré-
* On lui fit son procès, et il fut condamnée avoir la tête tran*
chée; ce qui fut exécuté le 5 novembre x522.
j62 grands maîtres.
tiens, mais ils rachetaient par la perte de quelques-
uns de leurs plus braves guerriers^ sans espoir
d'être secourus par les souverains de l'Europe ; Tlsle-
Adam voyait chaque jour diminuer ses ressources.
Toutes les fortifications de Rhodes avaient été
détruites par le canon ; le plus grand nombre de ses
défenseurs avait péri sur la brèche ; la poudre man-
quait, il ne restait de vivres que pour quelques
jours, et risle-Adam^ décidé à s'ensevelir sous les
ruines de la place^ ne songeait point à capituler.
Cependant, touché du sort qui menaçait les habi-
tants si la ville était prise d'assaut^ il consentit à
écouter les propositions de Soliman. Par un traité
signé le 20 décembre, les chevaliers obtinrent de
sortir de Rhodes avec leurs armes ^ et emportant
les reliques, les vases saints et tous les objets re-
latifs au culte. Soliman rendit une visite au Grand
Maître, et le combla de marques d'estime. En le
quittant^ il dit à ceux qui l'accompagnaient : « Ce
nVst pas sans quelque peine que j'oblige ce chré-
tien, à son âge^ de quitter sa maison. > La flotte
chrétienne sortit de Rhodes le i*' janvier i523. De
Candie, où l'Isle-Adam, piqué de n^avoir point été
secouru par les Vénitiens, ne resta que le tenips
nécessaire pour, réparer ses vaisseaux maltraités
par la tempête, il voulut gagner les côtes d'Italie .
mais les vents contraires l'obligèrent de relâcher à
Messine. Il y trouva des chevaliers de différentes
langues, avec des provisions de guerre pour Rho-
des. Leur retard devint l'objet d^une enquête sévère ;
mais leur innocence fut démontrée, et l'Isle-Adam
les admit i reprendre leur rang dans l'Ordre. La
PH. DE VILLIERS-DE-UISLE-ADAM. 63
peste l'ayant force de quitter Messine, il s'établit
dans le golfe de Bayes^ et fit construire, non loin
des ruines de Cumes, une sorte de camp retranché,
où se logèrent les chevaliers, tous atteints de la
contagion, et les Rhodiens qui s'étaient attachés a
leur sort. Impatient de connaître les intentions du
saint siège à Tegard de l'Ordre, il se remit en mer
dès que la saison le permit, et, étant entré dans le
port de Civita-Vecchia, il s'ejnpressa de donner avis
de son arrivée au souverain pontife, en lui deman-
dant une audience. Adrien VI, qui venait de con-
clure avec Charles-Quint une ligue contre la France,
ne se souciant pas de rendre Tlsle-Adam témoin de
la publication de sa bulle, lui fit dire d'attendre à
Civita que les chaleurs de la canicule fussent passées.
Le Grand Maître obtint enfin la permission de venir
à Rome, et il y fut accueilli par le souverain pontife
avec tous les égards dus à son courage et à ses mal-
heurs. La mon d^Adrien , arrivée quelques jours
après, ne lui permit pas de réaliser les promesses
qu'il avait faites à TIsle-Adam. Clément VII, son
successeur, avant d'embrasser l'état ecclésiastique,
avait été Commandeur de l'Ordre de Saint-Jean, et
lui conservait beaucoup d'intérêt; il s'empressa de
réparer le désastre des chevaliers, autant qu'il le
pouvait, et leur assigna Viterbe pour résidence, en *
attendant qu'on eût fait choix d'un lieu pour rem-
placer Rhodes. L'Isle-Adam, d'après les ouvertures
de quelques chevaliers espagnols, entreprit bientôt
de négocier avec Charles-Quint la cession à l'Ordre
des îles de Malte et de Goze. L'Empereur y mit la
condition que les chevaliers se charrieraient d'en-
64 GRANDS MAITRES.
tretenir une garnison suffisante dans la ville de Tri-
poli. Le Grand Maître hésitait d'imposer à TOrdre
une charge aussi onéreuse. Il reçut dans le même
temps, d'Achmet, l'un des généraux de Soliman ,
l'offre de rétablir l'Ordre dans la possession de Rho-
deSj sous la condition que les chevaliers l'aideraient
à se rendre indépendant dans son gouvernement de
rÉgypte. Les amis d'Achmet Tayant fait périr pour
s'assurer leur pardon, l'Isle-Adam reprit ses négo-
ciations avec Charles-Quint ; mais les démêlés qui
s'élevèrent entre l'Empereur et le saint siège en re-
tardèrent la conclusion. Toujours occupé des inté-
rêts de son Ordre, le Grand Maître visita l'Espagne,
la France et l'Angleterre, pour dissiper les pi^ven-
tions qui se manifestaient dès cette époque contre
l'existence d'une association guerrière et religieuse,
ne reconnaissant d'autre souverain que le chef
qu'elle se donnait; et l'estime qu'inspiraient les
vertus et le caractère héroïque de l'Isle-Adam con-
tribua beaucoup à la conservation de l'Ordre^ dont
chaque prince convoitait Rs dépouilles. Enfin, par
un traité signé le 12 mars i53o à Castel-Franco,
Malte et les îles adjacentes furent cédées définiti-
vement à l'Ordre de Saint-Jean. Aussitôt l'Isle-Adam
envoya des commissaires à Malte pour prendre pos-
session de cette ville, et faire réparer les fortifica-
tions ainsi que les bâtiments destinés au logement
des chevaliers. Les difficultés que Charles - Quint
suscita, au sujet du droit que l'Ordre demandait de
battre monnaie, et de s'approvisionner d£ blé en
Sicile, ayant été terminées, l'Isle-Adam s'embarqua
avec son conseil, et, le 26 octobre, il fit son entrée
PH. DE VILLIERS-DE-L'ISLE-ADAM. 65
à Malte. Des intelligences qu'il s'était ménagées
dans Modon, île de la Morée, lui donnèrent l'espoir
de s'emparer facilement de cette place, dont la pos-
session aurait offert à l'Ordre de grands avantages ;
mais une première tentative ayant échoué, il aban-
donna son dessein , et ne s'occupa plus que des
moyens d'affermir l'Ordre à Malte. l\ présida le cha-
pitre général assemblé en i533, pourla révision des
anciens statuts, et y régla les changements que le
temps avait rendus nécessaires.
Le célèbre Barberousse, chef des corsaires afri-
cains^ sembla menacer Malte à la tête de quatre-
vingt-deux galères, puissamment armées, dont il
infestait la mer ; mais Villiers-l' Ile-Adam s'empressa
de faire élever des fortifications si redoutables,
qu'il mit l'île en sûreté.
Le Grand Maître de ViUiers-risle-Adam mourut
le 22 août 1534, chargé d'années et couvert de
gloire ; on grava sur son tombeau ce peu de mots,
qui renferment un éloge complet : C'est ici que repose
LA Vebtu victorieuse de la Fortune. Sa maison dans
la suite tomba dans l'indigence, et l'on a vu dans
ce dernier siècle, vers 1730, un gentilhomme qui
en était réduit à voiturer de la pierre aux environs
de Troyes , en Champagne, pour faire subsister son
père! ... Il portait pour armes : D'or, au chef d'azur,
chargé d'un dextrochèfe d'argent, vêtu d'hermine,
supportant un fanon du même, frangé du troisième
email.
XX.
66 GRANDS MAITRES..
XLIV.
PIERRE DU PONT.
Pierre du Pont ou de Ponte, Piémontais d^origine,
issu des seigneurs de Lombriasc et de Casal-Gros^
et Bailli de Sainte-Euphémie, en Calabre, fut élu
Grand Maître à la fin d'août 1534. Le corsaire Bar-
beroussc, qui s'était rendu maître de Tunis^ mena-
çant Tripoli qui était occupé par les chevaliers, le
Grand Maître envoya de puissants secours à la place^
sous la conduite du Commandeur de Grolée^ Bailli
de Lango. Charles-Quint, qui avait le plus grand
intérêt à arrêter le cours des entreprises de Barbe-
rousse, avait assemblé une flotte à Cagliari^ en
Sardaigne, qui fut bientôt jointe par celle du Bailli
de Grolée. Le fort de la Goulette est emporté d'as-
saut par les chrétiens, en i535, et la conquête de
Tunis consommée. Le Grand Maître, après avoir fait
de sages règlements pour la discipline ^e l'Ordre ,
mourut le 12 ou 18 novembre 1 535 -, il portait :
D'argent^ au sautoir de gueules.
XLV.
DIDIER DE SAINTE-JAILLE.
Didier ï>E Sainte- J aille ou de Sainte-Jalle, de l'il-
lustre et ancienne maison dé Tholon en Dauphiné,
Grand Prieur de Toulouse, fut élu Grand Maître le
22 novembre i535, mais son grand âge ne lui per-
mit pas d'arriver jusqu'à Malte ;. il mourut à Mont-
pellier le 26 septembre i536. Dans cet intervalle,
JEAN D'OMÉDÈS. 67
Airadin, prince de Tagiora, fit une entreprise sur
Tripoli, dans laquelle il échoua. Botigilla, général
des galères de l'Ordre, enlève à ce prince la tour
d'AIcaïde , qu'il avait fait construire vis-à-vis de
cette place, pour la tenir en bride.
Jacques de Pelloquin, qui fut son lieutenant,
augmenta les fortifications du château Saint-Ânge
et le flanqua de bastions.
Ce Grand Maître portait pour armes; De sinople,
au cygne d'argent, becqué et membre' d'or.
XLVI.
JEAN D'OMÉDÈS.
Jean d'Omédès ou d'Homédès, Aragonais, Bailli de
Cupse, fut élu Grand Maître le i5 octobre i536.
Son élection fut entachée d'esprit de parti, et son
administration blâmée , à cause de son inertie et
des déprédations et des concussions auxquelles elle
donna lieu. Sa trop grande soumission aux volon-
xés de l'Empereur Charles-Quint rendit effective-
ment ce monarque trop puissant dans l'Ordre, que
le Grand Maître seul devait avoir la capacité de
gouverner lui-même. Quoi quUl en soit, il s'em-
pressa , en i538, d^envoyer des secours à Mulci-
Hascem, Roi de Tunis, son allié, pour l'aider à con-
quérir Suse^ en Afrique, place maritime, à neuf
lieues de Tunis ; la fourberie d'un renégat fit
échouer l'entreprise. Les Hospitaliers prirent part
à Texpédition dirigée contre Alger, en 1541, par
la flotte de l'Empereur Charles-Quint. Cette expé-
dition fut malheureuse, et coûta la vie à plus de
\
68 GRANDS MAITRES.
quatre-vingts chevaliers; la fi^tte, battue par la
tempête et chassée par le feu de Peanemi, fut obligée
de rentrer à Malte dans Tétat le plus pitoyable.
L'an 1 546 , l'Empereur Charles-Quint , dans la
diète de Ratisbonne , accorde le rang de prince
d'empire au Grand Prieur de l'Ordre de Malte en
Allemagne. Lan i55i, le pacha Sinan et le fameux
Dragut font une descente à Malte, dont ils assiègent
la capitale. Forcés de lever le siège, ils se dédom-
magent sur Tîle de Goze, dont le château se rend
par la lâcheté du gouverneur nommé Galatian de
Sessc. Il en fut bien puni ; Sinan fit commencer le
pillage par son logement méme^ dont on lui chargea
les meubles sur ses propres épaules pour les porter
aux vaisseaux des corsaires; après quoi il fut mis
aux fers et embarqué sur leur flotte avec tous les
habitants. De là Sinan alla faire^ au mois d août^ le
siège de Tripoli, qui fut défendue avec beaucoup
de valeur par Gaspard Vaiier, Maréchal de l'Ordre.
Mais une partie de la garnijon, s^étaftt soulevée
contre ce gouverneur, l'obligea de rendre la place
par capitulation. Le Grand Maître, ennemi déclaré
de Valier, le fit arrêter, et entreprit de lui faire son
procès. Déjà une partie des juges était corrompue,
et c'en était fait de l'honneur et de la vie de ce brave
homme, sans Villegagnon, l'un des plus fermes ap-
puis de l'Ordre, digne neveu de TIsle-Adam, et quel-
ques autres chevaliers qui se récrièrent contre l'ini-
quité de la procédure et les trames secrètes du Grand
Maître. D'Omédès n'avait pas moins d'aversion pour
Strozzi^ Prieur de Capoue et général des galères. •
Dans la vue de le p)erdr€, il l'engagea, quelque
CLAUDE DE LA SANGLE. gg
temps après, à teriler la conquête de Zoara^ ville
maritime de la province de-Tripoli. Strozzi trouva
moyen de s'introduire dans la place avec sa troupe.
Mais obligé ensuite de l'abandonner après avoir reçu
des blessures considérables ^ il fit sa retraite avec
toute l'habileté qu'on pouvait désirer. S'étant rem-
barqué avant même que ses plaies fassent entière-
ment ferme'es, il courut la Méditerranée, et devint
la terreur des corsaires et des vaisseaux marchands.
Des flottes entières tombèrent en sa puissance, il
les conduisit dans les ports de Malte^ et avec ces
prises il ramena l'abondance dans l'île. D'Omédès,
témoin de ces succès qu'il ne vit peut-être point sans
jalousie, finit ses jours le 6 de septembre i553. Il
portait pour armes: D'or, au pin de sinople, parti
de gueules, à trois tours d'argent.
XLVIL
CLAUDE DE LA SANGLE.
Claude de la Sangle ou de la Sengle^ Français
d'origine, issu de l'ancienne maison de Montcha-
nardy de la province de Beauvaisis, près Baumontr
sur-Oise^ Bailli de l'Ordre et son ambassadeur en
cour de Rome, fut élu Grand Maîtfe vers la fin de
septembre i553. La guerre fut continuée en i555
et i556, contre les Turcs et contre le célèbre cor-
saire Dragut, dont les bâtiments ne cessaient de
tenir la mer contre les chrétiens; mais les cheva-
liers hospitaliers^ sous la conduite de Léon Strozzi,
Prieur de Capoue, et du Commandeur de la Valette,
finirent, après divers combats, par éloigner les
GRANDS MAITRKS.
7°
ennemis des côtes. L'an i555, après un ouragan qui
jeta répouvante et la dévastation dans l'île, le cor-
saire Dragut se présenta de nouveau pour Tinvestir,
mais il fut repoussé avec une perte considérable.
François de Lorraine, Grand Prieur de France, at-
taqua, par représailles, les côtes de Barbarie, et fit
beaucoup de dégât à l'ennemi ; on i:iie un fait re-
marquable de cette expédition : un chevalier gascon ,
animé par l'exemple de son général et par sa propre
bravoure, s^élança sur un bâtiment turc, y mit le
feu et sauta avec lui. Certaines dissensions, qui
s'élevèrent dans l'Ordre, causèrent tant de cha-
grin au Grand Maître, qu'il en mourut le i5 sep-
tembre 1557, âgé de soixante-trois ans; il portait
pour armes : D'or , au sautoir de sable chargé de
cinq coquilles d'argent.
XLVIII.
JEAN DE LA VALETTE-PARISÔT.
Jean de la Valette- Parisot, d'une illustre maison
de Quercy, était Prieur de Saint-Gilles, lorsqu'il fut
*
élevé à la dignité de Grand Maître le2T août iSSy.
Son mérite parla seul en sa faveur dans cette élec-
tion, qui fut unanime. Il avait passé par toutes les
dignités de TOrdre, et s'était signalé dans toutes les
occasions par sa vertu, sa prudence et son (ioufage.
Ces grandes qualités ne dégénérèrent point depuis
sa promotion. On fait état de cinquante vaisseaux
qu'il prit aux Turcs en moins de cinq ans. Irrité. de
ces succès, Soliman II entreprend, l'an 1 565, de se
rendre maître de Malte. Sa ^otte, composée de cent
JEAN DE LA VALETTE-P ARISOT. 7 1
cinquante-neuf vaisseauic, et chargée de trente nlille
hommes de débarquement , paraît à la vue de l'île
le 18 mai. La descente se fait le 20; la tranchée
s'ouvre devant le fort Saint-Elme le 24 du même
mois. Les chevaliers, au nombre de cent trente ,
s'y défendent avec un courage dont il y a peu d'exem-
ples. La place fut enfin emportée le 23 juin, lorsque
le dernier fut nors de combat. Les Turcs attaquent
les autres places de l'île. Elles font là même résis-
tance, mais avec plus de succès. Le 7 septembre , le
général Mustapha, après avoir fait tirer soixante-dix
mille coups de canon , d'un calibre au-dessus de
tous ceux qu'on connaissait jusqu'alors , fit rem-
barquer ses troupes, effrayé d'un renfort de six mille
hommes amené par le vice-roi de Sicile. Mais à peine
est-il en mer qu'il se repent du- parti qu'il a pris. Il
remet ses troupes à terre. Elles ^ont défaites le
i3 septembre et obligées de regagner en désordre
leurs vaisseaux. Ce fut dans un de ces combats que
le corsaire Dragut trouva la mort. Soliman, outré
de cet échec, se prépare à revenir en personne
l'année suivante (i566)« contre Malte. Il fait con-
struire tinô nouvelle flotte pendant l'hiver. Le Grand
Maître trouve le moyen de faire mettre le feu à Tar-
senal et aux chantiers du Grand Seigneur. L'an i566
il fait relever le fort Saint- Elme, presque entière-
ment ruiné par Soliman , et construit auprès une
nouvelle ville, à laquelle il donne son nom. Elle
devint une des places les plus fortes de l'Europe et
le chef-lîeu de l'Ordife. Le Pape Pie V, admirateur,
j comme il devait l'être, du mérite de la Valene, lui
écrivit plusieurs brefs remplis de témoignages les
73 Q-RANDS MAITRES.
plas éclatants de son estime et de sa recoaiiaîâ-
sance. Le Grand Maître, dans une de ses réponses,
prit la liberté de lui représenter le tort que les Papes
faisaient depuis quelque temps à TOrdre en s'attri-
buant , contre ses prérogatives^ la disposition du
grand prieuré de Rome. Pie, dans un nouveau bref,
l'assura qu'à la première vacance il laisserait l'Ordre
dans la jouissance de ses droits . Cependant le
prieuré, quelque temps après, étant venu à vaquer,
Pie , au mépris de sa parole, j nomma le cardinal
Alexandrin , son neveu , sans même Tassujettir au
payement des responsions imposées sur ce bénéfice.
La Valette , piqué de cette double injustice, s'en
plaignit amèrement à Sa Sainteté par une lettre dont
Cambiano, son ambassadeur, eut l'indiscrétion de
répandre des copies. Le pontife, blessé de ce manque,
de respect, fit défense à l'ambassadeur de paraître
devant lui. Ce ministre, n osant retourner à Malte,
se retira dans ses terres en Piémont. Tout cela jeta
le Grand Maître dans une mélancolie qui le suivit
jusqu'au tombeau, où il descendit le 21 août i568«
âgé de soixante-quatorze ans; il avait été surnommé
le Père des soldats. Le roi d'Espagne Philippe II, en
témoignage de son estime, lui avait fait présent d'un
poignard et d'une épée du plus grand prix. Il por-
tait pour armes : de gueules, au perroquet d'argent,
parti de gueules au lion d'or.
Les chevaliers français qui se distinguèrent ,
pendant ce magistère, au siège de Malte, furent:
lAM.de Fleur ac, de la Strade^ de Gadagne, duHaul-
toy-y de Bonlieu, de ChoUeul, du Chdtelet, de Gondî,
de la Rivière, de Go^on^ deMontba^on, de la Valette
JEAN L'ÉVÊQUE DE LA CASSIÈRE. 73.
[neveu du Grand Maître), de Polastron, de la Tour-
d'Auvergne, de Beaumanoir, d€ Malicorne^ de Boul-
lier s delà Tour-d* Aiguës, de Ponleve\, de Vintimille,
dti Pugetf de Châteauneuf, de la Roche-Aymon»
dê-Solar, de Sitniane-Gordes, d'Urre^ etc. La plu-
part périrent les armes à la raain^ ou restèrent dan*
gereusement blessés.
XLIX.
PIERRE DE MONTE.
Pierre de Monte ou du Mont, issu de la maison
Gtitiâ/o^i d'Italie, et Prieur de-Capoue, neveu du
pape Jules III, fut élu Grand Maître le 23 août i568.
Il profita de la paix que la Valette avait procurée à
l'Ordre, pour continuer de bâtir la cité de ce nom,
oti il fit transférer, le couvent, le 18 mars rSyi. Il '
fit grossir la flotte chrétienne, commandée par
Don Juan d'Autriche;*des chevaliers de son Ordre,"
qui prirent part à la bataille de Lépante, qui se livra
le 7 octobre ïSyi, 'et fut si fatale aux Turcs. Le
Grand Maître mourut le 20 janvier iSys, âgé de
saixante-seize ans. H portait pour armes :' D'azur, à
la bande d'or, chargée de trois monts ( ou rochers)
de gueules, et accostée de deux branches d'olivier
dw:
L.
JEAN-L'ÉVÊQUE DE LA CASSIÈRE.
Jean l'Évêque d^b la Cassière, chevalier de la Lan-
gue d'Auvergne et Maréchal de TOrdre, - fut élu
Grand Mahre le 27 janvier * 1572. Sous son'goovër*
74 GRANDSJMAITRES.
nement^ divers princes s'attribuèrent , à Texfempk
des Papes, le droit de nommer aux grands prieurés-
de leurs états. Dans son propre couvent, plusieurs
chevaliers, dont il voulait réprimer la licence, bé^
révoltèrent contre lui. L'an i58i; les choses éh vifi-
rent au point, qu'ils résolurent de le déposer. Ro-'^
mégas, général des galères, grand homme de guerrè*-
mais esprit brouillon et mauvais politique, était le
chef muet delà conjuration. Il réussit à y faire en-
trer le conseil. Décret de ce tribunal, en vertu du-
qijel Ro^égasj;, qui, s'était fait nommer lieu^tenant
général^ conduit, le Grand Maître au château Sâinp«
Ange. Le Pape Grégoire XI II, instruit de cet atten-
tat^ ordonne que les panies se. rendent â Rome. Le.
Grand Maître, à la tête de huit centra chevaliers^ y
est reçu. comme en triomphe. On- lui rend pleine;
justice contre ses accusateurs. Il était près de s'en
retourner, lorsque la. mort ^ le. surprit, lo 2 ! d^
cembre i58i, à l'âge de soixantô-^})f-huit «ns. Son
corps fut reporté à Malte, ^t son cœur, déposé à
RjOme, dans l'église de Saint-Louis*. . .. ;
Un des chevaliers les plus hor^Qrables de l'Ordre, .-
M, ].e Cpmm^pdeur Moreton.de Çbabrrldântyf.cheij
des galères, de retour d'une expédition , étant irw^.
struit de l'insubordination de certains chevaliers
contre le Grand Maître, accourut, dans son indigna-
tion , offrir à ,ce respectable, vieillard 4e lever et
d'armer deux mille soldats, pour soutenir et la lé-
gitimité et la justice de sa cause. Le Roi de France
Henri Hl enVoya deux ambassadeurs extrâordi-^^
naîress l'itm à Rome et l'autre à Malte, pour £airë
rétablir les choses dans Tordre légal, c'est-à-dire
HUGUES DE LOUBENS DE VERDALLE. jS
dan^ rintérêt du Grand Maître. Ce monarque me-
naçait même de séparer les trois Langues de France
du reste de l'Ordre, et de les établir en Provence,
si justice n'était pas rendue à ce Grand Maître.
II portait pour armes : D'argent, au lion de
gueules.
LI.
HUGUES DE LOUBENS DE VERDALLE.
Hugues DB LouBENs DE Verdalle, d'une ancienne et
illustre maison de Languedoc^ était Grand Com-
mandeur de rOrdre et prince de Toulouse, lorsqu'il
fut élu, le 12 janvier i582. Le Pape, pour donner
satisfaction au Roi Henri III, a\ait nommé trois
candidats français, sur Tun desquels le chapitre de-
vait fixer son chois pour Félection du Grand Maître.
L'an 1587, Fespritde sédition qui continuait dans
le couvent, oblige Verdalle à se rendre à Rome. Le
Pape Grégoire XIII, pour imposer silence aux mu-.
tins, le renvoya à Malte, revêtu de la dignité de
cardinal. La pourpre ne fit point TefTet que le ppn-
tife avait espéré. Les mécontentements , loin de
cesser, allèrent même, toujours en augmentant.
L'an 1595, le Grand Maître, fatigué de murmures et
de plaintes qui ne finissaient point, prend le pani
de retourner à Rome. Il y meurt de* chagrin , le
4 mai de la même année, âgé de soixante-quatre
ans. Il portait pour armes: De gueules, au loup ra-
vissant d'or.
yô GRANDS MAITRES.
LU.
MARTIN GARCES.
Martin Garces, Aragonais , châtelain d'Emposte,
fut éld le S.juia i5g5, La paix qui régnait dans l'île
lui fournit les moyens d'employer ses chevaliers à
la guerre de Hongrie^ royaume attaqué par les
Turcs; il décréta même à cette occasion^ en iSçy,
que les campagnes contre les infidèles seraient
comptées aux chevaliers comme autant d'années de
résidence. Sa politique et sa philanthropie le por-
tèrenty pour augmenter le nombre des braves dans
Tarmée chrétienne, à admettre dans TOrdre les
Suisses qui se présentaient, quoique issus de familles
plébéiennes, pourvu qu'ils justifiassent être nés de
père^ d'aïeul et de bisaïeul catholiques, et légiti-
mement mariés qu'auraient ennoblis les honneurs
et les récompenses de la guerre. Il mourut le 7 fé*
vrier 1601, âgé de soixante-quatorze ans, et portait
pour armes: D'azur, au cygne d'argent, surmonté
de trois étoiles d'or.
Lin.
ALOF DE WIGNACOURT. ^ '
<. »
t
A lof DE WiGNAcouRT, d'une illustre et ancienne
maison de Picardie^ grand'croix et Grand Hospita-
lier de l'Ordre, fut élu Grand Maître le 10 février
1601. Son mérite éminent et les grands services
qu'il avait rendus, lui valurent une élection una-
nime. L'an 1602 les galères de l'Ordre s'emparèrent.
ALOF dÊ WIGNACOURT. 77
d'après ses ordres, de la ville de Mahomette sur les
côtes d'Afrique^ et les purgèrent ainsi des corsaires
qui les infestaient; elles, continuèrent leurs succès
sur l'île de Lango et celle de Corinthe, qu'elles pri-
rent en 1604 et 161 1. Soixante ga^res turques
opérèrent un débarquetnent à Malte en 161 5, mais
rennemij repoussé vigoureusement sur tous les
points par les chevaliers^ fut obligé de se rembar-
quer après avoir essuyé des pertes considérables.
L'an 1616^ après avoir ordonné de nouvelles forti-
fications pour Malte et pour Goze^ le Grand Maître
fiait construire un magnifique aqueduc de quatre
milles de long, pour conduire de Teau dans la nou-
velle cité ; ce qui a fait dire que la Valette avait fait
le corps de la ville, mais que Wignacourt lui avait
donné la vie. Cet ouvrage fut reconnu digne des
Romains. L'an 1620, Alfonsede Castel Saint-Pierre,
général (fes galères, fait une entreprise sur Castel-
Tornèze, le magasin de la Morée. Il entre dans la
place, et se retire avec un riche butin et nombre
de prisonniers.
Le Grand Maître mourut âgé de soixante-quinze
ans^ le 14 septembre 1622^ des suites d'une apo-
plexie qui s'était manifestée à la chasse, quelques
jours auparavant. Durant son magistère, il fut sans
cesse occupé à défendre les privilèges de l'Ordre ^
attaqués par les divers prjnces de l'Europe, et même
par la cour de Rome, et à maintenir la paix parmi
les chevaliers des différentes Langues ; au milieu de
tant de soins et . d'embarras, il eut la gloire d'aug-
menter singulièrement la marine de l'Ordre. Le
titre d'Altesse Sérénissime lui fut déféré par les
78 GRANDS MAITRES.
Maltais, d'après une autorisation de l'Empereur
d'Allemagne. Il portait pour armes : D'argent, à
trois fleurs de lis , au pied coupé de gueules y au
lambel de trois pendants de sable.
> I^IV.
LOUIS MENDÈS DE VASCONCELLOS.
Louis Mendès de Vasconcellos, Portugais, Bailli
.d'Acre, ancien ambassadeur de l'Ordre en France,
fut élu Grand Maître vers la fin de septembre 1622;
son grand âge ne lui permit pas de jouir longtemps
de cette dignité^ étant mort le 7 mars t623, âgé de
plus de quatre-vingts ans. Il portait: D'argent^ à
trois fasces vivrées de gueules.
LV.
ANTOINE DE PAULE.
Antoine de Paule, issu d'une ancienne et illustre
maison de Toulouse et Grand Prieur de Saint-Gilles^
fut élu Grand Maître le 10 mars 1623 ; son magistère
fut troublé par des dissensions qui s'élevèrent de
nouveau parmi les chevaliers et par diverses accu-
sations qui furent dirigées contre lui, et dont néan-
moins il finit par se justifier. Il voulut s'opposer
avec vigueur aux usurpations des commanderies
de l'Ordre, que le Pape Urbain VIII distribuait à
ses parents avec une profusion qui nuisait aux in-
térêts de rOrdre. Les chevaliers qui tenaient la mer
pendant tous ces débats domestiques, éprouvèrent
des pertes qui furent néanmoins balancées par
JEAN DE LASCARIS-CASTELLAR. 7^
quelques succès qu'ils obtinrent près de Zante et de
Tripoli. Le Grand Maître assembla, le 11 naai i63i,
un chapitre général dans lequel on fit des statuts
dont la durée se prolongea jusqu'à nos jours. Sous
son magistère on procéda, en i63i, au dénombre-
ment des îles de Malte, de Goze et de Cumîn^ et Ton y
trouva cinquante-un mille sept cent cinquante-quatre
habitants^ sans compter les religieux^ les chevaliers
et ce qu'on appelait les familles de, l'inquisition ;
ce qui portait au quadruple la population de ces
contrées^ depuis que Villiers FIsle-Adam s'y était
établi avec ses chevaliers. ^
Le Grand Maître de Paufe mourut le 10 juin i636y
âgé de quatre-vingt-cinq ans ; il portait : D'azur,
au paon rouant d'or^ sur une gerbe de blé du même ;
au chef de gueules chargé de trois étoiles d or.
LVL
JEAN DE LASCARIS-CASTELLAR.
Jean de Lascaris-Castellar, de l'illustre maison
des comtes de Vintimille. et issu des anciens Em-
-pereurs de Q>nstantinople ; il était de la Langue de
Provence et bailli de "Manosque^ lorsqu'il fut élu
Grand Maître le 1 3 juin i636, d'une voix unanime,
à l'âge de soixante-seize ans. Le Commandeur de
Gharostj qui avait six galères sous ses ordres, ren-
contra, en i638, les galères d'Ibrahim Rais qui
escortaient les bâtiments de Tripoli : il les attaque
sans hésiter ; ses chevaliers sautent à l'abordage et
s'emparent sans coup férir de ce riche convoi.
L'an 1644, le 28 septembre^ les chevaliers enlèvent
8o GRANDS MAITRES,
la caravane qui allait de Constantinople au Caire,
composée de trois sultanes et de plusieurs petits
bâtiments. Avec cette prise, qui montait à plus de
deux millions, ils vont mouiller à Céplîalonie, ap^
partenant aux Vénitiens. Irrité d'une perte si con-
sidérable , Ibrahim déclare la guerre au Grand
*
Maître et à l'Ordre. A cette nouvelle, Louis^ vicomte
d'Arpajon, l'un des plus grands seigneurs de France,
arme tous ses vassaux, lève deux mille hommes à
ses dépens, charge plusieurs vaisseaux de munitions
de guerre et de bouche, et, accompagné de plu-
sieurs de ses parents et amis, met à la voile, se renp
à Malte, et présente au* Grand Maître ce secours
digne d'un souverain. Il se trouva que la guerre dont
le Turc menaçait Malte n'était qu'une fausse alarme.
Le Grand Maître, pour reconnaître le généreux se-
cours que le vicomte lui avait conduit, lui accorda
le privilège, du consentement du chapitre général^
le 3o mai 1645, à lui et à ses descendants, d'aîné en
aîné et à perpétuité, de porter la grand-croix de
rOrdre et de poser l'écu de ses armes sur la grand-
croix de la religion. L'illustre maison d'Arpajon
ayant âni dans la personne d'Anne-Claudine-Louise
d'Arpagon,qui épousa Philippe, comte àt Nouilles^
duc de Mouchjr^ Maréchal de France, ce privilège
fut substitué^ par une bulle du Grand Maître du
28 septembre 1741, à ce seigneur et à sa postérité
mâle, d'aîné en aîné et à perpétuité, du chef de sa
femme.
Malte, délivrée des efforts de la puissance otto-
mane, envoya son escadre au secours de la Canée^
que les Turcs attaquaient^ et à la défense de Candie
/
DE CLERMONT-CHATTE-GESSANS. 8 ,
qui était aussi menacée par les infidèles. La flotte
de l'Ordre aida aussi les Vénitiens à conquérir
Ténédos, et à battre les Turcs dans les Dardanelles.
Le chevalier de Bois-Baudran, commandant une
des galères de l'Ordre, soutint (vers 1644) un com-
bat contre huit corsaires qu'il mit en fuite , après
avoir détruit une partie de leurs agrès.
Le Grand Maître, après avoir fondé une bibliothè-
que publique à Malte, mourut le 14 août lôSy, âgé
de soixante-sept ans ; il portait pour armes : D'or,
à Paigle éployée de sable, armée et becquée de
gueules.
LVII.
■
MARTIN DE REDIN.
Martin de Redin, Aragonais, Prieur de Navarre
et Vice-Roi de Sicile, fut élu Grand Maître vers la
fin d'août lôSy. Son premier soin fut défaire con-
struire, de distance en distance, des tours sur toute
la côte, pour la défense de Tîle; mais il (ut surpris
par la mort le 6 février 1660, à l'âge de soixante-
dix ans ; il portait : D'azur, à la croix d'argent rem-
plie d'or.
LVIIL
ANNET DE CLERMONT-CHATTE-GESSANS.
Annet de Clermont-Chatte-Gessans, issu de l'il-
lustre maison de Clermont- Tonnerre, en France,
était Bailli de Lyon, lorsqu'il fut élu d'une voix
unanime Grand Maître^ au mois de février 1660. Sa
belle conduite militaire , ses vertus brillantes , lui
XX. * 6
82 GRANDS MAITRES.
avaient mérité l'estime et l'affection de tous les
chevaliers de son Ordre. D'anciennes blessures qu'il
avait reçues au siège d'Africa ^ sMtant rouvertes ,
il mourut le 2 juin de la même année 1660^ à l'âge
de soixante-treize ans; il portait pour armes : De
gueules, à deux clés d'argent en sautoir , au croi;5-
sant du second émail en chef.
LIX.
RAPHAËL COTONER.
Raphaël Cotoner, Bailli, de Majorque^ élu Grand
Maître le 6 juin 1660. Le blocus de l'île de Candie ,
formé par les Titres , devenait le grand objet des
sollicitudes des princes chrétiens, qui y envoyèrent
des secours considérables; le Grand Maître redoubla
de zèle pour y expédier chaque année des galères
montées par ses chevaliers les plus courageux et
les plus redoutables, qui s'attirèrent tellement la
considération et l'estime des Vénitiens , que cette
république leur permit, par un décret spécial, de
conserver en public leurs armoiries, sur son terri-
toire même, privilège qui était refusé aux natio-
naux. Ce Grand Maître succomba dans une conta-
gion qui régnait dans Tîle^ le 20 octobre 1663, à
l'âge de soixante-trois ans.
Ce fut sous son magistère , que le chevalier de
Quiquéran de Beaujeu (d^une maison - provençale
existante encore de nos jours), commandant deux
galères de l'Ordre, fut forcé par une tempête de se
réfugier dans un misérable port de l'Archipel, où,
investi par le capitan-pacha Mazamamès qui corn-
NICOLAS COTONER. 83
mandait trente vaisseaux, il fut fait prisonnier après
la défense la j>lus intrépide, et ayant perdu les trois
quarts de son équipage. On le renferma au château
des sept tours, et ce fut en vain que Louis XIV le
fit réclamer par les Vénitiens, tant les Turcs re-
doutaient rhabileté et le courage de ce valeureux
chevalier. II serait mort dans les fers, si son neveu
Jacques de Quiquéran, âgé de 22 ans, n'était par-
venu à le délivrer.
Raphaël Cotoner portait pour armes : D'or, à la
fleur de cotonier desinople.
LX.
NICOLAS COTONER.
Nicolas Cotoner, frère du précédent, était aussi
Bailli de MajoVque, lorsqu'il lui succéda dans la
grande maîtrise en octobre i663, par les suffrages
unanimes des chevaliers électeurs. La guerre con-
tinuait toujours entre les Vénitiens et les Turcs, à
^occasion de nie de Candie, et Louis XIV, en 1664,
avait envoyé une flotte sur la côte d'Afrique, pour
y bâtir un fort qui pût contenir les corsaires qui
infesuient la Méditerranée. Les galères de Malte se
joignirent à cette expédition; mais les efforts des
Français demeurèrent sans fruit ; tous les ouvrages
entrepris par eux furent ruinés par les Maures,
qui forcèrent leur flotte à la retraite. Quelques
années après (1669), le duc de Beaufort, fils de César
de Vendôme et petit-fils naturel de Henri IV, arriva
au secours de Candie, défendue par les Vénitiens et
assiégée par les Turcs. Ce prince se signala par des
84 GRANDS MAITRES.
prodiges de valeur qui le firent autant redouter
qu*admirer par Tarmée ottomane; mais il fut tué
dans une sortie qu'il fit le 25 juin, sans qu'on eût
pu jamais retrouver son corps. Plusieurs galères
de Malte s'étaient jointes à cette expédition, dont
le fatal résultat fut la perte de Candie pour les Vé-
nitiens et la chrétienté, après vingt ans de blocus et
vingt-neuf mois de siège.
On cite parmi les chevaliers qui firent des actes
d'héroïsme sous ce magistère, MM. de Téméricourt,
de Damville, d'Hocquincourt, de Grille, etc.
Le Grand Maître après avoir fait construire les
fortifications les plus formidables à Malte, eut la
douleur dj^ voir succéder dans son île, à la peste, une
m
cruelle famine ; il descendit au tombeau le 20 avril
1680, âgé de soixante-treize ans. Il portait pour
armes : D'or^ à la fleur decotonier de sinople.
LXI.
GRÉGOIRE CARAFE.
Grégoire Carafe, aliàs Caraffa, de l'illustre mai-
son de ce nom, originaire d^ Aragon, mais fixée à
Naples, était Prieur de la Rocella, lorsqu'il fut pro-
clamé Grand Maître le 2 mai 1680. Les Turcs, plus
puissants que jamais^ avaient conduit leurs armées
innombrables jusque sous les murs de la ville de
Vienne, capitale de l'Autriche, et l'Europe, plongée
dans la plus vive alarme, s'attendait aux plus grands
désastres, lorsque Jean Sobieski, Roi de Pologne,
vint délivrer la ville et rejeter les musulmans au
delà du Danube. ^ Le commandeur Corréa, général
GRÉGOIRE CARAFE. . g5
des galères de Malte, avait attaqué en i685 la flotte
des Algériens, qu'il avait mise en fuite; ce succès
brillant fut le signal d*une ligue presque générale
parmi les princes chrétiens ; et la flotte de* Malte ,
continuant sa marche, parcourut toutes les côtes
de la Barbarie, en s'emparant de plusieurs îles.
Unie ensuite à celle des Vénitiens et aux galères
du Pape, elle prend d'assaut la ville de Coron ;
mais cette victoire coûta la vie au commandeur de
Corréa, qui avait conduit l'assaut avec le courage
le plus déterminé. La prise de Navarin, de Modon
et de Napoli, fut. Tannée suivante, le fruit de la
victoire de Coron; Le Grand Maître» déterminé par
tant de succès, fit armer, en 1687, une nouvelle
flotte qui opéra une descente en Dalmatie, s'em^
para de Castelnovo, et assura aux Vénitiens l'em-
pire de la mer Adriatique. Le Pape Innocent XI ,
instruit que des résultats aussi heureux n'étaient
dus qu'à la bravoure et au dévouement des cheva-
liers de rOrdre , écrivit au Grand Maître pour Tea
féliciter. Un revers , néanmoins , devait troubler
tant de prospérités! la flotte confédérée échoua au
siège de Négrepont , et fut obligée de se retirer
après des pertes considérables ; cet événement causa
tant de chagrin au Grand Maître, qu'il en mourut
le 20 juillet 1690, à l'âge de soixante*seize ans. Il
portait : Fascé d'argent et de gueules , à la bande
ondée desinople.
g5 GRANDS MAITRES.
LXII.
ADRIEN DE WIGNACOURT.
Adrien de Wignacourt , neveu de rancieo Grand
Maître Alof de Wignacourt , était grand trésorier
de rOrdre^ lors de son élection» vers la fin de juillet
1690. Il s'occupa à faire bâtir un magnifique arse«
nal destiné à la construction des galères ; il fit égale-
ment établir des fortifications pour mettre le canal
de Goze à l'abri de toute attaque. Les galères de
l'Ordre secondaient toujours tes Vénitiens ' devam
Candie, et formèrent en 1692 le siège delà Canée;,
qu'elles furent néanmoins obligées de lever à cause
des rigueurs ide l'Hiver. Un horrible tremblement
de terre se manifesta le 12 janvier 1693, et plusieurs
édifices en furent renversés à Malte. La ville d'A-
gosta, en Sicile, fut entièrement ruinée. Le Grand
Maître donna tous ses soins à £aiice reparer les dé-
sastres causés à Malte par ce funeste événement.
L'amiral de l'Ordre, comte de Thum, s'empara de
l'île de Scio, en 1696. Le Grand Maître prit singu-
lièrement à • cœur de terminer les difEerends qui,
depuis q.uarante ans, existaient entre k république
de Gênes çt les chevaliers de Malte; différends qui
tivaieat ^té la. cause de l'exclusion des Génois, de
l'honneur d^étre admis dans l'Ordce* MaiiT. la fécon*
cUiation opérée par Adrien de Wipuicourt amena
un grand nombre de gentilshommes génois^ qui
sollicitèrent d'être admis dans l'Ordre. Le Grand
Maître mourut le 4 février 1697, ^8^ ^* soixante-
RAIMjOND PKRRELOS. 87
dix-neuf ans; il portait : D'argent, à trois fleurs de
ii^y au pied nourri de gueules.
LXIII.
RAYMOND PERRELOS.
Raymond Psrkelos eu Périllos, Aragonais, Bailli
de- Négrepom, fut élu Grand Maître au mois de fé-
vrier 1697. Depuis longtemps l'Ordre de Make^ se
contentant d'entretenir une escadre de galèresy avait
cessé d'avoir des vaisseaux de guerre. Le nouveau
Grand Maître donna des soins pour en faire con-
struire. Le chevalier de Saint-Pierre, de Normandie,
capitaine d'un vaisseau du Roi de France, fut chargé
de présider ^ à Texécution de cette entreprise^ Cette
augmentation de marine rendit la Religion beaucoup
plus redoutable aux corsaires. Les galàres de TOrdre
tinrent, la mer depuis 1706 jusqu'en 1720, avec les
plus grands succès^ et Ton cite avec éloge les noms
du Bailli de Cintray, du Commandeur de Langon^
surnomipé la Terreur des infidèles, et des chevaliers
de Vilfcneuve-XranSi de Ricard, de Beuse ville, qui
se signaBrent dan^ plusieurs exp:iditions. La flotte
de rOr4re seconda puissamment les Vénitiens contre
les Turcs, et les avantages qu'elle obtint forcèrent
le sultan à signer la paix avec Venise en 1718. Mais
les chevaliers en furent exclus et continuèrent tou-
jours à inquiéter les musulmans de l'Archipel.
Les avantages remportés par les chevaliers dans
ces diverses campagnes, avaient rendu la cour du
Grand Maître des plus brillantes; on y comptait
quinze cents chevaliers, parmi lesquels plusieurs
88 GRANDS MAITRES.
officiers généraux des diverses puissances euro-
péennes, un grand nombre de Colonels, lieutenants-
colonels et officiers supérieurs d'un mirite distin-
gué.
On dut à sa générosité d'avoir fait construire à
ses frais les vaisseaux le Saint^Raymond^ le Saint-
Joseph tX le Saint' Vincent. Il mourut le lo janvier
1720, dans sa quatre - vingt - quatrième année/ et
portait pour armes : D'or, à trois poires de sable.
•
LXIV.
MARC-ANTOINE ZONDODARI.
Marc-Antoine Zokdodàri, d'une illustre nlaison de
*
Venise , féconde en personhages illustres/ grand
écuyer et grand-croix de l'Ordre; ancien ambassa-
deur à la cour du Pa* e, fut élu Grand Maître en
janvier 1720. Sous ce magisièrr les chevaliers con-
tinuèrent à purger la mer 3 vaisseaiix tires et
algériens, et surtout des ce aires qui Tinfestaient.
La durée de ce magistère t courte, car Zohdodari
descendit dans la tombe le 16 juillet 1722, âgé d'en-
viron soixante-quatre ans , après avoir rétabli là
discipline dans l'Ordre et fait réparer toutes lei
fortifications de Tîle. Il avait composé à Tusage des
chevaliers, et pour leur rappeler sans cesse leur
devoir, un ouvrage intitulé : Courte instruction sur
Vo^dre militaire des chevaliers de Saint- Jean de Jéru-
salem, Il portait pour armes : D'azur, à la bande
d'or chargée de trois roses de gueules.
ANTOINE MANOEL DE VILHENA. gg
LXV.
ANTOINE MANOEL DE VILHÉNA.
Antome Manoel de Vilhéna^ Portugais^ grand chan*
cciier de TOrdre, Bailli d'Acre, fut élu Grand Maître
le rg juillet 1722. La guerre contre les pirates et
les vaisseaux de Tunis et de Tripoli, continua de la
part des Hospitaliers y qui la firent avec le plus
grand avantage. Le chevalier de Chambray ^ d'une
ancienne maison de Normandie, se distingua dans
ces diverses expéditions, et prit le gra^nd pavillon
du gros vaisseau de Tripoli qui était percé àt
soixante coups de canon, qu'il envoya à sa famille.
Le Pape Benoit XIII, voulant honorer les cheva-
liers dans la personne de leur Grand Maître, envoya
en 1725, à Manoel de Vilhéna, l'Estoc* et le Ca£|ue
bénits, que le sàint-siége ne donnait qu'à des prin-
ces ou à des personnages les plus distingués pa^
des actions d'éclat contre les infidèles.
Ce Grand Maître mourut le 12 décembre, iji&p
âgé d'environ soixante-quatorze afls. Il; portait pour
armes : Coupé au premier d'argent, au liçn de
gueules ; au deuxième de gueules , ap dextrocbère
ailé d'or, armé d'une épée d'argent,
1 Parvenu depuis à la dignité de Bailli, de grand-crcîx, de liêii-^
tenant-général et de vice-amiral de l'Ordre, il rendit les services
les plus éminents, et captpra dans le cours de. ses campagnes
onze vaisseaux sur les infidèles. Il fit construire à ses frais, dans
l^He de Goze,^ le fort qui porte son nom.
3 Grande épée d'argent doré. Haute de cinq pieds.
9p «GRANDSlilAITRKS.
LXVI.
RAYMOND DESPUIG DE MONTANÈGRE.
Raymond Despuig de MoNTANkï^^, jl'uae famille
illustre deTile de Majorque ^ Sénéchal', e; Bailli. d^
Majorque^ e^ ayant été nommé trois fois à la Ueu^
.tenance du magistère, fut élu Grand Maître le
i6 décembre lyBô. La paix fut rétablie par ses soi ns^
et lui laissa le loisir de s'occuper de Fadministr^i*
tion intérieure de l'Ordre. Il mourut à J(ja4te Iç
i5. janvier 174 1. Il portait pour armes : De guôule^i
M rocher d'or chargé d'une étoile d'azur,. et sommé
d'une fieurde.lis du second émail. . .
LXVII.
EMMANUEL PINTO DE FONSÉCA.
" Emmanuel ^ Pinto de FoKsÉtA, Portugais, vîcé-
chancelier de l'Ordre, Bailli d'Acre, fut élu^Grand
Maître le 18 janvier 1741.- Une conspiration tramée
-^aV* Mustapha , paicha de Rhodes et prisonnier 'de
giiërrc''3ies chèvafïcrs , faiUit éclater en 1748. Ce
pacha s'était fait l'espion et Cagent du sultan, et
avait répandu de grosses somiries d'argent pour ga«*
gner les autres prisonniers turcs, et les armer
romre les chevaliers; le Grand Maître lui - même
devait être assassiné, et l'île entièrement envahie et
occupée par les musulmans. Cet infâme projet fut
dévoilé, et le pacha et la plupart de sescomplices
exécutés. La réputation du Grand Maître porta les
Corses, qui avaient secoué le joug de la république
EMMANUEL PINTO DE FONSÉCA. gi
de Gènes, à lui offrir la' souveraineté de leur pays,
par l'entremise du général Paoli ; mais ce plan ayant
contrarié la politique de la France, son ambassa-
deur s'empressa de le faire échouer.
Le Grand Maître sut attirer l'intérêt du grand
Frédéric, Roi de Prusse, en faveur de l'Ordre ; c e
monarque, après avoir fa,it la . conquête de 1\ Silésie,
consentit, en lySS, k ce.quQ.ia Langue allemande
conservât les commanderies . qu'elle possédait dans
cette contrée.
Emmanuel Pinto obtint également que ses atrir
.bassadeurs, près dçs divers souverains, de l'Europe,
jouissent des mêmes honneurs et prérogatives que
ceux des têtes couronnées. Le titre d^ Altesse, Émir
nentissime lui fut déféré par tous les chevaliers crt
par les ministres étrangers ; auparatvant' celui rd^É-
minence éi^it le seul employée. Ce futriui aussi^ qui,
le premier, décora Içs armes de .Graf^d Maître d'un^
couronne fermée à l'instar, des autres ^ouveraioç.
Politique habile, ferme et ji|ste;i^ns J'^qtmioistr^
tion de l'État, il tenjoio^ ses jours le ^5 janvier 177 3;,
à l'âge de quatre-ving^^douze; aqs. Mal|:e 4qi ;e$t rçr
devable de plusieurs locaux édifices, et d'avoir sior
gulièremçnt augmenté, - l;i bibliothèque pubUque,
pour laquelle Louis XVI ordonna qu'à i'avenji; U
serait déposé un exemplaire de chaque ouvrage
sortant des presses de l'Imprimerie royale. Il por-
tait pour .àcmest; Kargent/. à .cinqf cfoissants de
gueules, posés 2, i, 2.
92 GRANDS MAITRES.
LXVIII.
FRANÇOIS XIMÉNEZ DE TEXADA.
François Ximénez de Texada, Navarrais et issu
d^une ancienne maison d'Aragon descendant de
Garcîe Ximénez, roi de Sobrarbe et comte d'Aragon
au xiii* siècle, était Grand Prieur de Navarre lorsqu'il
fut porté à la grande maîtrise le 28 janvier 1773. La
dureté qu'il employa dans son gouvernement excita
i
des rumeurs qui amenèrent uiie insurrection dans
nie, en 1775; les conjurés profitèrent de l'absence
des escadres qui étaient occupées au siège d^ Alger,
»
pour [s'emparer du fort Saint-Elme et tirer des vo-
• « • • •
lées de canon sur le palais magistral ; mais les hâ-
bitants'fidèles et les chevaliers, sous îé commande-
ment du prince de" Rohah-Polduc, alors général
des galères de TOrdre, arrêtèrent les effets de cette
révolte, dont les chefs furent punis de mort. Le
. Grand Maître, chagrin de tous ces événements, efi
'tomba malade et mourut le 1 1 novembre 1775, âgé
de soijcant'e-douze ans. Il portait pour armes : Parti
au premier de gueules^ au lion couronné d'or; au
deuxième de sinople, à la tour dbr pavillonnée
d'argent.
LXIX.
EMMANUEL DE ROHAN-POLDUC.
FrançoiS'Marte-deS'NeigeS'Emmanuel de Rohan-
PoLDuc, issu de rillustre maison de Rohan^ était géné-
ral des galères de rOrdre, lorsqu'il fut porté par une
EMMANUEL DE ROHAN-POLDUC. ^3
élection unanime à la grande maîtrise, le 1 2 novem-
bre 1775. L'année d'ensuite il convoqua un chapitre
général (interrompu depuis i63i) et le présida lui-
même. L'Ordre avait obtenu depuis plus d'un siècle
de riches propriétés dans le duché d'Ostrog, en Po-
logne; mais, lors du partage de ce royaume, elles
lui avaient été contestées; le Grand Maître se fit
confirmer non-seulement dans la possession de
ces commanderies, mais encore âlfit ériger dans
cette contrée un grand-prieuré de l'Ordre.
Ce fut aussi sous son magistère^ en. 1782^ que fut
instituée la Langue de Bavière, l'Ordre ayant recou-
vré alors les grands biens qu'il possédait dans cet
électorat. La réunion de l'Ordre de Saint- Antoine à
celui de Malte fut aussi décidée sous ce magistère.
Il était réservé à ce Grand Maître de s'occuper'^
dans les loisirs de la paix, d'un code nouveau, plus
conforme aux mœurs et aux usages des habitants de
i*île, et auquel Manoel de Vilhéna avait déjà mis la
première main; il contenait une multitude de ré-
formes qui furent applaudies.
Les galères de l'Ordre, sous le commandement
du Bailli de Freslon^ portèrent des secours aux Si-
ciliens et aux Calabrais, qui venaient d'être vic-
times de l'affreux tremblement de terre de 1783.
La paix semblait préparer des jours heureux à
rOrdre de Malte, lorsque la révolution française
vint lui porter les coups les plus funestes; quoique
le Grand Maître ait apporté la plus grande sagesse
dans sa politique, et annoncé son refus à toute
coalition^ en maintenant la plus exacte neutralité.
Mais le décret de la Convention du tg septem-
94 GRANDS MAITRES.
bre 1792, qui supprimait les ordres monastiques et
privait TOrdré de la majeure partie de ses biens
en France^ porta la douleur la plus vive dans râme^
du Grand Maître; on lui attribua quelque temps
après un manifeste contre la France, en date dn
10 octobre 1793, qui ne fut jamais connu de lui^
et que ses ennemis ne cessèrent de lui opposer,
pour le mettre en hostilité contre cette puissance.
Cela n'empêcha pas qu'Emmanuel de Rohan ne fît
porter secours aux vaisseaux français qui étaient
menacés sur les côtes de la ' Méditerranée^ et ne
leur prodiguât les soins les plus hospitaliers.
Parmi les chevaliers qui secondèrent le Grand
Maître avec le plus noble courage^ dans les efforts
qu'il tenta pour empêcher la confiscation des biens
de rOrdre en France^ les noms des Baillis d'Hannon-
ville et de Virieu^ et celui du Commandeur d'Es-
tourmel^ sont cités avec honneur. Le Grand Maître
mandait au premier : t Nous ne devons point crain-
dre les suites du renvoi à la législation présente
(de la France) ; notre Ordre était reconnu puissance
étrangère avant la révolution, et ce caractère indé»
lébile n'a. pu éprouver aucune atteinte par les dé-
crets de l'Assemblée nationale. »
Le mal étant empiré du côté de la France, et
les autres puissances ne se trouvant pas en état de
secourir Malte dans les dangers qui la menaçaient,
le Grand Maître envoya, en 1795, le Bailli Litta en
ambassade près de S. M. l'Impératrice de Russie
Catherine JI, pour obtenir de sa justice la conser-
vation des biens de l'Ordre situés en Pologne. Un
accueil des plus favorables fut fait à cet envoyé;
EMMANUEL DE ROHAN-POLDUG. 95
puis, à la mort de cette princesse, TErapereur Paul I*'
sou fils, qui lui succéda^ se déclara protecteur des
Hospitaliers, et ordonna que leurs revenus en Polo-
gne seraient augmentés, et qu'il serait créé à cet
effet un grand prieuré de Russie. L'empereur, dé-
sirant être affilié à l'Ordre, en reçut la grande dé-
coration pour lui et pour les grands-ducs ses fils.
Ce traité de protection fut signé le i5 janvier 1797.
Le comte Besborodsko, grand chancelier de Tem-
pii^e, et le prince Kourakin, vice-chancelîér, y con-
coururent et reçurent également la grand'croix de
rOrdrc.
Pendant les désastres de la révolution française»
le Grand Maître, dans des vues tout à fait pater-
nelles, diminua les dépenses de sa cour, pour offrir
un asile aux chevaliers expatriés, qui accouraient
à Malte pour fuir des persécutions dont ils seraient
demeurés viaimes dans leur pays. Un jour, le
comte Fontana, intendant de son palais, lui repré-
sentant qu'il ne lui resterait rien pour l'entretien
de sa cour, s'il ne bornait ses libéralités, il lui ré-
pondit : Réserve!{ un écu pour ma table ^ et que le
reste soit affecté à secourir nos frères. Il mourut le
i3 juillet 1797, à Tàge de soixante-<louze ans, après
avoir fait construire plusieurs monuments publics,
et, entre autres, un magnifique observatoire, qui
attestent sa munificence, son humanité et son
amour pour les lettres et les arts. Il acheva aussi la
construction du fort de Tigné, ainsi appelé du nom
du Grand Prieur de Champagne, qui avait de ses
deniers contribué à cette dépense. 11 nomma pour
SCS exécuteurs testamentaires, le chevalier de Greis"
i"
^6 GRANDS MAITRES.
che de Jallau court, son chambrier major, et le che-
valier Miari.
Il désigna au moment de sa mort, pour lieute-
nant du magistère, le Bailli Vachon de Belmont, et
»
portait pour armes : De gueules, à neuf macles d*or,
posées 3, 3, 3.
LXX.
FERDINANb DE HOMPESCH.
Ferdinand de Hompesch (Joseph-Antoine-Herman-
Louis), Allemand de nation, né au château de Bol-
heim, près de Dusseldorf, le 9 novembre 1744,
d'une illustre famille des duchés de Berg et de Ju-
liers, avait été ambassadeur de TOrdre à Vienne,
puis Grand Bailli de Brandebourg, lorsqu'il fut
élu Grand Maître, le 17 juiUet 1799. Cette élection
avait même été sourdement préparée quelques jours
avant la mort du prince de Rohan. On trouvait
dans ce choix l'avantage qu'il était d'une nation
qui fournissait peu de chevaliers; cette considéra-
tion attira dans son parti le plus grand nombre des
chevaliers de la Langue française; tous les meiinbres
de celles d'Allemagne se dévouèrent à lui ; les Lan*
gués d'Italie et d'Espagne se montrèrent très-oppo-
sées à ce choix; la Langue d'Anglo-Bavière penchait
naturellement pour lui. Dans l'assemblée qui se
forma chez le Bailli Thommasi, pour s'opposer au
Bailli de Hompesch, on distinguait les Baillis Ca-
mille de Rohan, de Vachon de Belmont, Vento des
Pennes^ des Barres, dom Carlos Perez. de Sarrio,
dom Mariano Cascaxaris, Nicolas Fariari, qui avaient
\
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' t.
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LIBRAIRIE BACHELIN-DEFLORENNE
CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION
A U
NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE
On ne peut souscrire au Nobiliaire universel de Saint-Allais
qu'à la condition de s'engager pour Touvrage complet.
Il paraîtra un demi-volume vers le i^ et le i5 de chaque mois.
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demi-volume le prix de 3 francs afférent à ce demi-volume, qui
devra nous être envoyé en un mandat sur la poste.
Les souscripteurs qui voudront payer d'avance le montant de
l'ouvrage complet, qui sera publié en un an, auront droit à un es-
compte de 10 pour loo.
Ils n'auront donc qu'a nous adresser en un mandat, ou autre
valeur sur Paris, la soniaie de i8o francs.
VALEUR DE L'OUVRAGE
Voici déjà bien longtemps que le Nobiliaire universel de Saint-
Allais, complet, est devenu introuvable. Le seul exemplaire qui,
depuis plusieurs années, ait passé en vente publique, est celui de
la bibliothèque du comte de Lambilly qui a été vendu, en mars
1872, tout près de 1,000 francs.
Notre nouvelle édition fac-similé et mieux exécutée que l'an-
cienne sera donc infiniment moins coûteuse et pourra être ac-
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rappeler qu'il contient les généalogies d'environ 2,5oo familles
VIVANTES. Les membres directs ou par alliances de ces Êimillcs
pourront gratuitement, en 3o lignes dans un ou plusieurs volumes
supplémentaires, compléter leur filiation généalogique jusqu'à ce
jour, ce qui a une grande importance au point de vue de l'usur-
pation des noms.
CHATILLON-SUR-SEINE. — IMPRIUERIC E. CORKILLAC
NOBILIAIRE
UNIVERSEL
D E FRANCE
ou RECUEIL GÉNÉRAL
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
M. DE SAINT-ALLAIS
I»F. MM. l'E œURCElXES, 1,'ABBE DE L'ESPlNtS, DE SAIN 1" TONS
TOME ViNGTiÊME
PARIS
I, 1 nKAlRlE BACHELIN-DEFLOU liNN E
MDCCCi.XXV
98 GRANDS MAITRES.
Bailli de la Morée; M. le Bailli L.-Ch. Honore d'Au-
ray de Saint- Poiz^ grand hospitalier; M. le Bailli
Ch.-L. du Tillet.
Italie : M. le Bailli Nicolas Frisari^ Bailli de Tu-
rin; M. le Bailli J.-B. Thommi|fi ; M. le chevalier Mi-
chel-Ange Arezzo.
Aragon : M. le Bailli D. Carlos Ferez de Sarrio,
grand castellan d'Empostev M. le Bailli D. Mariano
Cascaxaris; M. le chevalier D. Raymondo Serra.
Anglo-Bavaroise : M. le Bailli Thoëring^ lieutenant
du Turcopolier; M. le chevalier Reysing^ conserva-
teur conventuel; M. le chevalier Lauderon.
Allemagne: M. le Bailli Ferdinand de Hompesch^
Grand Bailli; M. le chevalier de Neveu, grand fau-
connier du défunt Grand Maître; M. le chevalier de
r
Fiffer, gouverneur du château Sa\nt-Angf.
Castille et Portugal : M. le baron D. Rodrigue
Gorgao^ Portugais; «M. le chevalier D. Castro^ Por-
tugais; M. le chevalier D. Vargas, Castillan.
Et parmi les seize électeurs on distinguait :
Pour les Langues de
Provence: le chevalier Fr. de Castellane-Saint-
Juers; le chevalier L. Dise de Rosans.
Auvergne : le chevalier A. de Ligondés-Roche-
fort ; le servant de Pélection.
France: le chevalier de Baillivy de Mérigny; le
chevalier Jacques- Al. de Comet-Briquesart.
Le Grand Maître s'empressa^ aussitôt son élec»
tion^ de rectifier le traité accordé an Grand Maître
de Rohan par TEmpereur d^. Russie Paul I^; ce
FERDINAND DE HOMPESCH. 99
monarque avait encore ajouté à ses dispositions
bienveillantes pour l'Ordre^ d'après Tintercession
du Bailli comte de Litta, la cession de biens considé-
rables, de la valeur de 1,200^000 rixdalers de re-
venu^ sous la condition que ses sujets «non catholi-
ques romains pourraient être admis dans le grand
prieuré de Pologne.
Les funestes effets de la révolution française por-
tèrent leur influence jusqu^au sein de Tîle de Malte,
La Langue française et la Langue espagnole, divisées
depuis quelque temps, semèrent des ferments de ré-
bellion qui ne pouvaient qu'entraîner les mesures de
défense si nécessaires dans ces circonstances. Divers
habitants de Tîle^ qui désiraient ardemment secouer
le joug des chevaliers^ entretenaient des relations
secrètes avec le Directoire exécutif^ et secondaient
tous les complots^ toutes les trahisons qu'on pré-
parait contre l'autorité et la souveraineté du grand
maître. La faiblesse, l'indolence et l'incapacité de
ce souverain excitaient également les plus vives in-
quiétudes aux chevaliers, qui prétendaient soutenir
et défendre l'honneur de l'Ordre et l'intégrité de son
territoire ; ils firent part de leurs craintes à Ferdi-
nand de Hompesch, qui ne les accueillit qu'avec la
plus firoide et la plus désespérante émotion ; aussi se
trouva-t-il surpris par l'apparition de la flotte fran-
çaise, forte de cinq cents voiles^ commandée par l'a-
miral Brueys et portant le général en chef Bonaparte,
qui se dirigeait sur l'Egypte. Ce héros^ dont la for-
tune et les exploits glorieux avaient jeté l'épouvante
chez tous les princes de l'Europe^ n'eut aucune peine
à triompher de la nullité et de l'imprévoyance du
100 GRANDS MAITRES.
Grand Maître ; Tîle lui fut ouverte le dimanche
lo juin 1798^ et le lendemain 11^ la capitulation
fut signée. Cruelle destinée ! Malte , si célèbre par
ses Grands Maîtres et ses chevaliers, dans tous les
siècles qui viennent de s'écouler , se soumet sans
défense, et comme asphyxiée par la présence d'un
capitaine qui n'agit qu^ par sa seule personne, sa
seule présence ; mais si au lieu d'un Hompesch^ elle
avait pu opposer un Villiers de TIsle-Adam, un d'Au-
busson ,un la Valette^ le sort des combats en eût
peut-être décidé autrement, et au lieu d'un héros
que rhistoire admire à si juste titre, la fortune
en eût-elle substitué un autre qui ne mériterait
ni moins d'éloge ^ ni moins d'admiration ! Tout
l'honneur, cependant, ne fut pas perdu dans cette
fatale catastrophe : trois cents chevaliers^ au bruit
du projet de la capitulation^ vinrent conjurer le
Grand Maître de les laisser s enfermer dans le fort
Saint-Elme, préférant s*ensevelir sous ses ruines ,
plutôt que de survivre à la honte de la perte de Tîle.
Mais Hompesch^ frappé de terreur, se garda bien
de chercher aucun salut dans une courageuse dé-
fense; il préféra Topprobre et la retraite à une
mort glorieuse sur les remparts de la place. Pressé^
d'une part, par les individus qui trempaient dans
la trahison, et de l'autre, par les succès de l'armée
française^ il demanda au général Bonaparte une
suspension d'armes, qui fat accordée le 1 1 juin, et
signée de lui et du général Junot pour le général
en chef des Français.
FERDINAND. DE HOMPESCH. loi
Le leaderaaia 12 juin 1798, la capitulation de
Malte fut signée dans les termes suivants :
CONVENTION arrêtée entre la République française, repré-
sentée par lé général en chef Bonaparte éPunepart; et VOrdre
des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, représenté par
MM, le Bailli Torino Frisa ri^ le Commandeur Bosredon
Ransijat, le baron Marino Testaferrata, le docteur Nicolas
, Mu»CAT, V avocat ,^9NE0JETTQ ScuEMBRi, M le conseille r Bo-
.. KANNo, de rautre ^art.; et sous la médiation de Sa Majesté
, Catholique le Roi ffEspagne^ représenté par M, le Chevalier
Philippe Amat, son chargé d* affaires à Malte.
Article !•».
Les ckevaliers de TOrdre de Saint-Jeaa de Jérusalem remet-
tront à Tarmée française la ville et les fo^-ts de Malte ; ils re-
noncent, en faveur de la République françaisci aux droits de
souveraineté et de propriété qu'ils ont tant sur cette île que sur
les fies de Malte, de Gozo et de Cu mi no.
*
II.
La République française emploiera soninSuence an congrus
de Rastadt pour faire avoir au Grand Maître, sa vie durant» uye
principauté équivalente à celle. quMl perd, et, en attendant, elle
s'engage à lui &ire une pension annuelle de trois cent mille
francs; il lui sera donné en outre la valdur'de deux ânnéeà de
ladite pension à titre d'indemnité pour son mobilier. Il conser-
Tera, pendant le temps qu*il restera à Malte, les honneurs mili-
taires dont il jouissait.
111.
Les chevaliers de l'Ordre de Saint^Jean de Jérusalem qui sont
Français, actuellement à Malte, et dont l'état sera arrêté par le
général en chef, pourront rentrer dans leur patrie, et leur rési-
dence à Malte leur sera comptée comme une résidence en France.
IV.
La République française fera une pension de 700 francs aux
chevaliers français actuellement à Malte, leur vie durant. Cette
102 GRANDS MAITRES.
pension sera de 1,000 francs pour les chevaliers sexagénaires et
au-dessus.
La République française emploiera ses bons offices auprès des
Républiques cisalpine, ligurienne, romaine et helvétique poyr
qu'elles accordent la même pension aux chevaliers de ces diffé-
rentes nations.
V.
La République française emploiera ses bons offices auprès des
autres puissances de PEurope, pour qu'elles conservent'aux che-
valiers de leur nation Texercice de leurs droits sur les biens de
rOrdre de Malte situés dans leurs États.
VL
Les chevaliers conserveront les propriétés qu'ils possèdent dans
les îles de Malte et de Gozo à titre de propriétés particulières.
VIL
•
Les habitants des îles de Malte et de Gozo continueront à jouir,
comme par le passé, du libre exercice de la religion catholique,
apostolique et romaine ; ils conserveront les propriétés et privi-
lèges quMls possèdent. Il ne sera mis aucune contribution ex-
- traordinaire.
VIIL
Tous les actes civils passés sous le gouvernement de POrdre
seront valables et auront leur exécution.
Fait double à bord du vaisseau rOrt^ii/, devant Malte, le 94prai-
rial an VI delà Ré|5ublique française (12 juin 1798. V. S. )
BONAPARTE.
(L. S.)
Le Commandeur Bqsrsdon Ramsijat,
Il.barone Mario Testaferrata;)
Il dottor G. Nie. Muscat,
Il dottor Bened. Schembri,
Il consig. F. T. Bonanni, Corn».,
Il bali di Tordto Frisari, salvo il dritto di
alto dominio, che appartiene al mio so-
vrano, come re délie Due Sicile,
Il caballero Felipe de Amat.
(L. S.)
FERDINAND DE HOM*»ESCH. io3
Le Grand Maître ne signa pa$ dstte capitulation,
et Bonaparte prit ^Bsession de nie au nom du gou-
vernement français, 'le li juin; les chevaliers des
diverses Langues reçurent immédiatement Tordre
d'évacuer le paj^.' -
Les- Français trouvèrent dans 111e quinze cenû
pièces de canon, dont mille en bronze; treiite^inq
miUe fusils, dou20 ceats l^arils de poudre^ des ap-
provisionnements- de toute espèce, plusieurs vais-
seaux et galères^ et des matières d'or et d'argent
pour plus de trois millions. Le Grand Maître, avec
tant d'ëléments de défense, aurait pu résister avec
iionneur et peut-être avec succès.
Le héros de la France demeura à Malte cinq ou
six jours, pendant lesquels il se promenait souvent
dans les jardins du Grand Maître; il quitta ensuite
cette île pour continuer son voyage d'Egypte, en
laissant une garnison à Malte, sous le commande-
ment du général Vaubois.
Le Grand Maître s'embarqua pour Trieste dans
la nuit du 17 au 18 juin, après avoir stipulé dans
«es conditions de la reddition de' Tîie, quMl lui
serait alloué par la France une somme de 600,000 fn
pour Pindemniser des eSê% et des objets qui lui étaient
propres; mais il ne put jamais obtenir qu'un à-
compte de 100,000 fr. ; la pension annuelle de
3oo,ooo fr. comprise dans la capitulation, ne lui
fut plus non plus jamais payée. Il signa, en 1798,
une abdication en faveur de l'Empereur de Russie
Paul I*' ; puis , pressé par des besoins voisins de
l'indigence, il se rendit à Montpellier, pour être
plus à portée de suivre ses sollicitations : mais il ne
U)4 GRANDS MAITRES.
reçat que des bumiliatiocyt^ et mourut daos cette
ville le 12 mai i8o5^ dans la plus obscure et la plus
pénible positioa., Il portait pour armes : De gueules,
au sautoir dentelé d'argent.
Si rOrdre de Malte doit porter éternellement ie
4çuil de tant de malheurs et de «tant de désastres^
il trouvera, cependant, un motif r<le consolation
dans la conduite honorable et digae de tout éloge
des chevaliers français dont les nom^ suivent : M. le
Bailli 'de Suffren de Saint-Tropez, le chevalier, de
Félix, le prince Camille de Roban, sénéchal du
Grand Maître; h bailly de Clugny, le chevidier de
Mesgrigny, gouverneur de Tîle de Goze ; les chev^*
lers de Saint-Simon, de Bizien, de la Panouze, de
Gras-Préville, du Pin de la Guérivière, le Bailli de
Loras, maréchal de l'Ordre^ le Bailli Vachon de
Belmont, le Bailli delà TourrSaint-Quentin, le Bailli
du Tillet, les chevaliers de Guron*Rechignevoisin^
de Castellane, de Gondrecourt, le Bailli de la Tour-
du-Pin-Montauban, le G)mmandeur de Bardonnen-
che, les chevaliers Tousard, de Sobirats, d'Augny,
de Tigné , le Bailli de Turin, le Bailli de Neveu ,
grand fauconnier de l'Ordre, le Bailli de Vento de
Pennes. Les chevaliers de Becker, de Montazet, le
Bailli de Rouyer, etc. ^ etc. Les chevaliers de Vallin
et de Dormy périrent victimes, de leur dévouement,
ainsi que le chevalier d'Andelarre.
PAUL !•'. io5
LXXI.
PAUL l^.
Paul I*, Empereur de Russie. Ce prince s*euit
déclare le proteaeur de TOrdre , dès le magistère
d'Emmanuel de Rohan, et aussitôt qu'il apprit la
défection du Grand Maître Hompesch,' il songea à
le remplacer dans la grande maîtrise, perftànt que
l'île de Malte deviendrait, pour la marine russe, un
boulevard inexpugnable et assure dads la Méditerra-
née. Il fit, en conséquence, solliciter la cour de
Vienne, pouf rengager à obtenir de Hompesch une
abdication à Taide de laquelle il se trâruverait, sans
aucun obstacle, dànd la plénitude de Tautorité i&oiî-
veraîne dans Tîle. Le Pape, ^uoiqcie^ice prtncé'iût
du rit grec, approuva ses projeO», et aussitôt que
l'abdication de Hompesch fut sigftééj les chevaliers
de l'Ordre reconnurent Paul I«' en qualité de Grand
Maître, le 27 octobre 1798. Le 'Bailli comte de Litta
lui présenta solennellement , ' à * Saint-Pétersbourg ,
les insignes de la souveraineté dé-TOrdre. L'Empe-
reur fit signifier- sa'âôUVeUe promottoh à toutes lès
cours étrangères, après avoir publié son accepta-
tion impériale dans la proclamatiom suivante :
c Nous Paul I*% par la grâce de Dieu, etc. ;
c En accédant au désir que les Baillis, Grand*-
Croiz, Commandeurs et chevaliers de Tillustre Ordre
de Saint-Jean de Jérusalem, du grand prieuré de
Itussie et autres, réunis dans nôtre capitale, ont
manifinté, au nom. de tous leurs confrères bien pen-
sants^ nous prenons le titre de Grand Maître de cet
LIBRAIRIE BACHELIN-DEFLORENNE
CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION
A V
NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE
On ne peut souscrire au Nobiliaire universel de Saint- Allais
qu*à la condition de s'engager pour Touvrage complet.
Il paraîtra un demi-volume vers le i" et le i5 de chaque mois.
Les souscripteurs ne payeront qu'après réception de chaque
demi-volume le prix de 5 francs afférent à ce demi-volume, qui
devra nous être envoyé en un mandat sur la poste.
Les souscripteurs qui voudront payer d'avance le montant de
l'ouvrage complet, qui sera publié en un an, auront droit à un es-
compte de 10 pour loo.
Ils n'auront donc qu'a nous adresser en un mandat, ou autre
valeur sur Paris, la somme de 180 francs.
VALEUR DE L'OUVRAGE
Voici déjà bien longtemps que le Nobiliaire universel de Saint-
AUais, complet, est devenu introuvable. Le seul exemplaire qui,
depuis plusieurs années, ait passé en vente publique, est celui de
la bibliothèque du comte de Lambilly qui a été vendu, en mars
1872, tout près de 1,000 francs.
Notre nouvelle édition fac-similé et mieux exécutée que l'an-
cienne sera donc infiniment moins coûteuse et pourra être ac-
quise par tout le monde, ce qui ne peut avoir lieu en ce moment.
AVANTAGE OFFERT AUX SOUSCRIPTEURS NOBLES
Pour donner une idée de l'importance de l'ouvrage, il suffit de
rappeler qu'il contient les généalogies d'environ 2,5oo familles
VIVANTES. Les membres directs ou par alliances de ces femillcs
pourront gratuitement, en 3o lignes dans un ou plusieurs volumes
supplémentaires, compléter leur filiation généalogique jusqu'à ce
jour, ce qui a une grande importance au point de vue de l'usur-
pation des noms.
CHATILLON-SUR-SEINE. — IMPftlHERlE E. CORNILLAC
NOBILIAIRE
UNIVERSEL
DE FRANCE
ou RECUEIL GÉNÉRAI.
DES GÉNÉALOGIES HISTORIQUES
M. DE SAINT-ALLAIS
HF HM. IlE COU HCEl.LES, I.ABBÉ DE L'ESPINtS. DR SAIN I- PONS
TOME VINGTIÈME
PARIS
LI IJUAIIUE BACHELIN-DEFLOR liNNE
MUiJCCI.W VI
i
I08 GRANDS, MAITRES.
tpvis les prieurés de l'Ordre à eatrei; <}ftps^ pQs vues,
ex à se réuoir à- nous ppur ne ionnçr qu'un seul
corps, qui .acquerra . plus, de consistance ^ pour l'iic-
cord et l'adhésion d'un plus grand nombre de $es
. membres ;,.ç*ç$t^ par cette considération, que nous
. Invitons; .ég^l^ment à prendrf paft à ce noble, insti-
tut xou$ et chacun des braves et* vaillants hommes
de la chrétienté, de quelque parpe <iu monde qu'Us
puissent éfr^>M^opt les, aïeux ^çnt.^cquis^ la. noblesse
par les armes pif p,a|r.^ d'autre^ services importants
rendus à l'Çtat. Que tous ceux par conséquent qui
n'ont point, d^énéré de la vertu de leurs ancêtres^
qui, pour conserver leur noblesse^ ou . lui donner
un nouveau lustre, désireront d'être reçus parmi
les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem, et qui,
par quelque circonstance, ne pourraient Tobtenir
dans leur j^atrie, nous fassent parvenir leurs de-
mandes, avec .entière confiance que nous ne tnan-
querons point de satisfaire à leurs justes désirs. Nous
statuons donc solennellement que tout gentilhomme
qui sera dans le cas de faire ses preuves de noblesse
suivant les lois et les statuts de l'Ordre, et d'après
le mode établi à cet eflet dans notre empire, pourra
être reçu chevalier en cette résidence impériale de
Saint-Pétersbourg, et jouira en cette qualité de no-
tre protection particulière et de notre biçnveillancé.
« Nous nous flattons que, placé par la Providence
divine et le droit de succession sur le trône impérial
de nos ancêtres, il nous est donné, par le pouvoir
et les forces qui en dérivent, de protéger, augmen-
ter et maintenir un Ordre aussi ancien et aussi dis-
tingué parmi les Ordres de' chevalerie, étant pleine-
PAUL I". 109
ment convaincu que par là nous rendons à l'univers
le service le plus signalé. En effets les lois et les
statuts de l'Ordre inspirent Tamour de la vertu, for-
ment aux bonnes mœurs^ resserrent les liens de la
subordination^ et offrent un puissant remède contre
les maux qu'ont produits la manie insensée des nou*
veautés et la licence effrénée de penser. Enfin cet
Ordre est lui-même pour les États un moyen d'en
augmenter la force^ la sûreté et la gloire.
a Donné en notre résidence impériale de Saint-
Pétersbourg ^ le 2 1 décembre , Tan de notre ère
le 1798% de notre règne le troisième^ et de notre
magistère le premier.
« Signé Pavl.
a Cvntre-signé comte de Litta. »
L'Empereur, après avoir créé un nouveau prieuré
russe pour. la noblesse de ses États, qui professait
le rit grec (le grand prieuré de Pologne^ dont le
prince de Condé était le chef, étant ouvert aux ca-
tholiques), s'occupa très-activement des moyens de
rétablir l'Ordre, dans sa plus grande splendeur^ à
Malte, qu'il méditait de recouvrer. Mais les Anglais,
qui avaient pénétré son projet, bloquèrent cette île
et sVn rendirent maîtres, par famine^ le 7 septem-
bre 1800. La garnison française, qui l'occupait,
éuit depuis plusieurs mois en proie à tous les be-
soins et aux plus cruelles maladies ; le général Vau-
bois ne capitula qu'aux conditions les plus hono-
rables, et après avoir subi pendant deux ans le
blocus le plus rigoureux. Paul I^ ne cessa les plus
vives insunces pour obtenir la restitution de l'îlcj
IIO GRANDS MAIiTREjS.
et, m&lgré les stipulations du traité d'Amiens et les
sollicitations de ce monarque^ les Anglais persistè-
rent à en rester maîtres. La mort violente de ce
prince, arrivée le 25 mars iSoi^ enleva à l'Ordre
toute espérance de rétablissement par le concours
de la Russie.
Armes de Russie : D'or, à Paiglé éployée de sable,
becquée ^ lampassée , membrée et diadémée de
gueules ( qui est de l'empire d'Orient } ; chargée en
cœur d'un écusson de gueules au cavalier d'argent,
armé d'une lance du même, dont il tue un dragon
au naturel (qui est de Russie) ; Taile droite de l'aigle
chargée de trois écussons , dont le premier est
d'azur^ à la couronne fermée d'or, posée sur deux
sabres croisés d'argent (qui est du royaume d'Astra-
can) ; le deuxième, d'or, à deux ours affrontés de
sable, tenant de leurs pattes supérieures un siège
de gueules, et de leurs pattes inférieures deux
sceptres d'or (qui est du grand duché de Nowo-
gorod) ; le troisième, d'azur, à un ange d'argent,
armé d'or (qui est de la principauté deKiovie}; l'aile
gauche de l'aigle , chargée également de trois écus-
sons : le premier, de gueules, à deux loups affrontés
d'argent, tenant chacun deux flèches croisées et
renversées du même (qui est du royaume de Sibé-
rie); le deuxième^ d'argent, au dragon couronné de
sable ( qui est du royaume de Casan) ; le troisième
de gueules , au lion couronné d'or , soutenant
une croix d'argent (qui est de la principauté de
Wilsdimerie) ; l'écu timbré de la couronne impé-
riale , et entouré du collier de l'ordre de Saint*
André.
PAUL l". m
Le Bailli Barthélémy Ruspoli^ prince romain,
qui avait été^ pendant quatre années, général des
galères de Malte, fut nommé Grand Maître de
rOrdre par le Pape Pie VII; cette nomination
avait, été déférée au saint-siége , par les Prieurs
de rOrdre ; le souverain pontife dit dans le bref de
cette élection ^ daté du 16 septembre 1802, que
« ni le Grand Maître de l'Ordre qui a été élu, ni le
chapitre général, ne devront examiner si toutes
les formes et les lois prescrites par les statuts, se
trouvent observées dans tout ce qui a été âiit lors-
que l'état et la condition de l'Ordre étaient tels,
qu'il était absolument impossible ou très-difficile
d'agir suivant les lois des statuts. Que si, dans la
suite, à cause des effets qui pourraient naître des
choses qui ont été faites de cette manière, il fal-
lait^ ou éclaircir des doutes, ou donner des in-
terprétations , ou pourvoir à propos, sur tou^ ces
objets , nous voulons être consulté seulement
nous-méme , et qu'on s'en rapporte à nous , qui
sommes le chef suprême de tout l'Ordre, et que,
par la plénitude de la puissance qui est en nous,
nous n'aurons pas de plus grand soin que, toutes
les dissensions éteintes^ nous fermions toutes les
ouvertures à de nouveaux troubles^ etc, etc., »
Ce prince refusa d'accepter cette dignité.
On désigna alors pour lieutenant du magistère
le Bailli de Caraccioli di San^Eramo , puis ensuite
le Commandeur Romagnoso, qui n'entrèrent pas
en exercice.
112 GRANDS maîtres.
LXXII.
JEAN DE THOMMASI.
Jean de Thombiàsi , de Crotone , au royaume de
Naples, après avoir été revêtu des plus hautes di-
gnités de l'Ordre , fut élevé , le 9 février 1802 , à celle
de Grand Maître, par Sa Sainteté Pic VII, sur la re-
commandation du Roi de Naples et de TEmpereur
de Russie Alexandre, qui n^avait pas jugé à propos
de succéder à son père dans la grande maîtrise db
rOrdre. Le bref de Pie VII est conçu en ces termes :
« Cher fils, salut et bénédiction apostolique.
« Notre cher fils Barthélémy Ruspoli (lequel , par
toutes les raisons que vous devez connaître par no-
tre bref du 16 septembre dernier, avait été nommé
par nous Grand Maître de TOrdre de Saint-Jean de
Jérusalem) ayant répondu qu'il ne se sentait pas
propre dans ces circonstances à soutenir un aussi
grand poids, et ayant fait sa renonciation à la di-
gnité magistfale, et nous ayant envoyé sa déclara-
tion par un acte signé d'un notaire; nous ayant
instamment supplié de ne pas le contraindre à por-
ter un si grand fardeau ; nous, considérant combien
il est urgent de donner le plus tôt possible un chef
à un Ordre qui nous est si cher, qui puisse lui ren-
dre son ancienne splendeur; mettante part toutes
considérations privées ; agréant les excuses de notre
dit fils, nous avons aussitôt jeté les yeux sur vous,
qui vous êtes avantageusement distingué dans tous
les emplois que vous avez exercés, et qui avez été
digne d'être désigné par les prieurés.
JEAN DE THOMMAÇI. ni
t A cette hn„ pour ne pas différer cette élection^
et pour vous donner une marque signalée de notre
bienveillance , et de Testime que nous avons pour
vos qualités qui vous rendent très-digne de cette
grande dignité, nous vous absolvons^ suivant Tusage
et en vertu de la présente^ de toute excommunica*
tion^ suspense^ interdit, et de toute censure ecclé-
siastique, peine, directe ou infligée par les lois, ou
pour toute autre cause, de quelque maQière que ce
soit ou puisse être.
Et , pour que la présente ait son entier effet ,
nous vous élisons et nommons Grand Maître de
rOrdre de Saint-Jean de Jérusalem, avec tous les
charges et honneurs, conformes aux statuts de
rOrdre et aux constitutions ecclésiastiques, avec
tous les honneurs, grâces, privilèges, dont ont joui
vos prédécesseurs, comme si vous eussiez été élu
dans le chapitre de Malte, suivant les formes pres-
crites par notre prédécesseur Urbain VII, dans la
bulle du 21 octobre 1634.
« Ordonnant à tous chevaliers, chapelains et au-
tres, aux servans d'armes, etc., de vous garder
Tobéissance due , de vous honorer , respecter ,
comme Grand Maître souverain.
« Pour ce qui concerne ce que vous avez à faire,
aussitôt que vous aurez reçu le magistère, nous vous
remettons un exemplaire du bref que nous avions
adressé à notre cher fils Barthélémy Ruspoli. Nous
▼DUS prescrivons -à vous-même tout ce que noua lui
avions prescrit. Ce que nous ne doutons point que
vous n'observiez exactement et religieusement, par
une suite de votre fidélité à notre personne.
XX. 8 ♦
,14 GRANDS MAITRES.
« Nous prions Dieu qu'il vous comble de prospé-
rités^ et quMl soutienne votre carrière dans le ma-
gistère que vous allez remplir.
« Nous vous donnons affectueusement notre bé-
nédiction apostolique.
< Donné à Rome, le 9 février 1802, l'an 3 de no*
tre pontificat. »
La lecture de cette bulle eut lieu le 27 juin 1802,
dans l'assemblée générale des chevaliers, qui avait
été convoquée dans l'église prieurale de Messine;
le Grand Maître songea ensuite à transférer sa rési-
dence à Corfou ; mais^ ce changement présentant
quelque difficulté, il la fixa à Catane^ en Sicile^ où
la plupart des chevaliers épars. vinrent le joindre ;
la chancellerie et les archives de l'Ordre y furent
également transférées.
Ce grand Maître^ homme de génie et de ca-
ractère, pénétré des droits que lui donnait le traité
d'Amiens, pour la restitution de l'île de Malte, en-
voya, le I"' mars i8o3, le chevalier Buzi, jx)ur pré-
senter sa réclamation au gouvernement anglais et
prendre en son nom possession de Tîle; mais, ce
gouverneur ayant basé son refus sur Pabsence totale
des ordres de sa cour à cet effet, le chevalier de
Buzi réclama l'intercession du ministre plénipoten-
tiaire de la République française près l'Ordre et
rUe de Malte, pour obtenir l'exécution dudit traité.
Ce ministre, en rendant justice à la réclamation du
chevalier de Buzi, en écrivit aussitât au ministre
plénipotentiaire anglais, à l'île de Malte, dans les
termes suivants, savoir :
« i^. Que l'indépendance des îles de Malte, Goze ,
JEAN DE THOMMASI. . nS
Cumia et Cumino, et Tarrangement qui les con-
cerne, ayant été mis/ par k quatrième paragraphe
de l'article lo du traité d'Amiens^ sous la protection
et la garantie des six puissances les plus prépondé-
rantes de r Europe, la France et la Grande-Bretagne^
qui contractaient ensemble, et qui ont appelé les
autres puissances à garantir cette clause de leur
traité de paix, ne peuvent point, sans scandale,
refuser les premières d'exécuter ces arrangements,
d'assurer cette indépendance et^ d'accorder cette
protection et cette garantie ; 2^ que l'invitation foite
par le | i3 dydit article 10 aux autres puissances,
n'est qu'une politesse ou un honneur qu'elles sont
libres de refuser ; mais il n'en est pas ainsi de la
France et de la Grande-Bretagne, qui ont promis
leur protection et accepté la garantie par cela même
qu'elles ont signé le traité qui contient les arran-
gements qu'il s^agit de garantir, et qu'elles se sont
placées elles-mêmes à la tête des puissances aux-
quelles l'invitation est adressée; 3^ que les autres
puissances ncm contractantes peuvent refuser la
garantie, parce qu'elle est une charge; mais qu'il
serait absurde de croire que ce refus entraînerait la
nullité du traité de paix, et dégagerait de leurs obli-
gations les puissances qui l'ont signé ; 4® que s'ap-
puyer d'un prétexte aussi frivole et d'un sophisme
évident pour refuser ce qu'on a consenti soi-même,
serait une infidélité qui est indigne d'une grande
puissance, et dont l'Angleterre ne voudrait point
souiller son histoire ; 5*^ que ce retard dans l'accepta-
tion d'une charge honorable, en supposant qu'il
existe de fa part des puissances non contractantes^
ti6 GRANDS MAITRES.
ne peut surtout porter préjudice à une tierce puis-
sance qui a été reconnue et r&ablie soienoelleoient
par les contractants^ à moins que ces derniers Ae
▼iolent ouvertement leurs propres engagements^ la
foi des traités, et le droit des nations; 6^ que la
Russie» l'Autriche et la Prusse^ si réellement elles
n'ont pas accédé encore^ comme le prétend Son
E^xcellence le Gouverneur anglais, à l'invitation qui
leur a été faite^ étaient loin d'imaginer sans doute
que^ par ce retard, elles arrêtaient le rétablissement
de rOrdre de Malte, Inexécution du traité d'Amiens,
et compromettaient la tranquillité de l'Europe,
« Le Ministre plénipotentiaire de la République
française le demande à Son Excellence, que pense-
ront ces puissances lorsqu'elles apprendront qu'elles
ont servi de prétexte à la violation d'un traité de paix
aussi solennel ? Quant à la déclaration faite par Son
Excellence, qu'il n'a point d'instructions spéciales
de sa cour pour résigner le gouvernement de ces
îles, et pour ]g rendre au Grand Maître de Malte, le
soussigné a l'honneur d'observer à Son Excellence
qu'en qualité de Ministre plénipotentiaire de Sa Ma-
jesté Britannique, la règle principale et immuable
de sa conduite est dans Iç traité même, et telle a été
si clairement l'intention de sa cour, que dans les
^eins pouvoirs qu^elle lui a donnés, et dont il fit
•
réchange avec le soussigné, il est dit positivement :
Vous voudrez' bien, en arrivant à Malte, informer
de suite le général Vial que. Sa Majesté ayant le désir
d'accomplir, avec la plus grande fidélité, les enga-
gements qui ont été contractés par le traité définitif
de paix, vous prendrez, de concert avec lui» les me-
JEAN DE THOMMASI. ,i^
suits nécessaires pour donner efiet aux stipulations
contenues dans l'article lo de ce traité*
«Son Excellence peut être revêtue d'une autre
qualité en cette île; mais^ dans un ministre public»
ces qualités contradictiores ^ ces devoirs opposés ,
la République française ne les reconnaît pas^ et le
soussigné ne voit ici dans la personne de Son Excel-
lence^ que le ministre plénipotentiaire de Sa Majesté
Britannique , chargé par elle de l'exéci^tion et du
maintien des traités. M« le Ministre d'Angleterre a
sans doute réfléchi profondément aux suites d'une
opposition qui ne peut manquer d'étonner l'Europe
entière. Il aurait dû s'apercevoir que ce refus était
une Viokûon matiifeste du traité de paix, et que le
gouvernement britannique^ pour justifier ses in-
tentions et donner une preuve éclatante de sa bonne
foi, désavouerait hautement une conduite aussi peu
conforme à son honneur et en rejetterait tout
Todieux sur le ministre qui se la serait permise sans
ordre positif; car si, contre toute apparence, cette
violation d'un traité qui a rendu la paix au monde
n'était point improuvée par Sa Majesté Britannique ,
le premier consul de la République française se
verrait dans le cas d'en appeler au tribunal de l'Eu-*
rope, et il 7 trouverait indubitablement autant d^al->
liés qu'il y a de puissances amies de la paix et ja-
touses de leur dignité, de leur indépendance, du
droit des souverains et du maintien rigoureux de k
foi des traités.
c Le soussigné appuie donc de la manière la plus
formelle les demandes faites ft Son Excellence au
nom du Grand Maître de l'Ordre de Malte, par son
1,8 GRANDS MAITRES.
ambassadeur extraordinaire plénipotentiaire le che-
valier Buzi ; en conséquence , il réclame la plus
prompte et' la plus entière exécution du 4* § de l'ar-
ticle ro du traité d'Amiens. »
' Ainsi donc, il est bien clair, bien avéré aux yeux
du monde entier, que le gouvernement anglais^ en
refusant la restitution de Tîle de Malte au Grand
Maître Thommasi , qui devait en être investi en
vertii du traité solennel d'Amiens, a manqué à la
foi jurée, aux pactes écrits entre nations, et s'est
montré , sans pudeur^ spoliateur d^une restitution
qu'il avait consentie !...
Si la guerre a ses désastres inévitables; ses com-
bats^ ses pillages, ses sacs^ tout le monde s'y at-
tend, tout le monde s'y soumet ; mais la diplomatie,
mais une saine politique^ n^ai'rivent-elles pas après
pour former des traités qui réparent tous ces nial-
heursj essuyent les pleurs , cicatrisent les plaies^ en
rétablissant les droits et les devoirs de chaque partie
belligérante ?
C'est après le pronoacé solennel et sacré de cette
même diplomatie , c'est après avoir signé un traité
qui est une œuvre de paix et de consolation pour
tous, que le gouvernement anglais reste maître par
les armes de ce qu'il s'est engagé à restituer par
sa signature !...
Alors il n'y a donc plus de diplomatie, il n'y a
donc plus de saine politique, il n'y a plus de traités
réparateurs , plus de foi publique!... Si les traités
rouvrent le temple de la Paix, de la Raison et de la
Bonne Foi, s'ils règlent les intérêts des peuples en
assurant leur commerce et en propageant leur, in-
INNICO-MARIE GUÉVARA SUARDO. ng
dustrie, il faut donc les considérer comme Tobjet
du salut et du bonheur du genre humain ; mais si
au contraire ils restent sans considération , sans
exécution , Tordre social n'a plus rien à espérer ,
et tout se trouvera renversé et livré à Tambition du
plus fort et du plus furieux.
La présence des Anglais à Malte violait les tom-
beaux de ses Grands Maîtres^ qui étaient les héros
héréditaires de la chrétienté ; elle insultait à toutes
les nations du monde^ parce qu'il avait été écrit et
stipulé dans un traité qui est un des plus solennels
de l'histoire moderne^ que cette île serait restituée
à ses anciens possesseurs ^ représentés alors par le
Grand Maître Jean de Thommasi.
Malgré toutes ces considérations, l'Angleterre ne
voulut entendre aucune proposition, et Thoknmasi^
accablé des chagrins que lui causa l'inexécution du
traité d'Amiens , mourut le i3 juin i8o5, à l'âge de
soixante-quatorze ans. Il furie dernier Grand Maître
de l'ordre de Malte, ses successeurs n'ayant obtenu
que le titre de lieutenants du magistère. Il ponait
pour armes : Fascé de gueules et d'or.
LXXIII.
INNICO-MARIE GUÉVAICa SUARDO.
Inmcù-Marié Guévara Suardo, Napolitain, Bailli
et lieutenant de l'Amiral des galères de l'Ordre. A la
mort du Grand Maître Thommasi^ le Pape ne vou-
lant pas continuer à se reconnaître en possession
d'élire un Grand Maître, et le nombre des chevaliers
résidant à Catane notant pas assez considérable
120 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.
et ne pouvant opérer d'ailleurs la réunion des Lan-
gues dans cette résidence, il fut décidé que rassem-
blée convoquée dans Téglise . conventuelle de Ca-
tane reconnaîtrait au sacré Conseil de l'Ordre le
droit d'élire un lieutenant du magistère, le sacré
Conseil y procéda le i5 juin i8o5, et le choix tomba
sur le Bailli Guévara Suardo, dont l'élection fut con-
firmée par le Pape Pie VII. Ce respectable admi-
nistrateur gouverna avec beaucoup de prudence et
de sagesse les débris de l'Ordre qui existaient encore
2 Catane^ et fit emploi de tout son crédit et de toute
SB fermeté pour empêcher les ventes des comman-
deries de Sicile.
Les tentatives qu'il renouvela pour obtenir la
restitution de l'île de Malte par les Anglais, loin de
présenter la moindre chance favorable, ne produi-
sirent au contraire, de la part de ceux-ci, que des
attaques inconvenantes et impolitiques, qui ne ten-
daient à rien moins qu^à suggérer le projet de dis-
soudre l'Ordre entier ; il semblait au gouvernement
britannique que l'existence du moindre chevalier
devenait pour lui un spectre épouvantable, toujours
prêt à lui arracher l'objet de sa spoliation.
Au commencement de l'année i8o8, S.A. R. Louis-
Charles d'Orléanl, comte de Beaujolais, frère de
S. M. Louis- Philippe, aujourd'hui Roi des Français,
dont les malheurs et les nombreux et pénibles voya-
ges avaient altéré la santé, se rendit à Malte, dans
Pespoir de s'y rétablir ; mais rien ne put arrêter le
cours de sa maladie, et il succomba le 3 juin de la
dite année. Son corps fut embaumé et déposé, dans
la suite, dans la chapelle de Saint-Paul, lieu de se-
INNICO-MARIE GUÉVARA SUARDO. lai
pulture des Grands Maîtres de l'Ordre et des Baillis
de la Langue de France. Le monument élevé à sa
mémoire par les soins de son auguste frère, remplit
une des faces de cette chapelle^ dont les trois autres
sont occupées par les tombes des Grands Maîtres Aloi
de Wignacourt et Emmanuel de Rohan. Le cœur de
ce prince, également embaumé, fut placé dans un
coffre double de plomb et de bois de noyer, recou-
vert et orné, ainsi que le cercueil, de velours cra-
moisi» semQ de fleurs de lis d'or, et environné de
plaques d'argent, aux armes de la maison d'Orléans,
qui sont : D'azur, à trois fleurs de lis d'or, brisées
d'un lambel d'argent. Ainsi, les cendres d'un prince
du sang, unies à celles des Grands Maîtres de l'Or*
dre, dont les plus illustres étaient Français, peu-
vent-elles demeurer éternellement entre les mains
d'étraqgers, qui, en vioFant ta foi des traités, vio-
lent, par cette même raison, le respect et la pro-
priété des tombeaux ?...
Ce fut sous ce magistère que le Roi de Prusse
déclara éteint et dissous, le 23 janvier 1811 , le
bailliage de Brandebourg, de l'Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem, pour instituer à sa place l'Ordre de
Prusse , dit de Saint-Jean , dont le Roi se déclara
souverain protecteur ; il nomme le Grand Maître et
les<:hevaliers.
Le lieutenant du magistère Guévara Suatdo mou-
rut à Càtane le 25 avril 18 14,. et fut inhumé dans
l'église conventuelle de Novaluce, dans ladite ville;
il portait pour armes : D'or, à trois bandes de gueules,
chargées d'une cottice d^argent, à trois mouche-
tores d'hermine de sable.
122 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.
LXXIV.
ANDRÉ DI GIOVANNI-Y-CENTELLÉS.
André m Giovanni Centellés^ né à Messine, ctaît
Bailli de l'Ordre et lieutenant du Grand Prieur de
Messine, lorsqu'il fut élu, le 26 avril 1814, par le
sacré conseil présidé par le vénérable frère Jérôme
Laparelli, Prieur d'Angleterre, résidant à Catane,
pour succéder au lieutenant du magistère Guévara
Suardo. Cette élection fut confirmée par la bulle du
Pape, du 25 juin 18 14.
Le traité de Paris, conclu le 3o mai 1814, entre
la France, l'Angleterre, la Russie et ta Prusse, vint
mettre le comble aux malheurs de POrdre; il y fut
stipulé à l'article 7, « que l'île de Malte et ses dé*
pendances appartiendraient' en toute propriété et
souveraineté à S. M. Britannique. » Voilà un traité
qui couvre l'odieux de l'inexécution du traité
d'Amiens, mais dont les principes ne reposent sur
aucune base de justice et de vérité. Malte n'avait
jamais appartenu de bon droite ni d^une manière
légitime, à la France; elle avait été subitement sur-
prise, subitement envahie par le général Bonaparte,
en 1798; la trahison même en avait couronné la prise
de possession ; aussi la France, un peu plus tard,
reconnut-elle cet état de choses, en exigeant et en
faisant stipuler la restitution de cette île au Grand
Maître de l'Ordre, par le traité d'Amiens, conclu
en 1802, dans lequel il est exprimé formellement
que « file de Malte doit être remise à r Ordre recon-
stitué, et rester indépendante. » Or, suivant le droit
ANDRÉ DI GIOVANNI CENTELLÉS. 133
public et là justice des contrats entre peuples^ c'était
le Grand Maître de Malte qui se trouvait ressaisi et
réinvesti de son île par ledit traité^ et aucune des
puissances belligérantes et contractantes, en 18 14,
n'avait le droit de céder, de son propre fait, ce qui
appartenait légitimement au Grand Maître de l'Or-
dre ; elles ne firent, par ce nouvel acte, que le. dé-
pouiller plus solennellement encore que ne l'avaient
fait les Anglais, sans même le mettre en cause, et
sans exiger de lui le moindre signe d'une conces-
sion. Les puissances disposèrent donc d^un terri-
toire, d'une souveraineté qui ne leur appartenaient
pas; Malte, cédée par le traité de Paris en 18 14, ap'
partenait au Grand Maître seul; la France et P An-
gleterre Pavaient reconnu par le traité d'Amiens :
Comment ont-elles pu en traiter, en disposer, comme .
chose à elles propre, tandis qu'il est avéré que c'était
alors la propriété de TOrdrç, et que, s'il n'en avait
pas été saisi, c'était à la mauvaise foi de l'Angleterre
^ qu'on devait Tinexécution de cette restitution ? Dès
lors on entassa injustice sur injustice, et la France,
qui naguères blâmait' l'Angleterre d'usurper, de
retenir ce qu'elle devait rendre, finit par commettre
j la foute grave de corroborer, de sanctionner une
I usurpation, une spoliation qu'elle considérait au-
paravant comme déloyale et intolérable, et elle dis-
posa avec les autres puissances, en 18 14, de ce
qui ne lui appartenait jen aucune manière, pas plus
à elle qu'aux autres puissances contractantes; et
c'est ainsi que l'Ordre se trouva dépouillé, par un
'. ^oy^T Ja noie ofiEicielle du ministre de France, page 1 16.
/
124 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.
congrès de souverains qui poussa l'oubli des maxi-
mes sacr^ du droit public, du droit de propriété^
jusqu'à transmettre à l'un d*entre eux un territoire
qui n'appartenait à aucun d'eux en particulier, ni
à tous en commun.
Effectivement^ lorsque les Hospitaliers de Saint-
Jean de Jérusalem furent mis en possession de Malte,
ce n'était qu'un rocher à pic, qu'ils flanquèrent de
forts, de bastions, de remparts inpénétrables ; ils
bâtirent une ville magnifique, qui offre de belles et
grandes rues et des monuments sans nombre, qui
attestent la gloire et la munificence de ces héros,
qui ont tous cimenté de leur sang ces belles et no*
blés constructions. Ils créèrent des flottes qui furent
constamment l'épouvante des Turcs et des Barba-
resques qui infestaient la Méditerranée; ils protêt
gèrent les vaisseaux de toutes les puissances euro-
péennes, pour la sûreté desquels ils se rangeaient
toujours en bataille contre les ennemis qui préten*
daient les attaquer; enfin^ l'histoire impartiale les
montrera constamn^ent comme les défenseurs, les
protecteurs nés des puissances de l'Europe qui fai-
saient naviguer dans la Méditerranée. Eh bietil
seraieiit-ce ces mêmes puissances qui, pour récom-*
penser tant de zèle, tant de sang, viendraient à pro-
noncer une sentence inique de spoliation contre
d^aussi a^iciens et d'aussi généreux défenseurs ?
Les troubles et les désastres de la guerre de 1814
ont pu faire oublier aux cinq puissances contrac-
'tantes de respecter les droits acquis de l'Ordre de
Malte ; mais, lorsque le calme de la paix aura pu
rouvrir la conscience de ces souverains, ils revien-
ANDRÉ DI GIOVANNI CBNTELLÉS. |25
droi^t, 9ims doute, i des principes de droit public
qu'ils oe peuvent violer en présence de leurs peu-
ples sans encourir les risques d'un blâme universel ;
ils sentiront au cotitraire la nÀressité de faire revi-
vre rédat de la foi publique^ et la loi immuable du
respect dû aux propriétés.
Cest une femme qui règne aujourd'hui sur le
vaste empire britannique ; elle peut élever la gloire
de son sexe et de son nom à la hauteur des plus grands
rois ; un seul mot peut lui faire atteindre la sagesse
et réquité de Salomon, et éterniser sa mémoire :
qu'elle le prononce, et toute sa nation le répétera
avec l'enthousiasme qu'elle a su lui inspiier par son ,
mérite personnel et sa royale générosité. Ce mot est
celui de restitution, c'est le plus noble qu'on puisse
prononcer en fait de morale publique, lorsque la
chose qu'on détient ne vous appartient pas. La
France ne doit pas craindre non plus de le pronon-
cer, si elle veut suivre la maxime d'un de ses plus
grands rois, Jean II, dit le Bon, qui porte que : Si
la bonne foi et la vérité étaient bannies de là terre ^
elles devraient trouver un refuge dans la bouche et le
cœur des rois ; et à quelle occasion prononça-t-il
une telle sentence ? c'est en sortant de sa prison de
Londreft après la fatale bauille de Maupertuis, et
après 4voir signé ua traité des plus avantageux pour
l'Angleterre et des plus désastreux pour la France.
On eut beau lui objeaer que les engagements con-
tractés en prison n'obligeaient à rien, il ne vit que
sa parole de roi, et lé devoir de la maintenir. Que
cet exemple serve donc à l'Angleterre et à la France ;
les autres puissances ne demanderont pas mieux
126 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.
que de l'imitef^ et elles trouveront des moyens de
fournir une indemnité qui effacera le reproche
qu'on peut leur faire d'une spoliation injuste f ...
Le lieutenant du magistère Giovanni Centellés^
Bt^ dans les circonstances difficiles de son gouver-
nement, les plus grands efforts pour entretenir les
relations de l'Ordre avec les puissances de l'Europe,
ses anciennes alliées , et nomma^ en conséquence ,
pour résider près d'elles, les envoyés dont les noms
suivent :
MM.
Le Ba^li Bonacorsi^ à Rome ;
Le Maréchal de Collorédo, Grand Prieur de
Bohême, ambassadeur^ à Vienne ;
Le Bailli Miari, ministre plénipotentiaire, à
Vienne ;
Le Bailli de Ferrette, à Paris ;
Le duc DE Serra Capriola, à Saint-Pétersbourg ;
Le Commandeur Paès, à Madrid ;
Le Commandeur Cédronio, à Naples ;
Le Bailli de Carvalho, en Portugal ;
Le Commandeur de Thuisy^ chargé d'affaires, à
Londres.
Le lieutenant du magistère envoya de Catane des
délégués au congrès de Vienne, en i8i5; plusieurs
Commandeurs et chevaliers français, dont le zèle
était à toute épreuve; employèrent aussi tous les
moyens imaginables pour obtenir de ce même con-
grès une décision favorable aux justes réclamations
qu'ils eurent le noble courage de présenter ; mais
des efforts si généreux, si légitimes, demeurèrent
ANTOINE BUSGA. 127
sans résultat <• Les mêmes efforts se renouvelèrent
au congrès d'Aix-la-Chapelle^ en 1818^ et n'eurent
pas plus de succès; quoique les puissances aient
proclamé dans leur protocole « que leur union
n'avait pour objet qpe le maintien de la paix géné-
rale, fondé sur le respect religieux pour les engage-
m^fj^ CONSIGNÉS DANS LES TRAITÉS^ et pOUr lu TOTALITE
des droits qui en dérivent. Le lieutenant du magistère,
accablé de unt d'infortunes^ mourut à Catane, le
10 juin 1821. Il portait pour armes: D'azur, au
chêne de sinople, accosté de deux lions d'or.
LXXV.
ANTOINE BUSCA,
Antoine Busca, Milanais^ Bailli d'Arménie , fut
porté à la lieutenance du magistère par le sacré
Conseil réuni à Catane^ au mois dç juin 182 1. Cette
élection fut immédiatement confirmée par le Pape.
La durée du congrès de Vérone semblait encore
laisser de l'espoir au lieutenant du magistère, pour
7 faire entendre ses réclamations par l'entremise de
ses envoyés, car, depuis 1802 et 18 14, il ne se tint
aucun congrès^ aucune réunion de souverains^ que
l'Ordre de Malte, semblable à un spectre qui vient
imposer des remords et réclamer une restitution,
n^ait effectivement apparu, pour faire acte de pré^
< On peut consulter les Mémoires historiques et militaires sur
les événements de la Grèce, par M. Jourdain, capitaine de fré-
gate, 2 vol. in-80 : ils contiennent des détails fort intéressants
sur ce qui concerne Pile de Malte, dans cette dernière époque ;
et, en outre, l'ouvrage de M. D'Avalos, intitulé Tableau historié
que de Malte, 2 vol. in-8o; celui de Thonorable M. deVille-
neave-Bargemont, 2 vol, in-S» ; celui de M. de Boisgelin, dont
M. le comte de Fortia de Pilles a été l'éditeur, 3 vol. in-S».
128 LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE.
sence ; aussi ^ ne pourra-t-on jamais lui opposer ni
prescription , ni péremption , car tous ses chefsf ,
quels qu'ils aient été, ont constamment sollicité ou
la restitution de leur île , ou un équivalent. Plu-
sieurs Commandeurs et chevaliers français unirent
de nouveau leurs efiforts à ceux des envoyés du lieu*
tenant du magistère , au congrès de Vérone» sans
avoir pu obtenir aucune satisfaction. Le temps de
la justice n*était pas encore arrivé !...
Le lieutenant du magistère, pour être plus à por-
tée de communiquer avec les divers États de l'Eu*
rope^ jugea convenable de transférer la résidence
magistrale de l'Ordre^ de Catane^ dans les États ro-
mains. Il obtint, à cet effets de Sa Sainteté Léon XII,
des lettres apostoliques du 12 mai 1827^ qui l'auto-
risent i établir U maison conventuelle des cheva-
liers, dans la ville de Ferrare. En conséquence, les
archives et la chancellerie de l'Ordre furent trans-
férées de Catane en cette ville, dans un vaste cou-
vent , avec ' une belle église, que le lieutenant du
magistère reçut de la munificence et de U sollici-
tude paternelle de Sa Sainteté*
Les dignitaires de TOrdre, en 1829, sous la lieu-
tenance d'Antoine Busca, étaient :
I.® Le lieutenant du Grand Commandeur, du ma-
réchal du Grand Hospiulièr; le Commandeur Ama-
ble Vella, vice-chancelier de l'Ordre, et secréteire
du magistère: il représente les trois Langues de
France ;
2.'' Lieutenant de l'Amiral : le Commandeur Ful-
vius Alphonse Rangone , procureur du vénérable
trésor ; ,
CHARLES CANDIOA. 129
3.® Lieutenant du Grand Conservateur : le G)m-
mandeur Alexandre Ghislieri , conservateur con-
ventuel ;
4® Lieutenant du Grand Bailli : le Commandeur
César Borgia^ procureur du trésor ;
5.^ Lieutenant du Turcopolier: le chevalier Sci-
' pion Sessi ; *
6.* Lieutenant du Grand Chancelier : le Com-
mandeur Alexandre Borgia.
Le lieutenant du magistère Antoine Busca trans-
féra son siège à Rome^ en i83i , et mourut en
mai 1834.
Il portait pour armes : Parti, au premier d'argent,
à la givre de sinople, au chef échiquetè d'or et
d'azur ; au deuxième, d'argent, au pin de sinople^
au chef d or, chargé d'une aigle éployée de sable.
LXXVL
CHARLES CANDIDA.
Charles Candida, né à Lucera, au royaume de
Naples , le 7 octobre 1762 , fut reçu de majorité
dans la vénérable Langue d'Italie , au prieuré de
Capoue, le 17 septembre 1787; il fut pourvu de la
charge de capitaine de la galère-capitaine à Malte,
puis de celle de receveur des pnrieurés de Rome, de
Barletu et de Capoue. Sa Sainteté Grégoire XVI,
ayant distingué dans ce respectable chevalier toutes
les vertus et les qualités qui sont indispensables
daos un chef d'Ordre, Ta élevé à la dignité de Bailli
et de lieutenant du magistère , par son bref du
33 mai 1834.
XX. 9
l3o LIEUTENANTS DU MAGISTÈRE
Depuis son élévation, ce lieutenant du magistère
n^a cessé de donner ses soins à l'administration de
rOrdre, à son maintien^ à son agrandissement; il a
obtenu du Saint-Père une protection puissante et
vraiment paternelle, qui laisse à TOrdre l'espoir de
réparer ses malheurs, et de rentrer dans les posses-
sions dont il a été si injustement dépouillé; déjà
on cite la restitution de plusieurs commanderies
dans les États romains, due à la générosité et à la
munificence du Saint- Père, S. M. l'Empereur d'Au-
triche , dont la conscience et la religion peuvent
servir de modèles aux autres souverains « s*est
également rendu accessible aux sollicitations de
S. Exe. Charles Candida , ce qui fait présumer
que celui-ci obtiendra de ce gouvernement l'appui
le plus formel, pour arriver au noble but qu'il se
propose. Plusieurs commanderies situées dans les
Etats lombardo-vénitiens ont été mises à la dispo-
sition de rOrdre , d'après la volontié manifeste de ce
souverain. S. Exe. M. le comte de Metternich , dont
les travaux politiques ont fait l'admiration des cabi-
nets, depuis longues années, a également accordé à
l'Ordre dont il est membre un intérêt vraiment
fraternel et salutaire. (Le comte François*Sal^ze de
Khevenhuller, chambellan de S. M. I. et major gé-
néral de ses armées, est l'envoyé extraordinaire et
le ministre pléni]X)tentiaire de l'Ordre près la cour
de Vienne.)
Les espérances de l'Ordre se tournent encore vers
le généreux et grand caractère de S. M, l'Empereur
de toutes les Russies pour en obtenir une protec-
tion puissante^ qui a déjà été si favorable à l'Or-
CHARLES CANDIDA. i3i
dre dans le siècle, qui vient de s'écouler. Vqye:(
page io5, rarticle de S. M. Paul !•', et, en outre,
celui des grands prieurés de Russie, qui suivra.
Enfin on ne peut, dans les circonstances où se
trouve placé le lieutenant du magistère, que l'en-
courager dans ses travaux par un dévouement et
un respect sans bornes ; c'est aux chevaliers qui sont
répandus dans tous les États de la chrétienté, qu^il
appartient de lui offrir tous leurs efforts, tous leurs
biens, et même jusqu'à leur vie, pour l'aider à con-
sommer son œuvre de salut ; ce sera le seul moyen de
le convaincre que les chevaliers existants sont les
dignes héritiers de leurs prédécesseurs, qui ont rem-
pli le monde entier de leur mérite et de leur gloire.
Le lieutenant du magistère, Bailli Candida, porte
pour armes: D'argent, à la syrène de carnation,
couronnée d'or, et nageant sur une mer de sinople ;
l'écu couvert du manteau ducal et sommé d'une
couronne ducale.
DU
GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
DE UORDRE.
L'Ordre de Malte était en même temps hospitalier,
religieux, militaire, aristocratique et monarchique.
Hospitalier, comme ayant fondé dés hôpitaux ou-
verts aux malades de tous les pays, sans distinction
de culte, et desservis par eux.
Religieux f en ce que ses membres faisaient les
trois vœux : de chasteté , d'obéissance et de pau-
vreté.
Militaire, en ce que deux de ses classes étaient
toujours armées et en guerre habituelle contre les
infidèles^ pour protéger les chrétiens.
Monarchique^ ayant à sa tête un chef inamovible,
investi des droits de la souverainté sur les sujets
de Tile de Malte et de ses dépendances.
Aristocratique^ en ce que les seuls chevaliers par-
tageaient avec le Grand Maître le pouvoir législatif
et exécutif, les trois classes de l'Ordre choisissant
leurs chefs dans leur sein^ et ceux<i concourant avec
les Grands Maîtres^ dans les chapitres généraux^ à
la confection et à l'exécution des lois; ce qui a fait
considérer aussi le gouvernement de TOrdre comme
républicain par certains historiens.
DE L'ORDRE DE MALTE. i33
Les chevaliers ne cédèrent de leurs droits à celui
qu'ils nommèrent leur Grand Maître que ceux qui
lui étaient absolument indispensables pour les gou-
verner^ et ils lui refusèrent ceux capables de les
asservir.
Le pouvoir législatif Jut réservé exclusivement au
chapitre général ; lui seul eut le droit de faire de
nouvelles lois, des statuts, et de mettre des imposi-
tions : pour désigner sa souveraineté, lorsqu'il était
assemblé, l'étendard de la Religion était retiré du
palais du Grand Maître et flottait à l'endroit où se
tenaient ses séances.
Le pouvoir exécutif, du moins presque en totalité^
fut confié aux conseils complets ou ordinaires ; ce
fut à eux qu'on délégua^ en l'absence des chapitres
généraux, le soiii de maintenir les statuts, les lois^
les traditions. Dans Tune ou l'autre de ces assem-
blées, le Grand Maître n'eut que l'initiative et deux
voix, et, dans le cas d'égalité des voix^ la sienne
forma la décision. Lui seul eut le droit de les assem-
bler et de proposer les sujets qui devaient' s'y traiter.
Outre ces conseils, il y îeut le secret et le criminel,
auxquels le Grand Maître ou son lieutenant prési-
daient toujours l'un ou Tautre ; mais ils n'y eurent
également que letirs deux voix, et le droit de pro-
poser les matières qu'on devait y traiter; il en
sera question plus bas.
L'Ordre , devenu souverain , investissait lui-
même son supérieur du droit de le représenter. Ce
n*etait ordinairement que vingt-quatre heures après
son élévation au magistère, que le conseil complet
lui remettait la souveraineté des îles de Malte, de
l34 ^^ GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
Goze et de leurs dépendances, sujette cependant à
quelques restrictions dans Texercice du pouvoir
législatif et exécutif; par exemple l'Ordre s'était
réservé les détails relatifs à la santé (le Grand Maître
ne pouvait diminuer la quarantaine que de vingt-
quatre heures) et à la monnaie. Le code civil des
Maltais passait au conseil, ainsi que la nomination
des juges qui composaient les tribunaux; aucun
armement considérable d'habitants ne. pouvait avoir
lieu sans lui être pareillement communiqué.
Dans tous les temps, les membres de cet Ordre
militaire, composé de la noblesse de tous les États
chrétiens^ furent extrêmement jaloux de conserver
leur indépendance, et de ne laisser à leur chef que
la portion d'autorité qui lui était absolument né*
cessaire pour les gouverner ; ils ne l'ont même jamais
regardé que comme le premier parmi ses égaux
[primus inter pares). Ils furent d'autant plus jaloux
de leur indépendance, que, par elle, le Grand Maître
* ne pouvait les mettre ni sous la sienne, ni sous
celle d'autrui, au delà des limites prescrites par les
statuts. Quant aux droits qu'ils lui accordèrent sur
leur personne^ le supérieur ne pouvait faire arrêter
un chevalier plus de vingt-quatre heures sans le tra-
duire en jugement. Le serment de Tobéissance, qui
semble si absolu, si obligatoire, a ses modifications,
et tout chevalier qui jugeait que ce qu'on lui or-
donnait était contraire aux statuts, et même aux
coutumes, avait le droit de refuser obéissance, d'en
appeler au tribunal nommé égard, et de persister
dans sa désobéissance, jusqu'à ce que ce tribunal
eût prononcé.
DE L'ORDRE DE MALTE. i35
Le Pape avait Timportante prérogative de donner
sa sanction à la convocation des cliapitres géné-
raux, de pouvoir les annuler, de signer les statuts
de l'Ordre^ d'avoir dans Tîle un inquisiteur, dont
TofBce était de suivre toutes les affaires du ressort
de la juridiction ecclésiastique^ et de veiller à l'exé-
cution des bulles et des brefs.
Cependant^ si d'un cOté on avait restreint l'auto-
rité du Grand Maître, il avait seul le droit de de-
mander la convocation des chapitres généraux^ et
on ne pouvait délibérer dans les autres conseils que
sur les propositions faites par lui, ou en son absence
par son lieutenant. Aussi les Grands Maîtres préfé-
rèrent-ils n'avoir affaire qu'aux conseils, dans les-
quels ils eurent une grande facilité de se donner la
majorité. Par le moyen des brefs, ils purent nom-
mer à la Grand-Croix les personnes qu'ils savaient
leur être entièrement dévouées. En leur qualité de
Grand-Croix elles avaient l'entrée au conseil, et y
apportaient très-souvent à leurs bienfaiteurs une
majorité qui les rendait tout-puissants.
Depuis la constitution de l'Ordre, les chapitres
généraux devaient être assemblés régulièrement
tous les cinq ans^ et même tous les trois ans, s'il y
avait urgence. On vient de voir que cet usage n'avait
pas continué, dans la suite : on trouve même un
délai d'un siècle et demi , entre les deux derniers
qui furent convoqués.
Ces chapitres généraux , soit à Jérusalem , à
Rhodes ou à Malte, se tenaient dans Tordre sui-
vant :
Le Grand Maître, après avoir entendu une messe
i36 OU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
solennelle du Saint-Esprit^ entrait dans la salle ex
prenait place sous un dais^ qui couvrait un trône
élevé de trois marches ; après lui venaient les capi-
tulans revêtus des grandes dignités, au nombre de
cinquante-quatre^ qui se plaçaient des deux côtés,
dans Tordre suivant :
1 . L'Évéque de Malte ;
2. Le Prieur de Saint- Jean;
3 . Le grand Com mandeur ;
4. Le Maréchal ;
5. L'Hospitalier;
6. L'Amiral;
7. Le Grand Conservateur;
8. Le Grand Bailli ;
9. Le Grand Chancelier ;
10. Le Grand Prieur de Saint-Gilles ;
I î. Le Grand Prieur d'Auvergne;
12. Le Grand Prieur de France;
i3. Le Grand Prieur d'Aquitaine;
14. Le Grand Prieur de Champagne ;
1 5. Le Grand Prieur de Toulouse;
1 6. Le Grand Prieur de Rome ;
17. Le Grand Prieur de Lom hardie ;
18. Le Grand Prieur de Venise;
19. Le Grand Prieur de Pise ;
20. Le Grand Prieur de Hariette ;
21. Le Grand Prieur de Messine;
22. Le Grand Prieur de Capoue;
23. Le Castellan d'Emposte, ou Grand Prieur
d'Aragon ;
24. Le Grand Prieur de Prato ou de Portugal;
DE L'ORDRE DE MAL TE. iSy
25. Le Grand Prieur d'Angleterre ;
26. Le Grand Prieur de Navarre ;
27. Le Grand Prieur d'Allemagne ;
28. Le Grand Prieur d'Irlande;
29. Le Grand Prieur de Bohème;
30. Le Grand Prieur de Hongrie;
3 1 • Le Bailli de Sainte-Euphëmie ;
32. Le Grand Prieur de Catalogne ;
33. Le Bailli de Negrepont ;
34. Le Bailli de la Morée ;
35. Le Bailli de Venouse ;
56. Le Bailli de Saint-Étienne ;
37. Le Bailli de Majorque ;
38. Le Bailli de Saint-Jean de Jérusalem ;
39. Le Bailli de Lyon ;
40. Le Bailli de Manosque ;
41. Le Bailli de Brandebourg ;
42. Le Bailli de Caspe ;
43. Le Bailli de Lora ;
44. Le BaiUi de l'Aigle ;
45. Le Bailli de Largo et de Leza ;
46. Le Bailli du Saint-Sepulcre ;
47. Le Bailli de Crémone ;
48. Le Grand Trésorier ;
49. Le Bailli de Neuevillas ;
50. Le Bailli d'Acre ;
5 1 . Le Bailli de la Rocella ;
52. Le Bailli d'Armébie; .
53. Le Bailli de Carlostadt ;
$4. Le Bailli de Saint-Sébastien .
«
Le chapitre général tenu en i63i est celui qui
l38 DU GOUVERNEMENT GÉNÉRAL
offre le plus d'importance par les ordonnances con-
stitutives qui en émanèrent ; on y voit entre autres,
aif titre viii^ que les chevaliers capitulaires ont,
tout d'une voix, c accordée l'Éminentissime et Ré*
verendissime dom frère Antoine de Paule/ Grand
Maître, les îles de Malte et de Gos[e, et autres adja^
centes, avec toutes et chacune leurs juridictions ,
droits , fruits , revenus , émoluments et dépen-
dances^ à la charge de payer les droits ordinaires,
établis d'ancienneté, et qui se lèvent à présent, en
confirmant le don qui lui en a été fait par le conseil
complet, et tout ce qui a suivi. »
On comptait, ainsi qu'il a été dit plus haut,
quatre autres conseils pour les affaires du gouver-
nement :
i**. Le conseil suprême, ou ordinaire, qui était
compose du Grand Maître, des Grands Prieurs^ des
Baillis conventuels et capitulaires, de tous les
Grands-Croix qui se trouvaient à Malte, et des pro-
cureurs des Langues. L'Évéque de Malte, et le Prieur
de Saint-Jean y avaient entrée. Cétait dans ce con-
seil qu'on décidait les contestations qui naissaient
au sujet des réceptions, pensions, commanderies,
dignités et autres matières qui résultaient des bulles
émanées de TOrdre. Le Grand Maître y avait deux
voix.
2^. Le conseil complet, qui ne différait du con-
seil suprême qu'en ce qu'on ajoutait, pour chaque
Langue, deux anciens chevaliers qui, pour y en-
trer, devaient avoir au moins cinq ans de résidence
au couvent. C'était à ce conseil complet qu'on ap-
pelait des sentences du conseil ordinaire et des sen-
DE L;0RDTIE de MALTE. iSg
tences du conseil criminel. Il n'y avait pas long-
temps qu'on avait introduit l'usage d'appel à Rome^
oh, à défaut d'un chapitre général, on avait porté
insensiblement toutes les affaires. C'était de la cour
de Rome que venaient les dispenses pour les cheva-
liers de minorité, les chevaliers de grâce, les Baillis
et les Grands-Croix de grâce, et il eût été à craindre
qu*à force de répandre des grâces sur les particu-
liers, on n'eût ruiné à la fin le corps de la Reli-
gion.
3*. Le conseil •secret et criminel, où l'on traitait
des aflaires d'état et des cas extraordinaires et im-
prévus qui demandaient une prompte délibération.
Quand il y avait à prononcer quelque peine grave
contre un chevalier ou contre un religieux, c'était
dans le conseil criminel que l'affaire se discutait.
Le Grand Maître ou son lieutenant présidait dans
tous les conseils; il n'y avait que lui qui eût droit de
proposer les matières qu'on y devait agiter;* quand
on recueillait les suffrages, s'il y avait deux ballot-
tages et l'égalité des voix, la sienne formait la dé*
cision, comptant toujours pour deux.
^ Il y avait encore un autre conseil^ appelé com-
munément la vénérable chambre du trésor, qui
«^occupait des finances de l'Ordre. Il était présidé
par le Grand Commandeur, premier dignitaire de
la Religion.
DU
GRAND MAITRE
Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérasalem ayant
dès le principe forme un ordre religieux^ à l'effet de
recevoir et soigner les pèlerins et les croisés qui ve-
naient à la Terre Sainte^ pour y visiter ou défendre
les saints lieux, se trouvèrent, par la nature de leur
institution religieuse, sous l'autorité et la protec*
tion immédiate des Souverains Pontifes; ce fut le
Pape Paschal II qui, dès Tan iiiS, par une bulle
datée du i5 février, consacra leur institut, en re-
connaissant les droits qu'ils avaient d'élire leur
chef, qui devait être pris dans leur sein. Calixte II
adressa, en 1 1 20, une autre buUe à tout le clergé de
l'Europe^ pour lui recommander les Hospitaliers,
C'est à raison de cet appui accordé par le Saint-Siège
aux Hospitaliers^ que les Papes exercèrent une su-
prématie dans l'Ordre^ et que l'élection du Grand
Maître devait être approuvée par eux, comme forme
canonique. Jusqu'à Roger des Moulins, le chef des
Hospitaliers fut appelé prévôt ou maître, mais les
chartes de son temps (1177) lui donnent le titre de
Grand Maître.
L'élection de ce chef de l'Ordre avait lieu de la
manière suivante :
Sitôt que le précédent Grand Maître était mort,
ou GRAND MAITRE. 141
le conseil fiaisait rompre soq ^eau, et afin que la
Religion ne demeurât pas sans chef^ on élisait le
lieutenant du magistère^ qui, conjointement avec
le conseil, prenait soin du gouvernement, sans ce-
pendant pouvoir faire aucune grâce, ni toucher aux
revenus de la Grande Maîtrise.
Le second jour on exposait le corps du défunt
dans la grande salle du palais, sur un catafialque,
ayant à sa droite une armure complète, posée sur
une table couverte d'un tapis de drap noir. On l'en-
terrait sur le soir avec les solennités requises; la
fonction de Conservateur Q)nventuel était suspen-
due pendant la vacance du magistère.
On dressait une liste de tous ceux qui avaient le
droit de voter; on Taffichait publiquement à la porte
de réglise de Saint-Jean; les chevaliers s^assem-
blaient alors au son de la cloche. Il n'y avait que les
chevaliers de justice qui pussent y prendre part. Ils
devaient nécessairement avoir fait trois ans de ré-
sidence au couvent et trois caravanes. Les frères
chapelains, pourvu qu^ils fussent prêtres, et les
frères servants d'armes d^une certaine ancienneté
étaient également admis, chacun dans leur Lan-
gue, pour donner leurs suffrages. Le Prieur de
l'église, revêtu de ses habits pontificaux, com-
mençait solennellement la messe du Saint-Esprit,
afin qu'il inspirât à chacun de choisir le plus digne
sujet, pour remplir la «place du défunt; il était dé-
fendu, ce jour-là, tant aux profès qu'aux novices,
de porter Tépée. Bien qu'un profès fût au château
ou en justice, s'il n'avait pas été condamné, le
maître-écuyer le menait à Saint-Jean pour ballotter.
I
i
1^2 DU GRAND MAITRE
et le ramenait ensuite au château. Le Maréchal et
le Général des galères pouvaient entrer avec Vépée
dans réglise/ ce qui était défendu à tous les autres.
Les portes de la ville étaient fermées, et il 7 avait
des sentinelles à celles des prétendants. La messe
achevée, le lieutenant du magistère prenait sa place
sur un fauteuil, au bas de la grande porte de l'église,
tournant le visage vers l'autel, avec les autres
Grands-Croix et religieux auxquels leur ancienneté
et prééminence donnaient droit d'entrer dans cette
assemblée. Le lieutenant donnait ensuite ordre au
maître-écuyer de faire fermer les portes de l'église,
et d'en faire sortir tous les séculiers.
Alors chaque Langue, des huit qui composaient
rOrdre, se retirait dans une chajDelle, et élisait par-
ticulièrement trois chevaliers de justice ou Grands-
Croix, pour faire les • fonctions d'électeurs, ce qui
portait à vingt-quatre le nombre de ces derniers,
qui formaient alors le conclave d'élection; l'Évêque
de Malte et le Prieur de Saint-Jean avaient également
le droit d'y assister. Ces vingt-quatre électeurs,
ayant tous prêté serment entre les mains du lieute-
nant du magistère, élisaient le président de l'élec-
tion, dont la nomination abolissait la charge de lieu-
tenant du magistère; après quoi ils procédaient à la
nomination du triumvirat, c'est-à-dire d'un cheva-
lier, d'un prêtre-chapelain et d'un frère servant,
entre les mains desquels les* vingt-quatre premiers
électeurs remettaient l'élection, et ils se retiraient
du conclave.
Ce triumvirat procédait ensuite à la nomination
d'un quatrième électeur, et ces quatre réunis en
DE L'ORDRE DE MALTE. 143
élisaient un cinquième, et ainsi jusqu'au nombre
de seize, ce qui donnait deux électeurs pour cha-
que Langue. Ces seize électeurs réunis ballottaient
entre eux un ou plusieurs sujets, et celui qui avait
obtenu le plus de suffrages était élu Grand Maître.
Le triumvirat s'approchait alors de la balustrade de
la tribune qui e'tait au-dessous de la grande porte,
et le ' président de l'élection^ ayant le chapelain à
sa droite et le frère servant à sa gauche^ demandait
trois fois aux chevaliers et frères .assistants s'ils
étaient disposés à ratifier l'élection qui venait d'a-
voir lieu; et lorsque toute l'assemblée avait ré-
pondu par ses acclamations, il proclamait à haute
voix le nom du Grand Maître. Alors celui-ci venait^
avec le maître d'hôtel, au grand autel de Saint- Jean,
prêter serment, entre les mains du Prieur de l'é-
glise, vêtu pontificalement, d'observer inviolable-
ment les statuts et louables coutumes de l'Ordre ; il
était ensuite porté sur son trône, et le Te Deum
était chanté au son des cloches et de Fartillerie;
les Grands-Croix venaient baiser la main au nou-
veau Grand Maître, témoignant par là qulls le re-
connaissaient pour leur supérieur. Après le Te
Deum on conduisait Son Excellence au palais, ac-
compagné de tous les Grands-Croix et chevaliers de
l'Ordre; il avait son habit à pointes et cordon,
comme les autres Grands-Croix.
Dans cette cérémonie, la cavalerie venait rece-
voir le Grand Maître au portail de la cathédrale,
et l'Évéque de Malte le conduisait sous un dais de-
vant les portes de la ville, pour prêter serment, en
qualité de Prince de Malte et de Goze, de conserver
144 DU GRAND MAITRE
le3 privilèges, libertés et autres droits de la nation
maltaise» garantis par l'Empereur Charles-Quint.
Ce serment se prétait * entre les mains du premier
magistrat, et le Grand Maître recevait, en signe
de fidélité, une clef d'or et une d'argent. U retour-
nait à la cathédrale avec le même cortège. Le len-
demain de son élection et après le baiser des mains,
le conseil complet remettait au Grand Maître la sou-
veraineté des îles de Malte et de Goze, avec leurs
dépendances; il accordait des grâces et des rémis-
sions de peines aux criminels, donnait les pro-
visions des grands prieurés, des bailliages et des
commanderies; tous les chevaliers de TOrdre, de
quelque rang et dignité qu'ils fussent, lui devaient
obéissance en tout ce qui n'était pas contraire aux
statuts et à la règle. Le Grand Maître et le sacré
conseil avaient ensemble une autorité absolue; à
l'instar des autres souverains, il faisait battre mon-
naie.
On vit anciennement, sous les magistères de Jean
de Lastic et de Pierre d'Aubusson, les chevaliers
réunis en chapitre général, conjurer ces Grands
Maîtres de se charger seuls, et avec une autorité
ABSOLUE, du commandement des armes et de l'admi-
nistration des finances; pour déterminer ce dernier
à accepter. Us lui jurèrent solennellement de ver-
ser jusqu'à la dernière goutte de leur sang pour
soutenir son gouvernement et ses entreprises.
Le caractère de souverain était reconnu dans sa
personne par toutes les puissances, de quelque reli-
gion qu'elles fussent; il jouissait près d'elles de tou-
DE L'ORDRE DE MALTE. 1^5
toutes les prérogatives qui y étaient attachées •; il
avait des ambassadeurs près de différentes têtes cou«
ronnées de l'Europe; leur place y était marquée^ et
notamment en France. Au concile de Trente, les
Ëvéques voulaient disputer la préséance à l'ambas-
sadeur de Malte; leurs réclamations furent écar-
tées. En Espagne un ambassadeur du .Grand-Duc
de Toscane prétendait avoir le pas sur celui de
Malte; Sa Majesté Catholique donna droit à ce der-
nier. Tous les pavillons rendaient des honneurs au
sien^ celui des galères ne devait le salut à aucun
des princes chrétiens. Louis XIV^ que Ton ne pou-
vait soupçonner de relâchement ni de condescen-
dance en fait de cérémonies, décida contre lui-
même dans une contestation élevée à ce sujet.
Enfin, dans les cours de TEurope, il était reconnu
qu'aucun souverain qui n'était pas tête couronnée
ne pouvait contester le pas à celui de Malte. Le
Grand Maître entretenait constamment des ambas-
sadeurs près la cour de Rome, à Paris, à Vienne et à
Madrid.
Le Grand Maître^ en vertu du bref du Pape Clé-
ment VI Ij en date du i5 janvier 1524, avait la pre-
mière place à la droite du trône, lorsque les Souve-
rains Pontifes tenaient chapelle; il avait aussi la
prérogative, avec ses chevaliers, de veiller à la
garde du Conclave^ et lorsqu'on introduisait le.
Pape, l'ambassadeur de l'Ordre, armé de toutes
t Le Roi d'Angleterre, avant le schisme, donnait au Grand
Maître le titre d^Eminentissime princeps, consanguine et amice
noster carissime. Celui de France donnait à TOrdre le titre de
Très-chers amis, et au Grand Maître le titre de Très^cheret trèS"
amé cousin,
XX. 10 -
,46 DU GRAND MAITRE
pièces et monté superbement^ précédait le Souve-
rain Pontife, portant le grand étendard de Malte.
Plusieurs Grands Maîtres obtinrent le chapeau
de cardinal; mais lorsqu'il fut proposé par Pie IV
au Grand Maître Jean de la Valette, celui-ci le re-
fusa, en pensant que sa qualité et son titre de sou-
verain ne pouvaient obtenir un lustre de plus par
cette nouvelle dignité.
Les Papes, ayant coutume d'honorer les souve-
rains catholiques de Yestoc tt du casque bénits so-
lennellement à la fête de Noël, envoyaient égale-
ment Tun et l'autre au Grand Maître de Malte. L'es-
toc était une épée d'argent doré, longue d'environ
cinq pieds ; le casque était une espèce de bonnet
de velours pourpre, brodé d'or garni d'un saint-
esprit de perles.
Les titres d*Excellentissime, à! Éminentissime et
ai Altesse Éminentissitne, furent reconnus à l'égard
des Grands Maître^ par les ambassadeurs étrangers,
qui l'accordèrent au Grand Maître Pinto; ce même
titre avait été donné par les Maltais et les cheva-
liers, avec autorisation de l'Empereur d'Allemagne,
au Grand Maître Alof de Wignacourt. Voici celui
que les Grands Maîtres prenaient dans les actes pu-
blics :
Frater NN, Dei gratia sacrœ domûs hospitalis
sancti Joatmis hierosolitami etmilitarisordinis sancti
Sepulcri dominid, magister humilis pauperumque
Jesu Christi custos.
Le Grand Maître avait le droit de nommer un
lieutenant du magistère^ qui le secondait dans son
DE L'ORDRE DE MALTE. 147
gouvernement et pouvait le représenter dans toutes
les occasions, pour lesquelles il se munissait d'or-
dres ou de pouvoirs spéciaux.
Le Grand Maître siégeait sous un dais ou trône
dans la salle du conseil; il en avait un autre à Saint-
Jean, où il entendait la messe les dimanches et jours
de fétes^ accompagné de quatres pages portant la
livrée (quoique jeunes chevaliers) et des officiers
du palais, appelés Compagnia di maestro, dans les
statuts. Les jours ordinaires^ il entendait la messe
dans son palais.
Les pages de ce prince, avant i63i, n'étaient
qu'au nombre de huit; mais, en x 680^ on porta ce
nombre à seize. Ils étaient reçus à l'âge de douze
ans^ après avoir fait leurs preuves de noblesse, dans
Tétat le plus i\égulier.
Le Grand Maître jouissait des prérogatives les
plus importantes^ et pouvait répandre beaucoup de
grâces sur les chevaliers de FOrdre ; les statuts lui
accordaient dans chaque grand prieuré une com-
manderie qui, de son nom, était appelée magistrale,
et dont il pouvait disposer à son gré. Tous les cinq
ans, il pouvait imposer sur ces* bénéfices de certai-
nes pensions, et^ à chaque mutation de comman-
derie magistrale, il en retirait une annate ou année
de revenu. Il conférait plusieurs . places lucratives,
soit dans l'ile^ soit dans son palais. Le Grand Maî-
tre^ devenu souverain^ eut un revenu assez consi-
dérable pour tenir son rang de prince et pour ré-
pandre des largesses. Ces principales grâces, dans
leur concession, avaient pour but néanmoins la
récompense des mérites et des services. Il nommait
X48 DU GRAND MAITRE
les grands officiers de l'Ordre et ceux qui remplis-
saient les charges de sa maison, savoir :
Le Maréchal du palais, qui était muni de cette
chargea vie^ lorsqu'il avait obtenu le bref du Pape;
Le Vice-Chancelier, qui devait être présenté par
le Chancelier de l'Ordre :
Le secrétaire du trésor ;
Le maître-écuyer, qui était présenté par le Ma-
réchal de l'Ordre ;
(La nomination de ces trois fonctionnaires de-
vait être approuvée par le conseil com'plet, et alor^
ils exerçaient à vie.)
Le grand écuyer^ qui donnait la main au Grand
Maître lorsqu^il montait en carrosse ;
Le receveur du revenu du prince ;
Le maître d'hôtel^ qui présidait aux repas du
Grand Maître ;
Le chambrier-major, qui présentait la chemise
au coucher^ et quatre chambriers : c'était à eux
qu^on s'adressait pour les entrées et les audiences;
Le premier écuyer; .
Le sénéchal;
Le fauconnier^ qui était chargé d'élever les fiauA
cons qu'on envoyait aux Rois de France et d'Es-
pagne;
Le capitaine des gardes ;
L'aùmônier ;
Le maître de la garde-robe ;
L^infirmier ;
Le chancelier de l'église de Saint-Jean ;
Le général des galères ;
Le commandant des vaisseaux ;
DE L»ORDRE DE MALTE. 140
Les gouverneurs des îles et forteresses ;
Les ambassadeurs;
L'échanson.
Les Grands Maîtres portaient autrefois une longue
barbe et les cheveux longs ; ils étaient vêtus d'une
soutane ou simarre noire de tabis ou de drap^ atta-
chée avec une ceinture de laquelle pendait une es-
carcelle ou bourse^ comme symbole de la charité
envers les pauvres ; par-dessus cette soutane ils por-
taient une robe 'de velours noir, à grandes man-
ches, descendant jusqu'aux talons, et ouverte par
devant en forme de manteau. Ils portaient sur la
poitrine, et sur Tépaule gauche dé leur robe de
velours, la grande croix de l'Ordre, en toile blan-
che^ à huit pointes.
Leur bonnet ou tocque était rond et de velours,
ou de taffetas noir, à six houppes de soie blanche et
noire, pendante de chaque côté.
Quant au manteau du Grand Maître, Gérard Tune,
fondateur de l'Ordre, en avait été revêtu par le pa-
triarche de Jérusalem, dans l'église du Saint-Sépul-
cre et sur le tombeau même de Jésus-Christ; il était
de laine noire et chargé d'une croix en toile blan-
che, cousue et placée sur la poitrine : ce fut alors
quUl prononça ses vœux de pauvreté, de chasteté
et de charité.
Dans la suite^ les Grands Maîtres portèrent un
manteau- de taffetas noir, sur lequel étaient repré-
sentés^ en broderie de soie blanche et bleue, les
quinze mystères de la Passion, entrelacés de pan-
niers, qui étaient le symbole de la charité : il était
attaché avec des cordons houppes en soie blanche
l5o I>U GRAND MAITRE
et noire. Il fut quelquefois remplacé par une écharpe
sur laquelle les mystères de la Passion étaient bro-
dés en or ; il décorait aussi Técu de leurs armes.
Leur bâton de commandement était parsemé de
petites croix deTOrdre.
Ils adoptèrent plus tard un frac d'écarlate^ avec
un plastron ou surtout de soie blanche, sur lequel
était représentée la grande croix; mais, dans la
suite, les Grands Maîtres s'habillèrent suivant Tu-
sage de leur nation, et toujours en noir, ayant sur
toute la poitrine une grande croix en toile blanche,
à huit pointes.. Quelques auteurs disent que les
Grands Maîtres portaient deux croix sur la poi-
trine, tandis que les dignitaires n'en portaient
qu'une seule.
Lorsque le Grand Maître était frappé d'une ma-
ladie qui menaçait ses jours, il devait remettre à
quelque bon religieux ses bulles et fer et coin d'ar-
gent, avec le cachet secret, afin qu'on ne pût
en mal user. Sa maladie empirant, il était obligé
de nommer un lieutenant de Maître, que le con-
seil complet devait confirmer. Les médecins, con-
naissant qu'il avait besoin de sacrement, devaient
avertir ses aumôniers ou le Prieur de l'église, qui
venait au palais au son de la grosse cloche, revêtu
de ses habits pontificaux^' accompagné de tout le
clergé, des Grands-Croix et chevaliers, et lui por-
tait le viatique, sonnant la grosse cloche du con-
seil sept à huit coups pour l'extréme-onction.
Le Grand Maître étant agonisant, on. sonnait la
cloche du conseil trois à trois coups, pendant cent
fois, et on exposait le Saint-Sacrement. Étant mort,
DE L'ORDRE DE MALTE. jSi
le grand vicomte sortait du port pour rappeler toutes
les barques de pêcheurs; le conseil d'État s'assem-
blait dans la grande salle du palais , le lieutenant
du Maître à leur tête; on élisait le lieutenant du
magistère^ on nommait le président de Télection^
et on brisait les bulles et cachets du défunt.
Le soir, les aumôniers du Grand Maître portaient
ses entrailles, qu'on mettait dans une caisse de
bois, à l'église de la Victoire^ auprès de celles de
ses prédécesseurs , et Ton embaumait son corps ,
qu'on revêtissait de ses habits magistraux, le man-
teau à pointe , le cordon , l'escarcelle , et l'épée
au côté; on le portait alors dans la grande salle du
quartier d'été, tapissée de noir, avec ses armes, et
des inscriptions sur les plus belles actions de sa
vie ; il était mis sur un lit de parade couvert de ve-
lours noir , qui était sur un amphithéâtre haut de
six escaliers; aux quatre coins étaient quatre che-
valiers assis sur des tabourets , tenant chacun un
étendard entre leurs mains , avec les armes de la
Religion et celles du feu Grand Maître; près du
corps étaient quatre pages , deux à la tête et deux
aux pieds , avec des éventails noirs à là main. A la
droite du lit de parade, sur une petite table , avec
un dais dessus renversé, se voyaient les armes du
feu Grand Maître , comme plastron, morillon, su-
breveste , canne, éperons; deux estafiers vêtus de
noir , tenant une hallebarde chacun , étaient en
sentinelle , se relevant d'heure en heure , comme
les chevaliers et les pages; quantité de flambeaux
brûlant autour du corps. Sur la porte de la salle a<|^
dehors il y avait une inscription qui apprenait aux
l52 ou GRAND MAITRE
passants la mort de ce prince. Tous les religieux des
différents ordres y venaient dire l'office des morts;
le clergé de Saint- Jean y venait de dernier avec la
croix , marchant processionnellement. Les armes
du feu Grand Maître étaient mises sur la porte du
palais et sur celle de l'église conventuelle.
Le corps ayant été exposé tout le jour dans la
salle du palais , le commissaire des œuvres donnait
ordre qu'on ftt la chapelle ardente et la fosse dans
l'église Saint-Jean, qui était tapissée de noir. Le len^
demain tous les religieux des différents ordres se ren-
daient au palais; le Prieur de l'église y venait aussi
accompagne de tout le clergé^ revêtu de ses habits
pontificaux. Tout étant ainsi en ordre^ le capitaine
de la ville était à la porte du palais, avec sa pique,
pour saluer le corps du Grand Maître quand il sor-
tait. La marche des funérailles se faisait de la
manière suivante : en -premier lieu , on voyait le
lieutenant de la ville qui marchait à la tête de sa
compagnie avec la pique traînante; le tambour
était revêtu de noir , battant lentement un coup
après l'autre. Les religieux suivaient par ordre ,
diaprés leur ancienneté et prééminence; après eux
marchait le clergé de Saint-Jean avec le Prieur de
l'église; ensuite paraissait le corps , porté par les
chevaliers les plus anciens, et les quatre Piliers te-
nant les coins du drap mortuaire; autour du corps
^ étaient plusieurs torches avec les quatre étendards
portés par les quatre pages; les officiers principaux
marchaient en deuil immédiatement après le corps ;
ils étaient accompagnés par les Grands-Croix ,
comme aussi par les anciens qui mangeaient au pa-
DE L'ORDRE DE MALTE. i53
lais^ et par ceux du conseil complet; après eux sui-
vaient tous les séculiers qui avaient des charges.
Le Caste lion à la tête de la justice : le capitaine de
la ville marchait et saluait le corps du Grand Maî-
tre avant qu'il entrât à l'église de Saint-Jean; il
était porté dans une chapelle ardente , au milieu
de la neL Le Prieur^ représentant les quatre prélats^
disait la messe; on faisait Toraison funèbre sur tout
cequ^il f avait de plus remarquable dans la vie de
ce prince. Toutes ces cérémonies finies^ le lieu-
tenant du magistère avec tous les officiers faisaient
le tour du corps ; après quoi le maître d'hôtel , se
tournant vers le peuple , disait par trois fois , en
rompant la canne qu'il jetait sur le corps de son
maître : « Messieurs^ notre Maître est mort ! Le Ca-
vallaris disait la même chose en rompant l'éperon.
Le receveur en faisait ^de méme^ jetant la bourse.
Tout cela achevé , on dépendait le corps ' dans la
chapelle de ses prédécesseurs; le Prieur de l'église
y était toujours présent jusqu'à ce qu'on Teût mis
dans un autre cercueil de plomb, qui était dans la
fosse qu'on avait préparée ; il y était mis avec tous
ses habits.
D'après un ancien usage, à la mort de chaque
Grand Maître, les chevaliers recevaient un don de
trois écusy et Ton peut juger du nombre de guer-
riers qui portaient la croix de Saint-Jean de Jérusa-
lem en 1437, puisque, pour payer cette singulière
redevance, on fut obligé d'emprunter i3,ooo flo-
rins d'or au nom du nouveau Grand Maître.
Suivant les anciens statuts, tous les biens que pos-
sédait un Grand Maître devaient revenir à l'Ordre.
/
X54 *>U GRAND MAITRE
Les revenus du Grand Maître montaient à envi-
ron 700^000 liv. , et ceux que TOrdre possédait en
France, à environ 5, 100,000 liv.
Les sceaux du Grand Maître , soit en plomb ou
en argent, ont peu varié dans les commencements
de l'Ordre; on y voyait presque toujours un malade
ou un cadavre étendu dans un lit , avec cette lé-
gende autour : Custos hospitalis hierosolomiti , ou
Custos pauperum. Ils ont changé dans la suite, et
les brefs de réception dans l'Ordre, au lieu de por*
ter la signature du Grand Maître , représentaient sa
propre effigie, avec ses noms et prénoms à l'entour,
appliquée comme un sceau. Ils étaient signés du
Vice-Chancelier.
Les iirands Maîtres écartelaient leurs armes de
celles de l'Ordre, en réservant toujours le premier
quartier, ou quartier d'honneur, à celles-ci, qui
étaient de gueules, à la étoix émargent. L'écu de l'Or-
dre était timbré d'une courohne fermée à l'instar de
celle des autres souverains. On aperçoit dans les clai-
res-voies de la couronne le bonnet de satin noir des
Grands Maîtres. Anciennement l'écu était soutenu
de deux bras, mouvants d'une nuée et armés d'une
épee flamboyante , avec ces mots : pro fide. L'écu
était couvert de leur manteau.
Lorsque les Turcs eurent levé le siège de la ville
de Malte , l'Empereur Charles-Quint envoya au
Grand Maître une épée et un poignard d'or émail-
lés et enrichis de pierreries. Tous les ans , en ac-
tion de grâces de cette victoire, on faisait à Malte
une procession solennelle le jour de la Nativité de
la Sainte Vierge, qui fut le jour de la levée du siège.
DE L'ORDRE DE MALTE. i55
Le Grand Maître s'y trouvait à la tête de tous
les chevaliers^ ayant à sa droite un chevalier qui
portait l'étendard de la Religion^ et à sa gauche un
page qui portait cette épée toute nue. Lorsqu'on
commençait l'évangile^ le Grand Maître la prenait
des mains du page, et la tenait toilte droite pendant
tout le temps de l'évangile. C'était la seule occasion
où Ton tenait Tépée nue à l'église : et. c'était le seul
Grand Maître qui le faisait.
DES GRANDES DIGNITÉS
DE L'ORDRE
DANS LES DIVERSE^ LANGUES ^, GRANDS PRIEURÉS ET BA1LUAGE8.
Dans l'origine de l'Ordre, les dignités conven-
tuelles et' capitulaires étaient partagées entre les
Langues, par les chapitres généraux, qui en inves-
tissaient les sujets les plus capables et qui avaient
rendu le plus de services; mais, en 1646, elles furent
attachées en - particulier à chaque Langue , et les
Piliers * ou Baillis conventuels avaient le droit de
les réclamer lorqu'elles n'étaient pas remplies.
Ordre des Langues.
I .® La Langue de Provence tenait le premier rang,
comme ayant fourni le fondateur de l'Ordre (Gé-
rard Tune). Le chef de cette Langue était Gfand
Commandeur, la première dignité de l'Ordre après
celle de Grand Maître. Il était président-né du com-
mun trésor et de la chambre des comptes ; il avait
la surintendance des magasins, de Par^enal et de
l'artillerie; il nommait les officiers, qu'il faisait
1 On appelait de ce nom les diverses classes de TOrdre orga-
nisées par nations : ainsi Langues de France, de Provence, dési-
gnait les Français ; Langue d'Italie, les Italiens, etc.
* Les Piliers étaient les chefÎB de chaque Langue; on les nom-
n^a depuis Baillis conventuels.
/
t
«
LANGUK D'AUVERGNE. 157
agréer par le Grand Maître et le conseil ; il les pre-
nait dans la Langue qu^il lui plaisait. Son autorité
s'étendait jusque dans Téglise de Saint-Jean^ dont il
nommait plusieurs officiers; il avait le même droit
à l'infirmerie; il choisissait le Petit Commandeur^
qui assistait à la visite de l'Hôpital. Il pouvait, en
cas de vacance^ requérir ou le grand prieuré de
Saint-Gilles^ ou celui de Toulouse, ou le bail*
liage de Manosque. Cette Langue comprenait deux
grands prieurés: celui de Saint-Gilles^ celui de
Toulouse et le bailliage de Manosque. Elle comptait
deux commanderies magistrales , soixante-dix de
chevaliers , et neuf pour les chapelains conventuels
et les frères servants d'armes; plusieurs comman-
deries de jqs-patronat , en tout quatre-vingt-deux
commanderies.
Cette .Langue payait au trésor de TOrdre 477,595
liv. annuellement.
2.^ La Langue A^ Auvergne: son chef était Grand
Maréchal de l'Ordre ; il avait le commandement des
troupes de la Ville-Valettej en l'absence du Grand
Maître ; il confiait le grand étendard de la Religion
au chevalier qu'il jugeait le plus digne de le porter ;
il avait le droit de nommer le Maître Écuyer. Quand
il se trouvait en mer, il commandait le Général des
galères et même le Grand Amiral. Il avait droit, en
cas de vacance, de réclamer le grand prieuré d'Au-
vergne ou le bailliage de Lyon. Cette Langue com-
prenait le grand prieuré à' Auvergne, une comman-
derie magistrale, quarante de chevaliers, et onze
pour les chapelains et servants d'armes, en tout
cinquante-deux commanderies, avec le bailliage- de
l58 DES GRANDES DIGNITÉS
Bourganeuf et celui de Lyon^ qu'on appelait an-
ciennement Lureul.
Elle payait au trésor de l'Ordre 172^ 825 liv. an-
nuellement.
3.® La Langue de France, dont le chef était Grand
Hospitalier de F Ordre et avait la juridiction du
grand Hôpital. Il nommait aux places de Comman-
deur et de Prieur de l'infirmerie : ce dernier prési- *
dait les douze prêtres, frères d'obédience chargés
du spirituel dans l'intérieur de l'Hôpital.
Cette Langue comprenait trois grands prieurés:
I* celui de France, qui possédait deux commande-
ries, quarante-cinq de chevaliers, . et dix de chape-
lains et frères servants d'armes ; 2® celui à* Aquitaine^
qui possédait une commanderie magistrale^ vingt-
cinq de chevaliers, et cinq de chapelains et frères
servants d'armes ; 3® celui de Champagne^ qui com-
prenait une commanderie magistrale, dix-sept
chevaliers , et six pour les chapelains et servants
d^armes. Elle comprenait, en outre, deux grands
bailliages : i^ celui de la Morée, dont le Bailli rési-
dait à Saint'Jean de Latran^ à Paris, et le deuxième
était celui de Corbeil , auquel était unie la charge,
de Grand Trésorier.
Cette Langue payait annuellement au trésor de
l'Ordre la somme de 742, 825 liv. Vqye^, pour plus
amples détails sur les Langues françaises, le cha-
pitre intitulé des Dignités de l'Ordre en France.
4." La Langue d'Italie, dont le chef était Amiral
de l'Ordre : il était le président-né des tribunaux de
la marine^ et surveillait les arsenaux des galères et
des vaisseaux ; en mer, il commandait également les
«
•
LANGUE D'ARAGON. iSg
soldats et les marins; il mettait en possession le
général et les capitaines des galères : le Grand Maître
était obligé de le proposer au conseil^ qui l'admet-
tait ou le refusait^ selon qu'il le jugeait à propos.
Cette Langue comprenait sept grands prieurés:
!• celui de Lombardie, qui jouissait d'une com-
manderie magistrale et de trente-cinq de chevaliers ;
2® celui de Rome, qui avait une commanderie ma-
gistrale et dix-huit de chevaliers ; 3® celui de Venise,
avec une commanderie magistrale, vingt-sept de
chevaliers et deux de jus-patronat ; 4® celui de Pise^
avec une commanderie magistrale^ onze de cheva-
liers^ et quatre pour les chapelains et frères servants
d'armes; 5*^ celui de Capoue, eLyant une comman-
derie magistrale, seize de chevaliers, et trois pour
les chapelains et frères servants d'armes ; 6^ celui
de Barlette, aysiniVLnil^Smmandevie magistrale^ dix
de chevaliers un de chapelains ou frères servants
d'armes ; 7^ celui de Messine, ayant une commande-
rie magistrale et dix de chevaliers. Elle payait an-
nuellement 564^802 liv.
Cette Langue comprenait encore six bailliages:
i^ celui de Sainte^Euphémie ; 2® celui de Naples ;
3* celui de la Trinité, de Venouse ; 4» de la Roccella ;
S'» de Crémone ; 6^ de SainUSébastie^ , jus-patronat
de la famille Barberini.
5.* La Langue à! Aragon (Catalogne et Navarre) :
son chef était Drapier ou Grand Consj^rvateur. Il
veillait à tout ce qui tenait à la conservation et à
tout ce qui concernait Thabillement^ les achats et
fournitures pour les troupes; il signait l'état de
solde des troupes et inspectait Targenterie de THô-
l6o DES GRANDES DIGNITÉS
pital. Si le chef de cette Langue était Aragonais ou
du royaume de Valence, il avait droit sur la chft-
tellenie d'Emposte, qu'on nommait aussi grand
prieuré d'Aragon.
Le bailliage de Caspe était encore commun entre
les Aragonais et ceux de Valence^ et Ton passait de
ce bailliage à la châtellenie d'Emposte. Cette Lan-
gue comprenait trois grands prieurés: i« celui
d'Aragon, dit aussi châtellenie d'Emposte, un des
plus importants de l'Ordre par ses privilèges ; il pos-
sédait une commanderie magistrale et vingt-neuf
de chevaliers ; 2® celui de Catalogne, avec une com-
manderie magistrale et vingt-huit de chevaliers;
3** celui de Navarre^ avec une commanderie magis-
trale et dix-sept de chevaliers ;
Et, en outre, trois bailliages: i** celui de Nègre-
pont; 2® celui de Majorquey%t 3^ celui de Caspe,
en Afrique.
Elle payait au trésor de TOrdrc 276, 1 34 li v.
6,^ La Langue d* Angleterre, dite aussi. Anglo-Ba-
varoise, dont. le chef était Turcopolier de l'Ordre;
il tirait son origine des Turcopoles, troupes de ca-
valerie légère qu'on employait dans le Levant. Il
commandait la cavalerie de l'Ordre et les troupes
qui étaient chargées de la garde des côtes des- îles.
Cette fonction fut réunie, en i582, à la grande maî-
trise jle rOrdre. Cé^te Langue formait deux grands
prieurés : celui d'Angleterre et celui d'Irlande. EUe
possédait avant la réformation, c'est-à-dire avant la
dissolution des ordres religieux par Henri VIII,
dans les deux royaumes, des biens considérables;
en Irlande surtout, elle comptait: i^ au comté de
LANGUE D'ANGLETERRE. ,6i
Wexfort) les commanderies de Saint-Jean et de
Sainte-Brigitte, fondées par William Mareschal,
comte de Pembrock; celles de Kilclogan, fondée
par M. O'Moores, et celles de Strongbow^ de Bal-
ley Hewkor Ballycauk; 2^ au comté de Dublin^
le prieuré de Kilmainham, fondé par Richard,
comte de Pembrock, et la commanderie de Saint-
Congal; 3* dans le comté de Kildave, les comman-
deries de Kilbegs, de Kilhoel et de Tully, fondées
par Maurice Fiti^Gérald ; 4® au comté de Karlow, la
commanderie de Killergy, fondée par Gilbert de
Borad ; S'' au comté d'Estmeath, la commanderie de
Kilmainham-Beg, fondée par Walter de Lacy, et
celle de Kilmainham-Wood, fondée par sir Près-
tous; 6^ au comté de Louth, la commanderie de
Kilsaran, fondée par Mand Lacy ; 7* au comté de
Down, la commanderie d'Ardes, fondée par Hu-
gues de Lacy; 8* au comté de Waterford, les com-
manderies de Kilbarry, Killara, Crook, Rincrioch;
9* au comté de Cork, la commanderie de Balline-
mony, fondée par Alexandre de Sainte-Hélène;
10* au comté de Limerick, la commanderie d'Any,
fondée par Geoffroy Manscis; 11® au comté deTip-
perari, la commanderie de Clonmel; au comté de
Gaiway, la commanderie de Kinalckin^ fondée par
sir Flagherties, i3® au comté de Sligoë, la com-
manderie de Teague-Temple. Dans le grand prieuré
d'Angleterre, ou comptait une commanderie ma-;
gistrale et trente-deux de chevaliers; dans celui
d'Irlande, une commanderie magistrale et vingt de
chevaliers. Il y avait également dans cette Langue
le bailliage de TAigle, qui possédait aussi des ()iens
XX. II
\
i62 DES GRANDES DIGNITÉS ;
assez considérables^ plus le titœ de celui d'Ar-
ménie.
Le Prieur de Saint-Jean de Londres avait séance
au Parlement comme premier baron d'Angleterre.
Catalogue des Grands Prieurs d'Angleterre.
Jean Bruibus, en iSiy.
Robert du Lis, en e38o.
Robert Boutil, en 1446.
Thomas Sequipont, en 1410, fut
Commandeur de Chypre et
Turcopolier.
Guillaume d'Aanay, en 1453,
Turcopolier.
Robert Long, en 1466, Turco-
polier.
Jean Veston, en 1470, Turcopo-
lier et général des galères.
Jean Quendal, en 1477, Turco-
polier.
Thomas de Newport, en 1 5oo,
Turcopolier.
Robert d'Aniel, en i5o6.
Jean Boue (ou Boua), un des
quatre capitaines pour- le se-
cours des quartiers de la ville
de Rhodes, a&siégéeTan i522.
Il avait avec lui ceux d'Angle-
terre et d'Allemagne.
N. Veston, en iSaS.
Jean Ranson, Turcopolier, Prieur
d'Irlande, en x5s3.
N. Bablngton, Turcopolier «Com-
mandeur de Divemar, en 1527.
Thomas d'Ocroy,décédé en iSiS.
Guillaume Veston, Grand Prieur
Tan 1 533. Il décéda en 1340.
Clément West, Turcopolier, en
i533.
Roger Boide, Turcopolier , en
i533.
Jean de la Roche-Andry, Turco-
polier, en x536, et Bailli delà
Morée.
Aegidie Rosselet, Turcopolier,
en 1543.
Nicolas ' Rtpton, Turcopolier,
mort en combattant contre les
Turcs en i552.
Oswal Massinbert, Turcopolier,
en i553.
Richard Solci, nommé Grand
Prieur par le Cardinal PoUe ;
il fiit le dernier.
Catalogue des Grands Prieurs d: Irlande,
Jacques Heting fut privé de son | Mermodus Lumley, en 1480.
priorat pour n'être venu au se- 1 Jean Riquitan, en i5a7.
cours de Rhodes, assiégée en j Jean Ranson, décédé en 1647.
'480. I Oswald Massinbert, en i588.
LANGUE D'ANGLETERRE. i63
Les Dames Cbanoinesses de TOrdre possédaient
de grands biens en Angleterre. Vo}re\ le chapitre
des Cbanoinesses.
Quoique le scbisme qui s'établit en Angleterre
affaiblît presque entièrement cette Langue, son
souvenir se perpétua néanmoins dans TOrdre, et
son nom y demeura consacré, car le plus ancien
chevalier du couvent à Malte^ de quelque Langue
qu'il fûtj entrait au conseil ordinaire, et les deux
qui le suivaient dans Tordre d^ancienneté entraient
au conseil complet pour y représenter constam-
ment la Langue d'Angleterre et son Pilier.
On adjoignit méme^ sous le magistère d^Emma-
nuel de Rohan, une nouvelle Langue à celle d'An-
gleterre; ce fut celle de Bavière^ qui prit alors le
nom de Langue Anglo-Bavaroise. L'Electeur Char-
les-Théodore, ayant souvent témoigné les inten-
tions les plus favorables à l'Ordre, créa un grand
prieuré de sa nation en 1780, sous le titre de grand
prieuré de Bavière. Le Bailli de Flachslanden obtint
son consentement pour l'unir à la Langue d'Angle-
terre, sous le titre de Langue Anglo-Bavaroise. En
1782, outre les domaines qu'on lui fournit, on lui
assigna un revenu de 3 60,000 liv.
Cette Langue * comprenait le grand prieuré d'£-
bersberg et le bailliage de Neubourg^ avec vingt-
quatre commanderies de chevaliers et quatre com-
manderies pour les chapelains conventuels. Elle
payait à l'Ordre 5,175 écus de Malte, chaque an-
née.
Le grand prieuré de Pologne (depuis Russie), in-
stitué en 1776, dépendit pendant quelque temps
l64 I»£S GRANDES DIGNITÉS
de la Langue Anglo-Bavaroise; il formait vingt
commanderies de chevaliers^ trois de chapelains^
et neuf de jus-patronat. Il payait i5,88o écus de
Malte, avant sa réunion au grand prieuré de Russie.
Il dépendit aussi delà Langue d'Allemagne.
7^. La Langue à' Allemagne ^ dont le (hef était
Grand Bailli de l'Ordre. Sa juridiction s'étendait
sur les forteresses de la cité vieille, et sur celles de
Tripoli et de Goze. *
La dignité de Grand Bailli était commune entre
les chevaliers d'Allemagne et ceux du royaume de
Bohème. Elle donnait droit au grand prieuré d^AI-
lemagne. A la dignité de Grand Bailli étaient atta-
chées rinspection et l'autorité sur tous les prieurés
et commanderies qui .se trouvaient en Allemagne,
en Bohème et dans les provinces voisines.
Le grand prieuré de Hongrie pouvait, avant i6o3,
être réclamé par le Grand Commandeur, chef ou
Pilier de la Langue de Provence. Le même droit
avait été aussi acquis par l'Amiral de TOrdre chef
de la Langue d'Italie; mais, celle-ci s'en étant dé-
mise, cette dignité passa la Langue d'Allema-
gne, et elle devint commune aux chevaliers de
cette nation et à ceux de Bohème.
Elle comprenait quatre grands prieurés i i* celui
d'Allemagne, qui jouissait d^une commanderie ma-
gistrale, de vingt-six de chevaliers, et de quatre
pour les chapelains et servants d'armes ; 2* celui de
Bohème, avec une commanderie magistrale, dix-
neuf de chevaliers et quatre de chapelains ; 3* celui
de Hongrie, et 4® celui de Dacie. Les royaumes de
Danemark, de Suède et de Norwége étaient ancien-
LANGUE D'ANGLETERRE. i65
nement nomm^^ dans l'Ordre de Saint-Jean de Jé-
nisaleiDj provinces des Daces, quoique cette déno-»
mination ne dût appartenir qu'aux habitants de la
Transylvanie^ de la Valacbie et de la Moldavie. On
trouve dans l'histoire des chevaliers de l'île de
Rhodes que le Grand Maître Dieudonné de Gozon
écrivait pendant son magistère dans ces provinces,
pour en faire venir les responsions, et qu^en l'année
1464, on y envoya des visiteurs pour y conserver
h discipline r^ulière et militaire. Il y avait des
prieurés établis en Danemark et en Suède ; mais,
depuis le protestantisme, l'Ordre a perdu la plu-»
part de ces provinces.
Le Grand Prieur d'Allemagne avait profité, en
i3o9, à l'instar du Grand Bailli de Brandebourg,
de l'espèce de schisme occasionné dans l'Ordre, à
raison de l'élection arbitraire et illégitime de Mau*»
rice de Pagnac, pour se rendre indépei^f nt daaa
les possessions de l'Ordre, qui comptait alors dans
ces provinces soixante-^ept commanderies. L'intro*
duction du protestantisme en Allemagne appuya
plus tard* encore les prétentions des Grands Prieurs
de cette contrée, qui furent créés en 1 546 Princes
du Saint-Empire, par l'Empereur CharksnQlilot,
et obtinrent, en cette qualité, voix et séance isat
aux assemblées du Bas-Rbin qu'à la dièto grâérsle,
Q\x ils siégticnt «u bfinc d^i princes ecclési^t^Uque^.
Ce grpad Prieur avait pUio^ souveraineté »? k
principauté d'Heitersheim, que l'Ordre tenait <)fi
la piét4 et de k générosité des Margraves de Bade,
ainsi que sur \^ villes de GingUngen, Brembgar*
teo, Grie^beim %t SçbUr|« dans le Brisgaw^ et «ous
l66 DBS GRANDES DIGNITÉS
la protection néanmoins de la Maison d^Autriche;
ils fixèrent leur résidence à Heitersheim^ qui prit
dès lors le titre de grand prieuré de TOrdre de
Saint-Jean.
Les dispositions du recès de la Diète de Tempire,
de l'année i8o3^ ayant été favorables aux Grands
Prieurs d'Allemagne, d'après l'appui et la protec-
tion de l'Empereur de Russie Paul I*'^ leurs posses*
sions ne furent pas sécularisées, et, en échange
de celles qui étaient situées sur la rive gauche du
Rhin^ on leur céda l'abbaye de Saint-Biaise, le comté
de Bondorf^ et les abbayes de Saint-Trutbert, de
Saint- Pierre, Tennebach, avec les abbayes et mo-
nastères du Brisgaw, à la charge par eux de satisfaire
aux pensions dues aux Évêques de Liège et de Bâle,
pour leur vie durant. Mais le traité de Presbourg
renversa toutes ces dispositions et transporta tou«
tes ces pippriétés à divers souverains (i8o5). Ce
grand prieuré fut supprimé par une ordonnance
du Roi de Bavière^ du 8 septembre 1808.
L'Autriche^ en vertu du traité de Vienne, pos-
sède en toute souveraineté la cour des chevaliers de
Saint- Jean de Jérusalem, dans la ville de Francfort ;
le chevalier Edmond de G)udenhove en avait Tusu*»
fruit.
Le Grand Prieur n'a conservé en Allemagne que
le grand prieuré de Bohème, avec plusieurs corn-
manderies en Autriche, en Moravie et dans la Silé-
sie prussienne.
Le grand prieuré dé Pologne fut uni pendant
quelque temps à cette Langue^ qui payait au trésor
de l'Ordre, en 1788, 98,291 liv. Elle comprenait
LANGUE DE CASTILLK. 167
encore les bailliages de Saint-Joseph et de Brande-
bourg; celui-ci s'en sépara en iSog. Il en sera
question immédiatement.
8.* La Langue de Castille^ dont le chef était
Grand Chancelier de l'Ordre ; il était élu alternati-
vement par le Grand Prieur de cette Langue ou par
celui de Portugal. Il présentait le Vice-Chancelier
au Grand Maître et au conseil complet; il devait
être présent lorsqu'on scellait les bulles avec le
sceau ordinaire^ et devait signer les originaux ; en-*
fin il avait la surveillance suprême dans toutes les
aâaires de chancellerie. Il pouvait devenir Grand
Prieur de Castille^ dignité qui donnait la grandesse
d'Espagne.
Cette Langue possédait trois grands prieurés :
I" celui de Castille^ qui comprenait une comman-
derie magistrale et treize de chevaliers ; 2® celui de
*
Lion, qui possédait vingt-trois commanderiès de
chevaliers : ces deux grands prieurés fournissaient
encore onze commanderiès pour les chapelains et'
les servants dVmes ; 3^ celui de Portugal.
Le bailliage de Majorque était commun entre les
chevaliers de ce pays et les Catalans.
Le bailliage de Négrepont, qui n'était plus qu'm
partibus depuis que les Turcs l'avaient conquis ,
était alternatif^ pour son titre, avec les Langues
d'Aragon et de Castille.
Le grand prieuré de Crato dépendait aussi de la
Langue de C^tille^ mais le Grand Chancelier ne
pouvait en réclamer Tinvesti^ure, attendu que le
Roi de Poi:tugal s'en éuit réservé le patronage.
x68 GRAND BAILLIAGE
Les bailliages de Lè^e et d'Acre dé[)endaieQt aussi
de cette Langue.
Grand bailliage de Brandebourg. Il faisait partie^
cotntne on l'a vu ci-dessus^ de la Langue d*AIlema*
gne; mais; lors de la dissension qui arriva dans
l'Ordre sous le magistère de Foulques de Villaret, à
l'occasion de Téléction arbitraire et illégitime de
Maurice de Pagnac, en 1 3 19^ les chevaliers du bail-
liage de Brandebourg, ayant persisté à reconnaître
cette dernière élection^ se séparèrent de l'Ordre et
élurent un Maître de leur bailliage. . Ce schisme
néanmoins se termina en i382, par un traité qui
leur concéda le pouvoir d'élire un Maître, mais
sous, la condition que son choix serait approuvé par
le Grand Prieur d'Allemagne.
Les Baillis de Brandebourg restèrent ainsi sou-
mis à rOrdre jusqu^à l'époque de la ^formation ;
le prpt^tantisme s'étant répandu dans la Marche
de Brandebourg ,, la Saxe et les pays voisins , les
chevaliers de ces différentes contrées embrassèrent-
la réforme ; et les lois que les paix d'Augsbourg et
de Westphalie établirent concernant les biens ec-
clésiastiques^ statuèrent aussi en faveur de ceux de
Malte.
Des treize commanderies qui composaient autre-
fois ce bailliage^ il eh resta sept qui demeurèrent
aux luthériens, qui n'en portèrent pas moins la
croix de l'Ordre, ainsi que leurs chevaliers.
La maison de Prusse prit le bailliage de Brande-
bourg sous sa protection, et ne permit point que
les commanderies qui étaient dans ses États fussent
\
I w, , . # .
I
DE BRANDEBOURG. 169
anéanties. (Le Roi de Prusse prend le tjtre de SutH'-
mus Patronus et Protector, Ordinis. )
Le Bailli de Brandebourg avait eu autrefois^ i
rinstar des grands prieurés de l'Ordre^ des com«
manderies sous sa juridiction. De treize qui avaient
été sous . sa dépendance, six furent conservées et
subsistent encore de nos jours.
On élut toujours à la dignité de Bailli de Brande-
bourg des hommes de la plus haute naissance, et
même, depuis le commencement jusque vers la fin
du xvn* siècle^ les. Commandeurs ne choisirent pour
l'occuper que des personnes de maison souveraine
régnante; ils n'y nommèrent ensuite que des prin-
ces d'une branche cadette de la famille royale de
Prusse.
La paix de Westpbalie avait exempté le bailliage
de Brandebourg de payer à Malte toute espèce de
droits ou de contributions, qioyeanant le paiement
d'une 8omme.de 2,5oo fiprins d'or.
Cependant les chevaliers protestants ne voulurent
jamais se séparer entièrement de l'Ordre de Malte ;
ib proposèrent, i différentes époques, de payer au
Grand Prieur d^Allemagne des responsions pour
leurs bénéfices; ils offrirent souvent des sommes
d'ar^nt pour Pentretien des escadres de la Reli-
gion, et plusieurs fuitnt jusqu'à demander de dire
leurs caravanes sur les galères. L'Ordre de Malte
ne voulut accéder à aucune de ces propositions, et
tout rapprochement paraissait fort àoigné, lorsque
Frédéric le Grand, favorisant les intentions du
Prince Ferdinand son frère, qui avait été au Bailli
I^O GRAND BAILLIAGE
de Braadebourg, en effectua un qui, sans lui» n'au*
rait peut-être jamais eu lieu.
En 1763^ le chevalier MUnchon^, capitaine au
service de. Sa Majesté Prussienne, fut envoyé près
du Grand .Prieur d'Allemagne pour demander la
confirmation de l'élection du Prince Ferdinand; il
fut aussi chargé de terminer certaines contestations
élevées depuis longtemps relativement à quelques
•
redevances qui avaient cessé d'être paye'es par le
bailliage dé Brandebourg. Après diverses négocia-
tions avec rOrdre de Malte et le Grand Prieur d'Al-
lemagne, il fut convenu que les relations avec les
chevaliers protestants seraient reprises^ et qu'ils
payeraient au commun trésor de Malte des respon-
sions à l'instar des commanderies catholiques. Dès
lofs le Grand Prieur d'Allemagne traiu de frères
les chevaliers protestants^ et Ton accorda à ceux
qui composaient ce démembrement de l'Ordre le
titre de chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Les statuts, pour le bailliage de Brandebourg,
exigeaient que le présenté fût Allemand de nais-
sance et professât la religion (Motestante. (Il y a
cependant quelques exemples de dérogation.) Il
devait faire preuve de huit quartiers paternels et
huit maternels.
Le chef-lieu d^ ce bailliage était à Sonnenbourg,
petite ville située entre Francfort-sur-l'Oder et Cus-
trin. Le Bailli élu prêtait serment de fidélité au Roi
de Prusse ; il était considéré 'comme le premier pré-
lat protestant de. l'ancien électoral de Brandebourg.
Son revenu éuit de 40,000 écus de Prusse ( valant
4 fr. de France chaque).
DE BRANDEBOURG. i^i
Ce grand bailliage se compose des bailliages de
Soaneabourg , de Kampitz , Grunenberg , Colin ,
Fried)}ind et Seckendorff; les commanderies sont
Lagow, Burschen, Liczen^ Gorgast^ Scbievelbein^
Werben^ Wittersheim et Supplinbourg. Il posse*
dait encore les commanderies de Mirow et de Ne*
merpk^ situées dan^ le Mecklembourg et qui sont
demeurées aux souverains de cette contrée^ par le
traité de Westpbalie; celles de Wildenbruck, dans
la Poméranie ultérieure ; de Zackau et de Krakau^
dans le Mecklembourg, et celui de Stargard et de
Gartan.
Le Roi de Prusse Frédéric le Grand, dans les
circonstances les plus désespérées de son règne, ne
s'empara pas des biens du bailliage de Brandebourg ;
en agissant ainsi, non-seulement il inspirait une
confiance générale par le respect qu'il portait au
premier des droits de ' l'homme en société , & la
propriété, mais il s'attachait encore la noblesse de
son paya, le plus ferme appui de son trône ; il pré-
fera la justice et un soutien constant à Tusurpation
et à un soulagement momentané.
Le Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III, au-
jourd'hui régnant, supprima, le 23 janvier 1811,
le bailliage de Brandebourg et la maîtrise de Son-*
nenbourg; mais, le 23 mai de Tannée 1812^ ce
même Prince institua, pour ses États, l'Ordre de
•Saint-Jean de Jérusalem, en mémoire de l'ancien,
bailliage de Brandebourg. Le Roi est souverain pro-
tecteur de cet Ordre; le Grand Maître et les che-
valiers sont i sa nomination.
Les chevaliers ont obtenu de ce monarque de
1^2 GRANDS PRIEURÉS
porter an aniforme qui consiste dans un habit
rouge, coUety parements et revers blancs, avec des
boutons de inétal> sur lesquels est la croix k huit
pointes. La croix d'or qu'ils portent diffère de celle
des chevaliers catholiques , en ce qu'elle a les aigles
de Prusse en place des fleurs de lis, dans les quatre
angles de la croix d'émail blanc. Les Commandeurs
protestants portent encore des croix plus grandes
que les profès, et ils ont seuls le droit de se revêtir
de ta subreveste.
Les deux grands prieurés de Russie : un Prince
delà fismille de Sanguszko avait fait en Pologne
une fondation en faveur de l'ordre de Malte ; elle
avait été sanctionnée par plusieurs diètes dans
le xvif^ siècle, et néanmoins on s^en était em-
paré au détriment de TOrdre. Le Bailli de'Sagra-
moso , de la Langue d*ltalie , ' nommé ministre
dé l'Ordre en Pologne, fut chargé, eu 1772, de
faire les réclamations nécessaires; sa négociation
ne fut point infructueuse, et en 1780 il vint en an-
noncer le succès au couvent. Les biens que l'Ordre
possédait en Pologne consistaient : i* en deux com-
manderies, qui lui avaient toujours été conservées,
mais dont on avait cessé de percevoir les respon^
sions depuis dou2se ans ; 2^ un grand prieuré ; 3* six
comroanderies situées dans Vordimatie d'Ostr^g^
payant annuellement 24,000 florins de Pologne, ou
pràs de 6,000 écus maltais ; 4* huit commandericé
de jus-patronat, autrement dites patronales, taxées
à 6,700 florins ; ce qui devait fiiire monter annueU
lement les responsions de Pologne à 79740 écus en-
DE RUSSIE. lyi
riron, sans compter lès passages, les dépouilles» les
mortuaires et les vacants.
Leur situation dans le district d'Ostrog, en Wol-
hynie, les fit passer, dans le démembrement de la
Pologne^ sous la domination russe. Le danger qu'ils
couraient de rester à jamais en de si puissantes
mains, détermina TÔrdre à ne pas perdre un mo-
ment pour faire entendre ses justes prétentions.
Catherine régnait alors ; le Bailli de Litta lui pré-
senta ses lettres de créance le i8 octobre 1795, et
il déploya à sa cour le caractère de ministre pléni-
potentiaire de l'Ordre souverain de Saint^Jean de
Jérusalem. Il fut admis le même jour à l'audience
de tous les princes et princesses de la lamille impé*
riale; au milieu de la n^ociation, qui semblait
devoir traîner en longueur, l'Impératrice finit sou-
dainement sa glorieuse carrière, et PauL I'' occupa
son trône*.
Cet Empereur^ passionné pour tout ce qui était
chevaleresque^ avait toujours pris un goût singu-
lier à la lecture des exploits- des chevaliers de Malte.
Depuis longtemps il avait contraaé une affection
singulière pour cette association illustre, et pour
les grandes actions dont elle a donné l'exemple ; en
conséquence, il saisit avec empressement la pre-
mière occasion qui se présenta de satisfaire son in«
dination.
En vertu du traité de 1773, l'Ordre n'avait acquis
en Pologne qu'un revenu annuel de 1 20^000 flo-
rins de ce pays. Paul résolut de porter ce revenu à
3oo,ooo florins, payables par la trésorerie de TEm-
pire : c'était plus que doubler les avantages de cet
IJ4 GRANDS PRIEURÉS
établissement, auquel il demanda de substituer le
titre de grand prieuré de Russie. Il le composa d'un
grand prieuré et de dix commanderies pour les che-
valiers^ et de trois pour les chapelains conventuels.
Il permit encore que les commanderies patronales
passées sous sa domination fussent conservées, et
que ses sujets catholiques en fondassent d'autres
sur les mêmes principes qui avaient été adoptés en
Pologne.
X-e comte Besborodsko^ Chancelier de TEmpire^
et le Vice-Chancelier, Prince Alexandre de Kou-
rakin, signèrent, le i5 janvier 1797» au nom de
l'Empereur^ et le Bailli de Litta au nom du Grand
Maître, une convention contenant, d'une part,
. trentb-sept articles, et de l'autre quatre articles sé-
parés et huit additionnels. Les premiers avaient
rapport à la répartition de 3oo,ooo florins accor-
dés comme revenu fixe du grand prieuré *de Russie.
Elle devait se faire ainsi qu'il suit : le grand prieuré
aura 60,000. florins de Pologne (le florin de Pologne
vaut 1 3 sous français ) ; la première et seconde com-
manderie, 3o,ooo florins ; la troisième et quatrième,
20,000 florins ; les six dernières, 1 5,oôo florins cha-
cune ; les trois commanderies pour les chapelains,
6^000 florins chacune. Les responsions étaient ainsi
fixées : le grand prieuré devait payer 12,000 florins;
la première et seconde commanderie, 6,000 flo-
rins; la troisième et quatrième^ 4,000 florins; les
six dernières, i, 5oo florins; et les trois des chape-
lains conventuels^ 1,000 florins chacune ; 20,000 flo-
' rins furent assignés pour . les firais de légation,
12,000 florins pour Tentretien de la chapelle et des
DE RUSSIE. 1^5
archives; et les derniers 10,000 florins^ qui com-
plètent la somme des 3oo,ooo, furent destinés à
subvenir annuellement aux frais qui pourraient
avoir lieu à Malte^ relativement au grand prieuré.
L'Empereur voulut que l'Ordre reçût 3oo,ooo flo-
rins, à compter du I** janvier 1797, et les quatre
premiers mois de 1798, à titre de dédommagement
et de firais de premier établissement. Les comman-
deurs ne devaient entrer en jouissance de leur re-
venu que le I** mai 1798.
Les commanderies ne pouvaient être données qu'à
des sujets russes, susceptibles d'être admis dans
rOrdre de Malte. On établissait, du reste/ tous. les
règlements, statuts, adoptés dans FOrdre pour le
mortuaire, le vacant et les responsfons.
Le nouveau prieuré de Russie fut incorpore dans
l'ancienne Langue d'Angleterre ou Anglo-Bava-
roise.
Le Grand Maître, pour reconnaître les 1)ons of^
fices des deux ministres de Sa Majesté Impériale,
les décora l'un et l'autre de la grande croix de
rOrdre de Saint-Jean de Jérusalem ; l'empereur té-
moigna lui-même le désir d'en porter les marques et
d'en voir revêtir les Princes de la famille impériale.
Vqjreff, à ce sujet, ce qui est dit aux magistères
de Hompesch et de l'Empereur Paul I*'.
Ce grand Monarque publia en outre la proclama-
tion suivante, à l'égard des deux grands prieurés
de Russie :
« Nous Paul I*', par la grâce de Dieu, Empereur
et Autocrate de toutes les Russies, Grand Maître
de rOrdre souverain de Saint-Jean de Jérusalem ;
lyS GRANDS PRIEURÉS
« E^ conséquence des rëgletnens sages et partout
observés de TOrdre de Saint-Jean de Jérusalem^ et
pour donner plus de solidité à son établissement
dans notre Empire, nous avons jugé à propos de
fixer d^une manière plus précise les limites, les di-
gnités^ ancienneté et droits de tout ce qui tient i
cet Ordre. Conformément aux instructions créées
par nous à différentes fois^ l'Ordre de Saint-Jean
de Jérusalem sera composé dans notre Empire du
grand prieuré russe, d'après notre fondation du
I** janvier 1797, et du grand prieuré catholique
d'après notre fondation du 29 novembre 1798. Les
personnes qui ont été admises à l'un de ces grands
prieurés pour l'exécution de tous les règlements qui
y sont compris, se tiennent chaque fois dans les
limites de leur prieuré^ conformément à nos déci-
sions; de manière qu'aucun ne pourra recevoir ni
droits ni ancienneté^ ni commanderie hors du
prieuré oix il a été reçu. Mais^ dans tous les cas où
ces deux prieurés se réuniraient, chaque chevalier
se rangera suivant son ancienneté, conformément
aux statuts de TOrdre.
« Donné à Saint-Pétersbourg, le 28 décembre
1798, la troisième année de notre règne et la pre-
mière de notre grande maîtrise. »
Il 7 avait donc deux grands prieurés : un pour les
sujets russes ou étrangers qui observaient le rit
grec, et l'autre pour les personnages de diverses na--
tions qui étaient de la religion catholique romaine.
S. S. Pie VI, mû par un. esprit de philanthropie et
un esprit de tolérance et de charité qui rend sa mé-
moire si chère, approuva la forme et l'association
y
DE RUSSIE. 177
du prieuré du rit grec à l'Ordre de Malte. Il avait
déjà reconnu, par un bref du i5 novembre 1798,
réleciion de l'Empereur de Russie à là dignité de
Grand Maître.
COMPOSmON DU GRAND PItlEURé RUSSE DU RÎT GREC
à l'époque de cette publication.
Grand Maître de VOrdre.
S. M. I. et R. l'Empereur de toutes les Russies^
Paul I".
Sacré conseil.
Lieutenant du Grand Maître^ le comte Solty-
koff; Grand Maréchal^ le Grand-Duc successeur
( TEmpereur Alexandre ) ; Grand Commandeur ,
M. d'Obolianinoff; Grand Hospitalier^ le prince Ga-
garin ; Grand Amiral, le comte Couchéleff ; Grand
G>nservateur, le général Lamb ; Grand Turcopb*
lier^ le Grand-Duc Tzeçarevith^ Constantin Paulo-
vitch; Grand Bailli, le baron de Pfûrdt; Grand
Chancelier, le comte de Rostopchin ; Grand Sé-
néchal, M. de Narichkin ; en fonction de Vice-
Chancelier, le Cotnmandeur de Maison-Neuve ; Re-
ceveur du grand prieuré de Bohème, le Bailli comte
de CaUowanh ; Receveur du grand prieuré d'Alle-
magne, le Grand Bailli, baron de Pfûrdt ; Receveur
du Grand Prieuré de Bavière, le Commandeur comte
d'Arco ; Receveur du royaume de Naples, le Bailli
comte Caracciolo de Saint-Érame ; Receveur dans
le royaume de Sicile, le Bailli Requesens.
XX. 12
178 GRANDS PRIKURÉS
Dames de la Grande Croix.
S. M. rimpératrice; S. A. I. madame la Grande-
Duchesse Elisabeth Alexiewna; S. A. I. madame la
Grande-Duchesse Anne Féodorowna ; S. A. I. ma-
dame la Grande Duchesse Alexandra Pavlowna, ar-
chiduchesse d'Autriche, etc.; S. A. I. madame la
Grande-Duchesse Hélène Pavlowna; S. A. I. ma-
dame la Grande-Duchesse Marie Pavlowna ; S. A. I.
madame la Grànde-Duchesse Catherine Pavlowna ;
S. A. I. madame la' Grande-Duchesse Anne Pav-
lowna ; S. A. I. madame la Grande-Duchesse Marie
Alexandrowna ; S. A. la princesse Gagarin ; la com-
tesse Litta; la duchesse de Serra-Capriola ; la du-
chesse de Luxembourg ; S. A. madame la duchesse
douairière de Wurtemberg.
lyame de la Petite Croix,
La princesse de Biron ; milady Hamilton.
Grand Prieuré russe : Grands-Croix,
S. A. I. le Grand-Duc Alexandre; S. A. I. le Grand-
Duc Constantin; S. A. I. le Grand-Duc Nicolas;
S. A. 1. le Grand-Duc Michel ; le prince Koura-
kin ; total, trente ; et deux ayant représentation
de Grands-Croix (M. de Narichkin et le comte de
Tiesenhausen] ; plus, cent Commandeurs parmi les-
quels se trouvaient le duc de Richelieu et le Prince
de Rohan, Français; plus, dix-sept Commandeurs
des commanderiez fondc'es sur les revenus de la
DE RUSSIE. 1^9
poste ; plus, soixante-dix-huit Commandeurs hono-
raires avec pçnsion, plus soixante-six Commandeurs
honoraires^ parmi lesquels on trouve MM. le comte
de Cossé-Brissac, le duc d'Aumont, le comte d'Ava-
ray, le duc d'Harcourty le duc de Coigny, le duc de
Gùiche (duc de Grammont)^ le vicomte d'AgouIt^
le comte de la Châtre^ le vicomte de Clermont-Ton-
nerre, le baron de la Rochefoucault et le comte d'Es-
cars (François) ; cent onze chevaliers de justice et
vingt Commandeurs de famille.
En i8o5, on comptait dans le grand prieuré de
Russie (du rit grec) quatre-vingt-dix-huit com-
manderies de chevaliers et dix-sept autres fondées
sur les revenus des postes, plus vingt commande-
ries fondées par des familles particulières.
Dignitaires et chevaliers du grand prieuré russe catholique.
S. A. R. le prince de Condé^ Grand Prieur.
Grands Croix,
/
Le comte de Litta, Vice-Amiral ;
L'Archevêque de Thèbes ;
L'Archevêque de Mohilof ;
Le comte Louis de Cobenlzel ;
Le duc de Serra-Capriola ;
M. le cotiite Sigîsmond de la Tour-du-Pin ;
M. de la Tremblaye ;
L'Archevêque d'Alby ;
S. M. le Roi de France Louis XVIII ;
S. A. R. le comte d'Artois (depuis Charles X) ;
S. A. R. Louis-Ant. d'Artois, duc d'Angoulême ;
igo GRANDS PRIEURÉS
S. A. S. le duc de Bourbon ;
S. A. S. le duc d'Enghien ;
M. le comte Tichkevith^ conseiller privé ;
M. le Bailli de Crussol.
Commandeurs.
/
M. le comte de Litta^ Vice- Amiral;
M. le comte de Raczinski ;
Le prince Poninski ;
Le comte Grabofski ;
M. de Modscleski ;
M. le baron de Witten ;
. M. le comte Wielgorski^ conseiller privé ;
Le prince Michel Radzivill ;
Le prince Czartoriski^ conseiller privé et lieute-
nant du vénérable grand prieuré russe catholique ;
Le prince André Radzivill ;
M. le comte Raoul de Choiseul ;
M. le comte Gabriel de Choiseul-Daillecourt ;
Le prince Lubomirski ;
M. de la Tourette (Marie-François) ;
M. Marcel Blein du Poét ;
M. de Sade (Claude-Réné), colonel ;
M. de Mondar;
M. de Ribes.
Commandeurs de famille.
Le prince Louis Radzivill ;
Le comte Plathen ;
Le prince Sapiéha ;
I.
DE RUSSIE, i8i
Le comte de Choiseul-Gouffier ;
M. le comte de Borck.
Chevaliers de Justice.
MM. de Divonne (deux) ;
«MM. de Quinsonnas (deux) ;
M. de Belbœuf;
MM. du Lac (deux) ;
M. le comte d'Emps^ lieutenant général ;
M. le comte de Broglie-Revel ;
M. de VieUa ;
M. de Ginestous;
M. de Rivet ;
M. le comte de Modène, gentilhomme de la
chambre;
M. de Lanjamet» général-major ;
M. de Ville- Vieille, général-major;
MM. de Frandieu (deux) ;
M. de Rochegude ;
M. de Courdemanche ;
M. le baron de Klinglin ;
M. de Damàs-Crux ;
M. de Compiigne ; •
M. d'Archiac ;
M. deCosnac;
M. de Chabans;
MM. de Macheco (deux) ; .
M. delaOirouardière;
M. de Saint-Maurice-Qiastenois ;
M. de Sflvaiges ;
M. de la Rovère ;
V
l82 ' GRANDS PRIEURÉS
M. de Mont bas ;
M. de Fortia de Pilles^
M. d'Antigny ;
M. de Ville;
M . de Sarcé ;
M. d'Espinchai ;
M. de Morion de Maureilhan
MM. de Clarac (deux) ;
MM. de Fargues (trois);
M. de Virieu ;
M. de Maumigny;
M. de CherTontainc;
M. d'Aguisy ;
M. de Villedon ;
M. de Pons;
M. d'Aurellc;
M. de Savaiges;
M. de Lanthoir;
M. de Cyresme;
M. d'Hoffelise ;
M. de TilIy-BIaru;
MM. les comtes de Saint-Priest (deux);
M. le comte de la Tour-du-Pin ;
MM. Rechigne Voisin de Guron (trois^;
MM. d'Ambrugeac (trois) ;
M. de Sarrazin ;
MM. de Beaumont (trois);
MM. de Bosredon (trois) ;
M. Balathier de Lantagc :
M* de Vesc ;
M. de Séguin ;
M. de Garda n ne ;
]
DE RUSSIE. |83
M. de Montlivaut;
M. de Danzel;
M. de Rebours; )
M. de Boubers; ]
M. deBonal; |
M. Jean Boyer d'Éguilles ; \
M. Louis Boyer d'Éguilles ; ^
M. du Lac du Vicomtat i
M. deFumel;
M. le comte de Fléchin ;
M. de Bombellcs (deux) \
M. d'Orceau de Fontêttc ; '
M. de Saint-Maurice ;
M. de Bataille;
M.deKomorofski;
M. Le Bascle d'Argenteuil ;
M. d'Hoara ;
M.del'Estang-Parade;
M . de Vassal Saint-Gillv ;
M. le marquis de Nesle ;
M. de Lambert ;
M. Bataille de Mandelot;
M. le comte de Konagofski, chambellan
M. Dizede Rosans;
M. de Damoiseau;
M. de Costard ;
M. de Sosnofski;
M. de Zaboclitzkl:
M. de Brie;
M. de Gras-Préville ;
MM. d'Anneville (deux; ;
M. de la Tremblave;
184 GRANDS PRIEURÉS
M. de Villedon de Gournay;
M. de Morges (deux);
M. de Vassan ;
MM. les comtes de la Marche (deux) ;
MM. les marquis de Choiseul (deux);
M. de Negroni;
M. du Châtel ;
M. le vicomte de Viella ;
M.deVallin;
M. deSassenay;
M. de Jouffrey;
M. le marquis de Favras;
M. de Divonne;
M. le prince de Luxembourg-Montmorency;
M. de la Tour-du-Pin de la Charce ;
M. de TuUes de Villefranche;
M. de Peyroux ;
MM. les comtes ô Mahoni (deux) ;
M. de Quarenghi;
M. le comte de Foucault ;
M. le comte de Mitri ;
M. de Maisonneuve ; .
M. le comte de Venançon ;
M . le comte de Langeron ;
M. le comte de Balleroy;
M. le comte de Saint-Priest.
Dans les prieurés grecs et les bailliages de la reli-
gion protestante, les chevaliers ne faisaient que les
vœux de charité et d'obéissance.
La Russie comptait trois cent quatre-vingt-treize
DE RUSSIE. (85
commanderies et trente-deux Grands-Croix, dans
son seul grand prieuré.
Il est impossible de terminer ce chapitre sans
payer aux Empereurs de Russie le juste tribut de
reconnaissance que la religion catholique romaine,
l'Ordre de Malte et les chevaliers français leur doi-
vent, à raison de la puissante protection et des se-
cours généreux qu'ils n'ont cessé de leur accorder,
depuis les désastres arrivés sous le Grand Maître
Hompesch. La religion grecque, que ces souve-
rains professent^ ne fut point un motif d'exclu-
sion pour les catholiques, et un Ordre qui est es-
sentiellement religieux et militaire, et dont la foi,
les principes et la constance reposent invariable-
ment sur le culte catholique romain, fut accueilli et
restauré, dans ses malheurs, par des souverains qui
ne professaient pas le même ritl... L'histoire, dont
la vérité se perpétue de siècle en siècle, consacrera
un hommage rendu à cet égard par les contempo-
rains ; et la Russie et l'Ordre de Saint*Jean de Jéru-»
salem ne devront jamais cesser de s'estimer et de
se confondre dans une confraternité qui honore
tous les rits, et protège et soutient tous les genres
d'infortunes: voilà les vrais principes qu'il appar-
tient à des chrétiens de propager, et honneur et
toujours honneur aux souverains qui en donneront
l'exemple!...
DES BAILLIS.
Les Baillis étaient ceux qui étaient investis des
bailliages de l'Ordre, seconde dignité après celle
des Grands Prieurs, Ils étaient divisés en trois
classes :
I .® Les Baillis conventuels, ainsi nommés parce
qu'ils devaient résider dans les couvents ; ils étaient
les chefs et les Piliers des Auberges; il y en avait
un attaché à chaque Langue, comme on l'a dit ci-
dessus; ils étaient les premiers chevaliers après le
Grand Maître, et* quoique leur dignité pût s'émeu-
tir, selon l'ancienneté de la réception^ cependant
on n'y était, pas si étroitement obligé qu'il ne fût
libre aux Langues et au conseil de choisir celui
qui paraissait le plus digne de l'occuper et de la lui
conférer, lis ne pouvaient s*absenter sans congé.
Ils faisaient partie du conseil complet et des cha-
pitres généraux; et pour que le conseil souverain
de l'Ordre fût rendu complet, les huit Baillis con-
ventuels devaient s'y trouver. Indépendamment des
huit Baillis conventuels^ on en avait admis deux
autres^ TEvéque de Malte et le Prieur de Saint-Jean,
ainsi nommés parce qu'ils avaient voix au chapitre
gén Val.
Us portaient la graniic croix de toile blanche du
côte gauche.
DES BAILLIS. ig^
2.® Les Baillis capitulaires. Quoiqu'ils ne fussent
pas obligés, comme lesr Baillis conventuels^ à une
résidence habituelle dans le couvent^ cependant
on ne pouvait pas tenir de chapitre général sans
ces Grands-Croix ou leurs fondés de procuration.
Quant au rang qu'ils tenaient entre eux^ c'était
lancienneté qui décidait de la prééminence.
Ils pétaient nommés par les chapitres généraux.
Ceux de Sainte-Euphémie, de Saint-'Etienne, de la
Sainte-Trinité de Venise, et de Saint-Jean ad mare
NeapoliSy étaient qualifiés Prieurs de leurs baillia-
ges, sans préjudice des autres Prieurs de province.
Ils portaient la grande croix de toile blanche sur
le côté gauche.
3. •.Les Baillis de grâce ou ad honores étaient ceux
qui^ à défaut de leur élection par les chapitres gé-
néraux, recevaient leur institution du Pape, ou du
Grand Maître, ou du conseil complet. Ils assistaient
aux conseils de l'Ordre; mais, quand il s'agissait de
commanderies ou de dignités vacantes, ce titre ne
donnait plus, dans les promotions, le droit de pré-
férence sur les chevaliers qui avaient plus d*ancien-
' neté. Ils portaient la grande croix de toile blanche
sur le côté gauche.
DES GRANDS-CROIX.
Les Grands- Croix de F Ordre avaient la préroga-
tive dVntrer dans le conseil ordinaire^ avec les
Baillis conventuels et les Procureurs [des Languesi
Le Grand Maître ne leur rendait jamais de visites;
mais, lorsqu'ils venaient le voir, il les recevait tou-
jours debout et découvert. Dans les repas de céré-
monie^ lorsque Féchanson avait versé à boire au
Grand Maître et que celui-ci buvait^ les Grands-
Croix se découvraient, et, lorsque le Grand Maître
avait bu^ il ôtait son chapeau aux Grands-Croix.
Les ambassadeurs de l'Ordre^ en France et en
Espagne, devaient être Grands-Croix. L'habit des
chevaliers Grands^roix, lorsqu'ils étaient à l'église,
était une espèce de robe noire^ appelée clocia ou
cloche, ouverte par-devant, ayant de grades man-
ches ; ils portaient sur la poitrine un grand cordon
noir moiré auquel était suspendue la grande croix
de l'Ordre en or et émaillée de blanc, et en outre,
sur le côté gauche de leur habit ou de leur manteau,
une croix de toile blanche à huit pointes ; ils por-
taient également Tépée.
Il y avait aussi des Grands-Croix héréditaires,
qui avaient le droit de porter la décoration et de la
transmettre à leur descendance mâle et femelle à
rinfini, mais cet honneur n'était réservé qu'à un
DES COMMANDEURS. 189
petit nombre de grandes maisons qui avaient rendu
des services sÎMalés à l'Ordre, ou fait des fonda*
tions d^une certaine importance. Je citerai parmi
ces maisons celles de Bauffremontf de Wignacourt,
d'Arpajon{vqye^ p. 80), deNoailles, de Vqyer d'Ar^
genson, du Puy-Montbrun^ Ràuvroy de Saint-Simon,
Narbonne-Pelet {vqye^ le chapitre des Dignités de
rOrdre en France).
DES COMMANDEURS.
Les Commandeurs comptaient encore au nombre
des dignitaires de TOrdre; ils portaient dans le
commencement le nom de précepteurs ^ ou plutôt
de percepteurs, parce qu'ik étaient chargés de per-
cevoir les deniers de l'Ordre. Ils prirent dans la
suite le nom de G>mmandeurs, parce que les com-
missions qui leur étaient délivrées commençaient
par cette fiwmule: Commendamus. D'après les an-
ciens stattMf les chevaliers étaient nourris et en-
tretenus dans les commanderies, aux frais des
Q>mmandeurs, qui^ à cet efPet^ percevaient et em-
ployaient les revenus de leur bénéfice. L'Ordre
étant en même temps religieux et guerrier, les
commanderies formaient une espèce de couvents
dans lesquels les chevaliers pratiquaient la piété et
l'exercice des armes, sous la règle des Comman-
deurs : telles étaient les maisons de Saint- Gilles en
Provence, de Séville dans l'Andalousie, de Tarente
IQO DES COMMANDEURS
dans la Fouille» de Messine en Sicile, çt un grand
nombre d'autres, que le Pape Paschar II prit depuis,
comme celle de Jérusalem, sous la protection par-
ticulière du Saint-Siège, et que ses successeurs ho-
norèrent de différents privilèges.
Les Commandeurs étaient également tenus de
foire parvenir chaque année au trésor de l'Ordre
une certaine redevance qu'on nommait responsion,
sous peine d'être privés de leur commanderie et
même de l'habit de la Religion.
Attendu que les Commandeurs avaient fait les
vœux de religiqn en devenant profès, ils ne de-
vaient conserver à leur profit aucun revenu de leurs
commanderies ; ils étaient les dispensateurs de ces
revenus, dans l'intérêt de l'Ordre, et devaient pour-
voir tant à leurs besoins qu'à ceux des chevaliers
dépendant de leur commanderie, m^iis sans en rete-
nir rien qui pût leur demeurer en propre dans la
suite, ni revenir à leur famille, en cas de mort. (Quel-
quefois, avec une autorisation du Grand Maître, la
famille du défunt pouvait disposer d'un cinquième
du mobilier seulement.) Cette règle étafllcommune
aux chevaliers profès. Cependant les Commandeurs
et les profès' à qui il était échu du patrimoine
pouvaient en disposer pendant leur vie, ou à leur
mort, en faveur de leur famille, en vertu du bref
d'Urbain VIII, mais toujours avec l'autorisation du
Grand Maître.
Par un règlement fait sous le magistère de Pierre
de Cornillan, la nomination aux commanderies fut
dévolue au Grand Maître et au conseil de l'Ordre,
pour y être pourvu selon le rang, Tâge et les ser-
DK L'ORDRE DE MALTE. 191
vices des chevaliers; et, sous Raymond Bérenger,
il fut décidé que chaque chevalier ne pourrait possé-
der qu'une grande commanderie, ou deux petites,
dont les responsions n'excédaient pas 200 florins.
Les commanderHes magistrales e'taient celles qui
appartenaient de droit au Grand Maître dans cha-
que grand prieuré. Il pouvait ou les posséder par lui-
même, ou les donner à qui il lui plaisait. Lorsque
le Grand Maître conférait une commanderie ma-
gistrale à un chevalier^ le prince^ ou^re les deux
annates qu'il en tirait, pouvait encore se réserver
une pension ; mais le chevalier qui était gratifié de
cette commanderie était dispensé de payer le mor-
tuaire et le vacant.
TABLEAU
Des commanderies magistrales de V Ordre.
LANGUES. GRANDS PRIEUR^^. COMMANDERIES.
p-o— •If'isî^i!!"- ?&«..
Auvergne Auvergne. ' Salins.
I France. Hainault et Piéton.
Champagne. Met:{.
Aquitaine. Temple de la Rochelle,
rLpmbardie. Juvèrno. ^
Rome. Mu^iano,
jVcnise. Trcvise.
Italie /Pise. Prato.
jCapoue. Ciciano.
iBarletti. Brindi e Maruggio.
^Messme. Politi:{:{i.
IChât. d'Ëmposte. Aliaga.
Catalogne. Masâen,
Navarre. Galchetas.
Anqleteub iKe.""^' ^^'''^"''
Allemagne Allemagne. Bue^.
i Bohême.' Wladislavia,
Castille. D'Olmos et del Viso.
Portugal. Villacova.
1^2 I>£S COMMANDEURS
Les commanderies de justice étaient celles qui de-
vaient être dévolues de plein droit aux plus anciens
chevaliers profès. On les appelait aussi commande-
ries de rigueur, parce qu'elles devaient revenir né-
cessairement à Tancienneté, qui datait du jour de
la réception dans l'Ordre ; il fallait être de la Langue
ou nation où se trouvait la commanderie ; pour en
6tre pourvu il fallait avoir résidé pendant cinq ans
à Malte et fait quatre caravanes, c'est-à-dire qua-
tre campagnes sur les vaisseaux de FOrdre^ soit
contre les Turcs, les corsaires ou les pirates. Quand
on avait amélioré une commanderie par des répa-
rations considérables et par un produit plus élevé
qu'auparavant, on passait à une commanderie plus
riche, par droit d'améliorissement.
L'élection à ces commanderies était appelée aussi
émutition ou tnutition, qui signifie nomination ; elle
se faisait à Malte, dans les assemblées des Langues res-
pectives. Vqye\ aussi Tarticle des chevaliers profès.
Les commanderies de grâce étaient celles qui
étaient données ou par les Grands Maîtres ou par
les Grands Prieurs, à raison du droit qu'ils tenaient
de leur dignité, et sans qu'ils fussent obligés d^ob-
server le droit d'ancienneté; ils pouvaient les con-
férer indistinctement à des chevaliers chapelains
ou servants d'armes. Tous les cinq ans, le Grand
Maître avait le droit d'en conférer une à ce titre,
dans chaque prieuré; les Grands Prieurs avaient le
même droit dans le ressort de leur prieuré. Le Grand
Maître avait, en outre, le droit de retirer une an-
nate sur chaque commanderie de grâce à laquelle
il nommait.
DE L»ORDRE DE MALTE. 193
Les commanderies des frères chapelains et conven-
tuels'^ il leur était réservé, dans chaque) Langue, 1^0
certain nombre de commanderies, auxquelles ils
étaient appelés par droit d'ancienneté. La seule-
commanderie de Tlle-Verte, à Strasbourg^ était
élective, et son Commandeur avait le droit de porter
la mitre,- k crosse et les autres ornements pontifi-
caux. {Histoire des chevaliers, tome m, page 23$.) On
Ut enc(M*e dans le même ouvrage, page 242, que
le Commandeur conventuel de Tlle- Verte était élu
par les religieux de la commanderie, et qu*il se
servait des ornements pontificaux en vertu d'un
bref du Pape aément^VIII, de l'an iSqô.
Les commanderies des frères servants d'armes ; les
frères servants d'armes avaient également, dans
chaque Langue, des commanderies qui leur étaient
réservées, et qu'ils obtenaient également par droit
%'ancienneté.
Les commanderies étaient inamovibles, à moins
que le pourvu ne se fît condamner pour cause de
félonie et de forfaiture.
Les Commandeurs portaient à la boutonnière la
croix d'or de l'Ordre, à huit pointes, émaillée de
blanc, suspendue à un ruban noir moiré. Les che-
valiers français la flanquaient d'une fieur de lis
d'or à chaque angle. Les Commandeurs portaient,
en outre, sur leur pintrine une croix de toile
blanche à huit pointes.
Leis huit Langues de l'Ordre comprenaient en
tout, en 1789 :
22 grands prieurés ;
19 bailliages capitulaires;
XX. i3
19^ DES COMMANDEURS.
570 commanderies.
Elles comptaient en outre :
2000 chevaliers;
3oo chapelains et servants d'armes ;
3oo frères d'obédience.
Sous le magistère de Villiers de l'Isle-Adam^ il
fut défendu aux 0>mmandeurs qui étaient Grands-
Croix de porter hors de i'ile de Malte la marque d .
leur dignité, et il ne leur fut permis de s'en décorer
que le jour qu'ils partaient de leurs pays et de Iturs
commanderies^ pour se rendre à la capitale de
rOrdne.
Ils devaient^ ainsi que les chevaliers, abaisser
leurs armoiries sous celles de l'Ordre, qui étaient
toujours posées en chef; ils plaçaient leur écu sur
la croix de l'Ordre^ dont on ne voyait que les huit
pointes, celles-ci entrelacées d'un chapelet d'or ou
de corail^ d^où pendait la croix. «Paillot ajoute qu^fl
signe de leur dignité ils plaçaient derrière leur écu
une épée d'argent, garnie d'or, en pal, c'est*ft-dire
dont la pointe paraissait au-dessus et la garde en bas.
DES CHEVALIERS.
'■i 1
Dans le principe de soa institution, vers Vaniiog^,
l'Ordre de Saint^Jeao de Jérusalem ne fut que reli-
gieux et hospitalier, sous la règle de s^aint Augus-
tin. Gérard Tune, son fondateur, était» comme on
Ta vu ci-devant, Français de naissance et originaire
de la Provence. Il avait formé cet établissement de
charité^ pour y recevoir les pèlerins malades qui
venaient de toutes les contrées de l'Europe irisiter
les lieux saints, et encore pour soigner les croisés
qui étaient accourus pour les défendre contre les
attaques réitérées des vinfidètes^ et qui. avaient été
blessés dans divers combats* Après le siige ,4^ Jé-
rusalem, l'Hôpital regorgeait eflèctivement de ces
croisés^ qui^ émus des soins. et des secbu^. qu'ils
avaient reçus des Hos^taliers,>;en :CQn(is^i^itant
de reconnaissance qu'ils netvoojurent poifit se sé-
parer d'eux, et prétendirent dorénavant les imiter
dans leurs sentiments de pié^ et de charité, en par-
ttgeant leurs travaux et en s'agrégeant à leur Ordre.
La plupart de ces croisés étaient Français et gentils-
hommesy issus des âimiUes les plus nobles et les plus
considérables; ils renoncèrent au tetour dans leur
patrie, pour se consacrer au service des pauvres dans
l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem^ et au service
militaire pour favoriser l'entrée de la Palestine aur
196 DES CHEVALIERS
croisés qui venaient de l'Europe^ ou pour appuyer
de leurs bras les conquêtes que les princes chré-
tiens \enaient entreprendre dans la Terre Sainte.
Ce fut alors que l'Ordre devint également militaire,
car Ràyniond du Puy^ suQcesseur de Gérard Tune,
comme Maître des Hospitaliers, fit de nouveaux
statuts, dans lesqu^s il imposa à ses frères 1 obli-
gstiotk de prendre les armes : pour la défense des
saints lieux, et de .former un corps militaire qui
constituerait une croisade perpétueUd, toujours
prête à seconder les vues des Rois de Jérusalem et
Oéltes deé divers' souverains de la chrétienté qui
envoyaient des-secour&dansla Palestine.
' Les statuts dé Rsiymond du F uy^furent approuvés
par le Pape Calixtell eo 1 120, et confirmés par In-
nocent II en irSo. Ce Maître avait divisé se^ Hos-
pitaliers tù trois dasses : -
I*. Celle des cAevitr/ï^r^, pris dans le sein des no-
bles'de nom et d' armes ^ qui furent chargés de com-
battre pour la defense.de la croix et des saints lieux,
et pour > la protection de THôpital et des pèlerins
qui se rendaient à la Terre Sainte ;
2^. Celle des prêtres cbapelams, qui demeitrè-
rent chargés des fonctions de l'élise et dfe Tadmi-
nistration des malades ; 1 .
3.^ Celle des frères servants d'armes èt-d^q^çe,
qui/ n'étant ni ecclésiastiques ni de familles nobles,
furent occupés soit auprès des malades, soit auprès
des chevaliers, dans l-exercice^des armes.
Ce furent ces trois classes qdi formèrent le frfam-
virof, en concourant à l'élection des -Grands Maî-
tres, et en composant les aasemblées des Langues
t
T^
DE U'O.RDRE DE MALTE. 197
à Malte et les chapitres provinciaux dans les grands
prieures respQCtifo.
Uorigine des' Hospitalières * date aussi des , pre^
miers temps de la fondation de TOrdre ; ces femmes
respectables se vouaient avec la plus grande fer-
veur 'au service des malades, et à tout ce qui con-
cernait i*adminiàtration intérieure du grand Hôpi-
tal. Le zèle qui animait les hommes et les femmes
consacrés au service de ce noble et charitable éta-
blissement les ût renoncer au monde, et leur fit
prendre dès lors l'habit régulier^ qui consistait
dans une robe de laine noire^ sur laquelle était at-
tachée^ du côté du cœur, une croix de toile blan-
/ che à huit pointes. Us firent les vœux de la religion
sur le tombeau de Jésus-Christ, entre les mains dû
patriarche de -Jérusalem^; et un peu plus tard les
chevaliers adoptèrent un manteau noir à bec, c'est-
à-dire à capuchon^ avec la croix de toile blanche à
huit pointes, sur le côté gauche. Ilk le portaient
sur une longue robe noire qui leur descendait jus-
qu'aux pieds. Mais, dans la suite (1259), 'le Pape
Alexandre VI établit une différence entre l'habit
des chevaliers et celui des frères servants: les pre-
miers eurent seuls le droit de porter le manteau
noir {cïamydes ni gras), en temps de paix, et de. lui
substituer en temps de guerre, une subreveste rouge,
dite aussi cotte d'armes ou dalmatique, décorée par
devant et par derrière d'une large croix blanche,
sans pointes, et tout à fait semblable à celle des ar-
mes de rOrdre.
* Vbyejf le chapitre intitulé des Dames chanoinesses.
igg DES CHEVALIERS
Dans les premiers temps^ on ne recevait les che*
valiersde TOrdre qu^à Jérusalem et dans la Terre
Sainte; ils y venaient avec dévouement pour se con-
sacrer au service de l'Hôpital et à la défense des
lieux saints. Les gentilshommes des diverses con-
trées de l'Europe y envoyaient leurs enfonts fort
jeunes pour y être élevés dans la maison chef d^or-
dre, dans la certitude qu'ils s'y formeraient à la
piété, à la charité envers les pauvres et les malades,
et qu'ils y pratiqueraient Texercice des armes. Ils
n^étaient reçus dans le couvent qu'autant quvils jus-
tifiaient par un témoignage authentique de l'ancien-
neté de leur noblesse^ tjui devait être attestée par
les Prieurs du pays où ils étaient. nés. Les Prieurs
devaient encore les munir de lettres de recomman-
dation, et d'une- promesse qu'ils seraient revêtus
de rhabit de l'Ordre^ et admis à la profession des
vœux solennels^ sitôt qu'ils auraient atteint l'âge
déterminé pour être faits chevaliers, ce qui était
fixé pour les séculiers, à la vingtième année.
L'usage de ne recevoir des chevaliers que dans
la maison chef d'ordre ne dura pas longtemps. Les
recrues dont on avait besoin pour remplacer ceux
qu'on perdait continuellement en combattant con-
tre les infidtles, obligèrent les chapitres et les con-
seils de rOrdre de consentir qu'après l'examen des
preuves de noblesse, on donnât l'habit aux novices
dans les grands prieurés d'au delà de la mer.
> L'esprit de religion et de charité dominait alors
d'une telle manière en Europe, qu'on vit plusieurs
chevaliers issus du sang des Rois et de divers sou-
verains s'empresser de se faire admettre dans l'Or-
DE L'ORDRE DE MALTE. igg
dre; et l'Archidac d'Autriche Wenceslas et Fran-
çois de Lorrainei frère de la Reine de France, s'y
firent recevoir.
Pendant que les Hospitaliers étaient établis à Jé-
rusalem, ils habitaient le graiid Hôpital, et lors-
qu'ils sç fixèrent à Rhodes, ils choisirent uii quar-
tier de la ville, nommé Collachiutnj qui fut unique-
ment destiné à leur résidence^ sans que les séculiers
pussent y habiter. Il en fut de même à Malte, où
Ton choisit un quartier de la ^ille où était situé le
palais du Grand Maître, pour y établir la résidence
des religieux et des chevaliers, afin qu'ils se trou-
vassent sous les yeux du chef de J'Ordre, qui était
intéressé à surveiller la conduite de tous ceux qui
étaient soumis à la règle. Il était de droit que les
chevaliers fissent une résidence de cinq années au
moins à Malte, et qu'ils effectuassent quatre cam-
pagnes ou caravanes.
Les trois catégories de l'Ordre établies par Ray-
mond du Puy en 1 1 20 et 11 3o, ayant subi quelque
changement dans la suitQ, voici l'ordre dans lequel
il convient de considérer chaque classe de cheva-
liers:
i .* Les chevaliers de justice étaient ceux qui, nés
en légitime mariage, faisaient leurs preuves de no-
blesse de nom et d'armes, c'est-à-dire comme étant
issus des anciennes familles chevaleresques, dont
l'origine se perdait dans la nuit des temps; mais on
se contenta plus tard d'exiger, à titre de preuves
régulières, la justification .de quatre degrés de no-
blesse du côté paternel et de quatre autres du côté
maternel, sans que le présenté eût besoin de recours
200 OES CHEVALIERS
à aucune dispense pour établir sa preuve. C'est
pourquoi on a appelé ces chevaliers chevaliers de
justice, attendu' qu'ils n'avaient reçu aucune grâce
pour leur admission dans rOrdre ; leur nombre était
illimité; ils poiivaieât être reçus à Tâge de seize ans.
Le droit de passage quUls devaient payer à TOrdre
était de 3, i55 liv. On appelait droit de passage un
tribut que payaient au trésor de TOrdre tous ceux
qui voulaient y être, admis, après les enquêtes et
preuves de rigueur. C'était dans leur sein qu'on
prenait les chevaliers profes et les dignitaires de
l'Ordre. D'après l'brdonnance de i63i^ ils devaient
se rendre au couvent à Malte à l'âge de vingt-cinq
ans, pour pouvoir faire profession à vingt-six ans.
2.® Les chevaliers prof es étaient ceux qui avaient
fiiit, à Tâge de vingt-six ans, les trois vœux de pau^
vreté, de chasteté et d'obéissance; après leur pro-
fession ils ne pouvaient plus se marier^ se trouvant
tout à fait engagés dans un ordre religieux. Voici
le serment que ces chevaliers prononçaient^ lors
de leurs vœux : c Je fais vœu et promesse à Dieu
tout - puissant et à la bienheureuse sainte Marie
toujours vierge^ mère de Dieu et à saint Jean-
' Baptiste, de rendre dorénavant^ moyennant la grâce
de Dieu^ une vraie obéissance au supér;eur qu'il
lui plaira de me donner, et sera choisi par notre
religion, de vivre sans propriété et de garder la
chasteté. »
Lorsque le prêtre qui les recevait leur remettait
répée, il leur disait : Reçeve\ cette épée, au nom du
Pèrej et du Fils, et du Saint-Esprit : ainsi soit-il ;
etserve^-vous-eupour votre défense et celle delasainte
DE L'ORDRE DE MALTE. jOI
église de Dieu, à^ la confusion des ennemis de la croix
de Jésus-Christ et de la foi chrétienne, et prenej
garde, autant que faire se pourra, de n'en jamais
frapper personme injustement. Après cela on les rcn
vêtait da manteau des chevaliers prof es, qui était
aussi celui des G>minaiKieurs et grands dignitaires
de rOrdre; il était de laine noire et représentait, en
broc|erie, toutes les figures de la Passion ; il était
en outre le symbole de celui de saint Jean-Baptiste,
patron de* l'Ordre, qu'on dit avoir été de poil de
chameau; il se fermait au col par un cordon qui
disait allusion à celui dont Jésus-Christ avait été
lié par les Juifs; il avait deux grandes manches qui
finissaient en pointe et se jetaient par derrière
jusqu'aux reins ; sur le côté gauche était cousue une
croix de toile blanche à huit pointes. Les statuts
exigeaient qu'à la mort des profès il servit à les en-
sevelir.
0
Les chevaliers profès portaient^ outre la croix
atucbée à la . boutonnière^ suspendue à un ruban
noir moiré^ une croix de toile blanche à huit poin*
tes, cousue du côté gauche sur leur habit ou man-
teau ; c'était la véritable marque de leur profession^
et il n^était permis à nul autre de la porter ;* les huit
pointes de cette croix étaient en mémoire des huit
béatitudes. Lorsque les chevaliers profès étaient
Grands*Croix, ils ajoutaient sur leur poitrine un
plastron noir^ où se trouvait une troisième croix
de toile blanche, semblable à celle qui était cousue
sur leur habit, mais beaucoup plus grande ; ils la
portaient les jours de cérémonie^ avec l'habit de
l'Ordre. Pour obtenir les commanderies et les au-
202 OES CHEVALIERS
très dignités de l'Ordre, il fallait avoir fait profes-
sion.
Les chevaliers profès, ayant fait les vœux de re-
ligion^ et par conséquent renoncé au monde, se
trouvaient, quant à leur patrimoine, dans le même
cas que les Commandeurs. Vqyei ce chapitre.
La classe des chevaliers profës comprenait ceux
des chevaliers de justice, nobles de nom et d'armesi
qui faisaient profession; et en outre les chapelains,
les frères servants d'armes, nobles ou plébéiens, qui
étaient reçus en qualité de religieux. J'ai déjà dit
, que la croix de toile blanche à huit pointes était le
signe caractéristique des chevaliers profès; ils ne
pouvaient, sans une permission expresse du Grand
Maître, porter la croix d*or émaillée de blanc, qui
était réservée aux chevaliers nobles qui avaient
reçu l'ordre de chevalerie.
3.* Les chevaliers de grâce magistrale étaient
ceux qui, étant nobles, avaient obtenu, par quel-
ques services importants ou quelque belle actioti,
la faveur d'être admis au rang des chevaliers de
rOrdre, avec diminution du droit de passage, ou
encore ceux qui étaient obligés d'obtenir du Pape
des dispenses de prouver la noblesse de leurs aïeules
ou celle de leur mère. Les chevaliers de grâce ne
pouvaient jamais parvenir aux dignités de l'Ordre.
4.® Les chevaliers pages du Grand Maître étaient
anciennement au nombre de seize;; ce nombre fut
porté dans la suite à vingt -quatre. Après avoir fait
leurs preuves de noblesse d'une manière régulière,
ils commençaient leur service près de sa personne
à l'âge de douze ans, et à quinze ans ils le quit-
I
DE L'ORDRE DE MALTE. 2o3
talent pour entrer dans le noviciat. Le droit de pas-
sage et autres frais étalent de 3,i85 liv. tournois :
ils portaient la livrée du Grand Maître et étaient
entretenus à ses frais.
5,® Les chevaliers de majorité étaient ceux qui
étaient reçus à l'âge de seize ans accomplis ; ils
n'étaient tenus de se rendre au couvent à Malte,
qu'à Tflge de vingt ans. Ils obtenaient de même des
dispenses pour s'y rendre plus tard.
6.* Les chevaliers de minorité étaient^ ceux qui
étaient reçus dès leur naissance ou en bas âge^ ce
qui ne pouvait avoir lieu sans une dispense du Pape ;
leurs preuves d^ noblesse devaient être régulières. Ils
allaient ensuite à Malte» à l'âge de quinze ans^ pour
commencer leur noviciat et ;faire leurs caravanes.
Ils avaient cependant la fiiculté de ne se rendre à
Malte qu'à Page de vingt-cinq ans, pour faire pro-
fession à vingt-six au plus tard; faute de quoi ils
perdaient leur droit d'ancienneté, qui ne commen-
çait que du jour de la profession.
L'origine de ces chevaliers date de Tan i63i,
époque à laquelle, le trésor se trouvant épuisé, il
fut décidé dans le chapitre général qu'il serait ac-
cordé cent dispenses pour recevoir cent jeunes en*
bnts noblesi à condition qu'ils payeraient chacun
un droit de passage ; ces cent dispenses ayant été
bientôt épuisées, l'usage d'en accorder de nouvelles
se propagea. Le droit de passage pour ces cheva-
liers de minorité était de 7,374 liv. ; ils avaient le
droit de porter la décoration de i'Ordre> c'est-à-dire
la croix d'or émaillée de blanc ^ aussitôt qu'ils
avaient acquitté leur passage.
— 1_
204 ^^^ CHEVALIERS
7*. Les chevaliers de dévotion étaient oeox qui,
après avoir fiait leurs preuves de noblesse de huit
quartiers^ dont quatre du côté paternel et quatre
du côté maternel^ et avoir payé leur passage^ étaient
admis dans l'Ordre. Ils pouvaient obtenir quelques
dispenses pour le côté de la noUesse maternelle, s'ils
en avaient besoin.
8®. Les chevaliers honoraires étaient ceux qui
n^étaient tenus à faire aucune preuve de noblesse,
ei qui, nobles ou noû, étaient admis dans l'Ordre
de l'autorité du Grand Maître, à raison de services
réels et éminents qu'ils avaient rendus à l'Ordre.
9^. Les chevaliers novices, dits aussi fiarnauds. Ce
dernier nom était donné, dans le temps des guerres
de la Palestine^ aux jeunes gens qui venaient d'au
delà des mers pour se faire recevoir novices, et on
nommait polans ceux qui naissaiei^t dans la Terre
Sainte de parents chrétiens. Les chevaliers novices
avaient le droit de porter la croix d'or imaillée de
blanc, aussitôt leur admission dans l'Ordre. Ils ne
pouvaient être reçus sans une permission spéciale
du Grand Maître. Les chevaliers qui portaient les
armes né devaient les tourner que contre les ennemis
de la Religion, ce qui était expressément expliqué de
la part de l'officiant, lorsqu'il recevait un novice,
à la profession ( voyez Chevaliers prof es), ^^onl^
statuts, il fallait avoir seize ans accomplis, pour en*
trer au noviciat à dix-sept et foire profiession i dix-
Su •
huit. X
Quant aux chevaliers héréditaires^ voyez Tanicle
des Grands^CroiXj p. 1 89.
Les chevaliers de Malte portaient pour décoration
DE L'ORDRE DE MALTE. joS
ooe croix d'or à huit pointes, éxoaiUée de blanc,
suspendue à un ruban moiré noir. Les chevaliers
français ajoutaient une jSeur<de lis d^or ji chaque
angle de la croix.
Je n'ai rien trouvé dans les statuts de TÛrdre qui
autOFisftc ceruins chevaliers à se . décorer d'une
plaque ou crachat sur la poitrine, à l'instar des
Commandeurs ou dignitaires des autres Ordres. - Les
û>mmandear8 et dignitaires de TOrdre . de Malte
n'ont jamais porté qu'une simple croix de toile
blanche à huit pointes sur le côté gauche de leur
habit et manteau, et, comme cet Ordre avait pour
principe l'humilité et la charité chrétiennes, on a
vu, p. 194, c^ue, sous le magistère de Viliiers-l'IsIe-
Adam, les Commandeurs qui étaient Grands-Croix
de l'Ordre, et qui par conséquent portaient au cou,
en sautoir» la grande croix d'ôr émaiUée de •blanc,
re^rent l'injonction de ne point s'en décorer dans
le monde, mais seulement à Malte. Or, le mot plaque
ou crachat étant inconnu dans l'histoire de l'Ordre,
il y aurait une tén^rité trop orgueilleuse à de sim-
ples chevaliers dç prendre de «leur propre mçuve-
ment une décoration de ceue importance. La croix
de toik blanche^ qui était e&éctivement la décora-
tion primitive de Tordis et affeaée aux nobles
comme au^ roturiers qui avaient fait profession,
pour obtenir les commanderies et autres dignités,
fut, à cause de ce mélange, un peu délaissée, pour
lui préférer celle d'or à huit pointes et émaillée de
blanc, parce que celle-ci était le vrai signe, de ceux
qui avaient été admis à la chevalerie. Ce signe est
assez honorable pour ne point lui en adjoindre un
■^
j
2o6 I>ES CHEVALIERS
autre, qui est tout à fait hors des statuts et de
Tusage.
On donnait le nom d' Auberge slvlx hôtels désignés
aux chevaliers de chaque nation ou Langue^ pour
s*y réunir et prendre les repas. Le plus grand ordre
et la décence la plus absolue régnaient constamment
dans ces maisons.
II' était fait défense à tout Hospitalier militaire
d'avoir plus de trois chevaux de service pour sa
personne, ni d'en monter qui eussent des harnais
enrichis d'or ou d'argent.
On appelait caravanes les campagnes de mer que
les chevaliers étaient obligés de foire contre les
Turcs et les corsaires, afin de parvenir aux com-
manderies et aux dignités de l'Ordre : on les nom-
mait ainsi parce que les chevaliers ont souvent
enlevé la caravane qui allait tous les ans de G>n-
stantinople à Alexandrie.
Pour être Capax, il follait avoir fait ses caravanes
et une résidence de trois ans au couvent.
Le Bienservi était un titre stccordé aux généraux
et aux capitaines dts galères. Par ce titre, ils deve-
naient aptes à posséder toutes sortes de commande-
ries et de dignités comme ayant rempli les obliga-
tions nécessaires pour être Capax.
Le mariage était interdit aux chevaliers, et alors
qu^îls formaient des alliances, ils devaient déposer
leur croix, ou obtenir du Grand Maître la permis-
sion de continuer de la porter. Les chevaliers pro^
fès, c'cst-à-dîre ceux qui avaient fait leurs vœux,
ne pouvaient jamais se marier, ainsi qu'il a été dit.
Le plus ancien chevalier de l'Ordre, de quelque
DE L'ORDRE DE MALTE. 207
Langue qu'il fût^ entrait de droit au conseil ordi-
naire» et les deux autres chevaliers qui le suivaient
par rang d'ancienneté avaient leur entrée au con-
seil complet.
Le cri de guerre de l'Ordre était: Saint-Jean!
SaiM'Jean ! C'est avec ce cri que les chevaliers de-
vinrent le fléau et la terreur des musulmans et des
infidèles.
■
Vétendard de TOrdre, désigné par un bref du
Pape Innocent III de Tannée ii5o, est de gueules
(rouge)j à la croix d'argent. Quelquefois l'autre
face offrait en broderies les armes du Grand Maître.
Il était mis sous là garde du Maréchal de l'Ordre,
qui était toujours de la Langue d'Auvergne^ et qui
le confiait, à l'armée, au chevalier qu'il jugeait le
plus digne de le porter.
Uniforme. A Thabillement ancien des chevaliers
on substitua les uniformes suivants : Celui des go--
lèresj écarldte, avec parements et revers blancs;
celui des vaisseaux, écarlate, avec parements et re-
vers noirs ; de la garde du Grand Maître, écarlate,
avec parements et revers bleus ; du régiment dit de
Malte^ blanc, atec parements et revers écarlates;
des chasseurs à pied, habit vert, avec parements et
revers écarlates.
DES
DIGNITÉS ECCLÉSIASTIQUES
DE UORDRE.
De tÉvéque dé Malte.
Ce prélat devait toujours être pris dans le sein
des religieux conventuels; il occupait la première
place dans les chapitres et les conseils de TOrdr^
en qualité de Bailli conventuel.
Par l'acte d'inféodation que TEmpereur Charles-
Quint fit en faveur de TOrdre, des îles de Malte et
de Goze, ce prince se réserva pour lui, et ses suc-
cesseurs Rois de Sicilej la nomination à Tevêché^ et
on convint que, dans le cas d'une vacance, l'Ordpe
serait obligé de lui présenter, et à ses successeurs
Rois de Sicile^ trois religieux prêtres, dont il y en
aurait un né dans les Éuts de Sicile, et que ces
princes seraient en droit de choisir celui des trois
qui leur serait le plus agréable.
D'après le bref du Pape Grégoire XIII, de Tan
1584, les chevaliers de l'Ordre ne pouvaient pré-
tendre ni à la dignité d'Évâque de Malte, ni à celle
i •
DK L»ORDRE DE MALTE. 209
de Prieur de réglise de Saint- Jean. Ces deux prélats
pouvaient être promus au cardinalat, quoique ap-
panenant à un corps militaire ; ils étaient Tun et
l'autre Grands-Croix de l'Ordre.
Du Prieur de Véglise de Saint-Jean',
L'église de Saint-Jean était la principale de l'île
de Malte': c'était la paroisse des chevaliers; le
Grand Maître y tenait chapelle les jours de fête.
Le Prieur de Péglise de Saint- Jean était censé
comme le prélat, et l'ordinaire de tous les reli-
gieux: il officiait même pontificalement dans son
église, et dans toutes celles de Malte qui étaient des-
servies par des chapel&ins de POrdre» et y précédait
rÉvéque. Quand cette dignité était vacante, le conseil
permettait aux chapelains de s'assembler, jour con-
férer sur l'élection de son successeur. On procédait
même à son élection : on portait ensuite le scrutin au
conseil, qui, sans égard pour ceux qui avaient eu
le plus grand nombre de voix dans l'assemblée des
chapelains, décidait par ses seuls suffrages de cette
dignité, qui donnait au Prieur comme à TÉvêque la
première place dans les chapitres et dans leat con-
seils en qualité de Baillis conventuels.
Il présidait le corps des chapelains conventuels ;
et, seul, il gouvernait le spirituel de l'Ordre, et le
prolongeait dans les divers prieurés par ses vicaires
généraux. Enfin l'Évéque n'avait de juridiction que
sur le clergé qui desservait les églises de l'île, mais
aucune sur le clergé de l'Ordre, proprement dit.
Le Prieur de l'église majeure de Saint-Jean portait
la grande croix de l'Ordre.
XX. ' 14
I •
2IO EMi-LOlS KCCLÈSIASTIQUES
Les chevaliers, ne devaient pas se confesser à
d'autres qu'à leur Prieur, ou à un chapelain de
l'Ordre.
Dts Baillis conventuels-, voyez cet article, page 187.
Des Commandeurs conventuels ; voyez cet article,
page Ï93.
Les Chapelains conventuels étaient des religieux
qui avaient d'abord été reçus diacos, diacres ou
clercs, et qui étaient consacrés au service de l'église
primatialè de Saint-Jean de l'Hôpital et des autres
églises de l'Ordre; on tirait de leur classe les au-
môniers attachés aux vaisseaux et aux galères de
la Religion. Ils avaient également l'honneur de four-
nir de leur sein l'Évéque de Malte et Prijsur de
Saint-Jean. Ils portaient pour décoration la croix
de toile blanche à huit pointes, sur leur habit. Ils
ne pouvaient jamais parvenir au grade de chevalier,
lors même qu'ils eussent été de naissance noble, et
il y en fivait beaucoup, attendu que leurs fonctions
d'ecclésiastiques étaient incompatibles* avec celles
des premiers. Us étaient reçus de Page de dix à
quinze ans, et, lorsqu'ils avaient dépassé celui-ci,
il leur devenait indispensable d'obtenir une dis-
pense du Pape, pour être admis. Ils devaient faire
preuve d'une naissance légitime et de cinq généra-
tions de la bourgeoisie la plus honorable. Le droit
de passage pour les chapelains était de 5,522 liv.,
et celui des diacos de 960 liv. ; il était réservé aux
chapelains conventuels, dans chaque Langue, un
certain nombre 4fi commanderies auxquelles ils
étaient appelés par droit d'ancienneté. Les frères
Dhapelains étaient vêtus d'une soutane noire, et por-
\
DE L'ORDRE DE MALTE. • 211
talent sur leur poitrine, ainsi que sur leur manteau,
la croix de toile blanche ; à l'église, ils avaient «n
camail noir, décoré de la croix de toile. Le Pape
Qément XI accorda à soixante d'entre eux le
privilège de porter le camail violet, pourvu qu'ils
résidassent à Malte.
Les frères servants d'armes étaient des religieux
qui, sans être ni prêtres ni chevaliers, ne laissaient
pas, soit à la guerre, soit à Tinfirroerie, que de ser-
vir sous les ordres des chevaliers, et faisaient comme
eux quatre caravanes * ou campagnes sur les vais-
seaux de TOrdre. Ils étaient admis à l'âge de seize
ans> et étaient considérés comme les écuyers des
chevaliers, à l'instar de l'ancienne chevalerie; ils de-
vaient, comme les chapelains conventuels, justifier
d'une naissance légitime et d^une origine de fa-
milles bourgeoises et honorables. Beaucoup d'entre
eux étaient nobles; ils faisaient partie du corps de
l'Ordre, conjointement avec les chevaliers de jus-
tice, et avaient droit de suffrage pour l'élection
du Grand Maître ; ils étaient, à l'instar des cheva-
liers, nourris et reçus daus les auberges de leurs
Langues. Il leur était aussi réservé des commande-
ries auxquelles ils avaient droit par ancienneté. Ils
pouvaient porter la croix d'or émaillée de blanc,
avecla permission du Grand Maître. Us pouvaient
aussi, par leur valeur et leurs services, être reçus
chevaliers de grâce.
L^usage était changé à cet égard, car, sous le
Grand Maître Roger de Pins, il avait été décidé,
dans un chapitre général tenu à Rhodes, que les
frères servants ne pourraient être élevés à la dignité
S
212 * EMPLOIS ECCLÉSIASTIQUES.
de chevaliers, ni porter la décoration de l'Ordre :
il leur fut même assigné une cotte d'armes par-^
ticulière, pour établir une différence entre eux et
les chevaliers.
Les frères servants payaient un droit de passage
de 1,890 liv.
En 1769, il y eut un règlement pour les servants
d^armes qui désiraient être reçus dans le grand
prieuré de France ; et Louis XV décida, par des
lettres-patentes, qu'il en serait admis un dans cha-
que prieuré du royaume.
Il existait encore trois autres classes pour le
service spirituel et pour celui de THôpital.
Les prêtres d'obédience, qui prenaient Thabit de
rOrdre et faisaient tous^ les vœux pour être atta-
chés au service des églises de l'Ordre, dans diverses
contrées, sous l'autorité d^un Grand Prieur ou d'un
Commandeur auxquels ils étaient soumis; c'est
pourquoi on les nommait frères d'obédience. Ils
n'étaient pas tenus à Malte, et pouvaient, d'a-
près l'autorisation du Grand Maître, porter la
croix de toile blanche sur leur manteau, fis n'é-
taient tenus à aucune preuve, et il y en avait parmi
eux qui étaient gentilshommes*
L,t% frères servants d^ office étaient destinés au ser-
vice de l'église conventuelle, et employés comme
aumôniers sur les vaisseaux de la Religion.
Les frères donats, dits aussi frères servants de
stage, étaient occupés à divers emplois du couvent
et de l'Hôpital. Lors de leur réception^ ils s'en-
gageaient à payer chaque année quelque tribut, i
la fête de la Saint-Jean. Ils portaient, d'après la
DIGNITÉS ECCLÉSIASTIQUES. 2l3
permission du Grand Maître, la demi^croix de
rOrdre, c'est-à-dire une croix d'or à trois branches,
émaillée de blanc et suspendue à un ruban noir
moiré, avec une demi-croix de toile blanche sur
leur habit.
Grands Prieurs de Rome.
Parmi les dignités ecclésiastiques de l'Ordre de
Malte, on doit encore compter celle des Grands
Prieurs de Rome, dont nous voyons pourvus sous
le magistère de S. Exe. C. Candida, S. Émin. Mgr le
Cardinal Odescalchi, qui vient d'avoir poiùr succes-
seur (1839) S. Émin. Mgr le Cardinal Lambnis-:
chini, un des princes de FÉglise qui mérite le plus
de vénération par ses qualités éminentes.
f
DES
DAMES CHANOINESSES
DE L'ORDRE.
L'origine de cette institution remonte à celle des
Hospitaliers ; Agnès ou Alix, dame romaine^ ayant
fait le voyage de la Terre Sainte^ établit à Jérusalem
un Hôpital consacré aux* pauvres femmes malades,
sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine, et sur
le modèle de l'Hôpital fondé par Gérard Tune.
Agnès, supérieure de cette maison^ demanda avec
ses sœurs d'adopter la règle de saint Augustin et
les statuts de Gérard Tune, fondateur des Hospita-
liers. Le patriarche de Jérusalem reçut en con-
séquence les vœux et les serments des uns et des
autres, dans l'église du Saint-Sépulcre, sur le tom-
beau de Jésus-Christ. Les Hospitaliers et les Hos-
pitalières prirent dès-lors les mêmes habits, c^est-
à-dire la robe de laine noire, avec l'insigne de la
Religion, qui est la croix de toile blanche, sur la
poitrine ou sur le cœur. Vqye^ page 797.
Mais, après la prise de Jérusalem par Saladin,
les croisés, les Hospitaliers et les Hospitalières,
ayant été obligés de quitter la ville sainte, celles-ci
cherchèrent dans diverses contrées de l'Europe
un asile qui pût les mettre à même de continuer
leurs nobles et charitables fonctions : les unes se
DES DAMES CHANOINEÇSES. 2l5
réfugièrent^ vers 1180, en Angleterre^ oli le Roi
Henri II les réunit dans le couvent de Baukland^
0Î2 elles demeurèrent jusqu'au règne d'Henri VIII;
les autres furent se fixer à Sixëne^ en Espagne^
entre Sarragosse et Lérida, sous la protection de la
Reine Sanche, fille d'Alphonse 11^ • Roi d'Aragon.
Elles obtinrent^ en itgS, une bulle de confirmation
du Pape Clément III. Leur église était desservie
par dix prêtres et un Prieur. La supérieure assistait
aux chapitres provinciaux de l'Ordre (en Aragon]^
et y avait voix et séance après le châtelain d'Em-
poste, qui était le dignitaire de l'Ordre le plus
élevé dans ce royaume. La Reine Sancbe^ devenue
veuve^ se retira avec la princesse sa fille dans ce
monastère^ et elles prirent l'habit avec d^autres prin-
cesses du sang royal. Blanche, filie de Jacques 11^
Rpi d'Aragon^ y prit également Thabit et en fut
supérieure.
Ces Dames portaient sur leur robe noire la croix
de l'Ordre en toile blanche^ et la Prieure était dé-
corée de la grande croix^ qu'elle portait en sautoir.
Les Dames d'Aragon et de Catalogne qui en-
traient dans cette maison, devaient être d'une race si
illustre et si ancienne, qu'il ne fût pas nécessaire de
faire preuves de noblesse. Les autres les faisaient à
la manière des chevaliers. Quant ces Dames étaient
au chœur, elles portaient de grands manteaux, et
un sceptre d'argent à la main. La Prieure conférait
tous les bénéfices de ses terres et donnait l'habit
d'obéissance à tous les prêtres. Elle visitait ses terres
avec les Dames ses assistantes. (Hist, des Ordres,
tome lî. nage 35 f.)
2i6 ^£5 DAMKS^CHANOINËSSES
Une autre maison de cet Ordre fut fondée^ en 1212^
à Algaire, dans la Gitalogne^ par les donations
de dona Saurina de Jorba et d'Etta de Ségardia,
Dames de cette province; il fallait également faire
preuves de noblesse pour y être admises.
Dans la suite^ en iSyo, cinq nobles Florentines
jetèrent les fondements d'un monastère de cet
Ordre, sous le nom de Saint^Joarmin. Le Grand
Maître Caracciolo, ou Jean Fernandez de Éredia,
après avoir fondé cette maison à Florence^ leur
donna Thôpital de Saint-Nicolas, avec les biens et
les droits qui en dépendaient. Perette Andrée Vi-
viani fut élue pour première Abbesse et Commun-
datrice d^ cetxt maison.
Isabelle de Léon^ qui descendait d'une des plus
illustres maisons de l'Andalousie, résolut de fonder
dans la ville de Séville un couvent de 0>rdelières
sous la règle et l'habit de Saint- Jean de Jérusalem.
Elle en obtint la permission du Grand Maître d'Au-
busson, et fut nommée Prieure du couvent, dont
elle était la fondatrice.
Une autre Isabelle Fernandès établit en Portugal
un monastère du même Ordre dans la. ville d'Évora.
L'infant don Louis^ perpétuel administratreur du
prieuré du Portugal^ érigea une autre maison des
mêmes chevalières à Flor-de-Roses, en la ville
d'Estremos.
On vit encore de semblables établissements à
Caspe en Espagne, à Évora en Portugal, à Vérone,
à Venise, à Pise, etc. Enfin ces vénérables filles se
faisaient un devoir de faire fleurir partout la piété,
la charité 'et toutes les vertus chrétiennes. Elles
DE L'ORDRE DE MALTE. 217
avaient aussi un établissement à Malte, mais les
établissements les plus importants pour la France
furent les suivants :
■
Chanoinesses de Beaulieu,
La maison de Belver ou Beaulieu qui, dans son
origine, n'était qu'un hôpital fondé par les sei-
gneurs de la maison de Thémines vers Fan 1220,
dans le Quercy, entre Figéac et Rocamàdour, en
faveur des pauvres et des pèlerins qui y passaient
pour aller à la Terre Sainte. En isSg, un seigneur
de Thémines appelé Guibert, et Aigline sa femme,
donnèrent à l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem
cette maison avec tous les biens qui y étaient atta-
chés. Cette donation fut acceptée de la part de
rOrdre par frère Pierre Gérard^ Commandeur des
maisons de Quercy, et frère Féraud de Barras,
Grand Commandeur des maisons du côté de la mer,
ainsi que porte le titre de cette donation : ce qui se
doit entendre apparemment de la première dignité
de l'Ordre après la grande maîtrise, et attachée
par préférence à la Langue de Provence. Ce fut dans
le chapitre de la Tronquière, en 1298, que Guil-
Uume de ViUaret, devenu Grand Maître, donna
rhabit et la croix de FOrdre à plusieurs filles de
qualité qui s'étaient dévouées dans cet hôpital au
service des pauvres, et il y établit pour Prieure
Aigline de Thémines, fill& des fondateurs. Ce Grand
Maître soumit cette maison à la visite du Grand
Prieur de Saint-Gilles, et fit plusieurs autres règle-
menu, auxquels Aigline et quatre autres Dames
députées de la communauté, et qui s'étaient ren
2t8 I>ES DAMES CHANOINËSSES
dues à la Tronquiëre, se soumirent^ ce qui fut
depuis ratifié dans une assemblée particulière de
leur chapitre.
Cette première Supérieure appela dans son mo-
nastère les demoiselles des familles nobles les plus
considérables de la province, et les engagea à la
seconder dans ses travaux pour les pauvres, les
infirmes, les malades et les pèlerins qui y accou-
raient de toutes parts. Dans la suite, ces religieuses
se formèrent en plusieurs classes : i® celle des
sœurs de justice , qui faisaient les mêmes preuves de
noblesse que celles des chevaliers de Malte ; 2® celle
des sœurs d'office^ et 3* celle des sœurs converses.
La profession ne se faisait qu*à Page de dix-huit ans.
La Prieure de Beaulieu était Grande Prieure
perpétuelle de toutes les maisons de filles de l'Ordre
en France; elle était élue par la communauté et
choisie parmi les sœurs de justice : son élection
devait être confirmée par le Grand Prieur de Saint-
Gilles. Les autres monastères payaient une rede-
vance annuelle à celui-ci, comme chef d'ordre. La
Grande Prieure portait sur la poitrine et sur le côté
gauche de son manteau, la grande croix de toile
blanche; les chanoinesses de justice en portaient
une d'or sur la poitrine; les autres religieuses en
portaient une plus petite de toile blanche sur le cœur.
Le couvent de Fieux y fut réuni dans la suite.
Sainte Flore, de la maison de Villeneuve, y fut
religieuse, ainsi que la bienheureuse Galiotte de
Gourdon de Genouillac de Vaillac, d'une des plus
illustres maisons du Quercy. Cette dernière avait
pris Thabit sous le nom de sœur sainte Anne; eUc
DE L'ORDRE DE MALTE. 319
devint Prieure de la maison, et entreprit, à Tàge de
vingt-cinq ans, la reforme des Dames de l'Ordre de
Saint-Jean de Jérusalem^ en France, et donna à ses
religieuses l'exemple de la plus noble et de la plus
ferme résignation. Elle mourût le 25 juin 16 18, en
odeur de sainteté.
Les cbanoinesses de cette maison, en 1787,
étaient : Mesdames
Françoise de Javon de Baroncelli) Grande Prieure
et Grand-Croix de TOrdre j
Jeanne de la Filoliede la Rémondie, Sous-Prieure,
Catherine d'Anteroche ;
Hélène de Fontanges ;
JFrançoise d'Estresses de Lansac ;
Antoinette-Éléonore de la Garde de Saigner ;
Françoise de la Garde de Saint-Denis ;
Magdelei ne-Thérèse de Goudih de Pauliac ;
Anne-Françoise Gardiés de GrégQÎrc de Saint-
Rome;
Magdelei ne de Sartiges;
Marguerite de Vassal de Saint-Gily ;
Jeanne de Bidérend-Saint-Cyrq ;
Pétronilie de Dordaygue de Cazideroquc ;
Claire de Dordaygue de Cazideroque ;
Cécile de Vassal de Saint*Gily, cadette ;
. Élisabetb-Marie de Sartiges ;
Marguerite de Sartiges de la Prade ;
Marie de Sartiges de Lassagne ;
Magdeleinedu Péret.
220 I>ES DAMES CHANOINESSES
Chanoinesses du Martel,
m
Le prieuré de l'hôpital de Saint-Marx:, en la ville
de Martel, également en Quercy, devait sa fondation
à la piété des vicomtes de Turenne et des consuls
de la ville de Martel. Il porta pendant longtemps le
nom d'Hôpital de la vraie Croix.
D'après des titres du xiv* siècle, le nombre des
religieuses était fixé à sei^^e. On connaît huit Grandes
Prieures de cette maison, qui remplissent l'espace
de 373 ans, savoir :
Helix^ de Vassal ;
Jeanne de Veyrac ;
Catherine de la Garde ;
Delphine de Bossu 3
Antoinette de Lespinasse ;
Antoinette de Baras ;
Marguerite de Bar;
Banholomée de JoufFre de Cbabrignac.
Ces Dames administrèrent l'hôpital Saint-Marc
depuis Pan 1 334 jusqu'en 1587, époque où les mal-
heurs des temps les forcèrent d'abandonner* cette
maison , dont les biens furent régis par les consuls
de la ville de Martel, jusques en Tannée 1654, que
madame Françoise de Faure de Mirandol rétablit
alors l'Hôpital; elle prit possession le 12 février
1 654, en vertu d^un décret du Grand Maître de
Lascaris.
Depuis ce temps cette communauté a été gou-
DE L'ORDRE DE MA LtC. «21
▼ernte par sept Grandes Prieures^ qui furent :
Mesdames
Françoise de Fare de Mirandol^ tante et nièce;
Magdeleine et Jeanne de la Porte, sœurs ger-
maines ;
Marie de la Rochefoucauld ;
Anne-Thècle-Françoise de Raoul ;
Marie -Jeanne - Françoise -de Guiscard - Givagnac ;
. •
Cette communauté était divisée en plusieurs clas-»
ses: la première était composée des sœurs chanoî'
nesses de justice ; la seconde, des sœurs d'office ; la
troisième, des sceurs converses ; la quatrième, des
donates^ agrégées aux trois précédentes classes,
suivant leur condition; la cinquième, des frères
donats, qui n'étaient reçus qu*i Tâge de quarmte
ans, et qui portaient la demi-croix, étaient aouu^is
à l'obéissance envers la Grande Prieure.
Les sœurs chanoinesses de justice faisaient les
mêmes preuves de noblesse que les chevaliers de
Malte, et étaient décorées de la croix de toile blan-
che sur le cœur, et de la croix d'or sur l'estomac.
Elles avaient de plus un anneau d'or, orné d'une
petite croix de Malte, émaillée noir et blanc; elles
portaient, dans les cérémonies, un manteau à bec,
à manches ouvertes, s^ns plis, couvrant les épaules
et l'avant-bras ; sur l'épaule gauche était placée une
grande croix de toile blanche et le cordon de l'Or-
dre, sur lequel éuient figurés les instruments de la
passion de Jésus-Christ.
Les sceurs Dames d'office étaient prises dans
d'honnêtes familles bourgeoises, et ne portaient que
22a ÛES DAMES CHANOINESSES
la croix de toile, et non la croix d'or, ni le manteau
et le cordon de TOrdre.
Toutes ces Dames faisaient les vœux de pauvreté,
chasteté et obéissance^ et suivaient en tout les sta-
tuts de rOrdre de Malte.
La Grande Prieure était élue par délibération ca-
pitulaire des sœurs de justice. Elle était confirmée
à vie, par bulle du Grand Maître; elle portait la
grande croix blanche sur l'estomac. Elle la recevait
avec solennité, le jour de son installation, des mains
d'un chevalin de* Malte nommé â cet effet par le
Grand Maître. Elle était également distinguée dans
les cérémonies par un habit nommé cloche, fort
ample et à longue queue, plissé par derrière et uni
par devant.
Cette communauté était subordonnée à un pro-
tecteur nommé par le Grand Maître de l'Ordre de
Malte : c'était toujours un dignitaire de POrdre.
Chanoinesses de Toulouse.
La maison des Dames chanoinesses et hospitalières
de Toulouse fut fondée par le Grand Maître de Paule,
en 1612, fondation confirmée en 1625. Ce monastère
était soumis à la réforme de la bienheureuse mère
de Gourdon de Genouillac, supérieure de Beaulieu.
Le Grand Maître fondateur s'en jdéclara supérieur,
tandis que les autres maisons n'avaient pour supé-
rieurs que des Grands Prieurs. Les règlements de
ce monastère furent approuvés par le Grand Maître
de Lascaris, en 1644; un d'eux porte que la supé-
rieure ne sera plus perpétuelle, mais triennale;
DE L'ORDRE DE MALTE, 223
qu'on recevra dans cette maison trois sortes de
novices : i"" Les sœurs de justice ^ soumises à faire les
preuves de noblesse à Tinstar des chevaliers de
l'Ordre: elles payaient un droit de passage de
3^000 francs; 2" Its sceurs servantes d'office, assujet-
ties à faire les mêmes preuves que les frères servants
d'armes : elles payaient i^Soo francs pour k passage;
B^ies sœurs eoaverses^ chargées du service intérieur
de la maison.
L'habillement des dames de cette maison était
une longue robe noire, à larges manches, avec U
croix de toile blanche sur le côté gauche ; la supé-
rieure portait la méçae croix de toile, mai» plus
grande, sur Tesiomac ec sur le manuau à bec..
11 était permis à la supérieure et au chapitre de
donner les demi-Croix à des frères donats, pourvu
qu'iU eussent Tâge de trente ans.
Quoiqu'il soit avéré querhabillement des Hospi-
talières, dès le temps de leur création, fut de laine
noire, à Jérusalem, ainsi que dan^ divers mo-
nastères de l'Europe, on trouve cependant dans
Vertpt et dans plusieurs historiens, que cet habil-
lement a varié et que parfois la robe fut de drap
rougCy avec le manteau noir, orné, de la croix de
toile blanche à huit pointes, représentant les huit
.béatitudes.
é
\
DES PREUVES.
Pour entrer dans TÛrdre de Saint- Jean de Jëni-
salem à titre de chevalier, il fallait faire preuve
de quatre quartiers de noblesse du cùU paternel,
et de quatre quartiers du cdté maternel ; ce qui
pouvait' porter la preuve au delà decetït ans* On a
vu dans le cours de cet ouvrage, que la plupart dés
maisons les plus illustres et les plus anciennes de
France, qui étaient d^une noblesse chevaleresque,
c'est-à«>dire de nom et d'armes, et dont l'origine se
perdait dans la nuit des temps, avaient >été lès pre-
mières à servir sous la bannière de rOndre ; mmis,
dans la suite, on fut obligé de n^exiger que la preuve
centenaire, tant pour éviter les frais de prouver
au delà, que pour faciliter à d'autres familles l'hon-
neur et l'avantage d*étre admises: dans un ordre
qui n'aspirait qu'à la gloire militaire, et à' la dé-
fense de la Religion et de la foi. Il fallait, en outre,
justifier de la naissance légitime des pères* et des
mères, et du présenté, et de leur profession de la
Religion catholique, apostolique et romaine.
Les preuves devaient être appuyées d'un arbre gé»
néalogique, qui représentait, d'une part, les quatre
quartiers paternels, et de l'autre, les quatre quar-
tiers maternels, avec le blason des armes de-cha-
que personnage mentionné dans lesdits quartiers^
DES PREUVES. 225
peint dans les couleurs et selon les principes de
Fart héraldique.
Il était de rigueur que la mère du. présenté fût
de race noble; quant aux aïeules^ on pouvait, en
cas de besoin^ obtenir des dispenses de prouver
rigoureusement la noblesse de quelques-unes^ mais,
pour y parvenir, il était nécessaire de solliciter cette
dispense du Pape, laquelle devait être agréée par le
Grand Maître.
Ces preuves devaient être testimoniales, littérales ^
«
locales et secrètes .
La preuve testimoniale et locale était ainsi appelée
parce qu'elle résultait du témoignage de quatre
gentilshommes qui certifiaient la noblesse de l'as-
pirant aux Commandeurs et chevaliers nommés
commissaires à cet effet, et qui se rendaient dans
la province du présenté pour recevoir cette déclara-
tion dont ils dressaient procès-verbal en forme,
après avoir fait prêter serment à ces témoins de dire
la vérité, tant sur la religion et la noblesse du pré-
senté et de ses parents, que sur leurs mœurs et
bonne réputation r
La preuve littérale, qui se faisait indépendam-
ment de la preuve* testimoniale, était celle qui
dérivait des titres; tels que contrats de mariage,
aaes de baptême, testaments avec qualification
noble , aveux , dénombrements , commissions et
lettres-patentes de nos Rois, lettres de tutelle, de
garde-noble, actes de foi et hommage, actes de
partage, provisions de charges, comparution aux
bans et arrière-bans, et constatation des tombeaux
armoriés , dés épitaphes / des vitraux d'église , et
XX. iS
226 DES PREUVES.
enfin de tous titres ou monuments qui prouvaient
la noblesse des ancêtres du présenté.
Le preuve secrète était celle qui se tirait d'une
enquête que les mêmes commissaires fJtsaient à
l'insu du présenté, dans la localité même, auprès
de personnes dignes de foi et qui, sans être noUes,
jouissaient d'une réputation intacte.
Toutes ces preuves une fois réunies en bonne
forme, le procès-verbal en était signé des commis-
saires, qui y apposaient le sceau de leurs armes, se
faisaient assister d'un notaire qui les signait égale-
ment ; alors elles ne pouvaient plus être contredites,
à moins que ce ne fût pour cause de judaïsme, at-
tendu qu'à cet égard on n'admettait aucune pres-
cription.
Les Commandeurs ou chevaliers délégués à l'effet
de recevoir les preuves étaient indemnisés de leurs
dépenses aux frais du présenté, et l'on apportait
dans ce règlement de frais toute la probité et
l'économie convenables; les statuts de l'Ordre tai-
saient expresses défenses aux commissaires d'aller
loger ou prendre leurs repas dans la* maison du pré-
senté, ou dans celle d'aucun de ses parents, ou de
quelque autre personne qui poufrait lui appartenir.
L'esprit de cette ordonnance était d'obliger les
commissaires à travailler avec plus de liberté, soit
en ce qui les regardait eux-mêmes, soit par rapport
aux témoins qui devaient être entendus dans Tin-
formation secrète, et de les engager les uns et les
autres à agir en honneur et en conscience, sans
aucune faveur, sans aucune prédilection ou sans
haine.
DES PREUVES. , 227
Cette manière de faire les preuves par commis-
saires délégués^ était le moyen le plus sûr de leur
véracité et de leur exactitude; il ^rait à désirer
qu'on suivît encore les mêmes ' principes de nos
jours^ en évitant les frais de transport des com-
missaires délégués, et voici le projet qu'il me sem-
blerait convenable de suivre :
L'aspirant déposerait .ses titres et actes entre
les mains de la .personne chargée de dresser la
preuve^ degré par degré; c^Ue-ci, après avoir ter-
miné ce travail, le soumettrait^ avec les pièces ori-
ginales à Tappui, à la vérification de trois, anciens
chevaliers, nommés spécialement à cet effet par
le Grand Maître^ sous le titre de conseil des preuves.
Ledit travail^ après avoir obtenu l'approbation de
ce conseil^ serait transcrit sur un registre spécial,
et signé de ses membres, qui y apposeraient le sceau
de leurs armes ; le secrétaire de ce conseil^ gardien
de ce registre^ en délivrerait une expédition en
forme à l'aspirant qui en ferait l'usage convenable
pour son admissiop. Âlors^ plus d'abus, plus d^er-
reurs, et la vérité et la bonne foi prévaudraient sans
le moindre ,nuage. Les firais desdites preuves de-
vraient être réduits et fixés de manière que l'aspirant
n'eût aucune autre dépense à subir^ et quant au
droit de passage à payer à la Chancellerie de TOrdre^
on en trouvera le taux dûment et officiellement
indiqué dans cet ouvrage^ au chapitre intitulé
Droit de passage. En employant ce moyen^ les abus»
quels qu'ils soient^ seront éteints et anéantis.
DES GRANDES DIGNITÉS
DE L'ORDRE EN FRANCE.
é
J'ai déjà traité^ page i56, des huit Langues de
l'Ordre de Saint-Jeaa de Jârusalenij qui étaient ré-
pandues dans les divers étau de la chrétienté ;, j'ai
cru Uiile» quant aux Langues françaises^ de m'éten-
dre davantage^ et surtout d'établir les noms des di-
gnitaires et des chevaliersj tels qu'ils se trouvent
La Langue de Provence a toujours compté pour
la première^ comme ayant fourni le fondateur de
l'Ordre» Gérard Tune.
Son chef était Grand ComiANDEUtt de l'Ordre. M« le
Bailli de Tulles de Villefranche était investi de cette
dignité en 1787.
GiuND PaiBim DB Saint-Gillbs^ m. le Bailli ^/eFr^nc
' di Montgey, en 1788.
Grand Prieur db Toulousb, M. le Bailli de Sade,
en 1784.
^ Bailu de Manos<^Bj M. de la Croix de Chevrières-
Sajrve tn 1784.
COMMANDEkIES.
Nota. G. g. tignifte grand prieuré de Saint-Cillet ; t. signifie
grand prieuré de Touloùie ; g. m. signifie par grflce magistrale,
cWvà-dire par la fliteurdu Grand Maître; g. p. pargfiice prieu*
raie, c'est*à-dire par les Grands Prieurs.
Comnumderiei magistraia* •
^é2énas, le Bailli de ^otoi, en | Puissoubran Boireioii-Ranal-
1768. I jeat, en 1788.
>
LANGUE DE PROVENCE.
229
Cmnmauderies,
Aix, 8. g. le Bailli der«llMaeVil-
Idranche, 1720.
Arcintf t. m.deLombard dtUoHr
tauroHx^ 1785.
Argens, a. g. Gaspard du Pœt,
1786,
Argentins, t. m. de Kî/i^gre»» g- m-
1788.
Astros, s. g. le Bailli de Vachon
de Belmoat^ g. m. 1780.
Avignon, s. g. m. Vento de Pen-
Barbantane, s. g. Alphonse de
CastelUme^ 1788.
La BastideyS. g. m. de Baroncelly
deJavon, 1788.
Beaulieu, s. g. m. de Gaillardy
1785.
Bériert, s. t le Bailli de Riquejy-
Mirabeau, 1786.
Bordeaux, t. le Bailli deL<i Tour^
g. m. 1775.
Bordere, t. le Bailli de Guiran de
la BrÙUuu, g. m. 1779.
Boudrac, t. m. de Trtssemanes^
U Burgault, t. le Bailli de/>eii-
«e», 1784-
Caignac, t. m. étJareKte^ 1786.
, Cannebière^s. g. le Bailli dcGail-
lard^ 1781.
U Capdie, s. g. le BaiUi de la
BrOUme, g. m. 1759.
Capette, s. g. m. d* Albert j 1780.
GasteKIalou^, t. en litige.
La Oivallerie, t. m. de Miflvm
deMontazet, g. m- 17^*
Caubins et Morlas, t. m. I.e Blantc
de Lisse, 1784*
Cavalis, s. g. m. de Mortes^ 1797.
Gondat, t. le Bailli de Vachon d»
Belnumt^ g. m. 1768.
Coaps, s. g. m.de FioUnç* g. p«
1768.
La Couvertoiradey s. g. le Bailli
àARi^uay de MyFabcau»g.in<
1768.
Cours, t. N..,
Dourbans, s. g. le BaitU de Cluh
teauneuf^ 178s.
Douxens, % g. m. de Lesay de
Maméxiaj 1786.
Eapalions, s. g. m. de Lordaty
g. m> 1762.
La Favillane, s. g. m. Bwrç»^
de Sartous, 1787.
Gap, s. g. m. d*Yse de RosanSt
1783.
Gap*Franca, m. g. m. d» ifom»
fon-Chabrillan, 1779.
Garidech, t.. m. de Lopis de la
Farc, 1776/
Gresaans, s. g. Gaspfird de Us*
tmgt g* p- 1787-
Goulfet, t. le Bailli deBIacas-Cor»
ros^ 1788.
Homps, s«g. m. de5u^Vim-Saint*
Tropès, 1784.
Jalez, s. g. le BaiUi de Suffr€n>-
Saint-Tropès, g. m. 1783.
Larmond, t. m. de Vento de Pieti
neSf 178S.
Luan, s. g. d'Eipinwm^ t^83.
Marseille, s. g. le BaiUi dei^5M-
guier, g. m. 1775. .
23o LANGUE DE
Millue, 8. g. m. de Gras de Pré*
ville i 1776,
Montfrin, s. g. m. de Piolenc^
g. ç. 1757.
Montpellier, s. g. le Bailli deChar*
mailf g. m. 1778.
Mont -Zone, t le Bailli de la Bril-
Urne, g. m. 1784.
Nice, 8. g. m. de Lincel, 1784.
Pallières, s. g. m. de GlandevéSy
1788.
Plan de la Peyre, 8. g. m. de Très-
semanes Brunet, 1785.
Pleignés, t. m. deForesta, 1787.
Poet-Uval, 8. g. m. de Gaillard,
g' P- 1744.
Pontcharamets, t. Pierre de la
Garde, 1788.
Puymorsson, s. g. le Bailli de5fr/>
fhsn Saint-Tropés, 1786.
Raissac^ 8. g. Raimond de Très-
semanes de Chasteuil, 1787.
Renneville, t. le Bailli d'Eoulx,
1785.
Saînt-Biaiae dea Monta, t. m. de
Barsa^ 1786.
Saint-Christol, M. Guignard de
Saint-Priest, g. m. 1788.
Sainte-Eulalie, s. g. le Bailli de
Riquety-UittheaM, g. m. 1768.
PROVENCE.
Saint-Félix, 8.' g. le Bailli de
Sayve, 1785.
Sainte-Luce, s. g* le Bailli de
Àfontgeyj 1788.
Sainte-Marguerite, 8. g. François
de la Garde Saint- Angel, 1 78 1 .
Saliers, s. g. le Bailli deVentode
PenneSy g. m. 1775.
L41 Salve, s. g. le Bailli de Vachon
de Belmont, 1788.
Le temple d'Agen, t. Ignace du
Poety 1788.
Trinquetaille, s. g. le Bailli de
Suffren Saint-Tropés^ g* ^ m*
1788.
La Tronquièrea, s. g. M. dt Cote-
/on, 1787.
Valence^ s. g. le Bailli de GaiU
lard, g. p. 1744.
Vaours, s. g. m. Gratet de Do-
mîeu, 1787.
Verlaguet, t. m. de Demandolx,
1788.
La Vemède, a. g. Pierre de Guei-
doHy X785.
Vialard,8. g. leBailli d^Riquety-
Mirabeau, g. m. 1768.
U Villedieu, t. le Bailli de Sade,
1786..
Commakderie de jus'patronat
Farnec-la-Oaule.
Commanderies affectées à MM, les chapelains conventuels
et servants iarmes de la Langue de Prwence,
Bayonne, M. Reyberty 1779.
Câstelnau, M. de Caux, 1768.
Espinaz, U.Prévost,. 17^7.
Gabre et Capoulet, M. Brugière,
1781.
Goueat, M. Alpheran, 1783.
LANGUE DE PROVENCE;
23 1
Joucas, M. Sandillau - la - Cour,
1783.
Narbonne, M. Blein^ >7^*
Roquebrune,M.Lom^âr<f, 1781.
Vaidronne, M. Raybaud, 1787.
LANGUE D'AUVERGNE,
Cette Langue formait un grand prieuré; son chef
était Grand Maréchal db l^rdre.
M. Claude -Marie de l'Aubépine de Sainte -Co-
lombe, I*' mai 1783, Grand Prieur,
Bailli de Bourganeuf, M, le Bailli de Savary-Lan-
cosme, en 1788.
Le Bailli de Garric d'Uzech^ Maréchal en 1787.
Cette Langue comprenait encore le bailliage de
LyoUi appelé anciennement de Lureul.
Commanderie magistrale.
Salins, M. d^Haimwville, 1772.
Commanderies.
Belle-Comb^ M. Jk/mon de Ville,
1784-
Blandais, M. de Fricon, g. m.
»777-
Cariât, M. du Peyroux, 1786.
Celles, M. de Seyssel, 1788.
Chamberan, M. de Saint^ulien,
en 1783.
Chamberi, M. de<««
Charières M. de Mareelhmges,
g. m. 177a.
Cha2elles,IeBai]lideBeffe, 1784.
Compezi^res, M. Tulles de Ville-
franche, g. p. 1764.
CottTteserre, Hercule de lAgon*
déSy 1788.
Dâle, le BaîlH de Savary Lan»
cosme, 1781.
Fenières, M. de hùtredon^Ransi^
jeatt 1783.
LtL Racherie, M. delaJRocAtf-iiy*
moft, 1771.
LaVauxFraaçhe,M.deil/e>ioti de
Ville, 1777.
Laumusse, le Bailli de Garric*
d*Uzecb, 1784.
Les Beugnets, M. de Petremans
deVaUay, 1781,
Les Bordes, M. de Laiterie du
Saillant» 1778.
Les Échelles, Sébastien de la
Queuille^ , 1784.
a32
LANGUE D'AUVERGNE.
Lus Feuillets, M. Vaulchier du
Deschaux, 1786.
Leureuil, M. de Bosredon du
Poirier, 1785.
Limoges, M. de Virieu de Beau*
voir, 1780.
Lormettaux, le Bailli de Savary"
m
Lancosme, g. m. 1762,
Mâcon, M. de Fricofij 1734.
Maisonnice, Antoine de LigtM'
dés^ g. m. 1787.
Masdeu, M. de Rigaud-Strezlny
1783.
Marche-Mayel, M. de Bosredon^
1783.
Montbrison, M. deJI/ofMp^-Val-
' lière, 1785.
Montchamp, le bailli de Loras^
1788.
Montferrand, M. de Ferréf g. m.
1783.
Morterol, M. de Basr^dùn de Lt*
gny, 1788.
Oloix, le Baasj de Besse^ g. m.
1775.
Paulac,M.deGatn de Linars, 1 783 .
Saint-Georges, M. d^Ussel de Cha-
teauvert, 1773. • *
Saint-Paûl, le Bailli d» Sainte-
Colonde de Laubejnn, 1780.
Sainte-Anne, M. de Gratei de
Dolomieu, 1781.
Sales et Montsenis, M. de More*
ton de Chabrillan, g. p. 1788.
Tortebesse, M. de...
Ville-Dieu, M. de Loroi 1765.
Vill^Franche,M .de J/oiiltfigiMC,
1787.
Rome-Porrocarero, M. de Buffè'
vont, 1788.
Commanderies affectées aux chapelains conventuels et servants
dt armes de la Langue d'Auvergne.
Arbois, Jean-BaptisteJofset, 1 780.
Chanonat, M. de Boumasseau du
Râteau, 1762.
Farges et Viviers, M. Dauphin^
1763.
La Croix-au-Bost, Michel Du-
houchetf 1776.
LaTourette, M. Guerrier^ 1788.
Lieu-Dieu, M. Du four, 1775.
Pontvieux, M. Doit, 1758.
Puy-de-Noix,QaudeJii»se#, 1778,
Saint-Romain-en-Galles, Claude-
François Bqyer, 1788.
Temple<l'Ayen,Micbelde/tor^,
1780.
VillfrJé8U8,Charles JoMtf, 1780.
LANGUE DE FRANCE.
Cette Langue comprenait trois Grands Prieurs ,
dont le premier était particulièrement nommé
Grand Prieur de France ; le deuxième. Grand
N
COMMANDERIES. 233
Prieur d'Aquitaine, et le troisième. Grand Prieur
deOiampagne.
Le grand prieuré de France s^étendait sur les
provinces de l'Ile-de-France, de Normandie, d'Or-
léanais, d'Auxerrois, de Gâtinais, de Mirepoix,
de Picardie, d'Artois, de Hainaut, de Flandre,
sur le pays de Liège, la Brie, une partie du Poitou
et de la Qiampagne.
Le grand prieuré d'Aquitaine, sur les provinces
d'Aunis* de Poitou, de Bretagne, d'Anjou, de Tou-
raine, de Guienne^ et une partie du Bourbonnais.
Le grand prieuré de Champagne^ sur les provin-
ces de Champagne, de Bourgogne, de Lorraine,
d'Alsace et du pays Messin.
* Le chef-lieu du grand prieuré de France était le
Temple, à Paris, dont les chevaliers de Saint-Jean
avaient été mis en possession, après la chute des
Templiers, en vertu de la bulle du Pape Clément V,
de l'an i3ia.
Le trésor du Roi avait été longtemps en dépôt
dans cette enceinte ; les chevaliers de Saint-Jean en
firent la maison principale du grand prieuré de
France. Le otrps de logis avait été bâti par Jacques
de Souvréf alors Grand Prieur. La grosse tour^ qui
rappelle des souvenirs si amers, avait été con*
struite en 1222, par frère Hubert, trésorier des
TemplierSé
Les chevaliers de Saint-Jean y firent élever plu-
sieurs monuments, entre autres Amador de La Porte
de La Meilleraye, le Grand Maître Villiers de Tlsle-
Adam; Faucon de Ris, Commandeur de l'Ordre,
MM. les Grands Prieurs de Quys (oncle et n«veu), etc.
234 LANGUE DE FRANCE.
Le chapitre s'y tenait tous les ans, le lendemain
de la Saint-Barnabe, c'est-à-dire le 12 juin; il durait
huit jours. Une autre assemblée avait lieu à la Saint-
Martin d*hiver. On s*occupait -dans l'un et l'autre
des affaires de la Langue et des preuves des candi-
dats qui désiraient être admis à la chevalerie*
L'église du Temple était desservie par les chape-
lains de rOrdre^ dont l'un était préposé pour exer-
cer les fonctions curiales^ dans l'endos du Temple.
O lieu était privilégié^ c'est-à-dire exempt de la vi-
site des jurés des communautés de cette ville, ^etc.
Les débiteurs ne pouvaient y être arrêtés lorsqu'ils
s'y étaient réfugiés.
Le Grand Prieur de la Langue de France éuil
Grand Hospftalier de I'Ordre. Cette dignité fut tou-
jours remplie par des gentilshommes des plus il-
lustres du royaume, et très-souvent par des Princes
du sang royal, parmi lesquels je citerai François de
Lorraine^ et au nombre des premiers se trouvent
Jacques de Bourbon, frère de Pierre de Bourbon"
jBu5^ef ; il était Grand Prieur en i536, et fit don à
l'Ordre des belles tapisseries qu'on exposait à Malte
dans l'église de Saint-Michel, les jour^ de grandes
fêtes, et où les Grands Maîtres étaient réprésentés
dans leur grandeur naturelle ; Jean-Philippe d'Or-
léans y fils naturel du régent, qui fit réparer une
partie du temple à Paris; S. A. S. le prince de
Conti, et S. A. R. Louis- Antoine d'Artois^ duc d'iln-
goulême, depuis Dauphin, élu le 24 novembre 1776.
Grand Hospitalier : le Bailli des Écotais de Chan-
tilly, le 6 décembre 1784.
Le bailliage de Saint- Jean de Latran, dit aussi de
COMMANDERieS. 235
la Morée, dépendait de ce grand prieuré. Il avait
été fondé dès 1171.
Le Commandeur avait haute^ moyenne et basse
justice; il possédait aussi deux maisons de plai-
sance^ Tune rue des Bourguignons^ faubourg Saint-
Marcel, nommé ï Hôtel-Zone, et l'autre sur le grand
chemin du Bourg-la-Reine^ nommé la maison de la
Tombe-Isoire ; plusieures rentes et censives dans Pa«
ris, et plusieurs fermes et domaines à la campa-
gne. Le tout rapportait au Commandeur environ
1 2,000 liv. de rente^ charges payées.
L'église était desservie par un chapelain de l'Or-
dre de Malte, laquelle servait de paroisse pour tous
ceux qui demeuraient dans l'enclos/ et leur nom-
bre était assez grand.
On voyait dans le chœur le tombeau de Jacques
de Souvré, pourvu de cette commanderiez et ensuite
Grand Prieur de France, le même qui avait fait bft-
tir la nouvelle maison du Temple. Longtemps avant
sa mort, il - fit construire ce monument, espérant
I d'y être enterré; mais, comme les choses changè-
rent, son cœur seul y reposait.
Cet enclos était privilégié : tous les artisans pou-
vaient y exercer leur mëtier sans crainte d'être
inquiétés par leurs syndics ou leurs jurés ; il renfer-
mait une rue qui était entièrement destinée à loger
les pèlerins qui venaient de Jérusalem ou qui se
proposaient d^y aller.
Le Bailli de Saint-Jean de Latran était M. d^Hen-
nin-Liétard-Alsace, en 1779, et depuis le Bailli de
Balathier de Lantage.
Le second bailliage était celui de Corbeil, près
236 LANGUE DE FRANCE.
Paris^ dit aussi de Saint-JeaThen-tlle, et dont le
Bailli était grand trésorier de la Langue de France.
L'église de Saint-Jean*en-l'IIe^ qui en dépendait^
avait été fondée par la Reine Isemburge» femme de
Philippe-Auguste, qui avait eu le comté de Cor-
beil à titre de douaire ; elle s'y retira lors de son
veuvage.
Le Prieur de cette église officiait avec la crosse et
la mitre.
La Reine Isemburge fut inhumée dans cette église
en 1223.
Cette princesse y établit douse prêtres^ qui fai-
saient profession de la règle de Saint-Augustin» se-
lon l'Ordre des chevaliers de Saint-Jean de Jérusa-
lem^ et assigna pour leur nourriture cinquante
çauids de grains, à prendre sur le minage des grains
qui se vendaient au marché de CorbeiL Louis VIII
confirtoa cette fondation en 1224, et Guérin de
Montaigu, Grand Maître de l'Ordre, l'acceptant^
leur conféra le petit hôpital de Tigery» voisin de
Corbeil, avec ses dépendances. Outre cela^ à la •
prière de la Reine, il permit au:( religieux 4'éUre
dans leur Ordre un Prieur et CSommandeur.
Sous le règne de Philippe-le-Hardij Je^n de Vil-
tiers, Grand Maître des chevaliers de Saint-Jean de
Jérusalem, trouva que la maison de Saitit-Jean-en-
l'Ile était très-propre à y tenir les assemblées de ses
chevaliers. C'est pourquoi il fit bâtir cette grande
salle^ qu'on appela le Palais, joignant le cloître des
religieux. Cest probablement où ce Roi logea quel-
quefois; car il reste des chartes de lui, datées de
l'hôpital de Corbeil.
COMMANDERIES. 237
Ce fut dans ce prieuré que descendit le Roi
Henri IV^ lorsqu'il voulut s'assurer de la ville de
Corbeil ; et là les habitants vinrent lui en présenter
les clefs.
Le Pape Calixte II, retournant de Paris à Rome
en iiaOf séjourna à Corbeil; saint Bernard y fut
domicilié. Le Cardinal Vivien^ légat en France du
Pape Alexandre III^ entre les années 1160 et 117O9
7 conféra avec saint Thomas de Cantorbéry. Saint
Pierre de Tarentaise y fut logé dans la maison du
Roi, en 1174.
Corbeil fut aussi l'un des lieux où le fameux Abai-
lard eut une école^ avant qu'il vînt enseigner à Pa-
ris^ sous le règne de Louis le Gros.
Baim de Corbeil. — Grand Trésorier : le Bailli de
Rogres de ChampignelleS) en 1783.
m
Commanderiês magUtràUs.
Piéton, le bailli defVef/ott, 1775. | Valenciennes, M. Greichêf 1796.
Commanderiês.
Abbeville, le Bailli d' Alsace,
1769.
Auzerre, M. de Mallard^ 1 777.
Bauvals en Gâtinois, M. de Fo*
lory, 1787.
Boncourt, M. le Bailli de Ctdana,
1778.
B011Z et Milrlan,M. dtMascrâ»iy,
17719.
La Brague, yi.àtRasmnt^ 17S3.
Castrea; M. le BailU de Rùhrn,
«767- , .
Chantereine, M. le Bailli de Crus-
sol, 1787.
Chantt, V. de LomMhm, 1787.
Coulommiers, M. de Géraldin,
.«783.
Coulours, M. de SavaUIan, 1779*
Lacroix-en-Brie, M. le Bailli dp
SiUnt^Smony 1783.
Estrepigny, M. le Bailli de la
Tofir, 1784.
Fief, M. de Vion, 1783.
238
LANGUE DE FRANCE.
Fontaine-soQS-Montdidier, M. le
Desnos, 1776.
Haute-Aveine, M. de la Rue,
»774-
Lagny-le-Sec, M. le Bailli des
* Barres, g. m. 1776.
Laon et Castillon, M. le. bailli
d'Hennin, g. m. 1752.
Louviers et Vaumont, M. le failli
de Champignelles,
Loison, M. de Milano^ 1784.
Maupas et Loisson, M. de Ca-
îonne, 1787,
MoisyetMagny, M. de Campion.
Oisemont, M. le Bailli d^/Tâvrm-
court, 1778.
OrléanSyM. dcMontcanisy, 1784.
Saint-Étienne de Renneville, M.
de Mesgrigny, 1778.
Satnt-Mauvis, M. du Roux de
Varenne, 1784.
Saint-Vajubourg. M. de Villeber-
tin,ijS3.'
Sommereux, M. le Bailli de Ro-
han, g. m. 1782.
Sours et Arville , M. de Baromé-
nU, 1784.
Slyppe, M. d'Haute/euille, 1787.
Tirlemont, M. de Boni/ace dir
Réelle, 1774.
Froie, M. le Bailli de Suffren, de
la Langue de Provence, g. m.
1787.
Vaillantpont, M. de NUuport,
Vi Ile-Dieu- en-Drugesis, M. de
Thuisi, 1787.
Ville-Dieu-la-Montagne, M. le
Bailli du r/Zter, 1787.
Vllle-Dieu-le-BaîUeuil, M. de Bo-
ni/ace^ 1784,
Villera-au Liège, M. de Vauque^
/l'a, 1787.
Yvry-le-T^pIe, M. le Bailli du
Tilletjg. m. .1778.
GRAND PRIEURÉ D'AQUITAINE.
Grand Prieur : M. le Bailli d'Hennin - d'Alsace,
en 1772 ; et depuis, le prince Camille de Rohan,
Commanderies magistrales.
La Rochelle, M. de la Tremblaye, 1785.
Commanderies.
Amboise, M. de Temay, 1782.
Aftsigny, M. deBremond, 1781.
Artin, M. de Saint-Pois, 1782.
■haL\SLn,M.Duchéne, 1789.
Bisson.M. de Saint-Sulpice,iyS2 .
Bourgneuf, M. deMeaussé, 1768.
Coudrie, M. de Briihac, 1764.
La Feuillée M. le Bailli de Fres-
loHt g. m. 1781.
Les Epaux, M, le Bailli de Chan
tilly, 1786.
COMMAN
Pretajr, M. de Saint-Sulpice, g.
m. 1763.
Gudan^ M. le Bailli de Tudert^
1775.
La Guerche, M. de la Bourdon"
naye^ 1786.
L'Hôpital d'Angers, M. de Murât,
1785.
L'Isle-Bouchard, M. de Moussé^
g. m. 1776.
U Lande-Verché,M.1b Bailli de
Tigni, 1775.
Loadun; M. le bailli de Saint'SU
num, g.m. 1680.
Mauléon. M. le Bailli de Calan,
1766.
DERIES. 239
Mantes, M. de Lamothe-Baracé,
1786.
Ozon et Praîlles» M. François de
la Laurenciet 1786.
La Roche-Ville-Diea, M. de Cor-
nulier, g. m. 1774.
Saint-Remy, M. de Savaillant,
g. m. 1775.
Le Temple d'Anger», M. Jean-
Henri de \a Laurencie, 1786.
Thevalle, M. deLanjamet, 1786.
Ville-Gast, MAcSoulange, ijjg,
Verneuil, commanderie de jus-
patronaty de la maison de.Me-
nou-Broussay,M.le marquis de
Vemeuilf 1780. /
Commanderies ajfectées aux chapelains conventuels et servants
larmes du prieuré d'Aquitaine
Carentoir, Mgr TÉvéque des Va-
lettes, 1786.
Flolette, M. de la Griolaye^ t^S%,
Fotiés-ChAlont, M. Friff y 1777.
Launai, Mi Claude le Normand ^
1786.
Quittay, M. Alex, le Normand,
1758.
GRAND PRIEURÉ DE CHAMPAGNE.
Grand Prieur : M« le Bailli le Preudbomme de
Fontenoy, en 1786.
Commanderie magistrale,
Metz, M. de Rosthre, 1775.
Commanderies.
Ar?igny,M. Folinde Villecomte, 1 Beaulne, M. le Bailli de Tudert,
g. m, 1768. I g. m. 1754.
240 GRANDS-CROIX
Bellecroix, M. de la Magdeleine^
1787.
Beauchemîn,M.leBailH àcABar-
retf 1786.
Boimevaux, M. Vallée de Pimo-
daUf 1783.
ChflloQS - sur - Saône, en litige,
. i7«8.
Marbotte, M. deCtrcourf, 1787,
Nancyi M. le bailli des Barres^
g. m. 1768.
Laneuville - au - TBknple, M. de
Da$npierre, g. m. 1768.
Pont-Aubert, M. de Mesgrigny,
g. m., 1787.
HÉRÉDITAIRES.
Robecourt, M. le Bailli d^ Hennin ,
1753.
La Romagne,M. le Bailli de Clu-
gny, 1787.
Rueta, M. de Prendhomme de
Fontenqy, 1783.
Thon et Corgebin, M. de Ladmi-
rauîtf g. m. 1776.
Valeuze, M. dt Clugtry, 1783.
Verneuil, œmmanderie de jus-
patronat.
Vicouft, M. d^HannonvÛle^ 17^7*
Xugny, M. le Bailli Preudhomme
de Fontenqy y 1776.
Comnumderies affectées aux ehapeUàns conventuels et servants
d^ armes du prieuré de Champagne,
Brauz, M. Belgéand^ 1785.
biîon, M. le chevalier de Damas,
g. m. 1783.
EmiowretajaLyM.Ckampion, 1785.
Gelaucour, M. Gretche, 1770.
Saint-Amand^ M. Boileau, 1785.
Saint-Marc, M. ?W».
GRANDS-CROIX HÉRÉDITAIRES.
Nota, Les lettres par d. du s. c. signifient par décret du sacré
conseil; et celles g. m. signifient par grâce magistraiey ou du
Grand Nfaf tre.
AaPAiON(Anne-Claude-Louise d*} ,
épouse du maréchal de Noailles,
duc de Mouchy, par d. du s. c.
23 février 1 745, et comme hé-
ritière de sa maison, à laqudle
cette concession avait été iiedte,
dès Pan 1645, à raison des servi-
ces rendus à l'ordre par ses an*
cétres. Voyesç p. 80.
BAUFFasMONT (bouise de), prin-
cesse de Listenois,par d.du s. c.
janv. 1767.
Narbonnb-Pelbt (Catherine-Ma-
rie-Thérèse de), marquise du
Puy-Montbrun, par g. m. du
Il ftvr. 1776. Voyez Puj-
Montbrun.
NoAiLLBs ( Philippe de ), duc de
Mouchy, maréchal de France;
par d. du s. c. du 20 avril 1 746,
GRANDS-CROIX
comme venant aux droits de
son épouse, de la Maison d'Ar-
pajon. VoyeJ[ plus haut et p.
80.
No AILLES, prince de Poix (Char-
les-Arthur - Jean-Trîstjin-Lan-
guedoc), g. c. en 1771.
No AILLES, prince de Poix (Lou is-
Philippe-Marc-Antoine) , g. c.
en 1752.
NoAiLLEsX Louise-Henriette cle);
duchesse de Daras ; par d. du
s.c. du 4 février 1768, comme
venant aux droits de sa mère
•
PuY-MoNTBRUN (Jacques, marquis
du); par g. m, du 1 1 févr. 1 776.
Kqy'ejf Narbonne-Pelet.
Rouvrot-de-Saint-Simon ( Marie-
Catherine de), comtesse de Va-
HÉRÉDITAIRES. 241
lentinois; par g. m. du 16
mars 1773.
RouvROY, comtesse de Saint-Si-
mon ; par g. m. du 24 mars
1773.
VoYER d'Argenson^ marquJs de
Paulmy (Antoine-Réné de); par
d. du s. c. du II juillet 1777.
Voyerd'Argenson (Adélaide-Ma-
delei ne-Renée-Suzanne de) du-
chesse de Montmorency Lu-
xembourg ; par d. du s. c. du
II juillet 1777.
Wignacourt, en raison des servi-
ces rendus à l'Ordre par cette
illustre fsimille.
Xikenez (Auguste-Louis, mar-
quis de), le 16 juillet 1776.
y
Chevaliers honoraires qui y ayant été reçus, ont obtenu le droit de
porter la décoration de VOrdre, par décret du sacré conseil ou
par permission du Grand Maître, mentionnés dans VÉtai de
la France de 1 789:
Albert de Saint - Hippolyte
(Paschald'); par g. m. 27 août
1764.
AuREL ( François - Domi nique,
marquis d') ; par g. m. 27 août
1783.
Basquiat y baronne d^la Houze
(Matthieu de) ; par g. m. 3 juil-
let 1761.
Bauffrbmont, princesse deListe-
nois (Anne-Marie- Adélaïde de);
d. du s. c. 5 juillet 1776.
Bernard d'Espagne (Henri, mar-
quis de) ; par d. du s. c. 1 5
sept, 1778.
Blacas Carros (Alexandre-Bo-
XX.
naventure de); par g. m. !•'
juillet 1776.
BpNAL (Fraoçois-Jean-Népoittu*
cène de), Evêque de Clermont ;
par g. m. 26 mai 1784.
BosREDON (Claude de); par g. m.
5 mai 1777.
Boudart (Charles-Marie-Joseph
de ), marquis de Couturelle ;
par g. m. i3 janv. 1772, à cause
deladamede.Wignacourt, son
épouse.
Caille, comtesse de Paule (Anne-
Madeleine de) ; p. g. m. 1 7 juil-
let 1776.
16
2^2 CHEVALIERS
CAKADEUcdelaChalotais (Louis-
René de) ; par g. m. 3i janv.
1777.
Caradeuo de la Chatolais (N...);
par g. m. 10 oct. 1786.
Caucabannb de Baudignan (Henri
de); par g. m. 3o oct. 1784.
Crambkay (Louis-François, mar-
quis de); par g. m. 18 juin 1755.
Charaette la Colinière (Fran-
çois de) ; par g. m. 27 déc. 1778.
CHASSEpouxde Verneuil(Eusèbe-
Félix); par d. du s. c. 3o août
1780.
Clcrmomt (François-Jean-Bap-
tiste, marquis de); par g. m.
17 mars 1777.
Cossé de Brtssac, duc de Cossé
(Hyacinthe-Hugues -Timoléon
de); par g. m. 29 mars 1777,
à cause de la dame de Wigna-
court, sa femme.
CftéQUT (N..., marquis de); par
g. m. Kdéc. 1767.
Crussol Montauzibr, duchesse
de Caylus (Marie-Adélaïde de);
par g. m. 3 juillet 1776.
Damas, comte de Thiauges (N...
de); par g. m. i5 déc. 1778.
Faye, comte de Maulevrier ^Cl.-
Bernard-Antoine de) ; par g. m.
18 août 1769.
FéuKB, comte de la Renaudie
(Jean-Baptiste de) ; par g. m.
4 août 1761.
Foix, comte de Paule (Marc de);
par g. m. 11 juillet 1776.
Fricon (Augustin, comtede); par
g. m. II juillet 1776.
Gain de Montaignac (Jean-Marie
de); par g. m. i5 juillet 1772.
HONORAIRES.
Gain de Montaignac (Louis-Léo-
nard de) ; par g. m. 23 août
1772.
Gajn (N... de), aumônier du Roi;
par g. m. 12 déc. 1776.
Gain de Montaignac (Joseph-
Raymond de); par g. m. 10
avril 1777.
Garric d'U2ech,dame de Citeaux,
abbesse de Leyme; par g. m.
16 mars 1774.
Gayardon de Fenouil, comtesse
de Loras ; par g. m. 18 oct.
• 1779-
Gayardon de Fenouil, abbesse de
Largentière (N. . . de) ; par g.
m. 19 sept. 1785.
Guerrier (Faure-Benoît) ; par
g. m. 28 février 1 776.
Hautpoul (Alexandre Jean d') ;
par g. m. 9. févr. 1779.
Houssayb (Ch.-Eusuiche-Louis
de la); 28 mars 1787.
Lac du Cluzbl (Claude,, comte
du); par g. m. 26 août 1778.
Lardbnois (Jean-Baptiste de) ,
comte de Ville; par d. du s.
c. 14 oct. 1747.
Lastic (Anne^François de); par
g. m. 9. janv. 1781.
Lastic (Louise-Àugustine de) ,
marquise de Monteaquiou ;
par g. m. 8 janv. 1781.
Latier de Baya n ne (Alphonse-
Hubert de), auditeur de Rote;
par g. m. 12 juin 1777.
Laur (Marguerite de), dame de
Citeaux, abbesse de Saure*Bé-
niste); par g. m. 8 juillet 1767.
Lire de laBourdonnaye(N... de);
par g. m. 4 janv. 1761.
CHEVALIERS
Maillt, marquis de Nesle(N.:.
de); par g. m. 27 mats 1777.
•Maison de Crouis ( N.... de }, par
g. m. 21 janvier 1780.
Meallet, comtedeFargues (Jean-
Philippe de) ; par g. m. 25févr.
1777.
MfeSGRiGNY(Loui8-Marief marquis
de) ; par g. m. 16 oct. 1781.
Montmorency (N... de), mttquise
de Serrent ; par g. m. 21 janv.
1778.
MoNTs(Jean-Bapti8teJacques de);
par g. m. 25 sept. 1782.
Narbonnk-Pblet(N . . . «comte de);
par g. m. i3 juillet 1772.
Pierre de Bernis (François de) ;
coadjuteur d'AIby ; par g. m.
27 sept. 1777.
PujETde Barbantanne(Marie-Au-
guste-Hyadnthedu); par g. m.
7 oct. 1776.
Raigbcourt (N . . . ), comte de ; par
g. m. 18 mars 1757.
RANDAN(Marie-Élisabeth4e),com-
tesse de Paule ; par g. m. 14
août 1776.
Roche ( Anne-Thérèse de), com-
tesse de Montmorency; par g.
m. 26 sept. 1778.
RoQUE(N...dela);parg. m. 5 avril
1780.
Sbtstres - Caumont ( Philippe,
HONORAIRES. 243
comte de) ; par g. m. 10 août
1783.
Talleyrand, duchesse de Mailly,
( Anne-Marie de); par g. m.
!•' juillet 1779. .
Tenarre de Mon tmain (Suzanne-
Marie-Ferdinande de) , mar-
quise de Baufiremont ; par d.
du s. c. 3 juin 1756.
Treille (Jean-Herc. de la ), comte
de Fosières ; par g. m. 3 o août
1775.
Vachon de Belmont ( N..., ma
quis de) ; par g. m. 23 4éc.
«775.
Valette- Parisot (Barthélémy
marquis de la) ; par d. du s. c.
5 déc. 1780.
Vento, marquis de Pennes (Jean-
Louis-Paul de); par g. m. 11
juillet 1779.
ViRY la Forest (Jean-Marie, comte
de), nov. 1769.
Wignacourt (Marie-Louise-An-
toinette - Charlotte - Françoise-
Constance de), épouse d'Hya-
cinthe-Hugues-Timoléon ,com-
te de Cossé-Brissac; par g* m
16 mars 1774.
WIGNACOURT(Balthaza^ Philippe
Emmanuel-Charles, comte de
par g. m. n juillet 1776.
NOMENCLATURE GÉNÉRALE
DES CHEVALIERS FRANÇAIS
REÇUS DANS l'ordre DE SaLNT-JEAN DE JERUSALEM ( MALTE ) -
depuis l'an 1700 jusqu'à la présente année 1839.
Abaoie d'Arbocave (Henri d') reçu en 1703.
Abeille (Jean-Joseph-André d'), juin 1795.
AcHARD de Bon vouloir (Charlo^-François-Auguste), 29 mars 1775.
AcHARD de Bonvouloir (Charles), 14 juin 1789.
AcHARD de la Haye (Edouard), bulle du 18 août 18 17.
AcHARDde Vacogne (Amédée^Marie), bulle du 11 août 18 18.
Acres de TAigle (Charles-Hippolyte des), 20 mai 1707.
Acres de TAigle de Fleuranges (Claude-Edouard des), bref du
22 juillet 1775.
Adhémar (N... d'), 2 juillet 18 16.
Agay (Antoine-Thérèse^oseph d'), 5 juillet 1773.
Agis de Saint-Denis (Charles-Jules), 23 août 1787.
Agoult (Alphonse- Charles d'), 12 octobre 1784.
Aguist (Antoine-Marie- Aimé d*), i«' juillet 1786.
Aigrefeuille (Charles-Michel-Jean- Louis d'}, 19 février 1790.
Ailhaud (Jean-Baptiste-Joseph-Charles d*), 7 juillet 1787.
Ailly-Mascarani (Octave d'), 24 mai 1771.
Ailly-Masçarany (Jean-Baptiste-Octave d'), 26 septembre 1789.
AiMERY de Choisy (Jean-Jacques-François d'), 12 septembre 1735.
Albert Saint-Hippolyte (Jean-Joseph d') 1708.
Albert de Saint-Hippolyte (Esprit d'), page le 9 août 173 5; Com-
mandeur en 1780.
Albert de Saint-Hippolyte (Paschal d'), 27 août 1754, et depuis
Commandeur.
Albert de Saint-Martin du Chesne (Joseph d'), page du Grand-
Maître le 29 décembre 1697, depuis Commandeur.
CHEVALIERS DE MALTE. 245
Albertas (Alfred-Émilien d'), 1 2 février 1788.
Albertas (Alfred-Émilien d'), 5 février 1791.
Albertas de Joucques (Pierre-Ange d'), 1700.
Albertas de Sainte-Mayme (Joseph-Marîe-Pi erre-Marguerite d'),
28 juillet 1749.
Albertas de Joucques (Alphonse- Rodolphe d'), 26 octobre 1751.
Albignac (Jean-Louis-Hector d*),24 février 1778.
Albon (Charles-Bonaventure d*), 26 octobre 1789.
Albon (André-Suzanne d*), bulle de 1 796.
Alençon ("Alexis-Louis d^), 24 juillet 1757.
Algatres du Faur de Barbazan (Jean - François - Phili^^pe-
Joseph d'), 22 mai 1766.
Alingb (Louis-Hyacinthe d*), page le 7 juin 1748. ^
Allain de Fayet (Hiçpolyte d'), 14 janvier 1789.
Aluer d'Hauteroche (Louis), 27 décembre 18 19.
Allonville (Antoine-Jean d*), 9 février 1768.
Allonville (Louis- Alexandre d*), 10 décembre 1771.
Aloigny de Rochefort (Guy d'), page le 28 juillet 1771.
Alphonse {Louis-Hyacinthe-Henri d*), 22 avril 1792.
Alphonse (Louis-Hyacinthe-Henri d'), bulle du 11 août 18 18.
Alsace dliennin-Liétard (Pierre d'), 19" août 1708, et depuis
Commandeur.
Alsace d'Hennin-Liétard (Antoine-Denis d'], 14 mai 171 2 ; depuis
Commandeur.
Alsace d'Hennîn-Liétard (Pierre-Simon d'), 3o mai 1772, et de-
puis Commandeur.
Alsace d'Henni n-Liétard (Joseph-Antoine-Baudoin d*), 8 octobre
1786.
Amandre (Louis-Élisabeth d*), reçu de minorité.
Andioné (Jean-Baptiste d'), 1 1 août 1704.
Andigné (Jean-René d'), 24 juin 1705.
ANDiGNé (Charles-François d'), 3 décembre 1709.
ANDiGNé de Maineuf (Joseph-Henri d*), 12 septembre 17 1.1.
Andigné (Charles-René-François d^y 16 juin 1769.
Andlau (Jean-Stanislas d'), 3i juillet 1784.
Andras (Joseph d'), 3o mai 1777.
Androuins (François-Joseph-Théodore des), 6 février 1782.
Androuins (Jean-Marie-Stanislas des), bulle du 11 août 18 18.
Anprxb (François d*), 27 août 1737 ; depuis Commandeur.
Angeryillb (Augustin d*), 26 août 1783.
Angeville (Guillaume-Charles-Marie d'), i" octobre 1777.
\
246 CHEVALIERS DE MALTE.
Akgosse Boucarres (Jean- Auguste d'), 17 juillet 1784.
Angossb de Loubie (Armand-Matthieu), i*' juin 1776.
Anneville (Paul-Bernardin d*), i3 avril 1767.
Anneville de ChiÛrevast (François - Antoine - Henri d'), 3o jan-
vier 1787.
Amsart (André-Jose(xh d*), page le 20 octobre 1777.
Ai«8ELMB de Grugières (André - François - Gaspard d^, page le
25 octobre 1747.
Anteroches (François d'), 11 avril 1783.
AousT (Joseph-Eustache-Quislain d'), 10 novembre 1770.
AousT (Marie- Eustache-Bernard d'), 9 novembre 1 780.
Apchon (N...)|I0 février 181 7.
Aproux (Pierre d*), 12 novembre 1721.
Aragona (Louis-Marie-Milano- Francisco), 18 février 1743; Com-
mandeur en I 784.
Araignan de Villeneuve (Emmanuel-Amable-Félix d*), 2 octobre
1779.
Arbaud de Château-Vieux (François d*), en 1 700.
Arbaud de Jouques-Mison (Melchior-André-Elzéar d'), g février
1780.
Arbaud de Jouques (Eustache- Auguste- Philippe d'}, 11 janvier
1791
Arbaud de Jouques (Joseph-Charles-André d'), 28 mai 1792.
Arbaud de Jouques ^Charles-André), 21 mai 1791.
Archambaud de Milleville (David - François - Gabriel), i*' juillet
1786.
Arche (Pierre-Antoine d'), 23 mai 1785.
Arche d'Argadins (Pierre- Antoine d*), 23 mai 1785.
Arche (Pierre-André d'),2o septembre 1787.
Arclais de Montamy (Anne-Pierre- Chrétien d')y3 novembre 1771.
Arnaud de Pomponne (Jean-Baptiste-François-Félix d'), 10 juin
1705.
Arnaut de' PEspi nasse (Joseph d'), 1703.
Arod de Montmélas (Benoît d*), 2 janvier 1715.
AasAcde Ternay (Charles-Henri-Louis d*), 12 décembre 1737.
Arsac de Ternay (Charles-François d'), page le 22 octobre 1738.
et depuis Commandeur.
Artaize de Roquefeuil (Alexandre-Pierre-Jules d*), 18 avril 1779.
Artaize de Roquefeuil (Alexandre- Pierre- Charles -Suzanne d'),
bref du 19 mars 1817.
Artaud (Claude), 3o mai 1777.
*
CHEVALIERS DE MALTE. 247 ' ;
Aspect (Alexandre-Gabriel d'}, 2 o mai 1 78 1 .
Aspect (Jean- Alexandre-Brigitte d^, 11 mars ^783.
Assé (Denis-Louis d'), 7 mai 1720.
AssiGNiBS (Jean-Baptiste-Artus d^, 26 juillet 1706.
AssiGNiBS (Jean-Baptiste d'), i<r juin 1710.
AssoN (François-Joseph d'), 27 septembre 1770.
AssoN (Jean-François^oseph d*), 19 novembre 1770.
AsTORG [(Alexandre -Eugène-Louis-François-Saturnin d*}, 28 fé-
vrier 1787.
AsTORG d'Aubarède (Charles-Maurice d*), 16 février 1754.
AsTORG d'Aubarède (Louis-Marie d^), 3 août 1756.
AsTORG (Jacques-Pierre-Protade d*), 11 août 18 18.
AsTUARD'cle Murs (Jean-Louis), 20 octobre 1688.
Aube (Antoine-Joseph de V), i5 mars 1703.
AuBEUN de Givry (Louis-Auguste), 18 mars 1780.
AuBBRjoN de Murinais (Antoine- Victor- Augustin d*), 12 novem-
bre 1743. _
AuBERJON de Murinais ( Guy- Joseph- F^rançois- Louis -Timo-
léon d'), 2 janvier 1761.
AuBERioN de Murinais (Antoine-Louis-Victor d'), 12 mai 1783.
AuBERT (Claude), page le 3 juillet 1777.
AuBBRT du Maurier (Louis-François-Marie d*), 26 avril 176?.
AuBERY du Maurier (Timoléon- François-Marie 'd*), 26 avril 1765.
AuBERY de Vatan (Jean-Baptiste- Louis d'), 29 juin 1703.
AuBUSSON (Augustin-Pierre d'}, 20 avril 1827.
AuDiBERT de Lussan (Alexandre-Louis d'), 17 19.
AuGEARD (Charles-Gabriel-Matthîeu), 19 avril 1783;
AuRAY de Saint- Pois (Louis-Charles-Honoréd*), 2 août i?39, et
depuis Commandeur en 1782.
AuRAY de Sai nt- Pois (Henri-Louis d'), 17 décembre 1766.
AuRAY de Saint-Pois (Louis-AugustedOi 12 avril 1771.
AuREL (François-Marie-Siffren d*), 27 octobre 1747.
\
\
AuREL (Thomas d'), 21 juin 1712.
AuREL (François-Thomas d'), 1712.
Al'rbl (François- Auguste d^y 3 décembre 1779.
AuRBL (François-Dominique d^, 21 octobre 1783.
AuREL (Louis-François d*). 28 juin 1775.
AiriANE ( Charles-Gustave d')y i«' juillet 1792*
AuTié (Henri d'), bref du 16 février 1787.
Airrié de Villemoatée (Henri d^, 29 juillet 1776.
AuTié de Villemontée (Antoine-François d'), 14 juillet 1779.
248 CHEVALIERS DE MALTE.
AuTii de Villemontée(Louit-Auguste d*), 22 avril 1785.
AuTié de Villemontée (Antoine d'), 3o janvier 1784.
AuTiÉde Villemontée (N...)y bulle de 1816.
Auzioif (Antoine-Denis-Marie d*), 9 juillet 1780.
AvEWENft-MoifTCAL (François-Auguste-Marie d^), 17 mars 1780.
AvESSENS de Montcal (Jean-Joseph dJ), reçu page le 10 décembre
1768.
AviSAED (Alexandre-Joseph d'), 22 mai 1784.
Atdib (Biaise d*), 6 avril 1713.
Baillehache (Armand-Sébastien de) , le 2 septembre 1 782.
Bailleul (Claude-Charles-Emmanuel), le 19 octobre i75i«
Bailleul (Armand-François de), le 12 juin 1779.
Baillbul (Charles-Louis-Désiré de), le 28 mai 1785.
Bailuvt de Marigny (Claude-Marie-Dieudonné de), le i3 août
1752.
Baillt (Flodoard-Éléonor de), le 17 décembre 1744.
Bailly (Anne-Charles de ), le 9 mars 1771.
Baillt de Fresnay ( Armand- Jean de), lei«' mars 1789.
Balathier (Louis-Marie de), en 17 18,
Balathiek de Lan tage (Joseph de), en 17 18.
Balathier (Armand- Joseph de), 22 avril 1768.
Balathier de Lantage (Armand-Joseph de), i«' septembre 1718;
depuis Comniandeur.
Balathier de Lantage (Henri-Élie- Victor de), le 3 avril 175 1.
Balathier de Lantage ( Louis-Pierre de), 3o octobre 1754.
Balathier de Lantage ( Alexandre de), i3 juillet 1770.
Balathier de Lantage ( Marie - Roger -Elie- Henri de), 17 janvier
1788.
Balb de Berton (Louis-François de Pluie de), 11 mars 1781.
Bancenel (Jean-François de\ 4 mai 1768.
Bahcenel de Champagne (François), 3o mai 1777.
Bar (Barthélémy de), 9 mars 1739 ; depuis Commandeur.
Barbançois (Hector-Louis de), i<' avril 1764.
Barbier de Lesco^t (Alexandre-Claude-Marie le), 3o avril 1742.
Barbotan ( Pierre- Antonin- Charles- Gilbert -Alexandre de), 10
juillet 1779.
Barcillon ( Jean-Gaspard de), 17 décembre i7Ja; depuis Com-
mandeur.
Barcillon (Pierre de), 9 avril 1788.
Bardin (Charles-Henri-Marcel de), 27 juin 1780.
CHEVALIERS DE MALTE. 249
Bardin (Henri-hîppolyte de), 21 octobre 1783.
Basdoniœnche (Antoine-Réné de), 2 septembre 1756.
Bardonnenche (César-Pierre-Alexandre de), 22 avril 1774.
Barentin (Charles- Jean- Pierre de), i*' mai 1705.
BARENTiNde Montchal (Charles-Guillaume de), 9 mai 1777.
Baroncelu de Javon (Paul de), 16 novembre 1704; depuis Com-
mandeur.
Baroncelu de Javon (Agricol-Dominique de), en 1 706.
Baroncelli de Javon (Auguste-Michel de), 19 mars 1779.
Baroncelli de Javon (N...), janvier 1816.
Baroncelu de Javon (Joseph-Paul-Antoine de), 24 décembre
1738, et Commandeur en 1788.
Baroncelli de Javon (Alexandre-Joseph-Félicien de) , 11 août
1818.
Baronnat (Louis de), 9 juillet 1777.
Barr^l (Pierre-François de), en z 74^^
Barras (Pierre-François-Xavier), 27 juin 1786.
Barras de Lansac (Charles-Joseph de), 7 janvier 1797.
Barras de Melan (Jean-Joseph-Hippolyte de), 7 janvier 1797.
Barres (François -Louis -Ferdinand -Joseph de la) , 10 janvier
1787.
Barres (Jacques- Philippe - Gabriel des) , page le 12 novembre
1736, et depuis Commandeur.
Barres (Paul-Henri-François des), page le i5 avril 1768, et de-
puis Commandeur.
Barres (Charles-Louis-Gabriel des), 22 mars 1760.
Barret (Pierre-Marie de), 28 mai 1785.
Barrifault de Carpia (Jean-Baptiste-Henri de) , 28 décembre
1818.
Barrois (Nicolas-Xavier de), 10 février 1796.
Barsac (Charles-Joseph de), 28 juin 1 789.
Barthb (Antoine-Marie de la), 22 mai 1778.
Barthb (Jean-Henri delà), en 1723; Commandeur ^n 1768.
Barthon de Montbas (Léonard de), 9 décembre 1 770..
Barthon de Montbas (Alexandre-François de), 29 mars 1775.
Bascle d'Argenteuil (Jacques-François le), 21 juin 1723; depuis
Commandeur.
Bascui d'Argenteuil (Henri-Louis le), i«' mai 1767; depuis Com-
mandeur.
Basquiat de la Houze (Mathieu de), 3 juillet 1761.
BAS80MPnRRE(Adolphe-Marie-Élisabeth de), 4 octobre 1783.
25o CHEVALIERS DK MALTE.
Bastard d'Estang (Jean-François-Augustin de), 28 septembre
i8i5.
Bastie (N.... de la], Commandeur en 1768.
Bataille de Dampierre (François-Charles), 23 avril 1754.
Bataille de Miadelot (Charles-Claude de), 21 mars 1737; de-
puis Commandear.
Bataille de Mandelot (André- Adolphe-François de), 26 décem-
bre 1785.
Bâtie (de la). Commandeur en 1774.
Bauffremont (Joseph-Henri-Octave de)9.io juillet 1779.
Baumé-Pluvinbl ( Pierre- Antoine-Tertule de la ) , 3 décembre
1758.
Baume-Pluvinel ( Louis-Geoi^es-Antoine de la ) , bref du....
Ï797-
Baume-Pluvinel (Séraphin-François-Gabriel- Victor de la), 14 sep-
tembre 18 17.
Baunay (Nicolas-Louis de), 18 avril 1777.
Baunay (Alfred-Louis-Augu&te de)....
Bausset de Roquefort (Marie-Joseph), i3 juin 1780,
BéARN de Brassac (Alexandre-Louis-Toussaint de), 16 mars 1776.
Beaucaire (Amable-Antoine-Bruno de), 3o avril 1783.
Beaucaire (Auguste-Louis-Jean de), 3o avril 1783.
Beauclerc ( Anne-Charles-Frédénc-Ambroise de ) , 9 septembre
1773.
Beauclerc (Antoine-Charles-Frédéric- Ambroise de) , 27 décem-
bre 1793.
Beauclerc (Marie-Charles-Gabriel de), 21 novembre 18 16.
Beaucorps (Auguste-François de), 8 mai i779>
Beaucorps (Henri-Charles-Marie de) , 8 mai 1 779.
Beaudrap (Bernardin-Adrien-François de), 8 septembre 1737.
Beaudrap (Louis-Hyacinthe-Augustin de), 3 juin 1786.
Beaufort (Charles-Jules de), 3 juillet 1784
Beaufort (Alphonse-Charles-Marie-Constant de), 3 juillet 1784.
Beaufort (Amédée-Marie de), 4 septembre 1783.
Beaufort (Louis-Léonard de), 26 juin 1787.
Beaufort (Achille-Louis-Victor de), 3 mai 1787.
Beaufort de Cassaignes de Miramont (Louis-Alexandre de),
9 décembre 1739.
Beauharnais (Alexandre-François-Marie, vicomte de), père du
prince Eugène, duc de Leuchtemberg, prince d'Eichstaedt,
9 janvier 1770.
CHEVALIERS DE MALTE. 251
Beauharnais (François de) , 1 5 août 1 796.
. Beaulieu (Jean-Louis-Godard de) , page le 8 octobre lyiS ; de^
puis Commandeur
Beaumont-Brison (Joseph-Laurent de] ,28 octobre 1701.
BBAUJfoifT (François-Bertrand de) , page le 7 juillet 1763.
Beaumont (Christophe- Armand-Victoire de) , 3 mars 1770.
Beaumont (Louis-Henri de) , 14 décembre 1777.
Beaumont (François de) , 3o mai 1777.
Beaumont (Charles de) , 16 décembre 1783.
Beaumont (Louis de), 29 octobre 1784.
Beaumont (Adrien-Jacques-Joseph-Charles de), 5 mai 1787.
Beaumont (Antoine-François-Christophe de), 9 janvier 1789.
Beaumont (Christophe- Armand-Victoire de), i5 juillet 1791.
Beaumont d'Autichamp ( Marie - Charles - Pierre-Jacques - Antoi ne
de)....
Beaumont-Brison (Anne-Joseph de) , 28 octobre 1701.
Beaunat (Nicolas-Louis de) , 18 avril 1777.
• Beaupoil de Saint- Aulaire (Jean-Joseph de) , en 1699.
Beaurbfairb (Jean-Joseph de) , i3 août 1777.
Beaurepairb (Joseph- François-Xavier de) , 10 juillet 1779.
Beaurepaire (Philippe-Amédée- Antoi ne de) , 27 juin 1780.
BEAtntzPAiRE (Anne-Gaétan de) , 12 mars 1787.
Beaurepaire (Anne de) , 8 octobre 1819.
Bbauvau-Craon (Qément-Léopold de) , en 171 5.
Beauvau (Qaude-Eugène de) , 8 mai 17 16.
Bbcdeuàvre (Gui-Hilarion de) , 27 avril 171 3.
BfiCDEuàvRB (Louis-Marie Christ(^he de) , 11 décembre 1784.
BICHON (Raymond-Philippe-Germain de) , 4 février 1789.
Beeceman de Libersat (Maximilien-Henri), 23 février 1791.
Begon de la Rouzière (Claude de), 3 juillet 1780.
Bbgon de la Rouzière (Michel-Denis-Marie de), i«r janvier '1780.
BicuE (Charies-Ernest le), 3o août 1703.
BtouE (Henri-Charles le), 8 mai 1779.
t
BÈGUE (Philippe Charles-Gal^riel le), 6 avril 1778.
Bejarrt (Anne-Gaspard-Bonaventure de), 3 février 1781,
Beiarry (Achille-Balda-Henri-Louis de), i3 septembre 1784.
Beiarrt (Armand-Charles de), page le>2 décembre 1 784.
Bel de la Jallière (Pierre-Gui le), i«r décembre 171 7.
Belgrano de Vaubois (N'..), en .1783.
Bellay de Canneville (Antoine du), 17 août 1772.
Bbllb-Isle de Saint-Pierre (Bon-Auguste de), i3 mars 1784.
252 CHEVALIERS DE MALTE.
Bellemarre (Auguste-Réné de), 19 février 1824.
Belleval (Charles-Philippe de), 3o juin 1789*
Bellissen (Guillaume-Elisabeth de), 14 juillet 1778.
Bbllissen (Pierre de), 8 décembre 1778.
Bellissen (Biaise-Antoine-Alexandre de), 3o janvier 1796.
Bellot de Vilette (Jacques-Bernard), 19 décembre 1718.
Belloy de Francières (Charles de), 28 mai 1700.
Bbllot de Catillon (Alexandre de), 6 août 17 12.
Bellot de Morangles (Marie-Bonaventure de), page le 23 {uillct
1768.
Belzunce (Jean de), 6 juin 1777.
BéoN deCaseaux, Commandeur en 1760.
Berail de Massebeau de Sedages (Pierre-François de), 25 juillet
1773.
Berail de Mazerolles (François de), 1 700.
Beraud (Charles-Louis), 3o mal 1777.
Beraud de Courville (Charles-Marie de), 18 mai 1783.
Beraudière (Georges de la), 3o novembre 1771.
BERCEURde Fontenay (René-Bernard le), i5 mars 1702.
Bercheny (François- Antoine de), 23 février 1752.
Berchove (François -Antoine- Maximilien de), 9 novembre 1780.
Bbrenger (Charles-Raimond-Silvainde), 23 mai 1777.
Berenger (Bon-Louis-Ferdinand de), 21 avril 1787.
Berghes (Eugène-Louis-Guislain de), 3 mars 1794.
Bermondet de Goncourt (Louis-Robert de), 4 décembre 17 16.
Bernard (Louis-Auguste de), i^^ ffvTÏ&T 1781.
Bernard de Balainvilliers (Charles)...
Bernard de la Boissière (Etienne), 3o mai 1777.
Bernard de Calonne (Louis-François de). Commandeur en 1787
et depuis Bailli.
Bernard de Calonne (Adrien-Marie-François de), 9 juin t8i8.
Bernard de Champigny (Jean-Louis de), 18 juin 1721.
Bernard de Montessus de Ruilly (Pierre - Gabriel de), %b mai
1762.
Bernard de Montessus (Ignace-Marie de), 2 juin 1770.
Bernard de Montessus (Gabriel-Philippe de), 17 juillet 1771.
Bernard de Montessus (Edouard-Pierre de), 3o mars 18 19.
Bernard de Sassenay (Joseph-Etienne de), 9 juillet 1763.
Bernard de Sassenay (Gaspard-Etienne), 22 avril 1767.
Bernard de Sassenay (Paul-Étienne), 23 juin 177 1.
Bernardi (Jean-Baptiste), 29 mai 1700.
CHEVALIERS DE MALTE. ' 253
Bernart d'Avernes (Antoine de), 1701.
Bernart d'Avernes (Philippe de), 26 juin 1701.
Bbrnart d'Avernes, 18 juillet lyoS.
Bbrnets (Félicien des), i5 novembre 1725.
Bsrnier (Alexandre-Pierre-André de), b mars 1788.
Bernibr de Pierrevert ( Ferdinand-Marc-Antoine de ) ,'^ 19 sep-
tembre 1774.
Bernier de Pierrevert (Antoine-Melchior-Gaspard-Balthazard de),
27 janvier 1774.
Bernigault deChardonnet (Louis- Marie-Hilaire).
Bernigault des Granges (N...), bulle du 23 février 18 18.
Bertaud (Jean-Nicolas), 3 juillet 1777.
Bbrthelot (Clément), 3x janvier 1782.
Berthier (Anne-Ferdinand-Louis de), 2 mars 1786.
Berthout (Armand-Philippe-Louis de), 14 novembre 1777.
Berthout (Charles-Louis de), i«' février ^781.
Berthout d'Hautecloque (Amable -Louis -Éléonore de), 6 août
1774-
Berthout (Arnoult-Louis-Philippe de), 14 novembre 1777.
Bertrand (Jean- André de), 9 août 1759.
Bertrand (Nicolas-Henri de), 24 février 1777.
Bertrand de Beaumont (François de), 7 juillet 1765.
Bertrand de Beaumont - Poligny * (François de ), 17 décembre
1770.
Bertrand de Beaumont (Jean-Baptiste de), 14 décembre 1775.
Bertrand de Beaumont (Louis-François de), 14 janvier 1780.
Bertrand de Beaumont (François-Ursule de), i3 février 1783.
Bertrand de Madon (Jean de), i5 décembre 1702.
Bertrand de Madon (Henri de), i5 décembre 1703.
Bertrand de Molleville (Jean-André-Rose de)^ 9 avril 1759; de-
puis Commandeur.
Bertrand de Molleville (Jean-Antoine-Marie de], bulle du 23 août
1819.
Bbrulx^ (Barthélémy- Pierre-Clairiade de), 6 novembre 1770.
BéRULLE (Balthazard - Joachim - Laurent - Charles - Pierre -Marie-
Hugues de), 6 novembre 1770.
B^RULLB (Joachim-Laurent de), 6 novembre 1770.
Bbsse de la Richardie (Gaspard de), i5 septembre 1703 ; depuis
Commandeur.
Bessb de la Richardie (Charles-Louis de), i5 septembre ijob]
depuis Commandeur.
254 CHEVALIERS DE MALTE.
Brssb de la Richardie (Gaspard de), G octobre ijSH, depuis Com-
mandeur en 1775.
Bbssb de la Richardie (André de la), 3o mars 1761.
Bbsse de la Richardie (François-Gabriel de la*], i3 octobre 1732,
depuis Commandeur.
BsssuéJouLS de Roquelaure (Antoine-Joseph-Marie - Catherine-
Louis de), 3o juin 1773.
BéTHiSY de Mezières (Charles-Théophile de)t 27 avril 171 5.
Bethisy (Charles-Théophile- Albert de), 3i août 177?.
Bethunb (Jules-Théodore-Léon de), 24 juin 1781.
Bethune-Hesdignbul (Félix - Ferdinand - François- Philippe de),
19 juin 1784.
BBTHUNB-HB8DiGNBUL(Marie-Maxin\ilien de), 7 septembre 1777.
Bbufvier d'Espaligny (Séraphin de), 27 août 1700.
Bbuvbrand (Pierre-Philibert de), 23 janvier lySi,
Bbziadb d'Avaray (Armand-Louis de), 10 janvier 1787.
Bbziadb d*Avaray (Joseph-Théophile-Parfait de), 3 février 1774.
Bbziadb d'Avaray (Louis de), 4 février 1770.
Bbzet (Pierre-Nicolas de), 1701.
Bioi de la Grandville (Charles-Guistain-Ferdinand), 7 septembre
1771.
BiBT de Messey (Ignace-Paul-Simon), 23 février 1763.
Bigot (Robert de), 16 juin 1769.
Bigot de la Touane (Edmond-Paul-Marie de), 6 janvier 181 5.
BiLLBHBusT (Jean-Charles de), 22 mai 1778.
BiLLON (Jean-Claude de), 3 mai 1777.
BiNBT de Jasson (Joseph- Gabriel), 11 août 1750.
BiNTiNAYB (Jean-Baptiste-Simon-Marie), 22 janvier 1780.
BioRD d'Ornaison (François-de-Paule de), 23 mai 1756.
Bn-AUT (François), 26 mars 1709.
BiziBN (Claude-Toussaint-Marie), 2 1 mars 1753.
BizBMONT (Armand- Vespasien de), 23 octobre 1781.
Blacas d'AuIps (Antoine de), 1723, et depuis Commandeur.
Blacas d'Aulps ( Alexandre- José ph-Claude-César de) , 27 février
1724, et Commandeur.
Blacas d^Aupls ( Jean - Joseph - Simon de ) , 2 juin 1 724 ; depuis
Commandeur*
Blacas d'Aulps (Jacques de), 1724.
Blacas d'Aulps Vérignon (Jean-Simon de), 18 janvier 1724.
Blacas d'Aulps (Pierre-Lx>uis-Jean-Casimir de), 11 mai 1771.
Blacas d'Aulps (Pierre-Gérard-Barthélemy à'), i3 juin 1788.
CHEVALIERS DE MALTE. ^55
Blaca8-Cakro6 (Pierre de), 24 août 1723; Commandeur de Pont-
Charmet, 1781 ; puis Bailli.
Blacas-Carkos (Pierre de), 1723.
BLACAS-CAUtos (François de), 1723.
Blacas-Caxros (Alezandre-Bonaventure de), i*' juillet 1776.
Blacas*Carros (Claude-François- Alexandre de).
Blanc de Lisse (Jean-Baptiste-Joseph-Nicolas le), 3 juillet 1733,
et depuis Commandeur en 1784.
Blamc de Lisse (Louis-Guillaume le), 3 juillet 1733.
Blanc de Mauvésin (Jean-Joseph- Alexandre le), 22 avril 1789.
Blanc de Mauvésin (Jean-Joseph-Timothée de]....
Blanc du Roullet (François-Louis le), 17 juillet 1761.
Blanchet (André), 3o mai 1777.
Blangt (Maximilien-Pierre-Bon de), 25 août 1787.
Bl^cibr de Taulignan (Paul- Esprit de), 171 5.
Blsin (Jacques), 20 décembre 1722, et Commandeur. ,
Blein de Poét de Bary, 1700.
Bloissb d*Hannonville (François-Joseph-Toussaint de), 18 sep-
tembre 1740 ; depuis Commandeur.
Blonat (Philippe-Antoine de), 19 octobre 1728.
Bloqubl de Wismes (Arnould- Louis- Armand de), 11 décem-
bre 1784.
Blondbl de Joigny de Bellebrune (Charles de), 1701.
Blondel de Joigny de Pamèle (Jean-François- Hubert de) ^
29 avril 1780.
Blottefièrb de Vauchelle (Alexandre de), 18 septembre 171 1.
Bocsozel de Montgontier (Alexandre de), 9 juin 1766.
BocsozBL de Montgontier (Jean-Baptiste*Louis de) , 29 avril
1765.
BocsozBL Montgontier (Pierre de), 28 septembre 1751.
Bœuf (Joseph- Auguste leX 18 mai 1779.
Bœuf (Mathieu-Antoine-Marie le), 14 septembre 1790.
BoiLEAU (N...), 1785. '
Bois-Baudry (Ange-Hyacinthe-Joséph de), 4 Juin 1816.
Bois des Cours de la Maison-Fort (Maximilien du), le 8 novem-
bre 1807.
Bois d^Ennemetz (Armand -Louis -Alphonse du), i *' sep-
bre 1817.
BoisA de Courcenay (Claude-Guillaume de), 22 mai 1777.
BoiscBLiN (Alexandre- Joseph de), page le 2 mars 1784.
BoisGEUN (Pierre-Louis-Mariede), 8août 1782.
256 CHEVALIERS DE MALTE.
BoisGEUN (Joseph-Louis de), 1 8 mars 1788.
BoisjouRD AN (Charles-Joseph de), ig juin 1702.
Bois-JouRDAN (Lancelot-Jacques-Marin de), 8 octobre 1786.
BoisuNARD de Margou (Jean-Alexis de), 17 juillet 1701, et depuis
Commandeur.
BoispÉAN (Auguste- Jacques de), 3 1 mai 1745.
BoispÉAN (Auguste-Jacques de), bulle du 3i mai 18 ig.
BoissAC (Louis-François de), 2g juin 1750.
BoiviN de Rougy (Guillaume de), i«»" février 1781.
BoBBELLES (Charles-René de), i3 août 1786.
Bon (Ignace de), février 1730.
BoNALD (François de), 17 16.
BoNALD (Jacques-Henri de) , 16 mars 1787.
BoNALD (Louis-Jacques-Maurice de)....
BoNALO (François-Jean-Némopucène de), évêque de Clermont,
26 mai 1784.
BoNARDi de Mesnil-Lieubray (Alexis de), bulle du 4 janvier
1818. -^\
BoNCHAMP (Charles de), 28 juillet 1787.
BoNiFACE (François-Marie-Jean-Baptiste de), i3 novembre 1735
depuis Commandeur.
BoNiPACE de Réel (François -Pierre- Marie -Joseph de), 18 sep-
tembre 1740; depuis Commandeur.
BoNNAUD (Jean-Baptiste-Dauphin de), 21 avril 1787.
BoNNAY (Joseph-Amédée de), 6 mai 1776.
Bonne (Alphonse-François de).
BoNNECHosE (Louis-Marie-Gabriel de), bulle du i g juin i8r8.
BoNNEFOux de Fresques (François de), i«' juillet 1704. •
BoNNEFOY (Grégoire-Germain de), 8 mai 178g.
BoNNEFOY (Jean-Louis-Félix de), 8 mai 178g.
BoNNEFOY (Joseph-Charles de), ig avril i7g6.
RoNNEFOYde Bretauvi lie (Théodore de), ig avril 1774.
Bonnet de Maureilhan (Joseph-Etienne de), 12 janvier 1778.
Bonnet de Maureilhan (Alban-Joseph de), 12 janvier 1777.
BoNNEVAL (Frai)çois-Louis-Anne de), page le 6 novembre 1783.
B0NNEVILLE (Guillaume de), 26 janvier 1704.
BoNNiNiÈRE (Armand delà), 22 avril 1786.
BoNNiNiBRE (Jules de la), 11 janvier 177g.
BoNNiNiÈRE (Octave de la), 22 avril 1786.
BoNNiNiÈRE de Beaumont (Charles de la), 16 juin 176g.
BoNvousT (Benoît-Melchior de), 1760.
CHEVALIERS DE MALTE. 257
BoNYousT (Benoît-Melchior de), bref du 26 septembre 1772.
Bordes du Châtelet (Charles - Joseph -Bonaventure des), 3 fé-
vrier 1781,
Bordes du Châtelet (Jean-Baptiste des), 20 novembre 1784.
Borgne (Alexandre-Guillaume-Marie le), 12 mars 1787.
BoRHf (Jean-Jacques), 3o mai 1777.
BoRLuuT d^Hooghs.traten (Emmanuel-Joseph-Louis de), 29 mai
1768.
BoRLUUT d'Hooghstraten (Jean - Baptiste - Bernard- Désiré de) ,
i5 septembre 1770.
BoRRASSOL (Jean-François- Alexandre de), 3o septembre 1789.
BoRT (Octavien de), 1787.
BoRT de Piferrefite (Pierre de), 17 avril 1786.
BoRT de Pierrefite (Pierre-Léonard de), page le 4 mal 1776.
Bos (Benjamin-Pierre du), 29 septefnbre 1782.
Bos (Fortuné-Louis du), 29 septembre 1782,
Bos de Saint-Felins (Abdon -François du), 1770.
B06C (Claude-Henri du), i"' mars 1700.
Boso-Henrt de Drucourt (François de), 23 septembre 1757.
Bosc-Hbnrt de Drucourt (Michel-J«an- Baptiste de), 26 octo-
bre 1785. •
BoacH d'Hermival (Louis du), 5 mars 1782.
B06CHERON (Antoine), 14 mars 1729, et depuis Commandeur.
BosRBDON (Louis de), 22 mai 1777.
BosRSDON (Jean-François de), 9 juin 1775.
BosRBDON (François-Louis de), page le 8 juillet 1749, et depuis
Commandeur.
BosRSDON (Silvain de), 23 décembre 1778.
BosREDON (Claude de), 5 mai 1777.
BosREDON (Maximilien de), 23 mai 1778.
oBsRBDON de Ligny (Sédaine de), i3 jwrier 1758, et depuis
Commandeur en 1788.
BosREDON de Manoux (Joseph de), page le 14 juin 1759.
BosREDON du Poirier (Jean de), page le 6 novembre 1734, et
I
Commandeur en 1.785.
BosRKDON du Ransijeat (Jean de), page le 10 juillet 17S3, et de
puis Commandeur en 1783.
BosRBDON de Vatanges (Joseph-Guy de), 14 janvier 1700.
BosRBDON de Vatanges (Jean-François de), 17 juillet 1710.
BosRBDON de Vatanges (Jean-Marie de), page le 16 lévrier 1782.
BosRtDON de Vatanges (Jean-Marie de), page le 8 septembre 1784.
XX. 17
258 CHEVALIERS DK MALTE.
BossBooii de Vfttanges (Louis de)...
BosREDON-ViBLvoisiN (Jean-Fnuiçois de), 9 janvier 17 17.
BosRKDON-ViKLvoMiN (Jean-Fraiiçois-Magdeteiiie de), i*' août
1766.
BomxRSL de la Bretonnière (Victor-Hilarion), 11 août 1760.
BouBBES (André de), 17 décembre 1766.
BouBsas (Nicolaa-François de), 2 avril 1768.
BouBBAs (Bonaventure-Alexandre-Daniel de), 29 octobre 1769.
Esaoïsa (de Favars (Raymond^ean- Antoine du)
Bkegzkr de Favars (Pierre-Patrice-Marie du)....
Boucher d^Orsay (Charles), 16 septembre 170a.
BoucHBT (du). Commandeur en 1776.
BoucHBT de Faucon (Louis-Dominique de), 4 novembre 1792.
/ BoucQ (François-Marie), en 1792.
BouDAUT de Couturelle (Charles-Marie^oseph de), i3 janvier 1772.
BouiriER (Charle»-Anne du), i*' septembre 1769, et depuis Com-
mandeur.
Bouibuc de Pinieux (Pierre-François-Joseph du), en 1789.
BovïuA (Frédéric-Camille- Mbert de), 29 mars 1777.
BouiLLi ( François-Guillaume de), 25 février 1772.
BouiLUi (François-Marie-Michel de).... «
BounU' du Chariol (Hippolyte-Charles-Marie de), 5 septembre
1772,
BouiLLi du Chariol (Amable-Hippolyte-Charles-Marie de), 9 Juil-
let 1774,
Bouillon (Guillaume de), 3o mai 1777*
BouLde Cintré (Auguste- François du), 3 décembre 17 19.
Boulanger (Charles-Pompée le), 16 juillet 1777.
Boulanger (Charles-Joseph le), 3o mars 1776.
BouLLBNC (Charles-Gabriel le), 4 juillet 1778.
BouLLBUR (Gilles-Bon 1^ 23 mai 1778.
BouLLEUR (Charles-Gabriel le), 4 juillet 1778.
BouRBEL (Antoine-Alexis de), 6 février 1780.
BouRBEL (Louis-Auguste de), 6 février 1785.
Bourbon (Jacques de), frère de Pierre de Bourbon-Busset, tut
Grand Prieur de France en i536.
BouBBON-BussET (Jérôme de), 21 avril i562.
BouRBON-CoNTi (Marie-Frauçois-Féliz de), 12 septembre 181 5.
BouRBON-CoNTi (François-Claude-Faust de), 12 novembre 181 5.
BouRBONNATE de Moutluc (Charles-Toussaint de la), 23 février
1751 ; Commandeur de laGoerche en 1786.
CHEVALIERS DE MALTE. 259
BouuxnniATB (Charles-Esprit de la), 16 septembre 1753, et de-
puis Commandeur.
BouRDONNATs ** de Blossac (Amédée-Esprit-Eugène de la), 7 dé-
cembre 1785.
BoiraooNMATE de Blossac (Joseph-Isidore-Rsprit de la), 18 avril
1787.
BouRDONNATB (EspHt-Louis dé la), aa septembre 1757.
BouEDomfATB (Gaston-Esprit-Henri de la)....
Bourg (Bruno-Gabriel du), page le 17 novembre 1773.
BouRO (Françoi8-Marie-Loui»Joseph du), page le 28 avnl 1766.
Bourg (Armand du), 7 décembre 1779.
BouRLAHAQUE (François-Charles de), 1750.
Bourkbzkau du Râteau (Gabriel), le 7 août 1727, et Comman-
deur.
BouTHiLURR (Louis-Léon le), 14 mai 172.3.
BouTHiixiiR (Charles-Marie le), 8 octobre 1786.
BouTHiLUBR de Chavigny (Louis-Léon le), 9 avril 1 7o3.
BouTHiLUBR (Antoine le), 3o mai 1777.
BouvKNS (Gabriel de), 14 mars 17 10.
BouvBCB (Charles-Hyacinthe de), 18 mars 1709.
BouYKT (Jean- Joseph de), 24 décembre 1781.
Bovis (Louis de), 6 septembre 18 19.
BouzBT (Jean-Marie-Sylvestre de), 27 mars 1784.
Bouziàs (Ferdtnand-Joseph-Constant de), 27 janvier 1774.
Bouzite (Ferdinand-Louis de), 23 septembre 1787.
BowT (Charles-Marie de), 8 £îvrier 1781.
BoTAUX de Colombières (Jean-François de), 3 juillet 171 1.
BoTSR (Benoît-Marie), 6 décembre 1779.
BoYER (Qaude-Denis de), 12 novembre 1785.
BoYERde Bandol (Pierre-Jules de), 1702.
BoTBR d'Argens (Paul-Luc de), 9 février 1776, et depuis. Com-
mandeur.
BoTBR d'Argens (Alxandre-Luc. dé), i«' juillet 1776, et depuis
Commandeur.
BoTER d'Éguilles (Sextius-Luc de), 1723.
BoTER d^Éguilles (AlexandreJean-Baptiste de), 1724*
BoTXR d'ÉguilIes (Luc de), 1725.
BoTER d*ÉguiIles (Luc de), 16 janvier 1780.
BoTER d'Égutlles d^Argens (Alexandre-Luc de), 22 février 1780.
BoTER de Petraux (Marc de), .27 août 1786.
BoTBR de Sorgues (Charles de), 1704.
•
I
26o CHEVALIERS DE MALTE.
Brachet (Louis-Marie de), 1 1 juillet 1 767.
Brachet (Gabriel-Jean de), 18 mai 1777.
BiiANcioN (Louis de),- 17 14.
Brancion (Louis de), i3 janvier I7i4<
Brbmond (Jacques de), 28 octobre 1726; Commandeur en 1781.
Brémont de Léoube (N.... de), 12 septembre 181 3.
Breton (François- Antoine), 3 juillet 1777.
Bretonnière de la Coudre (Bon-Charles-Henrî de la), 19 février
1789.
Bretoux de Fontblanc (Jean-Marie-Emmanuel), 12 mars 1788.
Brettes (Jean-Baptiste-Joseph de), bulle du 11 août t8i8.
Brettes de la Motte (Louis-François de), 18 septembre 1781.
Brettes-Thurin (Etienne-François de), 27 juin 1750.
Breuil (Eutrope- Alexandre du), 17 14.
BREVEDENTde Sahurs (Pierre-Louis de), 18 mai 1696.
BriqueVille delà Luzerne (Anne-César de), 17 janvier 1742.
Bridieu de Saint-Germain (Cyprien-Joséph-Louis de), 23 sep-
tembre 1777.
Bricquevillb de la Luzerne (Gabriel* de), 14 mai 1704.
Bricqueville de la Luzerne (Martin de), i5 août 1707.
Brie (Claude-Joseph de), 6 décembre 1778.
Brie (Melchior-Joseph de), 1788.
Briel (Charles- hyacinthe de), 3 juillet 1777.
Brilhac (Jean-Baptiste de), 7 janvier 1702.
Brxlhac (Réné-Anne-Hippolyte), >3 juin 171 1.
Brisât (Achille-Louis de), 27 septembre 1771.
Brochard de la Roche-Brochard (François- Xavier -Fid-Amat),
22 décembre 1779.
BROGLns (Maurice-Charles de), 24 octobre 1701.
Broglie de Revel (Alphonse-Gabriel-Octave de), 2 mars 1786.
Brogus (Eugène-Marie-de), 27 juin T771.
Bron (François de), 8 août 1704.
Brossard (Amédée-Hippolyte de), i*' juillet 1786.
Broue (Victor-Jean-François-Réné de la ), 26 mars 1783.
Broue de Vareilles (Charles-François de la), 1778.
Broue de Vareilles du Hust (^Achille-Camille de la), i5 juillet 177t.
Brousse de Verteillac (Victor-Gabriel de la), 4 septembre 1821.
Bruc (Luc- Joseph de), 17x1.
Bruc (Claude-Marie-Lambert de la), 10 juin 1776.
Bruets de Sauvignargues (Louis-César-François de), 27 décembre
1770.
CHEVALIERS DE MALTE. 261
BftUBTS de Sauvignargues (Louis- Rose de), 27 décembre 1770.
Bruges (N... de)...,
Brugièkes (Charles-Secret), i5 juillet 1732, et depuis Comman-
deur.
BauNsde Villecomte (Emmanuel-Philippe de), 28 janvier 1720,
et depuis Commandeur.
BauNvr (Charles-Hyacinthe de), 1 5 juin 1782.
BauiŒT de Panât (Pierre-François-Eugène de), 3o avril 1789.
Brussb (Charles-César-Hector de), 23 juillet 1775.
BaussB (Charles-Dieudonné de), 4 avril' 1780.
BuAT (Pierre- LouiS'George du), 18 mai 1757.
BuAT (Louis-Jean du), i*' avril 1775.
BucT (Alexandre-Louis-François 'de), 29 décembre 1784.
BuDB de Guébriant (Charles-Louis de), i5 avril 1776.
BuDB de Guébriant (Hilaire-Tiburce de), 4 juin 178 1.
BuoB de Guébriant (Sylvestre-Louis de), 29 mars 1779.
BuFFBVANT (Jean-François de), 12 juillet 1756; Commandeur en
1788.
BuissERET de Stéenbecque (Baithazar-Charles-Gustave de), de mi-
norité, 3 octobre 1789.
BuxssBRBT de Stéenbecque (Albert - François - Balthazar - Alphonse
de), de minorité, i*' janvier 1792.
Buisson de Boùrnazel (Claude - Madeleine • Joseph - Xavier de),
i3 décembre 1776.
Buisson de Boùrnazel (Jean- Alphonse-Xavier de), 23 décembre
1776.
BuLUON (Claude-Edmond-Henri de), i5 mars 1774.
BuLLioN (Guidon-Jacques de), 16 mars 1774.
BmtGBS (Adrien-Louis de), 3 janvier 1787.
BuRGBs (Louis- Jules de], 3 janvier 1787.
BuRGuis de Missiéssy (Alexandre - Gaston de), bulle du 24 no-
vembre 1818.
BuRGuia de Missiéssy (Émilien-Jules de), 29 mars 18 19.
BusoN de Champdivers (Georges-Étienne-Joachim de), 19 janvier
171 3, et depuis Commandeur.
BussBLOT (Anne-Pierre- Alexandre de), 4 août 1769.
BussBLOT (Charles-Anne de), 4 août 1769.
BussiÈRB (Hubert-Joseph de la), 3i décembre 1776.
BuTET (le chevalier de)....
262 CHEVALIERS DE MALTE.
CABBB-RoQusvAXRB(NicoUide), 171 3.
Cabrb de Roquevaire (Jean-Baptiste de), 17 16» et depuis Com-
mandeur.
Caccia (Maximilien-Guillaume* Antoine de), bulle du i3 fiSTrier
i838, Commandeur; il existe dans la fiimille une Çommanderie
de jus-pati'onat depuis l'an 1451.
Caohblbu (Alexandre-Gabriel de), 8 février 1786.
Cachxlbu de Baromenil (Charles-François de), 23 mai 1733; de-
puis Commandeur^
Cacmsleu de Maisoncelles (Bemard-Louis-Ferdinand de) , a6 mars
1785-
Cacherano de Bricherasco (Esprit-Martin-Louis-Marie) , 1 1 juin
1783.
Cadolle (Bemard-Jacques-Paulin de), 23 octobre 1773.
Cadot de Sébeville (Bernard), 14 juin 1783.
Cahussac de Cauz (Charles-Madeleine-Roger de), 14 octobre 1780.
Caxllebot de la Salle (Charles), 16 juin 1769.
Caissoti (Pierre-Joseph de), 172 3.
Caissoti (Pierre- Antoine de), 3i mars X7S6.
Caissoti de Roubion (Victor-Marie-Philippe), page le 8 octobre
1754.
Caissoti-Roubion (César-Ga6tan-Marie de), 24 octobre 1 787.
Calan (François-Jacques de), 6 septembre 1727, et depuis Bailli.
Calonve d'Avesnes (François-Charles de), 22 juin 1746, et Com-
mandeur en 1779.
Calounb d'Avesnes (Bon -Louis-Thomas de), 17 septembre 1780.
Calonne d'Avesnes (Jean-François de), 19 octobre 1751.
Calonne de Courtebonne (Louis-Jacques- Gabriel de), Comman-
deur en 1729.
Calonne de Courtebonne (Charlea-Jean-Baptiste de), 14 février
1757; depuis Commandeur.
Cambis (Adrien-Amable-François de), 22 janvier 1785.
Cambis d'Orsan (Henri -Marie- Amable de), i5 janvier 1765.
Camon de Blachon (Louis-Antoine-Edmond), 24 septembre 1787.
Campion de Montpoignant (Jean-Constant de), 16 avril 1753 ; de-
puis Commandeur.
Campion de Montpoignant (Anne-Georges d«), page le 3o mars
1759; depuis Commandeur.
Camus (Gabriel le), 3o mai 1777.
Camus de Pontcarré (Louis - Jean - Népomucène le) , 18 avril
1748.
CHEVALIERS DE MALTE. 263
Camus de Pontcirré (Etienne -Jean - Baptiste - Louis - Élie le),
17 mars 1789.
Camus de Pontcarré (N..,. le), 16 mars 1816.
Canollb (N.... de), bulle du 26 janvier x8i6.
CAMOLLide Lescours (Bernard-^Iharles-François), 3 z juillet 1784.
Canollb de Lescours (Jacques-François-Victor), 3o avril 1785.
CAMONde Ville (Nicolas-Jean-Pierre-Gabriel-Théodore*L^er de),
8 mai 1779*
Canon de Ville (Philippe-Antoine-Auguste-François de), 8 mai
1779.
Canouvillb (Amant-Jules-Élisabeth de), 25 juin 1785.
Canot (Jacques-Etienne), 3o mai 1777.
Capblus (Jean-Louis-Gabriel de), 7 juin 177 1.
Capbndu de Boursonne (Amable-Paul-Jean-Baptiste de), 24 fé-
vrier 1777»
Capuol (Augustin-Victor de^, 9 décembre 1783.
Caqubkay de Lorme (Salomon de), 12 février 1783.
Caqueray de Lorme (Jean-Baptiste de), 27 janvier 1783.
Cakadkuc delà Chatolais (Louis-René de), 3i janvier 1777.
CARAi>BUcde la Chatolais (N... de), 10 octobre 1786.
Caradbuc de la Chatolais, bref du 10 octobre 1796.
CA&BONNiiaBS (Louis^Eugène de), 3o nuu's 1776.
CARBONNiàaBS de Boussac (Henri-Auguste-Edme de), 11 janvier
Ï774-
Caedaillag (Elie-Ckatian de), page le 20 décembre 1772.
Caedaillac d'Ozon (Jean-Charles de), 5 décembre 1700.
Caedaillac (Paul de), 5 juin 1741.
Caju>kvac d*Havrincourt (Charles-Gabriel-Dominique de), 26 oc-
tobre 1723 ; depuis Bailli.
Cabdcvac d'Havrincourt (Charles-Henri de), 24 avril i^i i.
Cakdbvac d*Havrincourt (Antoine-Charles-Théophile de), 10 jan-
vier 1773.
CAaoBVAC dUavrincourt (Charles-Henri de), 3 février 1776.
Cabdutal de Cuzey (Pierre- Basile de), 7 juillet 18 17.
Cardomnsl (Pierre-Salvy-Félix de), bulle du 26 mai 1819.
CAftusR de Chaltraît (Anne-Armand le), 23 avril 1767.
CAauKR de Trosly (Anne-Armand le), 23 avril 1767.
CABMoucaB de Luzy (Louis), 3 juillet 1777.
Caknin (Théodore-Marie de), 1701.
Cabomobuct (Jean- Amélie-César de), 21 juin 1771.
CAaoNBBLrr (François-Louis-Hector de), 28 janvier 1771-
264 CHEVALIERS DE MALTE.
CARttxBft deTémiûer (Pierre»Alfred de), i5 avril id»2.
CarrijErb d'Aufrery (Pierre-Clément de), !•' mai lySS.
Carrion de Nisas (Anne-Henri-Léopold de)> x5 octobre 17)53.
Carrion de Nisas (Roch-Lambert-Henri de)^ 3i mars 1773.
CASSAioNBsde Beaufort-Miramont (Louis-Alexandrede)....
Cassagnet de Fimarcon (Aimericde), 1708.
Cassagnct de Tilladet-Fimarcon (Henri de), 17 juillet 1702.
Castblbajac (Marie-Banhélemy de), i«r luin 1783.
Castelbajac (N....de)y bulle du 26 janvier 18 16.
Castblbajac (Augustin-Marie de), bulle du 9 juin 18 18.
Castellanb (Louis de), 1712.
Castbllanb (Charles de), 4 mai 17 16.
Castbllanb (François-Adonis de), page le 5 novembre 1743.
Castbllanb (Louis-Boni face de), 3 février 1761 .
Castbllanb (Esprit-Boniface de), 22 décembre 1763.
Castbllanb (Charles-Bonifieice de), 11 juillet 1765.
Castbllanb (Jean - Baptiste - Eugène-Élisabeth-Pulchérié-Hippo -
lyte), 25 septembre 1772.
Castbllanb (Polyeucte de), 5 juillet 1778.
Castbllanb (Alphonse de) , Commandeur de Barbantane en
1788.
Castellane-Esparron (Constantin-Boniface de), 1718.
Castellanb-Lauris (Louis-Théophile de), 24 juin 1785.
Castellanb-Majastre (César-Henri de), 1 7 x 6.
Castellane-Majastrb (Henri - Augustin -Alphonse de), 3o juin
1764. *
Castbllanb de Majastt'e (César -Elzéar de), 1 1 décembre 1784.
Castbllanb de Majasu^ (Henri-César de), 1795.
Castbllanb de Majolx (Honoré de), 1714.
Castbllanb de Majolx (Honoré-Brun de), en 171 .
Castellane-Saint-Jors (Honoré-Alphonse de), 22 août 1 740.
Castellas (Henri), 3 août 1778.
Castbllas (Jean-Louis de), 8 novembre 1780.
Castelnau (Pierre-François de), 4 février 1771.
Castblnau (Thibaud de), 4 février 1771.
Castelnau (Gabriel de), 26 octobre 1800.
Castéras (Louis - François - Martin - Jean- Marie- Denis-Catherine
de), 16 mai 1772.
Castracane (Louis-Gabriel- Alexandre), 11 décembre 1784.
Catblan (Louis-Anne de), 171 2; depuis Commandeur.
Catblan (Ponce-Roger de), 22 novembre 1737.
CHEVALIERS DE HALTES jfiS
Catilan (Françoît-Hend'Auguste d^ ao octobfce 1719» et .de-
puis Commandeur.
Catklan (Cl«ide4oièpk d^^ 5 déèeaèlsni 1 y$j»
Catklan (Joseph-Aimable de), i^mMÀiyj4.
Catslak (CUiude-MâurioenAttguatm d0)« 19 octobre 1749.
Catblam (de), 1787.
Catblan (Jean-Baptitte-Ajuguetta de)« nîaiiTifr.{79C.
Catslan (Jean-Étienne deX ti janvier 179*1^
Catklan (Jean- Antoine de), buUe du 16 iafiTier i8i6é
CAUCABAmn de BaudignaA <F«4«. de), bref du*,., 1790*
Caucabamiu de Baudignan(Frai|f<^f-BerQard.de), 17 juillet I784«
Caucabannb de Baudignan (Henri de),- 3o octobre 1784.
Caucabanns de Baudignan (N... de), bulle. du a.6 janvier i8i6<.
Caulaimcoubt (Louis-M arie-Bârthélem|r de), 16 septembre <774<
Caulaincoubt (Augustin- Jean-Gabriel de), 24 mars 1779.
CAtn«Aiiiooumv (Jean-'Prançois-CaDiiUe de),; 5 septembre 1779». .
Caulxt de Grammont (Tristan de), 1735.
Caumont de la Force {François-PhlKben-Bertr^nd dt\ i5 se^
tembre 1777.
CAiiriiiB (Pierre de)y 7 novembre 1758,
Caupénb (Henri de), 7 novembre 1758.
Caihc (de), 1768, Coasmandeur.
C^TEJDS (Amabl^ Armand de), bref du»., f 79$. •
Cats (Honoré-Roger-Marie de), 8 novembre I770«
Cbllb (Louie-Marie de la), ai mai 1775.
Cbllb de Bonary (Benjamin de la), 3o juin 1765,
Cbllb de Châteaudos (Léonard-Sylvain de la), 10 avril i^bh.
CiLU de Châteaudos (Léonard-Sylvain de la), 1787.
Cbabans de Richemont (François «Jean -Baptiste •Jacques de),
6 février 1776.
Chabot (Louis-Anne de), 2a août 17S3.
CKABKiàBBs de Charmes (Pierre-Marie de), 5 juin 179a.
Chaffabt (Roch), 5 avril 1796.
Chaffault de la Cenardière (Réné-Antoine du), 171^9 et depuis
Commandeur.
CiurrAULT (Charles-Augustin du), ai juin i773u
CRAvrAULT (Julien-Alexis du), i5 juillet 1751.
Ci|AFPAULT (Pierre-Gilbert du), 4 décembre 1775.
Qiaisb (Muraine de la), bulle du 8 février. 1817.
Coalvbt (Louis-Philippe de), 1720.
OiitLvsT (Jean-Baptiste-Louia de), 26 septembre 1 75 1 .
XX. 18
266 CHEV|11L1ERS0K'MALTE«
Chaltit (Henri-Marie4^hliippC'd^ 1.1 fuillét 1751. . . -
Chalvkt (Joteph de), page le i3 mai 1755.
Chalvbt (Jacques-Fraaço|8-MaH« dè)4 pa^' lé 16 ifvrU 1756.
CHALVBT(Jean-FrançoU),3p mai 1777.
Chambon d'Arboaville (J^ii-Baptlitei<'Lonla*^F6Uôx de), 3i mara
1776.
CHAMBoaAiiT(Barthélem7<de}} 29 jaâlet 1771.
CuAMBOftAMT de Drouz (Ffailçola de), 2 Juin 1770.
Ôhambkat (Jacqueade)«"27inàra'i70t. <
Chambrât (Louia-Françoia de), 18 juin 1755.
CHAicBiAT(Jacqaâa de)/7 mara-t75^.'
Chambbat (Jacquea de)« bref du- 20 avril 1781.
CHAUttAY (Georgea de>:.,.«
Ckambrb de Vaùborel (Charléa-Louia de la), i*' avril 1822.
Champaokb (Marc-Marie de), 16 février 17S4.
' Champion de VemeuH (Euaèbe-Féliz), ibret du 20 aoOt 1781 ; de-
puia Commandeur.
f CHAMpa de Moretde Créc^ (Pierre dea), 1726.
f CHAMPa (Jacquea dea), 3o mai 1777.
CHANALsiLLsa (Joachîm de), page en 1624, et mort à Malte en 162 5.
CHANALBiLLBa (Louia-Charlea-Iaidore de), 1787.
CRANALBiLLsa (Iaidore-Loui8«-Cbarlea de), 2 5 juin 1790.
Cranauulleb du Vilar (Charlea-Fran(oia-GuiUaume de), 18 oc«
tobre 1795.
CHAPBLLsde Jumilhac (Joseph-Louia-Marie de), 27 man 1775.
Craponay de Fefins (Joaeph de), 1716.
Chapt (Anne-Victor de), 10 janvier 1773.
Chapt de Rastignac (Alexandre-Hyacinthe de), 4 juillet 1778.
CRAPTde Ràatignac (C^harleà-Parfiiit de), 17 mai 1776.
CuApuxa (Claude-Gabriel), 3o mai 1777.
Chabbonnsau (Félix-Caaimir'-Marie de), i3 février 181 5.
Charbttb (Athanase de),
CRARBTrB de la Colinière (Louis), 6 octobre 1762.
Charbtte de la Colinière (Louia-François), 7 septembre 1776.
Chabbttb de la Colinière (Françoia de), 27 décembre 1778.
Chabpix de Genetinea (Louiade), i*' juin i558.
Crarpin de FougeroUes '(André<^mille de), bulle du 17 février
i8i3.
Charpin de FougeroUes (Hippolyte- André -Suzanne), bulle du
9 mars i838.
Chassaione (Benoit de la), 16 août 1778.
CHEVALIERS DE MALTE. 267
Chaslui (Gilbert de), 23.)uiUet I7$4.
CaA9U3% (LouiM de), i3-intrt iySS, et depuis Comniandeur.
CnASSKPOTde Betuniont (François-Timoiéon), 27 fuin 1781.
Cbabsbfot de Beaumont (Gebriel-Mftrie-CamiUe de), %2 mti 1778.
Chamipot de Betiimont et de Pissy (Adam-Charles-Outtare dé),
5 avril 1774.
Chaipouz de Verneuil (Euièbe-Félii), 3o août 1780. «
CBâSTB (Claude-Louis delà), 14 fuiUet 1700.
CiLASTKioinat (René-Sylvestre de), a 5 novembre 1786.
CHASTBioinnt (Charles-Lottis de), 17 avril 1758.
OlABTSLAiN (Pierre), 1816.
Chastblbt (Antoine-Bernardin de), 29 octobre 170t.
Chastelbt de Lomont (Florent-François du), a 5 mars 1704.
CiusTWBT (Éiard-Louis-Guy de), 10 août 1748.
CHASmin' (Jacques-Auguste de), 5 juillet 1755. •
Cfuanmnn' (Louis-Hubert-Plaoéard de), 3i août 1773.
Chastsnbt (Charles-Louis-Jacques-Maxtmede), t6 avril 1773.
Chastimst (Louis-Robert-Amaud de),
CBAsmisrde Lanty (Jean«Louis-Philippé de), i3 septembre 1755.
Chastshbt de Puységur (Marie^ean-Hercule de), 8 février 1786.
CaASTaB (Charles-Louis de la ), 2 mars 1768.
Chastes (Pierre-Philippe-François delà), 25 septembre 1772.
Chastes (Louis-Auguste delà), 6 septembre 1774.
Chatsaubeiaiit (François-Auguste de), 1 1 novembre 1 789, ancien
ministre d'état.
Chatiacjvbet (de). Commandeur en 1774.
Chatbl (Jean-René du), 23 août 1755.
Cbatelaed (Antoine-Joseph-Marie de), 1 5 août 1778.
Chatblaed (Pierre-Jacques-François-Marie de), 22 décembre 1763.
CBATiLum (François-Marie de), 26 juin 1753.
Crattoh (César-Thomas de), 21 septembre 1779.
CHAtmoirr (Jacques-Ouy de), 4 janvier 1777.
Cbaussahdb (Alezandre-Thomas-Joseph-Jean de), 3o juin 1789.
Chaussahdb (Joseph-Marie*Eugène de), 3o juin 1789.
Chaussée (N.... de la), 11 février 18 16.
Chauvieoe (Alexandr»»Ange de), 6 avril 1 778.
Chauvbt de laVilatte (Antoine), 21 juillet 1709; depuis Comman-
. deur.
Crataonac (Louis-Vie de), 18 octobre 1776.
Chavaudon (Michel-Jérôme de), 27 septembre 181 5.
Cmatlan (Pierre-François-Charles de), i5 juin 1774.
368 CHEVALIERS DE MALTE.
Cbatlaw (Jean-Baptiste de), 14 juin 1773.
Chatlan de Menés (Charies-Françoia de), pa|9e la 16 înin 1739.
Chatlak de Moriès (Auguate de), x3 floai 1784.
CmamtmEM (Françoia-OuiUauiae-Gabriel d»), %g décembre 1787.
GiiBFDcaiSM (Paul-Seqje-Anne de), a8 \ uilkt . lySS*
CàBFDBBiBH (Louîs-François-Gabriel de], ai janvier 1788.
CmFmsBim d'Arnûsaan (Marie-Joseph-Louis du), 18 octobre 1776.
Crefdbbrn d*Armissan (Fraa^oia - OmUaume de), 24 déceadbre
1787.
CHRFDBBnN (Françoi»-Marie de), a i janvier ^788»
OiàNB de âaint-Léger (Philippe du), a6 juillet 1738,. ei dapaîa
Commandeur.
CHiNB de Saint-Léger (Jeai^-Baptiste du)^ 9 mai 1778.
Chènb de Saint-L^ger (Philippe do), 11 juin ^786.
Chbvaubb de la Coindardâère (Jean-Marie), butte de 1776.
Chevalier de Machonville (Auguate-Gutlkume-Louis la), ai oc-
tobre 1777.
CnfaB-MuEEL (Pierre-Joseph de la)^
CitiAVAMLT da Cabassolka (Jean - Baptiaia • ioaaph de), page le
5 octobre 178a.
Chillaud (Charles-Gabriel du)» 4 juin 1720.
Chxllaud (Pimancha-Pasca^Philippe de), page le la août 1767*
CimoT de Frooiesaent (Bernard-Fortuné), 17 janvier 1823.
CaoïSBink (Qiarlea-AttgéUque de), 9 juin 1738.
Choiseul (Féliz-Louis-Raoul de), 3o avril 1780.
Choiseul f Albéric-César-Guiguea de), bulle du ao février 1817^
Choisbul d*AilleCDurt (André-Maximilien de), 29 décembre 178a*
Choisbul d'Aillecourt (Gaspard-Marie ds)t 27 juin 1781.
CnoiSBVii d'Aillecourt (Anne*Gabriel de), i** £^rier 1780.
Choisbul d'Aillecourt (Augustin - Loui* - Hilaire • Eugène de)
a a mai 1784.
Choibeul d'Aillecourt (Maxime-André de),
Choibv (Jean-François-Jeaeph-Eméric de),
Cibon (Jean-François-Éléarar-Paul de), 13 octobre 179a.
CiacotmT (Jean-Baptiste de)^ page le a6 janvier 1740, e( depuw
Commandeur.
CineouKT(Jean deX »i juillet 1767.
CiBESHEde Banville (Charles-François de), 17 février 1774.
Clabac (Custave-Maùriee-PhiUppe-Otton de), 26 juin 1787.
Clabac (Charly - Otton - Frédéric - Jean - Beptiate de) , 14 octobre
1787.
CBEVALIERS DE MALTE ^
CLnc(AQtoine»>Féliz}, 3 juillet 1777.
Cuntc (Joieph-François k)^ %^ )ttttt«t 1775.
Clêmct (Jules de), 2 janvier 179».
Clbsc de Fleurigny de PtMf (Hubeit-Owide le), 46 «Qvembre
1687.
Clbkc de Fleurigny ( Antoine-Cltude-Édoiuiid le}„ ptgt dMGi«ad
Maître le aS août i740«
Clbrc de Fleurigny (Louis-Claude le), 3» d^cembve tjlsk%
Cunc de la Fore8t4e-Roî (Jacques Uifé a6 janvier 16U9.
Clerc de Juigné (Armand-Louis le), 1735.
Clbbc de Lesseville (Annemharles-GuillaHme le), i«' mai 1757.
Cusftc de LessetiUe de Juigné (Étknne-CharlesrOlivier k)^ »& sep-
tembre 1776.
Clermont (Émerio-Louis-Julietle de]^ a S mai 1775.
Clbrmont^Mohtoisoi» (François de)» ^709.
CLBBMOifT-MoiiTOisoïc (Pkîlibert-fcknri-Jules de), a juin I7lla.
Clbrmont de Mon toison (Louis-Heuri de), 26 ipM 1771.
CLBUioirr-Moirr-SAiNT-JKAN (Joseph de^ lô mai 1785.
CuisMOfiT-RocRBCHouART (Pierre de), 171a.
CLBRMONT-ToififBaui (Aane-Antoliie de), aS mars ijbb.
Clbuiont-Tonnbrrb (François -Jean «Baptisie, anarquis de),
17 mars 1777.*
CuiiuiONT-ToNNBaaE (Amédée-Marie de), 10 décembre 1781.
CLBaifONT*ToEiaaaE (André-Marie de)^ 10 décembre 1781.
CLBEMOirr-ToififEaRB (N... de), buUe du 3 HAin 1817,
Clbrvavx (Louis de), ti octobre 177 t.
CunvAUZ (Charles de), 11 avril 1775.
Cl^bt (Jules de), 17 février 181 5.
Cluoitv (Chartes de), 24 décembre 1737» et depuis Commandeur
en 1776.
Clugi^ (CharlesrFraaçois de), i5 juillet 173», et dupuis Com-
mandeur en 1783.
Clugkt de Lespepvier (Charles* Antoine de^ s 3 septembre 17 55.
CoETLOGOir (César de), 1701.
Colbbbt (Félicité-Charles de), t3 août 1777*
CoLBBXT (Alexaadfe'Pierre-Mtchel de), 11 janvier 1787.
Colbbbt (Charles-Antoine de), i«r décembre 1795.
Colbbbt de Seignelav (Louis-Henri de), 1690.
Colbbbt de St-Pouange (Gabriel de), 1707.
Colbbbt de Maulevrier (Henri de), 1688.
Colbbbt de Maulevrier (Édouard-Charlea de), 9 mai 1.777 •
ayo CHEVALIERS OË MALtB.
CoLLtinrr (AlItin^Loais-Dieudonné), 1789.
CoLOMBAUD (Jean-Françott), 3o nuil 1777*
CoLONOB (Claude de), aS mai 1703. *
CoMARQVB (Raimond-Joseph de), 36 août 1786.
CoMBRTBt (Claude-François-Marie de), ai avril 1788.
CoMBacT (Joaeph-Henrl-Charlea de), 21 avril 1788.
CoMBasT des Landes (N.... de), bulle du 26 janvier t8i6.
CoMCAissAC (Joseph-François de), 173a.
CoMicofOBS (Marc-Antolne-François-Sflvaifi-Théodore dt)f ib Juil*
let 1786.
CoKPASSBua de Courtivron (Gaspard-François le), 3 avril 176^.
CoMpAssBUR de Courtivron (César-Louis-Maximilien^Gabffid le),
3 mai 177a.
CoxpASSBua de Courtivron (Gaspard le), aç juillet 1776,
CoMPASSBua de Courtivron (Louis-Paul le), a6 août 1781.
CoMPABSBua de Courtivron (Antoine -Nicolas -Philippe -Gaspard
le), a4 mai 1784.
CoMPASSBUK de Courtivron (Louis -Antoine- François -Marie le),
la mars 1787.
CoMPASSBUR de Courtivron (Victor le), 3 lévrier i8i5,
CoKTB (Théodore îe), 7 mai 1778.
CoMTB de Nonant (Marie -Bontventure- Jean «Joseph -Augustin
le), i5 février 1777. *
CoNioANT (Alexandr&Jacquet-Timoléon de), ai |uin 1771.
CoNTADBS (Françoîs-Jules-Gaspard- de), ig août 1771.
CoNTABBS deGizeux (Louis-Gabriel-Marie de), 19 août 1771.
Cotrri de Failetans (Bernard-Ignace-Marie-Joseph de), 11 sep-
tembre 1774-
C^Hrn dei Montvallat (Jean -François -Casimir -Madeleine de),
.37 mars 178a.
CoQUBBBBT de Montbret (Gustave-Auguste de)» a7 décembre i8ai.
CoQUBBBL (François-Claude de), a8 juillet 1787.
CoQUBBBL le Cerf de Quelon (Hercale), a 3 septei;abre 1787.
CoBBBAU (François-Maurice de), 16 juin 1777.
CoBBBAu (François-Marie de), 16 juin t777.
Coaious-EspofçusB (Joaeph-Antoine-François-Xavier de), a5 sep-
tembre 177a.
CoRious-EspiNOUSB (Jesii-Charles-Regis de), page le àg mai 1737 ;
depuis Commandeur en 1783.
CoRious-EspiNousE (Joseph de), 173$.
CoBN de Caissac (Jacquet de), 1701. •
CHEVALIERS DE MALTE ; 271
Goiui de GttttAC . (Mèf)curcJiMq)h- Jean^Pierre de), a8 décembre
1773.
CoBN de Ctîssac (JeaB-Qaude-Frtnçeii de), pige le aô juillet 1778.
CouMEJ (François-Henri de), 14 mai 1778.
CoANiT de Briquesart (J^uoa-Alezandre - Martin de^ page le
aSmai 1767.
CoftHuuBa (Jean*Baptiste de); %o intUet 17^4, et depuis Commaii-
deur.
CoaN de Caissâc (Joteph-Frani^oit de).,..
GM-LA-Hrrs (Joseph du), 1700.
CooiAC (Louit de), 26 décembre 1768.
CosNB de BuUou (André de), 3i mars 1741*
Coss^ de BHssac (Tiiholéon de), 29 janTier J702.
Cqsii de Brissac (Jean-Paul de,) 39 janvier 1702.
Goss^de Brissac (Hugues-René de), 27 mars 1705.
CoerA (BeançoisJean-Antoine-Théléiiiaquede), 1$ février i76?«
Costa (Henrî-François-Victor de), 27 mars 1782.
CoiTAkode Méry (Nicolas-Fnmçoia de), 26 déccimhre 17^*
CosTASD de Saint-Léger (Philippe de), 12 janvier 1702.
Cou ai fa d'Angouveal (FrançoivRobert de), 21 janvier 1780.
CouBsszN (Athanase-EmmanueNJoseph de), 1786.
CooBssnc (N.... de), bulle du 3 juin 1817.
Cour de Balleroy (Auguste- François-Joseph-Pierre delà), Com-
mandeur en 1750.
Gotnuuo de la Rochechevreuaç (Gabriel-César)^ a 5 mai 1701.
CouaoïfBL (Cfaarles-Lottis-François de), 10 août 1776.
CouKT de Pluvy (Jean le), 3o mai 1 777.
CouKTARVSL (Jean-Louis-René de), 4 août 1770.
CouaTARVBL (Jules-Honoré-César de), 18 septembrç 1768.
CouRTAftvn. de Pezé (Claude-René*César de), ^4 mai 1761.
CouaTARVBL de Pezé (de), 25 octobre 1791.
CoiiBTois (Dominique de), 3 juillet* 1777.
CousTXN de Masnadeau (Charles-Armand de), 9 juillet 1784.
CousTucde Masiiadeau(Charles-Adrien de), 5 juillet 1783.
CouTuaiBK d*Armenonville (Claude-André le), 12 juillet 1783.
CaiQUY (Robert de), 19 juillet 1713.
Ca^UT(N.... de), 8 décembre 1767.
CaiQUT-H^oirr (Robert de), 14 novembre 1719*
Casspm de Billy (Ernest-Pierre-Marie de), 9 juin 1817.
CassFT de la Mabillière (Jean • Baptiste-Charles - Joseph-Camille
de), 3 décembre 1719.
%JX CHEVilLIERS DE MALTE.
GftiiT de Mont-Sun t-Picrre (IHar|i<Omclcs4rrânçoM dttV <& fii^
vrîcr 1770.
GsocRAft» {Arniftiid-Midiel de), ç nal i77ft«
Croismakh (Louis-Eugène de), 2 '«oui; 17 1».
CftoiSMARE (Amédée de), 19 noTeaibrt'i784.
Croismarb (Alexandre de), 25 novembre 1786.
Crooc de Cattriet (Lou»> Augustin de U), 3 fuin i73f»
Croix de Chevrières (Anne-Félix de la), 23 mai 1773.
Croix de Chevrièrea (CharlearPaul de k), 10 avnl 175^
Croix de Chevrièrea (Auguste de la), 28 sepl«nit)r» 17^01
Croix de Chevrièrea de Pisançon (Gabriel - Alexandre* Mattkku
de la), 17 octobre 1761.:
Croix de Chevrièrea^ Pitançon (Cla»de de W^ 17 «ml 17S8.
Croix de Chevrièrea de Piaançon (Jean-François de la}^ 5 ••p«>
tembrei783.
CROix-CaEVRitess de Saîn^Vallitr (Jtaft-Denia de la), \t^ 9 oc-
tobre 1783.
CROix-CiftvRiàRBS de Saint-Vallier (Jean - Claude • Marie de la),
2 août 1758.
CROix-CHBVRiftRBS de Sayve (MatthNn-Antoinia4e la), 3 jaiMet 1778*
Croix de Sayve (Joseph-Lonis^ulca de la), 3i juillet 1784.
Croix de Sayve (Gaspard-Fran'çoia delà), le 7 mai «720, -et de-
puia Bailli de Manosque en 1764.
Croix de Tallevande (Charles de la), page le 2 juin 1776.
Croix de Vaivres (N..., de la), i*' décembre 1814.
Cropte de Boursac (Louis-Joseph de la), t3 janvier 1756*
Croptb de Chanterac (Louis*Charlea-Hippolyteȃdotiard de la) ,
i5 juin 1776.
Crosb-Lincbl (de), Commandeur en 1784.
Crosb-Lincbl (Antome * François de) , page le ao août 174J , et
depuis Commandeur.
Crout-Chanel (Qaude-Franfois de Hongrie de), bulle du 3o mnt%
1816.
Crouy-Chamel (Claude-Françoia de Hongrie de), couain du pré-
cédent, bulle du 26 janvier 181 6.
Crout-Chanel (Claude-Henri de Hongrie de) , bulle du 26 jan-
vier 18 16.
Crot (Claude-Maurice-Emmanuel de), 10 décembre 177t.
Crot deSolre (Jacques-Bertin de), 26 mai 1701.
Crussol (Alexandre-Emmanuel de), i3 aeptembre 176!, et de*
puia Commandeur.
CHEVALIERS DE MALTE 273
CsuHOL-MoNTAUciiE (Marie-Adélaïde de), duchesse dp Caylus,
3 juillet 1776.
Cruxt-Mabciixac (Philippe de), 1701.
Cruzt de Marcillac (Armand-Marie-Joseph-Madeleine de), 12 fé-
vrier 1773.
CuBRS (de), Commandeur en 1776. ^
CuGNAc de Dampierre (François), 19 mars I7z3.
CuGNAC (Armand-Louis-Claude-Simon-Marie- Anne de), bulle du
26 janvier 18 16.
CuLAMT (Hubert-Louis de), 23 août 1723, et depuis Bailli.
CuLAirr (Hubert-Louis-François de), 1 5 septembre 1771.
CuLANT (Charles-Jean-Gilbert de), 2 septembre 1756.
CuMONT (François-Louis-Auguste de), 8 mai 1725, et depuis Com-
man(k|ur.
CuMOinTLéonard), 3o mai 1777.
Cuxoirr (Pierre), 28 mai 1777.
CusST (Charles-François de), 4 décembre 1775.
CussT (François-Augustin de), 8 décembre 1767.
CussT (François-Joseph de), 4 décembre 1775.
CusTDiE (Jean-Louis de), 17x5.
CTKBSMBde Bauville (Charles-François de), 17 février 1774.
CTKBSMsde Bauville (Pierre-David-Désiré de), 16 février 1797.
Damas (Claude-Charles de), 23 décembre 1744.
Damas (Etienne-Charles de), 29 juin 1754.
Damas (Charles-Alexandre de), 4 mai 1766.
Damas (Claude-Charles-Gilbert de), page le 24 février 1773*
Damas (Casimir- Abraham-Gaude de), 9 mars 1773.
Damas (Ange Hyacinthe-Maxence de).... ^
Damas d'Anlezy (Louis-Alezandre-Victor de) , d^inai 1757 , et
depuis Commandeur.
Damas de Thianges (N?... de), 25 décembre 1778.
Damoisbau (Alphonse-François de), 25 novembre 1786.
Damoisbau de Provency (Louis-Charles), 8 juin 1770.
Dampuduib (Charles-Jacques-Pierre de), 5 septembre 1779.
Daniel le Fort de Lyfiard, bulle du 23 février 181 8.
Danibl de BofBe (François-Henri de), 5 octobre 1775.
Dasgbt (N....), bulle du 26 janvier 18 16.
Dauphin (Joseph-Victor), 3 o mai 1777.
Dauvnt (Adrien-Louis-Nicolas), 26 avril 1765.
Dauvkt (François-Dominique de), bref du 21 octobre 1783.
XX. 19.
274 CHEVALIERS DE MALTE.
David de Beauregard (ArnaultrHippolyte de), page le 22 octobre
1782.
David de Beauregard (Alexandre-Jacques-Isidore de), 9 février
1786.
David de Beauregard (Alphonse-Camille - Frédéric de) , page le
29 mai 17%.
Davt d*Amfreville (Charles^-Bernardin), 10 janvier 17 16; depuis
Commandeur.
Davt dAmfreviile (Louis- Antoine), 22 juin 1733.
Daz de Daxat (Aimé de), 1704.
Dblandinb de Saint-Esprit (Jérôme de), bulle du 23 février 1818.
Dbmandolx de la Palu (Jean-Gaspard de), 6 juillet 1773.
Dbmandolz (Pierre-Jean-Baptiste - Alexandre de), 17 juin 1737,
et depuis Commandeur en 1788.
Desnos (Nicolas-Charles), 26 juillet 1773. '^^
Desnos (Nicolas-Pierre), 24 mai 1720, Commandeur de Magny
en 1769.
Desnos (Nicolas-Pierre), 8 mai 1725.
. Desnos (Nicolas-Pierre), 3 juillet 1724.
DESQUEsdela Pommeraye (Armand), 5 mai 1787.
Dexmier d'Archiac de Saint-Simon (Etienne - Louis - Marie de) ,
i3 juin 1762.
Dexmiee d'Archiac (Louis-François), 11 juillet 1766.
DiENNB de Chavagnac (Claude de), 9 août 1700.
Diennb (Jean-Louis de), 22 septembre 1778; depuis Comman-
deur.
DiENNE (Hippol^e de)....
Dienne (Charles- Joseph de)....
DiENNE (Joseph 4^-.
DiCfOiNE du PalÂHRaymond de), 24 mai 171 5. .
DiVE de Sainte-Foy (François-Nicolas de la), 8 mai 172b.
DoiSNBL de Montecot (Charles-Théophile), 6 Kévrier 1787.
DoMANOEViLLE (Autoine-François-Thomas de), 23 juillet 1768.
DoNARiN (Jacques-Marie-Joseph le) ,21 janvier 1778.
DoEDAiGNE (Bernard de), 17 juillet 1784.
DoRiA (Joseph-André), i3 septembre 1778.
DoRMT de Vesvres (Désiré-François de), 22 décembre 1775.
DoRMT de Vesvres (N.... de), bulle du 26 janvier 1816.
DouHBT i*Auzers (Jean-Louis de), 4 août 1770.
DouHETde Mariât (Jean-François), 16 janvier 1780.
Draeck-Leop ARCHE de Rousselle (Maximillen-Louis), 19 août 1771
CHEVALIERS DE MALTE. 275
D«6x (Antoine-Gilbert de), 1 1 lanvier 177a.
DuAe (Gilbert* Auguste de), 8 octobre 1 786.
Dresnat (Joseph-MarigiRgnaud du)....
Drbuille (Léon de), tg juillet 17 10.
Dreux de Brézé (Joachim de), 23 mai 17 14.
DREul-BR^zé (Emmanuel- Joachim-Marie de). ..
DaBUz-BRézA (Pierre-Simon-Louis-Marie de)....
Drummonb de Melfort ^ouis-Édouard-Geneviève de), 5 février
Ï777-
Duc (Joseph-Étienne-Henri le), page le to janvier 177a.
Duc (Marie-Joseph-François le), 8 avril 1777.
Duc (Claude), 3 o mai 1777.
Duc (Antoine), 3o mai 1777*
DuGON (Élie-Louis-Henri), 11 décembre 1782.
DuGON (Élie), i3 août 1752.
Durand (François-Camille), 20 décembre 1777.
Durand de Sartous (Jean-Baptiste de), 8 octobre 1733.
Durand de Sârtous (Jacques de), 10 février 1741; Commandeur
en 1787.
Durand de Sartous (Jacques^oseph-Emmanuel de), 1 1 septembre
1784.
DuRET d'Auzcrre (Jean-Louis), 4 août 1770.
Lbrail (Henri-Marie-Dorothée d*), 8 mai i779>
Ébrail (Paul-Victor-Marie d*), 21 juillet 1773.
ÉcoTAis de Chantilly (N... des). Bailli et Grand Hospitalier de
la Langue de France en 1784.
EcoTAis de Chantilly (Louis-Joseph de), 5 mai 171 7.
ÉcoTAis de Chantilly (Anne-Guy-Louis- Roland des), 22 août X774«
ÉcuYER ^Alexandre-Louis F), x8fuin 1786.
EcuTSR d*Hagnicourt ^Pierre-Marc 1'), 21 mai 1781.
LcuTER d*Hagnicourt (Charles-Marie \\ 21 mai 1781.
EGM9NT-P1GNATBLL1 d'Aragon (Chanes-JoachimrMarie-Louis-Gon-
sague-Dominique-Vincent-Ferrier-François-Borgia d')^ 17 avril
1771.
Egmont-Pignatelli (Alphonse-Louis-Philippe d'), xi mars 1781.
Egmont-Pignatbllx (Paul-Constant d*), 12 mars X781.
ÉLEVBM9NT (Joseph-Emmanuel d'), 18 novembre 1750.
ÉuoT (Éléonore-Séraphin-Joseph d*), 18 mai X783.
Elzeuses (Jean-François-Rigobert d*), 3 juillet 1786.
Émè de Marcieu (Pierre-Éléonore d*), x*' juin 1771.
Eut de Marcieu (Alexandre d*), i3 juillet 1773.
276 CHEViALIERS DK MALTE.
Ékeuc de Choisy (Jean-Jacques-François-Joseph 1*), 12 septembre
1735.
Enfeskat (Jean«Baptiste*Paulin de T), i6j|S^1'I776.
EHPsaiTAT (Marie-Charles de l^f iS mars ijjS:
EmiETiàRES de Mouscron (Balthazar-Alezandre d'), 8 mai 1752.
Ehtraigubs (Nicolas-Hyadnthe d'), 1709.
ÉoN de Celi (Anne-Laurent d*}, 24 mai 1778.
Ekm (Jalien-Marie^Hyacinthe d*), bulle de y 838.
EscALOPiBR (Anne-Joachim -Régis de P), 1751.
EscuGNAC (Henri-Thomas-Charles d') i3 février 1766.
EscuGNAC ( Charles- Philippe - Cécile- Emilie- Fauchet -Othon - Xa-
vier-Auguste d'), 19 octobre 1797.
EscLioNAC (Henri-Ernest-Charles d*)....
EscoDBCA de Boisse (Louis-Alexandre d'), 1 736.
EscoRAïujBS (Jean-François-Marie de T).
EsM AKGARD (Jean-Nicolas)y 14 août 1742.
EsMoiNG (Jean-Emmanuel d'), 29 novembre 1786.
Espagne (Marie-André- Valentin d*), 3o mars Z77S.
EspAGNB (Henri-Bernard d^, i5 septembre 1778.
Espagnst (Édouard-Balthazar d^), 28 octobre 1787.
EspAKBis de Lussan[(Étienne d*), 11 août 1704; depuis Comman-
deur.
EspARKB (Marie-Claude-Gustave de P), 22 octobre 1766.
EsPARRB (Jean-Baptiste de 1'}, bulle du 26 janvier 1816.
EspiK^NBS (Joseph-Gabriel-Ghislain d*), 16 août 1783.
EspiBNNBS (Charles d'), 1796.
EspiNASSB (Augustin-Étienne-Joseph de T), 4 août 1792.
EspnfASSB de Langeac (Égide-Louis-Edme-Joseph :de 1')» i*' mai
1756.
EspiNAT de Laye-Saint-Denis (Pierre-Marie d'), 1791.
EspniAT de Laye-Saint-Denis (Louis-Armand), 1789.
EspufCHAL (Alexis d*}, 10 juillet 776.
EspmcHAL (Hippolyte d'), 14 octobre 1777.
EspXNB (Louis-François de i^, 23 juillet 1703.
EspiNB (Louis-Guillaume de 1'), 6 août 1791.
EspmB (Jean-Joseph-Guillaume de 1*), bulle du 25 mai 1816.
Espnn du Pœt (PauMean-François-Joseph de l^i i7o3.
EspiNB du Poet (PhilibertrGabriel-Jean - Joseph - Sylvestre de T)
6 décembre 1761.
EspnioT (Louis-Armand d')....
EsQUBLSBBCK d'Hust (Charles • Joseph d^ , 16 septembre 1782.
CHEVALIERS DE MALTE 277
EsSABTB (Aiidré-I^uît-Edmond des), bulle ^ 20 juin 1820.
RssASTS de Lini^n (Henri-Louis-Antoine des), 7 août 1705.
EssoN (Marie d'), i5 octobre 1785. '^
EssoN (N.... d*), II décembre 1814.
EssoN de Douville (François-Gabriel d*), 3 août 1767.
EssON de Douville (Franço;&<Iharles d'), bref du 8 avril 1783.
Estampes de Valençay (Armand-Marie d*), 22 juin 1778.
EsTANG de Parade (Gaspard-Joseph de 1*) 12 mars 1750, et depuis
Commandeur.
EsTAHG de Parade (Joseph-Guillaume-François-Gabriel de V) ,
17 octobre 171 5. ♦
EsTANG de Parade (Jean-Joseph-Alexis deV), 11 octobre 1770.
EsTANG de Parade (Joseph-Melchiorxie V)^ 5 septembre 177I.
EsTANG de Parade (Jacques-Joseph deP), 21 mai 1759.
EsTAHG de Parade (Joseph-Guillaume-Hercule de V), i3 sep-
tembre 1767.
EsTENDAtT d'Angeville (Charles-Dominique del*), 27 janvier 1700.
EsTBBNOz (Anne-Ferdinand d*), 22 juin 1773.
EsTisNNB (Jean-Baptiste), 17 octobre ijib.
EsnBNifE (Dieudonné d'),' 3o décembre 181 5.
EsnEMNE (Alain d')»3o novembre 181 5.
EsTOUBMBL (Louisj^rie-Auguste d*), 6 mars 1755.
EsTOUEMEL (Alezandre-César-Louis d\g mai 1780.
EsTouRMEL (François - de - Sales - Marie- Joseph - Louis d*), 9 août
1783.'
EstoinuiEL (César-Louis d*), 2 mai 1780.
EsTUTT d'Assay (Gabriel-Alphonse-Françdts d'), i3 octobre 1766.
EufTACE d'Omonville (François-Henri), 3 avril 1757.
EvEELANGE de Witry (Robert^oseph d*), 21 septembre 1780.
Faeee de Mazan (Auguste), 9 avril 1788.
Fabry de Fabrègue (Charles-Jean-Auguste de), 26 Mai 1770.
Faillt (Alezandre-François-Guy-Abdon de), 3o mai 1768.
Failly (Pierre-Louis Marie de), 3o mai 1768.
Fallet (H3racinthe-Antoine du)/ 1709.
Fantzun (Antoine de la), 28 février 1787. «
Fantzun (Henri delà), 28 février 1787. •
Passion de Saint- Jay (Joseph de), 16 décembre 1700.
Passion Je Brion de Saûit-Jay (Pie de), 28 mai 1706 ; Grand
Prieur d'Auvergne en 1775.
Faudoas (Jacques-Léonard de), !• décambre 1750.
278 CHEVALIERS DE MALTE.
Faultb de Venteaux (Pijtre-Ferdinand de), i*' septembre 18 14.
Faur-Beral-Cupbns (Vital->François-Théodore di^Pg juin 1775.
FauAe de la Figar^e (Honoré de), 1707.
Fat (Just-Charles-César de), 6 août 1774.
Fat (Philippe- Jean -Charles de), 27 janvier 1778.
m
Fat (Charles-Anne-Auguste de), 12 février 1784.
Fat (Louis de)....
Fat de Gerlande (Pierre-Louis de), 28 octobre 1701.
Fat de Gerlande (Pierre-Louis de), i3 février 1713.
Fat de Maulevrier (Claude-Bertrand-Antoirie de), j 8 mars 1759.
Fat dePuisieux (Charles-François de), 21 j0in 1725.
Fat de Solignac (Paul -Louis-Fortuné de), 22 avril 1786.
Fat de la Taillée (Louis-Barthélémy du), 28 janvier 1779.
Fat de la Tour-Maubourg (Joseph de), 14 mars 1708.
Fat de la Tour-Maubourg (Marie-Nicolas de), 28 juillet 1768.
Fat de la Tour-Maubourg (Joseph-Clément de), 2 octobre 1768.
Fat de la Tour-Maubourg (Juste-Charles-César de), 6 août 1774.
Fat de la Tour-Maubourg (Marie-Loui»-Florimond de), 22 mai
1784.
Fats (Jean de la), 18 janvier 1773.
Fatet (Félix de), 27 août 1789.
Fatet(N.... de), 2 janvier i8i5.
Fatolles (Jean-Constantin de), 3 juillet* 1777. •'^
FsBVREde la Grange ( Auguste-François le), i«' juillet 1780.
Fbbveb du Quesnoi (Hervé le), 17 mai 1709.
Fbbvrb du Quesnoy (Jean-Henri le), 10 juillet 1763
Febvrb du Quesnoy (Hervé-Hyacinthe le), 3 août 1757.
Fbdbl(N.... de), bulle du 26 janvier 1816.
Félines de la Renaudie (Charles-Joseph de), 7 avrH 172$; depuis
Commandeur. ,
Félines de la Renaudie (Jean-Baptiste de), 4 août 1761.
FéLix d'Olières (Lazare de), 172 3.
FéRA de Rouville, bulle du 26 janvier 181 6.
Feret de Varimont (Louis de), 1718.
Ferret (Étienne-Annet de), 24 février 1767; Commandeur en
1785- .
Ferrette (N.... de), 12 août 18 16.
Ferté-Senneterre (N.... de la), i5 octobre 181 6.
Fervaux (Joseph- Alexandre de), 4 juillet 1726. <*
FèvRE (ChaiCss le), 1730.
FàvRE de Laboulaye (Alexandre-Louis le), 22 avril 1786.
CHEVALIERS OE MALTE. 279
FivRS d'Eaubonne (Louis-Michel le), 2 janvier 171 1.
Fàvftc d*Eaubonne (Bonaventare le), 25 février 171 1.
Piv&B de Caumartin (Alexandre - Louis - François le) , i3 juin
»759- ^
PkvRK delà Faluère (Antoine-Mffc le), 11 janvier 1779.
FàvKB de Latre (Dominique- Ferdinand - Maximilien le), 19 fé-
vrier 1776.
FftvRBde Latre (Pierre-François le), 6 juin 1777.
Finras d'Omersson (Louis-François le), 4 juin 1712, et depuis
Commandeur.
FiCTB de Soucy (Charles-Philippe de), 4^ janvier 1784.
FiCTB de Soucy (Louis-Xavier de), 23 juin 1791.
FiLLBUL (Alexandre-Emmanuel le), 10 juillet 1785.
FiLLBUL de la Chapelle (Alexandre-Marie- Emmanuel le), 17 juin
1777.
FiLLBUL des Chenets (Louis-Gabriel, 22 janvier 17 12.
Fibhas-Pbriâs (Armand-Charles-Daniel de), bulle du 4 janvier
1819. ^
Fm-JAMBS (Edouard-Henri de), 21 mars 1752.
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FoRBiN des Issarts (Joseph-Henri de), 2 novembre 1778.
FoRBiN des Issarts (André-Joyeph-Féliz de), 21 mai 1786.
FoRBiN de Janson (Charles-Joseph'-M.-Auguste de), 26 décembre
1785.
FoRBiN de Janson (Auguste-Edme-Joseph), 26 février 1789.
Forbin-Janson (Achille- Palamède de), 14 avril 1747.
FoRBiN d'Oppède (Arsène-Charles-Marie • Sextius de) , 7 janvier
1798.
FoRBiif d*Oppède (François-René de), page le 11 août 1747.
FoRBiN d'Oppède (Augustin-Pierre-Marie-Palamède de) , 23 juin
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Forbin-Gardannb (François-Gaspard-Anne de), 6 mai 1732.
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FoREST de Divonne (Louis-Marie-Ferdinand de la), 22 décembre
1778.
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Forestier (Armand-Henri-Augustin le), 8 octobre 1786.
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Forget (Jean-Claude de), 20 novembre 1757.
FoRGBT (Claude-Adam-Édguard de), 26 juin 1787.
Forget (Qaude-Anne-Édouard de), 20 juin 1787.
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Fortia de Pilles (Alphonse - Nicolas - Joseph - Marie - Brunec de),
28 mars 1775.
CHEVALIERS DE MALTE 281
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1765. *^
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Fos de Laidet de Sigoyer (Jean 4(5), 1701. ' P
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FoucAUD (Jean-François de), 14 mars lyjb,
Foi:|pAULD(VaIentin-Auguste-Joseph de), 29 avril 1784.
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Foucault (Louis-Marie-Florent de), bref de Paul !•'.
FoucHiER de Vaugely (Alexis-Pierre- André de), 21 avril 1785.
FouDRAS (Jacques de), 1715.
FouDRAS (Antoine-Alexandre de), 1722, et depuis Commandeur.
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FouGASSE-LA^^ASxfk (Jean-François de), 29 novembre 17 18..
Foulques de ViUaret (Constantin-Jean-Jacques-Joseph- de), bulle
du 20 juin 1820.^ %
Foulques de Villaret (Jean-Constantin-Julien-Joseph).*..
Four (Henri-Nicolas du), 11 août 1717.
FouR-SAiNT-LécER (Charles-Claude du), bulle du 9 juin 18 18.
F0URNA8 la Brosse-Fabresan (Victor-François- Joseph), 11 août
1787.
FouRNAux de Cruikembourg (Philippe-François du) , 3i mars
1724, et depuis Commandeur.
Fraguier (Jean-François de), 20 décembre 1701.
Fraguier (Armand-Pierre), 11 mars 1781.
Franc (François le), 3o mai 1777.
Franc de Mongey (Louis de), 21 novembre 171 3, et depuis Com-
mandeur en 1781, et Grapd Prieur de Saint-Gilles en 1788.
France d'Hésecques (Charles-Désiré-Hippolyte de), 11 décembre
1781.
Franchet (Charles-Joseph de), 3i août 1773.
François (Paul-Pierre le), 3 octobre 1786.
Franquetot deCoigny (Jean-Philippe de), 12 janvier 1756.
Fransart (César-Joseph de), bulle du 18 mars 18 19.
Fransures de Villers (Jacques-Jean de),, 16 mars 17 18.
Freil (Joseph-Louis-M.-Alexandre de), i«' juillet 1786.
Frbslon de la Freslonière (Jean-BaptisttiGabriel de), 12 juillet
1756, et depuis Bailli.
Frbslon de la Freslonière (Alexandre-Louis-Hugues de), 5 juin
1769, et depuis Bailli.
XX. 20
282 CHEVALIERS DE MALTE.
Freslon de la Freslonière (Amateur-Hippojfte de), 12' juillet
1768.
FuAKotrr de I^^y (Antoine-Nicolas-Louift-Charles de), 23 jan-
vier 181 5.
FiEziàu de la Frézelière (Hilarion]| 7 avril 1706.
Fricon (Joseph-Alexandre de), 26 juin 1753, et depuis Comman-
deur.
Fricon (Augustin de), 21 juillet 1776.
Fricon (Jacques-François de), bulle du 11 août 18 18.
Fricon de Parsac (Jean de), 23 juin 1700.
Froissaro (Pierre-Bonaventure de), 24 mars 1779.
Froissaro de Broissia (Bernard-Angélique de), page le f4 juillet
1731.
Froissard de Broissia (Philippe Bonaventure^ deX 24 mars
i7Ç>9.
Froissaro de Broissia (Philippe*Bonaventure)y bulle du 26 jan-
vier 1816.
Froissard de Broissia (Hilaire-Philippe-Laurc de)....
Froissard de Poligey (Charles-Edouard de), 10 juillet 1786.
Fromont (Auguste-Charles-Marte de), 7 avril 1781.
Fromont (Victor-Amédée-André), 28 janvier 1783.
Frotibr (Claude-Meide-Louis de), 4 août 1 770.
Frotibr de la Coste (Antoine-Loui»-Marie), 17 juin 1740.
Froulat (Louis de), 4 juillet 171 1.
FuMEL (François-Joseph de), 28 juillet 1751.
FuMSL (Jacques de), 24 septembre 1771.
FuMSL Jacques-Pons de), 23 septembre 1772.
FuMBL (Marie-Joseph de), 4 juillet 1776.
FuMBL (Louis-Julien de), 28 mars 1782.
Fuifu. (Joseph-Jules-César-Marie), 9 juin 1786.
Gaillard (N.... de), Commandeur en 1744.
Gaillard (N.... de), Commandeur en 1785.
Gaillard (Dominique-Maurice- Victor de), 17 avril 1791. I
Gaillard (Bernard-Frédéric-Marie-Augustin de), 3i décembre ^
1791.
Gaillard (Antoine- Alphonse de), 1 3 janvier 1795.
Gaillard (Antoine-François-Frédéric de)....
Gaillard (Antoine-Marie-Jules-Jean-Baptiste-Marocille de)....
Gaillard d*Agoult (Chrysostome de), page le 14 novembre 1736.
et depuis Commandeur en 17.44.
CHEVALIERS DE MALTE. 2&3
Gaillard d^Agoult* (DAinique-Gaspard-Bthhazar de) , page le
6 mai 1732, et depuis Commandeur et Bailli.
Gaillard de Pourrièrea (Henri de), 1740.
Gaillardbois de liarconville (Charles - François de), 5 janvier
1711.
Gaillardbois de Marconville (Marcou*Louis de), 27 avril 1714.
Gaillardbois de Marconville (Jean - Baptiste de) , 9 juillet
1719. "^ ^ I
Gaih (Marie-JoMplvde), 23 août 1772.
Gain (N.... de), aumônier du Roi, 12 décembre 1776.
Gain de Linars (Pierre-Jean xie), page le rfftuillet 1743, et de-
puis Commandeur en 1783.
Gain de Linars (Joseph de), 19 février 1771.
GAm de Linars (François de), 10 juin 1775.
Gain de Montaignac (Joseph-Raymond de), 10 avril 1777.
Gain de Montaignac (Louis-Léonard de), %3 août 1772. ^
Gain de Montaignac (Jean-Marie de), i5 juillet 1772.
Galard (Jean- Jacques-Rose-Victoire de), 17 août 1762.
Galard de Béarn de Brassac (Alexandre-Louis-Toussaint de),
16 mars 1773. •
Galard de Béarn de Brassac (André-Hector-Marie de), 22 mai
1778.
Galard de Béarn (Marie-Louis-René), 1789. *
Galard de Terrraube (Louis-An toine-Marie de), 3o avril 1788.
Oalard deTerraube (Jean-Jacques de), 7 février 1741.
Galard de Terraube (Jean - Jacques - Rose-Victor de) , 19 août
1762.
Gal^an (Octave de), 1 7 1 3 .
GALiAN (Octave de), 1726.
GalAan de Gadagne (Louis-Auguste de)....
GaiJan de Gadagne (Charles-Félix de), 11 octobre 1710, et de-
puis Commandeur.
GauLin des Issart^et marquis de Salerne (Charles- Hyacinthe-
Antoine de), 24 septembre 1757.
Gaubns deVedene (Charles-Félix des), 1710.
Galland de Chavancé (Claude de), 8 mars 1701.
Gall^an de Gadagne (Charles-Marie-Félix de), 19 janvier 1762,
et depuis Commandeur.
GauIan de Gadagne (Marie - Joseph - Gaspard de) , 19 février
1759.
Gallic d*HybouviHe (Marie-FrançoiS'-Gabriel), 11 avril 1785.
284 CHEVALIERS DE MALTE.
Gallois (René de), 23 mai 1764.
Gard (Charles- Auguste du), 7 septembre 1777.
Gannes deCoingis (Jean de), 36 mai 1612.
Cannes de Coingis (Antoine-Charles de), 8 septembre 1662.
Cannes de Fosseries (Jean-Baptiste-Alexandre-Marie de), 1 5 sep-
tembre 1777.
Cannes de Fosseries (Louis-François-Alexandre -Mark d£), 7 août
1791.
Ga]u>e de Saignes (Jean-Marc-Gabriel de la), page le 4 mars 1755.
Gard^aint-Angel (François de la), page le 7 septembre 1740,
et depuis Commafllèur en 1 78 1 .
Carde-Saint- Ange l (Pierre de la), page le 19 juillet 1739, et
depuis Commandeur en 1788.
Carnier (Eugène- Philippe-Frédéric de), 27 mars 1784.
Carnier de Falletans (Paul-Eugène de), 22 avril 1786.
Carnier de Falletans (Eugène-Philippe-Frédéric de) , 27 mars
1784.
Carnier de Fonblanche (Antoine de), 8 octobre 1693.
Carnier-Saint-Antonin (Joseph - François - Félix de) , page Iç
5 mars 1745.
Garnier-Saint-Antonin (Joseph - Melchior - Victor de), -3o avril
1746. ^
Carric d*Uzech (Marie-Louis - Antoine de), 2t janvier i733, et
depuis Commandeur.
Carric d'Uzech (Maréchal de), Bailli en 1787.
Cascq de la Casquie (Jean-François-Léon de), 3i juillet 1784.
Gaspard de PEstang(N....), Commandeur en 1787.
Gaspard du Poet (N....), Commandeur en 1786.
Gaste (Charles- Joseph de), 1721.
Tjaste (Louis-Magnin de), 11 avril 1785.
Gastbl (Claude-Charles- Joseph), 12 juin 1779.
Gaston du Vigies (André-Pierre- Claude), 12 n^embre 1734.
Gatinara deSatiranne (Louis-Joseph-Arborio), 26 février 1755.
Gaucourt de Boêsse (Cabriel-Sylvain-Nicolas de), 5 juin i75o, et
depuis Commandeur.
GAUDle Blanc du Roullet (François-Louis), 17 juillet 1761.
Gaudechart de Quéirieux (Albert- Louis-Marie-Aimé de), 12 juin
1765.
Gavdin (Joseph), bulle du 18 mars 1819.
Gaufreteau (Guillaume de), mai 1791.
Gauthier de Biran (N....), bulle du 26 janvier 18 1 6.
CHEVALIERS DE MALTE 285
Gauthier de Saint-Paulet (Pierre -Biaise de), bulle du 8 février
1816. ' /
Gautier d'Aiguine (Antoine de), 17^7.
Gautier de Saint-Paulet (Louis Gabriel), 20 mars 1797.
Gautier de Saint-Paulet (Pierre- An toi ne-Blliise de), 29 mars 1797.
Gautier de Valabre (Joseph- Paul ^e), 1 718. •
Gautier de Valabre (Jean-Baptiste-Ignace de), 1720.
Gaittibr de Valabre (Joseph-Dominique de), 20 mai 1746, et de-
puis Commandeur.
Gatardon de Fenoyl, abbesse de TArgentière (N.... de), 19 sep-
tembre 1785.
Gatardon de Fenoyl, comtesse de Loras (Charlotte-Claudine de)j
18 octobre 1779.
Genebroise (Jean-Louis-Marie de), 29 mars 1776.
Geraldin (Nicolas), 14 janvier 1718.
Geraldin (François-Thérèse de), page le 17 août 1732, et depuis
Commandeur en 1783. •
Gerbaix de Sonas (Hippolyte de), 14 décembre 1783.
Gerentb (François-GabrieUde), 1716.
Gerente de la Bruyère (Thomas-Dominique de), 171t.
Gerentb de la Bruyère (Esprit-Henri de), 1724.
Gerente de la Bruyère (Augustin de), 1725, et depuis Comman
deur.
GéRès de Louppès (François-Jean-Joseph de), 25 octobre 1778.
GÉRÉS de Louppès (Jean-Josef^h de), i5 septembre 1777.
GéRÈs de Louppès (Pierre), 28 mars 1782.
Germignet (Jean-Charles de), li avril 1705.
Geslain (Psalmet Nepomucène de), 2 septembre 1814.
Gbstas (Armand-Marie de), 28 février 1787.
Gbstas de Lesperoux (David-Georges de), 5 juillet lybS,
Gbuvribr (Faure-Benoît de), bulle du 8 février 1816.
Gbvaudan (Joseph-Paulin-Casimir de), 10 décembre 18 17.
GiGAULT de Bellefonds (Julien-Victor-Claude), 19 mars 171 5.
GtGAULT de la Bedollière (Etienne de), 3 juin 1818.
GiLLAiNde Brune (Gaspard-Louis), 1724.
GiLLAiN de Brune (Nfcolas-Tolentin-Xavier), 1724.
GnxAiN de Vilsteren (Nicolas), 1723.
GiNESTous de Gravières (Jean-Louis de), 6 août 1781.
G1NE8TOU8 de Gravières (Jean-Marie-François-Victor de) , 8 oc-
tobre 1782.
Gironde Louis-Victor de), 26 mars 1790.
286 CHEVALIERS DE MALTE.
GnoNDB (N.... de), bulle du 20 mai 1817.
GmoiffDE de Montcorneil (Pierre-Catherine de), 19 janvier 177t.
GLANDEvàs de Castellet (Pierre-André de), 1702.
GLANDBvàsde Castellet (François de), 1712.
Glanobvès de Castellet |lean-Baptiste de), 10 décembre 1733, et
' depuis Commandeur en' 1781.
GLANDEvàs de Castellet (François de), page le 28 juillet 1748.
GLANDBvis de Castellet (Charles de), page le 23 mars 1752, et de-
puis Commandeur.
GLANDBvÂsde Niozelles (Charles de), 1706.
Gl6on d^Urban (Jean-Baptiste-François de), 1 740.
Glist (Charles-Louis-Louvel de), 3 janvier 1716.
GoDAftT de Belbœuf (Alexandre-Pierre-Pompée), 17 septembre
- 1768.
GoDART de Belbœuf (Antoine- Joseph de), 23 avril 1773.
GoissoN (N.... de), 22 novembre 181 5.
GoNDRBcouRT (Chsrles-Joseph de), page Is23 février 1763.
GoNDRBCOuaT (Charles-Gaspard-Paulîn de), bulle du 26 janvier
1816.
GoNDRBOOiTRT de Cousauce (Charles-Joseph-Marie de), 20 août
1774-
GoNOREcouBT (Charles-Philippe-Marie de), i3 octobre 1796.
GoNDRXN d^Antin (Gabriel-Balthazar de), 18 mai 1702.
GoNNiviàRB (Édouard-Anne-Hervé de la), 4 décembre, 1780.
GoNTAULT-BiRÔN (Louis-Antoirfe de), 26 avril 1702.
GoRGUBTTB d'Argœuvres (Auguste de), 4 octobre 1788.
GoRGUBTTB d'Argœuvres (N.... de), bulle du 26 janvier 1816.
GoRGUBTTB de Salencf (MaHe-Noâl-Pierre), 23 septembre 1787.
GdkGUBTTB (Marie-Charles- Armand de), 4 octobre 1788.
GossEUN (Charles-François-Gabriel de), 4 décembre 1773.
GouBBRviLLB (Louis-Constantin de), 18 avril 1786.
GouBBRViLLB (Charles-François-Casimir de), 3 décembre 1772.
GouFPiBR (Henri-Hiérôme de), 16 avril 170$.
GouiGNET de Bienassîs (Joseph-Laurent-Matthieu de), 18 avril
1817.
Goujon de Thuisy (Charles-François de), 3 février 1761.
Goujon de Thuisy (Amable-Jean-Baptiste-Louis-Jérôme de), bref
du I*' février 1761.
Goujon de Thuisy (LouisJérôme de), 23 août 175 1, et Comman-
deur en 1785.
Goujon de Thuisy (Jean-Baptiste-Charles de), 9 janvier 1781.
CHEVALIERS DE MALTE. 287
Goujon de Thuisy (Eugène-François}, 17 septembre 1782.
Goujon de Thuisy (Charles-François-Emmanuel-Louis de), 3 juil
let 1784.
Goujon de Thuisy (Aipuste - Charle magne - Machabé) , 21 avril
1788.
Goujon de Thuisy (Georges- Jean-Baptiste-Louis), 16 décembre
1795. ^
Goujon de Thuisy (N.... de), bulle de.... 18 16.
Goujon deVaurouault (Qaude-Hyacinthe de), i3 avril 1768.
Goujon de Vaurouault (N....), bref du a5 juillet 1779*
GouRCT (Ignace-Jean de), page, le 26 juin 1743.
Gourous (Anne-Joseph de), iS*. juillet 1782.
GouROUBS d'Aunay (Auguste-François de), 5 janvier 181 5.
GouRNAT (Maurice- Auguste-Marie de), i3 mars 1742.
GouT d'Arcy (Marie- Yves-Athanase-François), 21 janvier 1786.
GoYON (Armand-Aîmé- Ange-Michel), 29 août 1775.
GoTON (Charles-Marie-Augustin de)....
Gramont (Ferdinand de), 1 7 1 5 .
Gramont de Vachères (Jean -Baptiste de), 171 5.
Gramont de Vachères (Jean-Françoîs de)» 171 5.
Gramont de Vachères (André -Joseph - Hippolyte de), 29 juillet
1764.
Gramont de Vachères (Louis-Philippe de), 18 janvier 1767.
Grandoc deMontigny (Hippolyte), 1790.
Grandin deMontigny (Henri), 1790.
Orangb (N.... de la), bref du 8 février 1816.
Grange (Joseph-Laurent-Jules de la), 20 octobre 1817. .
G&ANGB (Prosper-Amauri-Louis de la), 3o janvier 1787.
Grangb-Gourdon de Floirac (Hugues-Auguste de la), 24 mars
«779-
Grangbs (Emmanuel-Antoine des), 4 avril 1783.
Gras de Preigne (Paul-Antoine de), 1 700.
Gras de Preigne (André de), 1705.
Gras de Preigne (Apollinaire-René de), 23 décembre 1772.
Gras de Preigne (Ferdinand-Louis-Antoine de), 5 février 1776.
Gras de Preigne (André-Louis-Vincent de), 25 octobre 1796.
Gras de Préville (Balthazar de), 1 706.
Gras de Préville (René de), 1707.
Gras de Préville (René-Charles de), page le 3o avril 1744.
Gras de Préville (Angélique-Raymond de), 14 mars 1737.
288 CHEVALIERS DE MALTE.
Gras de PréviUe (René-Louis>Dominique de), 2 août lybS, et
depuis Commandeur en 1776.
Gras de PrévîUe (Louis-Dominique de), 3i mars 1724, et depuis
Commandeur en 1776.
Gras de Préville (Joseph-Marie de)..^
Grasse (Jacques de), 4 septembre 1774.
Grasse (Corentin-Louis-Joseph de], 5 décembre 1773.
Grasse (Louis- Vespasien - François - Augustin -César -Xavier de),
de minorité en 1781.
Grasse (Alphonse-Joachim ^)« 8 avril 1792.
Grasse du Aur (Pierre-Marié de), 22 mai 1756.
Grasse de Montauroux (Jean-Baptiste de), 1706.
Gratet du Bouchage (Marie-Joseph de), 27 mai 1763.
Gratet du Bouchage (François-Joseph dej, 3o novembre 1765.
Gratet du Bouchage (Gabriel de), i5 août 1778.
Gratet du Bouchage (Gabriel), bulle du 3 juin 18 17.
Gratet de Dolomieu (Joachim de), 2 août 1723 ; Commandeur
en 1775.
Gratet de Dolomieu (Dieudonné - Sylvain - Guy de), 4 octobre
1760, et depuis Commandeur.
Gratet de Dolomieu (AlphonseGuy-François de), page le 9 mars
1769.
Gratet de Dolomieu (Casimir-Auguste de), 17 juin 1769.
Gratet de Dolomieu (Arthur-Louis-Marie de), 25 juillet 1770.
Grave (Pierre-Marie de), 3ojuin 1764.
Grave (Jacques-René-Marie de), 27 septembre 1777.
Gravier de Vergennes (Constantin de), bulle du 20 mai 181 7.
Gravier de Vergennes (Louis- Joseph de), 20 mai 181 7.
Grégoire des Nozières (Pierre), 3o juin 1764.
Grbiche (Càrmel - Paul de) , 1*' novembre 1739, et depuis Com«
mandeur.
Greiche (Agate- Gui lelme-Lçruis de), 21 octobre 1777.
Greichb (François-Robert de), 21 octobre 1777.
Greiche d'Hagniéville (Mansuy-Rémy de), 24 mars 1765; Com-
mandeur en 1786.
Greiche d^Hagniéville (Charles - Thomas - Pascal de) , page le
28 février 1766, et depuis Commandeur.
Greiche de Jallaucourt (Henri-Dieudon né-François de), 19 jan-
vier 1764.
Greslibr (Fidèle- Amand-Célestin de), i«r décembre 1758.
Grbslibr (Charles-Gédéon-Aîmé de), 10 juillet 1776.
CHEVALIERS DE MALTE. 289
GmxsuK» de Concise (Charles-Auguste), 8 mai 1725.
GussLiER de Concise (Philippe de), 14 janvier 1768.
GaiBU (Charles-Alexandre de), 2701.
GftiBu d'Estimauville (François - Paul - Alexandrlne de), 11 sep-
tembre 1781.
GaiGMAN (N.... de), bulle du 26 janvier 18 16.
Grignah (François-Philogène^ Joseph de)....
GaiGNAar de Champsavoy (Louis-Henri), 14 mars 1774.
GaxiXK (Jean- Augustin de), 1726.
Grills d'Estoublon (Honoré-François de), 17 19.
GaiLLB d^Estoublon (Charles*Hyacinthe de), 9 mai 1752.
Grills d'Estoublon (Anne - Joseph - Louis - Marie de), 22 avril
1789.
Grills de Robiac (Gaspard-Joachim de), 1702.
Grimaldi (Ignace-Louis de\ 1722.
Grimaldi (Félix), 1726.
Grimaldi (Charles-Elzéar -Jean-François-Régis de), 5 mai 1768.
Grimaldi (Louis- Antoine- Joachim -Marie -Ignace de), page le
i3 juin 1768.
Grimaldi (Anne-Marie-Joachim de), 9 mai 1771.
Grimaldi-Busil (Jean-Baptiste-Antoine- Marie -Hilipac de), 29 fé-
vrier 1756.
Grimaldi de R^sse (Alphonse-Léon de), 22 mai 1778.
Grimaldi de Régusse (Esprit-Auguste de), 6 août ,1774.
Grimaldi de Rousse (Victor-Auguste de), 23 juillet 177S.
Grimaudst (Jean-François de), 3o juiUet 1786.
Grimaudst (Jean-François-f rosper de), 4 octobre 1783.
Grimaudst de la Rochebouet (François de), 14 octobre 1777.
Grimaudst de la Rochebouet (Félix-Henri), 4 août 1757.
Grimaudst de la Rochebouet (Félix), 3 novembre 1771.
Grimaudst de la Rochebouet (François de), 5 février 1776.
Grimaudst delà Rochebouet (François-Félix de), i** août 181 5.
Grimaudst de la Rochebouet (Amédée-Félix de), 16 juiUet 1816.
Grimaudst de la Rochebouet (François de), bulle du 9 juin 18 18.
Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont tit Brisson (Denis
de), 9 Janvier 1779.
Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont^Brisaon (François*
Louis-Joseph de), 26 mars 1757.
Grimoult de Villemotte ( Jacques -Jean -Baptiste* Philippe -Louia
de), 12 septembre 1785.
Grimouviuje (Gustave-Gabriel de), 21 janvier 1786.
XX. ' 21
290 CHEVALIERS DE MALTE.
Griyel (Gaude- Emmanuel -Joseph -Fidèle de), 29 décembre
1782.
GaoïNa (Charles le), 12 novembre 1721.
GaoïNG (Louis-Marie le), page le 22 décembre 1778.
Groing (Joseph le), 22 février 1778.
GaoïNG de la Romagère (François le), 8 janvier 1700.
GftoiNo de la Romagère, 2 juillet 1701.
GaoLLisR de Frestol (Antoine-Charles-Eugène de), 4 mai. 1776.
Groluer de Servières (Charles-Joseph de), 16 février 1726, et
depuis Commandeur.
Grosourdy (Armand-Etienne-Claude de), 1789.
Grouchy (Henri-François de), 12 décembre 1773.
GuAST (CharleS' Joseph de), 17 octobre 17 12, et depuis Comman-
deur.
GuAST (Michel- Paulin de), 6 -novembre 1734, et depuis Com-
mandeur.
GuBBRNATis (Horsce de), 1700.
GuBSRNATis (Jérôme-Marcel de), 171 3.*
GuiaiN (Jean-Baptiste de), 1700.
GuéRiN (Charles-Proban de), 1701.
Gu^RiN de Lugéac (Charles-Yoland de), 1723.
GuÉRiN de Tencin (Louis de), 17 16.
GuéRm de Tourviiie ( Alexandre - Maximilien - Emmanuel de),
16 septembre 1766.
GutfaouLT (Ange-Marie de), 28 juillet 1787.
GuûtouLT (N.... de), 28 novembre 1822.
Gu^RouLT de la Gohière (Jean-Louis), 178p.
GuiaouLT de la Gohière (N.... de), 27 février 181 S.
GuBRRiBR (Fanre-Benoît), 28 février 1776.
GuERRY (Gilbert-Alexis-Aimé de), 21 mai 1776.
GuERRY de Beauregard (Charles-François de), 14 mai 1779.
GuBYDAN (Pierre - Claude - Secret de), 29 avril 1739, et depuis
Commandeur en 1785.
GuBYDAN (Etienne-Alexis de), la avril 1743.
GuBYOAN (TimoléUi de), 24 août 1744.
GuiBBRT (Guillaume-Marthe-Aimé de), 24 juillet 1772.
GuiBERT de la Rostide (François-Joseph-Amédée de), 14 dé-
cembre 1791.
GuiDY (Odon-Melchior), 3o mai 1777.
GuioNARD de Saint-Priest (François -Emmanuel de), «16 mars
1739.
CHEVALIERS DE MALTE. 291
GutGNAftD de Saint • Priest (Charles - Antoine - Fulcrand - Emma -
nuel-Languedoc de), 2 août 1760, et depuis Commandeur.
GuxGOURLUY (Louis-Florian-Paul de), 18 avril 1779.
GuiLHBRMY (Jean-François-César de), bulle du 8 février 18 17.
GuiLLAUHANCHvs (Ffançois de), 28 juillet 1774.
GinLuiuicAifCRBS (Jean-Baptiste de), 11 juillet 1774.
GuiLLAUMANCHBS du Boscsge (Galjgîpl - Pierre- Isidore de), février
1796. ^F
GunxBT de Pougny de Monthoux (O thon-Laurent-François de),
7 septembre 1771.
GuiLLBT de Pougny de Monthoux (Othon de), bref du Grand
Maître.
GuiLLOT de Doussay (Charles de), page le 4 juin 1776.
'GuiNEBAUD (Alexandre-Luc de), 1766.
GuiNBBAUD de la Grostière (François -Jacques de), 20 octobre
1716, et depuis Commandeur*
GumxBAUD de la Grostière (Constant de), 26 décembre 1768.
GumuAUD de la Groitière (Henri-Auguste de), 22 mars •1779.
GuiifBS de Bonnières (Jean-François de), 27 avril 17 14.
GuncBS de Bonnières de Souastres (Charles-Marie de), 29 mai
171 5, et depuis Commandeur.
GuiiiBS de Bonnières de Souastres (Guy-Louis de), 4 avril 1705.
GumoT de Dercies (Hélie de), 21 mars 1700.
GuiHOT de Dercies (Charles de), 22 mai 1703.
GvnuN de la Brillanne, Bailli et Commandeur de Bordères en
«779-
Gunuif de la Brillanne (Henri-François de), Bailli de la Capelle
en 1759.
GuiZEUN (Charles-Louis-Joseph de), i3 décembre 18 19.
Guy (Marie-Yves-Athanase-François de), 21 janvier 1785.
GuYON de Diziers de Montlivault (Éléonor- Jacques -François de
Salles de), 29 avril 1770%
OuYON de Diziers (Casimir-Marie- Victor de), 29 octobre 1772.
GuYON de Montlivault (Éléonor -Jacques-François de), 17 jan-
vier 1784. •
GuYOT de Danière (Louis de), 20 août 1774. Il .
Gybitaib (Louis-Auguste de), 5 février 1781.
F.
Haget (Bernard-Louis du), page le i3 décembre 1734.
Hallot (Pierre-Nicolas), 3 juillet 1 777.
Hallot de Goussonville (Louis- Auguste de), 11 mai 1771.
292 CHEVALIERS DE MALTE.
Haxel (Etienne du), 17 18.
Hambl (Louis-Joseph du), 17 juin 1783.
Hambl de Bellenglise (Louis de), i6oi.
Hamel dé Bouraeville (Gabriei-Chrétien du), 1700.
Han de Martigny (Louis di|), 1725.
Hargowart (Louis -Marie -Antoine -Joseph d') , 11 septembre
1772.
Hangowart d'Avelin (Françoiti^Miguste d'), 3 décembre 1747.
Harcourt (Claude-Emmanuel d^, 24 juillet 1 774.
Hardax (Charles-Louis du), 24 mars 1779.
HAROOunc de la Girouardière (Louis-François), 3 avril 1775.
Hardj de la Lorgère (Pierre-Hyacinthe)....
Hardy de la Lorgère (Hyacinthe), bulle du 23 février 18 18.
Harbnc de la Condamine (Claude-Marie-Scholastique de), bulle
du.... i838.
Hauteclocqub (Léopold-Valentin-I^nçois), 6 juillet 18 16.
Hautbfbuillb (N.... de), Commandeur de Slyppe en 1787.
Hautbfort (Abraham-Frédéric de), 10 août 1748.
Hautefort de Surville ( Emmanuel - Dieudonné de ) , 9 août
i7#o.
Haittoy (Hyacinthe du), 9 septembre 1733.
Hautpoul (Jean-Henri d'), 8 février 1740.
Hautpoul (Joseph-Paul-Marie-Louis d'), 14 juin 1772.
Hautpoul (Joseph-Marie-Grégoire-Prosper de), 22 juillet 1775.
Hautpoul (Charles-Marie-Benjamin d*), 3 mai 1777.
Hautpoul (Marie-François d*), 18 mai 1777.
Hautpoul Alexandr&-Jean de), 9 février 1779.
Hautpoul de Félines (Henri-Anne d'), 26 avril 1747.
Hautpoul de la Terrasse (François-Pierre), 1760.
Hautpoul de la Terrasse (François - Pierre) , bref du 23 mars
1778.
Hayr-le-Comtb (de la), Commandeur en 1766.
Hayk de Montbault du Chasteiller (Gilbert de la), !•' juin 1700.
Hayb-Mokbault (Alexis de la), 3i juillet 1729.
Hayb-Montbault (Charles-Gabriel de la), 14 mai 1757.
Hayeux de Mjarannevel (Jean -Marie des), page le i3 janvier
1779. *
HéDouviLLB (nerre-Gabriel d*), 12 août 1782.
HÉERB (Alexis-Simon de), 18 août 171 2.
HiERB (Jean-Denis de), 24 mai 17 14.
Hblliot (Eléonor-Joseph d'), 7 août 1779.
CHEVALIERS DE MALTE. 29^
HBiaiiir-Li^ARD de Blincourt (Pierre d'), 1708.
HBMicBQunf d'Ecqueviliy (Armani-Fruiçois d'), iS février 1795.
HnncBQUiN d'Ecquevilly (Amable- Charles d*), i3 août 1752.
Heniikquin de Villermont (Alexis-Nicolas d*), 8 novembre 18 14.
HBimoT (Jean-Frtnçois de), 26 novembfe 1700.
Hbiinot (Joseph), bulle du 23 février 1818.
Hennot d*Octeville de Théviile (André de), 3 janvier 1753.
Hennot de Théviile (Joseph de), 28 novembre 1718 , et depuis
Commandeur.
HEaBBMONT de Charmoy (Exupère- Alphonse)...
Herbieas- (Antoine- Auguste des), 29 août 1754.
HsEBiEas de TÉtenduère (Charles-César-Séraphin des), 29 aoû^
1754.
HéaicouRT (Antoine d'), 9 décembre 1781.
HéaicT (Alphonse-Robert d'), 25 décembre 1781.
HiaiCT (Armand-Qaude-Boromée)f 9 Janvier 1758.
Hérisson (Gilbert-François-Gabriel d*), i3 septembre 1791.
Hbspel (Albéric^Charles-Henri d*), 8 février 1 779.
Hbspel (Philippe), bref du Grand Maître de Hompesch.
Heurtaud d'Origny (N....)» bulle du 23 février 1818.
Heurtault de Lamerville (Gaspard-Louk|^arles-Marie), 2 1 oc-
tobre 1777. ^Js.
HiBON de Frohen (Marie- Ferdinand d*), bulle du 7 février
1837.
HnnnsDAL (Silvain-Armand d'), 25 décembre 1781. .
HocQUART (Jules-Toussaint de), 9 avril 1770.
HooQUART (Gilles-Toussaint de), 11 juillet 1774.
HooQUART (Matthieu-Louis)....
HoppiuxB (Christophe-Thibaut d*), 17 août 1785.
HoHSde Favol (Jean-François-César des), 10 juillet 1779.
HoTHAN (Timoléon d*), 3i août 1700.
HoTKAïf (Matthieu d'), 27 septembre 1700.
HouiLLEY (Nicolas- Adrien-André de), 28 août 1821.
HoussATE (Vincent-Marie-François de la), 29 juillet 1779.
HoussATE (Augustin-Louis-Joseph dé la), 29 juillet 1779.
HousSAYB (Hyacinthe-Laurent- Victor de la), 16 juin 1783.
HoussATE (Charles-Eustache-Louis de la), 28 mars 1^87.
Houx de Dombasle (Claude-Louis-Cécile du), 2 décembre 1779.
HoziER ( Abraham-Charles- Augustin d'), i*' août 1792.
Hue de Caligny (Charles- Albert-Marie), k> juillet 1760.
Hue de Caligny (Albert-François-Chrétien), i5 juillet 1786.
294 CHEVALIERS DE MALTE.
Hue de Mîroménil (Antoine -Frédéric -Thomas), 17 décembre
1769.
Hue de Miroménil (Bernard - François-Thomas) , 1 1 décembre
1769.
HuooN du Prat de Margonthière (François), i«' décembre 1644.
HuGON du Prat de Margonthière (Clay de), i«' décembre 1647.
HuGON du Prat de Margonthière (Louis-Henri), bref du.... 1790.
Hugues (Jean-François- Adolphe d*), 12 mai 1780.
HuGUET de Varanges (Benoît- Ferdinand), 24 mars 181 7.
HuGUET de Varanges (Pierre-Marie-François), 24 mars 18 17.
HuMiikRBS (Louis-Joseph d*), 17 juillet 1784.
HumfcaES (Pierre-François-Joseph d*), 21 avril 1787.
HuET (Edmond), 25 mai 1780, et depuis Commandeur.
Huvr de Guerville (Paul-Eustache), 23 août 1787.
HuRAULT (Anne-Maximilien), 29 novembre 1783.
HuRAULT (Louis), 6 octobre 1738.
HuRAULT de Vibraye (Anatole-Maximilien), 29 novembre 1783.
HuRAULT de Vibraye (Paul-Maximilien), 10 avril 1703.
HuTTEAu d'Origny (Antoine-Joseph)....
IcARD de Pérignan (Antl|{bie d*), i5 juillet 1731.
Irisson (Michel-Édouard-René de), 19 mai .1787.
IsKARO (Cyriaque-Laur-Toussaintf Joseph-Jules-François), 29 no-
vembre 1768.
IsNARDs (Henri-Joseph des), 20 juillet 1724, et Commandeur.
IsNARDS (Charles des), 20 juillet 1725.
IsifAROs (Jean-Charles-Gaspard des), i5 décembre 1764.
IsNAlu>s (Esprit-Dominique-Stanislas des), 29 septembre 1760.
IsNAROs (Gabriel-Joseph-Martial des), 11 février 1786.
IsNARos (Toussaint-Siffrin des), i3 juin 1759.
IzARN de Fraissinet (Joseph-Melchior- Louis d*), 8 août 1739.
IzARN de Fraissinet (Antoine-Godefroy d*), page le 18 décembre
1742.
IzARN de Fraissinet (Louis-Amiet d'), i3 juillet 1787.
IzARN de Fraissinet (Marie-Alexandre-Joseph), 3o juillet 181 7.
Jacob de Tigné (René de), 1 1 mars 17 19.
Jacob de Tigné (René de), 23 août 1723.
Jacob de Tigné (René de), 5 novembre 1764, et depuis Bailli.
Jacob de Tigné (Jean de), 3^ juillet 1786.
Jacob de Tigné (Justinien-René de), 3o mai 1777.
CHEVALIERS DË.MALTË. 295
Jacob d'Aigremont (Louis-Nicolas), buUe du 21 févrtisr x8i6.
Jaquot d'Andelarre (Prançoxs-Éléonor-Prosper de), 26 juin 1.777.
JAQUOT.d'Aodelarre (J«aii-4^uts-Aiii»rd de), 1 S juillet 1772.
Janvsb (Amable-Louis de), 14 août 1779.
Janvu (Gédéon-Amable-Parfait de), 25 février 1783.
Jassor (Michel-Edouard- René de], 17 mai 17S7.
Jaucourt (Pierre-Marie de), 27 février 1766.
Jaucourt (dé), Gommandear en 1768-
Jay (Nicolas-Françoift-Gilles le),' 3 juillet 1777. .
Jat de la Mai^nrouge et de Tilly (Claude^Joseph le)...., mort le
12 novembre 1735.
JoANNis de la Brillanne (Henri-Jean-Louis de), 4 décembre 1773.
JoBERT (Claude de), 12 août 1736.
JoLLY (Charles-Joseph-Toussaint), 27 août 1776.
JoRNOT (N.... de). Commandeur en 1779.
JosssT (Joseph), 10 janvier 1727, et depuis Commandeur:
JouFFRBY (Paul-Julien de), 21 janvier 1780.
JouPFRQY (Agricola-Louis-Vinceslas de), 10 août 178S.
JotntDAiN de Villiers (Philippe-Daniel), 23 juillet 1774.
JouRBAnf de Villiers (Jacques-Léon), i3 août 1773.
JoussDfBAU de Toardonnet (François- Marie de), 18 février 1778.
JoussiMSAu de Tourdonnet (Jacques-Louis-George de)..».
JuMKAU de Blou (Claude-Rolland le), 6 décembre 1751.
Jumeau des Perriers (Louis-Georges le), 14 novembre 1727.
Kbrgu (Claude-Mathurin-Louis de), 18 janvier 1781, -
Kbrgu (Louis-Agathe-Marie de), 21 septembre 1779.
Kbrouartz (Charles-Achille-Paul de), 18 mai 1706.
KsROUARTz (Achille-Charlea-Paul de), 14 mars 17 10.
Kerouartz (Achille-Charles-Alexis de), i mars 1734, et depuis
Commandeur.
Kbrouartz (Claude-François-Louis de), 8 octobre 1777.
Kbrouartz (Albert de), i3 septembre 18 19.
Labay de Viéla (Louis-Henri de), 16 mars 1787.
Lac (£mmanuel-Jean-Joseph*Marie du)^ i3 avril 1771.
Lac du Cluzel (Claude, comte du), 26 août 1778.
Lac de Vice-Comtat (Charles-Grégoire du), 22 décembre 1770.
Lac de Vice-Comtat (Grégoir6-Catherine du), 27 avril 1767.
Lac de Vice-Comtat (Nicolas-Charles du), 10 janvier 1773.
296 CHEVALIERS DE MALTE.
Lac da Vice-Comtat ( Marie - Antoine - Sérapion du);- i3 tôOt
1777.
Lacs du Bosquet (Gharles-Pnmçois^Hippolyte des), at 'octobre
1777.
Ladmirault (Loulft^Françoia de), 12 înin 1759, et depuU Com-
mandeur.
Ladmirault (Antoine^hfliies de), 19 mai 1787.
Lalaing (François-Joaeph-Guislain de), 23 mai 1778.
Lalaimg (Jean-Auguste- Joseph de}, 2'i octobre 1773.
LALLEMAvrr (Nofil-Mari&-Cfaarles), 20 mai 1770^
Lamanon d*AIbe (Jean-François de Paule), 2 mai 1780.
Lambbktie (Charles-Philippe de), 3 février 1750.
Lambbrtib (Camille de), 171 5.
Lambertie (Charles-Philippe de), 1722.-
Lambth (Auguste-Louis-Charles de), 23 mai 1756.
Lambth (Alexandre«Théodore-Victor de), 9 novembre 1756.
LAitBTH (Charles-Malo-François de), 17 avril 1757.
Lamkth (Alexandre-Théodore- Victor de), 3 avril 1761.
Lambth (Louis-Charles), bref du 11 juin 1781.
Lamoignon (Félix- Urbain de), 4 janvier 1714.
Lamoignon de Basville ( Marie-Charles«GuiUaume de), 29 sep-
tembre 1771.
Lamoignon de Basville (Anne-Pierre-Chrétien de), 29 septembre
1771.
Lamoignon de Basville (Chrétien-Guillelme-Jules de), i*r juin
1776.
Lancby (Maximilien de), i*' juillet 1786.
Lancry de Pronleroy (Joseph), 19 mars 1694.
Lande des Planis (François -Alexandre de la), i" décembre
1717.
Lanfrancry (Joseph-Marie-Maximilien de), 24 janvier 1782.
Lanfrancht (Jean-François-Marie de), 24 janvier 1782.
Langlois du Bouchet (César- Charles -Ferdinand de), bulle du
iraoût 1818.
Langon (Ferdinand de), 26 juillet 1700.
Langon (Jean-Baptiste de), 8 avril 1705.
Langon (Augustin de), 16 mai 1723.
Langon (Hugues de).... 1723.
Langon (Pierre de), 18 octobre 1773.
Lannion (Jean-Baptiste-Pierre-Joseph de), 17 juillet 1703.
Lannoi (Ferdinand-Joseph de)/ 10 janvier 1773.
CHEVALIERS DE MALTE. 297
Lahmoi de Clpnraux (Florent-Amour de), i5 juin 1781. .
Laktoxac de Sedières (Alexandre-LouiB-M^rie-Anne), 12 juin
1780.
Lamtivt (CamiUe-Phiiippe de), 18 août 1778.
Lamtivy (Guy-Félicité de), 18 août 1778.
Lantivy (Loui8->George»-Maurice de), 22 décembre 176?»
Lardenois, comte de Ville (Jean-Efaptiftte de), 14 octobre 1747.
Laky de la Tour (Etienne de), 7 août 1744.
Laky de la Tour (Jean-Paul de), 7 août 1744.
Lascaris (Jules-François-Marie-Guillaume de), ib décembre 1768.
Lascar»- ViNTiMiLLB (Marie-Marinet-Louis de), 1*' février 1794.
Lasteyrib du Saillant (Jean-Baptiste de), 7 juillet C748, et Com-
mandeur en 1778. ^
Lastbyrib du Saillant (^îl^^ ^^h P^c ^^ ^ j^î^ '7^i ^t depuis
Commandeur.
Lastbyrib du Saillant (N...)i bulle du 8 février 18 16.
Lasteyrie du Saillant (Louis de), 5 mars 1782. »
Laststru du Saillant (Jean-Baptiste), 10 juin 1781, et Bailli.
Lastetrib du Saillant (Henri de), 1 1 octobre 1784.
Lastic de Saint-Jal (Jean-Marie-Charles-Honoré de), 6 août 1775.
Lastic (Anne-François de), 9 janvier 1781.
Lastic de Saint-Jal (Jérôme-Marie de), 5 février i78i«
Latibr de Bajanne (Armand-François de), tJS février 1773.
Latier de Bayanne, auditeur de Rote (Alphonse-Hubert de)
12 juin 1777.
LATnsR de la Touche (Jean-Baptiste de), 22 décembre 1^42.
Latre (Jean-François-Bernard de), 23 avril 1763.
Latre (N.... de), bulle du 26 janvier 1816.
Lau (Claude-Martin du), 1701.
Lau (Charles-Louis du), 1726.
Lau (Louis-Hubert-Camille dU), i3 mars 1774.
Laugier (Philibert-Charies-Félix de), bulle du 8 février 18 16.
Laugier de Beaucouse (Jean-Baptiste de), 171 5.
Laugkr-Beaucouse (Joseph-Paul de), i3 dâ:embre 1738.
Laurence (Louis- Aimé), 29 juin 1789.
Laurence (Louis-Alexandre), 9 août 1783.
Laurbncie (Jean-François de la), 18 août 1700.
Laurenue (Jean«Henri de la), 23 octobre 1737, et depuis Com-
mandeur en 1776.
Laurenoe (François de la), page le i5 novembre 1747, et de-
puis Commandeur en 1776. •
XX. 22
298 CHEVALIERS DE MALTE.
Laurench (Charles^Gilbert de la), 29 septembre 1781. '
LAuasNcm de Beaufort (Ghariet-Gftbriel-Ffmiifoie de)» 18 ft$vrier
1763.
Laurenc^n de Beaufort (Ckoide-Marie-^Antoine de), 19 janvier
1764.
Laurbns (Alexandre-Frédéric des), 19 septeesbre 1780.
Laujuns (Charles^oseph de), i«' février 1781;
Laurens (Isidore-Louis de), 22 avril 1786.
Lavaulx (Louis-Marie-Josepli de), 6 mai 178^
Law de Lauriston (Charies^Françoîs)....
L^uMOMT (René-Louis de), 10 décembre 1771.
L^uMONT (Jérôme-Madelaine-Charles-Augustin de), 8 décembre
1767. «
LiAUMONT de Puy-Oaillard (René de}^> '7^' y Commandeur en
1773, et Grand Prieur de Toulouse en 1775.
L^AUMONT (Louis*Auguste de), !•' mai 1774.
LàAUHONT-PuYGAïu^iiD (Jéfômc dc), 29 juîn X751.
L^UTAUD (Louis - Auguste - Marie - Xavier dé), a i saptenbre
1796.
LufBT (Adolphe- Victor de), 2 mars 1786.
Lbhps (de). Commandeur en 176a.
Lbns de Moman (Achille-Josepfa-Abdon de), 12 septembre 1784.
Lms-TopARCHE d'Oyghem (François • Ferdinand • Marie - Guislaîn
de), 28 octobre 1776.
Lbrs (Léopold-CIair de), 3 septembre 1791.
Lescoues (Gabriel-Marie de), 7 septembre 1776.
Lbscours (Jean-Baptiste de)) 17 juin x768«
Lbstradb (Léon-Pierre-Marie de), 16 janvier 1780.
Lbstrabe (Jean-Baptiste de), 6 mai 1772.
Lesteange (Alexis-Louis de), 7 avril 1725.
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4 décembre 1775.
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MoNTRoivo d'Escou (Gustave-François de), 25 mars 1792.
Moirrs (Jean-Baptiste-Jacques de), 25 septembre 1782.
Monts de Savasse (Louis-Joseph de), 9 septembre 1717.
Monts de Savasse (Félicien de), 6 mars 17 18.
3o8 - CHEVALIERS DE MALTE.
M0NT8 de Savasse (Adolphe-Louis-François de), 20 mai 1 787.
MoRARD (Jean - Baptiste - André - Avelin - Marie - Martin de), 2 juin
1761.
MoRARD d'Arces (Marie-Joseph-Apoliinaire de), 1795.
MoRÉAL jde Commenaillè de Vernois (Nicolas de), 29 octobre
1716. • • ,
MoRÉAL de Vernois (Pierre-François de), i5 juillet 1709.
MoREL d'Aubigny (Achille-Hardouin), 22 juin 17 12.
MoREL de la Colombe (Gilbert-Charles), 1 1 octobre 1 784.
MoRELde Than (François-Henri de), 14 mai 1779.
MoREL de Than (Jacques-Gaspard de), 16 avril 1774.
MoREL de Villeneuve de Mons (Joseph-Philippe-André de), 4 juillet
1787.
MoRETON de Chabrillant (Antoine - Apollinaire de), 25 janvier
1709.
MoRETON de Ghabrillant (Louis de), 1713.
MoRETON de Chabrillant (Joseph de), 23 juin 171 1.
MoRBTONde Chabrillant (Louis de), page le 19 janvier 1727, et
depuis Commandeur et Bailli.
MoRETON de Chabrillant (Pierre-Charles-Fortuné de), 6 septem-
bre 1771.
MoRETON de Chabrillant (Charles-Alexandre de), 11 janvier 1774.
MoRETON de Chabrillant (Louis - Armand- François -Casimir- Marie
de), 24 février 1777.
MoRETON de Chabrillant (Charles- Alexandre-HenH de), 25 février
1783.
MoRETON de Chabrillant (Jules-Edouard de), 4 septembre 1785.
MoRGES (François de), 1723.
MoRGES (Adrien- Philippe-Marie- Augustin de), 26 avril 1773.
MoRiÈs (de), Commandeur en 1787.
MoRiN de Vauville (Armand-Édouard-François), 21 octobre 1777.
MoTHES de Blanche (Armand - Augustin - Jules de), 8 décembre
1786.
MoTTE-àARAcé (Alexandre de la), i3 jiuivier 1740, et depuis Com-
mandeur. ^ •
MoTTE-BARAcé (Nicolas-Louis delà), 179 1.
MoTTE-BARAcé (N.... de la), bulle du 19 novembre 18 18.
Motte de Fiers (Pierre - François - de - Paul de la), 5 septembre
1749.
Motte de la Myre (François-Jean de la), 1752.
MoTTBT (Louis-Alexandre du), 27 décembre 1749.
CHEVALIERS DE MALTE. 309
MoucHST de Battefort de Laubespin ( Aimé^Marîe-François-Em-
manuel de), 8 février 1781.
Moucheron (Auguste-Ferdinand de), 6 février 1781.
MouiLLEBBRT (Made-Louis-Henri de), page le 5 avril 1783.
M0U8SAYB (Joseph-Marie de la), 22 mars 1762.
Moussa YE (Édouard-Marie-Ferdinand de la), 14 octobre 1767.
MousTtBR (Éléonor-Élie-François de), 14 juillet 1759, et depuis
Commandeur.
M0U8TIEN (Clément-Edouard de)....
MousTiER de Sainte-Marie (Jacques-Louis du), 8 janvier 1700.
MoTNE (Étienne-Jean-Jacques le), 4 févder 1777, et 'depuis Com-
mandeur. V
MoYRiA (Pierre-Auguste de), 9 avril 1777.
MoYRiA de Chatillon (Antoine-Gaspard de), 11 avril 1749.
MuRAT (Michel-Hébert-Louis de), 18 septembre 1740, Comman-
deur en 1785.
MuzY (Charles de), 20 décembre 18 16.
Mtre-Mory (Claude-Gabriel-François de la), 22 mai 1767.
Myre-Mory (Antoine-Louis-Gabriel de la), 24 juillet 1773.
Myre-Mory (N.... de la), i*^ janvier 18 17.
Narboknb-Lara (N.4.. de), 14 décembre 18 14.
Navailles (Henri de), 4 février 1777.
Navia (Ferdinand-Ossorio-Bellet de), i«' mars 1784.
Nedonchbl (Eugène-Joseph de), 22 mai 1778.
NÉKLde Sainte-Marie (Henri- Aimé), 14 juillet 1759.
N^EL de Sainte-Marie (René-Constantin), 26 juillet 1776.
Nettancourt (Joseph- François de), 16 mars 1726.
Nettancourt (Jean-Baptiste-Louis de), 24 mars 1 757.
Nettancourt (Marc-Pierre de), i3 juin 1770. • .
Nettancourt (Jacques-Marie-Claude de), 3o juillet 1786.
Nettancourt (Joseph de)....
Neuchàse (Matthieu de), 23 juin 1700.
NicolaI (Antoine-Chi^tien de), 4 février 171 3.
NicolaI (Aymard Chrétien-François-Michel de), 28 mars 1721.
NicolaI (Aymard-François-Chrétien de), 4 avril 1780.
Ni&pRE (Bernard de), 3 juillet 17^.
NiEuuurr (Charles - Alexandre - POTt - Marie - Hubert- Collette -Guis-
lain de),. 3 février 1785.
NiBULANT (Désiré-Hubert-Jean-Nep.-Collette-Guislain de) , 3 fé-
vrier 1785.
L
3io CHEVALIERS DE MALTE.
NoAiLLBS (Louis-Marie, vicomte ie), 1766.
NoAiLLES (Henri de), 4 février 1777.
NoAiLLES (N.... de), bulle du 25 mai 181 6.
Noé (Armand-Édouard-Ponce de), 12 mai 1780.
NoLLENT (Charie5-Augu8tin de), 28 octobre 1769.
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NoziÈRS (Pierre-Grégoire de), 3d juin 1764.
NupcEs (Jean-Baptiste-Joseph de), 1701.
NupcES (François de), 1704.
OiLLiAMSON (Albert-Jacque&^haries-Robert). ...
OiLLiAMSON (Armand-l*'rançois -Théophile)..,.
Olivakbs (Joseph-Gabriel d*), 3 décembre 173t.
Olivier ou Olivarès (Joseph d'), 1700.
/ 0*Mahoni (Barthéltmy-Comte 1'), 27 juin 1774.
' O'Mahôni (Barthélémy P), 19 octobre 1776.
O^Mahoni (Marie -Yves -Arsène- Barthélémy -Daniel V), 18 mars
1788.
Orfeuille (Arthur-Marie-Édouard d*), 1 1 octobre 1784.
Orfeuille (Auguste-Marie-Pierre d'), 29 septembre 1781.
Orfeuille (Marie-Thomas-GuiUautne- Henri d*} , 3 septembre
1791.
Orfeuille (Marie-Théodore-Guillaume-Henri d') , 23 décembrç
1814.
Orléans (Jean-Philippe d*), 17 juillet 1716,
Orléans (Auguste-Charles-Joseph d'), 21 février 1780.
Orléans (Auguste-Charles-Jules d'), 27 mars 1782.
Orléans de la Mothe (Balthazar d'), 1717.
Orléans de la Mothe (Charles-Dominique d*), 7 février 1707.
Orme (Michel de V), 3 juillet 1777.
OsMOND (Eustache-Louis d*), 8 avril 171 5.
OsHOND (Charles-Eustache d'), 17 19.
OsMOND (Eustache-Louis d'), 1720. •
pAcde Bellegarde (Gabriel-Jean du) y 16 mars 1775.
Pages de Saint-Lieu (Louis-Philippe de), 6 mai 1747.
Palatin de Dio de Montpeiroux (Pierre), 1723.
Pallavicini (Jean-François de), 1701.
pALLAviaNi-^FORCE (Jesu -Barthélémy de), 1 7 1 1 .
Panouse (de la), 3i mai 1794.
CHEVALIERS DE MALTE. 3i i
Panouu du Colombier (René-^Jose^h-^Louis àé là), page le 2 tTri]
Panousb du Colombier (Ateit^César de la), page le 12 octobre
1776.
Pamousb du Colombier (Charles-François de la), z6 juiii 1777. ^
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9 février 1779.
pAitousK du Colombier (Joseph-Mereure de la), 1789.
Panousb du Colombier (Joseph de la), 3i mai 1794.
Paquart (N.... de), bulle du 8 lévrier 18 16.
Paju>ibu (Victor-An toi ne-Élisabeth de), 8 juin 1774.
Pascal de Saint-^Juery (Oabriel-Paul de), 26 juillet 1788.
Pascbaus (Gayetan-Xavier-Guillaume de), 1725.
Pasqubkate du Rouaic (Louis-Cbarles-Ernest de la), 4 novembre
1817.
Pasqubrayb du Rou2ac (Marie - Louis - Etienne de la), 7 juillbt
1820.
Pasquibr de Franclieu (Antoin»-Qaude de), 16 mai 1775.
Pasquier de Franclieu (Jean^Baptiste de), i3 mai 1775.
pASQum de Franclieil (Henri-Louis-Camille^Fidèle^Anselme de),
19 février I799.
Pasquibr de la Villette (Frédéric-Clériad du), 2 janvier 1702.
Pasquibr de la Villette, 19 août 1713.
Passzbux (Félix-Emmanuel de), 3o mai 1777.
Paulb (N.... de), bulle du 8 février idi6.
Paultb du Château-Doth-Pierre (Jean), 1701.
PAvâic de ViUevieille (Louis-Henri-Annibal de), 1708.
Pav^b de Villevielle (Louis- Ray mond<^Annibal de), 3o octobre
«747.
Payan de Noyan (Louis-Emmanuel de), 3o septembr 181 7.
Pbcupbtrou (Anne-Charles-Marguerite-Marton-Louis de), xi oc-
tobre 1^84.
Pbcou (Amédée-Jacques-Georges de), i*' juillet 1786.
Pblbt deNarbonne (N....), i3 juillet 1772.
PBLuauN de Gauville (Louis-Charles le), 20 juin 17x0.
Pbllbtier (LouiS'Henri-Antoine le), mars 1791.
Pbllbtibr (Guillelme-Louis le), 22 juin 1778.
Pblletibb (Louis-É tienne-Victor le), 14 janvier 1778;
PiLurriBB (Louis-Honoré-Félix le), i5 juillet 1782.
PsLLBTiBftde la Garde ( Auguste-Marie-Balthazar le), 19 juin
1784.
3 1 2 CHEVALIERS DE MALTE,
Pelletier de la Garde (Louis-Henri de), 17 mars 1789*
Pelletier de Rosambo (Charles-David le), 26 mai 1751.
Penpentenyou (François-Claude de), 18 mars 1709*
pENFENTENYOu de Cheflontaines (Achille-Guy-Michel de) , 19 oc-
tobre 1784.
Penfentenyou de ChelTootaines (Amand-Louis-Marc-Urbaîn de),
19 octobre 1784.
Penfentenyou de ChefTontaines ( Ambroise - Joseph - Etienne -
Marie de), 19 octobre 1784.
Penfentenyou de ChefTontaines (Geoxiges^Marie-René de), 4 mai
1783.
Penfentenyou de Cheffontaines (Jonathas - François - Hyacinthe
de), bulle du 26 janvier 18 16.
Penne de Villemur (Jacques de), 12 juillet 1796.
Pennin (Jérôme de), 3o mai 1777.
Périer (François-de-Sales-Jules de), 8 mai 1787.
PARIER (Louis du), 23 septembre 1780.
PÉRON (Pierre du), 3 septembre 1702.
PiÊRON du Jardon (René- Joseph du), bulle du....
Perrault de Jotemps de Feuillasse (Jc^ph- Hyacinthe -Victor
de), 28 février 1820.
Perrier (Joseph), 3o mai 1777.
Perrier de Larsan (Jean-Baptiste-Germain du), 23 septembre
1784.
Perrin (Qaude-Benoît), 3o mai 1777.
Perrin de la Courbejolière (Jean-Amaury), 19 février 1776.
Perrin de Jonquière (N....), 12 août 18 16.
Perrin de Vauxbourg (Jean- Antoine), 3o mai 1777.
Perrin de Verde'de Jonquière (N....), i5 novembre 1816^
Pbrrotin de Bellegarde (Henri), 1 3 octobre 1779.
Persy (Pierre-Jean-Baptiste de), 9 février 1703. '
Perusse d*Escars (Gabriel-Louis-François de), 27 mars 1787.
Perusse d'Escars (Alexandre-François de), 7 août 1774.
Pesant de Boisguibert (Pierre-Hubert de), 8 janvier 1700.
Pestels (Jacques- Joseph de), 6 mai 1761.
Pestels de la Chapelle (François-André de), 10 septembre 1770.
Petremans (Charles-Louis de), 5 septembre 1701.
Petrekans (Ignace-Philippe de), 19 juin 171 3.
Petremans de Vallay (Anne-Philippe de), 28 juillet 1740, et de-
puis Commandeur en 178 1.
Petremans de Vallay (Désiré-Adrien de), 27 mai 1775.
y
CHEVALIERS DE MALTE. 3|3
PmixANS de Vallay (Jean-Éléonor de], 6 mars 1786.
Pbtmb de Chateauneuf (Raymoad-Paulin-Étienne de), 5 octobre
1786.
Pktrb de Chateauneuf (Sophie- Anselme-Alexis-Benoît de], 16 oc*
tobre 1 761, et depuis Commandeur.
Pktrouz (Joseph du], page le ix décembre 1770, Commandeur
en 1786.
Pbtroux (Louis-Étiennedu)....
Paraoux de Jardon (René-Joseph du), 18 février 1771.
Paraoux (François du), zo janvier i75o, et depuis Commandeur
en 1779.
Paraoux (Antoine-Silvain du), 8 février 1777.
Phxuppbaux d*Herbaul{ (Louis-Balthazar de), .22 septembre
1731.
Phbltpeaux de Pontchartrain (Paul-Hiérdme de), 4 août 1703.
Phklypbaux de Pontchartrain (Jean-Frédéric de), 4 août 1703.
Phbltpeaux de Pontchartrain (Charles- Henri de), 22 août 1706.
Phiup de Saint-Viance-Puymdge (Jean de), 3 octobre 1701.
Philip de Saint-Viance (Jean-Baptiste de), 27 janvier 1702.
PHiur de Saint-Viance (Jean de)^ 28 janvier 1716, et depuis Com-
mandeur.
Picot de Combreux (Jacques*François), 19 mars 1709.
Picot de Dampierre ((«hàrles), 1723.
Picot de Dampierre (âharles-Louis), 7 octobre 1760.
Picot de Dampierre (Charles), 27 févrïer 1743, et depuis Com-
mandeur en 1769.
PiooTde Dampierre (Charles-Jacques-Pierre), 5 septembre 1779. '
Picot de Dampierre (Angustin-Louis), i*' février 1781.
Picot de Dampierre (Charles-Jacob), 1789.
Picot de Moras (Jean-I/>uis-Henri), 26 septembre 1768.
Picot de Moras (Jean-Louis- Ferdinand de]....
PiBaas (Charles-Antoine de), 24 février 1777.
PxBaaB (Balthanr-Joseph de), 1789.
PiBaas de Berni's (Pons-Pierre-Frédéric de), 16 mars 1769.
Pixaas de Bernis (Étienne-Charles-Gabriel de), 9 juin 1770.
PxBRRB de Bernisy coadjifteur d'Alby (François de), 27 septembre
1777-
PisaRB de Bernis (Henri-Benoît de), 29 mars 1770.
Pixaax de Bernis (Jacques-Hippolyte de], x6 septembre 1780.
PixaaB de Bernis (François-Jacques de), 28 septembre 1781.
PtaaaBde Bernis (Henri de)....
XX. 24
3i4 CHEVALIERS DE MALTE.
PzsRRB de Fon tenaille (René-Alexandre de), 3 avril 1^63.
PiBRKE de la Garde, Commandeur en 1788.
PiBRRKPOKT(Charle8-PaulSéba8tien de), 18 octobre 1776.
PtBRABPONT (Prosper-Auguate-Phllîppe de), 18 octobre 1776.
PiLEtnt de Brevannes (Amédée le), 1789.
PiLLK (André-Charles-Gabriel duj, 21 mai 1786.
PiLLB (Henri-Nicolas François du), 21 mai 1786.
PiK de la Guérivîère (Pierre-René du), page le 3 février 1776.
Pin de la Guérivîère (Jean-François du), 9 mai 1777*
Pin de la Guéri vière (François-Louis-Gabriel), 5 décembre 1794.
Pin de la Guérivière (Edouard -Florimond- Alphonse* Edmond
du)....
PiNA (Dominique- Arthur de), 3o juin 178s.
PiNA (Simon-Louis-François de], 12 juin 1779.
PiNA de Saint-Didier (Jean-François-Caliste de), 6 octobre 1794.
PiNGON (François-Marie-Hyacinthe de), 29 juin 1737.
Pins (Qément de), 1700.
Pins (Clément de), 1704.
Pins (François-Clément de), 1712.
Pins (Clément de), 171 5.
Pins (Jean-Paul- Marie- Joseph de), page le 7 décembre 1733.
Pins (Paul-Louis-Gérard de), 8 février 1816.
Pins (Paul-Henri-Emmanuel-Odon de)...,
PiOLBNc (Pierre-Paul de), 21 mars 1715.
PioLENc Joseph-Henri de), 6 septembre 1746, et depuis Com-
mandeur.
PioLSNC (Henri-Augustin de), 11 octobre 17^11 et depuis Com*
mandeur.
PlaVichb deMortières (Philippe-Louis de la), 28 janvier 1720.
PLBUftftB (Charles-César-Auguste-Désiré de), 3 1 janvier 1753.
pLBuaaB (Amédée-Adélalde-Claude de), t5 octobre 1783.
Puosis-Chatillon (Anne-Hilarion du), 21 février 1726.
Plotho dUngelmunster (Ferdinand-Maximilien-Auguste), 6 juin
1764,
Plotho d'Ingelmunster (Eustache- Gui tan-Maurice- Guillaume
de), 8 octobre 1 778.
PocHBT de Bessières (N....), bulle du 23 février 1818.
PoBT (Gaspard du). Commandeur d*Argence en 1786.
PoBT (Ignace du), Commandeur en 1788.
Poix (Loui»*Félix-Anne de), 20 octobre 1779.
Poix (Louis-Marie-Alexandre de), 19 octobre 1775.
CHEVALIERS DE MALTE* 3i5
Poix (Thotnas-Louis-Benjamin de]» 12 décembre 1773.
Poix de Marescreux (Vincent-François 4e), 2 juillet 1701.
PoLASTKON (Louis-EmmanuelrMartbe-François), 9.3 août 1766.
PoLAffraoN de la Hlllière (Bernard de), 9 mai 1732, et depuis Corn*
mandcur.
PouGNAC (Caoûà^iHenri-Melchior de), 2 juin 1782.
PouGNT (Qaude-Louis de), 19 juin 1702.
PouGMY (Charles- Antoine de)> 19 >uin 1702.
PoHMEasu (Armand-Michel de), 1760.
PoMHBRSu (Michel-Marie de), 16 janvier 1780.
PoNAT (François de), 3o mai 1777»
Poirr d'Aubevoye (André -Charles -Théodore du). 9 septembre
17S6.
Poirr de Compiègne' (Charles-Léopold-Joseph de), 17 avril 1758.
Poirr de Compiègne (Armand-Henri de), 23 juillet 1785.
Pont-Peasun (Claude- Alexandre-Louis de), 5 décembre 1773.
Pont de Rennepdbt (Charles-Joseph de), i3 septembre 1754.
PoNTAOïoN (Pierre-Jean de), 5 avril 1789.
PoNTAGiON (Pierre-François-Alphonse de), 5 avril 1789.
PoNTEvis (François-Jean de), 17 10.
PoNTEvis (Auguste-Léon de), 21 novembre 1776.
PoNTEvis (François-Alexandre-Emmanuel de), 5 avril 1789.
PoNTEvts de Gien (François-Elzéar de), 6 octobre 1794.
PoMTSvis de Maubousquet (Alphonse de), 1700. .
PoMTXvis de Maubousquet (Louis de), 1708.
PoNTBviES de Maubousquet (Charles de), x3 février 1736.
Poimvàa de Tournon (François de), 1700.
Pomavàs de Tournon (Jean-Baptiste de), 1706.
PoNTUAL (Marie-Toussaint de), 1730.
PoRCSLLBT (François-Louis de), 17 10.
PomciLLXT (Joseph- Auguste de), 1714.
Poaci^LBT (François^oseph de), 1713.
PomcBixBT (Joseph*Guillaume- Adolphe de)....
PoacsLUCT (Ange-Charies-Joseph-Guillaume de}....
PoacBLLET (N.... de), bulle du 23 mai 1816.
Ponvr (Emmanuel du), 3o décembre 1814.
PoETK (François de la], 20 octobre i73o«
PoETS (Joseph de la), 23 août 1739.
Pom-m (Claude-Louis- Amédée des), i*^ décembre 181 3.
PoTiKK (Jules-Auguste), 2 mai i663.
PoTin (N....), frère du précédent.
3i6 CHEVALIERS DE KALTE.
PoTiEX (Jacques), to octobre 1687.
PoudÉnz (Antoine de), 171 2.
P0UGEN8 (N....), bulle du 34 novembre 18x8.
PouiLLY (Louis de), 26 décembre X78S.
PouxLLY de Chaufifour (Emmanuel de), 3 mai 1777.
PouiLLY de Chauffour (Louîs-Jôseph de), 20 août vftih.
Poux^iQUBT (Louis-Constant de), 1735. "^
PouKROY de l'Auberivière de Quinsonas (Emmanuel-Victor de),
27 février 1776.
PouuioY de l'Auberivière de Quinsonas ( Adélalde-EdméHenri
de), 27 mars 1775. • •
PouftROY de l'Auberivière (Pierre-EMmt&uel de), 1 724.
PoYPB (Pierre-Christophe de la), 2 octobre 1 779.
PoYPE de Serrières (Kraoçois-Nicolas de la], 20 avril 1750.
Pozzo di Borgo (Charles de)....
Pra (Gaspard du), i<r juin 1627.
pRACOMTAL (Armand-Henri de), 21 mars 1700.
Pragomtal (Charles-Antoine-Oliva de), 3 février 1777.
pRADiNES de Barsa (Gaspard-Joseph- An ne de), 20 avril 1794»
Pradines de Barsa (Albert de), 14 août 1742, et depuis Com-
mandeur.
Pradinbs de Barsa (Dominique de), 27 décembre 1770.
Pradines de Barsa (N....), 1789.
Pracl (Jean-Baptiste-Bernardin du), 9 janvier 1761.
pRALARD (Gaspard de), 3o mai 1777.
pR< (François-René du), 1726, et depuis Grand Cothmandeur et
Grand Prieur de la Langue de Provence.
Prel (Charles-Marie-Joseph 4u), 10 décembre 1714*
pR^ d*Ambreuil (Quentin-Josepji des), 23 décembre 1784.
pRESTRB de Chflteau-Giron (Auguste-Pierre le), 8 août 1772.
Prbstrb de Vauban (Pierre- François le), 17 avril 1758.
pREUD^HOMHB de Fonteuoy (Charles-Louis de), 3 mars 171 5, et
depuis Commandeur.
Prbud'hommb de Fontenoy (Blaise-Léopold le), 3 mars I7i3, et
depuis Commandeur en 1776 et Grand Hospitalier en 1782.
pREUD*HoiiMB d'Haillies (Charles- Alexandre- Antoine le), 21 sep-
tembre 1781.
Prbud'mokxb de Nleuport ( Charles - François - Ferdinand - Flo-
rentin de), 4 juin 1747, et depuis Commandeur.
pREUD^HOMHB de Vîtrimont (Blaise-Léopold de), 171 5.
pREUo*HOKME de Vîtrîmont (Charles-Louis de), 171 3.
CaEVA*LIERS DE MALTE Si^
Prévost d'Iniy (Chrétien-^iméon le), bulle du 8 février 18x61
PwlvosT de Sansac.de Touchimbert (JeauTCharles}, 21 octobre
1787-
?KÈvon de Touchimbert (Jean-Gabriel), 1 1 juillet 1771. ;
Prunur de Leittps (Nicolas^François le), 28 mai 171 3. .i
PuBL de Parlan (Jean-Joseph-Auguste-César de), 2 octobre 1779.
PuEL de Parlan (Antoine-Joseph-Silvestre de), .7 janvier 1788,
PuENTE (Ferdinand-Joseph de la), 1721.
PuGBT (Charles - Pie- Thomas • d^Àquin -François • de- Paul «Satur«»
nin du), 29 mal 1768.
PuGBT de Barbantane (Jean-Baptiste de), .17x8..
PuGET de Barbantane (Joseph-Hottbré de)i 172 S /et depuis Coint
mandeur. • **;..,
PuGBT de Barbantane (Marc-Auguste^Hyacinthe de)^ 7 , octobre
1776.
PuGET de Bras (Joseph-Henri de), page le 24 mars* 1763 •
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PuxiciaoLl[Gérard-Raymond-Paulin de),.i6 juin X775.
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Pot de la Qarde*Saint-André (Louis du), 171 3. . ,
Put de la Garde-Saint-André (Jacques «Àlelis du), lû février
1748.
Put de Melgueil (Antoine*Louis du), bulle dvtjg janvier 1818,
PuT-MoNTBitUN (Raymond-Louifr-Désiré du)....
Put deSémur (Augustin-Louis-Léopold du)*...
Quentin de Richeboui^ (EdnÂond-Ferdinand), 24 août 1776.
QuBSNOT (Joseph du), Commandeur en 2768.
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QuifrvmBMONT (Louis-François), 3 juillet 1777. •
QuxQuéRAN de Beau jeu (Antoino^i|onoré de), 1739. Vpyef aussi
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QuiQuisAN de Beaujeu ( Charles^oseph-Camille de ) , 28 mars
X817.
RjMSTENS (Jean-Hyacinthe de), 'page le 17 août 1746, et depuis
Commandeur.
3ig CHEVALIERS DE IJALTE.
Raffbus de Orambois. (Pierre de), 1706.
Raffsus de GnmboU (Michel-Jules de)) 1706.
Raigbcourt (N.... de), 1700.
RAiGECOUXT(Fnuiçotfl-Léopold de), 1703. V
Raigecoukt (Jean-Baptitte de), 1707; Commandeur en 1755.
Raioscourt de Gournay (Joseph- Vanne-' Auguste -LcTier de) s
i3 décembre 1776. '
Raguet (liOuis-François-Henri de)^ 3 1 ianvier 1 778. «
Raixond (Jeàn-Baptlste de), 1707.
Raimond d*Eoux (Gaspard de), 1703.
Raucond d*Eoux^Balthazarde), 1709.
Raimond d*£oux (Joseph de)| 17 14.
RAQcoNDd'Eouz ( Pierre-Antoine de) y page le 16 mai 1717) et
-'depuis Commandeur et Bailli.
Raimond d*£oux (Charles-Antoine^Secret de), 28 septembre 1781.
Raimond de Modène^Mourmoiron (Paul*Gaitan de), 1698.
Raimond de Modène-Mourmoiron (Jean4oseph de), 1700.
Raimond de Modène (Jean-Joseph de), 1707. *
Raimond de Modène- (Louis-François de), i s mars 171 3, et de-
puis Commandeur.
Raimond de Modène (Louis- Victor •• Ignace -Symphoien de ),
i»8âoût 1731, et depuis Commandeur.
Raimond de Modène (Charles de)....
Raimond de Modène ( Armand «Jeaa-Baptlste-Ernest de ) , 7 ' lé-
vrier 1780,
Raimond de Modène-Pomerols ( Frânçois-Cirion de), 9 /lévrier
1729.
Raimond de Pomerols (Melchior-Joseph de), 1700.
Raimond de Pomerols (Jean-Bàptisté de), 1700.
Raimond de Bomerols (Jean-Baptiste de), 1710.
Rancher (Charles-Louis de), 9 juin 17S9.
Ranche» (Charles-Louis de), bref du tj juillet 1786.
RANCHBa (N.... de), 6 avril 18 17.
Randon de Chateauneuf (Dominique), 25 juin 1734*
Ranb de Vibrac (Henri-Jule»-Gter de), 3 juillet 1786.
Raoulz de Raousset de Boulbon (Louis de), 12 jum 1783.
Raoulx de Raousset de Bdulbon (André de), 3o juillet 1784.
Raoulz de Raousset de Boulbon (Henri-Emile- Charles -Louis-
Michel de)....
Raoulx de Raousset de Seillons (Guillaume^harles de)«. 16 jan:
vier 1784.
CHEVALIERS DE MALTE 3 19
Raphabl» d'Agotilt (Nicola8-J«n*Baptiste 'âe)j %6 ieptemfore
1789.
Rapkasus d'Agouk - Rognes (Antoine - Joseph • Isidore* Casi*
mir de), 11 juin 1774.
RAnusLU de Soissan (loe^h-Augutie-Caijmîr de), 12 août
1781. y »
Rasssiit (Hercule-Alexandre de), tS février 1751, et depuis Coni-
mandeu^en 1763.
Ratkohd le Filleul (Alexandre-Mari^, %6 juin 1777*
Ratmaud de Monts (Marc-Àntoftie-Sérapton de), aS juillet 1759.
Ratnaud de Monta (Marie-Antoine^rapion de), 28 juillet
1759.
Razillt (Jean-Baptiste de), 21 mars 1700.
RÂAUUc (Pterre-Marie-Philippe des), 23 juillet 1768.
Rbbours (Jean-Chrysostome-Antoine le), 23 janvier 1780.
Rebouss (Alexandre-Jacques-Louis le), 23 janvier 1780.
Rbbou&s (Ambroise-François-Hippolyte le), 14 octobre 1777.
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Rbclaink (François-Xavier*Augustin de), 9 décembre 1770.
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Rbgnault de Lastic (Charles-Antoine de), 7 janvier 1719.
Regnault de Montmort (Arnaud-Louis de), 23 septembre 1777»
RsGNAULT de Pardeu (Alphonae^François-Don de), bulle du
8 février 18x6.
RsniAUD (Alexandre-Claude-François»Emmanuel de), 18 juin
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Rbi^aud de Falicon (Octave-Emilien-Marie-Benoît de), 9 juillet
1780.
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ment de), page le 19 décembre 1766.
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Rbkiont de Joux (Charles-Camille de), 1725.'
RnoGinr de Joux (Lçuis-Marie de), 1725.
Rbmont (Jean-Baptiste-Raoul de), xS septembre 1817.
RaxAUD d*Allen (Alexandre • Claude - François - Emmanuel ' de),
9 juillet 1780.
RsQuiGNY (Auguste de), 7 septembre 1783.
RessAouisk (Jérôme-Ignace de), 7 août 1744, et depuis Bailli.*
320 CHEVALIERS DE MALTE.
RissfouiBR (Bernard-Marie-^Juleade), 23 mars 1788.
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Rbtz de Bressolles (Joseph-Marie- Raymond de}» i5 juillet 1786.
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Rbvbrsac de Celles {Victor -^Marie-Firmin de), lo 4éoomhr^
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Retnach (Félix-Célestin-Otto de), 22 octobre 1789.
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RiiNcouRT (Louis-Fortuné de],page le 6 octobre 1780.
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RiOAUD de Serezin (Marc-François de), page le 11 août 1773.
RiOAUo de Serezin (Thomas de], 18 octobre 1751, et depuis Com-
mandeur en 1783.
RiOAUD de Serezin (Henri-François de), page le 3o mars 1775.
RiOAUD de Vaudreuii (François-Maurice-Charles), 9 juin 1774.
RiooLiT d'Ogny (Claude-Élisabech de), i3 juin 181 6.
RiMDSMAUL (Emmanuel-Joseph-Venceslas-Guislain de), 2f Juin
1778.
RiQUKT de Caraman (François-Joseph-Philippe de], 7 septembre
RiQUKT de Caraman (Maurice-Gabnel-Joseph de), 7 septembre
1774.
RiQUBT de Caraman (Georges-Joseph-Victor de)
EUqueti de Mirabeau (Victor de), 1716.
RiQUETi de Mirabeau (Jean-Antoine-Joseph-Charles-Elzéar wde),
3i juillet 1720, et depuis Commandeur et Bailli.
RiQUBTi de Mirabeau (André-Boniface-Louis de), 5 juillet 1755.
RivKTTB (Gaspard de), 12 septembre 1791.
RxvBTTB de Baux (Etienne de), 22 octobre 1787.
RiviàRB (François de la), 5 mars 1705.
RmftRB (François-Hippolyte-Charles de), 21 août 1779.
RiviàRB (Marc-Reqé-Charles de la), 4 septembre 1785.
RiYiftRB de Beuil (Honoré-Grégoire de la), 8 juillet 1774.
Rivibù de Beuil (Jacques - François • Marie de la),' 8 juillet
1774»
ÇH'RYALI^^S^£>MilLT& 321
Rintes de Beuil (Hik^re^Charlet-Reoé de la), 14 septembre 1784.
RnroiR» de la Toiiof tte ^ ( Mariç - Louis - Antoine - Hercule de ) ,
17 avril 1758.
RiTonui de la Toiirettf^,j(Mai;i6-Françoi8-Antoine de), 28 juin
1 760.
RiYoïKK de la Tourette (Antoine-Armand de), page le 23 no-
vembre 1776.
RivontB de la Toui^ette (Marie-Auguste-Aotoine de), 22 juillet
1778.
RivoiftB de la Tourette (Sylvestre-Jean-François de la), 12 juillet
1763, Commandeur de l'Ordre au grand prieuré de Pologne.
RivoiRB de la Battie (Joseph-Henri-Eug^ne), 27 mars 18 17.
RoBBRT (Félix- Joseph-Maximi lien de), 3o juillet 1786.
RoBSKT de Choisy de Robersart (Alexis- Joseph-Constant de),
16 octobre 1782.
Robin de Barbentane (Étienne-Qaude), 10 septembre 1764.
Robin de Barbentane (N.... de), buUe de 181 6.
Robin de Beauregard (HenrinJoseph de), 1701.
Robin de Beauregard (Etienne de), 10 janvier 1758.
Robin de Beauregard (Henri-Joseph de)....
Robin de Beauregard (Etienne de), bulle de 1 816.
Robin de la Trembla je (François- Marie), 6 octobre 1762.
Robin de la Tremblaye (Claude-Amable-François), 9 janvier 1764,
et depuis Commandeur.
Robin de la Tremblaye (César-Casimir), 5 mai 1773.
Robinbau (Daniel-Alexandre de), 25 août 1787.
RoBiNSAU de Rochequairie (Daniel-Alexandre de), 25 août 1787:
Robinbau de Rochequairie (Daniel de), bulle du 4 janvier 1818.
Rocrb-Atmond (Antoine-Marie-Paul-Casimir de la), 17 mars 1785.
Rocrb-Atmond (Louis de la), 12 novembre %723.
Kochb-Atmono de M^nsac (Jacques de la), 5 mars f73g, et de-
puis Commandeur. ^
RochbbrÔcrard (François-Xavier de la), 22 septembre 1779.
Rochb-m-Cakblle (Louis- gerdinand -Joseph de la)^ bulle du
9 juin i8i8.
Roqhbchouabt (Marie- Louis- Philippe- Auguste de)^ 24 février
1778.
RocHBCHonABT de Clermont (Pierre de), 17x2»
Rochb-Dragon (François de la), bref du 2 mars 1775.
Rocrb-Dbaqon ( Anselme-François-M.-Henri de la ) , 4 octobre
1783.
XX 25
322 CHEVALIERS DE MALTE.
RocHE^RAGON (Frftnçois de la), f 4^» 1749.
Roche de Fonteailles (Jean-Antoiàe de U), 26H)ctobre 1720»
RoGHE-FoNTBMnxEs (Pierre-Paul de la), 12 octobre 1766.
RocHB-HâGu ^Charles-Amable de la), 27 juillet 1782.
Rochb-Mgli (laidore-Henri-Paul-ThimoIéon de la}^ !•' janvier
i8i3.
RocHB-SAiNT-ANDRi (Augustin^Joseph de la), 23 février 1756.
Roche-Saint- ANDKé (Gabriel*Marie de la), 22 saptembre 1737.
RocHB-SAtNT-A«DRé (Chadei-Qabriel de la), 7 octobre 1774.
RocHB-SAiNT-ANDRi (Charles^Heiin de la), 3 thaï 1777.
RocHEFORT d*Ailly (François-Ignace de), 6 août 1745.
Rochefoucauld (Frédéric-Gaétan de la), 29 mars 1779.
RocHELAMBERT (Joseph-Françoîs-Simon-Louls de), 27 avril 1767.
RocHEMoirr (Gaspard-Charles de), 17 janvier 1742.
RocHBLAMBERT (Alphonso-Michel de la), 6 février 1786.
Rocher de la Beauihe (François-Joseph-Etienne de) , 14 juin
Roches d'Herpin (Louis dâ), 3o décembre 17x9, et depuis Com-^
mandeur.
•
Roches d'Herpin (François des), 29 juillet 1720.
Rochettb (Amable-Saint-Julien de la),' 29 juin 1738, et depuis
Commandeur en 1783.
RoFPiGNAC (Nicolas de), 17 juin 1761.
RoPFiGNAC (Louis-Philippe de), 16 avril 1776.
RoFPiGNAC (Charles-Philippe de)« 3 juin 1786.
RoFFiQiiAc (François-Joseph de), 28 juin 1789.
RopFiGNAC (Thiébâult-Krançois-Henri de), 26 janvier 1791.
RpFFiGNAC (Gédéon-Joseph de), 23 juillet 1791.
Roger de la Beaua^ (Çrançois-Joseph-Étienne de), bref du Grand
Maître.
RooER deCaux (Charles-François-Marguerite)^ 14 mai 1749. '^
Roger de Qihuzac de Caux (Charles-Madeleine de), 14 octobre
1780.
Rogres de Champignelles (Charles-Gtsimlr de), 10 juillet 1712,' et
depuis Commandeur.
Rogres de Champignelles (9acques- Armand de), 25 mai 1714, tt
depuis Commandeur et Procureur Général <k TOrdre et Grand
Trésorier en 1783.
Rogres de Champignelles (Pierre-Louis), de minorité en 1773,
Rogres de Lusignan de Champignelles (Charles-Henri de), 3 juin
1755.
CHE;VAU£lt$ DE MALTE. 3)3
' RoHAïf (Eugèna>Hercul«-Gamilk^ prince de), '28 avril 1 739, et de-
puis Bdlli d^Aquitaine.
Rmaii (Lottit-Cimille de), 1770* .
R(iBAii4lociivoftT (LcHiii-Heiin 4e), i«f mai i^jg-
Roi»» (Ferdinîuid-Joseph-Gvûslain de), 3 août 1769. ' -^
Roxan de Rongy (Ouillaume de), i«' février 1781.
Roland du PiMtt (/em-leçquee de)» 27. juillet 17812.
Roland du Pont (Jeeo-Maiirke de),. 27 juillet 1782.
Roland dé Réauville (Ptui- Augustin de)> 1775. .
Roland de JUMomlie (Antplne de), 1794.
Roland de Réauville (Joseph-Guillaume dej, . 1 7 1 3 •
Roland de Réauville (Joseph de),. 1771» et depuis.Commandeur.
Rolland de Réauville, Grand Prieur de SaintrGilles en 1775.
R<»XAT (Jean-Louis de), 5 septem^ IT?^'
Roulât de Marçajr (Mathias-Marle-rLouis dt), aS juin ij2ç.
RoifiduBec(Gilles-Louis-Asiablede)i 10 novembre 1778.
Roui de Frequiennes (Gilles- Amable de), 10 octobre 1778.
lUiCÉ de FfBquiemies (Adrien-Louis de), t3 septembre 1755.
RoMiLui de la Chesnelafe (Hippoljte-Alexandre de) , 9 janvier
1717-
RowLLT (Jean-fiapttste de)
RoNCHBNOLLBB (Clauds -ThçnMS • Sibylle • Gaspard - Nicolas - Doro-
thée de), I*' août 171s.
RoNCRxaoLLXS (Michel-Marie-François de), 27 janvier 1720.
RoNCHBROLLBS (Anne-Michel-Loois de), 28. août 1764.
RoQus (N..- de la), 5 avril 1780.
RoQUKFNUiL (FrançoisJoseph de), 2 juin 1762.
RoQuxFBuiL (Charles-Balthasar de), page le 12 juillet 1766.
RoQuvBUiL (Philippe de), 3i mai 1767.
RoQUBFNuiL (Casimir de), page le 16 avril. 1769.
RoQUiFKViL (Louis-Pierre-Marie-Emmanuel de), 24 février 1778.
Ro^SLAUDB de Sasnt-Aubîn (Jeati-Marle-Sylvestre de) , 18 mai
«777-
RoQuiLAUNE de Saint-Aubin (Fierre-François-Julie de) , 8 dé-
cembre 1767.
RoQUSHAUBXL (Jeau-Baptiste-Julie de), 10 juillet 1779.
Ro<iuKT de Tresses (Jacques de), page le 23 décembre 1756.
RoQjunTS du Buisson (Anne-Antoine de), décembre 1788.
RoOVKTTS du Buisson (Anne- Antoine de), 22 septembre 1790.
RoQUHHVT (Auguste de), 7 septembre 1783.
Rosé (Pierre- Prcnçois-Nicolas-'Victoire de), 8 décembre 1779.
324 CHEVALIERS DE MALTE.
Rosi (Louia^Joseph-AIexandre de% iS déMibre tySr.
Ro8BM(Éléoaor-FéUx de)t 3 1 octobre 1715.
RosiÈRa((>tnille-Aleiandrede), 3'apôt 17^^'' ' ' '*
RosiBRBS (Fnnçoit-Pliilippe-Gàston <te), '^ ioût 1 77JSI " '^ * - ' >^
Rosiitus tt'Euveain (Aîàpmdft* Antoine* Mcolitt 'de)', ib août
Rosiiun d'EuvMln (Gui|illt«AleBàndred4^/5 «oftt 1^6^. '
RossKT (AnnO'-Joteph-AnguMo de), t7 jaîllèt 1794. '
RossBTdeLétourville(Ann»>FnAçoi»de),~7$nai 1778. ' ^' '•"
RossBT de Létounrille (Anae*Jôte|flF-Àttgotte de). I7 |tiillec 1784.
RoMBT de Fleury (Jean-André), '24 août 17*9. ' *
R088BT de Fleury {Aefre-Franfôla de), 19 adût 1729, et éofhua
Commandeur.
RoTHE (Antoine-Edmond-^oaopà' de), 16 }uin 1769.
RoucT (Jeéd-Bugène de>) 7 mai^ 1818.
RouB de Milly (André d» la), 3o imil* 1777.
RouiLui d*Orfeull<Antoitie'<Louié d«)....
RotTvaoT de Saint«^mon (Louis de), Gommandeutr de Ftoniii
mort en 1679 ...
RouvnoT de Saint-Simon (Claude de), 5 luillet 1728.
RouYROT de Saint-Simon (Louis-Joseph^-Frân^tis de)....
RouvaoT de Saint-Simon de Falvy (Claude de), 1712:
RouvROT de Saint-SImon-Sandricourt ( Claude de') , 27 Juillet
1724, Commandeur en 1760, puis Eaill! et Ambassadeur de
• l'Ordre en France en 1775.
RouvROY de Saint-Simon-Sandricourt '(Eudes-Claude-Henri de),
8 décembre 1765.
RouvROT de Saint-Simon-Sandricourf Claude-Jean-Louis de ) ,
II septembre 1769, et depuis Commandeur.
RouvROT de SainlsSimon-Sandricourt (André-Louis de), 26 julHel
RouvROT de Saint-Simon-Sandrîeourt (Claiide»Herbert*t«ttis de),
ij septembre 1774.
Roux (Sylvain-Honoré le), 3 juillet 1777-
Roux (Marie le), 24 jain 1785.
Roux d'Arbaud (Jacques de), 1724.
Roux de Coettand (Jean- Jacques-Félix- Auguste de), 3 janvier
1787.
Roux de la Corbinièie (Victor-Henri le), 17 octobre 1701.
Roux-DiAGENT de Morges (Charles-Marie de)> 12 juillet 1796.
Roux d'Esneval (Henri-Marie-Robert le), 3o avril 1780.
CHEV^ALIERS DE MALTE, 325
Roux de la Fare (Louis-Joseph-Hîlarion de), 20 juin 1790.
Roux de la Fare (Louis-Joseph-Hilarkm de), 5 juillet 1786.
Roux deGaubert (Jean-Baptiste de), 1701. ,
Roux de Gaubert (Jacques^oseph-Benoft de), 17 14.
Roux de Gaubert (Honoré*Henri de), 1719.
• Roux de Lary (Jo8eph-BaIthazar*Aiexandre de), 18 juin 1788.
Roux de Pujrvert (Vlctor-Charies-François de), 3 décembre 1770.
Roux de Puyvert (Marte-Claude-CharlefrJoseph de), > décembre
1770. • "
RouxdeSigy (Michel-Jean de), i6mai% i749« '
Roux de Tichy (Charles-lilarie-Françofs d^, 17 août 1764.
Roux di^ Varen nés (Claùde^Mane de), 19 mars- 1730; Comman-
deur en 1784.
Routes (Claude-Frtnçôts), 6 février 1*787, *
RouTBR (Nicolas-François), Commandeur.
Rot (Antoine-Joseph),, bulle de 18 16. J
RoTd'Allarde (Jean le), 14 juillet 1779.
Rot de Bardes (Alexis-HUarlon de), 20 mai 1781.
Rot de Chavigny de Moàt-Luc (Ânne-Chârles 1^, 17 décembre
1768.
Rot de Chavignpr de Mont-Luc (Jacques-Placéard le)^ 4 octobre
1771.
Rot de la Poterie (N....1e), Commandeur en 1760.
Rot de Valanglart (Marie-Charles le), 16 février 17^4. '
Rot de Ville (Alexandre-Joseph-Adolphe le), 24 févrief 1753.
RoTBR (Michel do), Commandeur en 1763.
Rots (Marie*Étienne des], 14 décembre 1775.
Rots (Gilbert-Marie des), 14 mai 177$.
Rots (Louis- Anne-Sylvain des), 25 février 1781.
RuB (François de la), 26 avril 1723, et depuis Commandeur en 1774.
Rue (Claude de la), Commandeur en 1765*
Rue de Bemiâres de Boisr'oger (Jean-Charles de la), 25 avril 1706.
Rue de Sillant (Eustache -Sébastien de la), 10 juin 171 1.
RuBLLAN (Achille-Louis de), i3 novembre 1713.
RuFPo (Claude Marie de)....
RuFFO delà Farç (Marie-Louis- JosephrHilarion de), 28 juin 1783.
RuLLT (Patris-Gabriel de).... •
RuoLt (Philippe-Joseph de), 7 septembre 1789.
Sabbbvot (Auguste-François-J.oseph de), 26 décembre 18 14.
Sadb (Louis-Philippe-Henri -Elisabeth de), i5 septembre 1754.
326 CHEVALIERS DE MALTE.
Sade (DonstîenpClaude-Arhaud de), 28 lévrier 1771.
Sade (Auguste-Louis-Hîppolyte de},- le «4 mars i779..
Sade d'Eyguières (Joseph de), 1716.
Sade de Mazan (Richard^ean-Louis de), pagie le ta octobre
171 5, Bailli et Grand Prieur de Toulouse.
Sade de Mazan (Auguste de), 9 avril 1788.
Saobt (Louis-Adrien de), 2 octobre 1768. '
Sahues (Joseph de), Commandeur en 1729.
Saillt (Armand-Joseph de), 98 juillet 1787.
Saillant (Philibert de), 2 juillet 170X.
St-Chamams (Jean de), 3o janfier 1729, <t depuis Commandeur.
St-Ch AMANS (Charles-Mario-François de), 14 novembre 177^^1
St*Chaicans (Louis-Marie-Joseph de), 11 juillet 1779*
St-Chamans (Amable-Charles-Marie de), 24 iui& 1781.
St-Cricq (Jules-Charles-François de), 26 mai .1817.
ST-EsTàvB-GAUFRisY (Jesn-Baptiste-Étienne-Pierre-Auguste de) ,
it février 181 5.
St-Exupert {Jaoques-Jean de), i5 octobre^ 1780.
St-Exupery de Rouflignac (Mare*Antoin^-Emmanuel de), 4 dé-
cembre 1775.
Sr-FiLa (Aane-Fran^ois de), page le 6 décembre 1753.
St-F^lix (Jean-François-Marie-Élisabeth de), 23 juin 1764.
Sr-FéLxx (Célestin-Catherine de), 6 octobre 1775.
Sr-Fiux (Jean-Thérèse>Paulin de), i5 septembre 1777*
St-FKuz (Jean*Jacques de), 24 juillet 1778.
St-Féuz de Mauremont (PhilippeJoseph-Gabriel de), 10 juin
i7«7-
St-Gboegbs (Gabriel-Louis-OUvier de), 28 septembre X77i«
St'Julien de là Rochette (AmaUe de), Commandeur en 1783.
Sr-MARTm (Alexandre de), 19 mars 1780.
Sr-MAATm (Amédée-Gabriel de), i*' juillet 1786.
St-Mae-cxn (Armand-Louîs-Auguate de), 16 juin 1777.
St-Maueis (Charfes-Emmanuel de), 14 juillet 1727.
St-Maueis ^Alexandre de), pafre le 10 janvier 1772.
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Sarrazin de Laval (Claude-L»ui»âuiahtt< ^^ rt^km^Êtt tffj3*
Sarrbt (Antoine-Gaspard d^y 20 mai 19^!^ *"' i ^ •> ^ .-.
Sarrbt de Coussergues (Joseph-Loiila*f»M<Nde), t79ftv •
Saulx de Tavannes (Charlet^DeminiqvMë), C }ttto»7&C4' 10' '
Savart de Lancoame (Loulft« Antoine ée), é déefcmbi» 1714, «t
depuis Commandeuf. «,•'••.-:.. ••- . *j , ,
Savart (Louis-Françofs de),* 2 §èfrie^4i7fi: '*''•' » i' '.:•. •-* < '
Savart de Làncbsine (LbuI»*ÀleKah2irè ^T$ U pmUv vjt^, et
depuis BailU. '• ^l^'nuut''\ sk ». •.-
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Savart de Lancosme (Esprit «Lôidir'^kliiltt^HAtlïaillN de) ,
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Savart de Lancosme (Louis-OiRries^Aiigtotd Sè^;- 'io'^M4«^785;
Savotb-Carignan (Joseph-Marié, pritn^déjPi^TiMl^ïjW,
Saxe (Joseph-Xavier-Charles-Raph-Philippe, prîiieè'^^e)>'^3< avril
Satvb de la Motte de Chevanney \Btnti d^,* 2^ âéèt' y6^. .
ScBKAUx (Paul-Alexandre de); i6iuih''i76l^. ^^^>*'^V
SfoAOB (Pierre-François de), bref de*t7^.* '. " < ' f*'-^ »
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SoBi&ATS (Pierre-Annibal de), 20 novembre i75i, et depuis
Commandeur.
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SoLAGBS (Paulin-Guillerme-Augustin de), 28 octobre 1776.
SouDBiLLEs (Jacques de), 4 octobre 171 1.
SouDBiLLEs (Jacques de), 12 novembre 1720, et depuis Com-
mandeur.
SounsiLLBS (François-de-Paule de), 12 septembre 1720, et de-
puis Commandeur.
SouDBiLLES (Louis de), 1730.
SouDEiLLBS (Antoine-Loùis-Joseffti de), 27 avril 1767.
SouDEiLLBS (Antoine-Marie*Pierre de), 24 décembre 1775.
SouLANGBS (François-Paris de), 28 octobre 1728, et depuis Com-
mandeur en 1779.
Spanoen (Charles-Joseph de), 26 février 1784.
Sparbb (Amable-Louis-Ursole-Gustave-Achille de), a décembre
1791.
Sparrb (Eugène de), 3x mars 1794.
Spabrb (Marie-Qau<l&-Gustave de), 22 octobre 1768.
SuAjiiz d'Aukn (Henri de), 17 18, et depuis Commandeur.
SuARâz d*Aulan (Benoît de), 17 19.
SuFFRBN (Pierre-André), 27 septembre 1737, et depuis Com-
mandeur en 1783.
SupFRBN (Emmanuel de), 10 août 1784.
SuFpRBN (Pierre-Gustave de), bulle du 18 août 1817.
StJFFREif de Saint-Tropez (Paul-Julien de), 27 septembre 1737, et
depuis Commandeur en 1772.
SuFFRBN de Saint-Tropez (Louis-Victor de), i*' mars '1756, et de-
puis Commandeur.
SuFPREN de Saint-Tropez (N.... de). Commandeur de Homps en
1784.
SuFFREN de Saint-Tropez (N.... de). Bailli et Commandeur de
Puy-Moisson en 1786.
SuRiNBAU (Charles-Alexis-René de), 3o mai 1767.
CHEVALIERS DE MALTE 33 1
Taillasb de Mdsonneuve (N....), bulle de 1816.
Taillbpxso de Bondy (Charles-Claude), bulle du 1 1 août 18 18.
Tallkteakd (Louis de), 26 avril lySô.
Taeragon (Anne-Eugène de), 14 août 1784.
Takterbau de Berthemont (Charles-Edme de), 1790.
Tastekom de Montiers (Alexandre- Jacques de), 3o octobre 1779.
Tartkron de Montiers (Antoine-Jérôme), 23 septembre 1747, et
depuis Commandeur en 1783.
Tauuac (Antoine de), i juillet 1786.
Tauuac (Louis-Jean-Antoine de), 3 juillet 1786.
Tauuac (Philîppe-Louis-Gaspard de), 29 décembre 1787.
TsiL (Pierre-Alexandre-James du), 10 mai 18 19.
Teluxr de Souvré de Rébenac (Louis-François le), 23 octobre
1704,
Tbsrassb d'Albissy (Antoine de), 3o mai 1777.
TutTms (Charles-Emmanuel-Maximilien du), 29 septembre 1782.
TESSiàaBS (Louis-François de), 6 juin 1784.
Tbsson (Adrien-Charles-Germain de), 22 janvier 1785.
Tbstu de Balincourt (Bernard), 18 février 171 3.
Tbbîu de Balincourt (Jean-Baptiste de), 1 1 février 17x3.
Tbbtu de Balincourt (François de), x5 mai 1775.
Tbstu de Hautefeuille (Marie-Gabriel-Louis de), 23 juillet 1735.
et depuis Commandeur en 1776.
Tbxibr de Hautefeuille (Eugène-Gabriel de), 5 septembre 1789.
Tbxibb de Hautefeuille (Charles-Louis-Félicité), bulle de x8i6.
Thaom de Revel-Saint-André (Pierre-Ignace de), i7X9«
Thaon de Revel (Jean-Paul-Blarie-Maurice de), 11 mai i77x,
Thaoh-Rbvbl (François-Jérôme de), 17 avril 1791.
Thaoh de Saint-André (Jean-Baptiste de), 1720.
TixiBi (Julien-Robert de), 12 mai 1700.
Thbsan de Venasque (Joseph-Gabriel de), 1700.
THBSANde Venasque (Paul-Marie de), 1721.
Tbiamgbs (Léonard de), 8 octobre X7oi.
Thibault de la Carte (Jacques), 21 octobre 1712.
Thibmbbonmb de Valence (Claude-Sylvestre de), 18 octobre 1728,
et depuis Commandeur.
Thoisy (Adrien de), 21 avril 1787.
Thomas de Châteauneuf (Louis de), 1706.
Thomas de ChAteauneuf (Honoré de), page le 28 juin 1732, et de-
puis Commandeur en 1784.
Thomas de Msllaud-GigxMC (Jean-Joeeph-Rot>ert de), de 1713.
332 CHEVALIERS DE MALTE.
Thokas de Fanges (Marie-Jacques de), 6 novembre 1770.
Thomas de Fanges (Marie-François-Denis), 17 octobre 1768.
Thomas dé la Valette (Antoine-Henri-Camille de), 4 mai 1782.
Thomas de la Valette (Gaspard-Marie-Félix de), 2 mars 1786.
Thomas de la Vesvre (Jean- Baptiste-Henri de), 14 septembre
1816.
Thomassin de Saint-Faul (Louis -François- Henri -Faul-Rainaud
de) 29 janvier 1782. t
Thomé (Louis-Marie-René de), 17 février 18^.
Thoron d*Artignosc (Victoire de), !•' juin 1748.
Thozet (Jacques de), bulle de 18 16.
Thrésor de Bados (Eugène-Hercule de), 21 janvier 1777.
Thumbrt (Philippe de),'26 août 1785.
Tht (Antoine-Louis de), 17 juillet 1784.
TiLLBT (N.... du). Commandeur de Ville-Dieu-la-Monta^ne en
• 1787.
TiLUET (Charles-Louis-Edouard du), 18 décembre 1763, et de-
puis Commandeur en 1778.
TiLLETTE de Mautort de Clermont-Tonnerre (Louis-Eugène de),
bulle du 24 novembre 181 8.
TiLLETTB de Mautort de Clermont-Tonnerre (Prosper-Abbeville
de), bulle du 24 novembre 181 8.
TiLLY (Charles-Jacques de), 8 mars 18 16.
TiLLY(Charles-Edouard de), 8 mars 18 16.
TiLLY de Blaru (Charles- Henri de), 2 mai 1781.
TiRON (Charles), 7 septembre 1785. ^
TiRON (Philip pe-Frosper), bulle de 18 16.
ToNDUTi-GAfTAN (Frauçois-Antoî ne-Clément de), g octobre 1777.
ToNOUTi de Malyac (François-Ignace de), 26 septembre 1729.
ToNDUTi de Malyac (Fierre-Jacques-Jean-Baptiste de), 23 juin
1771.
ToNNBUBR de Breteuil (Charles-Auguste le), ix mai 1706, et
depuis Commandeur.
ToNNBLiERde Breteuil (Elisabeth-Théodore le), 19 mars 1713,
et depuis Commandeur.
ToNNBUBR de Breteuil (Jacques-Laure le), 2^ mai 1736.
ToNNEUER de Breteuil (Achille-Charles-Stanislas-Émile), bulle
du 26 janvier 18 16.
Tonnelier de Saint-Maur (François le), bulle du 16 décembre
1819.
ToRCY (Pierre- Louis-Bernard-Joseph de)....
•À
CHEVALIERS DE MALTE 333
ToMtofc (Étienne-Marie-René de), 28 septembre 1791.
ToucHBBocuF de Beaumont (Pierre -François -Maximilien- Joseph
Augustin-Armand de), 26 décembre 1785.
ToucaincsuF de Qermont (Jean-Louis-Alezandre de), 29 juin
1766, V .
ToucHEBŒUP de Qermont-Besse (Bonaventure de), 2*5 février 179 1.
TouLOMGEON (An^e-Edm»- Alexandre de), 23 février 1761.
TouLONGEON (Pierre-Joseph-Louis de), 12 janvier 1783.
TouijOngbon (Auguste de), 27 février 181 5.
Toulohgeon-Raucoukt (François- Adrien de), 1705. i
TouK (Joseph-Qément de la), i«' octobre 1768, et depuis Com-
mandeur.
TovR (Jean-Joseph de la), 2 septembre 1780.
Toua (Joseph de la), 25 octobre 1796.
Tour d'Auvergne (Godefroy de la), 21 mai 1750.
Tour-Landorts (Joseph-Ignace-Marie de la), 17 février 1766.
TotjR du Pin (Jean-Frédéric de la), 28 janvier 1737.
Tour du Pin (Louis -Martin-Gaston de la), 16 juin 1777*
, Tour du Pin (Antoine- Victor-Louis-René de la), 22 mars x8oo.
Tour du Pîn-Chambly (Alezandre-Louis-Henri de), 3i mai 1783.
Tour du Pin de Montauban (Charles-Louis de la), 1725.
Tour du Pin de Montauban (Ainard-Louls-François de la), 2 mai
«774-
Tour du Pin de Montauban (Sigismond de la), 6 décembre 1779.
Tour du Pin de Montauban (René-Guillaume-Claude-François-
1^ Jean de la), i*' mars 1791.
"'Tour de Saint-Quentin (Charles-Antoine-François-Guillaume de
k), i3 août 1768, et depuis Commandeur;
Tournât de la Brosse (Joseph-François- Victor de), 18 août 1787.
Tournât d'Assignies d'Oisy (Gabriel-Joseph de), x5 octobre 1734.
TouRNON (Alix-Eugène de), !•' mai 1780.
TouRNON(Philippe-Camille-Marie-Q^imir), bulle de 18 16.
TouRNON de Meyres (Pierre de), 12 novembre 1723.
TouRNON de Simiane (Philippe-Camille-Casimir de), i5 août 1778.
TouRSTTB (N.... de la), bulle du 8 février 18 16.
t TouRRBTTB d'Ambert (Sylvestre-Jean-François de la), 12 juillet
1783.
TousARO) Commandeur en 1780.
TousTAiN (Nicolas-Augustin), 3 juillet I777<
TousTAm (Louis-Gabriel-Antoine de), page le 24 décembre 1781.
Trambcourt (Marie-Albert-Eugène-Regia de), 3o mars 1775.
334 CHEVALIERS DE MALTE.
Traxbcourt (Marie- Alewidre-Joseph-Léon de), 3o man 1776.
Tkeil (Joseph de), 1789.
Trbillb de Fossièret (Jean-Frtnçois-Roch-Olivier de la), 32 avril
1786.
Trbillb de Fosaières (Marie-Joseph-Jacquea-Philippe-Françoîa
de la), 16 juin 1762.
Trbillb de Foesières (Jean-Hercule de la), 3o août 1775.
Trbillb de Pardailhan (Joeeph-Louis-Mariç Alexandre de la),
i«'îui]let 1786.
Tr&ioIllb (Louis-Stanislas-Kaatka de la), i5 tepcembre 1770.
TRBaNB (Antoine de la), 1716.
TRBSftBMANBS (Surléon de), 3o juillet 1755.
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Tressbmanes de Brunet (Charles - Benoît-Fortuné - Joseph de),
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Trbssbmanbs de Brunet (Louis-Raymond-Ddsiré de), |5 sep-
tembre 1796.
Trbssbmanbs de Chasteuil (Joseph-Charles-Raymond de), 12 août
1738, et depuis Commandeur. t
Trbssbmanbs de Chasteuil-Roussel (Melchior-Maxime dc\ P' avril
1738 et depuis Commandeur.
Trbssbmanbs de Chasteuil (Augustin de), 26 juin 174^.
Trbssbmanbs de Chasteuil (Henri-Diomède de), 20 août 1742.
Trbssbmanbs de Chasteuil (Émilien de), 27 octobre 1747.
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Tuukii de Villefranclie (Adrien-Eugène de}, 14 décembre 1814,
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TmtBNiit d*Ainac (Pierre-Joseph-Marie de)« 21 juin 1769.
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TuaooT (Étita&e-François de), 6 septembre 1722.
TaKraf-Caitsi(Lancelot-Maurice de), 14 juillet 1770.
UiKB (Paul-François-Alphonse d'), 1725.
UuiK (Louis-François-Laurent d*), 2 mai 1731.
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Um» d'Aubais (Fnmçoi»>Maurioed') ,9 décembre 1782.
Uau d'Aubais (Timothé**Anne-François d*), 18 mars 1785.
UiBB de Grané (Joseph d% 1712.
UuuB de Teissière (Louis d*), 1719.
Uktubib de Garro (Jean-Baptiste-Philippe d*) 26 mars 1783.
UssBL (Léonard d')y 2 décembre 1709.
UsssL (Henri d'), 12 novembre 1721.
UssBi. (François-Aimé d*), 12 novembre 1721.
UssBL de ChAteauvert (Léonard d*), 6 mars 1765.
UssKL de Châteauvert (Jean-Hjracinthe d*), 19 septembre 1766,
UssBL de- ChAteauvert (François-Aimé d*), 11 août 1746, et de-
puis Commandeur.
UssoH de Bonnac (Louis d^, 1705.
UssoN de Bonnac (Charlea-Louis-Constantin d*), 10 mai 1719.
VicHoif de Belmont (Victor-Nicolas de), 1» avril 1731, et depuis
Commandeur et Bailli.
VACROMde Belmont (N.... de)^ 25 décembre 1775.
Vacboh de Belmont (Blario-FranÇois-Amédée de), i3 septembre
1778, et depuis Commandeur.
Vaoquib» (Qaude-Jean de), 6 décembre r779.
336 CHEVALIERS DE M/ILTE,
Val de l'Escaude (Charlet-Hcari du), 19 mars 1772.
Val de PEscaude (Mtrie-Joseph du), 3o octobre 1779.
Valbonnois (Balthazar de), 3o mai 1777*
Valbttb (François-Henri-Bernardin de la), bulle du....
^VALBmc-pAaisoT (Barthélémy, marquis de la), 5 décembre 1780.
'Vall^b de Pimodan (Louis-Auguste de la), 3o mai i733, et de-
puis Commandeur.
Vall^b de Pimodan (Pierre-Christophe de la), x6 avril 1744.
VALLte de Pimodan (Adélalde-Charles-Joseph de la), 5 novembre
1768. 4
Vallbt des Combes (Joseph- Victor), 3o mai 1777. 1
Vallibe (Henri de), 26 février 1784.
VALuiRB (Alexis-Henri-Lucrèce de), 26 février 1785.
Valun (Honoré-Marie de), mort Commandeur en 1767.
Vallin (Laurent de), 1740.
Vallin (Françoia-Luc de), 12 février 1774.
Vall» (Melchior-Alexandre de), 23 mai 1777.
Vallin (Henri-Luc de), 19 Janvier 1770.
Vallin (Louis-Henri-François de), 1780.
Valun (Léonard-Antoine de)....
Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Louis-Alexandre-Marie de),,
to décembre 1771.
Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Joseph-Alexandre de), 16 dé-
cembre 1772.
Valon de Boucheron d'Ambrugeac (Pierre-Marie de), 9 juillet
1780,
Valort (Charles-Louis-Guy de), 23 octobre 1753, et depuis Com-
mandeur.
Valort (Casimir-Louis de), 3 août 1760.
Valort (Adolphe-Pierre de), 11 avril 1785.
Valort (Alphonse-François de), 11 avril 1785.
Valort (Henri-Zozime de), 9 septembre 1786.
Valort ^Jean-François-Antc/ine-Joseph-Marie de ), 11 avril 1818.
Van-Ertborn (Jean-Charles-Rmmanuel de), bulle du 11 août 18 18.
Van-Ertborn (Florent-Joseph), 27 septembre 18 19.
Van-Havre (Jean-Baptiste-Joseph), 6 avril x8i8«
Van-Voldbn (Ferdinand-Marie-Joseph-Guislain de), 22 octobre
X782.
Vander-Burch (Ferdinand- Alphonse -Mazîmiliea de), 20 avril
1733.
Vandsr-Burch (Louis-Charles-Çen)amin^oseph), 8 octobre 1786.
VANDBft-LnfDBf (Joseph-Marie), 29* juillet' i^^y.
Vandu-Stichbls (Louis-Henri«Josepti), 3 jàrivier i^B^l
VANDBs-SrftATBN' dé Ponthoz (tloois^MItrté-Jôsfcph de); i9 ifbQl
1773.
VJufDnt^WR8CHB]V'(S)fnlfTinfuet-J6septi}) ^ lAatS 1S24:
Vasagnss de Bélestat de Gardouch (Louis-Hippolyte de],' 1761,
et depuis Commandeur.
Varagnes dé BéléstAt de Càrd&uéh^' (Jèan-â!bastien' de),' i'7'i3(^ et
depuis Commandeur.
Vabagnbs de Bélestat de Gardouch (Jean-Baptisté* de), 17'i^ et
depuis Commandeur.
Vasax (Joseph de), 16 juillet 1774.
VARBfifBS (Jean-Baptiste de)/ 21 avril' 1777.
VAftBNim (Joseph de)^ 23 septembre 1762.
Vassal de Montvier (Jèan-Bàptistè-Frànçois" dè)^ 24' fÉvrîèr
1778.
Vassal de Saint-Gily (ThômflS-GàbViêfdé), 9 juin tyi$i
Vassal de S&tnt-Gil7(Pierfe-Emmafiuel-Louis de), 9 Juin 'i ^96*;
Vassal de Saint-Gily (Bertrand de),* 9 ju^n 1786'.
Vâssal-Saimt-Gily ( Pierre - Emmanuel - Louis de)^ 21' 04:lobré
1788.
Vassan (Benjamin-Casimir-Zacharie' dé),' 1 5'^octobre i jSV.
Vassan (Alphbnse-Arm.-Augustin dé), 2 l'octobre 1786.
Vauborel (Julien-Pascal de), 8 janvier 1816.
Vaucoulbur de Lanjamet (Louis-François-Geo^ges dê),*3i août
1749, et depuis Commandeur.
Vaubb (François de), 36 mai 1777.
Vaulavillb (Ârmand-IÉdouard-François dé),. 2 1 octobre 1777.
Vaulchibb du Deschaux (Georges-Simon de), 5 septembre '1749,
et depuis Commandeur en 1780.
Vaulchibb du Deschaux (Georges-Simon dé), 18 jûiii 1767.
Vaulsbrrb des Adrets (Alphonse- Pierre de), 20 mai 1770.
Vâulx (Claude-Philippe-Gabriel dé), 27 mai 1737.
Vaulx de Palanin (Pierre-Ignace de), 17 12.
VAULxde Palanin (Pierre-Jacques), 1715.
Vauquelin (Eustache de), 20 avril 1733, et depuis Commandeur
en 1774.
Vauquelin (François - Marié-Jacques - Gabriel de), 14 d&e'mbfe
1777.
VAURtAL (Fnmçofs-Louis de), 1 1 juillet 1777.
Vautxbr (Léopold de), 3 juillet 1777.
XX 26
' 338 CHEVALIERS DB MALTE.
Vautibr (Remy de), 3 juillet 1777.
Vaux (Louis-Joseph-Antoîne de), 21 janvier 1778.
Vaux de Champiers (François-Alemau de), i*' juin 1714.
Veneur (Arnauld-Charles-Hector- Henri le), 3 janvier 1787.
Veneur (Alexis* Michel le), frère des précédents, 11 septembre
1781.
Veneur (Alban-François le)...
VENTode Pennes (Henri de), 29 novembre 1741, et Bailli en 1780.
Vento de Pennes (Toussaint de), 23 juillet 1721, et depuis Com-
mandeur et Bailli.
Vento de Pennes (Jean-Louis-Paul de), 11 juillet 1779.
VERCHàRSS (Jacques de), 18 août 1778.
Vbrdbun (Gence-François-Louis de), 1701.
Vbrdblin (Pancrace-Paul-Thomas de), 1701.
Verdun (Félix«-Jules-Antoine), 2 x octobre 1 786.
Verdun (Théodore-Louis-Bon de), 21 octobre 1786.
Vbrgier (Auguste du), ix septembre X784.
VERGisade Laroche-Jacquelein (Louis du), 3oaoût 1778.
Vernay (Antoine^Marie du), 8 février 1777.
Vernette de Saint-Maurice (Anne-François-Léon de la), x i juin
«787.
Vbrtamy (Alexandre-CIaude-Jeseph de)...
Vesc de Béconne (Marie-Joseph-Henri de), i*' juin 1776.
Veynes du Prayet (Joseph de), 1708, et depuis Commandeur.
Veynes du Prayet (Jean-Frédéric de), 1740.
Vie (Jean-Jacques-Marie de), x8 octobre 1772.
Vicomte de Blangy (Augustin-Pierre-Henri le), 1766.
Vicomte de Blangy (Bon-Henri-Pierre le), 25 décembre 1775.
Vicomte de Blangy (Maximilien-Pierre-BoQ le), 23 août 1787.
ViDARD de Saint-Clair (Maximilien-René), 3i août 1773.
VxEFviLLE (Auguste- Antoine de la), 4 juillet 171 5.
ViEFviLLE (Louis- Auguste de la), 18 février 1735.
VxBinriLLB d'Orvilliers ( Alexandre - Charles - François de la ),
29 mai 171 5.
VxBxxA (Louis-Henri de), 16 mars 1787.
ViELiji (Louis de), 1 1 janvier x8oo.
Vicier (André-Pierre-Claude-Gaston du), xo novembre X734.
Vignes de la Bastide (François-Charlea-Augustin de), 1700.
Vignes de la Bastide (Jean de), 1704.
ViGNBs de la Bastide Parisot (Gabriel-Bonaventure de), 1708, et
depuis Commandeur.
CHEVALIERS DE MALTE. 33^
ViGZfSS de Parisot (Charles-Augustin de), 1700.
Vigny (Victor de), 20 mars 1717.
ViGunot (Antoine de), 26 mai 1714, et depuis Commandeur.
ViGuisR (Jacques de), 1706.
ViGuiss (Jean-Baptiste de), 1744, et depuis Commandeur.
Villages la Salle (Léon de) 1722.
ViLLAGBS (Louis-François de), 24 août 1780.
Villages (Alphonse-Gabriel-Jean-Baptiste de), 14 juin 1783.
Villages de Villevieille (Jean-François-Gabriel-Alphonse de),
page le 5 avril 1754, et depuis Commandeur.
Villars-Brancas (Louis-Albert de), 16 mars 1776.
Ville (César de la), 1782.
ViLLBDON (Hugues-Gabriel de), page le 2 juillet 1755.
ViLLEooN (Antoine de), 28 mars 1775.
ViLLEDON (Louis- Venant-Alexis de), 22 août 1786.
ViLLEDON de Gournay (Charles-Marie de), 9 avril 1781.
ViLLEDON de Sansay (Alexis-Henri -François de), 17 septembre
1711.
ViLLftLE (Joseph de), ancien président du conseil des ministres.
Villeneuve (Pons-Philippe de), bulle du 22 août 18 19.
Villeneuve d'Ansouis (Sylvestre-Henri-Sébastien Théodose de],
25 juillet 1771.
Villeneuve-Baroemont ( Emmanuel -'Ferdinand de), 17 mars
1780.
Villbneuve-Bargemont (Jean-Baptiste de}^ 28 janvier 1782.
Villbneuvb-Bargemont (Joseph), 1792.
Villeneuve-Bargemont (Louis-François de), bulle de 1816.
Villeneuve- Bargemont (Jean-Pa ut- Albin de), bulle de 1817.
Villeneuve de Beauregard (Antoine-César), 1766.
Villeneuve de Brunet (de), 27 janvier 181 5.
Villeneuve - Trans ( Thomas - Berth *- Alexandre • Balthazar de),
22 décembre 1772.
ViLUBRAUT (N... de), bulle de 1816.
Villsrs-la-Faye (Casimir-Henri de), 10 décembre 1781.
ViLLOT de Beauchemin (Joseph de), 20 novembre 18 14.
ViLLOUTREis (Jules-Jean-Joseph de), 17 janvier 1820.
ViLLouTREis (Paul- René-Germain de), 14 septembre 1820.
ViNCBNS de Causans (Louis de), 171 5.
Vincens-Mauléon d*Astaud de Causans (Marie •* Joseph -Eutrope
de), 18 avril 1768.
Vincent (Aloph de), 9 septembre 1786.
340 CHEVAUERS J>E >lAtT£.
VnfTiMtLLB (Jean-Baptiste-Uuber.t de), 1762^ «t .di^pû Cowjo»»^
deur.'
ViNTiMiLLE de Montpesajt (Jean-Charles de)^ i7JK7-
VioN (Charlemagne de), 23 avril 1763, et dApuU ComnMLPdcHTi.
VioN (Isidore-Louis de), 9 jcnai 1778.
ViON de Gaillon (Paul de), 28 septembre 4700U
VioN de Gaillon (Claude-Charles-Urbain de), 18 aoûjt 17 u«
VioN de Gaillon (Charles de), 22 mars ^733^ «t def«u» Cûauuuh-
deur en 1784.
ViRisu (Louis-Gustave^Alexandre de), 16 janvier .x78o«
ViRiEu de Beauvoir (Jean-Loup de), 6 février J73ou ^ depuk
Commandeur en 1780.
V»Y de Laforest (Jean-Marie de), novembre 1769.
ViscHER (Jean-François-de-Paule de), 18 mars 4780*
ViscoNTi (Charles-Henri-Ferdinand de), 17 19-
ViSDBLOU de ViUetehort (Isidore-Agathon), 3 février 1777»
ViTALis^PouRciBux (Jean-Joseph de), lyib,
Watbrs (Ferdinand-Marie-Louis de), 9 décembre 1782.
Watour (N... de), Commandeur en 1786.
Whtte (Nicolas de], 10 septembre 1774.
WxcQUBT de PEnclos ( Louis- Joseph- Auguste du ), 26 septembre
1787.
WicQUET d'Ordre (Claude- Guillaume -Victor-Jean- Baptiste du],
i5 mai 1784.
WiCQUKT d'Ordre (Claude^uillaume-Victor du), mort en iSo^.
WiGNACouftT (de), Commandeur en 1697.
WxGNACOURT (Jean-Baptiste Hermenigilde de), 10 juin 1711.
WiGNACOURT (François-Louis de), i3 juin 1756.
WiGNACouRT (Balthazar-Philippe-Emmanuel-Charles dt\ fi juil-
let 1776.
WiGNACOURT (Antoine-Louis de), 11 octobre 1777.
WiGNACOURT (Albert-Emmanuel-Charles-Aloph de), 9 mal 1778*
WiGNACOURT (Adrien-An toine-Marie de), ao mars 1780*
WiGNACOURT d'Orville (Adrien de), 18 juillet 1692.
WrrASSB de Gaucourt (Jacques-Louis de), 6 juillet 1761, cC d«piuft
Commandeur en 1778.
YsB de Rosans (Loui$ d'), 12 février 1738, et depuis Commtn-
deur en 1783.
^w
CH E V4UC«S MC itfdUUTK.
NOMS TROOTÉS SUR LfiS H'fiGISmifS
mais MHS mention de bolles *| depuis l'année 1814.
BurroMifiiRE (N... de la).
CoOUET (James-Charles).
Dion (Charles-Edouard-Joseph de).
DUGOH (N...)-
Gardbn de Saint-Ange (Gutllaume-Louis de).
GiAnoN de Calaman (Joseph-Nicole-Calixte-Camille).
Gaxsau de la Bocière (Antoiae-Xamer-Glîbriel de).
GisLAiK DB Fauxt (Amédée-Jean-Marîe de).
GoissoN (Charles de).
GaoocHT (N... dé).
Hbrculau (N... d').
Kabkbout (N... de).
MoNTRoi (N... de).
PnxicoT (N...).
Pncami de Frémeur (Aimé-Marle-Théodore de la^
PoBTBEiB de Saiane-Croix (Pieme-Hippolfte de k^
Rajsoh de Clenzioa (Michel-lfarie^ean de)*
Rochb-Thibbrt (N... de la).
RoQUB (Joseph de la).
Roux de Cretanx (N...1e).
Vallbt de Villeneuve (Louis-Aqgusto-Claudè de)...
Les registres mentionnent comme chevaliers bonorairts
admis pour services rendus»
MM*
BBBRTst père, avocat, conseiner de l'Ordre.
Mabcsanoy, avocat général, conseiller de l'Ordre.
MicBAUD, de l'Aculéfnie française.
Raoul, avocat, ciwseiller de l'Ordre.
Daumont, chef de division au ministère des Finaotes, eMMtilllr
de l'Ordre.
* Cette non-meatioo peavuH éttint d'ane crrwi^ fê ■'Wificiecin de Mrt
es rectiScationsdedrait.
3^2 NOMS BB TERRES.
Gandslbt d'ArmenonviUe, conseiller de l'Ordre.
GouLLKT de Saint-Germain» conseiller de TOrdre.
JouftDAN, chef de division au ministère de llntérieur, conseiller
de rOrdre.
VoTAirT de la Tour, conseiller.
De la Croix, généalogiste.
TABLE
DES NOMS DE TERRES ET DE SEIGNEURIES
sout lesquels les familles sont généniltaieoC plus connues
qne sous leurs noms patraofvSqnes.
Adrets, voir Vaulserre des.
Agneaux, v. Sainte-Marie d\,
Agoult^'T. Gaillard d'.
Agoult - Rognes , v. Raphaé -
lis d*.
Aigle, V. Acres de P.
Aigremonty v. Jacobs de.
Aiguine, v. Gauthier d\
Aillf, ▼. Rochefort d'.
Ainac, ▼. Turenne d'.
Albe, V. Lamanon d*.
Albert de Saint - Hip|>o]yte, v.
Tulles à\
Albissy, ▼. Terrasse d'.
AUarde, v. Royd\
Allen, ▼. Renaud d\
Ambert, v. Tourretted*.
Ambreuil, v. Près d'.
Amfreville, ▼. Davy d\
Andekrre, v. Jacquot d'.
Angerville, v. Ëstendarc d*.
Angosse, ▼. Montbrun d*.
Angouvert, v. Cottelle d\
Anlazy, v. Damas d'.
Ansouis, V. Villeneuve d'.
Antin, v. Gondrin d\
Arbaud, v. Roux d^.
Arbocave, v. Abadie.
Arbouville, v. Chambon d*.
Arces, v. Morard d\
Archiacy y. Dexmier d'.
Archiacde Saint-Simon, v. Des*
mier d*.
Arcy, V. Gouy d*.
Argens, v. Boyer d*.
Argenson, v. Voyer d'.
Argenteuil, v. Bascle d*.
Argœuvres, v. Gorguette d*.
Armenonville, v. Couturier d\
Armissan, v. Chefdebien d".
Arnouville, v. Machault d'.
Arpajon, v. page 80 et 240.
Artignosc, v. Tlioron d\
Arvillars, v. Millet d%
Assay, v. Estutt d'.
Assignies d*Oisy, v. Toumay d'.
Aubais, v. Urre d'.
Aubarède, v. Astorg d\
\
ET DE SEIGNEURIES.
Aubq)iny v. Sainte - Colombe
de P, et Mouchet.
Aaberivière, v. Pourroy de V,
Auberivi&re de Quinzomas, v.
Pourroy de W
Aubevoye, v. Pont d'.
Aubigiîy, V. More! d'.
Aufrèry, v. Carrière d*.
Augerans, v. Saint-Mauris.
Aulan, V. Suarez d'.
AuliaCy V. Richardie d*. .
Aulps, y. Blacas d*.
AulpA-Vérignon, v. Blacas d\
Anthumne, y. Masson d\
Antichampy y. Beaumont d'.
Auyergne, y. de la Tour d\
AuyillierSy y. Monsures d*.
Auxerre, v. Duret d\
AuierSy y. Douchet d'.
Ayaray, y. Beziade d*.
Avelin, y. Hangowart d*.
AvesneSy y. Calonne d\
Avetnes, y. Bernard d\
Badoft, y. Thrésor de.
BagnâC, y. Martin de.
Balincourt, y. Testu de.
Balleroy» v. Cour de.
Bandol, y» Boyer de.
Bar, y. Grase du.
Baracé, y. Motte de.
Barbantane, T. Puget de.
Barbantane, y. Robin de.
Barbent, y. Forbîn de la.
Bardes, y. Roy de.
Bargemont, v. Villeneuve.
Barincourty y. Lions de.
Baromenil, v. Cacheleu de.
Barsa, y. Pradines de.
Baryille, y. Liyet de.
Bastide, y. Vignes de la.
Bastide-Parisot, y. Vignes de la.
Battie, y. Fougasse la.
Basville, y. Lamoignon de.
343
BatteibrtderAubespiii, y. Mou*
chet de.
Baudry, v. Bois.
Bauville, y. Cyresme de.
Baux, y. Rivette de,
Bayanne, y. Latier de.
Béarn de Brassac, y. Galard de.
Beaucouse, y. Laugier de.
Beaudignan, y. Gaucabane de.
Beaufort, y. Laurencin de.
Beaufort-Mtramont, y. Cassai-
gnesde.
Beaujeu, y. Quiquéran, et en
outre page 82.
Beaume, V. Roger de la.
Beaumont, y* Chassepot de.
Beaumont, y. Tk>nninière de.
Beaumont, y. Bertrand de.
Beaumont, y. Touchebœuf de.
Beaumont de Pissy» y. Chasse-
pot de.
Beaumont de Poligny, v. Ber-
trand de.
Beauregard, y. Dayid de.
Beauregard, v.- Robin de.
Beauregard, y. Guerry de.
Beauregard, y. Villeneuve de.
Beausemblant, v. Sibut de.
Beauvoir, y. Virieu de.
Beauvoir du Roure de Beau-
mont de Brisson, v« Grimoard
de.
Bec, y. Rome du.
Béconne, v. Vesc de.
BedoUière, y. Gigault.
«Belbœuf, y. Godart de. .
B^lestat de Gardoucb, y. Vara-
gnes de.
Bellefondsy v. Gigault de.
Bellegarde, v. Pac de.
Bellegarde, y. Perrotin de.
Bellenglise, v. Hamel de.
Belmonty v. Vachon de.
MOWe* IWTERR12S:
Î44
Bernières«dè*Boiàroger,,^; Rue
de.
Bernis, y. Pierredei
Berthemont^ v. T&rtereftU'dèi
Berton, v. Balbe de.
Besftières, v. Pochet de/
Beuîl, V. Rivière de«
Bienassîft, v. Gouignec-de>
Billarderie, v. Flafaault*de Iti
Biran, y. Oauthiér de.
Blânchon, y. Camon d6^ ^ '
Blancbuissoni v. Merle de/
Blanche, y. Mothcs de.
Blangy, y. Vicomte dé.
Blaru, y. Tilly de.
Blein du Po^t, y. Mtreél^/
Blincourtj v. Henni n^(JltHètxl.«
Blossaç, y. Boiitidonhaye^de;
Blou, y. Jnmeiiu de. '
Bôêase, y. Oaucourt de«
Boffle, y. Danzel de.
Bois-Baudran, y. page S't»
Bois de Saint-Étiennc, y. Mâr-
got du..
Boisard; y. Fontaine de.
Boisguîbert, y, Fesant de*
Boisse, y. Escodeca.
Boissière, y, Bernard dt U.
Bonary, y. Celle de.
Bondy, v. Taillepied de,
Bonnac, y. Usson de.
BonnièreSy v. Guines.
Bonnières de Souastres,- y. Gut-*
nés de.
Bonvouloir^y-. A/ehSipd.-
Boscage, y. Guillaamanchte^^dav «
Bbsquet, Vv Llies du.
Boucarres, v. Angosse dé4
Bouchage, y.-Gratet du»*
Boucheron d'AmbrugeaCi* W W« -
Ion de.
Bouchet^'^y. Lunglois du.-
Boulaye, 'y,- Fèvre de la.
BourdOnnay«$ y: Lire de* 11»
Bournazel, y. Buisson déé
Boursac, y. Cropte de:
Bourseville,^ y.- Hamel'dè;
Boursonne, y. Capendu.'dè«
BoussaCy y. Carbonnièresidte
Bram, y. Lordàt-de.
BrancaSi y. Vîllàrsf
Bras, y. Pugettl^
Brassac, y. Béâm dèe
Brassac^ y.- MèntatH'deir
BressoIIes, v. Aètz-d^
Bretauville, y. 'Bonneftiy* ddt
Breteuily v. Tonnellier diéir
Bretonnière/ v\- Botheref ViHàf
BrevanneS) y. Piléur dt
Brézé, y. Drevr-d^.
Bricherasiq^ y. Cacherano?
Brilhac, y. Seguin dér
Brillanne, y. Guira» de-la/
Brillanne, y. Jôaantide^ac
Brion de - Sainte-Foy/ yv F8t*
sion de.
Briquesart, y. Odnrefde.*
Brison, y. Beaumont;
Brissac, y. Cossé de.'
Brosse, y. Tournaydé^a.
Brosse - Fabresan-, yr Feornas*
la.
Broissia, y. Ffoi^sard *de;
Brune, v. Gillatn de.
Brun et, y. Tresseraanea-xléif
Bruyère^' y. Gérente -de -laj»
Bueil, y. Grimaldi dés
Buisson-, y. Roquette dih^
Bulloû, y. G>me de. •
Cabassol, y r Seguin dor
Cabassolies, y. Chtayarry dcfr
Cahuzac de Caux; y» Roger- dé^
Caissac, ysCorn-dài*
Gaissaigne» - de - MihiBionV ^'
Beaufort de.*
Caligny, v. Hue-dcv- '
ET DE SEIGNEURIES.
:€alonne, v. Bernard de.
Omneville, y. Bellay de.
Canillac de Montboitsitr, v.
Beaufort de.
Caraman, v. Riquet de.
Carignan, V. Savoye.
Garros, v, Blacas de
Carte, v. Thibaut de la.
Cattux, V. Béon de.
Castellet, t. Glandevèt du.
Castries, t. Croix de.
Catillon, v. Belloy de.
CaulièreSy v. Forges de.
Caumartin, v. Fèvre de.
.Caumont, y. Seytrea de.
Causans, y. Vihcens de.
Caux, y;. Cahussac de.
Caux, y. Roger de.
Cèles, y. Reyersac de.
Celi, y. Eon de.
Cenardière, y. Chaf&ult de ia.
Cerf de Quelon, y. Coquerel le.
Chabrillant, y. Moreton do.
Chalotais, y. Caradeuc de la.
Chaltrait, y. Carlier de.
Chambly, y. Tour du Pin.
Champagne, y. Bancenel de.
Champdtyers, y. Buson de.
Champiers, y. Vaux de.
Champignelle, y. Rogres de.
Champigny, y. Bernard de.
Champsayoy, y. Grignart de.
Chanel, y. Croûy de.
Chanterac, y. Cropte de.
Chantilly, v. Écotais de.
Chapelle, y. Filleul de la.
Chapelle, y. Pestels de la.
Chardonnet, y. Bernigault de.
Chariol, y. Bouille du.
Charmail, v. Trevey de.
Charmes, y. Chabrièrea de.
Chastenois, y. Saint-Mauris de.
Chasteui^ y. Tressemanes de.
XX
ChasteuiJ-Rousset, y. Treatema-
nea de.
Chastellier de Bréquigny, v. Mes-
neust du.
ChÂteauclos, y. Celle de.
Château-Dom pierre, y. Paulte
de.
Château-Giron, y. Preatre de.
Châteauneuf, y. Randon de.
Chftteauneuf, y. Peyre de.
Châteauneuf, y. Thomas de.
Chàteauyert, y. Ussel de.
Châteauvieux, v. Arbaud de.
Châtelaine de Banans, y. Mar-
chand de la.
Châtelet, y. Bordes du.
Châtillon, y. Plessis.
ChâtilloD, y. Moyria du.
Chauffour, y. Pouilly de.
Chauyance, y. Montaignae de.
Chavagnac, v. Diene de.
Chayance, y. GaUand de.
Chavigny, y. Bouthillier de.
Chavigny de Montluc, v. Roy
de.
Chazeron, v. Monestay de.
ChefTontaines, y. Penfentenyou
de.
Chenets, y. Filleul des.
Cberyé, y. Saix de,
Chesnelaye, y. Romillé de la.
Chevrieres, y. Croix de.
Cheyrières de Pisançon, y. Croix
de.
Cheyrières de Saint - Vallier,
y. Croix.
Cheyrières de Sayye, y. Croix.
Ci£freyast, y. Anneyille de.-
Choisy, y. Émeric de.
Choisy de Robersart, y. Robert
de.
Cintré, y. Boul de.
Clermont, y. Rochechouart de.
346 NOMS DE
Clermont, v. Touchebœuf de .
Clermont-Besse, v. Touchebœuf
de.
ClermoDt-Tonnerre, ▼. TiUette
de.
Clervauz, v. Lannoi de.
Quzel, y. Lac du.
Coettando, v. Roux de.
Coigny^ v. Franquetot de.
Coindardière, v. Chevalier dé
la.
Coingis, V. Cannes de.
Colinière, v. Charette de la.
Colombe^ v. Morel de la.
Colombier, v. Panouse du.
Colombières, v. Boyaux de.
Combes, v. Vallet des.
Combreux, v. Picot de.
Commenaiile, v. Moréal de.
Compiègne, v. Pont de.
Comte, V. Haye Le.
Concise, v. Greslier de.
Condamine, Harenc de la.
Corbeau, v. Vaulserre.
Corbinière, v. Roux de la.
Coste, V. Frotier de la.
Coudre, v. Breton nière de la.
Cour, y. Sandillau de la.
Courbejolière, v. Perrin de la.
Courcenay, v. Boisé de.
Cours de la Maison-Fort, y. Bois
des.
Courtebonne, v. Calonne de.
Courtivron, v. Compasseur de.
Courtomer, v. Saint-Simon de.
Courville, v. Béraud de.
Cousance, v. Gondrecourt de.
Coussergues, v. Sarret de.
Couturelle, y. Boudart de, et
page 241.
Couzans, v. Luzy de.
Craon, y. Bauyeau de.
Cronis, v. Maison de.
TERRES.
Cruickembourg, v. Fourneaux
de.
Cruzy, y. MarcilUc de.
Dampîerre, y. Bataille de.
Dampierre, y. Cugnac.
Dampîerre, y. Picot de.
Danière, y. Guyot de.
Daxat, y. Dax de.
Deagent de Morges, y. Roux.
Dercies, v. Guinot de!
Deschaux, y. Vaulchler du,
Dio de Montpeiroux, y. Palatin
de.
Divonne, v. Forest de.
Diziers de Montliyault, y. Guyon
de.
Dolomieu, y. Gratet de.
Dombasle, y. Houx de.
Doussay, y. Guillot de.
Douville, y. Esson de.
Dreuille, y. Senneterre de.
Droux, y. Chamborant de.
Drucourt, y. Bosc-Henri de.
Eaubonne, y. Fère d'.
Ecquevilly, y. Hennequin d\
Eguilles, y. Boyer d'.
Eguilles d'Argens, y. Boyer (V.
Enclos, y. Wicquet de 1*.
Eoux, y. Raymond d*.
Épine, y. Puy de P.
Ercé, y. Martel d*.
Ercé, y. Siregand d'.
Escars, y. Perusse d\
Escaude, v. Val de T.
Esclans, y. Masson d\
Escou, y. Montroud d*.
Esneval, y. Roux d'.
Espaligny, v. Beufvier d\
Esparron, y. Castellane.
Espinasse, v. Amaut de.
Espinouse, y. Coriolis.
Essarts, y. Lombelon des.
Estang, V. Gaspard de V.
ET DE SEIGNEURIES.
Estimauvillef ▼. Grieu d'.
Estoublons, t. Grille d*.
Étenduère, v. Herbiers de i'.
Euvesin, v. Rosières d\
Ëyguières, v. Seded*.
Fabrèguei v. Fabry de.
Falicoiiy V. Reinaud de.
Falletansy v. Conti de.
Falletans, ▼. Garnier de.
Faluère, v. Febvre de* la.
Fare,- v. Lopis de la.
Fare, v. Roux la.
Fare, v. Ruffb de la.
FargueSy v. Mealet de.
Faucon, v. Bouchet de.
Faur de Barbazan, v. Algayres.
Favars, v. Bergier de.
Favol, V. Hons de.
Faye, v. Villers la.
Fayec, v. AUain de.
Félines, v. Hautpoul de.
Fenoyl, v. Gayardon de.
Peuillasse, v. Perrault de.
Fîgarède, v. Faure de la.
Filleul, V. Raymond le.
Fimarcoii, v. Gissagnec de.
Fiers, V. Motte de.
Fleurigny, v. Clerc de Passy, de.
Fleury, v. Rosset de.
Floirac, y. Grange-Gourdou de.
Fonblanche, v. Garnier de.
Fontblaoc, v. Bretoux de.
Fon tenaille, v. Pierre de.
Fontenay, v. Berccur de.
Fontenilles, v. Roche de.
Fontenoy, v. Prud'homme de.
Force, v. Caumont de la.
Forest, v. Vîry de la.
Forest-le-Roi, v. Clerc de la.
Fosseries, v. Cannes de.
Fossières, v. Treille de.
Fougerolles, v. Charpin de.
Fraissinet, v. Uarn de.
347
Francières, v. Belloy de.
Franclieu, v. Pasquier de,
Fransart, v. Posiez de.
«Fresquiennes, v. Rome de.
Freslonière, v. Kreslon de la.
Fresnay, v. Bailly de.
Frestol, v. Grollier<le.
Frezelière, v. Fréseau de la.
Frohen, v. Ht bon de.
Fromessent, v. Chinot.
Gadagne, v. Gailéan de.
Gaillon, v. Vion de.
Ganges, v. Tade de.
Gara né, v. Luppé de.
Gardane, v. Forbin de.
Garde, v. Pierre de la.
Garde, v. Pelletier de la.
Garde - Montesquiou , v. Puy
de la.
Garde-Saint-André, v. Puy de la.
Garro, v. Urtubie de.
Gasqute, v. Gascq de la.
Gaubert, y. Roux de.
Gaucourt, v. Witasse de. * «
Gauville, v. Pellerin de.
Gennetines, v. Charpin de.
Gerlande, v. Fay de.
Gien, v. Pontevès de.
Girouardière, v. Hardouia de la.
Givry, v. Aubelin de.
Gizeux, V. Contades de.
Gohière, v. Gueroult de la.
Concourt, v. Bermondet de.
Gorce, v. Merle de la.
Gournay, v. Raigecourt de.
Gournay, v. Villedon de.
Goussouville, v. Hallot de.
Gozon, V. Montcalm de.
Grain ville, v. Saint-Quentin de.
Grambois, v. Raffelis de.
Grammont, v. Caulet de.
Grand-Lac, v. Maillan de.
Grandville, v. Bidé de la.
3^ NOMS DE
Grané, v. Urre dé.
Grange» v. Lièvre de la.
Grange, v. Pebvre de la.
Grangei, v. Bernigault des. '
Gravièlreft, v. Ginestoux de.
Gravi lie, v. Malet de.
Grostière, v. Guinebaud de la.
Grugièrei, v. Anselme de.
Guébrianty v. Budes de.
Guérivière, v. Pin de la.
Guerville, v. Huet de.
Guron, v. Rechignevoisin de.
Hagnicouct, v. Ecuyer d'.
Hagnieville, v. Greiche d*.
Haillies, v. Preud'hotnme d'.
Hannon ville, v. Bloisse de.
Haucourt, v. Mailly de.
Hautecloque, v. Berthout d'.
Hautefeuille, v. Tezier d*.
Hauteroche, v. Allier d\
Havrincourt, v. Cardevac d\
Haye, v. Achard de la.
Haye, v. Métayer de la.
HAnont, v. Créquy.
Henni n-Liétard, v. Alsace d'.
Herbault, v. Phelippeaux d*.
Hermival, v. Bosch d*.
Herpin, v. Roches d'.
Hèsdigneul, v. Bethune.
Hesecques, v. France d\
Hilière, v. Polastrôn de la.
Hite, V. Cos la.
Hooghstraten, v. Borluut d'.
Houze, V. Basquiat de la.
Hust, v^ Esquelsbeck d\
Hybouville, v. Gallic d\
Ingel-Munster, Plotho d\
Iray, v. Prévost d'.
Inimbery, v. Salaberry d».
Issarts, V. Forbin des.
Issarts, V. Galléan de
Jallauconrt, v. Greiche de.
Jaiyère, v. Bel de-ia.
TERRES.
Janson, v. Forbin de.
Jardon, v. PeyrouK de. •
iardon, v. Peron du.
Jasson, V. Binet de.
Javon, V. Baroncelli de.
Jean de Saint-Projet, v. Fou dt.
Joigny de Bellebrune, v. Bien-
del de.
Joigny de Pamèle, t.^ Blendel
de.
Jon, V. Menou du.
Jonquière, v. Perrin.
Jonquières, v. Tuffanel de.
Joucques, v. Albertas de<
Jouques, v. Arbaud de.
Jouques-Mison, v. Arbaud de.
Jourdan, v. Mesnil de.
Jotemps, v. Perrault de.
Joux, V. Remigny de.
Juigné, V. Clerc de.
Jumilhac, v. Chapelle de.
Kercado, v. Sénéchal de.
Kerannevel, v. Hayeux de.
Laidet de Sigoyer, v. Fos de.
Lamerville, v. Heurtault de.
Lancosme, v. Savary de.
Landorte, v. de la Tour de..
Landret, v. Maillard de.
Langeac, v. Espinasse de.
Lanjamet, v. Vaucouleur de.
Lansac, v. Barras de.
Lantage, v. Balathier de.
Lanty, v. Chastenet de.
Lardimalie» v. Foucauld de.
Larsan, v. Perrier de.
Lary, v. Roux de.
Lastic, V. Regnault de.
Latre, v. Fèvre de,
Launay, v. Monti de.
Lauris, v. Castellane.
Laval, V. Sarrazin de.
Laval, V. Montmorency.
Laye, v. Espinay de.
ET DE SEIGNEURIES.
Lerops, Y. 'Prunier de.
Lescoet, v« Barbier de.
Lescours, v. Ctnotle de.
Lespérouz, v. Gestae de.
Lespervier, v. Quny de.
Lesseville, v. Clerc de.
Létourville, v. RoMet de.
Libersatf v. Beeckman- de.
Ligny, v. Boeredon de.
Linars, v. Qain de.
Lincel, v. Croee.
Linières, v. Esearts de.
Lisse, V. Blanc de.
Livry, v. Mesnil de.
Livry, v. Sanguin de.
Lomont, v. Chastelet de.
Lorgère, v. Hardy de la. •
Lorme, v. Caqueray de.
Londe, v. Senot de la.
Louppây V. Gérés de.
LugéaCy ▼. Guérin de.
Lusignan de Champignelles,
V. Rogres de.
Lussan, v. Audibert de.
Lussan, v. Bsparbès de.
Luxembourg, v. Montmorency.
Luzerne, v. Bricqueville de la.
Luzy, V. Carmouchë de.
Mabillière, v. Crespy de la.
Machonville, v. Chevallier de.
Madon^ V. Bertrand de.
Maicholas, v. Martin de.
Maineuf, if, Andigné de.
Maisoncelles, v. Cacheleu de.
Maisonneuve, v. Taillade de.
Maisonrouge, v. Jay de la.
Majastre, v. Castellane.
Majolx, V. Castellane.
Mandelot, v. Bataille de.
Manoux, v. Bosredon de.
Marçay, v. Rollat de.
Marcieu, v. Emé de.
Marcillac, v. Cruzy de.
H9
Mareonnay, v. Mauelerc de.
Marconville. v. Gaillardboit de.
Marescreux, y. Poix de.
Margou, v. Boislinard de,
Maricourt, v. Mesnil de.
Marigny, v. Baillivy de.
Mariât, v. Douhet de.
Marnésia, v. Lezay de.
Martainville, v. Loubert de.
Martigny, v. Han de.
Mascrani, v. Ailly de.
Masnadeau, v. Coustin de.
Massebeau de Sédages, v. Bë-r
rail de.
Maubousquet^ v. Pontevès de.
Mauléon d'Astaud de Causana,
V. Vincens.
Maulevrier, v. Colbert de.
Maulevrier, ▼. Fay de.
Maureilhan, v. Bonnet de.
Mauremont, v. Saint>Péliz.
Maurier, v. Aubery du.
Mauvesin, v. Blanc de.
Maylac, V. Tonduti de.
Mazan, v. Fabre de.
Mazerotles, v. Bérail de.
Melan, v. Barras de.
Melfort, V. Drummond de.
Melgueil,v. Puy de.
Méon, V. Trochet de.
Méry, v. Costard de.
Mesnil-Lieubray, ▼. Bonardi du.
Messey-, v. Biet de.
Meyres, v. Toumon de.
Mezières, v. Béthisy de.
Miilaud'Gîgnac, v. Thoaias de.
Milleville, ▼. Archambaud de.
Milly, y. Roue de.
Mirabeau, y. Riquett de.
Miroménil, v. Hue de.
Missiessy, .v. Burguès de.
Mobec, y.. Forestier de.
Modène« v. Raymond de.
33o
Modène • Pomerols , y. Rajr-
• mond de.
Modène - Mourmiron, v. Ray-
mond de.
Mollevîilei v. Bertrand de.
Monampteiiil, v. Flavigny de.
Mongey, y. Franc de.
Monlezun,. y. Mauléon de.
Monaignat, y. SanziUon de.
Montaignac, y. Gain de.
Montamy, y. Arclaia de.
MontauiMn» y. Tour-du-Pin de.
MontaurouXy y. Grasse de.
MontaurouXy y. Lombard de.
Montauzier de Cajclus, y. Crus»
sol.
Montazet, y. MaWin de.
Montbaa, y. Barthon de.
Montbault • de Chasteiller, v.
Haye de.
Montboissier, y. Beaufort.
Montbrun, y. Puy.
Montcal, y. Ayessens de.
Montchal, y. Barentin de.
Montécoty y. Doisnel de,
Montessus, y. Bernard de.
Montessus du Ruiliy, y. Ber*
nard de.
Montfrin, y. Montai nard de.
Montgontier, v. Bocsozel de.
Montgeofroy, y. Contades de.
Montgey, y. Franc de.
Montiers, y. Tarteron de.
Montigny. y. Grandin de.
Mont-Luc, y. Bourdonnayede.
Montroélas, y. Arod de.
Montmort, y. Regnault de.
Montoison, y. Clermont.
Montpesat, y. Vintimille de.
Montpoignant, y. Campion de.
Monts, y. Raynaud de.
Mont-Sainc-Jean, y. Clermont.
Mont-Saint-Pi'ïrre, y. Crest de.
NOMS DE TERRES.
Montyallat, y. Contt de.
Montyiel, y. Vassal de.
MorangièSt y. Molette de.
Morangles, y. Belloy de.
Moras, y. Picot de.
More} de Crécy, y. Champs de.
Moriès, y. Chaylan dt,
Mornan, y. Lens de.
Mortieres, y. Planchf^de.
Mory, y. Myre de.
Mothe, V. Orl^ns de la.
Motte, y. Brette de la.
Rotte de Chevaoney^ y. Sayve
de la.
Mouscron, y. Ennetières de.
Murinais, y. Auberjon de.
Murs, y. Astuard de.
Mazan, y. Sade de.
Myre, y. Motte de la.
Nar bonne, y. Pelet de.
Nieuport, y. Preud*homme de.
NiozeUes, y. IGlandevès de.
Nisas, y. Carrion de.
Nogarède, y. Lonjon de la.
Nonant, y. Comte de.
Nouzerines, y. Ligondès de*
Noyan, y. Payan.
Nozières, y. Grégoire de.
Ocron, y. Hespel d'.
Octeyille de Theyille, y. Hen-
not d\
Olières, v. FéUx d*.
Omonyille, y. Eustace d'.
Oppède, y. Forbin d\
Ordre, y. Wicquet d\
Orfeuil, y. Rouillé d\
Origny, y. Hutteau d'.
Ormesson, y. Feyred*.
Ornaison, y. Biord.
Orsan, v. Carobis d'.
Orsay, y. Boucher d*.
Oryille, y. Wignacourt d\
Oryilliers, y. Viefville, d*.
Osseville, v. Forestier d\
Oyghem, ▼. Lens-Toparche d*.
Ozon, V. Cardailiac d\
Palais, V. Digoine du.
Palanin, ▼. Vaulx de.
Palu, V. Demandolx de la.
Panât, v. Brunet de.
Pange, v. Thomas de.
Panisse-Tripoly, v. Mark de.
Parade, y. Estang de.
Parazols;v. Montratter de.
Parcieu, v. Regnauld de.
Pardailhan, v. Treille de.
Parisot, v. Vignes de.
Parisot, t. Valette.
Parlan, v. Puel de.
Parny, v. Forges de.
Parsac, v. Fricon de.
Piule, V. Foix de.
Paazîs, V. Seguins de.
Peiraux, v. Boyer de.
Pennes, v. Vento de.
Perriers, v. Jumeau des.
Pezé, V. Courtarvel de.
Pierrefite, v. Bort de.
Pierrevert, v. Bernier de.
Pignatelli, v. Egmont.
Pilles, V. Fortia de.
Pimodan, v. Vallée de. ^
Pinieux, v. Bouéxic de.
Plains, V. Lande des.
Pluvinel, v. Baume.
Pluvy, V. Court de.
Pœt, V. Marcel du.
Poét, V. Gaspard du.
Poét, V. Espine du.
Poét de Barry, v. Blein de.
Poirier, v. Bosredon du.
Poligny, V. Froissard de.
Pomerols, v. Raymond de.
Poffimeraye, ▼. Desques de la.
Pomponne, v. Ar^ud de.
Pont. V. Roland du.
ET DE SEIGNEURIES. 35f
Pontcarré, v. Camus de.
Pontchartrain, v. Phelippeaux
de.
Poterie, v. Roy de la.
Pougny de Monthoux, v. Guillet
de.
Pourrières, v. Gaillard de.
Pourcieux, v. Vitalis.
Poyet, V. Sainte- Colombe du.
Prade, ▼. Lonjon de la.
Praslin, v. Pont.
Prat de Masgonthière, v. Hugon
du.
Prayet, v. Veynes du.
Preigne, v. Gras de.
Prémeaux, v. Macheco de.
Presques, v. Bonnefoux de.
Pronleroy, v. L4incry de.
Provency, v. Damoiseau de.
Puisieux, v. Fay de.
Puy - Gaillard, v. Léaumont
du.
Puylobîer, v. Martin de.
Puységur, v. Chastenet de.
Puyvert, v. Roux de.
Quéirieux, v. Gaudechart de.
Quesnoi, y. Febvre du.
Ragny, y. Madeleine de.
Ransijat, y. Bosredon de.
Raousset de Boulbon, y. Raoux
de.
Raousset de Seillons, y. Raoux
de.
Rastignac, v.Chapt de.
Râteau, y. Bournezeau du.
Raucourt, y. Toulongeon.
Réauville, y. Roland de.
Reboti, y. Mas^l de.
Réel, y. Boni face de.
Régusse, V. Grimaldi de.
Renaudie, y. Félines df la,
Rennepont, y. Pont de.
Revel, y. Broglie de.
352
NOMS DE TERRES
Rcve!, V. Thaon.
Revel- Saint -André, v. Thaon
de.
Richardie, v. Besae de la.
Richebourg, y. Quentin de.
Richemontf v. Chabans de.
Robersart, v. Robert.
Robiac, v. Grille de.
Rochebouet, v. Grimaudet de.
Roche - Brochard, v. Brochard
de la.
Rochechouart, v. Qermont.
Rochefort, v. Aloigny de.
Rochefbrt, v. Ligondès de.
Rochefort, v'. Rohan.
Rochejacquelein, v. Vergier de
U.
Rochequairie, v. Robineau de.
Rochette, v. Saint- Julien de la.
Romagère, v. Groing de la.
Rongy, V. Roisinde.
Roquefeuil, v. Artaizede.
Roquefort, y. Beausset de.
Roquelaure, y. Bessuéjoula de.
Roquette, y. Forcade de la.
Roqueyaire, v. Cabre.
Rosambo, y. Pelletier de.
Rosans, v. Yse.
Rostide, y. Guibert de la.
Roubion, y. Caisaotti de.
Rougy, y. Boivin de.
Roullety y. Blanc du.
Roullet, y. Gand le Blanc du.
Rouffignac, y. Saint-Exupéry.
RoutsilloA, y. Malarmey de.
Rousselle, y. Draeck-Léoparche
de.
Rouyille, y. Péra de.
Rouxière, y. Begon de la.
Rozay (Frémont).
Rubempré, y. Maillyde.
Sahurs, V. Bréyedent de.
Saignes, y. Garde de.
Saillant, y. LaMteyrie du.
Saint-André, y. Thaon de.
Saint-Angel, y. Garde.
Saint-Antonin, y. Garnier.
Saint-Aubin, y. RoqueUura d«.
Saint-Christophe, y. Mesaeroé d«.
Saint-Clair, y. Vidard de.
Saint-Denis, y. Agis de.
Saint-Didier, y. Pina de.
Saint-Didier, y. Vallin de.
Saint-Esprit, y. Delandint de.
Saint-Felins, v. Bos de.
Saint-Fère, y. Mérigot de.
Saint-Gérard, y. Pins de.
Saint-Germaiii, y.Bridiea de.
Saint-Gilli, y. Vassal de.
Saint-Hippolyte, y. Albert.
Saint-Jal, y. Lastic de..
Saint-Jors, y. Castellana.
Saint-Juéry, y. Pascal de.
Saint-Léger, y. Costard de.
Saint-Léger, y. Chêne de.
Saint-Léger, y. Four.
Saint-Lieu, y. Pages de.
Saint-Marc, y. Meyronnet.
Saint-Martin du Chesne, y. Al-
bert de.
Saint-Maur, y. Tonnelier de.
Saint-Maurice, y. Vemetta de.
Sainte-Mayme, y. Albertaa de.
Saint- Pauly y. Thomassin de.
Saint-Pàulet, y. Gauthier de.
Saint-Pierre, y. Belle-Iale de»
Saint-Pierre, y. Montfalcoft de.
Saint - Pierre et Saint * Loup,
y. Seran de.
Saint-Poix, y. Aurayde.
Saint-Pouange, y. Colbert de.
Saint-Priest, y. Guignard.
Saint-Quentin, y. Tour.
Samt-Simon, y. Rouyray de.
Saint - SimOg * Sandricaurt, Y.
Rouvroy de.
KT DE SEIGNEURIES.
353
Saint-Sulpiee, v. Lingier de.
Sâînt-Tropes, v.. Suffren de.
Sftint-Viance» t. Philippe de.
Saînt-Viance-Puy-Mège, ▼. Phi-
lippe de.
Sainte-Foy, ▼. Dive de.
Sainte-Foy» ▼. Passion.
Seinte-Marie, v. Moustier de.
Sainte-Marie; v. Néel de.
Salency, ▼. Gorguette de.
Salle, V. Caillebot de la.
Salle, Y. Villages U.
Sansay, v. ViUedon de.
Sansac de Touchimbert, v. Pré-
vost de.
Sartoux, v. Durand de, .
Sassenay, v. Bernard de.
Satiranne,* v. Gatinara de.
Saussesy ▼. Monqier de.
SauTignargues, v. Brueys de.
Savaillan, v. Mauléo^ de.
Savasse, ▼. Monts de.
Sayve, v. Croix de.
Sébeville, v. Cadot de*
Sédagesy v. Bérail.
Sedières^ v. Lantillac de.
Segonzac, v. Sévin dei
Seignelay, ▼. Colbert de.
Séreân, y. Rigaud de.
Serrières, v. Poype de.
Senrières, y. Grollier de.
Sforce, y. Pallavicini.
Sigy, V. Roux de.
Saillant, y. Rue de.
Simiane, y. Tournon de.
SoUgnaCi y. Fay de. '
Soissan/y. Raphaelis de. ■ -
Solre, y. Qrol de. * * *
SonaSy y. Gerbaix de.*
Sorgues, y. Boyer de.
Soucy, y. Picte de.
Soumagne, v. Senzeille de.
Souvré de Rebenac, y.Tellier de.
XX.
Stéenbeeque, y. Buisperet de.
Surville, v^ Hautefort de.
Tachy, y. Roux de.
Taillée, y. Fay de la.
Talleran, y. Croix de.
Tamisier, y. Carrier de.
Taulignan, y. Biégier de.
Tavannes, y. Saulx de.
Teissière, y. Urre de.
Tencin, v. Guérin de.
Ternay, v. Arsae.
Terrasse, y. Hautpoul de la.
Terraube, y. Galard de.
Than, v.*Morel de.
Theville, y. Hennot.
Thiangea, y. Damas de.
Thuisy, y. Goujon de.
Thurin, y. Breltes.
Tigné, y. Jacob de.
Tilladet-Pimarcon^ y. Caasagnet
de.
Tonnerre, y. Clermont.
Touche, y. Latier de la.
Touchimbert, y. Prévost de.
Tour, y. Lary de la.
Tourdonnet, y. Joussineau de.
Tourette, y. Rivoire de la^
Tour-Landry, y. Maillé de la.
Tour-Maubourg, y.-^Pay de la.
Tournon, y. Pontevès de.
Tourville, y. Guérin de.
Trans, y. Tilleneuve.
Tremblaye, y. Robin de la
Tresses, y. Roquet de.
Trosly, y. Carlier de.
Tynîc de Marcéllus', V.'Marfih'du.
Urban,y.Gléon,d\
Uzech, y. Garficd'.*
Vachères, y. iQ)ram6nt de. *
Vacogne, y. Achard*
Valabre, y. Gautier de.
Valanglart, y. Roy de.
Valençay, v. Estampes de.
.• • ^
354 NOMS DE TERRES
Valence, v. Thiembronne de.
Valette, v. Thomas de la.
Vallay, v. Petremans de.
Vallière. v. Monspey de ia.
Vareilles, v. Broue de.
Vareilles du Huât, v. Broùe de
Varennes, v. Roux de.
Varimont, v. Fcret de.
Vassîeu, v. Séguins de.
Vatan, v. Aubéryde.
Vatange. v. Bosredon de.
Vàuban,v. Prestre de.
Vauboia, v. Belgrand de.
Vauchelle, v. Blotteiière de.
Vaudreuilt v. Rigaud de.
Vaugely, v. Fouchier de.
Vaurouault^ v. Goujon de.
Vauville, v, Morin de.
Vauxbourg, v. Perrin de.
Védène, v. Galien de.
Venasque, v. Theaan de.
Vèrgennes, v. Gravier de.
Verneuil, v. Chaapoux de.
Verneuil, v. Champion de.
Vernoîs, v. Moréal de.
Vesvret, v. Dormy de.
Vtbrac, v. Rane de.
Vibraye, v. Hurault de.
Viçe-Comtat, v. Lac du.
Viéla, V. I^abay de.
ET DE SEIGNEURIES.
Vielvoîsin. y. Bœcedon de.
Vigier, ▼. Gaston du.
Vilar, Y. Chanaleilles du.
Vilatte, V. Chauvet de la.
Villaret, v. Foulques de.
Ville, V. Canon de.
Ville, V. Menon de.
Ville, V. Roy de.
Villèbertin, v. Mesgrigny de.
Villecomte, v. Folin de.
Villecomte, v. Brune de.
Viliefranche, v. Tulles de.
Villemontée, v. Autié de.
Villemottet ▼. Grirooult de«
Villemur, ▼. Penne de.
Villemur, ▼. Araignan de.
Villeneuve de Mons, v. Mord
de.
yillers, T. Fransures de.
ViUetehart, v. Visdelou de.
Villette.v.JBellot de.
Villette, V. Pasquier de la.
Villevieillei v. Pavée de.
ViUevieiUe, v. Villages de.
Villiers, v. Jourdain de*
Vilsteren, v. Gillain de.
Vintimille, v. LAscaris.
Vitrimont, v. Prud^homme de.
Wismes, ▼. Blocquel de.-
Witry, V. Everlànge dç.
Dans l'Aanaairc de la oobl«tte de Franoi, que j*ai poblU ta i835, j'ai ad-
mis an article sur l'Ordre de Malte, qui est siisceptible.de quelques rectilUa'
tiens, et J'ai cru y satisfaire en me bornant, dans le présent oaTrage, à ne mn^
tionncr que des Csits et des actes de toute authenticité.
TABLE DES MATIÈRES.
Aciti ptge 3o.
Allemagne (Langue d') 68, i6\.
Ambroise (Émery d*), 57.
Ainédée de Savoie, 34.
Amiens (traité d*), 133.
André, roi de Hongrie), 19.
Angleterre (Langue d'), 160.
Anglo*Bavaroite<Langoe), 93, t63.
Ape (Emengard d'), 16.
Aquitaine (Grand Prienré d'), 158,
333, 338.
Aragon (Langue d'), 159.
Armoiries des Grands Maîtres, 1 54 « et
à la fin de cet ouvraga.
Arpajon, 80, 340.
Assalit, 8.
Auberge, 306.
Aubosson (Pierre d'}, 46, 5 1, Sa.
Auvergne (langue d'), 157, 33 1.
Baillis, 186.
Balben (Auger de), 7.
Barberousse, 65, 66.
Bavière, 93, i63, 168.
Beaujolais (le conlte de;, 130.
Beaalien (chanoinesses de), 317.
Bérenger(Ra3i1nondde^ |o.
Bien servi, 306.
Blanchefort (Guy de), 58.
Bohème, 164.
Boisbaudran, 8t.
Biandebourg (grand bailliage), t3i
168.
Bnsca ( Antoine), 1 37 .
Candide (Charies), 139.
Candie, 83.
Capax, 306.
Caravannes, 193, 306.
Caraodoli, m.
Caraffa (Grégoire), 84.
Carreto (Fabrice;, 58.
Caspe, 160.
Cassière (l'évêque d« la\ 73 .
Castel-Saiat-Pierre, 77.
Casiille (Langue de\ 167.
Chabrillant (Moreton de), 7^.
Champagne, i58, 333, 339.
Chanoinesses, 197, 314, et à VEr"
rata.
Chapelains conventuels, 193, 910.
Chapitre général, f 33, i35.
Charles-Quint, 63.
Chiteauneuf (Guillaume de), 34.
Chevaliers (des), 195.
Chevaliers français admis dans l'Or-
dre depuis l'an 1700 jusqu'A nos
fours, 344*'
Les mêmes admb dans les grands
Prieurés de Russie, 179.
Chevaliers de dévotion, 304.
Chevaliers de grâce magistrale. 303 .
Chevaliers héréditaires, 340.
Chevaliers honoraires, 304, 341.
Chevaliers de justice, 199.
Chevaliers de majorité, 3o3.
356 TABLE DES
Chevaliers de minorité, 3o3, et à
VErrata.
Chevaliers novices, 304.
Chevaliers-pages da» grand Maître,
303.
Chevaliers profès, 300.
Chypre, 3o.
Clermont-Chatte-Ges8ansXA.Dnet de),
81.
Commanderies magistrales, 189, 191.
Commanderies en France, 339.
Commandeurs et commanderies, 28,
189 ; en France, 339 et soiv.
Comps, 8, 31.
Conseils de l'Ordre i33.
Conventuels fprfttres et chapelains,
196.
Corbeil (le bailliage de), 333.
Comeillan (Pierre de), 38,
Cotoner (Raphaël), 83.
Cotoner (Nicolas), 83/
Crato, 167.
Cri de guerre, 307.
Croix d'or émaillée de blanc, 194
304, 306) 307, et 359.
Dacie, 164*
Danemark, 164.
Despuig 4e MjoipUnègre ^Raymond;
90.
Dtacos, 310,,
Dignités ecclésiastiques, 308.
Donats, 313.
Dragut, 68,71.
Dnisson, 16.
Emposte, 160.
Estoc, 8^.
étendard de l'Oitlre, 1 55, 307.
Évèque de Malte, 187, 308,
évèque de la Cassière (Jean d'}, 73,
Fiamauds (chevaliers), 304.
Fluvisn (Antoine), 44.
France (Langue de), i58, 333,334. .
Freslon (le Commandeur de;, 93.
MATIÈRES.
Garces (Martin), 76.
Gamîer, i3.
Gaste,9.
Gérar4-Tmic, 3.
Giovanni y Centellès (André), 133.
Gouvernement général de TOntre, i33.
Grand Ma1tlce(4i), 14a •
Gozon (Dieudonné de), 37.
Grandes dignitét de l'Onlre en géné-
ral, i56.
Grandes dignités de TOrdreen France,
338.
Grands-Croix, 188.
Grands-Croix héréditaires en France.
340.
Grands-Croix, héréditaires 189.
Grands Maîtres (succession chronolo*
gique des), 36 u
Grands Prieura et Grands Prieurés,
Voyez l'article de chaque Langue.
Grands Prieunde Rome, i59, 3i3.
Gnérin, 30.
Guévara-Sqardo, 119.
Habillement des Chevalière, 36, 197,
* sot ; Poye{ Uniforme.
Heitereheim^ 16 5.
Hérédia (Jean-i^emaivlezd7,4i.
Hompesch (Ferdinand de), 96.
Hongrie, 19, 164.
HospiUlières, 197, 314.
Irlande, 160, 163^
lie- Verte (Commanderic), 193.
Italie (Ungued'), i58.
Jérusalem (prise d'), 14*33, 33, 33-
Joubert, lo.
Juniac(Robertde),4i.
Lambruscbini, %i3.
Langon (le Commandeur de), 87,
Lascaris-Casteilar ( Jean de;, 79,
Lasiic (Jean de), 45.
Limisso, 3o.
Lorgne (Nicolas de), 39.
Loubens de Verdal1e(Hagues de) 75.
TABLE DES
Luzignan, i3, 17, 33.
Mijorqne, 160, 167.
Mt1te(ces8ÎoD par Charlet-Qnint), 63;
ttége par Soliman, 70; prise par
Bonaparte, 99, et par les Anglais,
109 ; sa restitution réclamie par la
France, 114; traités de Paris et
d'Amiens, isa.
Manoel de Vilhena (Antoine), 89.
MantMU, 197, 3o3.
Maréchal de l'Ordre, aoo.
Margat, 17, 39.
Mariage, ao6«
Martel (chanoinesses de),330.
Massonre (bataille de la), 34«
Mcndèsde Vasconcellos (UttU de;, 78.
Milly (Jacques de), 48.
Moldavie, i63.
MonUgn (Guérin de). 19.
Monte ou Monti (Pierre de), 73. •
Morée (le bailliage de la), 334. •
Moreton deChabrillant, 74.
Moalins («Roger des), 1 1,
Natllac(Pbilibeh de), 43.
Négrepont, 160, 167.
Neubourg (bailliage de), i63.
Noaitles-Monchy, 80, 340.
Noblesse (preuves de), 196, 301, ai 3.
Norwége, 164,
Noviciat, 306.
Ode8calchi,'3r3.
Omédès (Jean d'), 67.
Pages du Grand Maître, 147, 304.
Pagnac (Maurice de), 35.
Passage (droit de) 303, 3o5.
Paul H, io5.
Panle (Antoine de), 78.
P elloquin, 67.
Perreloe (Raymond), 87.
Pins (Gérard de), 35.
Pins (Odonde), 3i.
Pins \Roger de), 39.
Pinto de Fonséca (Emmanuel), 90.
MAX.TK.
MATIÈRES. 357
Plaque ou Crachat, 307.
Pologne, i63, 166, 173.
Pont (Pierre du), 66,
Portugal (Alphonse de), 18^
Prêtres d'Obédience, 3 13.
Prêtres et chapelains, 196, 3 10.
Preuves de noblesse, 1 96, . 30 1 , 334 .
359.
Prieur de Saint-Jean de Malte, i86.
309.
Profession, 303, 3o5, 3o6.
Provence (Langue de), |36, 338.
Prusse et Brandebourg, 168.
Puy (Raymond du), 5, voyez aussi
Despuig, 90.
Quiquéran de Beaujen, 83*
Rat (Geoffroy de), 18.
Raymond du Puy, 5.
Redin (Martin de), 81.
Réndence obligée, 193, 199.
Rcvel (Hugues de), 33.
Rhodes, 33, 45, 48, 5i, 53, 57, $0.
Rohan-Polduc (Emmanuel), 91.
Rome (Grands Prieurs de), 31 3.
Ruspoli, III.
Russie (Grands Piieurés), i63, 173
177-
Saint- Antoine (Ordre de), 93.
Saint-Jean-en-l'Ile, 336.
m
Saint- Jean -de-Latrun, i Paris (le bail*
liage de), 334..
Saint -Jean-de-Malte, (le Prieur de^ 186,
^09.
Saint- Louis, 34.
Saint-Sépulcre (Ordre du), 57.
Sainte-Jallef Didier de Tholonde), 66
Saladin, i3, 14.
Sangle (Claude de la), 69.
Servants d'armes et d'of lice, 193, 197^
311.
Soliman, empereur des Turcs, 70.
Sonnenbourg, 170.
Sttbre veste, 197.
358
Suède, 164*
Temple à Pari» (le), 333.
Templiers, 17, 19, 35, 34*
Tezis (Bertrand de) 30.
Tholon de Sainte-Jalle, 66.
Thoma»! (Jean), ti3.
TlMriade, i3.
Toulouse, (chanoinesaes de}, 333.
Transylvanie, i65.
Triumvirat, 143, 195.
Tune (G<irard), 3.
Turcopolier, 160.
Uniforme des chevaliers, 197, 307.
359.
Uraine (Jean-Bfptiste dt»), 5i.
Valâchie, i65.
Valette-Parisot (Jean de 1a% 70.
TABLE DES MATIÈRES.
Valier, 6S.
Vasconcelloa (Mendèsde), 78.
Vilhena ( Antoine- Manod de), 89.
Villaret (Foulques), 33.
Villaret (Guillaume de), 3 1 .
Viilebride (Pierre de), 33.
Villegagnott (Durand de), 68.
Villeneuve (Hélion de), 33.
Vniiers (Jean de), ^9.
Villiers rile-Adam (Philippe de% 5/,
59.
Viterbe, 63.
Wignaconrt (Adrien,), 86.
Wignaeourtf Aloph de), 76.
Xtmenèz deTexada (François), 91 .
Zacosta (Pierre-Raymond), 5o.
Zondodari (Marc- Antoine), 88.
NOMINATIONS
SURVENUES PENDANT L'IMPRESSION.
Mftgny (Oaude Drigon, comte de), bulle du 17 novembre 1837.
Bonrbon-Bûsset (Eugène, comte de).
Ferrari de Romans (Pierre-Jules, comte de).
Roche (Claude-Julien, marquis de la), bulle de t838.
Clennont-Toonerre (Jules- Antoine- Aimé, prince de), bulle dn 37 mars i83o.
Dnimmond (Henri), bulle du ss avril i83q«
Herlen (Louis- Alexandre- Auguste Le Porcq, comte d*) bulle du 8 juillet
1839.
Fos (Gustave- Fortuné de>, bulle du 8 février 1840.
Mac-Carthy (le comte de), bulle de 1840.
Lignerolles (Raoul-Léonor THomme Dieu du Tranchant de), bulle du 7 août
1840.
Loyac (Jules-Edouard, comte de), bulle du 3 septembre 1840. (Voyez page 43
de la !'• partie, pour Marie-Louis- Philippe- Auguste, chevalier de Malte ea
* 1747' )
Bruges (Joseph-Louis - Gabriel > François, vicomte de), bulle du 33 jan-
vrisr 1841.
ERRATA ET OMISSIONS. BSg
Page 54, ligne is, au lieu de ennemis trouvé», lisextnntmh tombée.
Fige 304, en bes, aux chevalicn héréditaires, au lieu de voyez page 189, Use^
page ^40.
Page ao7, article de l'Uniforme, ^foutexi L'aniforme actuel (iSSg) est un habit
de drap éearlate, revers, parements et collet noirs ; le collet ayant un passe^poil
écarlate; une rangée de huit boutons d'or aux armes de l'Ordre, de chaque côté
de la poitrine, et deux boutons d'or au bas de chaque parement ; une ^ulette
et une contre- épaulette d'or; cravate noire ; pantalon blanc, couvrant les bottes:
la poignée de l'épée et la dragonne d'or ; chapeau à trois cornes laisunt entre*
voir aux deux extrémités un gland d'or; la gance.de même ; la cocarde, blanche
dans son intérieur, est bordée de rouge dans toufr son contour ; gants Jaunes ;
la croix d'or à huit pointes émailléede blanc, suspendue à un ruban noir moiré,
et placée sur le cœur (et non autrementj.
Page 333,4 la (in de l'article des Chanoinesses, ajûutex qu'elles quittèrent la robe
rouge après la prise de Rhodes, et qu'elles adoptèrent la robe noire en signe de
deuil.
Page 337, à l'article Preuves, aj<mte\i D'après le règlement adopté dans le der*
nier chapitre général, les sujets qui avaient été admis de minorité devaient à
l'âge de quinze ans avoir fiiit régulariser leurs preuves, attendu que leur récep-
tion n'était consommée qu'après l'acceptation deidites preuves dans les Langues
respectives ; et i défaut de l'avoir fidt, ils étaient privés de se décorer de la croix :
leur ancienneté datait du lourde l'enregistreroent dt leur bref à la Chancellerie
de l'Ordre. Antérieurement à ce chapitre général, ceux qui avaient été admis
de minorité n'étaient tenus à cons<Hnroer leurs preuves qu'à l'Age de vingt -cinq
ans.
Page 338., A la page suivante, au lieu de 339, lise^ 92*j.
Je publierai dans le cours de chaque année un volume qui aura
pour titre : Z^cue// historique, généalogique, et héraldique de Van^
cietme noblesse dé France, dans lequel j'introduirai également tout
ce qui concernera les familles admises dans POrdrede Saint-Jean-de
Jéniialemy depuis sa fondation jusqu'à nos jours, avec la relation det
•ervicea rendus, etc., etc. Les armoiries des diverses maisons nobles
seront gravées en taille douce dans ledit ouvrage, pour lequel on
peut d^à me fiûre remettre les articles, jV^nci de port y rue Neuve-
des-Petits-Champa, n* 3i.
SUCCESSION
atnONOLOOIQUB
DES GRANDS MAITRES
AVEC Vf MSU DE LEUR RESIDENCE,
ç'UfT-A-DIIUI PB$ OIVPIS 9liGI9 OV C9EFS-MfVZ pB L'OAORK.
Gérard Tune, fondaceur-reçteur,
ou Maître de Tordre, à ^érus«^
lem. iii3-ii2i.
HuTXQond du Puy, à Jérusaicip.
iii8-ii58.
O^ier de 9alben, è Jérusalem.
ii58-ii6i.
AruQld de Comps, à Jérusalem.
1161-1167.
Gilbert d'Assalit, k Jérusalem.
II 67-1 169.
Gastes, à Jérusulem. 11 69» 11 73.
Joubert, à Jérusaleixv 1 157-1 179.
Roger des Moulins, à Jérusalem.
1179-1x87.
Garnier de Syrie, à Jérusalem.
1187.
Ermengard d*Ap8, à Margat et à
Acre. 1187-1192.
Go^efroy. de Duisson, A Acre.
1192-1201.
Alphonse de Portugal, à Acre et
à Mar^t. 1201-1204.
Geoflroy le Rat, à Acre, 1204-
i?o7.
Guéri n de Montaîgu, à Acre.
I 207-1230,
Bertrand de Tesis, à Acre. i23o-
X23l.
Guéri n, à Acre, I23i-i236.
Bertrand de Comps, à Jérusalem.
I236-124I.
Pierre de Villebride, à Jérusalem .
1241-1244.
XX,
Guillaume de Châteauneuf» à
Acre. 1244-1259.
Hugues de Revel, à Acre. is$9-
.1278.
Nicolas Lorgues, i Margiit ^t à
Acre. 12 78- 1289.
Jean de Villiers, à Acre et à Li«
misso en Chypre. 1289*12^7.
Odon de Pins, à Limisso. 1297-
i3oo.
Guillaume de Villaret, à Limisso.
i3oo-i3i9.
Foulques de Villaret, à Rhodes.
i3o6-i327.
Hélion de Villeneuve, à Rhodes.
1319-1346.
Dieudonné de Goion, à Rhpdes.
1346-1353.
Pierre de Comillan, à Rhodes.
i354-i355.
Roger de Pins, à Rhodes. i355-
i3a5.
Raymond de Bérenger, à Rhodes.
1 365-1 374.
Robert de Julliac, k Rhpdes.
1374-1376.
Ferdinand d'Héiédia, à Rhodes.
1376-1396.
Philibert de Naillac, à Rhodes.
1396-1421.
Antoine Fiuvian, à Rhodes. 142 1-
1437.
Jean Bonpar de Lattic, à Rhodes,
1437-1454.
362 GRANDS
Jacques de Milly,à Rhodes. 1434-
X461.
Pierre-Raymond Zacosta, à Rho^
des, 146 1 -1467.
Jean-Baptiste des Ursins, à Rho-
des. 1467- 1476.
Pierre d'Aubusson, à Rhodes.
i476-i5o3«
Émery d*Amboise, à Rhodes.
i5o3-i3i2.
Guy de Blanchefort, à Rhodes.
i5i2-i5i5.
Fabrice Carette, à Rhodes. i5i3-
l52I.
VilIiers-risle-Adam, à Rhodes et
à Malte. i52i-i334.
Pierre du Pont, à Mahe. i534-
i535.
Didier de Tholon de Sainte-Jallê,
à Malte. x535-i536.
Jean d'Omédès, à Malte. i536-
i553.
Claude de la Sangle, à Malte.
i553-i557,
Jean de la Valette, A Malte. thS-j-
1S68.
Pierre de Monte ou Mon ti| à Malte.
X 568-1 572.
Jean de la Cassière, àMalte. 1 372-
i38x.
Hugues de Nerdale, à Malte. 1 38 1 -
1393.
Martin Garces, à Malte. 1593-
x6oi.
Aloph de Wignacourt, à Malte.
1601-X622.
Louis Mendès de Vasconcellos,
à Malte. 1 622- x 62 3.
Antoine de Paule, à Malte. x623-
i636.
Jean de Lascaris, à Malte. iG36-
1637.
MAIT^RES.
Martin de Redin, à Malte. 1637*
1660.
Annet de Clerinont, à Malte.
1660.
Raphaël Cotoner, à Malte. x66o-
i663.
Nicolas Cotoner, à Malte. i663-
x68o.
Gr^oire Caraffa, A Malte. ib8o-
1690.
Adrien de Wignacourt, à Malte.
1 690- X 697.
Raymond Perrelos, à Malte. 1697-
X720.
Marc-AntoineZondodari| à Malte.
1720-1722.
Antoine Manoel de ' Vilhénai A
Malte. X 722- 1736.
Raymond Despuig, À Malte. 1 736-
X741.
Emmanuel Pinto, à Malte, x 741-
1773.
François Ximénèz,à Malte, x 773-
X773.
Emmanuel de Rohan, à Malte.
X773-1797.
Ferdinand deHompesch,à Malte.
1797.X799:
Paul !•', à Pétersbourg. 1799-
180 1.
Jean de Tommasî, à Catanei.
X 802- X 80b.
Guévara Suardo, àCatane. xdo3-
1814. Lieutenant du magistère.
André di Giovanni y Centellès, à
Catane. x 8 14-182 1. Id.
Antoine Busca, à Catane et à
Ferrare. X82X-X829. Id,
Charles Candi da, à Rome. 1834-
1839. Gouverne actuellement
en qualité de lieutenant du ma-
gistère.
.* ■ ■
•;••*■
TABLE GÉNÉRALE
DES GÉNÉALOGIES
CONTENUES DANS LES VINGT VOLUMES
DU
DU NOBILIAIRE UNIVERSEL DE FRANCE
.AbberilleCdeBoubers), t. Vm,p. i58.
Abon iD*), t. XIII. p. 2 lo»
Abovillc (b'), t. VII, p. I.
Abzac (Dj, t. I,p. iQo; VIII, p. 148;
IX,p. 53q ; X, p. 469 ; XVII, p. 488.
Achard de Bon vouloir, t. VIII, p. 172.
Acigné (D»), t. XIII, p. i65.
Adocque, t. XI, p. 186.
Acquêt d'Hauteporte, t. II, p. 363.
Adair, t. XV, p. 248.
Adémar, t. XlV, p. 270.
Adhémar (DM, t. vil, P. 481.
Agier (De Helley d*), t. aX, p. I4et 1 5.
AgDel-BourboR (D*) t. IV, p. 123.
Agnens (De Delley d*), t. XX, p, i
et 6.
Agout (D'), t. XVI, p. 70.
Aignan (Vialètet d*) t. XII, p. 223.
Aix (Dubuysaon des), t. Il, p. 196.
Alban (De Vergnette d'), t. V, p. 1,
Al^Un^ùae (D>), t. III, p. 168; XII,
p. 295.
Akame (D*), t. II. p. i lo; XII, p. 295.
Alexandre, t. Xvl, p. 3 2 6.
Akxandre dlianache, t. VIII, p. 17,
482.
Alejrac (De Salvaire d*). t. VI, p. 58
et 33o.
Alfonse, t. III, p. 186; V, p* 564.
Allemand, t. XIl, p. 228.
Allonville (D'), t. Il, p. 336.
Alluin (D»), t. VI. p. 128.
Aloigny (D*), t. XI, p. 238.
AIsacc-Henm-Liétard (D'), t. IX, p.
337.
Amairic (D')> t. XII, p. 289.
Amblj (D*), t. X, p. 63.
Amdine de Cadcvtlk, t. IV, p. 295.
Amelot, t. II, p. 167.
Amya du Ponceau, t. XIII, p. 208,
477; XIV, p. â£3.
Andigné (D'j, t. XIII, p. 436.
André, t. VIII, p. 287.
André de Kerlidec. t. XIII, p. 319.
André de Renoard (D*), t. VIii, p. 149 ;
XII p. 483.
Anduae (D'Alèa d'), t. III, p. 168,
XII, p. 29S.
Angennes (£)*}, t. XIII, p. i65.
Anglade (D]), t. IX, p. 219.
Angleterre (Maison royale d*). t. XI X«
p. 86 his.
Anoblis (Des), t. IV, p. 17.
Anoblissements, accordés par S. M.
Louis XVIII, t. V. p. 5 10 et 525.
Anonville (De Pons q% t. XII, p. 22 1 .
Antigneul (Werbierdh, t. IX,^. 441.
Antist (Dufourc d') t. VII, p. 3i3.
Applaincourt (Du Maisntel dO, t.
VIII, p. 328; XII, p. 299.
Apreville (Du Bourblane d^), t. VII I^
p. 339.
Arbaud de Jouques (D*), 1. 1, p. 490;
H, p. 504.
Arconville (Thiroux d'), t. II, p. 269;
VIII, p. 461; XII, p. 3oi.
Arcy (De CuUon d»), t. XVI, p. 336.
Areenson (De Voyer d*), t. aV, p.
ArglSy (De Préseaux d»), t. VIII, p.
399.
Argiot de la Ferrière, t. II, p. 389;
ni, p. 222, 382.
Argœuvres (Gorguette à\ t. III, p. 40.
Arles et de Provence (comtes a*), t.
XIX, p. 95.
Armoiries (Dissertation sur les), L IV,
p. 18.
Armoriai des onze premiers volumes
du Nobiliaire, t. XI his; Supplé-
ment et corrections, t. XII, p^-^^f
3o3 et 304.
Armynot du Châtelet, t. VIII, p. 37S.
Arnauld de la -Roniière, t. VI, p.
117; VII, p. 441. .
VII, p. 441-
>, t. XX, p.
364 TABLE GÉIiÉRALE.
Arqttinvillier. t. Vil, p. 232.
Araudière (De It Porte de r)f t. I,
p. 38o.
Arthuys, t. IX^ p. loâ.
Artonne(D'Ariuiuldd'],t VII, p.
Aschères (De Delley d*), t. X:
19.
Aftpremont (Oryot d*), t. XTI, p. iq6.
Assailly (D»), t. XIX, p. 285.
Astorg (D^). t. IV, p. 221.
Aûbepam (De Chambarlhac de 1'},
t. VII. p. 3 18.
Aubier (De la MonteîIIie d')i t. II,
p. 3 10; XII, p. 3o3:XV, p. 170.
AubignacfDe Fr^volo), t. Iv, p. 243.
Aubry de la N06, t. X, p. 49.
Aubuisson (D*), t. 1*% p. I', XIII, p.
241; XI V, p. 463.
Aubusson delaFeuillade (D*)» 1. 1, p.
ii3.
Aucapitaine dé Limangea, t. III. p.
326; XII. p. 3o5.
Aucour (Godard d*), IV, p. 206; V,
p. 564; XIII, p. i3o; XiV, p. 466.
Audibert de Lussàn, t XIX, p. 87.
AudifPret, t. XIX, p. 193.
Austry de Sainte-Colombe (D'), t. XII,
p. 271.
Au tard de Bragard, t. Il, p. 403, 5o6;
XIII, p. 282.
Autet (Barberot d*), t. VI, p. 217;
Xn, p. 3o6.
Authier (Du), t. XIV, p. 34S.
Autié de Villemontée, t. IV, p. 196;
V, p. 563; IX, p. 172.
Au vers (Morin d')
Auvers (Morin d';, t. Y, p« 91.
Auxaia (De Franquetot a\ t. X,p. 41 .
Avaize (De Deiley d'), t. XX, p. 8 et
10.
Avançon (De Boucher d*), t. II,
p. j85: III, p. 382; XII, j>. 296.
Avaray (De Bésiade d'), t. IX, p. 417.
Avennes (D'), t. II. p. 88.
Aviau (DePiolantd^), t. XVIII,p. 1 19.
Avrainvilie(Maulguéd*), t. Il, p. 320.
Azéinar, t. Vil, p. 481.
Arolette (De la Croix d*), t. XIII, p.
' 333.
Bàbin de Lignac. t. XVI. p. 32^.
Baccarat de Denœuvre Ipc Gaillard
de), t. yill, p. 349; IX, p. 543.
Baociochi^ t. XIX, p. 9.
Baçhellerie(Loyacdelâ),t.XX, p. 29.
Bacoart (Fourier de), t. IX, p. 399;
. . XI, p^ 4^6.
Bacquehem (De), t. XII, p. igS,
Bi»lHm(De), t.XIlL p. 169.
Baille de BaauregaTd, t II, p. 356.
BainviUe (De), t. XII, p. xaB.
Balahu de Noiron (De), t. Iv, p. io3.
BaIbe-Berton'*Crilk>n, t. X, p. 244.
Banterlu (De Montmorency de), t.
m, p. 270. .
Btnyuls de Montlerré (De), t. III, p.
228.
Baracé (d^Estriché), t III, p. 339; VI,
p. 86.
B^iil (U Prevoat dû), t, XVIII, p.
142.
Barberot d* Autet (De), t. VI, p. 217^
XII, p. 3 06.
Barbeyrac de St-Maunce(De),t. VIII,
p. 297.
Barbier de la Ser^e, t. III, p. 324.
Barde (Le Roy de), t. XV, p. 365.
Bardon de Ségonzac (De), t. X, p. i o i .
Bardonnet(De},t.I,p.295; II, p. 5o3.
Bareyre (Garnier de la), t. i, p. 2o3.
Barisien (Collin de), t III, p. 36.
Baroille, t. III, p. 38o.
Barou (DeTilly de), t. VIII, p. 263.
Barrai (De), 1. 1, p. 323.
Barres (Desl, t. i, p. 460.
Barrés du Kiolard (De), t. VI, p. 147;
XIII, p. 477; XVII, p. 453. .
Barret (De), t. XIV, p. 427.
Barrière (D^Eacravayat de la), t. XIV,
p. 129.
Barrière (De), t. XI, p. f 3.
Barrois de Sarrfgny, t. IV, p. 1 33; V,
p. 563.
Barruel-Beauvert (De), t. I, p. 60, et
à Terrata, t. Il, p. 461.
Barruel Saint-Pons (De), t. Il, p. 365;
XIII,. p. 322.
Bars (De), t. XIV, pi -223.
irtiilat (Jehan
XVI, p. 237;
Bartiilat (Jehannotde), t. XII, p. 3o3 ;
J>i -22;
e),t.
Basserode (Le Prévost de), t. X, p.
87; XII, p. 3oo.
Batte (De la), t. VU, p. 539.
Batz de Trenqudléon (De), t, VI, p.
106.
Baudry des Lozières, t. IX, p. 333.
Baume*Forsac (De la}, t. XI V, p. 256.
Baussancourt (De), t. XIII, p. 272.
Bay (Du), t. Il, p. 169; XII, p. 3èS.
Bazalgette, t. XIII, p. 209.
Bazougea (0e), 1. 1, p. 285 ; II, p. 563.
Beauchamp (De}, t. VI, p. 5i.
Beauchamp (De Sellede), t. VIII, p. 27.
Beauchemin (Willot de), 1. 1, p. 177^
Beaudrand de Pradel (De), t. IV, p.
109.
Beauibrtde Gellenoncourt (De), t. 14,
p. 3 18.
Beaufort de Pothemont(De), t. IV>,p.
255.
Beaugendre (De), 1. 1, p. 46. .
Beauharnais, t. XIX, p. 1 3: XX, p. 167.
Beaulieu (Daniel de), t. III, p. 20.
Beaumevielle (De Boanavent dc% t.
VIII, p. 88.
Betumond (De), t. XIV, p. 195.
Beaumond des Junies (De); t. XIV,
p. 23 u
TABLE GÉNÉRALE.
365
Beâumô.at^Brizon (Oe Boâuroir du
Roure de), t. X, j>. 240.
Beftupoil de Saint-iUiIaire (De), t. IV,
p. 272.
Beaurecueil (De Laugîer de), t. VU,
p. 522; VIH, p. 485.
Beauregard (Baflle de), L II, p. 336.
JBeauregard (De Biondei de), t. XVII,
p. 1 18; xVlIl, p. 168.
Beturepoire (De), t. Vil, p. 229.
Beausault (De Montmorency de), t.
m, p. 275.
Beauvulé (Charpentier de), t. IX, p.
392; XV, p. 238.
Beauvoir du Roure (De), t. X, p. 226 ;
XIII, p. 446.
Beauvois (Thieffries de), t. XIV, p.
426.
Beaux de Plovier (De), t. XVIII, p. 47.
fiec (De), t. XL p. 190; XV, p. 3bo.
Bec-de-Lièvre (De), 1. 1, p. 124; II, p.
So2 ; IX, p. 539.
• Becquet, t. A VI. p. 42.
Belbeuf (Godard de), t. I, p 472.
Belcastel d'Escairac (De), t. V, p. 7^;
VI, p. 329.
Beiive (De \loreau de la), t. II, p. 383.
Bellay (Du), t. XIII, p. i65.
Bellefond (Le iay de), t. VII,. p. 526.
Beliegarde (De la Forgue de), t. IX,
Belîcîlslê (Pépin de), t. XVI, p. i58.
.Belle-Isie (Ruel de), t. II, p. 436.
Bellemare (De Carrey de), 1. 1, p. 37,
• 528.
Bellemare (Ferry de), t. II, p. 3 18;
III, p. 38i.
Bellemare Saint-Cyr (De), t. VII, p.
314.
Belleadzes (De), t. IX, p. 3 1.
Belleval (Du Maisniel de), t. VIII,
p. 332.
Belleval (Luce-Gaspari de), t. X, p. 3q3 .
-Bellevue (De Fournierde), t. III, p. 84.
Bellingant (De), t. X, p. 220.
Belloc(De), t. XIII, p. 353.
Bélot de Ferreux (De), t. III, p. 143.
Belvezer de Jonchères, t. VIII, p. 235.
Béna£ (De), t. XVI, p. 1 10.
BénaventoRodez (De), t. IV, p. 1 97 ;
V, p. 488 et 504.
Bcnexet (De), t. XVl, p. 342.
Benoist de la Prunarède (De), 1. 1, p.
169.
JS^raud du Pérou, t. II, p. 280.
Bérenger (De), t. XV, p. 324.
Berey (De), t. II, p. 396.
Berînguier (De), t. XII, p. 269.
BermonviUe (De Rouen de), t. XIII,
p. 423.
BernabédelaHaie(De),t.XlII,p.424.
Bernard, t. XI, p. 23o.
Bernard (De), t. XVIII, p. 8o.
Bernard de la Carboantèce (Dt)f 1. 1,
p. 394. .
Bernard de Talodi^ (De), t. V, p. 70.
Bernard de VolvenuDe), t. Il, p. toi.
Bernardon (De), t. III, p* 27. -
Bernon (De), t. II, p. 214* IX, p. 90.
Bernon de Montélégier (De), t. Vil,
p. 38i.
Bertin (De), t. XIV, p. 168.
Berton-Crillon (De Balbe de), t. X,
p. 244.
Bertouville (Morin de), t. V, p« 91.
Bertrand (De), t. I, p. 17.
Bésiade d^Avaray (De), t. IX, p. 417.
Besee de la Richardie (De), 1. 1, p. 41 0.
Betbézé de Sauviac, t. XI, p. 478;
XII, p. 296, 3o6.
Béthune (Oe), t. VI, p. 67; VII, p.
i34, 540.
Beyer, t. XIX, p. 282.
Beynac (De), t. XI, p. 20.
Bianco de Brantet (Del), t. XIII, p.
142, 477.
Bifiotti, t. I, p. 474.
Binet de Jasson, t. IX, p. 334*
Biré (de Fontaine), t. XllI, p. 32d.
Biron (De), t. XVII, p. 279.
Biasy (De Regnauld cie), t. iX, p. 3i.
Blacas fDe), t. L p. 184; V, p. 142.
Blacas-Çarroft (De), t. 1, p. 417, II,
p. 5o3; XIIL p. r32, 477.
Blair (De), t. XIII, p.. 223.
Blancde la Baume(Le), c. XIII, p. 18 1 .
Blanc de Brantea (Du), t. XIII, p. • 1 42 ,
477-
Blanchard, t. VI, p. 52.
Blancmesnil (De Delley), t. XX,
V p. 21.
Blanquet de Rouville, t. XI, p. 472 ;
XI 1, p, 296.
Blarenghien (de Buisseret, comte de).
t. XlA. p. 453.
Blénac (ae Courbon). 1. 1, p. 40 t.
Blenie(de Bonfils deja),t. AlX,p. 267
Blévilte (Du Bocage de), t. III, p. 322.
Blin de Bourdon, t. XI, p. ^55 ; t.
XII. p. 3 07.
Blonde! de Beauregard (De), t XVL
p. 383;XVin, p. 168, 212.
Blottefière (De), t. XIII, p. 477.
Bocage de Bléville(Du), t. lit, p. 322.
Bocsosel (De la Porte de). 1. 1, 0.377.
Boessière-Chambort (La), t. vil, p.
253; VIII, p. 48a; IX, p. 540.
Boham (De), t. XII, p. 27J.
Boileau de Qastdnau, t. VI, p. i53«
Bois du Bais (Du), t. I. p. 386.
Bois^Bninet (Socetde), t. IX, p. 440,
Boisdauplûn ( de Montmorency t)<),
t, m, p. 3o5.
366
Bois d'Escordftl (Du), t. XIII, p. 404.
Boi8-Fé%Tier (De langan de), t. XIII,
p. 180, 434.
lin*
TABLE GÉNÉRALE.
Bougatrière (Courte de la), c XII,
BoisinarfDin*oumierde),t. III.p.84.
Bois-Rioult (Rioult de), t. xVllI,
• p. i63.
Boisrotde la Cour, t. IX, p. 409.
Bois de Saint-Mandé (Du), t. XV,
p. 27.
Isselii
p. 337.
Bonadona (De)' t. VU, p. 336.
Bonaparte (Maison de], t. XIX, p. 1.
Bonardi du Ménil, t. Il, p. 36, 5o5 ;
III, p. 378.
Bondy (Taillepied de), t. XIlI, p. 3o2,
480.
Bonet de la ChapouUe, t. I p. 44 ;
II, p- 3o'i.
Bonfils de Laver nel le et de la Ble-
nie, t. XIX, p. 267.
Bonnavent de Beaumevielle (De)
t. VIII, p. 88.
Bonnay (De), t. XV, p. 36i.
Bonnegarde (Du Pouy de), t. XIII,
p. 268, 480.
Bonnevallet (Tournois de), t. XVI,
p. 160.
Bonrepos (Moreau de), t. II, p. 383.
Borde (De la), t. I, p. 32.
Torde (De Charlus de la), t. IV,p. 207.
Borde (Colas de la), t. VU, p. 60,
Borel du Chambon, t. VIIi, p. 2o5.
Boreli de Rooueservière, t. V, p. 12 3.
Borghèse, t. XIX, p. 10.
Born (De), t. XIV, p. iSç.
Bom de Grandpré (De), t. VII, p. 372.
Bosc(Du), t. XIV, p. 179.
Boscage (des Guillaumanches Du^. t.
III, p. 263 ; XI, p.* 2 20 ; XV, p. 362.
Bosse de Bonrecueil (De), t. XIII,
p. 272.
Bossoreille, t. V, p. 62.
Bot (Du), t. l, p. 52 ; V, p. 544 ;
XVIII, p. 110, 221.
Both de Tauzia, t. V, p. 343 ; VI ,
p.-33o.
Botini, t. X. p. 217.
Bourbers-Abbeville-Ttinc(De),t.VIII,
p. i58. .
Bouchard de la Poterie, t. I, p. 3o ;
XII, D. 264.
eu'
BouilléduChariol(De),t.VlI,p.i5Q;
VIII, p. 482.
Boulet ae la Broue (Du), t. XVI,
p. 211.
Boullaye (De la), t. Il, p. 234.
Bouauevai (De Montmorency àe\
t. lll. p. .276.
Bourbel-Mon tpi nçon ( De), 1. 1^ p. 468 ;
III, p. 378.
Bourblanc d'Apreville (Du), t. VIII,
p. 339.
Bourbon (d*A^nel), t. IV, p. i23.
Bourcel de Maisonblanche, 1. 1. p. 35.
Bourcler de Montureux, 1. 1, p. 218;
II, p. 5o2.
Bourdet (De Cugnac du), t. VIII,
p. 119; XVIII p. 214.
Bourdon (BLin de), t. XI, p. 455 ;
XII, p. 307. .
Bourg-Mi roudot (Du), t. II, p. 290 ;
III, p. 379.
Bourguignon de Fabregoules (De),
• t. XV, p. 3o8.
Bourrienne (Fauvelet]de), t. XII, 102.
BouFzac (De la Cropte dej, t. XI,
p. Sh^
Boosqûiit (Du), t. XIV, p. 262.
Boussac (Rivais de), t. aX, p. 04.
Bousset (Drouard de], t. I. p. 523.
Boutetière (Prévost de la), t. X, p. 264.
Bouteville (De Montmorency de),
t. III, p. 290.
Bouthillier de Chavigny, t. XIII,
p. 268.
Boutiny, t. X, p. 217.
Boutray, t. VIII, p. lOi.
Bouvier (De), t. I, p. ^^34.
Bouvier-Montmeiran fDe;,t. I, p. 375.
Bouzet (Du), t. VIII, p 2q3.
Boyer d'Anglazard, t. XlV-,p. 228.
Boyer de Cnoisy (De), t. II, p. 412.
Brairard (Autard de), t. IL p. 4o3 ;
XIII, p. 282.
Bragelongne (De), t. VIII, p. 3o5.
Brancas (De), t. IX, p. 355 ; XII»
p. 296.
Brancion (Raguet de), t. I, p. 449.
Brande (ut lah t. XIV, p. 204.
Brandin de saint- Laurens, t. I, p.
283 ; II, p. 33o.
Brandois (roucher de), t. I, p. 433;
XII, p. 297.
Bouche! de Méren veue, t. VI 1 1 , p. 2 1 5 . Brantês' (De() Bianco de), t. XIII,
Boucher de Richebourg et d^Avan- p. 142, 477.
çon, t II, p. 385 ; III, p. 382 ; Xtl, Bray (De Jaquels de), t. XIII, p. 404;
p. 296. i XV, p. 326.
Boucherons (De la Chapelle du), t. Bré^eot de Bylée, t. XV, p. 36z^
VI, p. 1 14.
Bouchet, (Langlofsdu). t.'IX, p, 352.
Boucbetière (Janvre de la), t. XVI,
p. 261.
Breil de Pontbriand (Du), t. XI, p.
284; Xn, p. 296.
Brémoy (Dej, t. I, p. 3 20 ; VII, p.
451.
TAB1.Ë GÉNÉRALE.
367
Bréon (De Lancraude), t. XI, p. 174;
XII, p. 298, 3x2.
Breschard (De la Roche), t. XIX,
p. 262.
Breteuîl (Le Tonnellier de), t. XIII,
p. 354; XV, p. 370.
Breton nière (De la Couldre de la),
t. XIII, p. 322.
Breuil (Moreau du^, t. XIII, p. 238.
Hrezé (De Maillé de), t. IX, p. 464,
473.
Bnançon (De), t. XIII, p. 458.
Briançon (De Grasse de), t. XV, p.
304.
Bridien (De), t XII, p. 236.
BriHê (De la), t. XVI, p. 349.
Briois (De}, t. VI, p. i36.
Bristoc, (Cosaé de), t. X, p. 444; XII«
p. 207.
Broc (De), t. I, p. 44S; II, p. 5o3.
Brochard, de la Kochebroc)iard,t. IV,
p. 123.
Brohon, t. XVI, p. 441.
Broise (De la), t. Vil, p. 235,
Brossard de Cléry (De), t. III, p. 4^.
Brossay (De Bec-de>Lièvre du), t. 1,
p. i36.
XIII,
p. 478.
Broue (Du Boulet de la), t. XVI,
p. 211.
Broussel de la NeuiVille (De), t II,
p. 126; IX, p. ^3.
Brooville (Colas de), t. VII, p. 77.
Broves (Rafelis de), t. IX, p. 470. ^
Bruc (De), t. X. p. 353.
Brueis (De), t. VI, p. 33o.
Bruguière (Rodier de la), t. II, p.
279.
Brulard de Genlis, t. XIII, p. 458.
Brûlerie^ Piochard delà), 1. 1, p. 179,
328.
Brun (Pîgault le), t. III, p. 338.
BruneldeSerbonnes(De),t II,p. 227.
Brunswick (Maison royale de), t. XIX,
p. 86 ^15.
Bryas (De), t. III, p. t.
Bucelly (De Philippy de), t. II, p. 407 ;
XII, p. 3oo.
Bucquiere fDe la), t. XII, p. 3 00.
Bucquoy (De Croix, comte de), t.
XiX, p. 428.
Buisaeret, t. XIX, p. 391 et 439.
Buisson (De), t. XI V, p. 242.
Buor de Lavoy, t. XVI, p. 140,
quinque,
Burgues-.Missiessy (De), t. II, p. 77.
Busquet (De), t. XVII, p. 461 ; XVln,
p. 2l3.
Buvsson (Du), t. II, p. 190.
CaDÎron (Oe\ t. V, p. 1 2 1 ; VI, p. 33o.
CabotdeDainpmartin, t. XIII, p. 353.
Cachard (De Bouvier de), t. Ij p. 275.
Cacqueray de Valmenier, t. XlX,
p. i8q.
Cade ville (Ameline de), t. IV, p. 295.
Cadier de Veauce et de Saint- Augus*
tin, t. XX, p 97.
CadoinedeGabriac (De), t. IH, p. 83;
VI, p. 329.
Ca^nard, t.'VIU, p. 357.
Caire du Lauzet (De), t. VI, p. 29;
XIII, p. 337,
Caldaguès (De), t. XVIII, p. 88.
Caligny (Hue de), t. H, p. 293.
Calvimont (De), t. XI, p. 984; XII,
p. 296.
Cambray (Lambert de), t. V, p. n.
Campniac (De), t. XI, p. 58.
Campredort (Roergas de Serviez de),
t. V, p 63.
Candy (De), t. IV, p. 2 1 1.
Canevaro, t. VII t, p. 122.
Cany (De Be&<le-Lièvre de), t. f,
Capdêville (De), t, VI, p. i58.
Caraman (Riquet de), t. IX, p. 340.
Carbone! (De), t. XVI, p. 347;
Carbonnière (De Bernard de la), t. I,
p. 394.
Cardon de Sandrans, t. I. p. 174;
XVI, p. 317.
Careil (De Fourcher de), t. VIII,
p 42i.
Carlet de la Rozière, t. II, p. 145.
Caron de Mazencourt (De), t. I, p.
67; II, p. 5o2.
Carre de Luzançai et de Carreville,
t. VIII, p. 288; IX, p. 540; XIll,
CaWre "(De), t. VIII p. 35o; IX,
p. 541
Carreville (Carre de), t^ VIII, p. 288.
irrey d(
et 528.
Carrey de Bellemare (D
viii, p. 2;
e), t. I, p.
37
Carrière (De), t. VIII, p. 465; IX,
p. 341.
Carros (de Blacas), t. 1. p. 417.
Caseneuve (De), t. XIII, p. 9.
Cassagnes de Beaufort (De), t. XIV,
p. 229.
Casse (Du), t. II, p. 382.
Castelbajac (De), t. III, p. 242 ; VU,
a^tel^illard (Du Noguèsde),t.lX,
p. 162.
Castellet (De Monier du), t. XVI,
p. io5.
Castelnau (Boileaude), t. VI, p. i53.
Castelsagrat (De Gironde de), t. VU,
p. 129.
Casteras (De), t. XI, p. 326; XIV,
p. 435.
Castet (De), t. VU, p. 4t3; XI,p.483.
368
Castille (De Froment de), t. VUI, p.
442; XII, p. 279: XVl, p. 2t5.
Cistillon (Oe), t. IV, p. 148; XII,
p. 296.
Caubon (D^Escars de), t. IX, p. 207.
Cauchon, t. VI, p. 36.
Caulet de Tayac, t. II, p. 265.
Caux de la Tcm1>eUe (Le), t. XIX, p.
467.
Gavé d*Haudicourt, t. VII, p. 25o.
Celle de Châteaudos (De la), t. HT,
d). io5; V. p. 126 et 563.
raine(Véron de), t..I, p. 33.
Céreste (de Brancas), t. IX, p. 372.
Cens (De); t. XII, p. 258 et 3o5.
Cessîat (de Glansde), t. VIll,p. 225;
IX, p. 54.3.
Cézan, t. XI, p. m.
Chabannes (De Belvezer de), t. VIII,
p. 256.
Chabannes (De Fayet de], t. VIII,
p. 196.
Cnabeaussière (Poisson de la), t. II,
p. 109 et 5o5; III, p. 378.
Chabert (De), t. IV, p. 146.
TABLE GÉNÉRALE.
p. 84.
Chanzé(De Laurenctn de), t. IV, p.qq.
Chapelle du Boueheroux (De la), t. Vl,
p. 114.
Chapelle du Buisson (De la), t. XII,
p. 296.
Chaponay (De), t. XIII, p, 272 et 478.
Chapouhe (Bonet delà), 1. 1, p. 44 j II,
p. 5o2.
Chapt de Rastignac(De),t.IIi,p.a5o.
Chapuiset (De}, t. Il, p 371.
Charbonnel (De), i. ÏX, p. i55;XI, p.
181.
Chariol (De Bouille du), t. VII, p. zSq.
Charlusde la Borde(De), t. IV, p. 207.
Charnacé (Girard de), t. VI, p. 60 et
33o.
Charpentier, t. IX, p. 389; XV, p.
238.
Charrier-Moissard (De), t. VHI, p. 343;
XVI, p. 358.
Chartognes (De), t. XV, p. 245.
iQ:fi iJk, p. jjo,
Chabrignac (De Lubersac de), t. IX,
h^naDrciy ;vaiieiei
io5j IX, p. 35o,
"habnj /!%-».
p. 52«.
Chaienon des Lans (De), t. II, p. 274.
Chaifly (De Fortia de), t. IX, p. 273.
Chalendar (De), 1. 1. q. 35.
Chalonge (Gillet de), t. VII, p. 244.
Chambarlhac (De), t. VII, p. 3 18;
XIII, p. 296.
Chambon (Borel du), t. VIII, p. 2o5.
Chambonas (De la Garde de), t. XI,
p. 162.
Chamborant (De), t. XIII, p. 404.
Chambors (de la Boessière), t. VII,
p. 253; Vill, p. ^2; IX, p. 540.
Chambost (De Riverieulx de), t. J,
Chambl^ (De Tilly de), t. VIII, p.
263.
Chambray(De), t. III, p. 1 16; VII, p.
539.
Chambre (De), t. II, p. 349; XIII, p.
292.
Chambre de Vauborel (De la), t. VII,
p. 36i.
Champagne (De), t. XIV, p. 369; XV,
p. 248.
Champagne (De), t. XIII, p. 168.
Champcenetz (Quentin de), t. XVI,
p. 345.
Champeaux-Vauxdtmes (De), t. X,
p. 334.
Cnampferrier (de Roetaing de), t. I,
p. 47: VIII, p. 228.
ChAnps (Des), t. XVI, p. 333.
Chassagne (La), t. XIV, p. 74.
Chasseioir (Le Loup de), t. XII, p.
et 3 12.
140
Chassincourt (Delà Roche de), t. XIX,
p. 245, 258.
Chasteau (De), t. VIII, p. 374; XI, p.
485.
Chasteauiiir (De), t. IV, p. 288.
Chasteigner (De), t. IX, p. 393.
Chastenoye (De Cx>chart de), t. XUI,
p. 364.
Cnastière (Le Gras de la), t. XV, p.
340.
Châteaudos (De la Celle de), t. III,
p. io5; V, p. 126.
Châteaumorand (Gaigneau de), t. I,
p. 43.
Chfiteauneuf-Randon (De), t. II, p.
200.
Château redon (De Rascas de), t. II,
p. 457; XVI, p. 140 quarto,
Chftteauvieux (De Girtiti de), t. III,
p. 168.
Châtelet (Armynot du), t. VIII, p.
3*75.
Châteiet (Robert du), t. IV, p. 217 ;
XII, p. 3oi.
Châtelus (Dorât de), t. IX, p. 408 ;
XII, p. J4.
Châtillon (De Montmorency de), t. III,
p. 294.
Chaubry, t. X, p. 348; XIII, p. a'jB,
Chavanat (De), t. XI, p. 195; aVX, p.
3o5.
Chavimy (De BouthiUier de), t. XUI,
p. 2b8.
Chayla (De Bbmquet du), t. XI, .p.
4745X11, p. 29Î5.
TABLB GÉNÉRALE.
369
CluTla de M ofi^roft(De Langladedu),
Chajkrd de Laquerie (Du), t. Xlil,
p. i36.
ChazeUes (De), t. I, p. 495.
Chazotte (De), t. XIII. p. 400.
Ghebassière (De Pons de la), t. VU,
cfiry (de Bigu de), t. XIII, p. s85.
Chesnaye (D'Ënnery de la), t. XI,
p. 190.
Qiesne de MonUut (Du), t. XIV,
p. 97.
Cheinel, t. IX, p. 43o.
Chevaliers-Ban nerets (Des), t. IV, p. 7.
Cbéverue (De), t. 111, p. i3i; Xll,
p. S6 et 3o3.
Chevigné (De), t VII, p. 354.
Chevnères (De la Croix de), t. VUI,
p. 216.
Chezelle (U Sellier de), t. III, p. 74.
Cblma^ (De Riquet de Caraman de;,
t. IX, p. 343.
Chinot de Fromeesent, t. XIX, p. 359.
Choisv (De Seyer de),' t.II, jp. 412.
Chouly de Pers
p. 457.
ly de Peroiangie (De)l t. Yllli
Choumouroux (De Saignard de), t.
XIII, p. 400; XV, p. 209.
Christon (De Mongeot de), t. VIII,
p. 205.
Cissé (De Courtin de), t. VIII, p. 147.
ijstemes de VinxeUe (De), t. III, p.
355.
Çlavel(De),'t. XIII, p. 137.
ulaybrooke (De), 1. 1, p. 24; II, p. 5o2.
Clebsattel (De), t. IV. p. i32.
Clément de Saint-Marcq (Le), t. VIII,
Clerc (Le), t. X, p. 223; XII, p. 297.
Clerc de Juigné (Le), t. XHt p* 74;
XVI, p, III,
Clerc de Juvigny (Le), t. XIII, p. 197.
Clerembault (De), t. VIII, p. 401.
Clerfiiyt (De Croix, comte de), t.
^IX, p. 43 1.
aermont de Piles (De), t. XIV, p. 2 1 3 .
Clermont (De Touchebœuf de), t.
XIV, p. 23 1.
Cléry (Brossard de), t. III, p. 44,
Qicquot de Toussicourt, t. UI, p. 92
et^S3. '*^ ^
CI inchamp (De), 1. 1, p. 42 1 , II, p. 5o3.
Clugay (DeX t. VIII, p. 209.
Gbch4rd de Cfaastenoye (De), t. XIII,
p. 364.
Cocherel (De), t. VIII, p. t et 482;
IX, p. 541.
Cochet de Savîgny, t. XII, p. 282;
XIII, p. 478.
Gockborae (De), t. IX, p. 327.
Coetlogon (De), t. IX, p. 249.
CoetloKiuet (De), t. VIH, p. 4a5.
les (De), t. I, p. 102/
des Floris (LeJ, t. II,^>.' jf.
des Graviers (Le), t. I, p. 22,
)ert, t. VI, p. 36.
Coetquen (Du Hallay), t. X, j>. 328.
Coigny (De Franquetotde), t. a, p. 20.
Colardin. t. VIl,p.38i ; XVIII, p. 1 16
et 221.
Coias de Marolles, t. Vn, p. 48 ; VIII,
p. 483. ' .
Colessière (De la Poeze dé la), t. IX,
p. 336.
Collin de Bar, t. III« p. 36. .
Colmont de Vaulgrennand, t. XVI, p.
314 et 473.
Colombiers (D'Adhémar de), t. VII,
p. 5 II.
Comarque (De), t. XIV. p. 224.
Combault d*AuteuiI (De],t. XlI,p.3oS.
Combes (De), t. II, p. 41.
Corapagnolt, t. III, p. i65.
Compasseùr de Courtivron (Le), t. X,
p. 43 ; XI, p. 485.
Condamine (De la), t. XIII, p. 12 ;
XVI, p. 466.
Condat (D* Aubier de), t. II, p. 3 10.
Condé (Barons de), t. XX, p. 73.
Conflans (De Chambray de), t. III,
p. 124. ^
Contades (De), t. I, p. 102/
Conte des ''*
Comte
Coquebert, .. _, ^ . _ _ .
Coquebert de Neuville, t. Xlll, p.
1)9; XIV, p. 464.
Coquet (De), t. XVI, p. 258.
Corbery (Richard de), t. IX, p. 41Ï.
Cûrdoue(De), t. II, p. 68; VI, p. 57.
Corlieu(ue}, U II, p. 23 1 ; III, p. 379;
XIII, p. 3o2.
Cormette (De), t. VII, p. 537.
Cornet (Haynm du), t. XIX, p. 157.
Cornîl (De), t. XIV, p. 201.
Cosnac (De), t. XIV, p. 3o6.
Cossé-Brissac (De), t. X, p. 444; XII,
p. 297.
Cosseron cje Villenoisy. t. III, p. xq5.
Cosurt (De), t. V, p. 6i ; VI, p. 1S2.
Coste (Dielmas de la), t. XIX, p, 470.
Costebelle /Pastour de), t. I, p. io5.
Coaton de Cornas (Dej, t. I, p. 28 1.
Couasnon (De), t. III, p. 97.
Couédic (Du), t. XVII, p.463; XVUI,
p. 2l3.
Couldre de la Bretonnière (De la), t.
XIII, p. 322.
Cour (Boisrot de la), t. tX, p. 4^
Courbon-Blénac (De), t. I, p. 401 ;
XIII, p. i63.
Coursais (Louan de), t. XIX, p. 255.
Courtarvel (De), t. il, p. 441 ; X, p.
469; XIII, p. i63.
Courtexle la Bougatrîère. t. XII, p. 297.
Courtin, t. VI, o. 86; VlII, p. 123.
Courtivron (Le Compasseùr de), t. X,
p. 43 : XI, p. 485.
Courtois (Le), t. XIII, p. 372.
3o
J'
370
TABLE GÉNÉRALE.
Coussergues (De Sarret de), t. III, p.
188 et 383.
C0U8S0I (De), t. II, p. 399.
Coustances (De), t. XIII, p. t8i.
Coutray de Pradel (De), t. II, p. a 56.
Cozena (De), t. XIV, p. 5i.
CrasviUe (De Roquigny de), t. XIII,
p. 424.
CrenyjrDe), t. I, p. 384.
Créa (Du), t. V, p. 122.
Crèa(De), t. VI, p. 33o.
Creapon (De), t. III, p. 77.
Creatin (De), t. I, p. 52$ ; II, p. 504.
Grillon (De), t. X, p. 24^..
Cri mon (Deamarquette de), t. I, p.
3io.
Criquebœuf (Dangloia de), t. I.p. 20.
Croix (De), t. XIX, p. 380.
Croix d'Azolette (De la), t. XIII, p.
333.
Croix de Cherrièrea (De la), t. VIII,
p. 216.
Croix (Granet de la^, t. Il* p. 174*
Croix de Sayve (Delà), t. IX, p. 541.
Cropte(De la), t. XI, p. x et 483 ; XIV,
p. 464; XVII, p. 4&J.
Croane (fhirouxdej, t. II, p. 269;
VIII, p. 461; XII, p. 3oi.
Croanière (De Jacobsen de la), t.
VIII. p. 366.
Crousillac (De), t. VIII, p. 480.
Croy-Chanel (De), 1. 1, p. 5 1 3 ; II, p.
504; XIII, p. 44.
Cruzy de Marcillac (De), t. XII, p. I.
Caerneck (Deaaofiyae),t.XVI, p. 407.
Ct^nac (De), t. YllI, p. 106 et 484;
XVII, p. 164 et 487.
CuilletdeMonthoux(De),t.XTI,p.3oo.
Cullon (De), t. XVI, p. 334.
Cuinont(De), t. VII, p. 432.
Cuaack (De), t. XII, p. 126 et 307.
Cuvillera (De Heninde), t. VIII, p. 42.
Dalichouxde Senegra,t.XVIII, p. Q2.
Damarzit-Sahuguet d'Eapagnac^ t. III,
p. 372; XIX, p. 277 et 278.
Damoiaeaux (Des), t IV, p. 5.
Dam pierre (De Cugnac dé), t. VIII,
p. 112; XVII, p. 226.
Dampmartin (Cabot de), t. Xni,p. 3 33 .
Daniel, t. VIII, p. 188; IX, p. 34t.
Daniel de Saint-Ravi, t. XIII, p. 33.
Danthouard, t. XVI, p. 3 16.
Danze! de Beaulieu, t. III, p. 29.
Darot de Vauaoubert, t. XIiI, p. 322.
Dauchel, t. XI, p. 171.
Daulède de Pardaillan, t. XI, p. 211;
XII, p. 293.
Dean, t. VL p. 108.
Dedaux de Linaret, t. IX, p. 383.
Dedelay ou de Delay, t. XX, p. 3. Voy.
Delley.
Deliey (De) d*Agier, d'Avaise, de 97.
Dlaocmeanil, t. XX, p. i et auiv. i Erm (D*), t. XIX, p< 187.
Delmaa de la Coate, t. XIX, p. 470.
Delpy de U Roche, t. XII, p. 278.
Demartin du Tyrac. t. III, p. 238.
Denœuvre (De Gaillard de Baccarmt
de), t. VIII, p. 349.
Dérogeance (De la), t. IV, p. 17.
Deamarquette deCrimon, 1. 1, p. 3 10 ;
II, p. 3o3.
Deaaotfy de Caerneck, t. XVI, p. 407.
Dieuleveult, t. VI, p. 146.
Dinechin (Du Pont de), t. H, p. 167.
I>«on (De), t. VII, p. 460; X, p. 47d;
XVI, p. 139.
Dombaale (Du Houx de), t. III, p.
209.
Domenide Rienzi, t. VI, p. i33et 33o.
Doncquer de T'serroelofla, t. III, p.
I l32.
Dorât de ChAtelua, t. IX, p. 408; XII,
p. 34.
Doria dea Friches, t. Il, p. 197.
Doridea (De la ville de Férolfea dea),
t. III, p. 21 et 383.
Dorival, t. I, p. 429.
Douhet (De), t. XVÏ, p. 236.
Doyen, t. VIII, p. 320.
Dreuille (De), t. II, p. 317.
Drolenvaux, t. IV, p. 202.
Drouard de Bouaset, t. l, p. 323.
Drouart, t. XIV, p. 226.
Drudes de Campagnollea, t. XVIII,
p. 3o.
Drumez (De Croix de), t. XIX, p.
389 et 43 1.
Drummond,t.XIX. p.49tXX,p. 141.
Dubocage de Bléviile, t. 111, p. 322.
Dubuysson, t. II. p. 190.
Ducauzé de Nazeile, t. il, p. 117.
Duca et paira de France, t. IX, p. 3o.
Duca héréditaires non paira, c IV,
p. 3o.
Duca A brevet, t. IV, p. 33.
Dufourc, t. VII, p. 3 iS.
Dumaitz de Goimpy, t. IX, p. 144,
Durey de Noinville, t. XVI, p. 399.
Echerolles (Giraud des), t, VI, p.
212
Ecosse CD\ t. XVI, p. 343.
Ecosse (Maison royale d'), t. XIX, p.
86 bis.
Ecreanea (Toustain d*), t. III, p. 349.
Ecuyer (Du titre d'), t. IV, p. 3.
Elbee (D'), t. XVI, p. 23o.
Encuns (Du Faur d ), 1. 1, p. 3^
Ennery de la Cheanayc d*), t. XI, p.
196.
Epigny (Pierre d'), t. I, p. i58.
Epmoy (Pigault de T), t. III, d. 337.
Equeane (D"), t. IX, p. 443.
Erard, t. ÏV, p. 171.
Erbrée (De Couaanbn d*), t. III, p.
97<
I
TABLE GÉNÉRALE.
Escainc-Lauture (DM. t. X, p.3i8.
Esctr|>ouviUc (De Tilly d»), t. VIII,
p. 270
icars (De vtrutac d), t. 11
Escayrac (De Bescastel d'), t. V,'p. 76.
Eacherny (D*), t. I, p. 472.
EacordaHDuBoisd*). t. XIII,
371
Eacars (De Pénisae dM, t. IX, p.ioS.
îld'),t."
•nv (D'), t. I, p
laHDuBoisd*),
i» (Des), t. IV,
540.
Eacherny (D*), t. I, p. 472
(DuBoiad*)^ t. Xill,p.^4.
Escotaia (Des), t. IV, p. 140 ; VU, p.
Favras (Mahy de), t. III, p. 336.
Favre, t. XX, p. 63.
^^ (De), t VIII, p. 196;
Fayolle (De), t. X, p. 272 ; XIV, p. 464.
Escravi^tdelaBarrière(D'), t. XIV.
p. 129.
Escrots d'Eatrée (Pelletier d') t. II,
p. 178; XIX, p. 369.
Escuyer de Hagnicourt(Der),t.XIV,
p. 406.
Esgriâny (Jouenne d*}, t. I, p. 110.
Eamenard, t. VIII, p. 204.
Espagnac (Sahuguetd*),t. XIX,p.273.
Espagne de Vénevelles (D*), t. I, p.
33oet à Terrata, t. II,p.3o3 ; XIII,
p. 404 et 476.
Espagnet (D^), t. VIII, p. 388.
Esparron {D\, t. V, p. 86.
Espiennes (D*), t. XIl, p. 304.
Espinchal (Dj, t. IX, p. 537.
Espivent; t. aV, p. 232.
Espondeilhan (D'Hémeric d'),t. XI,
p. I2Q.
Esaars (Guillebert des), t. XIX, p. 365.
Estaintot (Langlois d'), t. IX, p. 352.
Estang (Payan de T), t. II, p. 211.
Estrange (De,r), t. vil, p. 212.
Estrée (Pelletier d'Escrots d'),t. XIX,
p. 369.
Estrées (De Philîppy d*), t. II, p. 407.
Estriché-Baracé(D^,t. HI, p.339;VI,
p. 86.
Euzet (D'Adhémar d'). t. VII, p. 5 1 1 .
Fabas.(De Foix), t. II, p. 3i5.
Fabbroni, t. I.jp. 29.
Frabregoules (De Bourguignon de), t.
XV, p. 3o8.
Fabrezan (De Foumas de), t. XIII, p.
478.
Fadate de Saint-Georges (De), t. XV,
p. 266.
Faîses (De), t. XIX, p. 240.
Fallague (De), t. iV, p. 239.
Falloux (De), 1. 1, p. io5.
Fanlac (De), t. XVll, p. 293.
Fargue (De Malabiou de la), t. II. p.
ii3 ; XII, p. 299.
Fargues (De Méalet de], 1. 1, p. 187^
FauDoumet de^Montferrand (De), t.
XVII, p. 276^
Faucompré de Godet, 1. 1, p. 295.
Faudoas (De), t. XIII« p. 175.
Fauaue de Jonquîèrea, t. Il, p* 212 ;
IIL p. 378 ; A, p. 5i.
Faur d^Encuns (Du), 1. 1, p. 399.
FauredesChaberts (De), t. Il, p. 271.
Fauvdet, t. XIL p. 100.
Faviar(De), t. XVII, p.
49.
Fayet du
X,
>]le (De), t . X, p. 272 ; Xi V , p. ^
Fayolle (De Lubersac de), t. IX, p
499.
Feletz (De), t. XII, p. 95.
Félix (De), t. VIL p. 32i.
Fer (Le), t. L p. 348 ; IL p. 325.
Ftre (Colas de la), t. Vil, p. 5q.
Férolies (Acquêt de), t. II, p. ?63.
Férolles (De la Ville de), t. lll,p. 10.
Ferrand, t. XIV, p. 91.
Ferre (De), t. II, p, 265
Ferré (De), t. XVllI, p. 57.
Ferre (De), t. lit P» ^65 ; XII.p. 297.
rlll.
Ferreux (Bélot de), t. III, p. 143.
Ferrier (De), t. XIV, p. 46S.
Ferrière (Agiot de la), t. Il, p, 389 ;
m, p. 3^22.
Ferrière (Le Gendre de la), t. XIII,
p.292.
Ferrières (De), t. XIV, p. 233.
Ferron, t. XI, p. 1 5o.
Ferry, t. II, p. 265.
FerydeBellemare, t. II,p. 3i8et5o6;
III, p. 38i.
Feuillade (D'Aubusson de la), t. I, p.
ii3.
Feuillasse (Perrault de), t. VII, p.
392; XV, p. 364.
Fienne (Du Mesnil de), t.III, p. 358.
Firmas-Périès (De), t. XIII, p. i.
Flamanc, t. XI V, p. i56.
Fleix(Du), t. XI, p. 3i.
Fiers jDe Croix de), t. XIX, p. 389.
Foix-Fabas (De), t. IL p. 3 1 5 .
Foich de Cardon, 1. 1, p. 1 74.
Folleville (Le Sens de), t. IX, p. i53.
Fombel (Gentil de), t. III, p. i5o.
Fond-Guy d'Aireboudouzc (De la), t.
XIII, p. i3.
Fondragon (De Mengin de), t. I, p.
3o4 ; XIX, p. 364.
Fonuine,Biré (De), t. XIII, p. 328.
FonUines-de-Logèrea (De), t. XVUI,.
p. 160.
Fontanges (De), t. VII, p. 248.
Fontenailles Pierres Me), 1. 1, p. i5S.
Fontenoy (Le Preud homnie de), 1. 1,
p. 21 3.
Fontmorand (De laTremoilIe de), t.
X, p. IQO.
Forcalquier (De Brancas de), t. IX,
p. 3o5.
Forest (De la), t. XVI, p. 259.
Forguede Bellegarde(Dela),t. IX, p.
44i>
Fortia de Chailli (De), t. IX, p. 273 et
542: XVI, p. I.
Fos (Marquis de), t. XIX, p. 1 1 3.
Fos de Mery (Du), t. XIII, p. 3to.
Fossez (Des), t. aV, p. 362.
372
Fosseuz (De Montmorency), t. ni,
p. 279 ; XIX, p. 346,
Foucaudie (De Lubersac ée la), t. IX,
p. 5o6.
Fouchécourt (Marquis de), t. XVI,
p. 348.
Foucher de Brandois, 1. 1, p. 43 3 ; XII,
p. 297.
Foucher de Careil, t. VIII, p. 423.
Fourc d'Harffeville (Du)j. XII, p. 2 1 1 .
Fourier de oacourt, t. lA, p. 399 ; XI,
p^ 486.
Fournas de la Brosse (De), t. XIII,
p. 478.
Fourniels (De Verdelfaan dés), t. IX,
p. 2 1 et 26.
Fournier de Botstnarmîn et de Bel-
levue, t. III, p. 84.
Fraîssinet(Dlsarnde), t, VIÏ.p. 3qï.
Francheville (De), t. Il, p. 400 ; aV,
p. 362.
Franclieu (Pasquier de), t. IV, p.
88 et ^.
Francs (Colas des), t. VII, P. 86.
Franquefort (De), t. XIII, p. 227.
Franquetot de Coigny (De), u X, p.
26.
Frasans (De), t. XII, p. 3o3.
Frémicourt (Haynin de), t. XIX^ p.
161.
Fremond de la Merveillère, t. X, p.
325 et 472; XIIj p. 3o3.
Frenoye (De Groix de la), t. XIX,
p. 40Q.
Fresnaye de Saint-Aignan (De la), t.
I, p. 524; XIII, p. 173.
Frassange (De Saignard de la), t.
xiii, p "^
Fressinet
Frevol
TABLE GÉNÉRALE.
Ganay (De), t? VIT, p. 1 5,
Garde (De la), t. \ïn, p. $55.
assange (De ^isnard de la), t.
XII l, p. A76 ; Xv, p. 368.
essinet (Joussineau ^e), t. I,p. 96.
'evol d*Aubignac(De), t. IV, p. 243.
Friches (Doria des), t. II, p. 107.
Froment (De), t. VjII, p. 442;AlI,p.
297; XVl,jp. 21 5.
Fromessent j[Chinot, vioomte de), t.
XIX, p. 359.
Frontebosc (De Toustain de), t. III,
p. 3^: aVIII, p. 217.
Gaborit oe la Brosse, t. aI, p. 36o.
Gabriac (De Cadoine de),t. III, p. 83.
Gaigneau de Châteaumorand,t. I, p.
Gaigneron, t. XI, p. i85.
Gaignon de Vilaines ^De), t. Xin,p.
317.
Gaillard de Baccarat de Denœuvrej
t.VIII, p. 349: IX, p. 543.
Gajan (De Bats de), t. Vl, p. 107.
Galbert (De), t. VI, p. 214; XIV, p.
Ga1fêandesIssarts(De),t. XIII,p^.23.
Gallier (De), t. V, p. 14.
Gallwey (De), p. XI, p. 125.
Galz de Malvirade (De), t. XII, p.263.
Garde (Payan de la), t. Il, p. ai«.
Garde des Poujols de Charobonas (Be
la), t. XI. p. 162.
Garidel (De), t. II, p. 233.
Garnier, t. XI. p. 36.
Garnier de la lUreyre, t. I, p. %m$.
Gaspari (Luce de), t. X, p. 395.
Gasquet(Dc), t. IV, p. 112.
Gastincs (De Macé de), t. XV, p. 2^9.
Gasville (Goujon de), t. IX, p. 189.
Gaudrion (De), t. VII, p. 47.
Gaudry, t. IV, p. 238.
Gaulejac (Otl t. XIV, p. 21 5.
Gaulher (De), t. VIII, p. 194.
Gauthier de Bea\irepaire, t. Vil, p.
229.
Gautier de la Lauzière, t.VIII, p. 5«8.
Gauville (De), t. V, p. 90; VI, p. 100.
Gauvillc (Le Pellerin de), t. VII, p.
269.
Gavarret (De), t. VIII, p. 293,
Gavis (De), t. XIV, p. 201.
Gay de Planhol (De), t. XI, p. i58.
Geis (Guyon de>, t XIX, p. 439.
Gellenoncourt(DeBeaufortde), t. II,
p. 3 18.
Gémit de Lusoin, t. X. p. 21.
Gendre de la F errière (Le), t. XIII, p.
202; XV, p. 362.
Genlis (Brûlart de), t. XIII, p. 458.
Genouîllac, t. XIV, p. 236.
Gensoul (De), t. Vlll,p. 2 1 3 ; XV, p.
208.
Gentil, t. VIII, p. 193.
Gentil de Fombel, t. III, p. 147.
Géréaux (De), t. VI, p. io et 33e.
Gergy (Languet de), t. III, P* ^i-
Germigney (De), t. XIII, p. li 1; XfV,
p. 405.
Gervillier (Thiroux de), t.VIII, p.
461 ; XII, p. 36 1.
Gibon-Porhoet (Dk, t. II, p. 5.
Gicquel (De), t. Xill, p. 40 ; XV, p.
3b2.
Giev (De), t. XIII, p. 3 17.
Gilbert de Voisins, t. XIIL p. 4a 3.
<}illibert (De), t. II, p. 345.
Gillaboa(De), t. XII, p. 44; XVIII, p.
212.
Gillet, t. VU, p. 240.
Gineste-Naiac (De), t. VII, p. 373 i
VIII, p. ^4.
Girard de Charnacé, l. VI, p. 60 et
33o; VII, p. 540.
Girard de Chateauvîeux, t. III, p. 168.
Giraud des EcheroUes, t. VI, p. 2 1^.
Giraudière (Court! n de la} t. VIII,
p. 128.
Girennerie (De la) , t. III, p. 378.
Gironde (De), t. VII, p. 104 ; VIII, p
484 ; aI, p. 486.
TABLE GÉNÉRALE.
Ciscardi* (De Is), t. VII, p. 196.
Gisors (De Montmorency de), t. IIIi
0.271.
Gittard (De), t. VII, p. 25o et S/tb.
Gtvès (De), t. m, 0. i36; VII, p. 540.
GUns de Gcssict (De), t. VUI, p. 2t5;
IX, p. 543.
Glâsson (De), t. VIII, p. 2o3.
Glatigny (Le Pelletier de), t. I, p. 99;
XIV, p. 466.
Godard d'Aucour, t. IV, p. 206; V,
p. 563; VU, p. 340; XllI, p. i3o;
XIV, p. 466.
Godard de Belbeuf, t. I, p. 472.
Goddes de Varennes, t. vlll, p. 336.
Godet, t. XVI, p. 467.
Godet (Faucompré de), 1. 1, p. 295.
Goîmpy (Du Maiu de), t. IX, p. 144.
Gomer (De), t. XIII, p. 453.
Gondîe (De Guilhen de la), t. VIII,
p. ^79.
GonîdecfLe), t« I, p. i5; XII, p. 297.
GoRtaut (De), t. XlV, p. 32o.
Gorffuette d Argœuvres, t. III, p. 40.
Gorhey(Du Houx de), t. Ill, p. 216.
Goujon de GasviUe, t. IX, p. 189;
XIII, p. 292.
Goulaine (De), t. VII. p. 3o.
Goupil du Mesnildot(Le}, t. II, p. 32 1;
III, p. 38i.
Gourdon (De), t. XIV, p. 233.
Goumay (De Martel de), t. XII, p.
201.
Gousaencourt (De), t. II, p. 414; XII,
p. 297.
Gouvaut (De Borne de), t. VII, p.
372.
Gouvello (Le), t. X, p. 442.
Ooyne (Du Puy de), t. Il, p. 76.
GoyoA (De), t. XVI, p. 408.
Grail (De Bernard de Talode du)^ t.
V, p. 70.
Gralmbert (De), t. I, p. iS9;XIII,p.
479; XV, p. I.
Grammond (De Jordam de), t. II, p.
377; XIII, p. i33.
Grand du Souchey (Le), 1. 1, p. 353.
Grandesseet Grands d'Espagne, t. IV,
p. 37.
Grandmont (Fllletde), t. VII, p. 244.
Grandpré (De Borne de), t. Vil, p.
372.
Grands Fie£i de la Couronne, t. IV,
p. 25.
Grands Vassaux de la Couronne, t.
IV, p. 22.
Gfanet de la Croix, t. II, p. 174.
Grange (De Ferre de la), t. Xll, p.
297.
Granse (Louis de la), t. X, p. 84 ;
Xll, p. 298.
Grange (Le Roy de la), t. II, p. 83 ;
III, p. ]53.
3.7?
Gra nges-SHrgèrtt-(t>e), t. Xni« p« 1 7^*
Gras du Luart (ce), t. Vlll, p. 17$."
Gras de Sécheval (Le), t. XV, p. 9^9.
Grasse (De), %, XV, p. 269.
Grassin (De), t. XII, p. 38.
Grave (De), t. IX, p. 35.
Gravier de Vergennes, t. IX, p. i^.
Gravier (Le Conte des), t. I, 0. 22.
Greling (De), t. VI, p. 159; aI, p.
488.
Gréoux (d'Audiffiret marquis de), t.
XIX, p. 23o.
Gréztgnac (De), t. XVII, p. 60.
Griffon, t. IV, p. 83.
Grignan (De), t. II, p. 373.
Grimoard (De), t. XIV, p. 6f et 61.
Grimoard de Beauvoir du Roure(De).
t. X, p. 226; XIII. p. 446.
Grimou ville (De), t. A VI. p. 81.
Gripière de Moncroc (De), t. ^III, p.
319.
Grixde Neuville (Le), t. I, p. iS.
Gros de Conflans (De), t. Vil, p. 403.
Gros (De Rascas de), t. IL p. 457*
Grout (De), t. IV, p. i83 ; XlII, p.
337»
Guanter(De),t.VI,p. 85 ; XII, p. 297.
Guenifey, t. V, p. 73.
Guercheville (Guyon, marquis 4^].
t. XVI, p. 61.
Guérivière(Du Pin de la), t. Il, p. 42.
Guerre (De), t. VIII, p. 216,
Guerre (rantin de la), t. IX, p. i3f ;
XII, p. 299.
Guibert delà Rostide(I>e), t. XIII, p.
441.
Guignard de Saint-Priest, t. Vf, p.
3o et 33o.
Guilbert de Pixérécourt, t. XIII, p.
432,
Guilhen de laGondie (De), t.XlII,p.
470; IX, p. 343; XI, p. 488.
Guillaumanches du Boscace (Des), t.
III, p. 263; XI, e. 220; XILp. 3it ;
XV, p. 362 ; XVII, p. 489.
Guillaume de Chavaucion, t. VIII,- p.
424.
Ouillebert des Essars, t. XlX,p. 365.
Guillet (de Pougny De), t. Vil, p.
53i.
Guin de la Roche, t. V, p. 122,
Guiot de Saint-Remi, t. I, p. 33.
Guyon de Gels et de Pampeloane,
t XIX, p. 439.
Guyon de Mofttivault, t. XVI, p. 55
et 474.
Guyot des Herbiers, t. VI, p. 102.
Guyot deSaint*Michel,t. XI, p. 343.
HacquetdesNaudières, t. XIII, p. 222.
Hagniconrt (De TEscuyerde), t. XlV,
p. 414 et 4t5.
Hainault (Noblesse des états de), t.
XIX, p. 471.
374
TABLE GÉNÉRALE.
Halewîn (De), t. VI, P. 128.
Hallty-Coetquen (O^, t. X, p. 328;
XI, p. 488, XII, p. 31 X.
Hallct (De), t. XII, p. 42.
Hamel (De), t. XI[, p. 3o3.
Htmelinière (Pantin de la), t. IX,
p. 119.
Hanache (Alexandre d'), t. VIII, p.
Hanmer Cla3rbrooke (De), t. Lp. 24
Hanovre (Maison royale de), t. XIX, p.
86 bts.
Hardouineau (D'}. t. XVI, p. 3o6.
Harenc de Gauville, t. V, p. 99; VI
p. 160.
Hargenvillier {jy), t. VII, p. 232.
HargeviUe (Du Fourc d*), t. XII, p
21 1.
Haudicourt (Cavéd*), t. VII, p. 23o
Haulle (Thoumini de la), t. XI, p
112.
Hauteclooque (De), t. VII, p. 217
VIII. p. aSj- IX, p. 545.
Hautetort (De), t. XlV, p. 140.
Hauteporte (Acquêt d'), t. II, p. 363
Hautier, voyej^ Autié et du Authier
hayanse (Wendel de), t. IV, p. 2o5
Haye (Bernabé de la), t.. XIII, p. 424
Haye de Plouer(De la), t, VIII,jp. 362
Haynin de Vambrechies ctdu Cornet,
t. XIX, p. 129.
Hébrard, t. XVIII, p. 69.
Hémeric d'Espondeilhan (D'), t. XI
Hlîinde'Cuviners(De)» t. VIII, p. 42
Hénin-Liétard (Alsace de), t. iX, p
337.
Hénissart, t. XIX, p. Soi.
Héran(D*Adhémar d*), t. VII, p. 5 1 1
Herbemont (D*), t. XI, p. 479 ; XII, p
Hérisson {DXx, XIV, p. 418.
Herlen (Le Porcq d'), t.XÎX, p. 333
Hermon ville (DeMongeotd*), t. VIII
p. 293.
Hersart, t. VII, p. 442.
Hervault (Ysoré d*), t. XV, p. 371
Heuchin (De Croix marquis de), t
XIX, p. 420.
Heudicourt (Sublet d'), t. III, p. q3
Hocquincourt (Adocque d'), t. X\
p. 186.
Homme-Dieu de LigneroUes (L'|, t
XX, p. 53.
Honfroy, t. XV, p. 19^
Honneurs de la Cour, t. II, p. 466
Honorati, t. III, p. 180.
Hook, t. I, p. 19; II{_p. 5o2.
Horrie de la Roche-Tolay, t. XII, p
193; XVI, p. 474.
Hôtel (Payen de 1'), t. III, p. 43.
Houppevi]tedeNeuvî]lette,t. I, p. 102
II, p. 173; XII, p. 298.
Houssaye (Chesnel de la)» t. IX, p.
43o.
Houssaye (Du Val de la), t. XV, p.
340.
Houx (Du), t. III, p. 2o5 ; XL p. 488.
Hubert de Saint-Hubert, t. XI 1, p. 279*
Hue de Caligny, t. H, p. 293.
Hugon duPratdeMasgonthière, t. II,
p. 285.
Hugues (D*), t. III, p. 1 34; XIL p, 298.
Hulluch (De Briois dO, t. VI, p. 143.
Humbertde To&noy,t. VllI, p. 372.
Hurt, t. Xdl, p. 2i5.
Icherde Villefort (D*), t. XIII, p. 434.
Igonain de Montauran, t. VU, p. 44Q.
Imonville (De Cugnac d*), t. VIllTp.
118; XVII, p. Ï38.
Iray (Le Prévost d*), t. Il, p. 71.
Irlande (D»), t. XIV, p. 430.
Isle-AdamJDe Villiers de T), t. XI,
p. 408: XII, p. 3o2.
Isnards (Des), t. VI, p. I».
Issarts (De Galléan des), t. XIII, p.
423.
Izarn de Valady (D*) t. VII, p. 385.
Jacmeton de Bridieu, t. XII, p. 236.
Jacobsen de la Crosnière, t. VIII, p.
366.
Jacquemet de Saint-Georges, t. VI,
p. 53.
Janvre delà Boudietière (De), t. XVI,
p. 261 et 474.
Jaquels de Bray (De), t. XIII, p. 404;
XV, p. 326.
Jarno, t. II, p. 222; VI, p. 20.
Jassaud de Thorame (De), t. XV, p.
340.
Jasson (Binetde), t. IX, p. 334.
Jaubert (De), t. XVII, p. 48 et 352.
Jay de Bellefbnd (De), t. VU, p. 526.
Jehannot de Bartillat, t. XII, p. 3o3;
XVI, p. 237.
Jeune de Malherbe (Le), t. IV, p. 162.
Joannis de Verdos, t. Il, p. 3^3.
Jolis de Villers (Le), t. I, p. 32i; II,
p. 3^4.
Jonchères (De Belvezer de), t. VIII,
p. 235.
Jonquières (Fauquede), t. X, p. 5i.
Jordain de Grammond,t. IL p. 377;
XIIL p. i55.
Jossouin de Valgorge (De), t. XVIII,
P- 77»
Jotemps (Perrault de), t. VII, p. 390;
XV, p. 364.
Jouenne d'Ësgrigny, 1. 1, p. iio.
Jourda de Vaux (De), t. XIII, p. 268;
XV, p. 363.
Jourdam-Grammond, t. II, p. 377.
Journac (DeBarbeyrac de), t. VIII, p.
304.
Jours deMazille(Des), t. XVIII, p. 73.
Jouslard, t. IV, p. 3oo.
TABLE GÉNÉRALE.
375
Jousûneau de Tourdonnet, t. I, p.
96; XVII, p. 488.
Jouy (Colas ae), t. VU, p. 73.
Jubié, 1. 1, p. 184.
Juchereau ae St-Denys, t. II, p. 465 ;
XII, p, 398.
Juigné (Le Clerc de), t. XII, p. 74 ;
ligne (Le i^iei
xVl, p. III.
lillac de Visu
Juillac de Vignolles (De), t. XII, p.
35; XIII, p. 480.
Julien de Villeneuve, t. V, p. jS ; X,
p. 418.
Junies (De Beaumond des), t. XIV,
p. 23l.
Jussac (De Charbbnnel de), t. IX, p.
161.
■Juvigny (Le Qerc de), t. XIII, p. 197.
Juvisy (Pajot de), t. XVI, p. 228/
Kandy (De), t. IV, p. 211.
Kemper de Lanascoi (De),t.VIII, p.Q i .
Kerberio (De G)étlogon de), t. iX,
p. 2*»5.
Kerguelen (De), t. IX, p. 5ii8.
Kengonan (De Meur de), t. II, p* 358.
Kerlidec (André de), t. XIII, p. 319.
Kermarec de Traurout, t. I, p. 1 1 1 ;
II, p. i3i.
Ker- Raoul (Vittude), t. II, p. 39.
Kersabiec (Siochan de), t. II, p. 282.
Kœgnigseag (De), t. XIII, p. 29,
Labatut (De Rivière de), t. VIII, p.
358; Xhl, p. 267.
Laccaussade (Prévost de Saint-Cyr),
t. lllf p. 192; IV, p. 216.
Lagny (ftegnard dej, t. XIII p. 129.
Lagondie (Guilben de), t. VIII, p. 479.
Laigue (De), t. VIII, p. 157.
Uiny (De), t. XII, p. 3oi.
Laisné de Sainte-Marie, t. IIL p. 202.
Laizer de Siougeat (De), t. XI, p. 468;
XII, p. 298 et 3 II.
III, p. 485; Xn,'p. 298.
Lamajorie-Soursac (he), t. VIII, p.
Ulys(De), t. il, p. 292; VII, p. 400;
VIII. ç. 485; XII, p.
»rie-dou
202. -
Lambert (De), t. X, p. 468 ; XIII, p.
i85«
Lambert de Cambray, t. V. p. 11.
Lambert d^Hautefare, t. lil, p. 42.
Lambtlly (De), t. II, p. 82.
Lamotte-Baracé de Sénonnea (De),
t. IX, p. 41 5.
Lamourous (De), t. II, p. 160; III,
p. 378; Xll, p. 298.
Lanascol (Quemper de), t. VIII, p.
91.
Lance de Moranville (De la), t. I,
p. 6.
Lancraude Bréon (De), t. XI, p. 174;
XII, p. 298 et 3 12.
Unde (De fa), t. X, p. 388.
Landemont (Pantin ae), t. IX, p. i3o;
XII, p. 3919.
s
Langan de Boisfifvrier (De), t. XIII,
p. 180 et 424.
Langeac (De), t. XII, p. 97.
LangladeduChaylade Montgros (De),
t. VIII, p. 206.
Langlade (Rivais de), t. XX, p. 91.
Langlois ae Criquebœuf. 1. 1, p. 20.
Langlois d'Kstaintot, t. IX, p. 3^2 ; X,
p. 472.
Languet de Sivry, t. III, p. 77.
Lanneau (De), 1. 1, p. 57.
Lan noy (Régna uld de), t. IX, p. 3i.
Lans (De Chaignon des), t. II, p. 27^.
Lantagnac (D'Adhémar de), t. Vil,
p. 5o3.
Laquerie (Du Chaylard de), t. XIII,
p. i56.
Lara (De Narbonne), t. I, p. 5 11.
Lard de Rigoulières (De), t. XIV, p.
LanienoisdeViUe(De),t. VIII, p. 280.
Lardimalie (De), t. XIV, p. 294.
Laron (De), t. XIV, p. 143 et 144.
Urzalier (De la Bâtie de), t. VII,
p. 53q.
Lasbordes (De Raimond de), t. X,
p. I ; XI, p. 341.
Lascases (De), 1. 1, p. 25 1.
Lassigny (Le Clerc de), t. XVI, p.
III.
Lasteyrie du Saillant- t. XIX, p. 285
et 490.
Lastours (De), t. XIV, p. 146.
Lauberdière (Du Pontaubevoye de),
t. VII, p. 10 1.
Uuberdière (De Villiers de), t. XI,
p. 408; XII, p. 3o2.
Laugier de Beaurecueil (De), t. VII,
p. 522: VIII, p. 485.
Launay (Massot de,) t. XVIII, p. i63.
Launay (Ruel de), t. II, p. 45o.
Laur de Lescun (De), t. Vlll, p. 334.
Laurencin (De), t. IV, p. 94.
Lauresse (De Montmorency de), t. III,
p. 287.
Lauture (D'Escairac). t. X, p. 3 18.
Laazet(De Caire du), t. Vi, p. 29;
XIII, p. 337.
Laval (De Montmorency), t. IlI, p.
3oi ; XIX, p. 356.
Lavernelle (De Bonfis de), t. XIX, p.
267.
Lavoy (Buor de), t. XV|, p. 140
qutnque,
Leissègues de Legerville (Le), t. XV,
p. 202.
Lenfant, t. VI, p. 200.
Lénoncourt (Sublct de), t. III, p. 93.
Lens(De), t. III, p. 42.
Leschassier de Mery , t. XX, p. 45.
Lescun (De Uur de), t. VIII. p. 336.
Lespi nasse- Langeac (De), t. Xll, p. 97 ;
Xill, p. 438.
3^0
TABLE GÉNÉRALE.
Lattnuige (De), t. VII, p. 2 1 a.
Leuchtenberg (Ducs de), U XIX, p.
t2, et XX, p. 139.
tard (Alsace-Hénin), t. IX, p. 337.
Ligardes (De Montlezun de), t. IX,
Ugêac (be Bolveier de), t. VIII ^
.P- *4?.
(L'Homme-Dieu de), t
XX, p. 55.
Ligonnea (Du Pont dt\ U VI, p. 127.
Limangea (Aucapitaine da), ts. lu,
p. 326.
Logères (De Fontainéa de), t. XVill,
p. 160.
Lombard (De), t. V, p. 125^ XII, p.
298.
Longpra (DePaacalia dc),t.n, p. 270.
Longueil (De), t. XIU, p. 240.
Longueterre [De Plantt de>,. t. VI,
p. 226: XIIi, p. 398.
Lonjon (De), t. XII, p. 245.
Losse (De), t. XVII, p. 120.
Loatangea de Sainte-Alvère (De),
t. XIV, p. 263; XVII, p. 497.
Louan de Couraaia, t. XIX, p. 253.
Loubena de Verdalle (De), t. VIII,
p. 41 5; XII, p. 3o3; XVI, p. 473.
Louia de la Grange, t. X, p. 84; XII,
p. 298.
LoupdeBellenave(Le),t.XVn,p. 232^
Loup de Chaaaeloir (Le), t. XII, p.
140 et 3 12.
Louvart de Pont-le-Voyé, t. Vï, p.
1^9; XVI, p. 476.
Louvencourt (De), t. VII, p. 403.
Lôyac de la Bachellerie, t. aX, p. 29.
Loz (De), t. III, p. X46.
Lozièrea (Baudry des), t. IX, p. 333.
Luart (Le Gras du), t. VIÏI, p. 179.
Lubersac (De), t. IX, p, 48 1| Xllf,
p. 470 ; XVII, p. 488.
Luce Gaspari de Belleval, t. X, p.
3o5 ; Xltl, p. 267.
Lundi./ ou Lundin (Barons de), t.
XIX, p. 74, et t. XX, p. 143.
Lur(De), t. XIV, p. 86 et 87.
Luscan (Qe Gémit de), t. X, p. 21.
Lussan (Audibert, comte de), t. XIX,
p. 87.
Luxembourg (De Montmorency-), t.
III,p. 292; XIX, p. 335.
Luzançay ^Carrede), t. VIII, p. 288;
XIII, p. 478.
Lyon (Du), t. XIV, p» 238.
L^fon : catalogue alphabétique des
chanoines-comtea de Lyon, depuis
l'an 1 000 jusqu'en i7BS,t.XI,.p» 497. ;
Macé de Oaatiiles (De), t. XV, p. at^.
Maçon (De), t. XIII. p. 399.
Madron (De), t. VIII, p. ioo«
Magny (De), t. XII, p. 3oo.
Maguelonne (De), t. XIII, p. 190;
XV, p. 363.
Mahéas, t. VI, p. 1 3.
Mahony, t. III, p. 6g.
Mahy de Favraa, t. ÏH, p. 336.
Maigre de la Motte, t. jLL p. 137.
Maillé (De), t. IX, p. ^^: X, p. 8a.
Mairie (De Briois de la), t. VI, p. 142.
Maisniel (Du), t. VIII, p.- 3%%; Xil,
p. 290.
Maisonblanche (Boureel de), 1. 1, p. 3S .
Maisoncelle, t. Xi, p. 109.
Maitz de Goimpy (Du), t. IX, p^ 144.
Majorie-Sourzac ( De la), t. VIU, p. 20».
Maiabiou de la rargu^ t. Il, p. 11 3,
XII, p. 209.
Malannoy (De Croil de), t. XIX, p.
409.
Malespîna ( De Votonzac), t. VII, p. 459.
Maleatroit de Bruc(De), t. X, p. 387.
Malfflaive, t. VII, p. 379.
Malherbe (Le Jeune de), t. IV, p. i6a.
Malherbe de Poillé (De), t. II, d. 217.
Mallevaud (De), t. II, p. i63; Ili,
p. 160; XIII, p. 3 10 et 479.
Malmazet de Saint-Andéol (De), t^ V,
p. 58, VI, p. 32Q.
Malmusae (Colaa de), t. VII, p. 70.
Malte : catalogue alphabétique dea fia-
milles nobiea de France admiaea
dana Tordre aouyerain de Saint-
Jean de Jérusalem, dit^MéUte, pré-
cédé de la succession chronologie
3ue des granda-maîtrea de cet or*-
re, t. IV, p. 3o6. — Addition» et
corrections, t. V, p. 363, VI, p.
540; XII, p. 304*
Malte (Ordre de), 2« partie de ce vol.
Mal val (Le Prévost de), t. XVUI, p.
142.
Malvirade (De Galzde), t. XII, p. 263.
Mancel (Le), t. IIL p. 333.
Mandat, t. Ill, p. 300.
Mandel du Mesnil, t. XV, p. 199.
Mandrea fDe Croix de), t. XIX, p. 389.
Marans (De), t. XII, p. 275.
Mars val (De Lalis), t. VU, p. 40-1 ;
XII, p. 298.
Marcellus (Demartin du Tyrac de)»
t. III, p. 241.
Marchangy (De), t. XV, p. 323.
Marchant du Pouch, t. aIII, p..35o.
Marchère (Le Peinteur de), t. U, p:
290.
Marcillac (De), t. XII, p. x .
Marck (Monet de la), t. XIX, p. 319.
Margadel (De), t. IL p. 302;
Margon (Le Morne de), t. IX, pv
Marguerye, t. XIX, p. 84.
TABLE GÉNÉRALE.
Maricourt (Du Mcsnil de), t. III, p.
Marigny (De Mallevaud), t. Il, p.
i65; III, p. 162.
Marine (De), t. VIH, d. 465.
Marly (De Montmorency de), t. III,
p. 273.
Mamiont ( Viesse de), t. IX, p. 433;
XIL p. $02.
Marolles (Colas de), t* ^U, p. 48.
Marquis de Fouchécout, t. XVI, p.
Marseille (Vicorates de), t. XÏX, p. gS.
Martel de Uournay (De), t. XII.p. 201 ;
XIII, p. 480; t. XV, p, 363.
Marthonie (Mondot de la), t. V, p. 74.
Martin (De), t. XV, p. 21 3.
Mas de la Roque (Du), t. IV, p. 297 ;
VIII^ p. 480.
Maseliere-Coetquen (De), t. XV, p.
3ii ; XVI, p. 441.
Masgonthière (Hugon du Prat de), t.
II ; p. 285 ;aII, p. 3o3.
Masson de la Motte, t. IX, «p. 478.
Msssot de Launay, t. XVIII, p. i63.
Mathefelon (De), t. XIV, p. 370.
Maubeuge (Chapitre noble de), t.
XIX, p. 478.
Mauléon (De), t. Il, p. 99 et 5o5 ; III,
p. 383.
Maulgué d'A vrai n ville, t. II, p. 320.
Maulnière (De TiUy de la), t. VIII,
p. 274.
Maupertuis (Des Vergers de), t. II, p.8o.
Mauriac (De), t. XIV, p. 52. *
Manry de la Peyrousse, t. VII, p, 243.
Maussac (De), t. IX, p. i37 et 549 ;X,
p. 472.
Mayrot (De), t. XIII, p. 328.
Mazancourt (Le Caron de), 1. 1, p. 67 ;
II, p. 5o2.
Mazel (De Fayet du), t. VIII, p. 196
Méalet de Fargues (De), t. I, p. 187.
Mecquenem (De), t. XV, p. 3i5;
Médavy (Thirouxde), t. VIII, p. 461 ;
XII, p. 3oi.
Mejusseaume (De Coetlogon de), t.
IX, p. 256.
Melfort (Comtes et ducs de), t. XIX,
p. 73; t. XX, p. 141;
Melgueil (Du Puy-), t. V, p. 17.
MeUet (De), t. XI, p. i32; XII, p.
377
Melun (De), t. p. I, 263 ; II, p. 5o2 ;
VIII, p. 486; X, p. 326.
Mengin )De), t. I, p. 296 ;_Xy, p. 364.
Mengin de Fondragon, t. XIX, p. 364.
Ménil (De Bonardi du), t. II, p. 38.
Mercastel (De), t. XV, p. 3 16.
Mercure (Viot de), 1. 1, p. 477 ; XIII,
p. 229.
Mercy (uç), 1. 1, p. 458; II, p. 504;
XII, p. 299.
XX.
Merenveue (Bouçhel de), t. VIILp.a 1 5.
Méril (Pontas du), t. XIII, p, 328.
Merveilière (Fremond de la), t X,
p. 325.
Méry (Des Champs du), t. I, p. 68.
Méry (Du Fos de), t. XIII, p. 3ii).'
Méry (Leschassier de), t. XX, p. 45.
Mesne (Mi Ion d^, t. III, p. 322.
Mesnil (DuJ, t. XV, p. 199.
Mesnil de Fienne et de Maricouft (Du),
t. ÎII, p. 358.
Mesnildot (Du), t. I, p. 32 1; III, p.
38 1.
Mesplex (De Serres de), t. IX, p. 431.
Meurde KerJ^onan, t. II, p. 3^8.
Michaud de Corcelles, t. XIX, p. 287.
Milan d*Astis, t. I, p. 448.
Millon, t. IX, p. 147; XII, p. 3i2.
Milon, t. III, p. 317; XIV, p. 69,
Milon de Villiers, t. XIX, p. 497.
Miomandre, t. IX, p. 237.
Mirandol (De), t. XIV, p. 445, XVII,
p. 5o8.
Mirepoix (De Batz de), t. VI, p. 107.
Miron, t.III, p. 33i et 383.
Miroudot (Du Bourg), t. II, p. 290.
Missiêssy (De Burguès de), t. Il,p. 77.
Mittersbach (D'Oberlin de), t. X, p. $9,
XI, p. 199; XII, p. 3 12.
Mo^es (De), t. L p. 4^7.
Moissard (De Cfiarner), t. VIII, p.
343.
Molard (De Barrés du), t. VI, p. 146;
XIII, p.47r.
Molen de la Vernède (De), t. XI, p.
114; XVÏ, p. 197.
Molette de Morangiès (De), t. VI,
p. 21.
Molles (De Verdelhan des), t. IX,
p. 16.
Monceau (Gentil de), t. I, p. 149.
Monceaux (De la Roche des), t. aIX,
p. 262.
Moncroc (De Gripière du\ t. XIII,
p. 319.
Mondésir (Thiroux de), t. VIH, p.
461 : XIi, p. 3oi.
Mondot, t. V, p. 74; XVI, p. 37.
Mondru (Colas de), t. VII, p. 75.
Monet de la Marck, t. XIX, p. 319.
Mongeot d*Hermonville et de Chris-
ton (De), t. VIII. p. 293.
Monier(De), t. XII, p. 2o5; XVI, p.
io5.
Monnier, t. VII, p. 38o.
Monnier de Savignat, t. IX^ p. a32.
MoDplaisir (De Bruc de), t. X, p. 379.
Montagrier (De), t. XiV, p. 2^9.
Montai (De), t. Il, p. 382 : III, p. 90.
Montalembert (Me), t. XI, p. 417;
XII, p. 299 et 3 12.
Monulembert (De Trion de), t. X.
p. 414.
3i
3^8 TABLE GÉNÉRALE.
MontauranO[gonainde),t. VII, p*44Q.
Montdéra (De Gironde de), t. Vit,
p. lOQ.
Montetlne (D'Aubier de la), C. II, p.
3io; XV, p. 170.
Montet de fa Terrade (De), t. VII, p.
449 ; X, p. 3^7 ; XIV, p. 465.
Montfabea (De Belcastel de), t. V,
p. 81.
Moatiklcon (D^Adhémar de), t VII,
p. 3oo.
Montferrand (De Faubournet de), t.
•XVII, p. 276.
Montferrand (Leschasaier de), t. XX,
p. 53.
Montferré (De Banyula de), t. III,
p. 228.
Montfort (Princes de), t. XlXj |p. 9*
Montgommery (De), t. II, p. 3o5.
Montffros (DeLangiadedu Chayla de),
t. vIII, p. 206.
Monthiera (De), t. Il, p. 297 ; III,
p. 379.
Monthouz (De Ppugny de), t. VII,
p.53i;XIi. p. 3oo.
Montigny (De Montmorency de), t.
III; p. 3 12.
Montizon (De Luberaac de), t. IX,
p. 525.
Montlauzuu (De Belcastel de), t. V,
p. 84.
MontlÀrt (De), t. I, p. 498.
Montlezun-Ligardes (De), t. IX, p.
445; XIV, p. 441.
Mèntlivault (Guyon de), t. XVI, p.
55 et 474.
Montmeiran (De Bouvier de), t. I,
p. 275.
Montmorency (De), t. III, p. 269; XIX,
p. 339.
Montmorency-Morres (De), t.I, p. 70;
II, p. 5o2 : VI, p. 2^.
Montpezat (Tremoleti de), t. XI, p.
189.
Montpinçon(peBourbeI-),t. Lp, 168.
Montravel (Tardy de), t. XVI, p. 140
ter\ XVIII; p. 212.
Montréal (De Fortia de), t. IX,p. 373.
Montregard (Thiroux de), t. Vill, p.
461;. XII, p. 3oi.
Montrevost (Perrault de), t. VII, p.
392.
Montureux (Bourcier de), 1. 1, p. 218.
Montvallat (De), t. Il, p. 386.
Morangiès (De Molette de), t. VI,
p. 21.
Moranville rpe la Lance de), t.I, p. 6.
Moreau de Bonrepos, t, II, p. 383.
Moreau du Breuil, t. XIII, p. 328.
Moreau de la Rochette, t. u, p. 8f .
Morière(Chabiel de), 1. 1, p. 509.
Morin de Bertouvtlle, t. V, p. 91.
Morte (De la), t. IV, p. 20?.
Mortncliengo (D*Attdlffret, comte de),
t. AlX, p. 208.
Mote Baracé de Sénonnea (De k),
t. IX. p. 41 5.
Motes (De), t. XIV. p. 191.
Mothe (De U), t. Il, p. 375; VII, p.
540; VIII, p. 375.
Motte (De Girard de U), t. HI, p.
i68«
Motte (Maigfé de la), t. XL p. 157.
Mofte (Masson de la), t. Ix, p. ^8.
Moullart, barona de Torcy, t. XX,
p. 117.
Moustier (De), t. IX, p. 57.
Moyne de Marge n (Le), t. IX, p. 401.
Moynede ViIlarcy(Le)^ t. XII, p. 194.
Murât, t. XIX, p. xo.
Mure (De Rivière de la), t. XI, p. 363.
Musset (De), t.. IlL p. 47.
Mutrecy (De), t. Xvl, p. I23.
Muy (De Félix du), t. VII, p. 325.
Myre( De la), t. II, p. 19 et So5 ; XJI,
Najac nDe Gineate de), t. III, p. 3?) .
Nanc (Wuillemenot de), t. IX, p. 96.
Nangis(De Montmorency de), t. III,
p. 275.
Nanteuil (De Courtin de), t. VIII,
p. 144-
Narbonne-Lara (De), t. I, p. 5i i.
Nard-Bragelongne (De), t. VIII, p.
320»
Nas (De), t. VI, p. i23.
Naudi^rea (Hacquet des), t. XIII, p.
222.
Naylies (De), t. XII, p, 2^. ' .
Nazelle (Ducauzé de), t. Il, p. 117.
Neufville (De Broussel de la), t. IX,
p. A43.
Neuville (De), t. XI, p. 21. .
Neuville (Coquebert de), t. XIII, p.
1 3g: XIV, p. 464.
Buville (Le Grix de), 1. 1,
Neuville (Le Grix de), 1. 1, p. i5.
Neavillette (Houppeville de), t. I,
p. 102; II, p. 173 ; XII, p. 298.
Neveu (De), t. V, p. 54. *
Nicolas, t. XV, p. 353.
Nivelle (De Montmorency de), t. III,
p. 279; XIX, p. 339.
Noblesse (Dissertation sur la), t. IV,
p. I.
Noe (Aubry de la), t. X, p. 49.
Noguès deCastel-GaiUard (Du), t. IX,
p. 162.
Nôinville (Durey de), t. XVI, p. 35o.
:iers (De la Trémoilie de;,
t. X, p. 186.
Noirmoutiers (De JA
NoironfBatahu de\ t. IV, p. io3. .
Nolivos (De), t. XVI, p. 298.
Normanaic (Nobiliaire armoriai de),
t. VI, p. 226.
Normandie : seigneurs et cheraliara
qui ont accompagné le duc Gail-
TABLE GÉNÉRALE.
Uaime à la conquête de l'Angle-
terre, t. VI, p. 2a3.
Normandie: etata des tetiRieurs qui
accompagnèrent le duc Robert à la
conquête de la Terre-Saiote, t. Vl,
p. 249: VII, p. 540.
Normandie : observations sur la re*
cherche de 1463, t. VI, p. Say*
Normandie; seigneurs et o£Bciers
normands qui senont distingués
sous Charles VIL t. VI, p. 3a5.
Normandie : gentilshommes oui ont
défendu le Mont-Saint-Michel, t.
VI, p. 325.
Nottret de Saint-Lys, t. IX, p. 240 et
549.
Nouryyt. XII, p, 2b5 et 3o4 ; XIII, p.
480.
Novion'(De}, t. II, j>. i23.
Nuchèse (De), t. XVL p. 4i3.
Obdrlin de Mittersbach (0^, t. X, p.
59 ; XI, p. 199 : Xll, p. 3 12.
Ogny (Rigoley d»), t. VX, p.35o.
Ofières (De Félix d'), t. Vît, p. 328.
Olonne (De la Trémoille d*} t. X, p.
i83.
'O^Mahony, t. III, p. 69.
Onfiroy, t. XV, p. 19 1.
Orfeuil (Rouillé d'), t. VIII, p. 184;
X, p. 340 : XI, p. 490 ; XII, p. 3oi ;
. XV. p. ^64.
Orfeuille (D*), t. IX, p. io3 et 549;
XIII, D. 216.
Orme (dolas d»), t. VU, p. Sy.
Ormenans (De Boitouset d'), t. XIII,
p. 352.
Ornacieux (De la Croix d'), t. VIII,
p. 224.
Oro de Pontoux, t. III. p. 193.
Oryot d*Aspremont, t. XII, p. iq6
Ouarville (Thiroux d»), t. VIII, p.
461 ; XII, p. 3oi.
Ouilly (Rioult d'}, t. XIII, p. 424.
Oupeyou Hupais, marquis de Sa--
lienne^ t Xa, p. i5i.
Outrequin[ t. IV, p. 210; VI, p» 329.
Oyembourg(De Croix d'), t. XIX, p.
41 5.
OysonviUe (Du Pontaubevoye d*),
t. VIL p. 96.
OysonviUe (Le Prévost d*), t. XVIII,
p. 142.
Pagea : états des pages de la cham-
bre, de la ([rancie et de la petite
écurie du roi, t. V, p. 527.
Paillot, t. IX, p. ^i»
Pairie de France jusqu'en 1790, t. IV,
p. 3o.
Pairie de France en 1814, t. IV, p.
63.
Paiot de Villers, t. XVI, p. 218.
Palustre, t. XIIl, p, 193.
Palyt^ t. VUI. p. 475 ; IX, p. 55o.
37g
Pampelonne (Guyon de)^ t.. XIX, p.
439.
Panât (D^Adhémar de), t. VII, p. 5o 1 .
Panouse (De laX t. X Y. p. 177.
Pantin de la Hameliniere, t. IX, p.
119; XII, p. 299.
Parc (Du), t. V. p. 144 ; VII, p. 270 et
540 ; aII, p. }o4.
Parcieu (De Regnauld de), t. IX,
p. 3i.
Pardaillan (Daulède de), t. XI, p. 21 1 ;
XII, p. 295.
Partz de Pressy (De), t. V, p. 93.
Pascal de Saint-Juéry (De), t. VIII, p.
334^X111, p. 393.
Pascalis de Longpra. t. II, p, 270.
Paschal, t. XIII^ p. ig3.
Pasquetde Salaignac, t.^11. p. 394.
Paaquier de Frandieu, tl IV, p, 80 ;
Vi, p. 329 ; XII, p. 3oo.
Passac (JOe), t. XI, p. 400 ; III.
p. 3oo.
Passerat de Silans, t. II, p. 406 ; XII,
p. 3oo.
Pastour de Costebelle^ t. 1, p. io5.
Patry, t. II, p; 162 et 345.
Payan de la Garde, t. II, p. 210»
Payen de THÔtel, t. Ht, p. ^3 et 383.
Payen de la Bucquière, t. Xil, p. 3oo.
Peccaduc (Picot de), t, IV, p. loS ;
XVI, p. 443.
Peinteur de Marchera (Le), t. II, p.
290.
PeUerin de Gauville (Le), t. VU, p.
269.
Pelletier (Le), t. II, p. J28.
Pelletier d'Escrots et d^Estrée, t. II,
S. 178: t. XIX, p. 36q.
letier de Glatiany (Le), 1. 1, p. 99 ;
XIII,p. 23i;XlV,p.466.
Pépin de Etelle-Isle, t. Xvl p. i58.
Peries (De Firmes de), t. XIII, p. I**.
Permangle (De Chouiy de), t. VIII,
p. 457.
Peronne (De), t. Il, p. 188 ; XII, p.
304.
Perrault de Montrevost,t. VII,p. 392;
XV, p. 364- .
Perrey, t. XVlII, p. 5i.
Perrin de Précy, t. II, p. 425 ; III,
p. 382.
Personne (De la), t. IL 190.
Perth (Drummond, comtes et ducs de),
t. XIX, p. 68, t.XX,'p. 141.
Perusse d*Escars (De), t IX, p. 193.
Petau, t. I. p. 280 et 528.
Peyrouse (Mauryde la], t. VII, p. 245
Pezé (De Courtarvel de), t. XlII, p.
i63.
Philippe, t. III, p. 232 ; XII, p. 3oo ;
Xin, p. 282.
Philippy de Bucellv d'Estrées, t. II,
p. 407 ; XII, p. ioo.
38o
TABLE GÉNÉRALE.
Pichon, t. VII, p. 344.
Picot de Peccacluc, t. IV, p. io5 ;
XVI; p. 4i3.
Picquet de Juillac (De), t. XII, p. 35;
Xlli, p. 58o.
Picquot de Magny, t. XII, p. 3oo.
Pierre (De la), t. XVIII, p. 63 et
216.
Pierredon (De), t. VI, p. 33o.
Pierredon de Falguières (De), t. V.
p. 122.
Pierres du Plessis-Baudouin, 1. 1, p.
147: 11, p. 5o2; tw V, p. 563.
Pigault de l'Epinoy, t. III. p. 337.
Pigeon de Vierville (Le), t. VI. p. 120.
Pignol ou Pigniol, 1. 1, p. 469.
Piles (De Fortia de), t. IX, p. 273 :
XVI, p. i.
Pilles (D'Andrée de), t. VIII, p. i55.
Pilles (De Gironde ae), t. VII, p. 124.
Pin delaGuérivière(l)u), t. II, p. 424;
lU. p. 348.
Pinei ae la Taule, t. Il, p. 348.
Piochard de la Brûlerie, 1. 1, p. 179
et 528.
Piolant (D'Aviaude),t.XVIII, p. 119.
' Pixerécourt (Gnilbert de), t. Ail, p.
Planhol (De Gay de), t. XI. p. i58.
Planta (De), t. I, p. 296; VI, p. 226;
XIII, p. 393.
Plantiers (De Salvaire des), t. IV, p.
58.
Plessis-Baudoin (Pierres du), t. I,
p. 147.
Plouer (De la Haye de), t. VIII, p.
3b2.
Plovier (De Beaux de), t. XVIII, p.
47-
Poeze(De la), t. IX, p. 335.
Potllé (De Malherbede), t. II, p. 217.
Poinsson (De Boitouzct de), t. Xlll,
p. 337.
Poisson de la Chabeaussière, t. III,'
p. 109 (et 5o5.; III, p. 378.
Poix (De), t. VII, p. 470 ; VIIi, p. 48C.
Pomarède (Rivais de la), t. XX, p. 89.
Pomier (L)), XIII, p. 4!>o.
Ponceau (Amys du), t. XIII, p. 208 et
477 ; XIV, p. 463.
Pons (De), t. XIV, p. 366.
Pons de la Chebassière (De), t. VII,
p. 448.
P6nsdèRenepont(De), t.XII, p. 212.
Pontas du Méril, t. XIII, p. 328
Pontaubevoye (Dû), t. Vil, p. 89.
Pontbriand (Du Breil du), t. XI, p.
284 ; XII, p. 296.
Pont deDinechin (Du), t. II, p. 167.
Pontevez (Des Roux de), 1. 1, p. 3o8.
Ponthaud (De), t. I, p. 400.
Ponthoz (Vander-straten ae), t. XIX,
p. 166.
Pont-Jamo (De), t. II, p. 222 ; VI, p.
20.
Pont-Ie-Voye (LouTart de), t. VI, p.
129.
Pont deLigonnès (Du), t. VI, p. 127.
Pontournoy (Colas de], t. VU, p. 57.
Pontoux (Oro de), t. III, p. loS.
Porcq d»Herlen (Le), t. XIX, p. 333.
Portafé(De), t. XI, p. 2 5.
Porte (De la), t#I, p. 372 ; II, p. 5o3.
Porte (De la), t. Xl, p. 277.
Porte-Belviala (De la), t. XI. p. 124.
Postel (De), t. 111. p. 195.
Poterie (Bouchard de la), 1. 1, p. 3o;
XII, p. 264.
Pothemont (De Beaufort de), t . I V,
p. 255.
Pottes (De Croix de), t. XIX, p. 389.
Pouch (Marchant du), t. XIII, p. 35o.
Pougny de Guillet (De), t. VU, p.
551 ; Xn, p. 3oo.
Pouilly, t. VIII, p. 286.
Pouy de Bonnegarde (Du), t. XIII,
p. 268 et 480.
Poyol de Lesches (De), t.XV, p. 224.
Pradel (De Beaudrand de), t. IV, p.
109.
Pradel (De Coutra^ de),t. II, p. 256.
Prat de Masgoiuhière (Hugon du), t.
H, p. 285.
Pratviel (Rivais de), t. XX, p. 85.
Préaux (De), 1. t. XVIII, p. i3i.
Précy (Perrin de), t. Il, p. 425.
Preissac(De), t. IV, p. 2 17 ; \ , p. 564;
XVI, p. 164.
Prémarest (De Tilly de), t. VIII, p.
271.
Préséaux d»Argilîy; t. VIII, p. 309.
Presie (Roy de la;, t. VIII, p. 187.
Pressy (De Parti de), t. V, p. 93.
Prêt (De), t. I, p. 101.
Preud'homme (Le), t. I, p. 207.
Preuves pour être admis aux écoles
royales et au service militaire, avec
l'état des gentilshommes qui'les ont
fisiites, t. aII, p. 323.
Prévost du Barail (U), t. XVIII, p.
142.
Prévost de Basserode(Le), t. X, p. 87;
XII, p. 3oo,
Prévost de la Boutetière, t. X, p. 264.
Prévost d*Iray( Le), t. II, p. 71.
Prévost de St-<Jyr, t. III, p. 192; IV,
p. 212 ; XII, p. 3oi.
Provence (Comtes de), t. XIX, p. 95.
Prugue (De), t. IV, p. 3oo ; XJI, p.
3oi.
Prunarède(Benoistde la), t.I, p. 169.
Prunelé (De), t. XIN, p. 184.
Puiraseau (De Verncilh de), t. V, p. 58.
Puisaye (De), t. XVI, p. 124 ; XMI,
p. 5[o.
Puy (Du), t. H, p. 74; VI, p. 78.
Puyferré (De), t. XV, p.
Puy-MeJgucil (De), t. V,
200
. „^ ... .p.«^;vm,
p. 486. • .
Pu]r*Renaud(De Mallevaud ëé), t,-7i;
p. i65; III, p. 164.
Quarr^ (Meni6r de la ), t: XII, p.
209.
Quatfeâfges (De)| t. XV, p. i5t.
Quemper de Lanascol (De), t. VIII^
p. 91,
Quentin de Champcénetz, t. XVI, p.
. 345*
Queyrières (De Saignard de), t. XIII,
p. ^00.
Refelis de Brovês (De), t. IX, p. 470.
Raguet-Brancioii (De), 1. 1, p. 449; II,
p. 504.
Ragùse(Vle68edeMannontde), t. IX,
p. 433.
Raimond de Lasbordes (De), t.X, p.
1; XI, p. 341.
Raity de VIttré (De), t. XII, p. ii5.
Ramon (De), t. VI, p. 223.
Rancher (De), \. IV, p. 25»; XII, p.
304. '
Rançon net (De), t. Xl\, p. 222. •
Randon (De Chflteuneui de), t. II,
p. 200.
Rascaa de Gros et de Châteauredon
(De), t. II, p. 457; XVI, p. 140
quarto.
Rastignac (De Chapt de), t. III, p. 25o.
Raver(De), t. ÏV. p. 180; V.p, 56a.
Raymond (De), r. III, p. 19e et 38l
Recourt (De), t. II, p. i52.
Regnard de Lagny, t. XIII, p. 129.
Régna uld de Parcieu, t. IX, p. 3i et
55 o.
Reignac-Laugerac (De), t. XI, p. 32 5.
Reignerais (Thomas de la), t. XI, p.
331.
Rcly (De), t. XVII, p. 247.
Renepont (De Pons de), t. Ail, p. 2 12 ;
Renoard [D* Andrée de), t. VlII, p.
154; XI, p. 483.
Répertoire universel et héraldique de
la noblesse de France, lettreA, t.
m, p. 392.
Ibid.^ lettre B, suivie de supplément
aux lettre A et 3, t. V. après la
page i^, et pour les auditions et
corrections, p. ^55. 564 et 565.
Ressencourt (Morin de), t. V, p. 91.
Rcynard (De Félix de la), t. VII, p.
^25.
RibainsrDe Frévol de), t. IV, p. 243.
Ricard (De), t. IX, p. i85.
Richard de Corbery, t. IX, p. 41 3.
Richardie(De Btose de la), 1. 1, p. 416.
Richebourg (De Boucher de), t. II,
j). 385; Xll, p. 2g6.
Richebourg (Quentin de), t. XIV, p.
345.
TABLE GÉNÉRALE. 38l
Richebourg (De Toustain de), t^ Ilf
p. 344. '
Ricquebourg (De Dion de), t. VII,
. 467.
nzi (D
Rienzi (Domenyde)t t. VI, p. i35 et
33o.
Rigaud de Vaudreuil (De), t. XII,
p. 423.
Rigoley d*Ogny, t. XV, p. 35o.
Ri mogne (Rousseau de], t. III, p. 235.
Riolle (Trouard de), t. aI, p.4o6;XII,
p. 3i3.
Rioulfe de Thorenc, t. IX, p.246; XI,
p. 489.
Rioult de Bois-Rloult, t. XVIII, p. 1 65.
Rioult d'Ouilly, t. XIII, p. 424.
Riquet de Caraman, t. IX, p. '349.
Riv^l (Du Serre du), t. XVflI, p. 38.
Rivatlière (De Reignac-Laugerac de
la), t. XI, p. 325.
Rivais (De), t. XX, p. 85.
Rivérieulx (De), t. I, p. 317 et 528.
Rivière (Dp Casteras de la), t. XI, p.
326; XIV, p. 435.
Rivière de Labatut (De), t. VlII, p.
. 358 ; XIIÏ,.p. 267.
Rivière f Morin delà), t. V, p. 91'.
Rivière ae la Mure (De), t. Xl, pi 363 .
Rivière de Vauguérin, t. VII, p. 252.
Rivoire (De la), t. XVI, p. 391.
Robecque (De Montmorency de), t.
ÏII, p. 297.
Robert, t. A, p. 100.
Robert du ChAtelet, t. IV, p. 2 1 7 ; XII,
p. 3oi.
Robinière (De la Roche de), t. XIX,
p. 260.
Roc de Brlon (Du), t. V, p. i23.
Rochas (De), t II, p. 369; III, p. 382;
VlII, p. 364; IX, p. 55o.
Roche (Dé la), t. I, p. XIV, p.
189.
Rqche (Delpy de la), t. XII, p. 278.
Rochebrochard (Brochard de la), t.
IV, p. 125.
Roche-Courbon (Delà), t. I, p. 401.
Roche des Fontaines et de Cnassin-
cour (De la), t. XIX, p. 245.
Rochefort(De), t, XI, p. 375.
Rochegude (De Pascal de), t. VIH,
p. 354.
Rochelambert (De la), t. Il,- p. i32;
XVI, p. 179.
Rochelines (Richard de), t. IX, p. 415.
Rochemore(De), t. XIV, p. io3,XviI,
p. 493.
Rocheplate (Cohis de), t. VU, p. 63.
Rochereau (De), t. Xll, p. 304.
Roehe Tolav (Delà), t. XII, p. 19}.
Rochette ^oreau de la), t. Il, p. 81.
Rocquet (De Girard de), t. Ili, p. 168.
Rodez (De E^navent-), t. IV, p. 297 ;
V. p. 488 et 564.
382
TABLE GÉNÉRALE.
Rodierde la Brosulèra^ t. Il, p. «79
et 5o5.
Roms de Servies (De), t« V, p. 63 ;
VI, p. 32CL
Rottet, L Xvi, p.216.
Romanet (De), t. XYII, p« 43o.
Ronzière (Arnafildde la), t. VI. p. 1 17*
Roque (Du Mas de u}, t. IV, p. 297 ;
ViII, p. a86.
Roquignj de CrasviUe (De), t. XIII,
p. 424.
Rossanges (De), t. XIV^ p. 253.
Rostaing de Coampferrier (De), t. I,
p. 47 : VIII, p. 228.
Rostide (De Guibert de la), t. XIII,
p. 44I*
Rothiacob, t. IX, p. 248: Xlli, p.285.
Rotours (De»), t. J, p. 20a ; III, p. 377.
Roue (De Beaudrand de la), t. IV,
p. 109.
Rouen de BermonTille (De), t. XIII,
p. 423.
Rouler (Dé), t. XUl, P.^.
Rouillé, t. VIII, p. 184, X. p. 349;
XI, P'4^; XII, p. 3oi ; XV, p. 304.
Rouioux (De Maillé de), t. IX, p. 471.
Roulet, t. XVI, p. 216.
Roure (DeOrioioard de Beauvoir du),
t. X, p. 226 ; XIII, p. 446 .
Rousseau de Rimogne, t. III, p. 335
Rouville (De Blanquet de), t. XI, p.
472 ; XII, p. 290.
Rouvroîs fDe), t. V. p. 53.
Rouvroy (De), IV, p. 294.
Roux de Pontevez (Des), t. I, p. 3o8.
Ror de Barde (Le), t. XV, p. 329 et
5 65.
Roy de la Grange (Le), t. II, p. 85 ; III,
p. i55.
Roy de la Presle, t. VHI. 18
Rozière (Carlet de la), 1. 1(, p. 145.
Rozièrea (De), t. II, p. 294: Iil, p. 379.
Roallem (De), t. XVI, p. 3o3.
Rue (Delà), t. XL p. 172'.
Rue de Sauviac (Betbecé de la), t. XI,
p. 478.
Ruel de Launay, t. II, p. 456.
Sabater, t. L p. 108.
Sahuguet d^Espagnac et de Termes.
XIII, p.
muguet d'c^pagnac et de
t. III, p. 369; XIX, p, 273
Saignarcf ou Sagnard (De), t
400; XV, p. 209 et 368.
Saint-Arbre (De la Cropte de), t. Xf,
p. 81.
Saint-Aignan (La Freanaye de), t. I,
F- 5*4-
Saint-Amans (De Raimond de), t. X.
Saint'Andéol (De Malmazet de), V,
p. 58.
Saint-André (Aclocquade),t.XI, p. 1 86
Saint-Attier (De), t XVIL p. L
Saînt-Aulaire (De BeaupoU de), t. IV^
p. 272.
Saint-Attnex (De Bourder de), t. I,
p. 218.
Saint-Benoît (De Maguelonne de), t»
XIII, p. 190.
Saint*Bonnet(D'Eacars de), t. IX» p.
2U.
Saint-Cyr (De), t. IV, p. 212 ; XII, p.
3oi.
Saint-Cyr (De Bellemare de], t. VIL
p. 3 14.
Saint-Cfyr (U Prévost de), t. III, p.
192: aII: p. 3oi.
Sakit-Cyr (De Simone de), t. IX, p.
33i.
Saint-Cyr (Thiroox de), t. VIII, p.
461.'
Saint-Denis (Juchereau de), t. II, p.
i65: XII, p. 298. .
Saint-Denis de Venraine (De), t. XVI.
p. 3i5.
Saint-Didier (De),^ t. XI, p. 451.
Saint-Geniez (De), t.'XIII, p. 3 19.
Saint-GêorgeÎDeFadatede), t.xV,
p. 266.
Saint-Georges (Jacquemet de), t. VI,
p. 53.
Saint-Germain (De), t. VIIl, p. 276.
Saint-Germain (De Lubersacde), t.IX,
p. 524.
Saint-Géry (De), t. XIV, p. 208.
Saint-Geyrat (De), t. XII, p. 278.
Saint-Hubert. (Dej,t. XH, p. 279.
Saint-Juéry (De PMcal de), t. VIII,-
p. 354.
Samt-Laurens (Brandin de), t. I, p.
283 ; II, p. 33o.
Saint- Léger (De), t. XIII,p. 317 ; XV,
p. 368.
Saint-Léger (Paillot de), t. IX, p. 245.
Saint-de-Lys (De), t. ViL p. 408.
Saint-Lys (Nottret de), t. IX, p. 240
et 549.
Saint Mandé(DuBoisde), t. XV, p. 2
Saint-Marcq (LeOéroent de), t. VII
p. 3qo.
Samt-Martîn (De Casfeeraade), t. XI,
p. 334.
Saint-MarUn du Pouy (De), t. XIII, p.
268.
Saint-Maurice (De Barbeyrac de), t.
VIIL p. 297.
Saint-Maurice de Cazeville (D'Adhé-
mar àt\ t, VII, p. 5ii.
Saint-Mauris en Montagne(De), t. VI,
p. 16 r; VIL p. 5^9.
Saint-Michel (Guyot de), XL p* 343.
Saîntours(De), t. XIV, p. 219.
Saint-Paer (Grout de), t. IV, p. 18IL
Saint-Pol (De), t. XIII, p. 282 ; XV,
p. 3(>9.
iî:
TABLE GÉNÉRALE.
383
Saint-Poney (De Molen de), t. XI, p.
120; X Vf, p. 197.
Soint-Priest (Gutgnanl de), t. VI, p.
3o et 33o. .
Saint-Quentin (De), t. XII, p. 304.
Saint-Ravi (Daniel de), t. Xll( p. 33.
Saint-Remy (De Courtarvel de), t.
XIII, p. 181.
Saint-Remy (Gniot dt), t. I, p. 33.
Saint-Roman (De Serre de), t. VI,
p. 46.
Samt-Sulpice (De Bonardi de), t. II,
Sa?At-^allier(De la Croix de), t. VIII,
p. 2 16; XU,p. 282,
Saint-Alvère (De Lostanges de), t.
XIV, jp. 263.
Sainte-Colombe (ITAufttty de), t. XII,
p. 271.
Samte-Marie(Laisnéde), t. III, p. 202.
Saissevai (Mt t. XIII, p. 404.
Sa]abert(DaMenginde), 1. 1, p. 3o2:
XIX, p. 364,
Salaignac (Paaquet de), t. II, p. 394.
Salea de Salèlçs (De), t. I, p. sTi.
Salienne (D'Hûpua, marquia de), t.
XX, p. 1 5 1 .
Salignac de la Mothe-Fénelon «(De),
t. VU, p. 45 1.
Salinis (De), t. VIII, p. 214 et 486.
Salives (De), t. XVI. p. 370.
Salivet (Marquis de), t.XVl, p. 348.
SallmardfDeV, t. II, jb. iS^.
Salpei^rich (De), t. A, p. 3i3.
Saivaire d'Aleyr^c (De), t. VI, p. 38
et 33o.
Salve (De), t. XIV, p. 452.
Sarobucy (De), t. I, p. 420; XVIII,
p. 55 et 216.
Sajidrans (De), t. I, p. 174;. XVI, p.
.317.
Sandret de Trianon. t. XIX« if. i83.
Sanzillon (De), t. XIII, p. 353 ; XIV.
p. 99.
Sarigny (Barrois de), t. IV, p.* i33.
Sanazan (D*An£ladede),t. IX, p. 229.
Sarremajane (De Verdelhan de), t.
IX, p. 27.
Sarret de Cousaergues (De), t III, p.
188 et 383.
Sasselanges (Saignard deX t. XIII,
p. 400: XV, p. 209.
Saumez (Chanaleilles, comte de la), t,
XIX, p. 3 10.
Sauviac (Betbezé de), t. XI p. 478 ;
XII, p. 296 et 3o6.
Savary-Lancosme(De), t.XIlI, p. i83.
Savignat ^onnier de), t. IX, p. 432.
Savigny (De), t. XII, p. 282 ; XIII,
p. 478.
Sajve (Delà Croix de), t. VIII, p. 214;
IX, p. 541.
Sècbeval (Le Gns de), t. XV, p. 340.
Ségonzac(DeBardoadtf}, t. X,p. 101.
Ségar»Rawn (Dci), t. XVI« p. 371
et 476.
Seignan (De Casteras de), t. XI, p.
332.
Selle (D«), tO^Il, p. 24.
Sellier de Chezelle (LeJ, t. III, p. 74.
t. XVIII,
Selve (De), t. VII, p.45o.
Sénégra (Dalichoux de),
p. 92.
Sennevîlle (Colas de), t. VII, y, 74.
Sénonnes (La Mote-Baracé de), t.
IX, P..415.
Senz deFoUeville (Le), t. IX, p. i53.
Serbonnes (De Brunel de), t, II, p.
227.
Serre (Barbier de la), t. III, p. 324.
Serre du Rival (Du), t. XVIII, p. 38.
Serre de St-Roman (De(.,t. VI, p. j.6.
Serres de Mesplex (De), t. IX, p. 431.
Serviez (De Roergas de ), t. V, p. 6J.
De), t. Vill, p. 277.
biDour (iiej, t. vui, p. 277.
Silans(Passerat de)» t.11, p. 406 ; XII,
p. 3oo.
Simorre de Saint-Cyr (De), t. IX, p.
33i.
Siochan de Kersabiec (De), t II, p.
282.
Sioumt(De Laizer de), t. XI, p. 468;
XnVp* 298 et 3ii.
Sivry (Languet de), t. III, p. 77.
Solier, t/XV, p. 34 et 3 69
Solmes de Vérac (De), t. XllI, p* 237,
^ret de Boisbrunet (De), t. IX, p.
440.
Soucanton (De Girard de), t III, p.
168.
Souchey (Le Grand du), 1. 1, p. 362.
Soursac (De U Majorie de), t. VIII,
p. 202.
Souvigné (De Barbeyrac de), t. VIII,
p. 3o2,
Spt nette, U XIII, p^ 480.
Straten, baron de Ponthoz (Vander,)
t. XlA, p. 166.
Stuart (Maison royale de), t. XIX, p.
86 bis.
Sublet d'Heudicour-Lenoncourt, t.
m, p. 93..
Sudrie (De la), t. XIV. p. 249.
Suélhes (D*Adhémar de), t. VII, p.
5ii.
Sully (De Béthune de), t: VI, p. 67.
Suze (De Champagne de la), t. XI V,
p. 384.
Taillefer (De), t. XIV, p. 42 et 4^ ;
XVII. p. 492.
Taillepied de Bondy, t. XIII, p. 3o2
et 480.
Taintegnies (Le Clément de),t, VIII,
p, 390.
Taîsne, t. XV, p. 329.
Talode (De Bernard dé), I. V, p. 70.
384
TABLE GÉNÉRAUE.
Tamisier, t. XIII, p. i6i. .
Tanqueux (De Coortin de), t VIII,
p. i36.
Tardy de Montravel, t. XVI, p. 140
/^;XVin, p. 212.
Tarente (De la Trémoille de), t. X,
p. 182.
Tascher de la Pagerie, t. XIX, p. II
et 39.
Taule (Pinel de \a\ t. II, p. 348.
Tauriac (De), t. 11^ P' 143 ; IV, p.
77-
Tayac (Caulet de), t. II, p. 263.
Teil (De Villier» du), t. XI, p. 41 5 ;
Xli, p. 3o2.
Termes (Sahuguet, marquis de), t. III,
p. 371 ; XIa, p. 294.
Terrade (Du Montet de la), t. VU, p.
449: X, p. 327.
Terrcfort (De Barbeyrac de), t. VII,
p. 3o3.
Îertre (Du), t. X, p. 420.
ertys (Du Val de), t. XV, p. 340.
Tessancourt (De Vion de), t. XV, p.
370.
Teyssonat (De Gironde de), t. VII,
p. 12 I.
Thieffries de Beauvois (De), t. XIV,
p« 425 ; XV, p. 369.
Thicriet, t. VII, p. 347.
Thierry de Ville-d'Avray, t. XIV, p.
437.
Thiroux. t. II, p. 260: VlII, p. a6i.
Touchebœuf (De), t. XIV, p. 182 ;
XVII, p. 494.
Tour (De la), t, I, p. 32o ; II, p. 304.
Tourdonnet (Joussineau de), t. i, p.
96.
Tour-en*Voivre (De la), t. VI, p. 204.
Tourette (De laRivoire de la), t.XVl,
p. 393.
Tour-Landry (De Maillé delà), L IX,
j nirouz. t. 11, p. 200 : viii, p. 40 1.
Tholsy (De), t. I, p. 33b; II, p. 37*^
Tholozan (De), t. XIII, p. 372.
Thoma8delaReignerais,t. XI, p. 33 1.
Thorame (De Jassaud de), t. XV, p.
340.
Thorenc (Riouife de), t. IX, p. 246 ;
XI, p. 246 et 489. '
Thorey (Gillet de), t. VU, p. 243.
Thou (Du), t. XV, p. 22.
Thouars (Delà Trémoille), t.X, p. 182.
Thoumini de la Haule, t. XI, p. 1 12.
Thumery (De), t. XVIII, p. I.
Tillet (De). 1. 1, p. 23o ; Xll, p. 145;
XVI, p. 346.
Tilly (uu)f t. VlII, p. 239 ;X, p. 473.
Tingiy (De Mcntmoremy de), t. lll,
p. 290.
Tiran de Piano, t. XIX, p. 204, 21 1 et
228.
Tiraqueau, t. XI, p. 67.
Tocqueville (Du Val de), t. XIII, p.
Tombelle (Le Caux de la), t. XIX, p.
467.
Tonnellier de Breteuil (Le), t. XIIL
p. 334: XV, p. 370.
Tonnoy(Humbêrtde), t. VIII, p. 372.
Torqr (Moullart, barons de), t. XX,
p. 117.
Touche (De la), t. XV, p. 129.
p. 436 et 462 ; X, p. 82.
Toumebu (De), t. XIiI, p. 174.
Tournier, t. Ylïl, p. 7.
Tournois de Bonnevaiiet, t.JCVI, p.
160.
Tournon (De), t. II, p. 447 ; XVllI,
p. 2o3.
Tourville (Villiqr de), t. IX, p. 480 ;
XV, p. 223.
Toussicourt(Qicquot de), t. III,p.<92
et 383.
loustain-Frontebosc (De), t. III, p.
342 ; XVIIL p. 97 et 2.10.
Tramecôurl (De), t. IX, p. I.
Tranchant (L'Homme Dieu du), t. XX,
p. 33.
Traurout (Kermarec de), t, I, p. i f i;
II, p. i3i.
Trémaudan (De), t. XV, p. 309.
Trémoille (De la), t. X,p. i3i.
Trémoleti de Montpézat, L XI, p.
189.
Trémoulet (De Belvezer de), t. VIII,
p. 242.
Trencavel (D'Albi), t. III, p. 3o ; V,
de), t. VI, p.
p. 364 ; IX, p. 4J4.
Trenqueiléon (De Batz
lOÔ.
Trianon (Sandret de), t XIX, p. i83.
Trogoff (De), t. lU, p. i33.
Tromarey (©e Barberot de), t. VII,
p. 222.
Tron<ftnord (Chaubry de), t. X, p.
349 ; XUI, p. 478.
Trouard de RioUe, t. XI, p. 466 ; XII,
p. 3i3.
Tryon (De), t. X, p. 396.
T'serrloeoffs (Doncquer 4<e), t. III,
p. l32.
Tuder(De), t. II, p. 93.
Tulles de Villefranche (De), t. IV, p.
189.
Turgot, t. XV, p. 370.
Tyrac (De Martin du), t. III, p. 24p.
Tyrel de Poiz, t. VII, p. 470 ; VIIl,
p. 486.
Udressier (D»), t. XII, p. 304.
Uhart(DO, t. II, p.i.
Urban (De Fortia d»), t. IX, p. 273 ;
XVI, p.i.
Ussel (D'), t. IV, p. 73 ou 69.
Ussy (De Courtin d»), t. VI, p. 86;
VlII, p. i38.
Val (Du) t. L p. 337 5 XIII, p. 3o2.
TABLE GÉNÉRALE^
385
Val de la Houssaye (Du), t. XV» p.
34o*
Val de Tocqàeville (Du), t. XIII, p.
Valady (Isam de), t. Vil, p. 385.
Valanelart (Le Roy de), t. XV, p. 329
et 565,
Valgorge (De Jossouin de), t. XVIII,
P- 77-
Valleteau de Cbabrefy, t. III, p. io5 ;
IX, p. 35o.
Vallin (De), t. I, p. 6a; XVI, p. 475.
Valmenier (Gicqueray de), t. XIX,
p. 189.
Vambrechies (Hajmin de), t. XIX,
p. 129.
Vander straten de Ponthoz, t. XIX,
p. 166.
Varax (Rivérieulz de), t. I, p. 3 18.
Varenne (De Malle vaud de la), t. II,
p. i63; III, p. 162.
Varenne (De), t. Il, p. 366; III, p.
382»
Varennes (Goddesde), t. VIII, p. 336.
Vassal (DeY t. XI v, p. 237.
Vassan^DeV t. XIII, p. ijS,
Vassaux (Voyez Grands vassaiix).
Vassé (De), t. XIII, p. 166.
Vassinhac (De), t. XVII, p. 308,487.
Vathaire (De), t. XVIII, p. 194.
Vauborel (De la Chambre du)', t. VII,
Vaudreûil (De Rigaud de), t. XIII,
p. 423.
Vaugoubertfparotde),t. XIII, p. 322,
Vaueuérin (Rivière de), t. VII, p. 252.
Vaulchier (De), t. Vil, p. 344.
Vaulerennand jColmont de), t. XVI,
p. 3 14 et 47^.
Vaux (De Jourda de), t. XIII, p. 268.
Vauxdimes (De Chimpeauxde), t. X,
p. 33j.
Veauce (Cadier de), t. XX. p. 97.
Vellexon (De Barberot de), t. VII, p»
222; Xll, p. 3o6.
Vénevelles(£$* Espagne de), 1. 1, p.33o;
XIII, p. À04 et 476.
Venois (De), t. I, p. 474.
Ver (UJ, t. XIII, p. 375.
Vérac (De Solmes de), t. XIII, p. 23?.
Verdos (De Joannis de), t. II, p. 333.
Verdalle (De Loubens de), t. VIII, p.
4i5; Xll. p. 3o3: t. XVI, p. 476;
Verdeihan (De), t. IX, p. 8.
Verdier (De Lubersac de), t. IX, p.
5o8.
Verdonnet (D^, t. X, p. iq3.
Vefgenne^ (Ofiivier dej, t. IX, p. 169.
Vergers de Maupertuis (Des), t. Il,
p. 80.
Vergnette d'Alban (De), t. V, p. I,
544 et 564.
Verine (De), t. XVI, p. 439.
XX.
Veraède (De Molea de la)., t. XI, p.
114; XVI, p. 197.
Verneil Puiraseau, t. V, p. 58,
Veron de Cérame (De), 1. 1, p. 33.
Verseilles^rGuyot de), t. Xl, p. 343, '
Verraine (De St-Denis de), t. XVI,
p. 3i5. ^
Veyrines, t. XIVj p. 280.
Vezenobre (De Girard de), t. III,
p. r68.
Vialètes d'Aignan, t. XII, p. 223.
Victon, t. XI IL p4 201.
Vidau (De), t. Ill^jp. 1 5 1 ; Xll, p. 3o i .
Viel de Maisonceile, t. XI, p. 109.
Vielcastel (De^. t. XVII, p. 421.
Vîerville(Le Pigeon de), t. Vl, p. 120.
Viesse de Marmont, t. IV, p. 43 3;
XII, p. 3o2.
Vigier, t. XI, p. Si.
Villard (Chanaleilles du), t. XIX, p.
. 304.
Villars (De Brancas de)^ t. IX, p. 375.
Villarsy (De), t. XII, p. 194.
Ville (De la), t. I, 287 ; II, p. 5o3 ;
VIII, p. 28 et 487.
Ville d'Avray (TliieiTy de), t. XIV,
p. 437.
Villeboisnet (Espivent de la), t. XV,
p. 258.
Ville de Férolles (De la), III, p. 10
et 383.
Villefort (D'Icher de), t. XIII, p. 424.
Villefranche (De Tulles de), t. IV,
f>. 189.
le-sur-lUon (De la), t. I, p. 287 ;
VIII, p. 28.
Ville (De Lardenoîs de), t. VIII, p. 280.
Villemarqué (Hersart de la), t. VU,
p. 444.
Villemontée(Autîéde), t. IV, p. 196;
V, p. 563: IX, p. 172.
Villeneuve (Gasquet de), t. ÏV, p. 1 18.
Villeneuve (De Jullien de), t. V, p. 75;
X, p. 417.
Villenoisy ^Cosseronde),t.in, p. 195.
Villéon (De la), t. IX, p. 442.
Villerase (De); t. II, p. 428.
Villers-Helon(UPrévostde),t.XVIlI,
Î>. 142.
1ers (Le Jolis de), t. I, p. 321 ; II,
B. 354.
ette (De Bernard de Talode de),
t. V, p. 70.
Vîllicy (de Touvrillede), t. IX, p. 480 ;
XV, p. 225.
Villiersde TIsle-Adam et deLauber-
dière (De), t. XI, p. 408; XII, p.
3o2.
VtUiers (U Jolis de), t. II, p. 354.
• 3a
iÈ6
Vîlliers (Mïten de}, t. m, p. 319;
XIX, p. 497.,
Villoutreys' (Dfe). t. XIV, p; 456.
Viîmarest^(llloullart de), t. XX, p.
Vînzeile (Dé Cistei^neè de), t. Ilï, p.
355; XIV, p. 456.
Vioméoil . (Du Houx de), t. III, p.
2ia'. "
Vion de Tes^icourt Pe), t. XV, p.
3^0.
Viot de Mercure, t. I, p. 447; VII,
p. 540 ; XIII, p. 22^.
Viray (DcToustainde), t. Ilï, p. 35 1.
Visargent (De Bra'ncion de), t. I, p.
454.
TA&LË GÉNÉRALE,
Voue (De la), t. XIII, p. i65.
Vissac (De), t. XVIII, p. 58 et a 16.
Vittré (De Raity de), t. XII, p. 22
Vittu de Ker-Raouî, t. il, p. 5o.
Vivans (De), t. XIV, j>, ?55.
Vivier (Du), t. lï, p.' «75 et 5o5.
VoîcîérV (Chesnel de), t. IX, p. 43i.
Voisin» (De Gilbert de), t. XIII, p.
^23.
Volonzac-Malespina (De), t. VII, p.
Vol vent (De Bernard de), t. Il, p. 261.
. VII, p. 467.
WasquehalXDe Croix de), t. XIX, p.
Wasservas (De), t. XV, p. 371.
Wa&tiriea (De Montmorency de), t.
III. p. 3q7.
Waubert (De), t. II, p. 340.
Wei&s, t. lII, p. 3o; V, p. 564; VU,
Wp. 329; IX, p. 444.
eadel de Hayange (De), t. IV, p.
2o5.
Wcrbier d'Antigneul (De), t. IX, p.
441.
Werquîgneul (Le Preud'homme de),
1. 1, p. 212.
Wichcn (De Roye de), t. V, p. 126.
Wildenberc (De Planta de), t. I, p.
228; XIll, p. 397.
Willot de Beauchemin, t. I, p. 177.
Witon, t. XIII, p. 2o3.
Wuillemenot de Nanc, t. IX, p. 56.
de), t.
Wurtemberg (Maison royale
XIX, p. 9.
Ysoré (THervault, t. XV, p. 32i.
FIN.
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On ne peut souscrire au Nobiliaire universel de- Saint-AlUis
qu'à la condition de s'engager pour l'ouvrage complet.
Il paraîtra «n demi-volume vers le i*»" et le 1 5 de chaque mois.
Les souscripteurs ne payeront qu'après réception de chaque
demi-volume le prix de 5 francs afférent à ce dcmi-volumc, qui
devra nous être envoyé en un mandat sur la poste.
Les souscripteurs qui voudront payer d'avance le r.^ontant de
l'ouvrage complet, qui sera publié en un an, auront droit à un es-
compte de 10 pour loo.
Ils n'auront donc qu'A nous adresser en un mandat, ou autre
valeur sur Paris, la somme de iSo francs.
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Allais, complet, est devenu introuvable. Le seul exemplaire qui,
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M. de Saint-AUais^ pour laquelle nous avons fait tant de
sacrifices, a pu être achevée, malgré la crise commerciale et
politique de ces dernières années. Nous avons eu le regret
de ne pouvoir conserver les exemplaires de cet immense
ouvrage qui nous restaient et sur lesquels nous comptions
pour réaliser, avec le temps, le bénéfice de nos soins et de nos
efforts. D'autres que nous récolteront ce que nous avons
semé : les ouvriers de la dernière heure sont toujours Içs
mieux récompensés. Nous revendiquons toutefois l'honneur
d'avoir exécuté ce livre, à la satisfaction du public éminent
auquel nous nous adressions. Nous avons exactement suivi
notre programme, sauf pour la Table générale de toutes
LBS FAMILLES citées dans le Nobiliaire universel (i) que nous
nous proposions de publier, et dont la rédaction est à moitié
faite ; mais cette Table serait si coûteuse à imprimer et de-
vrait se vendre si cher que nous renonçons à la faire paraî-
tre. Il en est de même pour V Armoriai général qui devait
suivre notre publication. Nous laisserons à d'autres aussi pas-
sionnés que nous pour les gloires nobiliaires de notre pays le
( i) La table générale des généalogies termine le tome XX.
— II —
soin d'imprimer cette table et de faire graver cet Armoriai
général, à moins que des circonstances plus propices ne nous
permettent un jour de compléter notre œuvre.
En attendant, nous réalisons la promesse que nous avions
faite à nos bienveillants souscripteurs, de publier un supplé-
ment contenant des continuations de généalogies déjà pa-
rues dans l'ouvrage de M. de Saint-Allais. Ce supplément ne
sera pas le dernier, nous en avons la conviction ; aussi nous
nous tenons à la disposition des familles qui voudront bien
nous communiquer les documents authentiques, au moyen
desquels nous pourrons publier de nouveaux volumes.
A. Bachelin-Deflorenne
NOBILIAIRE UNIVERSEL
DE FRANCE
FORMANT LES lUTÉRUUX DU
DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA NOBLESSE
WiÊ^i BTTE famille , citée au Nobiliaire universel de
g ISmk fronce, tomes IV, page 3a; XI, pag« 5o3,etXX,
SuSsSp^gc 2^^ {Liste des chevaliers de Malte et Cata-
logue des chanoines cames de Lyon), est originaire du Fo-
rez, mais se trouve également posscssionnée dès les temps
les plus anciens eu Lyonntiis, eu Auvergne et même dans
le haut Languedoc, puisqu'on y trouve, en 1206, un Durant
Cbarpin, damoiseau, qui rendit hommage, à cène date, à
Arnaud de Chanaleilles , pour ce qu'il possédait à Saint-Mau-
rice et à Saugues.
Sa généalogie a été dressée, sur titres, par le juge d'armes
d'Hozier ; elle est accompagnée d'un certificat signé de lui ,
par lequel il la dit une des plus anciennes et des plus nobles
de la province du Forez, toujours attachée au service des
rois et alliée aux plus nobles familles. Ce certiâcat porte la
le. I
2 CHARPIN.
date du 14 janvier 1785 et se trouve dans les archives du
château de Feugerolies.
Le premier de ce nom qui soit connu est Guichard
Charpin^ qui se trouvait à Acre (troisième croisade) au
mois de juillet 1 191, en qualité d'écuyer de Hugues de
Talaruj un des plus puissants chevaliers du Forez et du
Lyonnais {Original aux archives de Feugerolies).
Mais la filiation non interrompue , prouvée par titres au-
thentiques, conservés soit aux archives de Feugerolies ,
soit aux archives départementales de la Loire et du Rhône,
ou à celles de la ville de Lyon , a commmencé à
Etienne Charpin^ vivant vers le milieu du xiii^ siècle, et
dont le fils, nommé Jean^ fit promesse d'aveu à Robert
comte d'Auvergne^ en i3o8, pour ce qu'il possédait à
Pont-du-Château.
Michel y Pierre et Guillaume Charpin comparurent aux
« monstres » des 8 juillet et 6 novembre i368, lors des
guerres du Dauphiné.
Etienne et Robinet, écuyers, et Jean Charpin ^ écuyer,
se trouvèrent aux revues de leurs compagnies, faites les
10 juin iSyS et 8 décembre 1387. Jean Charpin était con-
seiller et chambellan de Jean , fils de France , duc de Berry ,
en 1441 , et rendit foy et hommage à Charles de Bourbon^
comte de Forez, pour les fiefs de Chastelus, Fontanès et
autres, le 16 août 1445.
Vers le milieu du xv« siècle, cette famille se divisa en deux
branches, en la personne de Pierre et de Simon Charpin ,
tous deux fils de Jean Charpin , damoiseau , seigneur de Mon-
tellier, et d*Isabeau de Mays (famille qui a donné un comte
de Lyon en i326).^
Le premier fut auteur de la branche aînée des seigneurs de
Montellier, TEspinasse et comtes de Souzy, marquis de la
Rivière, barons de Feugerolies, qui s'est alliée avec les mai-
sons de Lemps, de Laurencin, de Rostaing, de Damas, de
Villars (famille du maréchal) , de Capponi (Florence) , d'Aï-
bon, etc.
CHARPIN. 3
Simon Charpin» son frère, commença la branche cadette
des seigneurs comtes de Génetines qui s^allia avec les mai-
sons d'Augerez, de Veini-d'Arbouze, le Long de Chenillac,
de Belveser, de Fay de la Tour-Maubourg, de la Ri voire ^
de la Fare, de Loras, etc.
Cette branche s^est éteinte en 1828 , en la personne de
François-Régis de Charpin, comte de Génetines , capitaine
au régiment de Bourbon-cavalerie, chevalier de Saint-
Louis, lieutenant des maréchaux de France pour le dépar-
tement de Trévoux-en-Dombes.
La maison de Charpin a produit trois chanoines comtes
de Lyon , dont le dernier devint évéque de Limoges en 1 707 ,
et plusieurs chanoines comtes de Saint- Pierre de Vienne;
des commandeurs et de nombreux chevaliers de Tordre de
Malte; des capitaines de compagnies d'hommes d'armes;
beaucoup d'officiers distingués jusqu'au grade de mestre de
camp, presque tous chevaliers de Saint- Louis; des gen-
tilshommes de la maison du roi et des princes , et un com-
mandant du ban et arriére-ban des provinces de Lyonnais^
Forez et Beaujolais.
Elle est actuellement représentée par :
Le comte Hippolyte-Q4ndré-Su^anne de Charpin, comte
deSouzY, marquis de la Rivière^ baron de Feugkrolles,
né à Lyon le 11 septembre 18 16 (fils de Q4ndré'Camille y
chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur, et de
Malte , et de Pauline-Q4délaïde de Perthuis) , chevalier des
ordres de la Légion d'honneur, de Malte et de Saint-
Grégoire le Grand, ancien député, ancien conseiller gé-
néral de la Loire.
Il a épousé en premières noces, le 28 octobre 1845,
Marie-Q^imée-Pauline de Nettancourt-Vaubecourt, fille
de Jacques-Marie-Claude j marquis de Nettancourt, comte
de Vaubecourt, colonel du 18* régiment de ligne^ comman-
deur de la Légion d'honneur, chevalier des ordres de Saint-
Louis, de Malte et de Saint-Ferdinand d'Espagne, officier
de Tordre de Léopold de Belgique, et de Pauline-Ernestine
de Bbauffort.
4 CHARPIN.
Il s'est marié en secondes noces ^ le ii novembre 1862^
zytzQârmandine'Marie-Sophieà^ Guignard de Saint- Priest,
veuve de Gaspard-Paulin-Charles-Aimé^ vicomte de Cler-
liONT-ToNNBRRB, fille du comte Alexis de Saint-Priest, pair
de France , successivement nommé envoyé extraordinaire et
ministre plénipotentiaire de France au Brésil , en Portugal
et en Danemark , commandeur de la Légion d'honneur ,
grand-croix des ordres d'Isabelle la Catholique et de Dane-
brog^ membre de TAcadémie firançaise , et de Q4ntoinette-
Marie-Henriette de ia Guiche.
Il a eu de ces deux mariages , entre autres enfants :
i.« Q/indré 'Camille^ Marie-^gis, né le 27 avril
i855 , actuellement élève de T Ecole polytechnique;
2.* Oélexis-Henri-Marie-Chantal , né le 6 avril 1 864.
Résidence : Le château de Feugerolles , près Saint- Etienne
(Loire).
Armes : Ecartelé : aux !•' et 4* (i ), d'argent^ à la croix
ancrée de gueules ^ au franc quartier d'azur y chargé d'une
molette d^or^ qui est de Charpin; aux 2* et 3®, tranché de
sable et d'argent^ qui est de Capponi (2}.
Cimier : Un lion issant de gueules^ arméy lampassé^
couronné d* or.
Devise : In hoc signo vinces.
(i) Les armes de la maison de Charpin sont exactement la description
de celles qui se voient sur plusieurs parties de la tour de l'église Saint-
Paul, à Lyon, laquelle tour fut commencée par Pierre Charpin, pre-
mier du nom , pénitencier et secrétaire du Pape Jean XXIII , officiai et
▼icaire général de Tarchevêque de Lyon Amé de Talaru, chanoine et
chamarierdu chapitre de Saint-Paul en 141 8, puis doyen du chapitre
devienne» et fut terminée en 1476, aux frais de Pi>n*tf Chahpui,
deuxième du nom^ neveu du précédent, qui fut, après lui, otâcial et
vicaire général de Lyon , chanoine et chamaher de Saint-Paul, en 1448,
et doyen du chapitre de Vienne.
(a) Les armoiries des Capponi, illustre maison de Florence, ont été
écartelées avec celles des Charpin par suite d'une clause testamentaire
de Catherine^Q^ngélique de Capponi, dame de Feugerolles (la dernière
de sa branche), femme àt Pierre-Hector de Charpin, comte de SowZY.
Ce testament est du 26 avril i685.
CHARPIN. 5
PRINCIPAUX OUVRAGES
QUI ONT PARLÉ DE LA MAISON DE CHARPIN.
I.' Annuaire de la Noblesse, par Borel d'Hauterive, an-
née 1846, page 192.
2.® Revue historique de la Noblesse, par Borel d*Haute-
rive et de Martres, tome II > page 293 , et tome IV, pages
141, 142.
3.° La Noblesse de France aux croisades , par Roger,
pages 124, 209.
4.^ Armoriai historique, par de Milleville , page 62.
5.* Noms féodaux , par dom Béthencourt , page 25o«
6.® Chronique des châteaux et des abbayes (du Forez) , par
de la Tour- Varan , tome I , pages 434 — 460.
7.® Les Lyonnais dignes de mémoire (par Pabbé Pemetti) ,
tome I, page 187.
8.® Mémoires de l'histoire de Lyon , par Guillaume Para-
din. Lyon, iSji ^ in-folio, pages 245-47, 255,
9." La Fondation et les Antiquités de l'église Saint-Paul de
Lyon, par de Quincarnon,in-i8, pages 62, 63.
10.® Etat politique du Dauphiné, par Nie. Chorier» t. II ,
page 2 17 , et tome IV , page 44.
1 1 .* Les Fiefs du Forez , par Sonyer du Lac (publié par
d'Assîer). Lyon, i858, gr. in-40, pages 83 — 85, i3i, i32..
12."* Genealogia délia famiglia Capponi di Firenze, des-
critta da Luigi Passerini (faisant partie de la grande publi-
cation de Litta sur les familles célèbres d'Italie).
1 3.* Notice sur Amédée de Talaru , archevêque de Lyon ,
par Péricault (141 5- 1444), pages 5, 7, 8, 22.
14.0 Obituarium Lugdunensis Ecclesiœ,publiéparGuigue,
page 141.
i5.® Gallia Christiana , tomes II , pages 446 , 544, 878;
IV, page825; VIII, page i3o3; XII, page 402; XVI,
page 143.
6 CHARPIN.
16.® Histoire universelle, civile et ecclésiastique du Forez,
par Jean-Marie de la Mure^ 1674, in-4, page 341 .
17.® Histoire des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem,
dits de Malte , par Tabbé de Vertot (Liste des chevaliers de
la langue d'Auvergne).
18.® Armoriai véritable delà Noblesse qui a été reconnue
et approuvée dans la recherche qui en a été faite en 1667
et 1668^ pour les provinces du Lyonnois^ Forez et Beau-
joloisj parC. Brunand. Lyon^ 1668, in-4®^ page 34.
ig."" Armoriai historique, généalogique et héraldique de
l'ancienne noblesse de France, par M. de Saint- Allais,
année i836, pages 35 1 — 355.
20.*" L'Entrée solennelle dans la ville de Lyon de Mon-
seigneur FÉminentissime cardinal Flavio Chigi, neveu de
Sa Sainteté et son légat a latere en France. Lyon^ 1664»
în-folio [armes des chanoines comtes de Lyon).
2 1 .*" Recherches concernant principalement l'ordre de la
noblesse sur l'assemblée bailliagère de la province de Forez»
convoquée â Montbrison, en mars 1789, pour l'élection aux
Etats généraux du royaume (par M. d'Assier de Valenches).
Lyon, i86o« in-folio^ page 43.
22.'* Familles chevaleresques du Lyonnais, Forez et Beau-
jolais aux croisades, par A. Vachez. Lyon, iSjS^ in-8^
pages 47, 48, ii3— 116.
23.^ Mémoires pour servir à l'histoire de l'abbaye royale
de Saint-André-le-Haut, de Vienne, par Claude Charvet,
publiés par M, P. Allut. Lyon^ 1868, in-8; pages i55—
i58.
24.^ Recueil de documents pour servir à l'histoire de
l'ancien gouvernement de Lyon, par L. Morelde Voleine
et H, de Charpin. Lyon^ 1854, in-folio, pages 98 — io5.
25. <> Notice historique et statistique du canton deSaint-
Symphorien-le-Château (Rhône), par N. F. Cochard. Lyon^
1827, in-8, pages 47, 52, 73, 81, 95, 127— 129, 190,
206.
26.'* Dictionnaire généalogique, héraldique, historique
CHARPIN.
et chronologique, par M. D. L. C. D. B. (M. delaChenaye-
des-Bois), édition in-12, tome IV ou premier volume du
supplément.
LIVRES DB BLASON
Contenant la description ou la représentation, par la
gravure, des armoiries de la maison de Charpin.
1 .<" La Vraye et Parfaicte Science des armoiries, par Louvan
Gelliotet Pierre Palliot. Paris, 1664, in-folio, page 347.
2.<* Trésor héraldique, ou Mercure armoriai, par Charles
Ségoing. Paris y 1657 , in-folio, page 1 12*
3.® César Armoriai (par César de Grand-Pré). Paris, 1649 y
in-i2,page 117.
4."* Dictionnaire héraldique, par Jacques CheviUard.
PariSy 1723, in-i2, page 78.
5."* Armoriai des principales maisons et familles du
royaume, par M. Dubuisson* Paris, 1757, 2 vol. in-12^
tome I^ page 96 et planche 96.
6.® Le Véritable Art du blason et la Pratique des armoiries ,
par le P. Menestrier. Lyon, 1671 , in-12^ page 377.
y."* Jeu de cartes du blason (par le P. Menestrier). Lyon ,
1692, in-i8, pages 80-82.
S.^ La. Nouvelle Méthode raisonnée du blason, par le
P. Menestrier, éditions in-12, de 1696 , 1701, 17 18, 1723 ,
17289 1750 et 1761 (à la dédicace 9 armes gravées des
comtes de Lyon).
9.® Nouvelle Méthode raisonnée du blason, ou l'Art hé-
raldique du P. Menestrier^ mise dans un meilleur ordre et
augpaentée par M. L*** (P.-L. Lemoine).JL^on, 1780, in-8,
page 86 (au nom de Génetines [Charpin de] et planche 10,
fig. 12).
io*« Le Grand Armoriai de CheviUard.
1 1 .® La France chrétienne, par J. CheviUard. Paris {sans
date), in-40, page 141.
8 D'ANGLADE.
D'ANGLADE
A généalogie de la maison d^ANGLADS, qui figure au
tome IX du Nobiliaire universel de France , se
continue ainsi :
XVI. Q^ugustin-Hippolyte , marquis d'ANOiADE, épouse
le 17 novembre 18 18 Q/lntoinette-Oingélique Lair du
Vaucelles, née le 26 avril 1800, à Paris, où elle meurt le
5 septembre 1876.
Q/iugtiStin-Hippolyte mourut le 5 septembre i856 dans
sa terre du Marais^prèsd'Argenteuil; il eut de son mariage :
i.o Alphonse , né le 7 septembre > à Paris , où il meurt
le 26 décembre 1844 ;
2.^ Marie, née le 27 août 1822, à Paris, où elle
épousa le comte C/llbert de Rességuier, le 14 dé-
cembre 1839; elle mourut à Pau» laissant deux
filles , le 3o septembre 1848 ;
B."" Berthe, née le 4 juillet 182 5, à Paris, où elle
mourut le 7 septembre 1848 ;
4.^ Q^rthur-Q^manieu, qui suit.
XVII. Q4rthur'Q4manieUy marquis d Anglade, né à Paris
le 14 octobre 1828, fait partie, comme volontaire, des
zouaves pontificaux dès leur formation; lors de l'envahisse-
ment des Etats de TEglise par Tarmée piémontaise en 1860.
Il retourne au même corps comme volontaire de l'Ouest
pour la campagne de France contre les Prussiens en 1870 et
assiste à l'affaire de Brou , à la bataille de Patay, le 2 dé-
cembre de la même année, et de Saint-Sigismond , le surlen-
demain , 4 décembre.
Il épouse, le 16 avril 1868, Marthe-^B^ymounda-Mathilde
de Maillé la Tour Landry, née le 17 mars 1840, à Pans,
fille de Char leS'Hardouin-Jules- Xavier y marquis de Maillé
DE BARTHÉLÉMY D'HASTEL. 9
LA Tour Landry, et de Marie-Eudoxie-Mathilde Baudon,
DE MONY.
De ce mariage sont nés :
i.® Charle$'Q4ntoine-Jean-Q4manieUy né le 8 juin
1870, à Paris ;
2.* Jeanne -Marie- Joseph-e^ntoinette-^J^aymounda'
Mathilde^ née le 7 mars 1872» à Paris;
3 . o Q/intoinette - Mathilde - Marie - Q4nne - Claire -
Q^dolphe y née le 7 avril 1 878 , à Paris ;
4.* Mathilde 'Clémence - Henriette - Marie •Q^nne-
Marthe, née le 11 août 1 876 , au château de la
Grandville, en Bretagne.
DE BARTHÉLÉMY
BTTE ancienne famille, originaire de Langres^ a
pour premier auteur connu : Lambertus Bartho-
LOMiEi, procureur de Tévéché de Langres. (Acte
d'accord entre l'évéché et le chapitre de Langres
du 8 mai 1371. — Voir Bibliothèque Nationale^ fond latin,
n,* 5igi,/oL 265.)
VI. Noble Claude de Barihéleicy, avocat du roi au siège
de Langres (i6o5).
IX. Noble Jean-Baptiste de Barthélémy, conseiller et avo-
cat du roi, puis président de la prévôté royale de €0107(1714).
Claude de BARTHÉLEMY/chanoine du chapitre de St-Etienne
de Touly reçu en 1782, ayant fait ses preuves (de rigueur) de
trois degrés de noblesse paternelle.
François de Barthélémy, seigneur d'HASTEL^ major d'in-
lo DE BARTHÉLÉMY D'HASTEL.
fan terie (1779), chevalier de St- Louis (178 1), gouverneur
de Bourg-en-Bresse (1785}.
Jacques de Barthélémy, dit le chevalier de Coursillon,
secrétaire de la légation (1785), puis ministre plénipoten-
tiaire à Mayence (i 791)9 mort en 1849.
Claude-Félix-Hyacinthe de Barthélémy, préfet, maître
des requêtes, commandeur de la Légion d'honneur^ marié à
Antoinette Deu de Yieuz-Dampierre; veuve le 22 décembre
1868. De ce mariage :
I.® Anatole de Barthélémy, chevalier de la Légion
d'honneur, ancien sous-préfet, marié à Marie
Aubert, dont :
A. Jean^ né le 2 novembre 1862;
2.<' Edouard de Barthélémy d'Hastel, chevalier de Fa
Légion d'honneur, ancien auditeur au Conseil d'Etat,
membre du conseil général de la Marne, créé comte
par bref pontifical du 27 avril 1874, avec trans-
mission éventuelle à son neveu précité; marié à
Bérengère l'Heureux, fille du général et de Clé-
mentine de Saulx-Tavanes, dont :
B. Gabrielle-Chantal-Marie-Armande.
Armes : Gironné d'argent et de sable de huit pièces^ à
l'or le de huit écussons de Vun en Vautre; sur le tùut^
d*a:[ur, au chevron accompagné de deux cailloux et un lis
de jardin j d'argent.
DE CARMEJANE-PIERREDON
iA famille de Carmejane, anciennement originaire
|de la province de Guyenne et Gascogne, vint s^éta-
blir à Menerbes, au Comté Venaissin, à la fin du
XV* siècle, quittant un pays ravagé par les guerres
civiles et attirée, comme tant d'autres familles étrangères,
vers le Comté Venaissin par la beauté de sa nature et de son
climat et par la douceur du gouvernement des Papes. La
destruction de ses titres antérieurs et des archives de la ville
de Fumel, qu'elle habitait, suite des invasions successives
des Anglais jusqu'au xv" siècle et des guerres de religion
au xvi«, destruction constatée d'ailleurs par l'histoire pour
beaucoup d'autres villes et anciennes familles de Guyenne
et Gascogne, ne permet pas de remonter sa filiation suivie
plus haut que l'époque où elle s'établit au Comté Venaissin.
(Extrait de V Annuaire de la Noblesse^ par Borel d'Hau-
terive, i865.)
I. Le plus ancien de cette maison , et du nom duquel on
ait eu connaissance , est à la fin du xv* siècle et au com-
mencement du XVI*, à l'époque de la construction d'une nou-
velle paroisse à Menerbes, dans le Comté Venaissin, où il
habitait. Il obtint la concession du privilège de faire bâtir à
ses frais dans cette église une chapelle sous le titre du Saint-
Sépulcre , lequel privilège ne fut accordé qu'à des familles
nobles, comme il conste, d'un côté de l'église aux maisons de
Baraillier , de Grignan , de Constance; de l'autre est celle
des curés 9 magistrats, et celle-ci dans laquelle on voit un
tombeau antique et relevé, le seul qui soit ainsi, où reposent
les cendres de chacun de ses chefs , de génération en généra^
tion jusqu'à présent. Ses descendants ont augmenté les fon*
dations pieuses qu'il y fit et ont mis cette chapelle sous l'in*
vocation de saint Charles. Outre cela, il possédait un corps
12 DE CARMEJANË-PIERREDON.
de plus de cent directes dans Menerbes, dont il reçut l'aveu
et le dénombrement de ses emphytéotes.
II. Jean de Carmejane , formant le second degré ^ fut reçu
citoyen d'Avignon ^ quoiqu'il eût habité Menerbes la majeure
partie de sa vie, où il possédait des domaines et les directes
mentionnées ci-dessus» dont il reçut laveu et dénombrement
et reconnaissance de ses emphytéotes^ aux années i5i4,
i5i5 et i52i , et s'allia avec demoiselle Andriette de Blado*
d'une ancienne famille éteinte du lieu de Mazan , diocèse de
CarpentraS; en 1 5 1 5 , qui lui donna deux enfants , en faveur
desquels il disposa de ses biens le 8 août 1 5 5 1 , savoir :
i.^ Jearij qui suit;
2 .® Marie de Carmejane , qui épousail ntoined* Avtrav ;
cette alliance' est rappelée dans l'Essai généa-
logique de la Noblesse du Comté Venaissin,
article : Autran.
III. Jean de Carmejane, II« du nom, se maria avec
Eustache Laurenti (des Laurens) , fille de Guillaume et de
Peirone de Colin. Il naquit de ce mariage : Andriette de
Carmejane, mariée à Jean Malachier, connu à Menerbes
pendant les guerres civiles, où il se distingua, et
IV. Gilles de Carmejane , I*' du nom , citoyen d'Avignon^
qui fut consul de cette ville du rang des citramontains. Il
augmenta la dotation de la chapelle fondée par son bisaïeul,
où il le nomme pour faire prier Dieu pour lui et ses aïeul et
bisaïeul, le 26 avril 1609 (Michaëlis, notaire de Menerbes).
Il eut deux femmes : i^Sibilleàt Fourneiron, fille à* Esprit
et de Jeanne de Sade ; 2<» Marguerite de Beau, fille de Jean^
des seigneurs de Roaix (dont la maison s'éteint dans celles des
Javon-Baroncelli et Soissans), et de dame Antoinette de
Crozet. Gilles de Carmejane transigea avec Andriette^ sa
sœur , pour un supplément de sa dot provenant de la suc-
cession de dame Eustache des Laurens, leur mère, rières
Benoît Michaëlis, notaire de Menerbes, leSomai 1608. Il
eut de son premier mariage :
DE CARMEJANE-PIERREDON. i3
I.® Gilles de Caruejane^ qui a formé la branche
d'Avignon^ aujourd'hui éteinte ;
Du second :
2."* Simon de Càrmbjane, auteur de celle qui a conti-
nué sa demeure à Menerbes.
Branche d'Avignon.
V. Gi7/e5 de Carmejane, II* du nom^ citoyen d'Avignon,
s*allia avec Isabeau de Laurens de Valance, fille de Nicolas
et de Marguerite de Borelli. Leurs fils furent :
I ^ Jean-François^ qui épousa Catherine de Mérin-
DOL DE Vaux, fille de noble Achille^ conseiller du
roi, et de Catherine de Vernet, de Montmeyran,
duquel mariage il n'eut point d'enfants, et il fit
substituer son bien à François- Augustin de Car-
mejame, dont nous parlerons ci-après ;
2.0 GilleSy III® du nom, marié avec ilnne de Bouchard,
fille de Henri et d*Anne de Folard, dont il eut plu-
sieurs enfants^ entre autres :
A. Jacques, chanoine de l'église collégiale de
Saint-Genet de la même ville ;
B. Louis^ chevalier de l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis, qui disposa de ses biens en
faveur de François-^Augustiny son cousin.
Branche de Menerbes,
V. Simon de Carmejane, fils de Gilles I'% s'allia le 22 no-
vembre 1642 avec Françoise de Folard, fille de noble Nico-
las (aïeul du chevalier de Folard^ de l'ordre royal et mili-
taire de Saint-Louis, mestre de camp d'infanterie, célèbre
dans Tart militaire, par sa nouvelle tactique et ses ouvrages
connus dans toute l'Europe) el de Marguerite de Tarquet.
14 DE CARMEJANE-PIERREDON.
Simon passa transaction avec son frère Gilles. Ses enfants
furent au nombre de quatorze :
I .o François fut le seul marié;
2.« Henri fut major de la Croix-Blanche, alors régi-
ment des gardes du roi de Sardaigne, où il fit ses
preuves de noblesse, suivant l'usage de ce corps; il
testa le 19 décembre 1686 (notaire, Joseph Mi-
chaêliSj de Menerbes);
3.^ Joseph de Carmbjàne, mort à Page de vingt ans,
en garnison à Pignerol, au service de France.
VI. François de Carmejane se maria le 23 janvier 1690
(notaire^ Joseph Blanqui, de Bonieux) avec Christine de Sa-
vouRNiN, fille de Virgile^ écuyer de Lauris (chef de la bran-
che aînée de cette ancienne famille de Provence qui eut trois
fils, Tun exempt des gardes du corps, tué au si^e de Lille,
l'autre, Paul Savournin, capitaine au régiment de Picardie,
et trois filles, Tune entrée dans la maison d'AMAT de Cadb-
NET^ l'autre dans celle de Redourtier de Magnan» du lieu de
Lauris, qui s'est éteinte dans celle de Barras Valcriche, le
dernier actuellement chanoine à Saint- Victor, à Marseille),
et de Marie de Blanc, laquelle était petite-fille de Jean d'Au-
TRAN et de Victoire des Isnards, ce qui a renouvelé l'ancienne
alliance des Autran, ci-devant mentionnée. François de
Carmejane fut député avec Alexandre-Justin d'Astier, baron
de Monfaucon, major du régiment de Toulouse-infanterie,
pour empêcher un détachement des volontaires du Dauphiné
de forcer le dépôt du grenier à sel de Bonieuxi petite ville du
Comté Venaissin enclavée dans la Provence, ainsi qu'il est
cité dans VEssai généalogique de ce Comté. Il disposa de
ses biens, rières Joseph Michaëlis, notaire de Menerbes, le
18 novembre 1694, en faveur de son fils unique, qui suit :
VII. François-Augustin^ l" du nom, se maria le 18 août
171 6 (notaire, Jean-Michel Tempier, à Menerbes) avec de-
moiselle Anne^Thérèse de Malachier, dont l'alliance ci-
devant fut renouvelée. Il eut de son mariage :
DE CARMEJANE-PIERREDON. ib
I ."^ Jeari'Antoinej marié avec demoiselle Jeanne-Mjorie
de Serpillon^ qui mourut à Lisle, du Q>mté Ve-
naissin, et deux fils qu'il avait laissés ; la veuve
s*est remariée à Pierre-Constantin de Roussière,
chargé des affaires du roi à Avignon, chevalier de
Tordre royal et militaire de Saint-Louis ;
2,** Franqois-Augustin^ qui suit ;
3/ Marguerite de Carmejàne.
Il fut qualifié de noble dans un jugement des officiers de
la Chambre apostolique en 1724, ainsi que dans un arrêt du
Parlement d'Aix de lySS. Il transigea par une procuration
faite rières M* Jean-Michel Tempier, notaire de Menerbes,
le 18 mai 1718^ avec son cousin Legouge de Sàint-Étibnne,
dont la maison s'éteint dans celle de Sade d'Eiguières, pour
les droits qui lui revenaient de leur tante Anne de Sa-
VOURNIN.
VIII. François- Au gust in j IP du nom, capitaine au régi-
ment d'Hainaut, chevalier de l'ordre royal et militaire de
Saint- Louis, pensionnaire du roi, a été élevé dans Tart mi-
litaire par le chevalier de Folard, que nous avons cité ci-des-
sus. Par sa conduite distinguée au siège d'Harbourg, il eut
une gratification de quatre cents livres et la croix de Saint-
Louis à treize ans de service. Il s'est allié avec Marie-Ma-
deleine d' Antoine de Taillas, fille de Jean-Joseph-Jacques^
seigneur de Taillas, de Buoux et de Pierredon, et de Marie-
Suzanne de Nantes, le 16 avril 1771 (notaire^ Silvestre de
Gordes, et Granier, notaire de Menerbes), dont il a :
i."* Charles-Joseph de Carmejàne de Pibrredon, élève
du roi au collège de Beaumont-en-Auge ;
2.» François-Marie^ enregistré pour l'Ecole royale et
militaire, né le 8 septembre 1775 ;
3.** JeanrTSaptistCj né le 12 février 1777;
4.'' Augustin^ né le 28 août 1778 ;
5.** Etienne^ né le 3 avril 1780;
6.* Gàbriel-Joseph'BrunOy né le 6 octobre 1781;
7.* Marie-Thérèse y né le 17 mars 1784.
i6 DE CARMEJANE-PIERREDON.
Son Eminence le cardinal Durini, étant président pro-
légat d'Avignon et Comté Venaissin, fit examiner sous ses
yeux» par M. Salomon, son archiviste et secrétaire d'Etat, les
titres de la maison de Carmejanb; c'est ce président qui avait
présenté au ministre de France les baptistaires des deux fils
proposés pour l'Ecole militaire, dont le certificat est enre-
gistré aux archives du palais apostolique. La noblesse de
cette famille a été prouvée aussi devant le juge d'armes de
France, commissaire député par le roi pour certifier celle des
élèves de l'Ecole royale et militaire. Les titres, adressés au
)uge d'armes de France*, restent ordinairement quelque temps
aux archives, ce qui nous a privés de bien des détails.
La terre de Pierredon, que cette famille possède en Pro-
vence, et les alliances qu'elle y a, nous ont autorisés à lui
donner une place dans ce nobiliaire. (Extrait de ï Histoire
héroïque et universelle de la Noblesse de Provence^ par
Artefeuil, t. III, 1786.)
Artefeuil, dans son Histoire héroïque et universelle de la
Noblesse de Provence, terminant la généalogie de Carmb-
JANE à la fin du siècle dernier, nous la prendrons au point
où il la laisse pour la continuer jusqu'à nos jours (i)^
VIII. François-Augustin, II« du nom, dit le chevalier de
Carmejanb, seigneur de Pierredon, capitaine au régiment de
Hainaut-infanterie, chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint- Louis, naquit à Menerbes, Comté Venaissin, le
3 juin 1724, fils puîné de noble mtssirt François-Augus-
tin l^ de Carmejanb, écuyer, et de noble dame O^nne-TTié-
rèse de Malachier.
11 embrassa jeune la carrière des armes, sous le patronage
de son grand onde, le chevalier de Folard, mestre de camp,
(1) Borei d*Hauterive, que nous reproduisons textuellement comme
Artefeuil, reprend en le complétant le viix* degré de cette généalogie
dressée par Artefeuil d'une manière sommaire et incomplète. Voir,
pour la généalogie complète, la France héraldique, par Ch. Poplimont,
t. II. 1873. Note de l'éditeur.
DE CARMEJANE-PIERREDON. 17
célëbre/por ses ouvrages militaires. Il fit la campagne d'Italie
de 1744 dans le régiment de Stainville^ et celle de 1746 dans
le même régiment devenu de la Roche-Aymon, et assista, la
même année, à la défense de la Provence^ envahie par les
Autrichiens et les Piémontais; en 1747, à la prise des îles
Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, au sanglant combat du
Col-de-1' Assiette^ dans le haut Dauphiné, enfin aux deux
combats livrés sous les murs de Vintimille. En 1757, il se
trouva dans l'armée du Bas-Rhin, à la bataille de Haasten-
beck et à la prise de Minden et de Hanovre. C*est au mois de
novembre de la même année, à la défense de Harbourg^ oti
son régiment fit une défense admirable contre l'armée hano-
vrienne violant sa capitulation, qu'il mérita par sa conduite
distinguée la croix de Saint- Louis, à treize ans de service^ et
une pension du roi, de quatre cents livres. Il quitta en 1766
le service militaire et son régiment, qui portait, depuis l'or-
donnance de 1762, le nom de la province de Hainaut.
Retirée Menerbes et devenu chef de famille par la mort
successive de JeanrAntoine de Càrmejane, son frère aîné, qui
s'était allié, à Courthezon , Comté Venaissin , le 20 avril
1759, à demoiselle Jeanne- Marie de Sbrpillon, et des
deux fils de ce fi-ère, François -Augustin -Luc et Paul-
Simon- Augustin ^ il épousa, au château de Taillas, paroisse
d'Entrevennes, en Provence, le 16 avril 1 771, demoiselle
Marie-Madeleine d' Antoine de Pierredon, née audit
château, le 28 janvier 1752^ fille de noble messire Jean-
Joseph-Jacques d* Antoine, seigneur de Taillas et de
Pierredon, et de noble dame Marie-Suzanne de Nantes de
Pierredon, et sœur d'Q/llexandre d' Antoine, capitaine de
frégate, chevalier de Saint-Louis, et belle-sœur du vice-
amiral Sylvestre de Villeneuve. Son contrat de mariage,
précédé d'articles de mariage du 16 avril 1771, ne fut défini-
tivement passé que le 16 novembre 1776, devant M* Gra-
nier, notaire de Menerbes. Il fit son testament devant le
même notaire^ le 10 octobre 1785, voulant que la terre et
seigneurie de Pierredon, qu'il tenait en dot de son beau-
père, depuis le 29 avril 1778, fût la part de son fils aîné
Charles-Joseph^ et partageant entre ses autres enfants ses
biens de Menerbes et ceux qu'il possédait de l'héritage de
le. a
ift DE CARMEJANË-PIËRREDON.
memre Louis de Carmbjàne^ cheyalier de Saint- Louis, son
cousin. Il mourut à Menerbes^ le 28 décembre 1787^ et y fut
inhumé dans l'église paroissiale^ au tombeau et en la cha-
pelle de sa famille. Sa veuve, Marie- Madeleine d*ANToms
DE PiRRREDON, mourut à Mestejme, commune et paroisse de
Viens (Vauduse), le i3 avril 1820, et fut inhum& au cime-
tière de cette commune.
Leurs enfants furent :
I .** Charles-Joseph^ qui suit ;
2«° Marie-Julie de Carmejanb, née À Menerbes, le
26 octobre 1773, et y est décédée le 27 août 1774 ;
3.*" FranqoiS' Marie de Carmejanb, né à Menerbes, le
8 septembre 1775. Il entra jeune au service de
N. S. P. le Pape, dans la compagnie avignonnaise
du régiment de la garde pontificale, et (ut nommé
capitaine de cette compagnie le 7 février 1792.
Ce régiment ayant été ensuite, lors de Tinvasion
de Rome par les Français , incorporé dans Tarmée
française sous le nom de 7* régiment d'infanterie de
ligne italien, il le suivit en Catalogne, au commen-
cement de la guerre d'Espagne > y fut nommé
capitaine de grenadiers, et y mourut glorieusement,
le 3 janvier 1809, des suites d'une blessure au bras,
reçue à la prise de la citadelle de Roses;
4.'' Jean-Baptiste de Carmsjane, né à Menerbes, le
1 2 février 1 777. Après quelques années de sa jeunesse
passées au service militaire, dans le 7* d'artillerie
à pied^ où son frère aîné était alors capitaine^ il se
retira dans sa terre de Villargèle, commune de
Noves (Bouches-du- Rhône]. Il épousa, à Carpentras
(Vaucluse), le 4 juin 1817, demoiselle Marie-Rose
Imbert, née en cette ville le 3i mars 1798, fille de
Ange-AlexiS'Bemard Imbert et de dame Rose-
Madeleine de Ferre, d'une ancienne famille d'Italie
établie en Provence au xv® siècle. Il est mort à Car-
pentras, le 3o mars 1 841 , ayant eu de son mtu'iage :
DE CARMEJANE-PIERREDON. 19
a. Charles-64lexiS'Edouard de Carmbjànb, juge
au tribunal de Carpentras, propriétaire de la
tetre de Villargéle, né à Carpentras^ le 14 mai
18 18, marié à Marseille^ le 19 septembre 1844,
à demoiselle Virginie- Suzanne-' Augusta Tho-
mas, née en cette ville^ le 5 juillet 1825^ fille de
Joseph Thomas et de dame Suzanne-Sophie
Agnel^ d'où :
A. Marie-Rose-Sophie-Augustây née à Mar-
seille, le 18 juillet 1845, mariée à Car-
pentras ^ le 14 avril 186 3, à Clément-
Adolphe*Lticien PsirroN^ de la lignée de
Challou Saint-Mard, docteur en droit,
substitut du procureur général près la Cour
d'appel de Montpellier, né à Bar-sur-Seine,
le 12 octobre iSSi^ûls dQ Elie-Jules Peti-
TON, receveur particulier des finances, et
de Clémence de Buchèrb» dont un fils en
bas âge;
B. Joseph-Jean-^aptiste-Maurice^ né à Mar-
seille^ le 5 avril 1847;
C. Marie-Stéphanie-Blanche , née à Car-
pentras, le 16 mai 1854^ et y est décédée-
le 2 septembre 18 56;
b. Charles-Bernard de Carhbjane, né à Car
pentras, le 16 mai 1819, ^^ 7^^^ décédé le
3 mars 1823.
S.^" Augustin de Carmbjahe^ né à Menerbes^ le
28 août 1778. Il est entré au service militaire,
comme son père et ses frères} après avoir servi suc-
cessivement au 8« régiment de hussards^ au 20* ré-
giment de dragons, à la 79^ compsignie de canon-
niers-gardes-côtes^ il a été nommé^ le 2 1 février 1 807,
lieutenant à la 80" compagnie du même corps, et,
le 10 février 18 14, capitaine commandant la 29*
compagnie attachée au 4* régim^it d'artillerie à
20 DE CARMEJANE-PIERREDON.
pied. Paît chevalier de Tordre royal et militaire de
Saint-Louis le 26 octobre 1825, il s'est retiré à
Avignon, où^il habite actuellement sans alliance;
6."* Etienne de Càrmejâne, né à Menerbes, le 3 avril
1 780. Voué dès ses jeunes années aux soins des biens
et des affaires de la famille, il a passé sa longue
carrière au milieu des paisibles et utiles occupations
de la campagne. Il est mort à Saint-Remy-de-Pio-
* vence (Bouches*du-Rhône), le 24 juin i863, sans
alliance ;
7.** Gabriel'Joseph-Bruno de Carmejane. maire de
Menerbes, né en cette ville, le 6 octobre 1781. Il a
habité toute sa vie, et le dernier de la famille, la
maison paternelle de Menerbes. Une large brûlure
au visage, suite d'une chute dans le feu pendant son
enfance, Tempécha d'entrer au service militaire; il
en obtint la dispense le 1 9 juin 1 804. Il est mort à
Menerbes, le 25 mars 1828, sans alliance;
8." Marie-Thérèse de Carmbjane, née à Menerbes, le
17 mars 1784, mariée en cette ville, le i5 juillet
1808^ à Louis Devoulx, ancien percepteur des fi-
nances, né à Cereste (Provence), le 29 avril 1763,
fils de Jean-Joseph Devoulx et de dame Marie^
Delphine d*HAUTEFORT, dernière héritière d'une
ancienne famille de Provence. Ils habitent à Apt
(Vaucluse), sans postérité ;
9.'' Marie-Marguerite de Carmbjane, née à Menerbes,
le 14 octobre 1786, mariée en cette ville, le 1 2 jan-
vier 18 14, à Fidèle de Cavalier, maire de Ca-
vaillon (Vaucluse), né en cette ville, le 3 octobre
1787, fils de François-Sébastien de Cavalier, an-
cien officier au régiment d'Aunis-in£anterie, et de
dame Clotilde-Gertrude-Lucie de Raymond de Bu-
GUiER ; issu encore, par sa grand'mère paternelle,
dauncBarbe-Françoise-Félicité du Puy-Montbrun,
de cette antique famille du Dauphiné qui a donné
le premier grand-maître, Raymond du Puy, â
DE CARMEJANE-PIERREDON. 21
«
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Veuve depuis
le 26 avril i836, elle avait eu de son alliance une
fille morte jeune ; elle habite actuellement à Apt^
sans postérité.
IX. Charles-Josephy baron de Carxbjàne de Pherredon^
maréchal de camp d'artillerie , chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint- Louis, ofQcier de la Légion d'honneur,
chevalier de la Couronne de fer , naquit à Menerbes , le
6 juillet 1772. Il entra comme élève du roi à l'école militaire
de Beaumont-en-Auge (Normandie), le 5 février 1782 , après,
avoir fait, en 1781, ses preuves de noblesse par-devant
d'Hozier de Sérigny, grand juge d'armes de France , et
fut admis comme cadet gentilhomme sous-lieutenapt à
récole royale militaire de Paris, le !•' septembre 1787. Il fut
nommé, le i *' septembre 1789, lieutenant au régiment de
la Fère-artillerie (oti servait alors le lieutenant Napoléon
Bonaparte); capitaine au 7* régiment d'artillerie à pied, le
18 mai 1792, et, en cette qualité, commandant Tartillerie
d'avant-garde de l'armée du Nord et de la Moselle (1793) ;
commandant l'équipage d'artillerie de siège de l'aile gauche^
au siége^deMayence(i795); commandant l'artillerie d'avant-
garde de l'armée du Danube ( 1 796) ; chef d'état-major de
l'artillerie de siège de l'armée d'Allemagne à Coblentz
(1797); adjoint à la commission d'inspection des places du
Rhin et à la commission générale des places de guerre
(1798) ; chargé, avec le général de Savournin, de l'inspection
des côtes de la Méditerranée (1799); chef d'état*major de
l'artillerie de l'aile gauche de Tarmée d'Italie (i8oo). Nommé
chef de bataillon au 5* régiment d'artillerie à pied le
12 août 1801 , il fut sous-directeur d'artillerie à Antibes
(1802) et à Paris (i8o3); sous-directeur des équipages de
siège à l'armée des côtes de TOcéan (1804); sous-directeur
des forges de la 17* division militaire à Turin (i8o5).
Nommé colonel directeur d'artillerie à Turin, le 10 juillet
1806, et à Venise (1808); chef d'état-major de l'artillerie de
l'armée d'Italie (1869); directeur d'artillerie à Gênes, le
28 mars 181 1 ; à Montpellier, le 21 juin 18 14; il fut &it
22 DE CARMEJANE-PIËRHEDON,
maréchal 4e camp d'artillerie en retraite le i*' décembre
i8ï9.
][1 as>i«ta à la bataille de Yalmy^ zq septembre 1792 ; aux
combats de Limbach (1793), de Deux- Ponts, de Mertensée
et de Pellingen (1794) , oîi il eut un cheval tué sous lui ; au
siège de Mayence (1795)^ aux combats d'Oggersheim , de
Kehl^ de Rastadt (1796), oîi il fut blessé légèrement, et de
Gambsheim (1797), en Allemagne; aux combats de Gra^
vière, de Suze et d*Avigliano, en Italie (1800); aux affaires
de Boulogne^ sur les côtes de TOcéan (1804) ; aux combats
de Sacile et à la prise du fort de Malborghetto, en Italie; au
combat de Csnack, à I4 bataille de Raab (1809) et à la
bataille de Wagram, les 5 et 6 juillet 1809 ; enfin il combattit
à Gènes et dirigea vaillamment la défense de cette ville au
mois d'avril 18 14. Il fut fait, en récompense de ses services,
chevalier de la Légion d'honneur , le 1 5 juin 1 804 ; chevalier
de la Couronne de fer, le 23 décembre 1807; chevalier de
Saint^Louis , le 20 avril 1 8 14 , et officier de la Légion d'hon-
neur, te 1.7 janvier i8i5. Ilreçut le titre de baron, après la
glorieuse bataille de Wagram, le i5 août 1809, avec une
dotation extracurdinaire de sept mille livres de rente.
Ilvint^ après sa retraite, habiter sa terre patrimoniale de
Pierredon , commune de Saint- Remy^te-Provenee (Bouches-
du- Rhône), et il épousa à Avignon, le 19 juin 1821, après
contrat de mariage du 18 juin 1821, passé devant M* Pons,
notaire , demoiselle Camille - Marie - Thérèse ^Stéphanie
Trono db Boughony, née à Avignon, le 19 août 1788, fille
de noble messire Ignace - François -Joseph Trono db
Bouchont(i), chevalier, ancien capitaine au régiment de
Bourgogne -infanterie, major de l'infanterie pontificale
avignonnaise , gouverneur d'Oppède et de Mornas , et de
noble dame Angélique- Pauline d'ANSELME. Il est mort à
Avignon, le 14 décembre i83o, sans testament, et sa veuve
(i) Antique; maison vénitienne qui a donné à la République de
Venise le doge Nicolas Trono, en 1471 , et quî, transplantée à Barce-
lonette, dans les.Etats du duc de Savoie, aux xv», xvi« et xvu» siècles,
puis à Avignon , au Comté Venaissin, à la fin du xvii% y a hérité de U
fiEuniile. d9 Q^uçho^y, à I^ charge d'en porter le nom et lea a^mos.
DE CARMEJANE-PIERREDON. 23
y est décédée , également sans testament, le a janvier 1860.
Ils sont inhumés dans le nouveau tombeau de la famille
érigé par Henri, leur fils aîné^ dans la chapelle de Notre-
Dame de Pierredon. Us avaient eu pour en&nts :
I :• AlexiS'Henri'Marie-Paul y qui suit ;
2.0 Antoinette-Marie-Thérèse de Carmejanb, née à
Avignon, le 12 janvier 1824, mariée en cette ville,
le 26 janvier 1848, à Auguste-Marie-Félicien
Martin de Boudard , chevalier de Tordre pontifical
de Saint-Sylvestre, né à Avignon, le 29 juillet 1823,
fils à! Auguste- Barthélémy Martin de Boudard,
ancien page de l'empereur Napoléon I*% chef
d'escadron au régiment de dragons de la garde
royale, officier de la Légion d'honneur, et de dame
Marie-Marguerite-Sabine Ode; d'où trois fils et
quatre filles en bas âge ;
B."" Christine-Marie-Stéphanie de Carmejanb, née à
Avignon, le 16 avril 1825^ et y est décédée le
29 octobre de la même année ;
4.* Albin-CharleS'Marie de Carmejane, directeur des
lignes télégraphiques^ propriétaire de la tent et
château de Lagremuse (Basses* Alpes) , né à Avignon,
le 17 mai 1826^ marié à Digne, le 21 novembre
1860, à demoiselle Marie-Claudine-Jeanne de
Blacas-Carros , née à Digne , le 8 juin 18 38, filk
de Hippolyte-Bonaventure- Joseph j baron de
Blacas-Carros, et de dame Laurence 'MarU^
Thérèse de Forssta; d'où :
Marie-Thérèse de Carmejane^ née à Digne, le
16 avril 1862;
5.° Augustin- Marie Char les- Joseph de Carmejane^
religieux de la G)mpagnie de Jésus, né à Avignon,
le 22 décembre 1827; entré au noviciat de la Com*
pagnie à Toulouse, le 9 novembre 1 846 ; ordonné
prêtre à Aix, le 29 mai i858 ; admis à ses vœux de
profès à Avignon, le 2 février i863 ;
24 DE CARMEJANE-PIERREDON.
6.* Marie-Vauline- Thérèse de Carméjanb, religieuse
au monastère des Carmélites d'Avignon, née en
cette ville, le 14 mai 1829, entrée audit monastère le
26 avril 1860; admise à sa profession le 1 1 février
1862.
X. AlexiS'Henri-Marie-Paul, baron de Carmejane de
PiERREDON, capitaine d^artillerie, est né à Avignon le 1 1 juin
1822. Après ses premières études faites aux collèges du Pas-
sage, en Espagne (i832-i834), et de Fribourg, en Suisse
(1834-18 39), il a, suivant les traces de son père et de ses
aïeux, embrassé la carrière militaire. Elève à l'Ecole polytech-
nique, le 26 octobre 1842; sous-lieutenant élève à l'Ecole
d'application deTartillerie et dugénieàMetz,le 9 février 1845;
lieutenant au 1 3® régiment d'artillerie, le 17 janvier 1847;
détaché comme lieutenant d'instruction à l'Ecole de cavalerie
de Saumur (1848- 1849); passé avec le même grade à la7® bat-
terie du 3* régiment d'artillerie détachée à l'armée des Alpes,
le 26 septembre 1849; nommé capitaine instructeur au 2*ré-
gîment d'artillerie à pied, le 14 février 1854; passé en cette
qualité au régiment d'artillerie à cheval de la garde impé-
riale, de nouvelle formation, le 5 juillet 1854; adjointe la
direction d'artillerie de Lyon, le 21 novembre 1 85 5 ; il est
actuellement capitaine adjudant-major au 20* régiment
d'artillerie à cheval depuis le 24 décembre i858. Il a épousé
à Avignon, le i®' décembre i855, après contrat de ma-
riage passé devant M' Giéra, notaire, le 3o novembre i855,
demoiselle Marie-Joséphine de Revel de Vesc, née à Lyon,
le 9 mars i833, fille de Gabriel-Marie-Isidore-Joachimy
comte de Revel de Vesc (i), et de dame Marie-Louise-Eu-
génie des Isnardsde Suze (2).
(i) et (2) Ces maisons , des plus anciennes et illustres du Dauphiné et
du Comté Venaissin, oiH donné, entre autres, Hugues de Revel, dix-
neuvième grand-maître de Tordre de Saint^ean de Jérusalem, en
1260; Etienne de Vbsc, duc de Noie, comte d*A8Coli, baron de
Châteaurenard , chambellan et ministre favori de Charles VIII;
Josserand des Isnards, célèbre au martyrologe de l'ordre de Saint-Jean
de Jérusalem, en. i53i ; enfin le fameux comte de Suze, François de
DE CARMEJANE-PIERREDON. 2b
Leurs enfants sont :
I.** Henri-Augustin-Marie-FrançoiS'Régis de Car-
MBJANE DE PiERREDON^ né à Avignon, le 5 décembre
i856;
2*^ CharleS'Marie-JuleS'Stéphane de Carmejane de
Vesc,. né au château de TEstagnol, commune de
Suze-la-Rousse (Drôme), le 19 novembre 1857.
(Extrait de V Annuaire de la Noblesse^ par Borel
d'Hauterive» i865.)
Henri et C^ar/e^ de Carmejane -Pierredon de Vesc sont
subtitués par transmission héréditaire aux nom et armes de
la maison de Vesg. Leurs trente-deux quartiers ou quatri-
saïeuls et quatrisaîeules, prouvés par la collection complète de
quarante-sept titres légaux de Tétat civil, actes de naissance
et de mariage, sont : i^ du côté paternel : François de Carme-
jane et Christine de Savournin; Jean-Antoine de Malachier
et Margueritedi Avoi^; François-A lexis d' Antoine de Blioux
et Marie-Anne de Sylvestre des Blayes ; Joseph de Nantes
DE Pierredon et Marthe-Madeleine de Roubaud; Louis
Trono de Bouchony et Spirite de Penne ; Pierres-Louis de
Colomb de Grambois et Marie-Anne de Crozet ; Paul d'AN-
SELME et Catherine^Christine de Roux; Antoine de Constan-
tin et Angélique de Lemolt ; 2^ du côté maternel : Joachim
de Revel du Perron et Charlotte-Elisabeth d'ANGELiN*,
Christophe de Flocard de Mépieu et Pétronille d*ANGELiN ;
Gabriel-Joachim de Vesc, marquis de Beconne, et Louise-
Antoinette de LA Baume-Pluvinel ; Louis de Leusse des
Côtes et Catherine de Gallien de Chabons ; Esprit-Tous^
saint, marquis des Isnards, et Jeanne-Madeleine de Veri-Ca-
nove; Gabriel d'AsTUARD ou de Stuard et Catherine de
Brassier de Jocas ; Louis-François de la Baume, comte de
SuzE, et Marie-Alix de Rostaing; Joseph- Jean-Baptiste,
marquis de Suffren-Saint-Tropez, etLouise-Gabrielle-Pul-
chérie de Goesbriand.
LA Bauhb, chef des armées catholiques du Dauphiné et de la Provence
pendant les guerres de religion du xvi' siècle, et glorieux adversaire du
baron des Adrets.
26 ACHARD DE BONVOULOIR.
Armes : Ecartelé: au i,palé d* argent et <Pa\ur de six
pièces y au chef d'or ^ qui est de Vesc; au 2^ de gueules j à
Pépée haute d'argent y posée en pal, qui est des barons tirés
de rarmée ; au 3, de gueules j au lion d'argent tenant une
grenade de sable, enflammée d'argent^ qui est de l'artille-
rie ; au 4., dor^ à la bande d'azur ^ chargée de trois étoiles
d argent, qui est d' Antoine de Pierredon ; sur le tout: d'or,
au chevron de gueules^ accompagné de trois flammes du
mime, au chefd^a^ur chargé de trois étoiles d'argent^ qui
est de Carmejane ancien.
Couronne de baron.
Supports : deux lions.
Devises : Deus^ Patres^ Patria ; et encore : Pas une ne
m'arreste, qui est de Vesc. (Extrait de l'Etat présent de la
Noblesse française^ Paris^ fiachelin-Deflorenne, 1873.)
ACHARD DE BONVOULOIR
CHARD» seigneurs du Perthuis-Achard, de Saint-
Auvieux, de Bonvouloir, de Vacognes, de la Haye,
de Saint-Manvieux, des Hautenoes, etc., etc.
Cette famille est une branche des Aghard du Poitou (i},
très-anciennement établie en Normandie, oti elle a donné son
nom au bourg Achard (2), près de Rouen, et au Perthuis-
Achard, près de Domfront. Elle a constamment possédé ce
dernier fief jusqu'en 1789.
(1) Laîné^ Dictionnaire des Origines. — Beauchet-Fillcau , FamiUes
du Poitou»
(2) Notice de M. L. Passy» Bibliothèque de VEcole des Chartes.
22» vol.
ACHARD DE BONVOULOIR. ay
AcHARP, chevalier, châtelain de Domfront, en 1020 (i),
signe la charte de fondation de Tabbaye de Lonlay^ en
1036 (2).
Un AcHARB suit Guillaume \ le Conquérant en Angle*
terre et est inscrit au Domesday dans les comtés de
Sussex^ de Bucktngham et de Worcester (3).
En 1091, Robert Achard, châtelain de Domfront, est en-
voyé auprès de Henri (4}^ comte de Cotentin, pour remettre
cette ville entre ses mains, et reçoit de ce prince, devenu roi
d'Angleterre, en 1 100, le don de plusieurs manoirs dans le
Berkshire, où il fut la tige d'une branche qui ne s*éteignit
qu'à la fin du xiv« siècle.
AcHARD, abbé de Saint- Victor de Paris, puis évêque
d'Avranches (5), en 1 162, fut choisi par Henri II pour servir
de parrain à sa fille Eléonore, qui devint ensuite reine de Cas-
tille. Il est désigné ainsi dans les manuscrits de Saint- Victor :
fc Achardus^ NormannuSj ex illustri et antiqua familia de
Perthuis-Ackardj in comitatu^ de Domfront oriundus... i^
En i2o5, après la confiscation de la Normandie par Phi-
lippe-Auguste, Guillaume Achard quitte cette province et
va s'établir en Angleterre (6).
Guillaume Achard siège aux assises d'Avranches, en
1224(7).
(i) Caillebotte, Histoire de Domfront ^ p. 11 3.
{2)Neiê$triapiaf p. 42s.
(3) Domesday^ fol. 2a et 25 b^ 148 b et 177. — Thierry» Histoire de
la conquête dt Angleterre^ t. II, p. 393. — Liste gravée dans T église de
Vives.
(4) Chronique deNormandie, édit. de i556, p. i25. — Roman deRou,
t. II, p. 3 18. — Leland^s Itinerary, t. VI. — Charte de donation
de Henri /•*- et beaucoup d^ autres documents au British Muséum qui
prouvent la filiation de la branche anglaise jusqii à son extinction.
(5) Jean de Thoulouse, Annales de Saint-Victor (Bibl. nat., Saint-
Victor, 1037, p*46o), et Antiquités de Saint- Victor ^ t. I, p. i6oct 172
{Saint ^Victor, loSg). — Sainl-Victor , ioo5, p. 23; io53, p. 2. —
Malingre, Antiquités de Paris , p. 448. — Moréri, édit. de 1769^ au
mot Achard.
(6) Abbé de la Rue, Nouveaux Essais sur la ville deCaen, t. II, p. 159.
(7) Cartulaire du Mont-Saint 'Michel ^ fol. 126.
28 ACHARD DE BONVOULOIR.
Des chartes, dont deux originales portent les dates de
1241 (i) et 1243, nous montrent Raoul y Regnauldj Phi»
lippe et Guillaume Achard, chevaliers, établis près de Vire,
au xni« siècle. La charte de Guillaume, en 1241, a conservé
son sceau, qui présente très-distinctement les armes que les
Achard de Normandie ont toujours portées et qu'ils portent
encore aujourd'hui.
Guillaume Achard, chevalier, probablement le même que
le précédent, et Robert Achard^ varlet, suivent saint Louis
à Ddmiette et y signent des emprunts, en 1249 (2).
Jean Achard, chevalier, seigneur du Perthuis-Achard,
était écuyer d'écurie du roi, vers i25o (3). Il épousa Jeanne
de Torcé, dame de la Corbellière.
Eon Achard, chevalier, son fils, épousa, le 2 août 1295,
Barbe de Torchamps (4), qui lui apporta la terre de Saint-
Auvieux, qui est restée plus de 400 ans dans la famille.
Guillaume Achard, écuyer, seigneur du Perthuis-Achard,
fils du précédent, forme le premier degré d'une généalogie
prouvée en 1 540, dont une copie du temps est conservée à la
Bibliothèque Nationale (5). Nous retrouvons ce même Guil-
laume^ écuyer de la compagnie de Richard deCarbonnel dans
les guerres contre les Anglais, en Normandie, en 1379, ^^ ^°
Flandre en 1 386 et 1387 (6).
Jean et Macé Achard, écuyers, frères, partagèrent en
1454 (7) la succession de Jean Achard, écuyer, seigneur du
Perthuis-Achard, leur père. Jean eut la terre et seigneurie
de Perthuis-Achard, qui est revenue aux Bonvouloir à Tex-
tinction des aînés de sa postérité, dont une branche cadette
(i) Archives de la Manche,
(2) Emprunts originaux entre les mains de la famille,
(3) Lots de 1600. ^ Preuves de Malte,
(4] Lots de 1600. — Généalogie deJean^ seigneur de Saint-Awieux
et du Pin.
(5) Cabinet des titres; Dossier : Achard de Normandie.
(6) Titres scellés, yo\, 60, p. 4629; vol. 79, p. 6184; vol. 143, p. 3i65.
(7} Lots de 1454*
ACHARD DE. BONVOULOIR. ag
subsiste encore aujourd'hui (i). Macé^ le second, épousa
Jeanne Doisnel de la Sausserie et de Montecot, et fut l'au-
teur des branches de Bonyouloir, de Vacognes, de Saint-
Manvieux et de la Haye, dont les deux dernières se sont
éteintes de nos jours.
François Achard, écuyer, seigneur de la Corbbllièrb, de
Saint- Au YiEUZy puis de Bonyouloir, épousa en i5i3 (2)
Framboise de Courtaryel, héritière de la terre de BouYouloir.
(V. t. XIII de Saint-AUais, art. CourtarveL)
Gujr AcHARDy seigneur de Bbauregard, chevalier de l'ordre
du roi, était gouverneur (3) de Domfront en i58o.
Jean Achard, chevalier, seigneur de Saint- Auvieux,
capitaine de cent chevau-légers , l'un des cent gentils-
hommes (4) de la maison des rois Henri III et Henri IV,
député de la noblesse de la vicomte de Domfront aux Etats
de Normandie, en 16 18, épousa, en 1 586, Marguerite de la
Ferrièbb (5), héritière de la baronniedu Pin. Il reçut une
lettre autographe (6) du roi Henri IV, datée du camp de
Buchy^ par laquelle ce prince lui ordonne de lui amener sa
compagnie à Evreux.
François Achard , fils du précédent , seigneur et baron du
Pin , gentilhomme de la chambre et chevalier de l'ordre du
roi, épousa (7) en 16 17 Madelaine de Mailloc, fille de
François de Mailloc , baron de Cailly.
Jfi/ien Achard , chevalier, seigneur de Bonyouloir (8),
du Pas-de-la- Vente et duPERTHuis-AcHARD, gentilhomme de
{i) A cfiard des Hautenoes.
(2) Contrat de mariage.
(3) Caillebotte, Histoire de Domfront, p. 114. — Lots de 1600.
(4) Lots de i583. — Contrat de mariage de Jean Achard, en i586.
(5) Cette lettre est entre les mains de la famille.
(6) Contrat de mariage de François Achard. — Donation de Made-
laine de Mailloc , en 1661.
(7) Certificat de M. d'Angennes, seigneur de Rambouillet, capitaine
des cent gentilshommes de la maison du roi, en iSçg.
(8) Contrat de mariage (T Alexandre Achard, en i665. — Certificats
du maréchal de la Force et du comte de Q^incé , en 1667.
»
»
r
30 ACHARO DE BONVOULOIR.
la chambre du roi y chevalier de son ordre, et lieutenant des
^ mousquetaires de M. te cardinal de Richelieu, fut député
de la noblesse du bailliage d'Alençon aux Etats de Nor-
mandie, en 1624.
Charles Plcrajkù ^ seigneur du Pin, François Kcxllkù , che-
valier de Malte {i)^Guy Achard^ marquis de Bokvouloîr(2),
Alexandre Achard, seigneur du PAS-DE-LA-VnfTE , Julien
AcHARB^ seigneur des Hautenoes, Anir^AcHARD, seigneur
des Landes , et François Achard , seigneur de la Vente,
furent maintenus dans leur ancienne noblesse en i666| par
de Marie, intendant de la généralité d'Alençon.
Charles Achard, seigneur du Pas- de- la -Vente et du
Perthuis-Achard , né en 1 7 1 3 , fut bailli d*épée de la vicomte
> de Domfront.
Antoine-Charles AcHÀRiy^ marquis delà Haye, chevalier
de Saint-Louis, en 1773, capitaine de cavalerie, puis
maréchal de camp, fut aide- major général de Tarmée des
princes.
LuC'René-Charles Achard, comte de Bonvouloir , sei-
gneur du Perthuis-Achard, etc., page du roi Louis XV,
capitaine de cavalerie (3) et chevalier de Saint-Louis, fut
député de la noblesse aux assemblées de la moyenne Nor-
mandie, en 1787 (4), puis aux Etats généraux de 1789. Il
avait épousé, en 1772, Afarie-Anne-Jeanne de Saint-Denis,
dame de Verveines.
CharleS'FrançoiS'Auguste Achard de Bonvouloir fut
reçu chevalier de Malte, en 1790; ses preuves remontent
jusqu'à son treizième aïeul et font mention des Achard de la
période anglo-normande.
Eugène-FrançoiS'Charles Acmjlscd de Bonvouloir, che-
{i) Preuves originales de 1647.
(2) Recherches de de Marie, — Aveux à Vabbaye de Savigny,
en 1682.
(3) Etats militaires, 1778 , p. 847; 1774, p. 336.
(4) Procès-verbal des assemblées de la moyenne Normandie, à
Lisieux, en 1787, p. 3 (Mistral, imprimeur).
ACHARD DE BONVOULOIR. 3i
valier de Saint-Louis, émigré, fit la campagne des princes,
puis alla prendre du service en Russie. Rentré en France, il
épousa, en i8o3, Françoise-Julie de la Tour-du-Pin , fille
du baron de la Tour<*du-Pin, maréchal de camp. Il fut
député du Calvados sous la Restauration.
Charles Acnuatiy , comte de Bonvouloir, frère cadet du
précédent, chevalier de Malte et de la Légion d'honneur,
député de la Manche sous la Restauration, épousa Françoise-
Marie-RosedtTnïBOVTOrTy fille de Léon, marquis de Thibou-
TOT, lieutenant général de l'artillerie, commandeur de
Saint- Louis, dont la mère était la dernière Montgommery
de France.
Il ne reste que trois branches de cette iamille :
Les AcHARD de Vacognes; chef: Amédée-Marie Achard
DE Vacognes ;
Les Achard de Bonvouloir; chef : DidienCharles-Robert
AcHARD, comte de Bonvouloir.
Les Achard des Hautenoes, de la Vente et de la Lé*
luard^re; chef: Louis- Ange Achakù des Hautenoes.
Armes : D^a:{ury au lion rampant d'argent^ armé et lam-
passé de gueules^ à deux fasces du même^ brochantes sur
le tout (sceau de 1241).
$
J
y
DE FAUCHER
ETTB famille, originaire et habitant encore de nos
jours la petite ville de Bollène,dans Tancien comtat
du Pape, y était connue dès le ix* siècle (i).
Elle a été maintenue dans sa noblesse par Tintendant du
Languedoc, Lamoignon, en 1697 (2), et par l'intendant de
Bretagne, Béchameil, en 1699, parce qu*un de ses memUres,
officier de cavalerie, s'était fixé dans cette province.
La descendance de ce rameau s'éteignit au milieu du
xvm" siècle, dans une des branches d'Andigné (3).
Elle a fourni une foule d'officiers, dont un lieutenant
général des armées navales sous Louis XV L
Plusieurs de ses membres sont encore aujourd'hui au ser-
vice de la France.
Armes : D*a:{urà 3 bandes d'or, au chef d'argent, chargé
de 3 mouchetures d'hermine.
(i) Archives communales : Histoire de l'abbaye cTAyguebeUe. — La
Ligurie françoise de THermitede Souliers, etc.
(2) Louis delà Roque, Armoriai du Languedoc»
(3) Potier de Courcy, Armoriai de Bretagne,
D'AVON
VON, famille actuellement divisée en deux bran-
ches : celle des sieurs de Sainte-Colombe et celle
des barons de CoUongue.
Originaire de Provence, oîi on la trouve établie au xv*
siècle dans l'ancien comté de Sault, elle prouve sa filiation
depuis :
I. Etienne d'AvoN, capitaine de cent hommes de pied,
qui prit part à l'expédition dirigée contre les Vaudois de
Provence en 1 545 .
II. Gabriel d'AvoN, capitaine de cinquante hommes de
pied, commandant de Goult, épousa Basse de Pontevès
vers i55o.
III. Etienne d'AvoN, capitaine de cinquante hommes
de pied, commandant de Goult, mort en 1 637^ épousa Jeanne
Teyssonne.
IV. René d'AvoN, sieur de CoUongue, né en iSgi, mort
en 1642, épousa Marguerite Roche.
V. Jean d'AvoN de CoUongue (i 635-1720) épousa Cathe-
rine de Daniel.
VI. Gabriel-Pierre d'AvoN, sieur de CoUongue (i665-
1725), épousa Isabeau de Colla very et mourut sans posté-
rité.
VI. Jacques d'AvoN (mort en 17x5), avocat au Parlement
de Provence, épousa Marie-Anne d'ALix de Léouze.
VII. Charles d'AvoN (1698- 1748), capitaine au régiment
de royal France dragons, au service d'Espagne, épousa i4 nue*
Françoise de Gaudin.
le. ^ 3
34 D'AVON. •
VIII. Jean-Baptiste d'AvoN, sieur de Sainte -G>lombe
(1748- 1825), garde du corps, épousa. Marie-Anne-Françoise
Caron.
IX. Philippe-Charles-Jean-Baptiste d'AvoN deSainte-Co-
lombe( 178 3- 1846) épousa Marie-Delphine Reynaud.
X. Joseph 'Philippe d'AvoN de Sainte-Colombe, ancien
magistrat, ancien maire de la ville d^Apt, né le 27 novembre
1824, a épousé, le 19 mars i855, Marie Coxjkt de Fontmi-
CHSL, dont :
I.* Marie-Albertine^ née le 1 1 février i856, mariée, le
27 avril 1876, à Emmanuel de Barbarin ;
2.^ Henriette-Marie^ née le 29 octobre 1857.
Branché de Collongue.
s
Cette branche a pour auteur :
VII. Gabriel d'AvoN, sieur de Collongue (1715-1788),
officier au régiment de Flandre, fils de Jacques^ mentionné
ci-dessus. Il épousa Marianne de Laugier.
VIII. Charles-Jean-Baptiste-François-Gabriel i'AvoK,
sieur de Collongue (i 738-1 809), épousa Gabrielle-Fran-
çoise-Josèphe de Marmbt de Vaumale.
IX. Jean-Joseph-Léopold-Gabriel'Hippolyte d'AvoN, ba-
ron de Collongue (i 766-1 845), chevalier de Saint- Louis, ca-
pitaine au régiment des hussards de Choiseul-Stainville à
l'armée des Princes, épousa Clémentine- Catherine Barg-
MANN.
X. Adolphe-Chrétien-Gabriel d! Ayoîf, baron de Collongue
(1802-1857), épousa Marie le Vaillant de Bovent.
XI. Taul-Gabriel d'Ayo}^^ baron de Collongue, rédacteur
aux affaires étrangères, chevalier de la Légion d'honneur, de
Tordre pontifical du Mérite, etc., etc., né le 28 mars i<837,
a épousé, le 9 novembre 1869, Alexandrine-Louise-Augus-
tine Boscary de Villeplainb, dont :
DE FONTAINE DE RESBECQ. 35
I .^ Jean-LouiS'Adolphe- Gabriel f né le 6 août 1870;
2.* Marie-GeorgetiCy née le 20 mai 1872.
Armes : D*a\ur, au chevron d'argent^ accompagné de
trois étoiles du même.
La branche de Collongue porte : De gueules au chevron
d^or, accompagné de trois étoiles d'argent j écartelé d^ar-
gent à trois roses au naturel de gueules, tigées etfeuillées
de sinople; au chef d^a^ur chargé de trois croissants
entrelacés d'argent^ qui est de Marmbt.
DE FONTAINE DE RESBECQ
ETTB maison, originaire du Cambrésis, s'est fixée à
Lille vers i556. Sa généalogie a été publiée par Le
Carpentier {Histoire du Cambrésis)^ La Cbesnaye
des Bois et Laîné. Elle descend des comtes de Walincourt,
pairs de Hainaut, ainsi que le constate un jugement de la
gouvernance de Lille, du 16 mars 1769, dans lequel furent
visés tous les titres de la famille, depuis Jean de Fontaine^
marié à Jeanne Hoofthans, ainsi que les documents anté-
rieurs à partir de Pierre^ seigneur de Fontaine-les-Gobert
(près de Cambrai), puiné de la maison de Walincourt, vivant
en 122g.
Cette famille est ainsi représentée aujourd'hui :
A. Mêlante de Fontaine^ religieuse Bernardine à
Cambrai;
B. AdolphCy comte de Fontaine de Resbecq, né à
36 DE FONTAINE DE RESBECQ.
Fives (Lille), chef de bureau au ministère de l'ins-
truction publique^ chevalier de la Légion d'hon-
neur« décédé le 7 janvier i865. Il avait épousé An-
géline lb Bas db SAiNT-CRonc, fille du contre-
amiral et de Julie Cotilon de Torcy (voir Généalo-
gie Poisson de la Chabeaussière^ t. II), d'où :
I .<^ Eugène^ comte de Fontaine db Resbecq, chef
actuel de nom et d'armes, né à Paris, le 21 no-
vembre jt 887. Il est sous-directeur au ministère
de l'instruction publique, membre de la com-
mission historique du Nord, officier de Léopold
de Belgique et commandeur de Tordre de
Saint-Grégoire-le-Grand. Il a épousé, le i5
octobre 1864, M.-R.-A. du BREua-HÉuoN de
LA GuÉRONNIÈRB, d'otl :
a. Agathe^ née le 17 octobre i865, au châ-
teau de la Guéronniëre (Vienne);
b. Pierre, né à Paris, le 3 novembre 1866;
c. Joseph, né à Paris, le 9 décembre 1867,
décédé;
d. Jean^ né à Paris, le 7 janvier 1868, dé-
cédé;
e. Hilairey né à Poitiers, le 14 avril 1870 ;
f. Marie-Thérèse j née à Paris, le 21 octobre
1872.
2.® Léonce^ vicomte de Fontaine de Resbbgq^
né à Paris, le 6 avril 1840, docteur en droit,
procureur de la République à Poitiers, marié,
le 20 juillet 1874, à M. d'EspiNosE, d'où :
a. Christian^ né à Poitiers, le 3 mai 1876;
b, Robert, né à Poitiers, le 20 décembre 1 876.
3.<> Hubert^ baron de Fontaine de Resbecq, né à
Paris, le 12 juillet 1861, attaché au ministère
de la marine.
DE MAYNARD. 37
4.« Geneviève, née à Paris, le 19 février 1846,
mariée à Auguste^ baron de Burgues db Mis-
siEssY (voir Généalogie de Burgîies de Mis-
siessy^ t. II).
La maison de Fontaine de Resbecq a eu des alliances avec
les familles de la Fontaine- Wicart, de Baralle, du Hot, de
Roubaix, de Mengin^ de Clermont-Tonnerre, etc., etc.
Armes : Parti : au i^ de gueules j au lion d* argent^ qui
est de Walincourt; au 2, d'azur ^ à une fontaine d*or^ qui
est de Fontaine; Pécu entouré d*une bordure d'or.
Timbre : Couronne de marquis.
Cimier : Un lion issant.
Supports : Deux sirènes.
Cri d\rmes : Walincourt.
DE MAYNARD
SEIGNEURS DE CHAUSSENEJOUX^ DE CLAIREFAGE,
DE QUEILLE, DE SAINT-MICHEL, DE COPETRE, ETC.
A maison de Maynard (i) de ChaussenejouXj de
noble extraction et de très-ancienne chevalerie dans
les provinces de Quercy et de Bas-Limousin, est
alliée aux plus illustres familles de France. Ses membres
avaient la préséance à Turenne,et leurs armes étaient sculp-
tées à la clef de voûte de la cathédrale de Tulle. Elle se di-
visa au XIV* siècle en deux branches : celle de Chaussene-
(i) L*orthographe de ce nom a varié. Il t'est écrit aussi Meynard,
Mesnardf Mainard, Ménard.
38 DE MAYNARD.
jouxQt celle de Montbarla. Cette dernière eut pour auteur
Arnaud de Maynard^ qui épousa Sclarmonde^ dame de
Montbarla, fille d* Etienne de Montbarla, cheTalier, seigneur
de Montbarla, près de Lauzerte ; celui-ci, fils de Guilhem de
Montbarla, qui suivit le roi saint Louis à la Terre-Sainte.
Elle s'éteignit vers 1 407 ^ alias 1 3 80, dans la maison de
Pechpeyroux.
Les preuves faites en avril 1781 et en juillet 1787 devant
Chérin, généalogiste des ordres du roi, par Charles- Cosme"
Marie, comte de Meynard-Saint-Michel, établissent la filia-
tion de cette famille, depuis le xiii* siècle. Le certificat de
Chérin dit qu'elles ont été préparées pour les preuves de
cour.
Roger y Guillaume tt Robert Maynard ou M ainard figurent
parmi les guerriers qui suivirent Guillaume de Normandie à
la conquête de l'Angleterre en 1066 (i). Ils furent les auteurs
des branches qui y ont subsisté jusqu'à nos jours. La plus
illustre qui existe encore est celle des Viscounts Maynard^
qui est en possession de la pairie depuis 1620. Ses armes
sont : d'argent, au chevron d'azur ^ accompagné de 3 mains
senestres de gueules posées 2 et i.
Maynard^ chambellan du roi Etienne, et Maynard, pré-
cepteur du fils du même prince, étaient établis au comté de
Kent en 11 55, 11 58 (2).
Pons Maynard était, en 1261, lieutenant du sénéchal de
Quercy (3).
Bérenger de Maynard, chanoine de Narbonne, était, en
i32o, chancelier du roi de Majorque don Sanche d'Ara-
gon (4).
L Jean I*' de Maynard, appelé aussi Etienne sur quelques
actes et qualifié messire, chevalier, seigneur de Chaussene-
(1) Normannorum histoHœ scriptùres antiqui. «^ aGilvy, fet Con-
quérants de P Angleterre.
(2) Hunter, Great Rolls, p. 65, 66, loi, 180.
(S) Pcrié, Hist. du Qitercù
(4) Hist. de Languedoc.
DE MAYNARD. 3g
joux, au diocèse de CahorB, par lequel commencent les preu-
ves devant Chérin, vivait en 1270, 1290. Il avait épousé
Benarde Ghisl, de la famille de Pierre de Gimel^ qui prit la
croix en 1248. Jean I^ testa le i*' juin^ alias \5 juin^ en
faveur de noble Guillaume^ son fils, qui suit.
II. Guillaume I*' de Matnard, chevalier, seigneur de
Cbaussenejoux, épousa Q4lmodie de Cosnac, sœur du car-
dinal Bertrand de Cosnac et fille de Guillaume de Cosnac,
seigneur de Cosnac, et d*Almodie de Malguise de Malemort,
dont Etienne j qui suit :
III. Etienne de Mayha&d , seigneur de Cbaussenejoux ,
épousa Jeanne Robert de Lignerac, fille de Jean Robert de
Lignerac, d'une ancienne maison qui était, en 1783^ repré-
sentée par Joseph- Louis Robert de Lignerac, duc de Caylus,
grand d'Espagne et lieutenant général. Etienne fit son tes-
tament conjointement avec sa femme, le 26 novembre 1407,
et eut entre autres enfants :
I .* Guillaume^ qui suit ;
2.* Rqjrntondy doyen de Carenac;
3/ Ointoinette, mariée à Bernard de BoYvsa.
IV. Guillaume II* de Maynard, seigneur de Cbaussene-
joux, fit son testament le i3 mai 141 2 et eut pour fils efn-
toine^ dont l'article suit. Il avait épousé :
I .*" Bertrande de Néderc ou de Nevbr ;
2.® Il est à croire qu'il épousa en secondes noces
Oignes de Lambertyb^ fille de yean de Lambertye
et de Jeanne de Vigier.
V. Antoine de Matnard, damoiseau^ seigneur de Cbausse-
nejoux, épousa, par contrat du 3o décembre, alias 4 janvier
1444, Jeanne de Chalon, fille de Pierre de Chalon. Elle
pc^it pour armes : de gueules ^ à la bande d'or.
De ce mariage sont issus :
I .* Jean, qui suit ;
2.* Mundey mariée à Jean de Rouzt viguier deCam-
pagnac.
40 DE MAYNARD.
VI. Jean II de MAYNARD^seigneurdeChaussenejouxetde
Clairefage, épousa le 2 juillet i486, Marguerite du Vernet,
fille de Guillaume du Vernet, seigneur de Beaulieu^ au dio-
cèse de Clermont^ dont :
VII. Pierre I de Maynard, écuyer, seigneur de Chausse-
nejoux et de Clairefage, qui épousa^ par contrat du 22 février
1 5 1 2, Françoise de Souillac, d'une illustre maison^ bran-
che de la première dynastie de vicomtes de Turenne.
De ce mariage sont issus, entre autres enfants :
i.^ Jean^ qui suit;
2.* Marguerite^ mariée à Guy Faydit de Tersag.
VIII. Jean III de Maynard, écuyer, seigneur de Chausse-
nejoux et de Qairefage, épousa, le 14 octobre iSSq, Louise
de Castel, fille d'Antoine de Castel, seigneur de Rassiels ou
Rassials, près de Cahors^ dont, entre autres enfants :
i.^Joseph^ dont l'article suit;
2.^ Guy>, auteur des seigneurs de la Queille, de Mouret
et des seigneurs comtes de Meynard de Saint-Mi-
chel, dont les alliances sont avec les maisons de
Juyé, de Parel,de Calvimont,de la Roche-Chauvel,
de Miramont^ d*Areilh, de Mazière, de la Futzun,
de Saint-Sornin^ de Sainte-Gemme^ de Cugnac ,
d^Escaffre, etc.
3.* Catherine j mariée à Jean de El auge ac.
IX. Joseph I^' de Maynard^ seigneur de Chaussenejoux
et de Clairefage, épousa^ le 9 décembre 1579, éMarie de
Beaupoil, fille de François de Beaupoil, chevalier, seigneur
de Saint- Aulaire, pannetier des rois François 1*', Henri II
et François II, et de Françoise de Volvire de Ruffec, dame
d'honneur de la reine, dont :
I .° Pierre^ qui suit ; •
2.^ Louise, mariée à Armand de la Portb-Lissac.
* X. Pierre de Maynard, chevalier, seigneur de Chaussene-
joux et de Clairetage, épousa^ le 5 mai 1609, Jehanne de
DE MAYNARD. 41
Calvimont, fille de Jean de Calvimont, écuyery seigneur de
Cbabans et du Chalard ^ et de Françoise de Salignac, dont^
entre autres enfants :
!.• Josephy qui suit;
2.* Catherine, mariée à Gilbert de Lauthonnye.
XI. Joseph II de Maynard^ seigneur de Chaussenejoux
et de Clairefage, épousa, le 26 juin 1 642, Q4ntoinette de Beau-
mont, sœur de Barthélémy de Beaumont, aïeul de Christophe
de Beaumont, archevêque de Paris, et fille de Laurent de
Beaumont, seigneur du Repaire, et de Françoise de Chaunac
de Lanzac.
Ils eurent onze enfants, dont :
!.• Barthélémy^ qui suit;
2.^ Bernard^ auteur de la branche des seigneurs
barons de Taillefer et de Copeyre, dont la descen-
dance sera rapportée après celle de son frère aîné;
î.* -PîVrre, qui , étant capitaine au régiment du roi,
fut tué en Piémont au lieu de la Pérouse, le 2 no-
vembre 1 693, et enseveli dans l'église dudit lieu.
XII. Barthélémy de M aynard, seigneur de Chaussenejoux
et de Mézels, syndic général de la noblesse de la vicomte de
Turenne, épousa Marie- Catherine du Bus, fille de messire
Jean-Charles du Bus, capitaine de cavalerie, seigneur de la
Mothe-Dorée et Mauleverge, au pays d'Artois et Flandres,
dont, entre autres enfants :
I .• Germain^ qui suit ;
2/ Catherine, mariée à messire de Carbonnièrb db
jAfAC.
XIII. Germain de M aynard, seigneur de Chaussenejoux
et de Mézels, épousa Marie-Jeanne de la Porte, fille de
Joseph de la Porte de Lissac, seigneur de la Retandie, lieu-
tenant des maréchaux de France , et de Marie- Pascal de
Mirandol, dont :
I .* Marie-Joseph de Maynard , qui épousa Marc-
42 DE MAYNARD.
Joseph de Goudin, seigneur de Pauliac, la Roussie^
Proissans, dont, entre autres enfants :
A. Raymond'Josephy qui épousa Françoise de
CiLDRiEu, fille de Jean-Louis, comte de Cadrieu,
et de N. de la Roque-Senezergues ;
B. Françoise ^ Marguerite^ mariée à son cou-
sin, messire Etienne de Maynakd-Chaussems-
joux, chevalier, seigneur de Taillefer et de
Copeyre;
2.* et i fi Marguerite et Catherine, religieuses deFc^dre
de Saint-Jean de Jérusalem, au couvent de Saint-
Marc de Martel.
Branche des seigneurs de Taillefer et de Copeyre.
XII. Bernard de MAVNARDde Chaussenejoux, seigneur de
la Fagette, fils de Joseph de Maynard, seigneur de Chausse-
nejoux, et d'Antoinette de Beaumont, épousa, par contrat du
5 janvier 1694, Marie de Lestradb-Floirac, fille de Claude
de Lestrade*Floirac, seigneur de Copeyre, Gluges, baron de
Taillefer^ et de Marguerite de Roquette de Teyssenat, dont :
XIII. Gabriel de Maynard, seigneur de Copeyre, baron
de Taillefer, qui épousa, le 5 juin ij3ij Marie de Maignks,
fille de François de Maignes et de Marguerite de la Faune,
dont^ entre autres enfants :
I.* Etienne f qui suit;
a.* Barthélémy, capitaine commandant au régiment
de Lorraine-infanterie, chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint- Louis^ éinigré en 1792, servit
dans la compagnie n^ 1 1 des chasseurs noble-infan-
terie du prince de Condé, et mourut à Cappel^sous*
Rodey en 1796.
XIV. Etienne de Maynard-Chaussbnejoux, chevalier, sei-
gneur de Copeyre^ Gluges^ Mirandol et Taillefer, épousa, le
DEMAYNARO. 43
7 fëvrier 1780, Françoise^Marguerite de Gouduc, sa cousine,
fille de Marc-Joseph de Goudin, chevalier, seigneur de Pau<-
liac, et de M arie-Josèphe de Maynard, dame de Chaussene-
joux, dont, entre autres enfants :
XV. Gabriel-Joseph^ baron de Maynard, qui épousa^ le
a3 janvier 1820, Gabrielle-Isabelle-SEBÈiŒ de Pignol, fille
de Jean- Baptiste, baron de Pignol, et de Marie-Louise-Char-
lotte d'Arche d'Ambrugeac, dont :
i.^ François-Achille, qui épousa, le 9 juillet 1845,
Marie- Charlotte de Sahugubt d' Amarzit d'Espagnac^
fille de Jean-Joseph-Charles de Sahuguet d'Amarzit,
comte d'Espagnac, et de dame Gabrielle-Georgette-
Marthe-Jeanne d'Arjuzon; François-Q/lchille mou-
rut sans postérité;
2.* Afarc-Of //rci, dont Tarticle suivra;
3.« Marie-Q^naïs.
XVI . Marc-eélfred^ baron de Maynard, a épousé, le 1 7 fé-
vrier 1846, Marie-Anne-Louise de Lamberterie, fille d'Ar-
naud, baron de Lamberterie (1), chevalier de Tordre royal
et militaire de Saint- Louis, et de Marie- Anne Crozat de
Lynoire, dont :
I .° Marc-Emmanuel-Marie-Louis ;
2.** Henry;
3.' Elisabeth;
4.° Marie.
Par ses diverses alliances, la maison de Maynard a eu en-
core parenté avec celles de Auberi de Saint-Julien, d'Au«
(i) Arnaud de Lamberterie était fila de Jean de Lamberterie, baron
du Gros, et d'Anne deFoucauld. Il émigraen 1792, et, quoique bien
jeune encore, il prit part aux campagnes de l'armée de Condé lous les
ordres de son oncle, Louis de Foucauld, marquis de TArdimalie, qui
avait été député de la noblesse du Périgord aux Etats généraux et qui
s'y était £ait remarquer par ses talents, ses qualités chevaleresques et
son courageux dévouement à la royauté.
44 DE MÀYNARD.
busson^ de Baynac, de la Borie de Campagne, de Bourdeil-
les, de Chalus, de Clermont, de la Faurie de Bars, de Gi-
ronde, de la Grange-Gourdon-Floirac, de LentiUac^ de Los-
tanges, de Luzech, de Marcillac, de Marquessac, de Moa-
tauban, de Rousseau-Puy-la-Vaisse, de Talleyrand-Chalais,
de Vassinhac, de Vins du Manégre, etc., etc.
Armes : D'œ^ur^ à la main d'or, alias d'argent y ou Bien :
de gueules, à la main dextre, alias senestre d'argent^ qui
est de Maynard ; écarte ié de gueules à 3 bandes d'argent,
qui est de Montbarla.
Supports : Deux lions.
Timbre : Couronne de comte.
OUVRAGES ET DOCUMENTS A CONSULTER.
i.° Bonaventure, Annales du Limousin, t. III, p. 655,
2.** Brizard, Généalogie de Beaumont.
3.*» Borel d'Hauterive, Année iSSS,
4.'' La Chesnaye des Bois et Badier.
5." De CourceUes, Histoire des Tairs.
6.° Feuille hebd. de Limoges, 4 oct. 1786, n** 40, p. i58,
col. 2 et suiv.
7.® D'Hozier, reg. 2, p. 2.
8." Moréri, édit. \y5g, art. Beaumont.
9.° Nadaud, Nobiliaire du Limousin.
io«® O'Gilvy, Nobiliaire de Guienne.
1 1 .<" Papiers de Turenne à la Bibliothèque des Archives
Nationales.
12.^ Recherche de la noblesse de 1666 (Limousin).
1 3.^ Registres de la paroisse de Cressensac (Lot) conservés
depuis 1604.
RUDEL DU MIRAL
A famille Rudel du Miral, fort ancienne en Au-
vergne, est issue, suivant les traditions, de la même
souche que le célèbre troubadour Élie-Geoffroi Ru-
del, fils du sire de Blaye, qui suivit Richard Cœur-de-Lion
en Palestine et composa plusieurs poésies en Thonncur de
la princesse de Tripoli, fille de Raymond, comte de Tou-
louse, en 1162.
Renaud Rudel, lieutenant général en Poitou et Sain-
tonge, chassa les Anglais de Cognac, Saint-Maixent, Ma-
rennes, Royand et autres places, au temps du roi Charles V.
'Pons Rudel, fils puîné du précédent, alla à Rome, oti il
épousa secrètement la fille d'un gentilhomme romain ,
et de cette union est issu Loren:{o ou Laurent Rudel,
qui vint en France avec Catherine de Médicis et s'établit en
Auvergne. C'est à lui que commence la filiation authentique
établie degré par degré.
Cette famille est actuellement représentée par :
I. Anne-Psalrnet'Elie'Geoffroi-Thélis Rudel du Miral,
né le 20 mars 1804, chevalier de Tordre d'Isabelle la Catho-
lique, maréchal des logis au 2' chasseurs, démissionnaire en
i83o, fils du colonel chevalier François-Joseph du Mirai,
maréchal des logis des gendarmes de la garde du roi
(Louis XVIII), colonel de dragons, chevalier de la Légion
d'honneur, etc., etc., et de Psalmette-Anne du Cheyrou
de Bonnefon, des comtes du Cheyrou, alias du Cheyron,
en Limousin et Périgord.
En mai î832, Thé lis dv Miral a épousé Caroline-Hor-
tense Fournier de Tony, fille d* Antoine Fournier de Tony,
seigneur de la Ramas, en Bourbonnais, secrétaire du roi
(Louis XVI), auteur du poëmedes Nymphes de Byctime^
etc., et de Sophie Navier.
46 * RUDEL DU M[RAL.
De ce mariage sont issus trois enâints» qui suivent :
I** Psalmet-Q^mable-Elie Rudbl du Miral de Tony,
né au château du Mirai, le 5 août i838, marié à
Paris, le 3o avril 1867, à Oântoinette-Marie d'Alb-
gâmbb-Auweghbm, des comtes d*Âlegambe, barons
d'Auveghem, en Belgique.
De ce mariage^ une fille :
A . Tsalmette-Agnès - Marie - Marguerite - Fran-
çoise-Yvonne RuDEL DU Miràl de Tony, née à
Qermont-Ferrand, le 19 décembre 1870.
2.^ Françoise-Marie'LouiseDvMiKAj.jmBnéden 1857
à Chartes-Emile Maignb, fils de Paul Maigne,
ancien maire de Brioude, et d^ Antoinette Bec;
petit-neveu du baron Grenier, pair de France, pre-
mier président de la Cour d*appel de Riom, officier
de la Légion d'honneur, chevaÛer de Saint-Michel.
De cette union est issue :
B. Marie-Psalmette-Philomène^Pauline' Char-
lotte Màignb.
3.® Tierrette-Octavie-'Berthe du Miral, mariée, le
2 février 1864, ^ Denis-Ludovic de Saikt-Thouas^
receveur particulier des finances à Roanne, fils de
Jean-Etienne, chevalier de Saint-Thomas, officier
des gardes du corps du roi, chef d'escadron d'état-
ix^ajor, gouverneur du château royal d*Ecouen, che-
valier des ordres de Saint-Louis, de la Légion d'hon-
neur, de Saint- Anne de Russie, etc., et de Jeanne-
Athénais Denis de Cuzieu, des barons de Cuzieu,
en Beaujolais.
II. Godefroy-Charlemagne-Francisque Rudel du Mi-
ral, cousin germain du précédent, néàClermont, le 11 avril
18 12, ancien magistrat, député du Puy-de-Dôme, vice-pré-
sident du Corps législatif, président du conseil général de la
Creuse, commandeur de la Légion d'honneur, fils de Pierre
RUDEL DU MIRAL. 47
Rudel du Mirai, officier au régiment de Poitou-infanterie,
et de Rose Jeudi du Monteix.
Francisque j}V Miral a épousé, en 1843, Louise Furgot,
d'une ancienne famille de la Marche, dont il n'a pas d'en-
fants (i).
Armes : De sable, au lion d *or^ armé et lampassé de
gueules; au che/d^argentj à V étoile de gueules,
TuBRB : Couronne de comte.
Sttpports : Deux aigles.
DsYisB : Fortis in arduis lucens.
AUTEURS A CONSULTER.
I.* Hugues de Saint-Cire, Af^ofVe^ de la bibliothèque du
roi de France.
2.0 Histoire générale du Languedoc par quelques Béné-
dictins^ fin du livre XVII, tome second,
3.® Moréri, art. Rudel^ t. IV, page 193 et suivantes.
4," Du Verdier.
5.® Biographie universelle.
6.0 Magny (de).
7.® Poplimont, la France héraldique.
8.** A. Tardieu, Histoire de Clermont-Ferrand.
9.** Borel d'Hauterive, Annuaire de la Noblesse de
France^ année 1869, page 209 et suivantes.
10.** Etat présent de la Noblesse de France. Paris, Bache-
lin-Deflorenne.
II.** Lfkntier (de) j Geoffroy Rudel. Paris, 1825.
(i) Pierre Rudel du Mirai avait un autre enfÏEint: Anne-Rosalie-José-
phine Rudel du Miral, née à Clermont-Ferrand en 181 1, décédée au
château d'Ydogne (Allier) en 1877; mariée: i*àN..« duCrohet; 2« à
Jules- Martin d'Angers, dont un fils: Emmanuel.
LAFOND
A famille Lafond est originaire du Beaujolais,
où elle jouit depuis longtemps d'une grande con-
sidération. Une de ses branches vint^ à la fin du
siècle dernier, se fixer en Nivernais (i) et y acquit
la terre seigneuriale du Nozet.
Un fait curieux et unique dans les traditions généalogi-
ques donne à cette famille le droit de faire remonter son ori-
gine maternelle jusqu'à la première croisade. Vers 109 5, à la
demande des grands du royaume, Eudes, dit le Maire, cheva-
lier et chambellan du roi Philippe I", fit à pied, armé de toutes
pièces, un cierge à la main et marchant, suivant une vieille
tradition de famille, trois pas en avant et un pas en arrière, le
pèlerinage de Jérusalem, à la place de ce prince, afin de le
relever d'un vœu. Au retour, le roi lui fit don du fief de
Chaillou-Saint-Mard, situé près d'Estampes, et lui octroya
de nombreux privilèges, entre autres celui delà noblesse per-
pétuelle, transmissible à l'infini dans sa descendance mascu-
line et féminine^ par hommes tt femmes (2). De plus, toute
la lignée de Chaillou-Saint-Mard put légalement transmet-
tre, même par les femmes^ l'écu du chevalier Eudes, écar-
telé des armes du royaume de Jérusalem. Les familles qui
ont reçu cet écusson par alliance le chargent de leurs propres
armes et le transmettent à leur postérité. Aussi la généalogie
des familles de la lignée se dresse-t-elle en suivant le sang et
Pécusson. et en passant de degré en degré indifféremment
par- les filiations féminimes et le changement de nom jus-
qu'à l'auteur premier.
(i) Le comte de Soultrait» Armoriai du Nivernais.
(2) Voy. Favin, Fleureau, La Chenaye-Des Bois, Montfaucon, Gui20t,
Bore! d'HauterÎTe, etc., etc.
LAFOND. 49
Les membres de la famille Lafond se trouvent actuelle-
ment faire partiede la lignée de Chaillou-Sàint-Mard, parce
qu'ils sont lés descendants directs du sire Eudes le Maire,
en passant par les familles du Temple et Chartier, deux très-
anciennes maisons. La première a fourni un chevalier à la croi-
sade de Philippe- Auguste; la seconde a été illustrée par le grand
Alain Cbartier, c Fun des plus beaux ornements » de la cour
de Charles VII; par Guillaume Chartîer, évéque de Paris à
la même époque, et par le savant moine Jehan Chartier, his-
toriographe des Grandes Chroniques de France.
Narcisse-Antoine Lafond, appelé à la pairie en 1846^
fut député dé la Nièvre pendant de longues années, colonel
de la garde nationale de Paris, régent de la fianque de
France, etc. De son mariage avec mademoiselle Harlé
d'Oprove, sœur du pair de France, il a eu une fille, mariée à
Adolphe Beaudon de Mony, petit-fils du marquis de Bou-
* berSy et un fils, Etienne-Edmond, comte Làfond, auteur
d'un grand nombre d'ouvrages littéraires. Celui-ci fut créé,
en 1868, comte héréditaire, par le pape Pie IX. Il est mort
en 1875, laissant un fils et une fille mariée au marquis des
Cars, fils du duc.
Cette Camille, par ses alliances et sa lignée maternelle, est
apparentée avec celles de Montribloud, de Louvencourt,
d'Estreux de Maingoval,^ Parent du Châtelet, de Moracin,
Lefellier de Chezelles, de Recoquillé, de Tascher, de Mil-
leville, d'Espinay-Saint-Luc, Nicole, du Han, etc., etc.
Armes : Ecartelé : aux i et 4, dfargenty à la croix po-
tencée d'or^ cantonnée de 4 croisettes de même^ qui est de
Jérusalem ; aux 2 et % de sinople^ à Fécusson de gueules,
bordé d^ or, portant une feuille de chêne d'argent, qui est
de Chaillou-Saint-Mard. Sur le tout : un écu (Port à la
croix de Saint-Pierre de gueules^ chargée de cinq besants
d" argent j qui est de Lafond.
Timbre: Couronne de comte.
Supports : Deux anges.
Devise : Rex Philifpus mihi dédit; et encore : Omnia
pro Pétri Sede.
le. 4
DE TOÇQUEVILLE
'article publié dans la première édition du No-
biliaire universel de France^ tome XII, page 437,
avait été rédigé à la hâte, sans être précédé d'au-
cunes recherches^ d'aucunes communications des
archives de la famille. Cétait sans doute pour distinguer les
Tocque ville de la haute Normandie des Clerel de Tocque-
ville, dont le chef actuel est comte et député de la Manche.
L'article doit être complètement remplacé par celui qu'a pu-
blié V Annuaire de la. Noblesse (année 1876, page 199) et
que nous reproduisons textuellement.
Il y a en Normandie cinq localités différentes appelées
Tocqueville, et plusieurs familles leur ont emprunté leurs
surnoms distinctifs. Une seule n*a jamais eu d*autre dénomi-
nation patronymique. Originaire des environs de Dieppe^
elfe prouve son existence dès le xvi* siècle.
Robine de Tocqueville avait épousé Jean de Bully, rejeton
d'une des plus anciennes familles de Normandie, qui fournit,
le 22 juin 1601, tant pour lui qu'au nom de sa femme, le
dénombrement de son fief de Feugeray et des mouvances de
cette seigneurie (maison de Bully; notice par J. Noulens,
pages 104 et io5).
Jacques de Tocqueville, écuyer, seigneur de Noblcvalle,
était attaché à la maison du duc d'Orléans, lorsque, le 22 juin
1705, il figura dans un acte d'emprunt par lequel Jean Ro-
bert, architecte des bâtiments du roi, reconnut avoir reçu une
somme d'argent à titre de prêt (l'original aux archives de la
famille).
Charles de Tocqueville, issu de la même branche, avait
épousé Anne-Charlotte de Corlier de Barbonval, qui donna
DE TOCQUEVILLE. 5i
quittance de l'arrâtige d'une rente, le 3o septembre 1723, à
Antoinette Caignié, veuve de Pierre Leleu^ avocat en Parle-
ment.
Un rameau détaché de cette branche^ et dit Tocqueville-
Levasseur, possédait, en 1756, la seigneurie de Tocqueville,
. paroisse de Royville, près de Dieppe. Il s'est éteint à la fin du
siècle dernier.
La descendance directe, continuée jusqu'à ce jour, a été
établie sur pièces et actes authentiques comme il suit :
I. Adrien de Togquevillb avait épousé Marie be Brày^
dont il eut un fils qui continua la descendance.
IL Philippe de Tocquevillb se maria, le 21 janvier 1744,
avec Marguerite Duval , fille d'Adrien Duval et de Marie
Ermel. Les enfants issus de cette union furent :
I.* Jean-Baptiste-Louis-Emmanuel^ qui suit;
2.* Adélaïde de Tocquevillb^ décédée sans alliance à
Rouen, le 10 décembre i836, à l'âge de quatre-vingt-
quatre ans ;
3.' Marie-Félicité de Tocqubville, mariée, le 19 ma
1778, à Philippe- Auguste Morin, marquis d* An-
vers, conseiller au Parlement de Rouen (reg. de Tétat
civil).
II L Jean-Baptiste-Louis^Emmanuel de Tocquevillb, né
en 1748, seigneur et baron de Royville et Rainfre ville et
seigneur de TAiglemesnil-le-Sorent, donna procuration, le
27 juillet 1785, à Nicolas le Mazurier, feudiste, pour admi-
nistrer ses droits seigneuriaux (l'original de cet acte^ daté du
manoir de Royville^ est conservé dans les archives de la
famille).
Il épousa, par contrat du 24 mars 1788 et par acte du
3 avril suivant, à Royville, Jeanne -Marie- Pétronille
GiPPERS , née à Aix-la-Chapelle en 1762, décédée à
Gueures (Seine- Inférieure) le 3o septembre 1840, fille de
Théodore Gippers et d'Elisabeth Maywerin. De son mariage,
il laissa :
5a DE TOCQUEVILLE.
I .• Pierre-Victor, qui a continué la descendance;
2.« Victoire-Dorothée^ née le i3 germinal an IL
IV. Pierre- Victor^ comte de Tocqueville, né le 5 mai
1^91, sous-lieutenant en 181 2, garde du corps dans la com-
pagnie de Raguseen 1814, accompagna Louis XVIII àGand
pendant les Cent-Jours. Nommé chet d'escadron en 1816,
maréchal des logis aux gardes du corps, compagnie de
Noailles, en 1826; il quitta le service avec le grade de lieu-
tenant-colonel en 1828. Officier de la Légion d'honneur en
18 14, il reçut la croix de Saint-Louis le 2 avril 181 5. Il
avait été blessé d'un coup de feu en avant de Goldsberg, le
23 août 181 3^ et à la Ferté-sousJouarre, en 18 14.
Il épousa Anne Tullogh de Tannachib, fille du major sir
Francis TuUoch et de Marguerite Simpson, et sœur du
colonel Tulloch et du marquis de Stacpool, qui commandait
un régiment anglais en Crimée. Le roi Charles X, qui hono-
rait d'une bienveillance toute particulière le comte de Tocque-
ville, signa son contrat de mariage avec toute la famille royale.
La comtesse mourut le 26 août 1 829, au château de Gueures,
et son époux se remaria, le 17 octobre i838, avec Margue-
rite Béare, fille d*un colonel irlandais. Il est décédé à Pau le
25 mars 1871, laissant du second lit :
1 .• Ernest-Richard- Victor j qui suit ;
2 .• Marie- Gabrielle-Jeannette Pétronille de Togqub-
vn.LB, née à Cork (Irlande).
^ V. Ernest-Richard-Victor de Togqusvillb, né à Dun-
kerque le 11 octobre 1845, marié, le 26 août 1871, avec
Jeanne-Amélie Mangbot, née le 23 octobre i85o, fille de
Michel Mangeot et d'Anne Hébert. De cette union sont
issus :
i.o Robert-Victor de Tocqubvillb, né le 11 août
1876;
' 2.* Marguerite^Gahrielle de Tocquevilui;
3.« Anne-Henriette^Inès àtTocwKmA.fL\
MORETON DE CHABRILLAN. 53
4**. AUx-Marie-Antoinette de ToGQUWiLLBy née le
28 octobre 1 874, décédée le 16 août 1 875» au château
d'Enoery (Lorraine).
Asios : D'œ^WTy à une licorne saillante d'argent.
TncBRB : Couronne de comte.
s
CiMiKR : Un buste de licorne.
Supports : Deux lions.
DsvisB : Fortis atquefidelis.
MORETON DE CHABRILLAN
ORETON de Chabrillanj en Dauphiné et en ViTarais.
Guignes Moreton était, en 1 1 9 1 , devant Saint Jean-
d'Acre ; ses armes figurent aux salles des Croisades
de Versailles.
La filiation de la maison de Moreton est établie depuis :
l. Guillaume^ marié à Af. de Montoison, qui vivait en
1 25o, et dont les descendants se sont succédé en ligne directe
jusqu'à nos jours dans Tordre indiqué ci-dessous :
IL Pierre épousa M. de Vssc (i 3o6).
IIL Guillaume^ W du nom, se maria avec D. Adh<iur
DB PiSRRSLATB (l 340).
IV. Raynumd eut pour femme A. Aumoibr (1392), dont
il eut :
I
1
34 MORETON DE CHABRILLAN.
1 .0 Antoine, qui suit.
2.'' Pierre^ auteur de la branche des Granges Gon-
tardesy éteinte vers i6oo.
V. Antoine y dont la femme fut A. Flandrin (1407). Il
acquit par échange avec le Dauphin, depuis Louis XI , la
seigneurie de Chabrillan*
YL' Aynard épousa Cl. AloXs (1470).
VIL François se maria avec D. de Seytres (i5o6).
VIII. Sébastien épousa L. du Moulin (i563).
IX. Jacques épovLSSi G. d*URRB (iSgS).
Les enfants issus de ce mariage furent :
i.^ Antoine^ II* du nom, qui suit;
2.® Charles^ tige de la branche cadette, aujourd'hui
existante.
X. Antoine^ II* du nom^ épousa /. de Chaponay (1628).
XL Joseph^ premier marquis de CHABRiLLàN, épousa A. de
Vichy (1668).
XIL Qéntoine^ III* du nom, deuxième marquis de Cha-
BRiLLANj épousa A. de Grouêb (1698).
XIII. François-César y troisième marquis de Chabrillan,
épousa M.'C.-L. d*AsTUAUD (1738).
XIV. Joseph 'Dominique y quatrième marquis* de Cka-
BRiLLAN, épousa J.-A . DU Plessis Richelieu D'AiouiLLoif
(1766); de cette union vinrent :
I.* Hippolyte-Césary qui suit;
2.^ Pierre-CharleS'Fortunéy dont il sera parlé.
XV. Hippolyte-Césary cinquième marquis de Chabril-
LAN, s'unit à Antoinette-Françoise-Marie de Cauxomt la
Force (1784).
De son mariage sont issus, entre autres enfants :
MORETON DE GHABRILLAN. 55
!.• c4l/red'ThiIibert' Victor, qui suit;
2.0 La comtesse de Belbeuf;
3.* La comtesse de Masm;
4.* Léontine, sans alliance.
XVL Qâlfred'Thtlibert'Victor^ sixième marquis de Cha-
BRn.LAN; s*unit à Marie^Madeleine-Charlotte-Pauline de
LA Croix de Saint-Vallirr (i823).
Il laissa de cette alliance :
I .• LouiS'Hippolyte-René, qui suit;
2.* Paul-François, marié à Q4lix d'AcouLT ;
3/ Louise-Franqoise-Eulalie^ mariée au comte Ray-
mond d'Agoult;
4.^ Marguerite, morte sans alliance.
XVII. LouiS'Hippoljrte-René^ mortavantsonpère, épousa
Marie-Séraphine de la Tour du Pin-Montauban (1854); de
cette alliance vinrent :
I .'' Vaul-Jacques-Marie-René, septième marquis de
Chabruxan ;
2.® Louise-Marie^Victoire, comtesse de Jouffroy.
Rameau issu^ au XV^ degrés de Joseph-Dominique et de
Innocente-Aglaé du Plessis Richelieu d'O^iguillon.
XV. Pierre^CharleS'Fortuné, Sis dt Joseph-Dominique^
épousa Charlotte-Robertine Coustard ( i 79 i )•
XVI. CharleS'Fortuné-Jules se maria avec Joséphine-
PhiliS' Charlotte de la Tour du Pm la Charge ( 1826),
d'où:
I.** Hippolyte-Camille-Fortuni^ qui suit ;
2.* LouiS'Robert'Fortuné.
XVil. Hippolyte-Camille-Fortuné épousa Anne-FVan-
çoise^ princesse de Croy ( 1 864 )| dont :
I
H
56 DE GENTIL.
I.' Honoré'Philippe-Guillaume''Fortuné;
2."* Léonor-Qélfred'^ynard'Fortuné.
La branche cadette, issve de Charles^ second fils de Jac-
ques^ au IX* degré) et de G. d'UiotB, est représentée de nos
jours par :
I.® XV. Charles, baron deCHÀBRiixAN;
2.® ISyW. Jacques^ comte de Moreton dbChabriluln;
3.« XVI. Philibert^ comte de Chabrillan, marié à
Léonie Hue db Saint-Jean; et son frère :
Louis, comte de Chabrillan, marié à Sop.-Lud. va
Roy db Buxièrb.
Armes : D'azur ^ à la tour crénelée de cinqpièceSy sommée
de trois donjons ^ crénelés chacun de trois pièces^ le tout d'ar^
gent maçonné de sable^ à la patte d'ours d^or mouvant du
quartier senestre de la pointe et touchant la porte de la
tour.
Devisb : Antes québrar que doblar (Plutôt rompre que
ployer).
AUTEURS A CONSULTER
Preuves de cour, Guy Allard, Chorier, Valbonnais,
marquis d'Aubaïs^ la Chesnaye, d'Hozier, Laîné.
DE GENTIL
BIGNEURS DB LA PRivOSTÉ DE SaINT-YrIEIX, PaNTHBNIS,
LE ChaXBON, LaVAUX, RoSIBRS ; MARQUIS DB LaNGA-
LERIE, PREMIERS BARONS DE SaINTONGE, ETC., ETC.
I. Jehan Gentilz, P' du nom, viguier de la ville de
Saint- Yrieix, en Limousin» épousa Jehanne MotjsTONm»
d'où:
DE GENTIL. 67
i.o Jehan j II* du nom, qui suit;
2."* Yrieix^ mort en 1547; il avait épousé N de
Calvimont, dont deux filles : l'une, dame d'Aubeterre,
et Françoise, femme de N. de la Tour, baron de.,..;
3*^ François, seigneur de en Guyenne, dont
était issu le célèbre président de Gentils en Parle-
ment de Bordeaux, seigneur de Cadillac ;
4.® MariCy épouse à^ Olivier Dalier, mort en 1547.
II. /eA^R de Gbntilz, II* du nom, mort en 1547, avait
épousé Louise de Brançonnxt, fille du seigneur d'Escoirt, en
Périgord. Il eut de ce mariage :
I .^ Hilie^ qui suit ;
3.* Yrieix^ IV du nom^ abbé de Saint-Maurice et
chanoine de Saint-Yrieix en 1537.
III. Héliey seigneur de La|onchapt, du Mas, de la pré-
vosté Saint-Yrieix» testa le 8 août 1547 et vivait encore en
1 55o. Il avait épousé Léonne de Sànzillon de la Foucàudib^
d'où :
I.* Jacqu€Sy<{MÏ suit;
2.* Gabrielj chanoine de Saint-Yrieix, en i543;
3/ Paul, viguier de Saint-Yrieix et seigneur de
Claud, 1547;
4.^ Léonard^ auteur de la branche A ;
S."" Poncet^ seigneur de Panthénieet duChambon,
viguier en 1543.
IV. Jacques j seigneur de Lajonchapt, épousa en premières
noces^ en 1 543, Marguerite de Salignac, fille de Raymond,
chevalier, seigneur de Rochefort et des Étangs* Elle était
morte en 1 5 53. En secondes noces, il épousa Françoise de
MoNEYs. Il testa au château de Lajonchapt, le 29 avril 1569,
devant Vouzeau, notaire royaL
Du premier lit :
I J^ Raymond j tué en duel ;
2.* YrieiXj qui suit ;
58 DE GENTIL.
3.^ Paulf auteur de la branche B ;
4.^ Galianney baronne de Chirac ;
5.^ YrieiXy qui a formé la branche C ;
6.® Raymond, seigneur de Pirmangle, en Î597. Sa
fille Anne épousa N., seigneur de Saint-Bris en
Bourgogne ;
7.® YrieiXf qui a formé la branche D.
V. YrieiXy seigneur de Lajonchapt et de Lauriire,
épouse en 1572, au château de Pellevin, Hélène dt Reilhâc,
fille d'Antoine, chevalier de l'ordre du roi, et de Françoise de
Carbonnières. Il testa le 26 février 1602.
De ce mariage naquirent :
1 .• Yrieixy qui suit ;
2.® Françoise^ mariée le 25 janvier iSgS, à Paul de
Chouy, chevalier» seigneur de Pirmangle, gouver-
neur de Saint- Yrieix.
De cette union naquit le célèbre Yrieix de Pirmangle,
gouverneur de Limoges.
VI. Yrieix, seigneur de Laurière et de Lajonchapt,
épouse en 16 14 Isabeau de Journet. Il fit son testament le
24 novembre 1657 et laissa :
I.® Gofpârd, qui suit;
2.^ Jacques^ seigneur du Claud ;
3.^ Jean^ seigneur de la Paye.
VII. Gaspard^ seigneur de Villebrange, mort avant son
père, avait épousé^ au château de Lambertye, le i*' février
1643, Catherine de Lambertye^ fille de Gabriel, comte de
Lambertye, baron de Montbrun, maréchal de camp, gou-
verneur de Nancy^ et d' Isabeau de Rochechouart.
De ce mariage vinrent :
1/ Léonard^ qui suit;
2.* Jean, seigneur de Lavaux et de Rosiers, époux de
Françoise de Constant. Il forma la branche E .
DE GENTIL. 59
VIII. Léonard j seigneur, baron de Lajonchapt, chevau-
léger^ le 16 octobre 1674, capitaine de cavalerie dans, le régi*
ment du marquis de Langalerie, son cousin, épousa, le 26
février i680j Afarie Dbsmaxsons, fille de Jean, seigneur de
Bonnefon.
De cette alliance naissent :
1/ Léonard^ qui suit;
2.* Pierre, âgé de 26 ans en 1709, lieutenant dans le
régiment de Leuville ;
3.* Marie-Françoise, reçue à Saint-Cjr en 1 696, après
avoir établi, par preuves, deux cents ans de noblesse
paternelle;
• 4.* Elisabeth, religieuse à Angers ; elle fit des preuves
de huit quartiers;
5*. Autre Elisabeth, aussi reçue à Saint-Cyr, après
avoir fait ses preuves (i5 juin 1709).
IX. Léonard épouse fie 23 février 1747, Anne Valette «
d'où :
I.* Pierre, né le 3 janvier 1746^ chevau-léger le 3i mai
1769;
2<» Léonard j né en i743,pagedelaDauphineen 1770.
Ici 8*arrête la généalogie conservée au cabinet des titres
à la Bibliothèque Nationale.
Branche q4.
IV. Léonard f seigneur du Claud, l'an 1547 épousa Jac-
quette de Guèblb, d*où :
i.o Jacques, qui suit;
2.* Françoise, femme de Pierre du Garreau, sei-
gneur de Gironée.
V. Jacques, seigneur de Guèble, épouse Claude de Ri-
GNiEft M GuEECHY, fiUe df CUudc^ baron de Guçrchy» et
d*Anne de Giveriay.
6o DE GENTIL.
De ce mariage sont issus :
i.<^ Q4drien^ qui suit;
2.<^ Edmie épouse Charles de Rophonac, seigneur
de Meauce en Nivernais.
VI. Q^drietty seigneur du Mas du Boulet et de la ForSt
de Chaume, épousa Madeleine de Courtbnat, fille de Jean,
chevalier, seigneur des Salles, et de Madeleine d*Orléans.
Branche B.
Pmi/ y seigneur du Verdier, en i555 épousa Marguerite
DU Bois^ veuve en 1597. De ce mariage naquirent plusieurs
enfants, parmi lesquels un François. Ils moururent avant
leur mère.
Branche C.
MARQUIS DB LANGÂLSIOB, PRBMIBRS BARONS DB SAINTONGB.
V. YrieiXy seigneur de Langalerie, en Saintonge, épousa,
le 8 août 1 598^ Q4nne de Giraud.
VI. François, seigneur de Langalerie, épousa^ le 7 juin
1 635, Judith de la Motte-Fouqubt.
VII. Henri-François^ marquis de Langalerie, premier
baron de Saintonge, lieutenant général des armées du roi,
commandant pour Sa Majesté en Provence, épousa , le
26 septembre 1 660 , Marie de Couleurs, fille de Pierre,
vicomte d'Arnas, d'où :
I .^ Philippe, qui suit;
2.0 Suzanne ^ morte sans enfants, héritière de son
frère.
VIII. Philippe y marquis de Langalerie, premier baron de
Saintonge, né en 1661, épousa à Versailles, en 1696, Morte
de PouRROY, marquise de Vimiane, gouvernante des filles
DE GENTIL. 6i
d'honneur de Madame, lieutenant général des armées du roij
feld-maréchal au service de Pologne et d'Autriche, mourut
enfermé^dans la citadelle de Roab en Hongrie.
IX. Philippe-François^ marquis de Langalerie^ marié à
Lausanne avec Q//ugustine Constant de Rbbbcqub.
Branche D.
YrietXj fils de Jacques et de Marguerite de Salignac, sei-
gneur de Puyjolet et capitaine aux gardes, épousa Edmée de
Régnier, fille de Qaude, baron de Guerchy, et d'Anne de
Giverlay, d'où :
i."* Jacques^ seigneur de Puyjolet;
3/ Q/ldrien, chevalier de Malte, reçu après ses preuves,
le 24 mars 1 6 1 4, de la langue de France (voy . Vertot ,
Hist. de Malte, t. VII, p. 240);
3.* Q4nne^ épouse de Henri de Lambsrtye, seigneur
de Saint-Bris en Bourgogne^
Branche E.
VIIL Jean^ fils de Gaspard et de Catherme Lambertye,
seigneur de Lavaud-Porcher et de Rosier, épousa, en pre-
mières noces, le 24 octobre 1679, Q4nne Mazbau de la Tran-
CHARBIB, d'où :
Pierre^ marié à Ursule d'AinnuYs de Veaux, dont il
n'eut pas d^enfants.
Ce même Jean épousa, en secondes noces, et le 1 5 mars
1697, Françoise Constant de la Mazièrs, dont il eut huit
enbnts, parmi lesqueb :
i.<» Q^ntoincy seigneur de Rosier et de Lacoste, marié
à Julie de la Marthonue, dont il eut un fils :
Jean ;
62 DE GENTIL.
2.'* Jean^ seigneur de Rosier, épousa, le 1 8 janvier
1857, Jeanne Legay; de cette union vint :
A« Jean-JacqueS'Christophe de Gentil dk Ro-
sier. Il épousa, le^o thermidor an Vlll^ Jeanne
CoAiLLAUD, dont :
a. Jean-Léonard, c{MÏs\xiX\
b. Qâugustin;
c. Léon.
Jean-Léonard dtGEHTiLhE Rosibr épousa Caro-
line de Savignag ; de ce mariage naquirent :
I.* Léonard- Alexandre^ qui suit;
2.0 Hortense^ mariée à Michel Duclos.
Léonard-Alexandre^ magistrat, né le 17 janvier
1843, marié, le 9 juin 1874, à Marie Callier,
fille d'Edouard et de Sophie Tournyol de Bois-
lamy, dont :
Jean-Pierre-Edouard^ né le 6 avril 1875.
Armes : D^aifur^ au chevron dor^ accompagné de trois
roues de Sainte-Catherine du même; une épée nue en pal^
la pointe en haut^ brochante sur le tout.
TuiBRE : Couronne de comte.
N. B. — Ces armes sont décrites par le P. Menestrier,
page 182 de la Nouvelle Méthode raisonnée du Blason,
Lyon, 1734.
DE REHEZ
CouTES DE SAirf»iGNT-suR- Meuse, marquis d'Eftiat, seigneurs
d'Issoncourt, du Mesnil la Horgue, de Marbotte, de
Mezbring, de Bussières, de Denone, d'Olhat, de Chante-
loup, DE Saulnat, de Saint-Julien de Clesdon, de Vil-
LIERS^ DE CerELLES, ETC., ETC., ETC., EN LORRAINE, AU-
VERGNE, Bourbonnais et Isle-de-France.
ETTE famille^ originaire d'Allemagne, vint s'établir
à Saint-Mihiel, en Lorraine, dans le commence-
ment du xYi* siècle. La terre et seigneurie de Sam-
pigny fut érigée en comté par lettres patentes du duc Léopold
de Lorraine, données à Lunéville, le i3 juillet 171 2, en
faveur de Louis-Ignace de Rehbz, secrétaire d'État et garde
des sceaux du prince de Vaudemont, et surintendant de ses
finances, conseiller au Parlement de Metz, conseiller d'État
du duc Léopold, gouverneur des ville et principauté de Com-
mercy, grand bailli héréditaire de Falkenstein, etc., etc.
Par lettres patentes du 17 février 171 7, le duc Léopold de
Lorraine crée, érige, élève et illustre Louis-Ignace de
Rehez, ses enfants, tant de la ligne féminine que masculine,
nés ou à naître, en qualité de comtes, sous le nom de Sam-
pigny. Louis-Ignace fut Naturalisé Français par lettres pa-
tentes données à Versailles le 2 mai 1723. Il fut déclaré^
avec son épouse et ses enfants, noble d'ancienne extraction
par lettres patentes données à Versailles au mois d'août
1724. Il obtint, par retrait féodal du duc d'Orléans, régent
du royaume, la terre et marquisat d'Efiiat, qui lui fut adju-
gée par brevet du 16 mars 1728. Il avait épousé, par contrat
du 27 décembre 1693, Henriette Oryotde Jubainville^ fille
de messire Charles Oryot de Jubainville, écuyer, et de
Marie de Millet d'Estouf.
A partir de 1728, époque à laquelle elle s'est fixée en
France, la famille de Rehez de Sampigny a donné au service
de ce pays un grand nombre d'officiera^de terre et de mer de
tous grades, dont sept chevaliers de Tordre royal et militaire
de Saint-Louis. Elle s'est divisée 'en plusieurs branches :
64 DE REHEZ.
l'aînée est restée en Auvergne et a formé une seconde bran-
che établie en Bourbonnais ; la cadette s*est fixée en Vivarais
et s'est elle-même subdivisée en deux branches, l'une établie
en Vivarais et l'autre en TIsIe-de-France.
Ces diverses branches sont toutes aujourd'hui représenta.
Le chef de la branche aînée établie en Auvergne est :
LouiS'François-Dominique ^ comte de Sampigmy^ né le
i6 mars 1816, fils d'Ignace-Hyacinthe, comte deSampigny,
chevalier des ordres de Malte et de Saint-Louis, et de Marie-
Thérèse de Viry. Il se maria, le 3o septembre 1844» avec
Étiennette-Q^ugustine de Vichy, fille d'Armand, marquis
de Vichy, et d'Aurélie Thibault de la Carte de k Ferté-
Sennecterre.
De ce mariage :
Louis-Ignace^Hyacinthe- Etienne^ comte deSampi-
gny, né le 3o juin 1846.
Sœurs de Louis-Franfois-Dominique :
I .• Marguerite-Qémcnce, comtesse de Sampi*
gny, mariée à Charles-Félix Guyot, marquis
de Saint-Amand, fils du marquis et de la
marquise née de Wimpffen ;
2.^ Pauline, comtesse de Sampigny, mariée à
Eugène Duroc, marquis de Brion, fils do
marquis et de la marquise née de Lastic.
Principales alliances : de Hallot, Oryot de Jubainville, de
Vemaison, de Saint-Belin, d'Assigny, de Barthélémy, de
Cambis, de Fagand, de Béngy-Puyrallée, de Sarrazin, de
Rosnjrvinen de Pirée, de Viry, de Vichy, de Saint-Amand,
de Brion, de Veyny d'Arbouse, de Beaufort de Gellenon-
court, de Longueil-Maisons, de Forget, de Chasteigner, de
Bovis, etc., etc., etc.
Armes : De gueules j au sautoir d'argent.
Supports : Deux sauvages.
CnaER : Un sauvage issant.
Dbvisb : Tace sed mémento.
AMELOT
XBLOT. Famille ancienne, originaire d'Orléans, où
vivait, en 1387, Jean Âmelot, seigneur deCbe-
nailles, qualifié d*écuyer et de noble dans une charte
de ladite année (i).
La branche mère qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours en
cette ville compte plusieurs illustrations, parmi lesquelles il
faut citer : Abraham-Nicolas Amelot de la Houssaye, secré-
taire de l'ambassade de France à Venise^ diplomate, écri-
vain et moraliste célèbre. Il naquit à Rouen en 1643 et
mourut à Paris en 1706.
A cette branche s'en rattachent deux autres, qui, dès le
commencement du xvi* siècle, s'établirent Tune en bas
Nivernais, l'autre à Paris.
La première est celle des seigneurs de la Roussille, dont il
sera parlé ci-après.
La seconde, qui a pour auteur Jacques Amelot, seigneur
de Cametin, a été précédemment rapportée dans Saint-
Allais (2).
Branche des seigneurs de la Roussille»
l. Jean-Baptiste Amblot, chevalier, seigneur de la Rous-
sille, né à Cosne en Nivernais, en 1674, vint s'établir à
Paris à la fin du zvii* siècle; se distingua comme officier du
génie dans les dernières guerres de Louis XIV, et notamment
au siège de Turin^ et décéda le 22 mars 1742. De son ma-
(1) Hubert (manuscrit de), Généalogies des principales familles de
rOrléanais, t. VI, art. Amelot, (Bibliothèque d*Orléan8.}
(2) Nobiliaire universel de Froncent, II, p. 157.
I c. 5
66 AMELOT.
riage avec Marie-Anne le Moynb^ fille de Simon, conseiller
au Châtelet de Paris, et de dame Claude Fayet, il laissa :
i.o Hyppolite Amelot de la Roussille, officier du
génie, qui fut chargé en 1743 de prendre possession
de la Louisiane. Il devint chevalier de Saint-Louis
en 1760 et périt en mer vers 1785. De Margue-
rite DE ViLLARS, nièce du maréchal de ce nom, sa
femme, il eut trois filles :
a. Félicite, mariée au sieur de Tréville;
b. Catherine f qui fut marquise de Morant ;
c. Q4délaîde, mariée à François du Tillet de
Vilhameur.
2.'' Jérôme^ qui fut page du roi de Pologne, puis
officier au régiment de la Dauphine-AUemand, et
mourut célibataire.
3.* Marie- Anne ^ mariée à Henry Frignet {des Fri-
gnetti)^ ingénieur en chef des Etats de Bretagne.
4.* Jean-Henry^ qui suit :
IL Jean-Henry^ I*' du nom^ Amelot de la Roussille, né
à Paris le 19 février 1727. Il fut d*abord page de Sa Majesté,
puis officier aux gendarmes de la garde en 1769. 11 mourut
à Paris le 27 juin 1 791. Il avait épousé par contrat passé à
Lavaur^ le i5 mars 1761^ Catherine de Clausel de Cous-
sergues, fille de Jean, adjoint en Parlement, et de Marie
de Frausseille de la Trivalle.
De ce mariage sont issus :
i.o Marie-Louise, qui épousa, à Toulouse, le 2 juillet
1788, Accurse-Barthélemy^ marquis de Blandi-
NiÈRBS, seigneur de Cantemerle en Querci, fils de
Philippe- André et de Barthélemie de Comère;
2.« Jean-Henry, qui suit :
II I. Jean-Henry, II* du nom, Amelot de la Roussille^
chevalier de la Légion d'honneur et des SS. Maurice et La-
AMELOT. 67
zare^ fut nommé par le i*' Consul l'un des trois adminis-
trateurs de la loterie, et devint chef de division aux finances
en 181 5. Il mourut à Paris> le 5 juin 1845, et laissa de son
mariage avec Marie^Franqûise-Etienne-Gervaise Dumas :
I .» Achille- Jean-Baptiste-Marie y qui suit ;
2.^ Georges y vicomte Amelot de la Roussille, né à
Paris, le 11 juin .1808, mort en 1864. Il avait
épousé, le 25 octobre 1849, Mathilde Brewer,
d'une famille noble d'Angleterre, dont il eut un fils
unique :
A. Jacques-Marie^William, vicomte Amelot
de la Roussille.
3.^ CharleS'François-FéliXy lieutenant d'infanterie,
mort sans alliance»
IV. Achille-Jeari'Baptiste-Mariey comte Amelot de la
Roussille^ fut juge au Tribunal civil de la Seine et mourut
à Paris le 9 juin i855. Il eut de son mariage, contracté le
19 juillet 1841 avec Marie-ii/f jc Choppin d' Arnouville, fille
d'Antoine, capitaine de génie, et de dame Marie-Élisabeth
Osmond d'Amilly :
i.<> Jeari'CharleSy comte Amelot de la Roussille,
chevalier de Saint- Grégoire le Grand, secrétaire
d'ambassade, marié le 23 novembre 1874 à Morte-
fontaine, canton de Senlis (Oise), avec Alice-
Mathilde Corbin, fille de Henry- René, ancien
préfet, chevalier de la Légion d'honneur, et de dame
Marie-Charlotte-Sophie de Thanaron;
2.* Gabrielle-Marie-Juliey qui épousa à Paris, le
27 mars 1867, Artémon-^Jean-Henry de Cassan-
Floyrac, fils de Jean Joseph et de dame Christine-
Joséphine-Zoé de Patris;
i."* Achille-Jean-Marie, vicomte Amelot delà Rous-
sille;
BROSSAUD DE JUIGNÉ
SBIQNBURS DB LÀ MUSSE, DE LA NOÎB, DE VALLAIS, DE LA BLANCHE-
TTÈRB, DB LA HAIE-TESSANTE, DU HALLAY, DE JUIGNÉ, DE LA
VERRERIE, DE LA MARCHANDERIEZ EN BRETAGNE.
A famille Brossaud de Juigné est originaire du comté
nantais. Cette ancienne famille de robe fut anoblie
dans la personne de Pierre-Adrien Brossaud, seigneur
de la Musse, de la Noë, de Vallais, de la Blanchetière et de la
Haie-Tessante, terres situées dans l'ancien comté nantais,
et conseiller, juge magistrat au siège présidial de Nantes,
par lettres patentes du roi Henri III du mois de septembre
1 577, dûment registrées.
Ces lettres d'anoblissement portent que :
« Lui et sa postérité née et à naître en loyal mariage joui-
« raient de tous les privilèges dont jouissent les nobles du
« royaume, pourvu toutefois que ledit anobli et sa postérité
« en ligne directe vécussent noblement, sans déroger à la
c noblesse, et à condition de contribuer au ban et arrîère-
« ban pour les fiefs à eux appartenant, comme les autres
c nobles du royaume» et sans être tenus à payer à nous ni
a à nos successeurs aucune finance ni indemnité. »
Cette pièce originale et une partie des archives de la
famille, cachées, au commencement de la Révolution,'dans le
caveau de la chapelle du château, ont été détruites lors du
pillage du château de Juigné pendant les guerres de la Ven-
dée. Mais l'extrait ci-contre des titres d'anoblissement a été
copié sur celui inséré au contrat de mariage de Pierre-Adrien
Brossaud avec demoiselle de Tinguy, passé à Nantes le 5 jan-
vier i58i.
BROSSAUD DE JUIGNÉ. 69
I. Pierre Brossaud épousa à Nantes en 1544 demoiselle
^an'e GiRAUo, fille de Jean Giraud, écuyer. De ce mariage il
eut:
IL Pierre-Adrien Brossaud, écuyer, conseiller, juge ma-
gistrat au siège présidial de Nantes. Il épousa, le 5 janvier
1 58 1 , demoiseUe de Tinguy, dont est issu :
III. Jérôme Brossaud, écuyer, qui exerça aussi les fonc*
tions de conseiller, juge magistrat au siège présidial de
Nantes, et épousa en 1626 demoiselle Julie le Bastard, fille
de Pierre le Bastard, écuyer. De cette alliance vint :
IV. Pierre Brossaud de Juigné, né à Nantes en 16451
écuyer et le dernier de la famille qui fut conseiller, juge
magistrat au siège présidial de Nantes. Il acheta par contrat
du 6 février 1672 de la succession de dame Anne Rouxeau,
marquise de Quatrebarbes, la terre noble deJuigné, située
dans la baronnie d'Ancenis, avec le droit, pour lui et ses
héritiers mâles en ligne directe, d'en prendre et porter le
nom. Il épousa Jeanne le Ray, fille de Jacques le Ray, écuyer,
seigneur du Hallay , et eut pour fils aîné :
V. Pierre Brossaud de Juigné, II* du nom, né au château
de Juigné en 1708. Il entra le 8 avril 1731 dans la maison
militaire du roi Louis XV (compagnie des gendarmes de la
garde ordinaire du roi] et quitta le service avec le grade de
brigadier. Il obtint ensuite la charge de porte-manteau du
roi par lettres patentes du roi Louis XV du 5 avril 1739, et
prêta serment en cette qualité le 7 mai suivant devant le
grand chambellan de France, premier gentilhomme de la
Chambre, le duc Charles de la Trémoille ; il épousa Jeanne
MoRiN DU Pas, fille du trésorier général du roi, des traites et
gabelles à Nantes.
De ce mariage sont issus :
I ." Pierre-Q/ldrien^Renéj qui suit ;
2.® Natkalie-Disirée^ mariée le 28 juillet 1789 à
Q4lexandre de Fleuaiot, seigneur à\Omblepied^
capitaine-commandant au régiment de Navarre,
70 , BROSSAUD DE JUIGNÉ.
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Lx)uis.
VI. Pierre-C^drien-René Brossaud de Juigné, écuyer, né
au château de Juigné en 1747, admis le 3 janvier 1767 dans
la maison militaire du roi Louis XVI (compagnie des gen
darmes de la garde ordinaire du roi), épousa à Orléans en
1790 Marie-Sophie-Q/llix de Brouville, fille de François-
Alix de Brouville, écuyer, doyen des conseillers du Châtelet
d'Orléans et issu d'une ancienne famille noble de l'Orléa-
nais. Il devint premier maire d'Ancenis en 1789 et fut élevé
à cette magistrature par le suffrage de ses concitoyens, puis
il émigra en 1792.
De son union il laissa :
î.° Pierre-François-Marie, qui suit;
2.^ Caroline^ mariée en 1822, à Nantes, au comte
de Bruc de Livernière, maréchal de camp, cheva-
lier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
VII. Pierre- François-Marie Brossaud de Juigné, écuyer,
né le 16 décembre 1791, fut nommé chef d'escadron de la
légion de la garde nationale à cheval de l'arrondissement
d'Ancenis, par ordonnance du.roi du 16 octobre 18 17. Marié
à demoiselle Q^lasacie de Trimond, fille du vicomte de Tri-
mond qui était le fils aîné du vicomte Daniel, Victor de Tri-
mond, conseiller au parlement d'Aix, maître des requêtes au
conseil d'État du roi et intendant de la Haute-Guienne, et de
demoiselle Josèphe Crignon d'Ozouer dont le père était
député d'Orléans sous la Restauration, il décéda au château
de Juigné le 4 novembre 1878 et fut inhumé dans la cha-
pelle du château qu'il avait rebâtie.
De ce mariage sont issus :
i."" Gaston^ qui suit;
2.'* Sophie j mariée au baron Qântoine de la Rîîb du
Can, d'une ancienne famille noble de Touraine ;
3.° Anna^ mariée au vicomte Ernest Harscouëtdb
LANGLOIS D'ESTAINTOT. 71
Saint-George, petit-filsdu comte de Saint-George,
député du Morbihan sous la Restauration et en
1848.
VIII. Gaston Brossaud de Juigné, né au château de Jui-
gné le i**" janvier i836, sous-intendant militaire, sous-préfet,
conseiller de préfecture de la Gironde, créé comte héréditaire
par un bref de Sa Sainteté Pie IX, marié à Paris le
i*'août 1868 à Berthe dTfANViLLE, fille du comte dTan ville,
conseiller à la Cour des comptes, conseiller général de TOise,
officier de la Légion d'honneur, et de la comtesse dTanville,
née de Rugy, dont :
IX. Henri Brossaud de Juign^, né au château de Juigné,
le 8 juin 1872.
Armes : D'azur ^ au lion £ argent^ à la fasce cT hermine,
brochante sur le tout,
G>uRONNE de marquis; Supports : Deux lions»
Devise : Toga et ense.
LANGLOIS D'ESTAINTOT
E VI I« registre de V Armoriai général de la
noblesse de france de d'Hozier, publié par
Firmin Didot en 1 878, contient sur cette famille
une généalogie détaillée qui complète les ren-
seignements fournis par Saint-Allaîs, tome IX, p. 352, et X,
p. 472.
72 LANGLOIS D'ESTAINTOT.
La seule rectification qu'il convienne d*y faire est relative
à un renseignement donné sous le deuxième degré, où l'on
indique que Jean Langlois, seigneur de Mauteville et de
Bèrville-sur-Seine, aurait épousé avant 1430 Jeanne d*El-
lebeuf.
De nouvelles recherches ont £ait au contraire reconnaître
que ce mariage était le second et doit se placer à une date
postérieure. La première femme de Jean Langlois de Mau-
teville fut Jeanne de la Porte, issue d'une famille d'ancienne
chevalerie. En effets un acte reçu par les tabellions de Rouen
le 9 février 1458 (i) fait mention d'un eschange consenti
le 2 mai 1449 par Robin d'EUebeuf, escuier, et damoiselle
Jeanne Langlois, sa femme, fille de Jean Langlois, escuier,
seigneur de Bervilie, et de feue Jeanne de la Porte, laquelle
Jeanne Langlois était devenue héritière de Guillaume de
la Porte, escuier, son oncle. Cet échange portait sur différens
fiefs assis à Croismare et Escalles-Aliz.
Jeanne Langlois recueillit encore, dans la succession de
son oncle maternel, la terre de Goderville, plein fief de
haubert, plus tard érigé en baronnie, et aujourd'hui chef-
lieu de canton de l'arrondissement du Havre. Robert d'Elle-
beuf en fit hommage au roi, le 20 décembre 1450, ainsi que
du fief de Saint-Pierre le Viger, comnae c mari de demoi-
selle Jehanne Langlois » (2).
Jeanne Langlois épousa en secondes noces Robert le Ma-
checrier, escuier; mais elle paraît n'avoir eu d'enfants que
du premier lit, et l'une de ses filles, Guillemette d'EUebeuf,
porta ces terres dans la maison de Roussel (3).
Jeanne d'Ellebeuf, la seconde femme de Jean Langlois,
vivait encore en 1472, et figurait au contrat d'aliénation du
3 1 mars de ladite année, visé dans le second degré de la
généalogie.
•-' - l' -ti T - '- - ■ -----'----'—--
(i) Rouen : Archives du palais de justice.
(2) Arch. nation. P. 266, n<^ i3z et i32.
(3) D'Hozier, Registre IV, p. 487.
DE LOUVENCOURT. 7^
La branche des Langlois du Boucbet s'est éteinte en 1 856.
Celle d'Estaintot représente seule aujourd'hui la famille.
Elle a pour chef : Robert-Edmond Langlois, comte d'Es-
TAiNTOT, demeurant en sa terre des Autels, commune de
Fultot^ Seine-Inférieure. Il a trois enfants :
i,^ Robert-Charles-René^Hippolyte, vicomte d'Es-
TAiNTOT, qui, de son premier mariage avec made-
moiselle Marie'Elise-StéphanieŒmilienne Robbrt
DE Saint- Victor, a eu deux enfants :
A. Robert'Edtnond-Marie-Raoulf né en 1862;
B. François-Adolphe'Marte-Renéyné en 1864;
2.® Alice-Edith-Henriette-Marie ^ épouse de Paul
du Bois DE LA Saussay, sous-chef de traction au
chemin de fer de Lyon ; f
3.0 Georges-Guillaume-GabrieUAdrien^ baron d'Es-
TAiNTOT, resté veuf avec une fille issue de son ma-
riage avec Jeanne-Elisabeth du Ruel.
DE LOUVENCOURT
BTTE ancienne maison^ originaire de Picardie, qui
compte encore des représentants en France et en
_ Belgique, est divisée aujourd'hui en deux branches
principales, savoir: celle des seigneurs du Saulchoy, dont
on a établi la filiation au tome VII de St- Allais^ et celle des
seigneurs de la Cour-de-Fief, dont nous allons donner ici,
à partir du X« degré, la filiation depuis les preuves de no-
blesse fournies en 1703.
74 DE LOUVENCOURT.
. X. Messire Claude-Honoré-Barthélemyàt Louvencourt,
chevalier, seigneur de la Cour-de-Fief, Rilleux^ Blancourt et
autres lieux, enseigne de la colonelle du régiment de Poitou
en 1 699, fut maintenu dans sa noblesse d'ancienne extraction
par jugement de MM. Bignon et de Bernage, intendants de
Picardie, rendu à Paris le 6 décembre lyoS^ sur preuveà re-
montant à Charles de Louvencourt, écuyer, seigneur de
Hancourt, vivant en i525, avec Françoise de Bescot^ sa
femme. Il épousa à Amiens, en 1702, Marie-Elisabeth de
Hollande, fille et héritière de messire François de Hollande,
écuyer, seigneur de Friaucourt, Bettencourt^ Rivière, Cour-
chon, Beaupré, etc., etc., président-trésorier de France et
général des finances en Picardie, et de dame, Elisabeth-Gor-
guette d'Argœuves. D'eux sont issus :
i.° Messire Firmin-Claude- François de Louven-
court, chevalier^ seigneur de Bettencourt, Rivière,
la Cour-de-Fief^ etc., mort sans alliance;
2.« Nicolas-Barthélémy, qui suit;
3.® Messire Jean-Marie-Honoré de Louvencourt,
chevalier, seigneur de Dompierre, mort jeune;
4.* Marie-Françoise-Elisabeth de Louvencourt, ma-
riée à messire Jean-GilberUChristophe de Linars,
chevalier, seigneur d'Aveluy, Authuile, Le Metz,
Divion, etc., etc.
XI . Messire Nicolas-Barthélémy^ marquis de Louven-
court, chevalier, seigneur de Bettencourt, Rivière, Cour-
chon. Beaupré, la Cour-de-Fief, Flixecourt, Rilleux, Dom-
pierre, Mézières, Saleux, Frémoulin, Camp-de-Lessau,
Namps-au-Mont, Pied-de-fer, Blancourt, etc., etc., marié à
Amiens en 1734 à Marie- Joachine-Rose Gougier de Seux,
fille et héritière de messire Jean Gougier de Seux, chevalier,
seigneur de Seux, Fiuy, Butin, Camp-de-Lessau, etc., etc.,
lieutenant général criminel d'Amiens, et de dame Marie-
Joachine d'Yppre, dame de Fluy. De ce mariage vinrent:
I .<> Messire Firmin-Honoré de Louvencourt, che-
valier, seigneur de Bettencourt, Rivière, la Cour-
DE LOUVENCOURT. -jb
de-Fief, Flixecourt et autres lieux, officier aux
gardes françaises, mort sans alliance en 1766;
2.' Jean-François^ qui suit ;
3.'' Messire Edouard-Marie-Edme de Louvencourt,
chevalier, seigneur de Dompierre, Mézières, Fré-
moulin, etc.,etc., lieutenant au régiment du roi,
infanterie, en 1767, mort sans alliance;
4.® Marie-Joachine-Elisabeth de Louvencoukt, dame
de Flixecourt, la Cour-de-Fief et Camp-de-Lessau,
fondatrice du couvent des dames des Sacrés-Cœurs
de Jésus et de Marie dit des dames de Louvencourt
à Amiens, mourut en odeur de sainteté en ladite
ville en 1778. Il a été publié jusqu'à ce jour quatre
éditions de sa vie.
XII. Haut et puissant seigneur messirt Jean- François^
marquis de Louvencourt, chevalier, seigneur et châtelain
de Longpré, les Corps-Saints, patron et collateur de plein
droit de toutes les prébendes qui composent le chapitre dudit
Longpré, seigneur de Bettencourt, Courchon, Beaupré,
Condé-Folie, la Cour-de-Fief, Flixecourt, le Rilleux, Hain-
neviUe, St-Léger, Pos, Camp-de-Lessau, Namps-au-Mont,
Blancourt, etc., etc., lieutenant au régiment du roi, infan-
terie, en 1766, mort en 1781. Il avait épousé Marie-Fran-
qoise-Joséphine de Wignacourt, dame d'Ourton et de Re-
naucourt, fille puînée de très-haut et puissant seigneur
messire Charles-François, marquis de Wignacourt, baron
de Humbercourt, chevalier, seigneur de Wignacourt, Our-
ton, Renancourt-lès- Amiens, etc., etc., capitaine au régi-
ment de Mailly, cavalerie, et de dame Marie-Françoise
le Gillon de Grostison. Ils eurent pour enfants:
I.* Haut et puissant seigneur messire Marie-Frati"
çoiS'Josephj marquis de LotJVENcouRT, chevalier,
seigneur châtelain de Longpré, les Corps-Saints,
seigneur de Bettencourt, Rivière, Courchon, Condé-
Folie, la Cour-de-Fief, Flixecourt, Rilleux, Renan-
court, etc., etc., chevau-Iéger de la garde du roi en
76 DE LOUVENCOURT.
1788, chevalier des ordres de Saint-Louis et de
Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, eut tous ses
biens vendus pour avoir émigré ; il épousa Fran-
çoise-Aglaé-Ide-Félicité de Saint- Aldegonde, com-
tesse de Noircarmes, fille unique dil comte de
Saint-Aldegonde de Noircarmes, vicomte de Bavay,
baron de Roisin, Angres et Rieulay, seigneur de
Couin, St-Léger, etc., etc., colonel aux grenadiers
de France, et de Marie-Charlotte-Amélie du Hamel
de Saint-Remi ; leur postérité, alliée aux de la Cour
de Balleroy, de Flines de Fresnoy; de Gondre-
court, de Revilliasc, d'Arschot-Schoonhoven, Di-
barrart-d'Etchegoyen, Avesgo de Coulonges, de
Kersaint-Coëtnempren, de Bourcier de Montu-
reux, etc., etc., existe encore en France et en Bel-
gique;
2.® Messire Marie- François- Joseph-Désir é de Lou-
vENcouRT, chevalier, seigneur de Fluy, chevalier de
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dit de Malte,
reçu de minorité en 1781, mort sans alliance;
3 .® MariC'FranqoiS'Joseph'Guislain'Aloph^ qui suit ;
4.* Marie-Françoise-Joséphine de Louvencourt,
mariée, en 1788, au comte de Saint-Aubin de San-
douville, officier supérieur dans la garde du roi ;
5.0 Marie-Françoise-Joséphine-Elisabeth de Lou-
vencourt, dite mademoiselle de Beaupré, mariée à
mesûie Pierre-Louis-Robert de Briois, baron d'An-
gres, chevalier, seigneur de Neulette, la Mairie,
Vimy, etc., etc., chevalier des ordres de Saint- Louis
et de Saint-Lazare, officier supérieur de cavalerie,
veuf de mademoiselle du Poulpry ;
6.* Marie-Françoise-Joséphine-Charlotte de Lou-
vencourt, dite mademoiselle d'Ourton, mariée à
messire Charles-Marie du Gard, chevalier, seigneur
de Sains, Bienval, etc. ;
7.* Marie^Louise-Françoise- Joséphine de Louven-
DE LOUVENCOURT. 77
COURT, dite mademoiselle de Noyelles^ mariée à
messire Pierre du Maisnikl, vicomte d^'Applain-
court, chevalier, seigneur de la Triquerie, Ouville,
Bellifontaine, etc., etc., officier supérieur de cava-
lerie^ chevalier de Saint- Louis;
8 .• Marie-Franqoise-Joséphine- Charlotte-Philippine
de LouvENcouRT, mariée à messire Jean-Baptiste-
SMarc Hojjdouart^ vicomte de Thièvres, chevalier
de Saint-Louis.
XIII. Messire Marie-François-Joseph-Guislain-Aloph^
comte de Louvencourt, chevalier, seigneur de Seux, Fluy et
autres lieux , reçu chevalier de l'ordre Saint-Jean de Jéru-
salem dit de Malte en 1781, mdsïé& k Emilie de Carpbntin
DE CuMONT^ fille de messire Jean de Carpentin, chevalier^ sei-
gneur de Lorrière au Perche, lieutenant-colonel de cavalerie,
chevalier de Saint-Louis, et de dame Françoise-Joséphine de
Carpentin, dame de Gapennes, Cumont, Hanchy, Festel,
Penerville, Coulonvillers, le Ménage, FresneviUe, Mons,
Neuville-au-Comet, le Four, etc., etc.
XIV. Marie-François- Aloph y comte de Louvencourt,
décédé en iSyS eu son château du Quesnoy-sur-Airaines^
avait épousé en i835 Mar ie- Antoinette- Sydonie du Mais-
nirl d'Applaincourt, sa cousine germaine^ dont :
i.*» Marie- Jules- Adrien^ qui suit;
2.« Marie-Albertine-Edmée de Louvencourt, marié
à Hyacinthe •Louis 'Joseph, baron Maruni, co-
lonel du 26* régiment de Dragons, chevalier des
ordres de la Légion d'honneur, de Saint-Maurice et
Saint-Lazare et de la valeur militaire d'Italie.
XV. Marie-Jules-Adrien, comte de Louvencourt, habi-
tant le château de Seux, près d'Amiens, marié en 1870 à
Julienne de Louvbl d' Ault du Mesnil, fille unique de Louis-
Edouard de Louvel de la Cour d'Auneuil dit d'Ault du
Mesnil (de la branche aînée de l'ancienne maison de Louvel,
dont la branche cadette porte aujourd'hui le nom de Lupel)
78 DE LOUVENCOURT.
et de dame Eugénie Tillette de Clermont-Tonnerre de
Thoury. De cette alliance naquirent :
I.* CharleS'Marie-Aloph, né en 1875;
2.* Louise- Marte-'Elisabeth y née en 1873.
Armes : D^a^ur^ à lafasce éfor^ chargée de trois tnerlettes
de sable et accompagnée de trois croissants d'or, deux en
chef, un en pointe.
Timbre : Couronne de marquis.
Supports : Deux lévriers^ alias deux lions,
La branche de Picardie porte : Ecartelé: au i etj^, de Lou-
vencourt; au 2 et 3, d^argent, à trois fleurs de lis de gueules^
au pied nourri^ qui est de Carpentin.
Timbre : Couronne de marquis.
Supports : Deux sauvages, homme et femme.
Cimier : Une Renommée tenant une banderolle sur la-
quelle on lit : a tout.
OUVRAGES A CONSULTER.
Nobiliaire de Picardie, par Haudicquier de Blancourt.
— Le Dictionnaire de la noblesse, par de la Chenaye-Des-
bois. — Armoriai général de d'Hozier. — Nobiliaire de
Picardie, Artois et Flandre, par Roger. — Le Nobiliaire
universel, par de Courcelles.
BROCHARD DE LA ROCHEBROCHARD
À généalogie de cette ancienne famille, men-
tionnée au tome IV de Saint-Allais, s'arrête,
quant à la seconde branche, au XI* degré par
Philippe-Xavier Brochard de la Rochebrochard,
qui suit. Nous allons la reprendre à ce point pour la conti-
nuer jusqu'à ce jour.
XI. Philippe-Xavier Brochard db la Rochebrochard,
né le 12 avril 1781^ fils de François-Xavier-Joseph, titré
baron d'Auzay et figurant comme tel aux assemblées de la
noblesse du Poitou pour l'élection des députés aux États
généraux de 1789.
Chevau-léger de la garde du roi, il reçut, le i *' juillet 1 8 1 4,
son brevet de lieutenant de cavalerie :
c Aujourd'hui, i^ juillet 18 14, le roi étant à Paris, prê-
te nant en entière confiance la valeur^ la bonne conduite et la
<c fidélité du sieur Philippe-Xavier, comte de Brochard de
« la Rochebrochard^ chevau-léger de sa garde. Sa Majesté
0 lui a conféré le grade de lieutenant de cavalerie pour tenir
« rang à dater du i*' juillet 1814.
« Mande Sa Majesté à ses officiers généraux et autres à qui
« il appartiendra de reconnaître le sieur comte de Brochard
« de la Rochebrochard en cette qualité.
c Par ordre du roi :
< Le ministre secrétaire (TEtat de la guerre^
« Maréchal duc de Filtre.
c N<* 7402. — Ministère de la guerre à Paris. »
8o BROCHARD DE LA ROCHEBROCHARD.
Depuis lors il porta, et ses descendants ont toujours porté
après lui, le titre de comte de la Rochebrochard.
De Cécile de Berthelin de Montbrun, il eut :
i.« Q^drien-Xayier, mort en bas âge ;
2/ Euremond-XavieTy qui suit;
3.* Charles-Xavier^ qui suit;
4/ Françoise-Cécile- Amélie y mariée au baron du
Patuiul.
XII. Evremond'XavieTj comte de Broghard db lk Ro-
chebrochard, né à Aiffresy le 14 septembre i8ô6| lieutenant
de vaisseau, épousa, le i*' février i836, Marie^Armande-
Octavie Guyon de Guercheville, dont :
Xavier-Louis-Reriéj mort célibataire en i86o.
XII. Charles-Xavier ^ vicomte de la Rochebrochard, né à
Aiffres le 14 janvier 18081 sous*lieutenant de cavalerie en
1829, donna sa démission en i83o. Marié, le i*' octobre
i838, à sa cousine germaine Marie-Louise-Zénaïde de Bro-
ghard DE LA Rochebrochard, fille de Charles- Xavier et de
demoiselle Clémentine de Gourjault, dont il eut :
•
I .• Georges-Henri-Xavier\ qui suit ;
2."* RaouUClément'Xavier, qui suit ;
3." Alfred-Henri'Xavier, qui suit;
4."* Caroline-Marie-Thérèse^ morte jeune;
5.* CharleS'Xavier.
XIII. Georges-Henri'Xavier, comte de Broghard de la
Rochebrochard, né à Etrie le 1" octobre 1839, épousa à
Caen^le 22 mai 1867, demoiselle Aline-Marie-Renée d'Hu-
GLEviLLE, fille de Léon d'Hugleville et de demoiselle Isabelle
Leforestier d*Osseville.
XIII. Raoul- Clément-Xavier, vicomte de la Rochebro-
chard, né le 16 octobre 1840, fut louave pontifical, puis
PALUSTRE. 81
commandant des mobiles des Deux-Sèvres en 1870-71,
chevafier de la Légion d'honneur et de Pie IX, épousa à
Paris, le 2 juin 1874, demoiselle Alix de Làdmirault, fiUe
de Paul de Làdmirault, général de division, gouverneur de
Paris, et de demoiselle de Champ de Saint-Léger.
XIII. Q4lfred'Henri'Xavier , baron de la Rochebro-
czuRD, né le 16 avril 1842, marié le 29 septembre 1868 à
demoiselle Jeanne-Juliette de Terves, fille du comte L. de
Terves et de demoiselle Brunet de Montreuil, dont :
I.* Marie-Thérèse-Emerance ;
2.' Claire-Georgette ;
3.* Madeleine-Qâline'Marie;
4.* Xavier.
PALUSTRE
AïKT- Allais, au tome XIII de son Nobiliairey en ce
qui touche la deuxième branche de cette famille,
établie à Saint-Maixent, s'arrête au IX* degré par
Pierre-Etienne Palustre, qui suit. Nous reprenons à ce degré
la filiation de cette branche pour la continuer jusqu'à
Tépoque actuelle.
Branche établie à SaînUMaixent,
IX. Pierre-Etienne Palustre de Fond-Villters, né le
24 février 1767, émigra en 1791 et fit deux campagnes ; il
servit ensuite dans la Vendée, oii il fut fait prisonnier et
conduit à Paris. Après sa délivrance, il fut nommé maire de
le. 6
8a PALUSTRE.
la commune de Romans en Poitou, où il sot maintenir la
plus grande tranquillité ; il s'opposa pendant plus de trois
mois à ce que le drapeau tricolore fût placé dans sa commune,
et il n*y fut dans la suite arboré que par la force. Il mourut
à Paris en 1847. ^^ *^*i^ épousé en 1798 Marie-Ursule
d'ÛRFEUiLLE, de laquelle il eut :
I ,"* FrançoiS'Léon, qui suit ;
2.'' 04chille, qui suivra;
S."* Anne-Zemma^ décédée en i853 ;
4.<' Rosalie-Léomlla^décédécen 1827 ;
X. François-Léon Palustre, né à Saint-Maixent (Deux-
Sèvres)le 29 brumaire an VI 11.(19 novembre 1800), 8^^^ ^^
corps surnuméraire dans la compagnie d'Havre, le 26 décem-
bre 181 5, avec rang de sous-lieutenant; lieutenant, même
compagnie, le i" juillet 1820; garde du corps de i** classe,
le 26 juin 1822 ; capitaine le i*' juillet 1828, compagnie de
Croy; a accompagné le roi Charies X à Cherbourg en i83o.
Le 25 août, il fut mis en congé illimité à Saint-Lô, puis
reconnu capitaine de cavalerie le i*' octobre, pour prendre
rang à partir du 1 1 août précédent. Nommé capitaine d'in-
fanterie au 5o* de ligne, le 16 décembre i83o, il fit en cette
qualité le siège d'Anvers en i832. Il mourut à Metz, le
l3 juin i837«
De son mariage avec Marie Daguin, petite-fiUe de Fran-
çois-Laurent Daguin de la Roche, dernier maire élu parles
notables delà petite ville de Saint-Maixent, sont issus :
1 .• Jules-Léon^ qui suit ;
2.» LouiS'Marie-Léon Palustre, né à Saivre, le 4 fé-
vrier i838, a épousé le 12 janvier 1869 Marie-Au-
gustine-Félicie-Marguerite Palustre, descendant
comme lui, au septième degré, de Bernard Palustre,
écuyer, seigneur de Montifault, décédé en 1623.
Louis- Marie^Léon, avocat, homme de lettres, en
dehors de sa collaboration à diverses revues, a
publié les ouvrages suivants : 1° De Paris à
PALUSTRE. 83
SybariSj études artistiques et littéraires sur Rome
et ritalie méridionale, i vol. in-8», Paris, 1868;
2» Q4lbum de V exposition rétrospective des Beaux-
Arts de Tours, i vol. in-fol., 1878; 3' Q4dam^
mystère du xii* siècle, texte critique accompu'
gné d'une traduction^ Paris, 1877, petit in-4'.
m. JuleS'Léon Palustrb, né le 8 octobre i835 àSaivre
(Deux-Sèvres) ; engagé à l'âge de 1 7 ans dans le 3* dragons,
s*est retiré comme maréchal des logis quelques années après.
Il commanda en 1870 le bataillon des gardes nationaux mo-
bilisés des quatre communes de Fontevrault, Montsoreau,
Pamay et Turquand (Maine-et-Loire). Le 22 juillet 1862,
il épousa Q^rsènerEugénie'Isabelle Courtabb, dont :
I ."* Jules-'FrançoiS'Alexandre, né le 20 août 186 5 ;
2.^ Bemard-'Joseph^ né le 8 juillet 1870;
3.* Hélène^MariCy né le 29 juin 1872.
X. Q4chille PALusrRE, néà Saint-Maixent, le 10 mai 1802,
maire de Saivre de 1842 à i856, puis maire de Nanteuil de
1857 a 1867, est décédé le 18 décembre de cette dernière
année. De son mariage avec Louise^Coralie Servant,
appartenant à Tune des plus anciennes familles de la magis-
trature du Poitou, sont issus :
I .*" Pierre^Léopoldy qui suit ;
2.<* LouiS'Q/ll/red Palustre, né à Saint-Maixent, le
29 octobre 1 832, aujourd'hui contrôleur hors classe
des contributions directes et du cadastre à Saumur,
a épousé le i*' juin i858 Q/ilix Morillon, dont :
A. Qâlfred'Marie-Louis, néà Saumur, le 23 mai
1860;
B. Marthe 'MariC'^Qâlix^ née à Saumur, le
6juiUeti86i;
C. MariC'Thérèse, née à Saumur, le 3o mars
i863.
$4 PALUSTRE.
XI. Pierre^EéopoId Palustrb, né à Saint-Maixent le
4 mars i83i, aujourd'hui receveur des domaines à Saumur,
a épousé le 3o avril 1861 Emilie Foucquetbau, de laquelle
il a :
Paul' Henri'Marie- Louis Palustre, né à Saint-
Florent, près de Saumur, le 6 août i863.
Branche établie à Fontenqy^le^Comte.
IX. Dominique^Louis Palustre, de Vhisat, frère puîné
de Pierre- Etienne, mentionné au IX* degré, naquit à
Saint-Maixent le 27 juin 1769. Il entra au service de la
marine le 10 mai 1785 et servit à bord de la Ltcorne jus-
qu'au 8 octobre 1 79 1 , époque de son émigration. A la rentrée
des Bourbons, il reçut le grade de capitaine d'infanterie sans
en exercer les fonctions et fut nommé chevalier de Saint-
Louis* Successivement maire de Melle, sous-préfet intéri-
maire de la même ville, lieutenant de gendarmerie, il mourut
à Saintes le 16 décembre 1841 . De son mariage avec Jeanne^
Marie Gioou de la Croix sont issus :
i.^CharleS'Calixtey qui suit;
a." Louise, née à Melle, le 7 octobre 181 1 .
X. CharleS'Calixte Palustre de Virsay, né à Melle le
17 octobre 1807, a épousé le 7 juin i83i, à Fontenay-le-
Comte, Henriette^Esther de Grdcouard, dont :
f •* LouiS'Q^lphonse^ qui suit :
2.« Marie, née à Fontenay-le-Comte le 3o novem-
bre 1839, mariée le 9 novembre i858 à Anfomn-
Auguste-Louis de Villbdon.
XI. Louis^lphonse Palustre dr Virsay, né à Fontenaj-
le-Comtele i5 octobre 1834, a épousé à Vassy-sur-Blaise
(Haute-Marne) Lucie-Joséphine^ntonine de Morisson.
De ce mariage sont nés :
PALUSTRE. 85
!.• LouiS'Henri'ProspeTf né à Vassy le 27 juin
i865;
2.* Marie-^erthe-Françoise-Esther, née à Fonte-
nay-le-G>mte le 3i mai 1873.
Branche établie à Tours.
Pierre-Paul-Barthélemy Palustre, écuyer, seigneur des
Ardilliers et du Couteau, conseiller au siège royal de Niort,
de AT... Rouget de Gourcez^ son épouse, eut trois fils :
I.* Mathieu Palustre, docteur en médecine à Poi-
tiers» mariéàLficf'/e Tribbrt; décédé sans enfants,
le 3o janvier 1842;
2.* QAntoine'Louis-Céugustej marié en 1806, à
N... LAn>iN DE LA BouTERiE, décédé en 1859 sans
enfants mâles;
3.® Joseph^ qui suit;
I. Joseph Palustre, né à Niort le 23 avril 1779, maire de
Saint-Symphorien^ près de Tours, décédé le 22 juin i85o.
De son mariage avec Q4ugustine Desghauffour-Longchamps
sont issus :
I .^ Léonide^ né à Tours en 18 1 o, décédée religieuse
des dames de la Présentation^ le 27 juin i852;
2.« Ernest^ qui suit;
II. Ernest Palustre, conseiller d'arrondissement, maire
de Saint-Symphorien, marié le 20 janvier 1846 à Félicie
Maurice. De cette alliance sont issus :
I.® Marie' Augustine-Félicie-Mar guérite^ née le
II janvier 1847, mariée le 12 janvier 1869 à
Louis-Marie-Léon Palustre, dont il a été ques-
tion plus haut;
2.* Berthe- Monique, qée le 8 décembre 1847, ma-
riée le 29 mai 1 872 à Raphaël Girard de Vas-
son, officier de marine;
3.^ Henry-LouiS'Emesty né le 9 septembre i85i.
DE COURTEN
E tome XII, page 297, du Nobiliaire universel
de France par Saint-Allais, aa sujet de cette /a-
miUe, ne renferme que cette simple mentioa :
0 Courts db la Bougàtri^i, au Maine> origi-
naire des Hautes AUemagnes. »
Cette iiamille méritait une notice plus étendue et plus digne
d'elle. Il est probable que lorsque le vol. XII parut, Saint-
Allais n'avait pas encore reçu les documents nécessaires à
cet égard. Dans la continuation à son œuvre, nous comble-
rons donc la lacune, d'après les pièces et les mémoires four-
nis par la famille elle-même.
Vers la fin du xrv* siècle, plusieurs membres de la famille
de CotniTBK ou Courte, suivant la manière d'écrire le ntHn
en France, quittèrent la Suisse, où elle était établie depuis
longues années, et vinrent offrir leurs sei'vices au roi de
France, qui combattait alors les Flamands révoltés. L'un
d'eux, Guillaume, vint à Laval avec Guy, XII» du nom, en
1397 (i). Il y exerça la charge de trésorier du comté-pairie
de Laval de 1444 â 1477, selon la généalogie manuscrite de
l'abbé Ducbemin de la Gimbertîére.
Guillaume épousa Jeanne Enjubault, dont il eut :
i." Giy,-
3." Guilletmne;
3.' Jean,
(0 Apris plusieurs siicles de sfpanition, la réunion et !■ reconnais-
sance de» deux branches de la Famille eurent lieu dans un banquet
donné t Vitré en 1771, lora du passage durement suisse de Cgurteo
pour aller tenir garnison A Lorient.
DE COURTEN. 87
Jeauy disent les chroniqueurs du temps, a fit avec Guy^
« XIV« du nom, plusieurs voyages en Hollande, d'où il ra-
a mena des tisserands^ pour introduire à Laval la fabrication
« des toiles. Il fit venir aussi des lins pour semer et avoir
« dans le pays tout ce qui était nécessaire au commerce et à
a rindustrie de la toile. »
Jean se fit religieux de Saint-Dominique au couvent des
Jacobins de Laval, pour lequel il donna 1,200 florins d'or,
soit environ 54^000 francs de aotre monnaie actuelle. Il
mourut en 1 5 1 1 et fut inhumé dans la chapelle qu'il avait
fondée, pour sa sépulture et celle de sa famille.
En 1 694, René Courte, descendant de Guy; chef de sa
branche, recevait en dot de Renée de la Hàutemaison, son
épouse, la seigneurie de la Bougatrière, en la paroisse de
Saint-M' Hervé, au diocèse de Rennes, et se fixait en Bre-
tagne* Ses descendants possèdent encore cette terre.
La branche est actuellement représentée par Jean-Baptiste-
Marie y comte de Courte^ né le 18 août 1801, marié le
26 avril 1854 à Elisabeth-Christine^nne^ marquise Riario
Sforza, fille d'Antoine, marquis Riario Sforza, ministre
plénipotentiaire de S. M. le roi de Naples et d'Isabelle Lock-
hart de Lee, Ecosse.
De ce mariage :
!.• Henriette 'Marie- Thérèse -Béatrix- Isabelle,
filleule de Monseigneur le comte de Chambord et
de Son Altesse royale madame la comtesse de
Chambord, née le 9 octobre i856*,
2.® Louis-Antoine-éMarie-Joseph-Henrij né le
3 octobre i858.
Armes : D^a^^ur, à la fasce (Vor^ accompagnée de trois
besants de même, 2 et i.
Timbre : Couronne de comte.
Titre : Comte - du Saint-Empire romain , suivant di-
plôme en date du 20 mai 1742.
FORGEMOL DE BOSTQUÉNARD (i)
^NGiENNB famille d'épée, originaire de la Souterraine,
province de Limousin (2). L'honorabilité de ses
services lui valut Tanoblissement au mois de mai
1775, et un de ses membres fut nommé vicomte le 10 juin
1829 par S. M. le roi Charles X, en récompense de son dé-
vouement à la royauté pendant et après la Révolution.
Cette famille compte cinq chevaliers de Saint-Louis, un
chevalier du Lys, plusieurs membres de la Légion d'honneur,
dont un commandeur, et de nombreux officiers dans le régi-
ment de Saint-Germain-Beaupré (16 10-1680), dans les
gardes du corps, compagnie de Villeroy (i 741 -1776), dans
la compagnie d'ordonnance des gendarmes d'Artois (1748-
1778), dans l'armée de Condé (1791-1795), dans les armées
de terre et de mer (de 1789 à nos jours). De plus, un de ses
membres est actuellement général de brigade et remplit les
fonctions de chef d'état-major général auprès de S. A. R.
Monseigneur le duc d'Aumale, commandant en chef le
7« corps d'armée.
Cette famille forme actuellement deux branches : celle des
de Bostquénard du Coudert et celle des de Bostquénard de
Crosmont.
Alliances :
De Niort, — Mestadier du Peyrat, — de Bonneuil^ — de
Morat, —de Lages, — de Jouhet, — Mondain de Montostre,
il) Alias de Beauquénard.
(2) Elle avait sa sépulture dans la nef de l'église paroissiale de la
Souterraine, ce qui atteste son importance d'autrefois.
FORGEMOL DE BOSTQUÉNARD. 89
— de VoUondat, — de Saint- Viance, — Bétolaud du Dnit,
— Bétolaud de Lasçoux, — de Tessières de Boisbertrand^
— Gigaud de Saint-Martin, — de Villemoune, — Gravelat
de Montlebeau, — Cboppy des GrangeSi — de Laforest,
— de Monneron , — de Puyffcrrat, — Marcbandon du
Triât, etc.
Armes : D'azur j à lafasce d'argent^ chargée de deux
molettes d éperon de gueules^ et accompagnée en pointe
iun vol d'épervier d'argent.
Supports : Deux licornes.
TncBRE : Couronne de comte.
DsvisB : Ad alta virtute.
AUTEURS ET SOURCES A CONSULTER.
Indicateur de d*Hozier^ — Dictionnaire des anoblisse-
ments de Gourdon de Genouillac, et celui de Louis Paris (i).
— Aventures et Combats de Louis Garneray. — Archives
nationales. — Bibliothèque nationale. — Archives du mi-
nistère de la guerre et des préfectures de Limoges^ de Guéret
et de Poitiers.
(i) Gourdon de Genouillac et Louis Paris ont commis deux erreurs
qu'ii convient de relever ici : le premier, en enregistrant l'anoblissement
de cette fiimille comme il suit : t Fergennol du Condé (François), lettres
patentes de 1775,9 au lieu de : Forgemoi du Coudert ; le second, en si-
gnalant comme ayant été anobli en 1829 Forgemoi du Coudert (André-
Sylvain), alors qu'il ne s'agissait pour ce dernier que de sa collation du
titre de vieonae, rtnoblissement ayant été conféré à sa famille cin-
quante ans auparavant.
DANIEL
Branche de Vauguion.
A généalogie de cette fiimille, originaire delà Nor-
mandie^ a été dressée dans le tome VIII, p. i88,
du Nobiliaire universel de France de Saint-
Allais. Nous en reprenons la filiation à Nicolas
Daniel, auteur delà Branche de Vauguion, et 4« fils de Jac-
ques, III* du nom, pour la continuer jusqu'à nos jours.
V. Nicolas Daniel^ I""' du nom, capitaine de cavalerie,
partagea avec set frères la succession paternelle, le 1 3 jan-
vier iSgS, et vint s'établir en Lorraine. De Françoise
Le Monnier, sa femme^ il eut :
VI. Nicolas Daniel, II* du nom, trésorier de France à
Metz, qui épousa en 1 667 Edme de Chauchal, d'oti :
• i.o Joseph Daniel, qui suit;
2.* N... Daniel, garde des sceaux du roi Stanislas. Sa
postérité, demeurée en Lorraine, s'y est éteinte.
VII. Joseph Daniel, seigneur de Beauvais, greffier en
chef du Parlement de Metz, s'établit dans le Maine en 1770
et 7 épousa Marie de Mantiat, dont il eut :
i.o Joseph-Antoine Daniel, seigneur de Pernay ,
auteur de la branche des Daniel de ce nom;
».* LouiS'François Daniel, qui suit, seigneur de
Beauvais, Vauguion, etc., auteur de la branche
des Daniel de Vauguion ;
S."" FranqoiS'Médard Daniel, seigneur de Séfond,
auteur de la branche des Daniel de ce nom, qui
DANIEL. 91
s'est éteinte en la personne de Henriette Daniel de
Séfondy marquise de la Bigne.
VIII. Louis-François Daniel de Beauvais, né le 6 mai
1720, seigneur du Gros^^henay, de Vauguion, de la Beu-
néche^ et des paroisses de Spay, Fille et Roëzé, épousa, le
10 janvier 1752, Françoise-Marthe Plumard de Rieux, dont
il eut:
!,* Louis-Marie Daniel de Beauvais^ né en 1755,
seigneur du Gros-Cbenay^ etc., capitaine de dra-
gons, mousquetaire du roi (1774), fit partie de
l'assemblée du Maine (1789) et fut déporté à Sin-
namary le 18 fructidor an III (4 septembre 1793).
Il rédigea, comme membre de la Société des arts du
Mans (i8o3), une statistique de la commune de
Fille, déposée aux archives de cette Société, et
mourut en 1806 sans alliance.
2.* Adélaïde- Victoire-Léocadie Daniel de Beauvaisj
née en 1760, qui épousa (1782) Gérome-Richard-
Bon de Fontaine, baron de Saint- Victor, dont :
A. Henriette de Fontaine de Saint-Victor, mariée
à ^.«.f comte de Perrochel, dont sont issus.:
a. TTiaïs de Perroghel, mariée à Amblard,
comte de Béaumont^ et qui eut :
Marie de Bbauhont, qui épousa Alfred^
comte de Noailles, le 29 avril i852.
b, Marthe' Françoise -Léocadie de Perro-
ghel, qui épousa, le 12 juin 1824, LouiS"
Marie - A uguste - Bernard de Johanne
DB Lacarrb, marquis de Saumery^ capi-
taine de cavalerie, membre du conseil
général de Loir-et-Cher, et qui eut :
A. Marthe-Mathilde de Johanne de
Lagarre de Sauhery, mariée, le 12
janvier 1846, àLouif-César, comte de
Kergolay;
Q2 DANIEL.
B. Valentine-Hortense deJoHANNE de
LacarrbdeSaumbry, mariée en juin
i85o à Louis -- Marie- Augustin Mo-
RissoK, comte de la Bassetière ;
C Pauline'Eugénie'Noémiedt Johanne
deLacarre deSaumery, mariée à /io^-
mond Hay^ comte des Nbtumières;
3.0 Joseph'Aimé Daniel de Vauguion, qui suit.
IX. Joseph-Aimé Daniel de Vauguion, né en 1754, mous-
quetaire du roi, officier de cavalerie, membre du conseil
général de la Sarthe, mort au Mans en 1 8 11 , a épousé en 1 789
Rose-Sainte-Elisabeth Richard de Bbauchamp, fille de Tous-
saint-Augustin Richard de Beauchamp et de Jeanne-Eli-
sabeth de la Chevière. De ce mariage sont issus :
i.o Félix-Louis Daniel de Vauguion, qui suit;
2.° Aimé Daniel de Vauguion, né en avril 1796,
garde du corps du roi^ compagnie de Luxembourg,
capitaine des chasseurs de la Vendée, chevalier de
la Légion d'honneur, qui épousa, le 8 mars 1825,
EudoxieviBS Ligneris, fille d'Augustin, vicomte des
Ligneris, et d'Agathe du Roux de Réveillon. De
cette union naquirent :
A . Char les- Jean- Théodore- Toussaint Daniel db
Vauguion, né le 19 juillet 1826, capitaine aux
tirailleurs algériens, chevalier de la L^on
d'honneur le 26 décembre 1859, officier dudit
ordre à Puébla, Mexique, le 9 juin 1864; prit
part à la guerre de 1870 en qualité de général
auxiliaire; commandeur de la Légion d'hon-
neur en 1871; a épousé, le 8 janvier 1866,
Charlotte Goupil de Prefbln.
B. Marie-Agathe-Nelly Daniel de Vauguion,
née le 3o juin i833, mariée le 17 janvier 1854
à Robert Cardin le Bret, fils de Henri Cardin
DANIEL. 9^
le Bret et d'Estelle Bigot de la Touanne^
dont :
a. Cécile LU Brbt, née le 14 novembre 1854;
b. Henri Cardin le Bret^ né le 3o juillet
i856;
c. Suzanne lb Bret, née le 9 novembre
1857;
d. Claire le Bret, née le 2 2 décembre 1 8 5 8 ;
e. Louis Cardin le Bret, né le 3o juin i863 ;
f. Marie^Louise le Bret, né le 3 i juillet
1864.
3.* Fortuné-Auguste Daniel de Vauguion, né le 26
mai 1800, officier de la Légion de la Sarthe, a
épousé; le 17 décembre iS2i^ Adèle Du Hardaz
d'Hauteville, fille de Charles Du Hardaz, marquis
d'Hauteville^ et d'Agathe d'HouUiëre de la Jupel-
lière. De cette alliance vinrent :
A. StanislaS'Charles Daniel de Vauguion, né le
4 mai 1825, lieutenant de vaisseau, chevalier
de la Légion d'honneur, à Bomarsund, le
17 septembre 1854, décoré des médailles de
Bomarsund et de Crimée, prit part à la guerre
de 1870 en qualité de commandant de Tartil-
lerie du 2 1 • corps d*armée, officier de la Légion
d'honneur sur le champ de bataille, à Marche-
noir, député du département de la Mayenne à
r Assemblée nationale, le 8 février 1871, maire
de Cossé-le-Vivien , a épousé^ le 23 juillet i855,
Amélie Lemoyne de la Borderie, et est mort
sans enfants, à Versailles, le 20 avril 1871 ;
B. Félix-Q4lexandre Daniel de Vauguion, né
le I*' août 1828, a épousé, le 19 janvier 1864,
Marie-Berthe Letourneux de la Psrraudièrb,
fille d'Adolphe-René Letourneux de la Perrau-
94 DANIEL.
dière et d'Eulalie-Marie de Grimaudet de Ro-
chebouët. De ce mariage naquit :
a. Guillaume'René Daniel de Vauguion,
né le 25 septembre 1867.
X. Félix Daniel de Vauguyon, né le 2 octobre 1790,
député de la Sarthe, mort en janvier 1849, a épousé, en jan-
vier 181 3, Pauline de Malherbe, fiUe de Joseph-Charles-
Louis, comte de Malherbe, seigneur de Poillé, capitaine de
cavalerie, chevalier de Saint-Louis, et de Jeanne de la Porte
de la Houssaje. De ce mariage sont nés :
i."* Toussaint<i4dolphe Daniel de Vauguton, qui
suit;
2.<» Charlotte Daniel de Vauguton, née en 1821,
mariée en décembre 1844 kPaul Hennet, géné-
ral d'artillerie, commandeur de la Légion d'hon-
neur. De cette union vinrent :
A. Paul'Félix^Etienne Hennet, né en 1846,
mort sans alliance, le 1 3 août 1874 ;
B. Marguerite Hennet, mariée le 24 décembre
1872, à Georges de RoiNcâf chef d'escadron
d'artillerie, chevalier de la Légion d'honneur ;
C. Maxime Hennet, né en i856.
XL Toussaint'-Q^dolphe Daniel de Vauguton, né en
1814^ a épousé, en 1849, Thérèse de Sapinaud de Bois-
HUGUET, fille de Jules de Sapinaud de Boishuguet et de
Thomassine Guéhery. De cette alliance vinrent :
i." Marie Daniel de Vauguyon, née le 21 mai i85o,
religieuse de l'Assomption, morte à Lyon le 2 juil-
let 1871 ;
2.* Michel Daniel de Vauguyon, qui suit;.
3.«» Madeleine J^àmEL de Vauguyon, née en novembre
i856;
4.^ François Daniel de Vauguyon, née le 4 août
i858.
COLAS DE LA NOUE. qb
XII. Michel Danibl deVauguyon, né le... i853, sous-
lieutenant au 71* régiment d'infanterie en 1871.
Armes : De gueules^ à la bande JP argent^ chargée de
trois molettes d'héron de sable et accompagnée de deux
lions d'or, Punenche/^ l'autre en pointe.
wm^
COLAS DE LA NOUE
Branche Colas de Brouville de la Noue.
Dans le tome VII, p. 84, du Nobiliaire universel de
FrancCy cette branche s'arrête à
XIV. Jacques Colas de Brouville de la Noue. Il naquit
le 8 février 1787, et épousa, avec dispenses et par contrat du
1 9 mars 1 8 1 1 , reçu par G>urmont^ notaire à Orléans^ Thérèse-
Edwige Vandebergue, fille de Claude Vandebergue, écuyer,
sieur de Champguérin,etde Natalie Miron de Saint-Germain.
Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 29 juillet 1826
et président de chambre à la Cour royale d'Orléans le 2 1 oc-
tobre 1829, il donna sa démission lors de la révolution de
i83o, et décéda à Paris le 11 mai i855. Il avait épousé en
secondes noces, le 11 février 1828, Marie-Antoinette Delà-
roche. Ses enfonts furent :
Du premier lit :
I.* JacqueS'Gustave^ né le 16 février 1812, mort le
18 février i838, à l'âge de 26 ans, auteur du poème
96 COLAS DE LA NOU^
Enoshf publié Tannée suivante avec une bio-
graphie, par M"** Mélanie Waldor;
2.« Louis-Ernest, qui suit.
Du second lit :
3.* FranqoiS'Henri Colas de la Noub Billault, né
le 20 décembre 1828, officier de la Légion d*lion-
neur, conseiller d'Etat et secrétaire général du Con-
seil d'Etat sous TEmpire, puis vice-président du
Conseil général de la Loire-Inférieure; marié le
28 juillet i855 avec Marie Billault, fille de S.-E.-
M. Billault, sénateur, ministre d'Etat, grand'croix
de la Légion d*honneur, etc. Son contrat de ma-
riage a été signé par l'empereur Napoléon III. Par
décret en date du 17 février 1864, il a été autorisé à
joindre à son nom celui de son beau-père.
4.* Jean-Antoine Colas de i,a Noue, né le i*' mai
1842, successivement secrétaire général des préfec-
tures de la Lozère, de l'Ain, de la Sarthe, puis sous-
préfet de Rocroy, démissionnaire le 4 septembre
1870, a épousé le 20 avril 1870 Emma Belloc,
dont il eut :
A» EmmanueUPaul'Irénée^ né le 7 février 1 871 -,
B« Madeleine-Jeanne-Henriette^ née le 21 mars
1872;
C. Marie^ustave-Henri , né le 14 novembre
1874.
XV. LouiS'-Emest Colas de Brouvillb de la Noub, né
le 26 septembre 18 14, a épousé le 4 février 1839 Marie»
Anaïs Vallée, décédée le 4 septembre 1841, fille de Phi-
lippe-François-Antoine Vallée^ chef de bataillon dans l'arme
du génie, chevalier de Saint-Louis et de la Légion d'hon-
neur, et de dame Anne- Angélique- Eulalie de Lamandé^ petite-
fille de François-Laurent de Lamandé, inspecteur général des
ponts et chaussées, chevalier de Tordre royal de Saint-Michel,
COLAS DE LA NOUE. 97
et de Gabrielle- Angélique Jacobsen. De ce mariage est issu
un fils unique, qui suit :
XVL Jacques-Edouard Colas de Brouvillb db la Noue,
né le 3 1 juillet 1841, docteur en droit, successivement sub-
stitut à Sarlat, Niort, le Mans, démissionnaire le 9 septembre
1870, puis procureur de la République près les tribunaux de
Baugé, Cholet, Laval, et nommé substitut du procureur gé-
néral près la Cour d'appel d'Angers, par décret du 18 juillet
1877, a épousé^ le 10 janvier iSyo, Louise-Marie-Mathilde
PoRiQUET, fille de Charles-Gabriel Poriquet et de Gabrielle-
Honorine Boussenot, arrière-petite- fille de Jean-Gabriel Po-
riquet^ avocat au Parlement de Paris^ défenseur de la reine
Marie-Antoinette, chevalier de TEmpire, ofiicier delà Légion
d'honneur, conseiller à la Cour de cassation, et nièce de M. Po-
riquet, préfet de l'Empire, ofiicier de la Légion d'honneur,
élu sénateur par le département de l'Orne le 3o janvier 1876.
De ce mariage sont issus :
I.* CharleSy né le 18 octobre 1870;
3/ Marguerite-Marie'-Anne'Eugénie, née le 29 dé-
cembre 1873;
3.® Louis-Roger-Philippe t né le 3 1 mars 1876.
Armes : D^or^ au chêne de siftople terrassé de même^ au
sanglier passant de sable brochant sur le fût de Varbre.
Devise : Ulterius ardet.
\c.
DE GÉRARD DU BARRY
AKiLLs noble, originaire de Majorque, établie en
Périgord à la fin du xv* siècle*
I. Noble PottS'Jérôtne de G^rarDi allié le 3i [an-
vier 1 5 1 0 à Catherine de Carbonnières de Jayac, dont il eut :
1 .0 Qântoine^ allié à Jeanne de Lidon ;
2« François^ allié à Catherine d'Uzerche ;
3."* Aymar ou. Homer^ général des aides du Langue-
doc, allié à Jeanne de Fontes ;
4.* François, qui suit.
II. Noble François, I*' du nom, de Gérard, écuyer, sei-
gneur de Falgueyrac et Pérignac, lieutenant général, chef de
justice de la sénéchaussée de Sarlat, allié en i555 à Claude
de Blangher, dont :
I .• François, qui suit;
2.* Antoine^ seigneur de Latour^ Palomiëres» allié en
i6i6 à Catherine de Salis, auteur des branches de
Latour et de Palomières.
II L Noble François, II* du nom, de GéRARO, écuyer,
seigneur du Barry, la Ricardie, le Mas et autres places,
lieutenant général de Sarlat, épouse, en iSggj AitftedeSAU-
gnag-Fénelon*Gaulejac, dont :
I.® Armand, qui suit;
2.^ Jean^ seigneur de Pérignac, allié en 1641 à Cathe-
rine de Lâge, dont il eut une fille mariée en 1668
à messire Antoine de Bars, chevalier, seigneur de
la Gazaille, Montcalou^ Malecourse, etc.;
DE GÉRARD DU BARRY. 99
3«. featmey alliée en 1620 à noble homme Antoine
de Goudin, seigneur de la Roussie et la Valade, gen-
tilhomme ordinaire de la maison du roi.
IV. Noble 04rmandy I** du nom, de Gérard, écuyer, sei-
gneur du Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général, etc.
Maintenu dans sa noblesse en 1649, allié en i633 à Baltha-
\are de Guiscard, dont :
V. Mésallie uirmomf, !!« du iK>m, de G4rard, écuyer, sei-
gneur du Barry, etc., lieutenant général, etc., allié en i658
à Marie de Goudin de la Roussm. Maintenu dans m noblesse
en 1666. Il laissa :
i.^ Antoine^ qui suit;
2.^ Marc, chevalier du Barry, chevalier de Saint-
Louis, Brigadier des armées du roi, commandant le
gouvernement de Sedan ;
3.^ Josephj chanoine et vicaire général de Sarlat etar-
chidlacre de Narbonne;
4.* Antoine^ seigneur de la Ricardie, chevaUer de
Saint-Louis, commandant au régiment d'Anjou.
VI. Messire Antoine de Gérard, chevalier, seigneur du
Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général de robe et
d'épée; maintenu dans sa noblesse en 1697. Il épousa en
1 684 Jeanne de Javel, dont :
VII. Messire François III de Gérard, chevalier, seigneur
du Barry, Saint-Quentin, etc., lieutenant général, etc. ; main-
tenu dans sa noblesse en 1718. Il épousa en 171 9 Marie
Baudot de Jully, dont :
I.* Barthélémy^ seigneur du Barry, etc., lieutenant
général, etc., mort sans postérité;
2.* François y qui suit;
3.* Toussaint-François, chevalier du Barry, chevalier
de Saint-Louis.
loo DE GÉRARD DU BARRY.
VIII. Messire François IV de Gérard, chevalier, seigneur
du Barry, Saint-Queatih^ Marcillac et autres places^ officier
au régiment de Normaadie^ allié en 1757 à Marie du Bois
DE Gàsque. Il vota à Périgueux en 1789. De son mariage, il
eut :
1 .• Nicolas-MarC'FrançoiSj qui suit;
2.* Joseph^ seigneur de la Ricardiei officier dans
Perche;
3.* Franqois-Toussaint^ seigneur de Saint-Quentin,
chevalier de Saint-Louis, officier dans Normandie.
IX. Messire François Y, de Gérard, chevalier, seigneur du
Barry, Saint-Quentin, Marcillac et autres lieux, chevalier de
Saint-Louis, officier dans Normandie, émigré en Espagne,
allié en 1785 à Jacqueline de Jàvel-Givbrzâg, dont :
I •'' René-Anne, allié à Mathilde de Foucauld de Lar-
dimalie, mort sans postérité;
2.'' FrançoiS'Toussaint'Eugènej qui suit.
X . François- Toussaint-Eugène de Gérard du Barry, allié
en 1843 à Emma de Testas- Folmont, dont il eut :
!.• Renéjq}xi suit;
2.^ Gaston, né en i85 1 ;
3.* Robert^ né en i863.
XI. Renéit Gérard du Barry, allié en 1870 à Marie de
Yermoloff, dont il a :
i^ Anne^ née le 25 mars 1874;
2.<' Elisabeth, née le 3o juillet 1876.
Armes : D'asfur, au croissant cTargentj entouré de cinq
étoiles d'or en or le.
Timbre : Couronne de comte ou de marquis.
Cimier : Un croissant d'argent.
Supports ; Deux lions, la tête contournée.
DE CASTET
A généalogie de cette importante maison a été
dressée au tome VII du Nobiliaire universel de
France y pour le rameau de la Boulbène établi à
Rieux, à Oz et dans la plaine de Port-au-Prince,
à Saint-Domingue (Haïti), et s*arréte au X' degré par
Jacques-Rose-Honoré de Castet, sieur de la Boulbène^ fils
de Joseph Amable, ancien page du roi Louis XV, et de
Marie de Lezat-Brugniac-Marquefave.
Jacques-Rose-Honoré de Castbt, né à Rieux, évéché du
Haut-Languedoc, le 29 décembre 1768, épousa au Port-au-
Prince (Haïti), le 7 décembre 1797, Bonne- Renée-Magde-
leine-Louise le Meilleur, fille de messire Jacques- Vincent
le Meilleur, chevalier de Saint-Louis, d^une très-ancienne
famille de Bretagne qui a donné à l'Église un cardinal de ce
nom^ camerlingue de l'Église romaine en 1184; et de
Marthe-Louise O'Gorman, ancienne maison d*Irlande,
sœur du colonel d*infanterie comte O'Gorman, député de
Saint-Domingue aux États-Généraux de 1789, et dont
Paleul Amol O'Gorman, frère cadet du duc d'Ulster^ s'était
réfugié en France avec le roi Jacques IL
De ce mariage vinrent :
I .• VierreFranqois-Qârmandy né au Port-au-Prince,
le 29 juin 17991 ancien élève de l'École militaire de
Saint-Cyr, mort avant son père sans avoir contracté
d'alliance;
2.* Jacques- Joseph'Qâlfired y né à La Havane, le
17 février 1804, ancien élève de l'École militaire
de Saint-Gyr, lieutenant au 61* régiment d'infante-
loa DE CASTET.
rie, mort avant son père sans avoir contracté d'al-
liance ;
3.^ Pierre, né à Paris, le 17 octobre 1806, mort avant
son père sans avoir contracté d*alliance ;
4.' François-Marie- Tancrède, né à Toulouse, le
27 août 181 5, mort avant son père sans avoir
contracté d^alliance ;
5.^ Ursule-Céleste, née au Port-au-Prince, le 22 oc-
tobre 1801, mariée, par actedu>5 janvier x825, au
baron de Faure Mossabrac ;
6»** Marie-Théodore-Ursule-oAminthe^ née au châ-
teau de Racbelin, près de Muret (Haule-Garonne),
le 4 novembre 1 822, et mariée, le 4 septembre 1841 ,
à Taul-Joseph'Edouard Azhu, maire de Saint-
Ybars^ membre des assemblées départementales de
TAriége, d'une famille qui se place au rang le plus
distingué par ses alliances et la considération dont
elle jouit.
Avec Jacques-Rose-Honoré de Castet, décédé le 3 avril
i85i, avait pris fin le rameau de la Boulbène qui représen-
tait la branche cadette de la maison de Castet, celle de Castet-
Miramont (dont il s'était détaché vers 1640), qui possédait
la belle terre seigneuriale de Miramont , dans le G)nsenuis,
et les baronnies de Gante et de Roquebrune, donnant toutes
deux entrées aux États de Foix, et dont le dernier représen-
tant mâle, Jean-Pierre de Castet-Miramont^ ancien mous-
quetaire de la garde du roi, était mort en 1789.
Par un décret en date du 20 juillet 1875, Marie-Jacques-
Suzanne*Arthur Aséma, fils de Paul*Joseph- Edouard et de
Marie-Théodore-Ursule-Aminthe de Castet la Boulbène, né
au château de Fantillou, commune de Saint-Ybars (Ariége),
le 25 décembre 1843, a été autorisé à adjoindre à son nom
patronymique celui de Castbt la Boulbène^ qui apparte-
nait à son grand-père maternel, Jacques-Rose-Honoré; et le
tribunal de Pamiers (Ariége) a ordonné la rectification de
O'AMPHERNET. io3
toutes les pièces de Veut civil le concernant^ dans son juge-
ment du 7 février 1877.
Le chef et dernier mâle de la branche aînée de la maison
de Castet, celle de Castet-Biros, Joseph-Aimé de Castet, mar-
quis de Biros^ fils de Jean- Aimé et de Anne-Élisabeth de
Thomas, né le 23 janvier 1744, ^^^^ °^ort à Paris en 1832
sans avoir contracté d'alliance, les deux branches de la mai-
son de Castet se trouvent aujotu-d'hui représentées par
Mari0*Jacque$-Sw(M9me^ Arthur Azéma de Castbt la Boul-
BÉNS, cajûtain^instructeur au 8* régiment de chasseurs à
cheval.
D'AMPHERNET
NaBNNBTé : La maison d^Atnphemetj Amfemet
An/emety Enfernet est, selon Laine et Chevillard,
Tune des plus anciennes du royaume. Cette ancien-
neté même, ses services dés le xi* siède^ses grandes alliances
lui assurent une place distinguée dans les rangs de la no-
blesse de France. Elle a prouvé son origine chevaleresque
devant Montfault en 1463. Ses membres ont figuré sous
les titres de Miles ^ Armiger, chevalier j escuyer, noble
homme^ patron, seigneur présentateur, noble et puissant^
haut et puissant seigneur, barons de Montchauvet et Olr-
dais y barons de Tontbellanger, barons de Contrebis^ ba-
rons et marquis d*Q4mphem€t, comtes et vicomtes dAm-
phernet de Pontbellanger, Dès les temps féodaux, elle a
fait de nombreux aveux et hommages au roi; elle a possédé
en outre de nombreux .fie& dans la haute et dans la basse
Normandie. Celui de son nom, dont le chef est assis dans
104 D'AMPHERNET.
la paroisse de Mesnil-Patry, avait une exteasion considé-
rable dans celle de Viessoiz et avait en outre des ramifica-
tions dans celles de Truttemer-le-Grand et de TruttemerJe-
Petit, de Saint-Christophe^ de Saint-Lambert-sur-Ome, de
Saint-Remy-sur-Orne, de Bernière-le-Patry, etc.
Alluncbs : Cette famille s'est alliée directement à celles de :
Aingerville, Bacon, Selloy, de la Champagne, de Mathan,
Carbonnel, Malherbe^ Pontbellanger, Néel de Fontenay,
Gaalon, Canonvillede Raffetot, Guemon deRainville, Col-
bert de Chabanais, de Vassy, d'Oëssé, Vauquelin de Vrigny,
Doisnel de Montécot^ de Chennevières, Guesdon de la Gués-
donnière, Broyés, Boisberthelot, du Bot du Grego, Leflo de
Branho, de Madec, du Fresne de Virel, Noël de Lesquemec,
Robert de Saint-Vincent^ de Montifault, de Solminihac, etc.
Services : En 1066, Gu/Z/aum^ d*AMPHERNBT accompagna
le duc de Normandie à la conquête de l'Angleterre (i). En
1 1 54, 1 155, 1 158, 1 184^ Rodolphe d'AMPHERNET et son fils
Guillaume sont cités dans des chartes relatives à Tabbaye
de Jumiéges, sous Louis VII et Philippe Auguste (2). Jour-
dain d'AMPHERNET assistc à la prise de SaintJean«d* Acre, en
1 191. Le nom et les armes des d'Amphernet figurent dans
les salles des Croisades, au musée de Versailles. L'existence de
Guillaume d'Afnphemet dans la noblesse de Normandie est
constatée en 1254 par une charte originale conservée aux ar-
chives de la Manche. Dans un arrêt rendu par le Parlement
du roi, siégeant à Rouen» le 5 janvier i365, sont rappelés à la
fois rillustre origine, la noblesse de race, les grands biens et
la haute autorité dont jouissait en Normandie Jean d'Am*
phernet, chevalier, vivant en 1 280, père de Richard. Ce che-
valier, Jean^ conjointement avec sa femme Thomase Gaalon,
fonda la chapelle Saint-Michel^ en Téglisede Notre-Dame de
Vire, où, jusqu'à la Révolution de 1789, la famille d*Am-
{i) Archives de Londres, — Abbé Blin. — Chevillard.
(2) Gattia christiana, -— Mémoires de la Société des antiquaires de
Normandie^ t. V, p. 35.
D'AMPHERNET. io5
pbernet posséda des droits de patronage» d*enfeu et de sépul-
ture, tombeaux,statues, grande vitre armoriée, épitaphes, etc.
Dès le début de la guerre de Cent-Ans, Richard et Guil-
laume d' Amphernst, chevaliers, vont défendre le sol national
contre les Anglais. Richard, assistant à la bataille de Crécy,
près du roi Philippe VI, 7 fut honorablement armé cheva-
lier, en 1346. La ville de Vire qu'il avait fait fortifier de sa
fortune personnelle^ dès le commencement de la guerre , lui
dut son salut. Il sut la défendre et la garder contre les
Anglais^ qui étaient en possession de dix-huit forteresses qui
l'entouraient : il fit plusieurs sorties heureuses contre les An-
glais, à la tête de la garnison, et fut plusieurs fois blessé.
Richard d'Amphernet^ chambellan du roi Charles V^ remit
à son souverain, à Paris, des lettres de créance sur l'Etat de
la Normandie (i). Guillaume d'Amphemet^ chevalier, était
chambellan de Charles VI, qui prit part personnellement à
la bataille de Rosebecq, en 1 382. L'année suivante, il se trou-
vait avec le maréchal de La Ferté-Fresnel, son parent, et le
sire de Thorigny, à l'Ecluse, près du roi, qui tentait de pas-
ser en Angleterre (2). Par lettres royales, en i385, Charles VI
autorisa Guillaume d' Amphemet à faire fortifier son château
de Tracy pour protéger Vire et les pays voisins contre les in-
cursions des Anglais (3). Guillaume était au nombre des prin-
cipaux officiers qui, dans l'enceinte du château de Vire, en-
touraient du Guesclin, quand ce dernier accepta le défi que
lui portait l'envoyé de Granson (4). Guillaume et Richard
se distinguèrent dans les armées de Charles V. Ils frisaient
partie l'un et l'autre des compagnies de gentilshommes nor-
(1) L'arrêt du Parlement du roi, siégeant à Rouen en i365 [Archives
nationales), mentionne les services rendus par Richard d'Amphernet,
tant à Charles V qu'à ses prédécesseurs, rois de France, continuelle-
ment ^ diligemment etjidèlementi et que ses ancêtres et lui s'étaient tou-
jours comportés selon leur dignité.
(2) Arrêt des conseillers généraux de i3gS, aux Arch. nat., J. J., 169,
f» 17.
(3) Archives nationales^ J. J., 127.
(4) Dubourg d'Isigny, t. X.
io6 D'AMPHERNET.
mandsqui eurent le plus de part aux expéditions militaires
du connétable du Guesclin (f )» Autre Guillaume d'AMpaBR^
NET, chevalier, combattit vaillamment sous Philippe le Hardi,
qui arr6ta les progrès des Anglais^ ajouta la Flandre et T Ar-
magnac à la France, et qui, devenu Tun des plus puissants
princes de TEurope, gouverna le rojaume pendant la démence
et jusqu'à la mort de Charles VI. Ce prince attesta les bons
services dudit Guillaume, par lettres datées de Lille du 14
octobre 1 386^ et, comme reconnaissance de sa fidélité, il lui
donna une gratification de mille livres.
Jean d'AMPHSRNET, chevalieri était au nombre des sei-
gneurs assistant le duc d'Orléans en 1 410, à la signature du
traité de Gien. Ses fils Pierre et Christian, ainsi que son
neveu Bertrand d'AMPHESNET, se trouvant avec le même
duc d'Orléans^ après la bataille d' Azincourt, prisonniers du
roi d'Angleterre de 1417 à 1420 (2). En 1410, messire Ber-
trand d*Ampbernet, chambellan du roi, filleul de du Gués*
din 9 était cbevalier-bachelier d'une compagnie de seize
écuyers et de trente-huit archers, à laquelle il faisait faire
montre et qu'il commandait à Paris es guerres ^urq^ (parti
d'Orléans ou Armagnac) (3). Le duc d'AleUçon, comte du
Perche^ en faveur duquel le comté d'Alençon fut érigé en du-
ché-pairie en 1414, retint au nombre de ses chevaliers Ber-
trand d*Amphernet, à qui il accordait ainsi la récompense ha-
bituelle des exploits militaires, mais qu'il voulait, sans doute,
plus particulièrement honorer en souvenir de Richard d' An-
PHERNBT, son père. Celui ci, en efiet, s'étant trouvé aux côtés
du roi et de son frère, le comte d'Alençon. aïeul du duc, à la
désastreuse bataille de Crécy, y fut armé chevalier, comme
nous l'avons vu déjà (4). En 141 2^ Bertrand d'Amphernet
commandait le guet royal à Paris, en remplacement de
(i) hist. de Nofmandie, de Malleville, 3« vol.» p. 595 et suit. — Dom
Lobineau et dom Morice.
(2) Th. Carte, Rôles gascons et normands.
(3) Parchemin original scellé, à la Bibl. nat.
(4) Arrêt du Parlement du roi de i365 aux Archivât nationalet.
D*AMPHERNET. 107
Florent d*Ettcre. Cette importante chaire militaire, qui
existait déjà du temps de saint Louis et que nul ne pouvait
exercer s'il n'était chevalier, avait été occupée, en iSSy, par
Pierre de ViUiers, seigneur de PIsle-Adam, capitaine de
Pontorson et de Saint-Michel. Ce chevalier, fait prisonnier à
la bataille de Mauron et auquel le roi Jean alloua mille de-
niers d'or pour payer sa rançon, jouissait de la faveur de
Charles V et du duc d'Orléans, son frère, dont il était un
des conseillers, et il devint, en iSSg, mattre d'hôtel du roi.
Du Guesclin fut nommé en son remplacement capitaine gé-
néral de Pontorson et de Saint-Michel (i).
Arthur, comte de Richemont, connétable de France,
maître d*hôtel du roi, gouverneur général de Normandie,
eut à fiiire connaître à Charles VII, en 1452, l'état politique
et militaire de cette province. C'est à cette occasion que,
s'adressant à ses principaux lieutenants, il donna mande-
ment de par le roi « à son amé et féal chambellan, messire
« Michel d'AMPHBRNBT, chevalier, seigneur de Montchauvet,
c d*assembler et passer en revue les nobles, vassaux et sujets
« de la vicomte de Vire pour servir le roi en ses guerres. »
Michel, chambellan du roi, fut établi grand chambellan de
France en 1452. Ilfut nommé maître d'hôtel du roi en 1467.
Le sire de Gaucourt, premier chambellan du roi, fut nommé
son maître d'hôtel, en 1453 ; et il aurait donc été remplacé
successivement dans ses charges de grand chambellan et de
maître d*h6tel du roi, par Michel d'Amphernet, chevalier,
qui, pendant plus de vingt ans, avait servi la France, prés
du roi c en sa compagnie, au fait de ses guerres. »
Charles tx Jacques d'AupHERHBT commandaient le château
de Vire en qualité de lieutenant et de gouverneur en 1495
et 1499 (*)•
Jacques d'AMPHERNBT, chevalier, gentilhomme ordinaire
(1) Hitt de Siméon Luce, p. iig. 120-247; Ancienne France, par
Stint-AllaU, p. 5o2.
(2) Chartes orig. aux Arck. deGaen. Oubourg d'Isigny.
io8 D'AMPHERNET.
du roi en i Sy i ^ eut un fils nommé Jacques, qui fut page du
roi en iSyg, et une fille Françoise^ qui épousa le i5 mars
1 571 messire Louis de Vassy, allié aux d*Harcourt et aux
Montgommerj. Françoise d'Amphernet fit ériger en baron*
nie^ en iSgô^ sa seigneurie de Brecey, à laquelle elle
joignit à cet effet douze autres fiefs qu'elle possédait
dans la vicomte de Mortain : elle en rendit aveu au roi
en i6i3.
Jean d'AMPHERNET, chevalier, baron de Montchauvet, gen-
tilhomme ordinaire de sa chambre, prouve son ancienne
noblesse en iSyj, et, par un certificat du roi Henri III, du
29 mai i588^ sont attestés les services qu'il avait rendus au
fait des guerres.
Nicolas d'AMPHBRNET, baron de Contrebis^ mourut pen-
dant la campagne de La Rochelle. François, Antoine et Guy
suivirent Louis XIII à Montauban, Montpellier, Saint -An-
tonin, Milhau, autant que dura ce voyage.
Haut et puissant Gédéon d'AifPHERNET, chevalier, était
en 1647 gentilhomme ordinaire du duc d'Orléans, fik
de Henri IV, lieutenant général du royaume, qui fit avec
succès les campagnes des années 1644 et suivantes, en pre-
nant Gravelines, Mardick, Courtray, Bergues, etc.
N. et P. Renéj marquis d^AMPHERNST, chevalier, conseil-
ler d'État en 1620, président au Parlement de Bretagne,
épousa Anne de Bblloy, veuve de Henri de Choiseul, dont
il eut :
I .* H. et P. René^ marquis d'AicpRSRNBT, conseiller
au Parlement de Normandie;
2.* Renée d'AicPHERNET, née en 1673, mariée au mar-
quis de CoMBÀULT, à Bordeaux ;
3.* Anne d'AMPHERNST, mariée au marquis Doynel de
MOMTSCOT(t).
(1) Arrêt du Parlement de Bretagne de 1786.
D'AMPHERNET. 109
En i6o5y Jean d' Amphsrnbt, chevalier, baron de Mont-
chauvet et de Pontbellanger, mestre de camp, chevalier de
l'ordre du roi, capitaine des cent gentilhommes de sa
chambre, obtint érection en baronnie de la terre de Mont-
chauvet, en sa faveur et en celle de ses hoirs et ayants cause,
par considération des services que lui, ses frères et leursdevan-
ciers rendent et ont rendus au roi régnant et aux feus rois
ses prédécesseurs, aux guerres et armées ; laquelle terre de
Montchauvet est mouvante du roi, noble et très-ancienne,
de grand revenu et valeur et de laquelle sont tenus et
mouvants plusieurs fiefs, arrière-fiefs, terres et seigneuries.
Sur ladite baronnie est exercée la justice tant civile que
criminelle ; y sont établis des fourches patibulaires à quatre
piliers, un marché par semaine et trois foires dans le cours
de l'année, pendant trois jours consécutifs (i). Dès 1478,
Robert de Tournebu, écuyer, sénéchal de la seigneurie
de Montchauvet, tenait les plés de ladite seigneurie, sous
l'autorité de noble dame Louise de Boucan, veuve de
feu messire Michel d'Amphemet, chevalier, seigneur de
Montchauvet.
Gabriel d'AMPHERNBT, chevalier, baron de Pontbellanger,
de Montchauvet, prouva son ancienne noblesse en 1 668,
devant M. de Chamillart (2).
Jean-Baptiste d'ÂMPHERNST, baron de Montchauvet, che-
valier d'honneur au présidial de Caen, avait servi dans les
armées de Louis XIV, dans la compagnie des gentilshommes
de Vire, Mortain, Caen, et dans les chevau-légers (3). Sa
fille, Anne-Louise d'Amphemet, baronne de Montchauvet,
épousa en 171 3 messire Jean-Jacques Vauquelin, chevalier,
(i) Lettres patentes royales (Cabinet des titres).
(a) En 1689, dans les Mémoires dédiés à Nicolas Foucault, intendant
de la province, le aieur Lecocq, lieutenant particulier au bailliage de
Vire, cite la baronnie deMontchauvet parmi les baronnies fiefs nobles de
rélection, et la famille d'Amphernet parmi celles tenant le premier
rang de la noblesse. .
(3) Certificats du duc de Chevreuse, de M. de Pontécoulant, du comte
de Coigny. des années 1674* 1678, 1681, 1689.
iio D*AMPHBRNET.
marquis de Vrigny (i).DaDs let Iettr«a d'érection en marqui-
sat de la terre de Vrigny, données en 1722, en faycur du
mari d'Anne-Louise d'Amphernet, il est mentionné que
cette érection est en partie « en considération de son alliance
« avec Anne- Louise d'Amphemet, qui appartient à Tune des
9 plus anciennes et des plus illustres maisons de Norman-
fl die, puisqu'on y voit des capitaines des cent gentilshommes
c de la chambre ou arme de Corbin, des chambellans des
<c rois et autres grands personnages. »
Pierre-Ambroise d^AMPHERNST^ chevalier, fît les guerres
de Flandre et fut plusieurs fois blessé; lieutenant-colonel,
il commanda, dans deux campagnes, le régiment des re-
crues de Caen, En 1747, il surprit les ennemis dans le
poste de Chasteuil et fit prisonniers vingt-un hommes et le
lieutenant (2).
Louise-Perrine d'AupHBimrr épousa en 1769 haut et
puissant messire Colbbrt, chevalier^ marquis de Chabanais,
capitaine d'ordonnance des gendarmes bourguignons, ma*
réchal de camp des armées du roi. Le marquis de Cbabanais,
leur fils, pair de France, habitait encore en i852 son châ-
teau d'Ossonville (Seine-et-Oise) et son hôtel de la rue Ville-
l'Évêque, n* I, à Paris, l'un et l'autre apportés en mariage à
son père, en 1769, par Louise-Perrine d'AiiPHSRNET, mar-
quise de Chabanais.
Haut et puissant seigneur Aii/oine-3ficAe/, marquisd'Aic-
PHBRNBT, baron de Pontbellanger, lieutenant au régiment de
Lyonnais» justifia qu'il avait la qualité requise pour être
admis aux honneurs de la cour des rois de France réservés
à la haute noblesse. Il eut l'honneur de monter dans les
carrosses de Sa Majesté et de suivre le roi à la chasse (3).
(i) Le marquis de Vrigny, petit-fils d'Anne-Louise d'Ampheroet, est
mort en son chAteau de Soisy-s. -Montmorency (Seine-et-Oise)» le a8
décembre 1828.
(2) Lettre du général comte de U Tour «u comte d'Arganton, ministre
de la guerre.
{S) Mercure de France, 12 nov. 1784. (PreuTes de cour.)
D/AMPHERNET. m
Haut et puiwant seignrar Fr^inçQis-Michelj comte d'An*
PHPRNBT de PontbeUanger, page du roi en 1 769, capitaine,
major en 1783» au régiment de Pentbièvre, cheyalier de
Saint- Louis» prouva devant d'Hoisier sa noblesse de race avec
filiation non interrompue antérieure à 1400^ et fut reconnu
en droit de jouir des honneurs de la cour. Il fut gentilhomme
de la chambre du roi Louis XVIII et mourut à Paris le 5
mars i8ai. (Preuves de cour.)
Haut et puissant seigneur Antoine-Henri, vicomte d'Aic-
PHBRNBT de PontbeUaûger, né en 1759, capitaine au régi-'
ment de royal-Lorraine, cavalerie, en 1783^ eut les honneurs
delà cour en 1786 (i). Il épousa, par contrat du 29 avril
1787, signé de L. M. et des princes et princesses de la fa-
mille royale, mademoiselle i>u Bot du Grégo, fille unique de
haut et puissant messire du Bot, chevalier^ marquis du
Grégo, de la Roche et de O)atarmoal, baron de Laz, comte
de Gournois, vicomte de Curru, seigneur de Trevarez et
autres lieux, une des plus riches héritières de Bretagne (2).
La vicomtesse d'Ampbernet de Pontbellanger eut les hon-
neurs de la cour en 1789 (3). Le vicomte d'Amphernet de
Pontbellanger signa, avec trois de ses cousins d'Amphernet,
la protestation de 1 789. Officier général dans les armées ven-
déennes et bretonnes, il fut fait prisonnier par les troupes du
général Hoche et fusillé sur-le-champ le 24 février 1796. Son
fils Charles-Félix^ vicomte d'AicPHBRNET de Pontbellanger,
a failles campagnes d'Italie, d'Espagne et de Russie. Il fut
nommé capitaine après avoir sauvé le général Jomini au pas-
sage de la Bérésina. Il fit partie de l'état-major du vice-roi
d'Italie à la campagne de TElbe. Il devint aide de camp du
général de Grouchy, depuis maréchal et pair de France. Au
combat de Vauchamps^ oti les Français obtinrent un avantage
sur les Prussiens commandés par filûcher, en 18 14, d'Am-
phernetde Pontbellanger entra vaiUammentle premier dansun
(i) Voiries listes officielles et le Mercure de France.
(%) M€tcm^de Frwnce.
(3) Meratte de Frauce.
112 D'AMPHERNET
carré de 3,ooo Russes, dont 2,000 demeurèrent prisonniers;
le grade de chef d'escadron lui fut donné sur le champ de ba-
taille. Il reçut également la croix d'honneur sur un champ
de bataille pour avoir, au combat de Saint-Dizier, où Napo-
léon battit les alliés en 18 14, traversé avec un escadron de
dragons, malgré un feu d'infanterie très-nourri, le faubourg
de cette ville et avoir, par cette manœuvre, rendu toute cette
infanterie prisonnière. 11 fut nommé officier de la Légion
d'honneur. Il eut deuxenfants :
i.^ Michel d'AMPHBRNBT, comte de PontbeUanger,
marié en premières noces à M^^" de Brotes, morte
sans en£ants, et en secondes noces à M>ne veuve La
Frété. Il habite le château de Pontbellanger (Nor
mandie)^que possède la famillle d^Ampbemet, sans
interruption* depuis bien des siècles.
2.^ Antoinette d'AMPHERNST, qui a épousé le comte
DU Fresmb de Virbl et habite le château du Grégo
(Bretagne).
Georges- Michel d'AuPHERNET, chevalier, seigneur de
Bures et Bertot, vicomte de Vire, gouverneur de Mortain,
naquit au château de Pontbellanger, le 6 mai 1714. Il fut
lieutenant d'infanterie au régiment de Rochechouart. Il avait
épousé, en février 1747, feanne-Paulinenv Gretzdb Mont-
Saint- Père. De cette union vint :
Eléonor- Amant' Constant y baron d'AMPHERNET, chevalier,
seigneur de Kermadéouha, né à Mortain le 20 novembre
1 747, officier de cavalerie danslagardeordinaire de Louis XVI.
Il siégea aux Etats de Bretagne, dans l'ordre de la noblesse,
en vertu d'un arrêt du Parlement en date du 21 août 1786,
suivant lequel lui et ses enfants, nés et à naître, étaient con-
firmés dans leur qualité de chevalier et avaient entrée, séance
et voix délibérative auxdits Etats comme étant issus d'an-
cienne noblesse prouvée par filiation non interrompue depuis
1280. Devenu officier général dans les armées vendéennes et
bretonnes, il fut arrêté après la rupture des conférences de la
Prévalay, auxquelles il assistait avec les autres généraux
D'AMPHERNET. ii3
royalistes. Jugé par une commission militaire, on le fusilla
à Quimper en 1796 (i).
Bonaventure-Augustin-Marie, comte (I'Amphernet, che-
valier, né en 1780, épousa en 1800 mademoiselle de Madbc«
fille de René 'de Madec^ colonel d*infanterie,. chevalier de
Saint- Louis, ancien nabab de première classe dans Tlndous-
tan^ dont le crédit et la fortune, toujours employés au ser-
vice de sa patrie, avaient permis à ce généreux Français de
tenir longtemps en échec l'influence anglaise dans ces loin-
taines contrées. Il coopéra au siège et à la prise de Fisabad
avec le Grand Mogol, auquel il prêta le concours de son.
armée et qui lui remit en présence des troupes victorieuses
son propre turban, que la famille a conservé. M. de Madec,
se trouvant de passage à Pondichéry lors du siège de cette
ville en 1778, leva des troupes volontaires et se distingua
par plusieurs sorties heureuses contre les Anglais.
Les représentants des différentes branches de la famille
d'Amphernct existent en Normandie, en Bretagne et à Ver-
sailles sous les titres de marquis, comtes, vicomtes, barons
d*Amphernet.
Armes : De sàble^ à l'aigle éplqyée cPargentj becquée et
membrée cTor.
Supports : Lions et lionnes et licornes.
Timbres : Couronnes de marquis et couronne de comte.
(i) Pour les détuls de cette mort, voir une brochure de M. Tabbé Ju«
lien Loth sur l'abbé d'Amphernct de Bures {Rouen, imp. Cagniard,
2* éd.), autre victime de la Révolution, qui mourut martyr de sa foi à
Rouen, en 1794, et auquel on a érigé, en pieux hommage, une pierre
commémorative, le 7 septembre i865, dans Téglise de Roumare.
If. 8
DE CROUSILLAC
A généalogie de cette famille, originaire du Lan-
guedoc, a été établie au tome VIII, p. 480, du
Nobiliaire universel de France, par de Saint-
AUais. Nous ne la reprenons que pour indiquer
le point de son alliance avec la famille de Reiset, dont nous
donnerons ci-après la filiation.
D'après les registres des baptêmes, mariages et sépultures
de la paroisse de Saint-Saturnin-de-Chambourcy;, au diocèse
de Chartres :
Pierre-Mathtas de Croustllac, né le 17 octobre 1747,
écuyer, se maria en 1776, à Tâge de 29 ans, à Marie-Mag-
deleine de Reiset, fille d'Humbert-Nicolas de Reiset, grand
bailli des départements d'Ensisheim et Sainte-Croix en
Alsace, avocat au Conseil souverain d'Alsace, conseiller du
roi et inspecteur des forêts, etc., etc.
Pierre-Mathias était fils de Pierre-Mathîas de Croustllac,
écuyer, garde du corps du roi de la compagnie de Villeroy,
et de Marie-Elisabeth Guignard, son épouse.
Le 28 avril 1787, le généalogiste Chérin certifia au roi la
noblesse des familles de Cï-ousillac et de Reiset (i).
(i) Archive du chftteau du Breail (Eural.
DE REISET
AHiLLE noble, originaire de Lorraine, établie en
Bourgogne au commencement du xv« siècle et en
1470 dans le comté de Ferrette en Alsace, seigneurs
des fiefs nobles de Saint-Loup^ en Bourgogne, de Chava-
natte et de Boron en Alsace,
Les Schepflin, Saint- Allais, Chérin et de Courcelles men«
tionnent dans leurs travaux héraldiques plusieurs membres
de la famille de Reiset. L'un d'eux^ Henri de Reiset, sei-
gnçur de Saint-Loup, était écuyer de Philippe le Bon, duc de
Bourgogne, qui l'établit dans le comté de Ferrette en Alsace
après avoir pris possession de ce comté, qui appartenait à la
maison d'Autriche.
Voici, de plus, un acte de d'Hozier qui certifia la noblesse
du sieur de Reiset, écuyer, ancien mousquetaire de la garde
du roi^ chevalier de Saint-Louis, et dont Toriginal se trouve
dans les archives du château du Breuil de Marcilly (Eure) :
c Nous, Antoine-Marie d'Hozier de Sérîgny, chevalier,
« juge d'armes de la noblesse de France et, en cette qualité,
c commissaire du roi pour certifier à Sa Majesté la noblesse
« des élèves des Ecoles royales militaires, chevalier grand-
ce croix honoraire de l'ordre royal de Saint-Maurice de Sar«
« daigne,
c Certifions que le sieur de Reiset, écuyer, ancien mous-
ce quetaire de la garde du roi, a prouvé devant nous, par titres
ff authentiques, sa noblesse, remontée à Guillaume Reiset,
« qualifié noble et écuyer, vivant à Ferrette en 1524, et
a qu'aux termes de la déclaration du roi , du 1 3 de janvier
a 1 77 1 , il peut, sous le bon plaisir de Sa Majesté, être pourvu,
« en qualité de gentilhomme, d'une charge de lieutenant de
ii6 DE REISET.
(t nos seigneurs les maréchaux de France. En foi de quoi
« nous avons délivré le présent certificat^ Pavons signé et
M l'avons fait contre-signer par notre secrétaire, qui y a
« apposé le sceau de nos armes. A Paris^ le vendredi vingt-
a septième jour du mois de mars de l'an mil sept cent soixante*
« dix-huit. »
{Signé) : D'Hozier de Sérigny.
Pour minute.
Un des descendants de Guillaume, Claude Retset, acquit
en i685y de la famille de Reinach, le fief de Chavanatte; il
fut la souche de deux branches, dont l'une s'établit à Colmar
et l'autre à Délie. La première acquit également^ le 24 dé-
cembre 1778, le fief de Boron.
Claude Reiset avait un frère qui entra dans l'ordre des
Capucins à Toulouse et se fit, sous le nom de Père Anselme,
une grande réputation comme prédicateur et écrivain ascé-
tique. On a de lui les Entretiens spirituels de Théophile et
Olympie^ imprimés à Toulouse en i683.
Jean-Jacques Reiset, petit-fils de Claude, était receveur
général des finances du Haut-Rhin à la fin du dernier siècle.
Il eut plusieurs enfants, entre autres :
Jacques-Etienne^ receveur général du Mont-Tonnerre et
de la Seine-Inférieure, officier de la Légion d'honneur, che-
valier de Saint-Louis, etc., né à Colmar en 1771, mort à
Rouen en 1 83 5;
Marie- Antoine^ vicomte de Reiset, lieutenant général,
grand officier de la Légion d'honneur, grand*croix de Tordre
de^harles III d'Espagne, commandeur de Saint- Louis, etc.,
né à Colmar en 1775, mort à Rouen en i836. Son nom est
inscrit sur l'arc de triomphe de l'Etoile. Son fils,
Henry ^ vicomte de Reiset, ancien receveur des finances à
Mayenne, oîi il est mort en 1869. De mademoiselle du Méril,
son épouse, il laissa :
i.<» Blanche, née en 1854;
DE REISET. 117
2.* Henry, né en 1857.
Jacques- Etienne y receveur général de la Seine- Inférieure,
cité plus haut, eut deux filles, madame la baronne de Beur-
nonville et madame la vicomtesse d'Arjuzon, et quatre gar-
çons, dont l'un :
Gustave-Armand-Henrij comte de Reiset, né au Mont-
Saint-Aîgnan^ près de Rouen, le i5 juillet 1821, ancien
chargé d^afiaires de France à Turin et à Saint-Pétersbourg,
ministre de France à Darmstadt et à Wiesbaden, envoyé
extraordinaire et ministre plénipotentiaire de l'Empereur
près les cours de Hanovre et de Brunswick, ancien membre
du Conseil général de l'Eure, commandeur de la Légion
d'honneur, chevalier grand-croix des ordres de Philippe-
le-Magnanime de Hesse et d'Adolphe de Nassau, chevalier
grand-croix de Tordre des Guelphes de Hanovre, chevalier
grand-croix de Tordre de Henri-le-Lion de Brunswick, dé-
coré de la médaille d'or du Mérite de Hesse, commandeur
des ordres de Saint- Maurice et Lazare de Sardaigne, cheva-
lier de première classe de Tordre Constantinien de Saint-
Georges de Parme, chevalier de Charles III d'Espagne, etc.;
marié^ le 20 mai i856, à Marie-Ernestine-Blanche de
Sancy de Parabère, née le i*' août i836, dont :
!.• Napoléon-Louis-Eugène-Marie' Jacques^ né à
Paris, le 14 février iSSy;
2.** Marie-Thérèse-Colette-Emilie-Hortense^ née à
Paris, le 28 février i858;
3,° Marie-Juliette^Walburge-Alice , née à Darm-
stadt^ le 4 avril 1861 ;
4.® Marie-Joséph-François^Henry-^Florimond^ né à
Darmstadt^ le 9 mars i863;
5.® Marie- Joseph' Edgar-Pentecôte^ né au château
du Breuilde Marcilly (Eure), le 5 juin 1870;
6,** Marie-Jacques-Thibault de Marly, né au châ-»
teaudu Breuil de Marcilly, le 6 juin 1872.
ii8 MÉGRET.
Armes : D^a^ur^ au croissant <Vargentj surmonté (Tun
trèfle dor et soutenu d'une colline de trois coupeaux du
même. (V. Armoriai général de d'Hozier de Tannée 1697.)
MÉGRET
A maison de Mégret (Meîgret ou Maigret), ancienne
et distinguée, tire son origine de noble Guillaume
Megret, d'abord maître des eaux et forêts de mon-
seigneur le duc d'Orléans en ses comtés de Valois et de
Beaumont, puis secrétaire du roi Charles VI, qui, pour re-
connaître ses bons et loyaux services, le confirma dans sa
noblesse par lettres patentes du mois d^avril 1408. Son
sceau, qui figure sur plusieurs titres, est timbré d'un casque
et porte un chevron accompagné de trois étoiles renversées,
2 et I (i).
Cette maison, qui s'est également rendue recommandabk
dans rÉglise, dans les armes et dans la magistrature, a
formé plusieurs branches, qui se sont répandues en Picardie,
en risle-de-France et en Bourbonnais.
La branche de Picardie, vers la fin du xvii* siècle, a formé
deux rameaux encore existants, les Mégret de Méricourt de
Devise et les Mégret de Sérilly d'Etigny, issus de deux frè-
res, fils de noble homme Charles Mégret, sieur de Toulmont,
premier échevin de Saint-Quentin, mort en i65o, petit-fils
de messire Lambert Mégret, dit le Magnifique, chevalier,
seigneur du Méeet de Boissette, etc., etc., secrétaire du roi,
trésorier des blancs de Milan, puis contrôleur général de
(i)Arch. nat.
DUREY DÉ NOINVILLE. 119
l'extraordinaire des guerres, et enfin ambassadeur en Suisse
en i53i.
Armes. La branche des Mégret, seigneur de Méricourt et
de Devise, porte : Tarti :au i , éPa^ur, au chevron éTor^ ac-
compagne de trois étoiles renversées d'or^ 2 et i; au 2,
d*a\ury à trois besants d'argent^ 2 et i,au che/d^or, chargé
d*une tête de lion arrachée de gueules.
DUREY DE NOINVILLE
A filiation de cette famille, Tune des plus impor-
tantes de France, figure au tome XVI^ pages SSg-
370, du Nobiliaire universel de France^ par de
Saint-Allais. Nous la reprenons ici à partir du V* degré, pour
la continuer jusqu'à notre époque. •
V. Alphonse-LouiS'Bernard Durey, comte de Noinville,
né le 35 mars lySS, entré au service aux mousquetaires noirs,
fit la guerre de Sept-Ans^ tant comme cornette au régiment
de dragons de Caraman que comme capitaine au régiment
de Bourgogne, cavalerie, pourvu de la charge de lieutenant
général du Verdunois, fut fait lieutenant-colonel du 5* ré-
giment de chevau-légers, colonel du 6* régiment de chevau-
légers, devenu la Marche, cavalerie; émigré en 1791 ; servit
à Tarmée de S. A. S. monseigneur le prince de Condé, comme
commandant la compagnie de cavalerie noble de Condé et
de Bourbon, et se trouva au passage des lignes de Weissem-
bourg, le i3 octobre 1793, aux combats de Berstheim les 2,
8 et 9 décembre, ainsi qu'à toutes les affaires de cette cam-
120 DUREY DE NOINYILLE.
pagne ; commanda ensuite avec distinction un régiment de
chasseurs à cheval de son nom ; prit en cette qualité une
part active aux combats d'Offembourg, d'Oberkamlach, de
Riberack^ etc. y en 1796; au retour du roi en France, en
18 14, fut créé lieutenant général et commandeur de l'ordre
royal et militairede Saint-Louis, et décéda à Paris, le 20 mai
1818; il avait épousé, le 14 février 1773, Marie-Françoise^
Renée de Tabary, fille de Paul- René de Tabary, écuyer, et
de demoiselle Marie-Gilette Mahé de la Bourdonnaye. Il fit
ériger en comté, sous le nom de comté de Noinville, les
terres de Mélimé, Montgon et Neuville^ situées en Cham-
pagne, par lettres patentes du roi Louis XVI, enregistrées
au Parlement de Paris en janvier 1785. De son mariage, il
laissa :
I •• Alphonse-Paul-FrançoiSj qui suit;
2.' Hercule-Louis- Marie, né le 25 mars 1775, qui
fut officier de la marine royale et qui, ayant passé
au service d'Espagne en 1793, fut tué au cap Saint-
Vincent le 14 février 1797 ;
3.'' Ambroisine-Jeanne-Pauliney morte sans alliaace,
le 8 mai 1861 ;
4.* Anne-Perrine- Joséphine y morte sans alliance, le
14 février 1842;
5.® Bernard- Louis- Joseph j qui suivra et qui forme
la seconde branche;
6.' Caroline-Marie-Élisabeth, épouse de Jacques
Bardet de Burc, morte sans postérité.
VI. Alphonse- Paul-François Durey, comte de Noin-
ville, marquis du Terrail, né à Paris, le 28 novembre 1773,
colonel du 44* régiment d'infanterie, retiré du service, le
10 août i83o, officier de la Légion d'honneur, chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint- Louis, marié le 28 octobre
18 19 à Marie-Esther de Gueulluy de Rumigny, mort à la
.Vespîerre, le 26 juillet i852, dont :
VII. Marie^ Paul' Gabriel-Charles Durey, comte de
DUREY DE NOINVILLE. lax
Noinville, marquis du Terrail, né à Paris^ le 3 septembre
1822, chevalier de l'ordre du S. P. le Pape Pie IX, com-
mandeur de l'ordre royal de Charles II I^ ancien ofEcier de
cavalerie, marié le 3 mars i85i à Marie-Charlotte de La-
PORTE9 d'où :
VIII. René-Paul Durey de Noinville, né à Paris, le
27 août 1 858.
Seconde Branche,
VI. Louis-Bemard-Joseph Durey^ comte de Noinville,
né à Soisy, le 4 juin 1782, colonel d'Etat-major, retiré du
service en i83o, officier delà Légion d'honneur^ chevalier
de l'ordre royal et militaire deSaint-Louis et de Saint-Ferdi-
nand d'Espagne, marié le 12 août 18 14 à Éléonore-Thérèst
Lecornu de BalivièrEj morte à Orbec^ le 5 février 1 858, de
laquelle il eut :
!.• Pauline-Marie-Thérèse-Nicolette, mariée à Ma-
rie-Louis-Alfred l*Homme-Dieu du Tranchant dé
Lignerolles;
2.* Élisabeth-Marie-Alphonsine-'Eugénie, religieuse;
3.* q4 imée- Marie- Joséphine ;
4.* éMarie-Thérèse-PauHnCy mariée le 5 août 1845 à
Q4natole Jarret de la Mairie ;
5 . 0 Q4médée-A uguste-Marie-Joseph Durey, comte de
Noinville, né à Saint- Laurent, le 5 novembre 1824,
marié le 5 juin 1849, à Marie-Louise- Hyacinthe
de LA Croix de Chevrières de Sayves, de laquelle il
eutt
A. Christian-Jules-Marie-Béatrix-Ghislain Du-
rey DR Noinville, né à Clabeck (Belgique),
le 8 avril i85i;
B. Joseph' Marie -Claude-Ghislain Durey de
ii2 DE CROY.
NoiNViLLB, né à la Cressonnière, le 9 juillet
1854, zouave pontifical, mort en 1876 ;
C. Béatrix-Ghislaine-dAfarie-Pauline;
D. Q^liX'Ghislaine'Afarie'Pauline;
E. SMarie-Elisabeth'Thérèse.
Armes : Écartelé : aux i et 4, de sable^ au rocher d* ar-
gent surmonté d'une croisette de même y qui est de Durey;
aux 2 et 3, d'a:(ur, à trois gerbes d'or^ qui est du Blé.
DE CROY
ETTB ancienne et illustre famille, descendant de la
maison royale de Hongrie, figure au tome I**,
pages 5 1 3-5 20, du Nobiliaire universel de France,
par de Saint-AUais. La seconde branche, prise au XK* degré,
commence à
XXI. François-Nicolas de Croy-Chankl, second fils de
Claude de Croy, IIP du nom, et d'Elisabeth de Pison, sei-
gneur de la Maison- Forte d*Argenson, par testament de son
père du 1 1 juillet 1742, qui épousa, le 14 juin 1753, Fran-
çoise-Marguerite de Samuel, dont il eut :
1 .0 Claude-François, qui continue cette branche ;
2.* Claude-Henri, qui suit et qui forme la souche
d'une seconde branche;
3/ François-Zacharie^ mort en 1793 sans postérité.
DE CROY. ia3
XXI I. Claude-Henri^ comte de Croy, né le i5 juillet
1764, autorisé par décret du 6 novembre 1809 à créer un
majorât au titre de comte, mort le i3 janvier 1843. De son
mariage avec Gabrieile de Bellot, il eut :
XXIII. Q4ndré'Raoul'Claude'FranqoiS'Siméon j comte
deCaoY, néle 18 février 1802, membre du Conseil général
d'Indre-et-Loire de 1839 à 1870, auteur de plusieurs ou-
vrages historiques et littéraires, marié le 9 janvier 1825 à
Victor ine de Voyer d* Argenson, née le 1 2 juillet 1 804 , fille
de Marc-René de Voyer, marquis d'Argenson, et de Sophie
de Rosen, veuve du prince Victor de Broglie, dont :
•
XXIV. René-Pierre^ comte de Croy, né le 26 juillet 1828,
premier secrétaire de l'ambassade de France auprès du Saint-
Siège, chevalier de la Légion d'honneur, commandeur de
Saint-Grégoire-le-Grand et d'Isabelle-la-Catholique., etc.,
marié le 20 mai 1862 à Q4nnonciade de Montbbise, fille
d'Edouard, comte de Montebise, et d'Ida de Monspey. De
ce mariage vinrent :
i.« Henri-René-Marie-Bernard^ né le 8 juillet i865;
2.* Q/indré-Marie-Joseph^ né le 12 novembre 1871 ;
3.® Geneviève^Marie- Victor ine.
RisiDENCEs : Château de Monteaux (Loir-et-Cher) et châ-
teau de la Guerche (Indre-et-Loire).
Arices : Fascé d'argent et de gueules de huit pièces.
Supports : Deux guerriers armés de toutes pièces.
Cri de guerre : Jérusalem.
Devises : La première, Sanguis regum Hungariœ; la
seconde, Crouy salve tretous.
Timbre : Une couronne d'or antique en forme de demi-
globe, surmontée d'une petite croix terminée en fer de lance
d'or, qui est la couronne de Saint-Etienne, premier roi chré-
tien de Hongrie.
LE PICART
Le Picart de Radeval, de Selletot, comte de Barre.
ËLON le P. Anselme, cette famille est originaire
de la Normandie, où dès le xiii* siècle elle pos-
sédait de grands biens et où elle exerça de grandes
charges. Cet auteur signale un grand maître des arbalétriers,
Jean le Picart, en 1298. Sa généalogie suivie commence à :
L Guillaume UE Picart, chevalier, seigneur d'Estelan, de
Bosc-Achard, de Radeval, Mesnil-Hatte, etc.,etc., conseil-
ler et chambellan du roi, bailli et capitaine de Rouen,
général des finances, capitaine d'Abbeviile; il était en grand
crédit auprès du roi Louis XI, qui lui fit des dons considé-
.râbles. Il fut nommé bailli de Rouen et commis au gouver-
nement de toute Tartillerie après la mort de Jean Cholet,
seigneur de la Choletière, par lettres données au Plessis-du-
Parc, le 3 octobre 1479. Il avait épousé Jeanne la Garde,
qui mourut longtemps après son mari, le 1 3 mai 1493, dont
il eut :
I .° LouiSj chevalier, seigneur d'Estelan, de Bosc-
Achard, etc., bailli de Troyes. Il était homme
d'armes des ordonnances du roi sous le duc d'Or-
léans en 1495 et 1496, et est nommé chevalier dans
une quittance qu'il donna le 21 février 1497. Il fut
député par la noblesse aux États de Normandie la
même année. Sa femme Charlotte l'Huillier, fille
de Philippe l'Huillier, seigneur de Cailly et de
Manicamp, chambellan du roi, capitaine de la
BastiUe,et de Gabriellede Villiersde l'Isle-Adam,
lui donna les enfants suivants :
LE PICART. 125
A. Madeleine , dame d'Estelan , de Mcsnil -
Hatte, etc., qui se maria avec Jean d'EsQUE-
Toc, seigneur de Buglise et de Ricarville ;
B. Isabelle, dame de £osc-Achard et de Quille-
bœuf, épousa le 3 novembre i528 François
de PoMPADOuR, vicomte de Comborn, veuf
d'Anne delà Rochefoucauld, fils d'Antoine de
Pompadour et de Catherine de la Tour-
Oliergues ;
C. Hélène^ femme de Frédéric de Foix, seigneur
d'Almenesches, de Conches, de Ivermesnil
et de Lyons, grand écuyer du roi de Navarre.
2.® Jean, seigneur de Radeval^ qui suit :
3.° François, archidiacre du Grand-Caux en Téglise
de Rouen. Il fut présent à une transaction entre le
chapitre de Rouen et les trésoriers de Téglise de
Saint-Etienne de cette ville^ le dernier février
1496.
4.** Gillette, mariée : i .** à Ji^an de Dreux, baron d*Es-
neval, viJame de Normandie ; 2/ à Martin de la
CaillEj seigneur de Fréville.
5.* Anne, qui fut mariée par contrat du 26 mai 1490
à Jean de Moncht, seigneur de Montcavrel, fils de
Pierre de Monchy et de Marguerite de Lannoy.
II. Jean le Picart, seigneur de Radeval et de Neubosc,
conseiller et maître ordinaire de l'hôtel du roi, épousa Gene-
viève Basset, fille de Jean Basset de Normanville et de Ri-
berpré; bailli de Gisors^ et d'isabeau Roussel^ dont :
III. Georges le Picart, seigneur de Radeval, qualifié
porteur d'enseignes d'une compagnie de quarante lances,
fournies des ordonnances du roi sous monsieur de Créquy,
dans une quittance qu'il donna le 26 juillet i552. Il avait
épousé Louise de la Motte Bléquin, fille de Louis de la
Motte-BIéquin et d'Anne de Montmorency- Fosseux, dont
126 LE PICART.
il eut Louise le Picart de Radeval, laquelle fut mariée, par
contrat du 5 octobre 1572^ à Christophe, baron de Bassom-
pierre^ fils de François, sire de Bassompierre, et de. Margue-
rite de Dompmartin. De cette union naquit le fameux ma-
réchal deBassompierre, célèbre par sa bonne mine, sesamours
et sa fidélité à la reine Marie de Médicis.
Branche de Géyaudan.
A cette époque, la famille s'éteignit dans la branche di-
recte. Mais^ au xvii* siècle, nous voyons une branche collaté-
rale faire souche dans le Gévaudan en la personne de
I. Messire Jacques le Picart de Radeval, de Selletot, che-
valier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis. Il avait
épousé haute et puissante damoisellede Saint-Martin de Cas-
SAGNAS^ la plus riche héritière du Gévaudan, dont :
IL aéldebert'Charles le Picart de Radeval, capitainede
dragons au régiment de Baufifremont, qui reçut du roi
Louis XV le titre de comte de Barre et la croix de chevalier
de Saint-Louis le jour même de la bataille de Fontenoy
(i I mai 1745) . Il avait épousé Jeanne de Parlier du Folla-
QUiER, dont il eut entre autres enfants :
II 1. Q/ildebert' Char les-JacqueS'É Usée le Picart de Ra-
deval, de Selletot, comte de Barre. Celui-ci s*allia, au châ-
teau de Malerargues, avec haute et puissante demoiselle
Marie-Françoise de Jullien de Saint-Just, fille de haut et
puissant seigneur messire Jacques- Joseph de Jullien de
Saint-Just, marquis de Mons^ chevalier, seigneur de Male-
rarguesy Mons, Monteils, Euzet, Vacquière, Saint-Just et
autres places, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis et de dame Marie-Catherine de Chazelles, habitant au
château de Malerargues, paroisse de Thoiras, diocèse
d'Alais.
LE PICART. 127
De cette union :
I .* Charlotte^ mariée à son oncle, le vicomte de Barre,
chevalier de Tordre royal et militaire de Saint- Louis^
capitaine des mousquetaires ;
' 2.« Joseph' Char les-Q^lphonse^ né à Barre, le i" jan-
vier 1785^ décédé à Nice, le 29 décembre 1862, à
l'âge de 77 ans;
3 • Marie-Elisabeth' Amélie j née à Barre, le 1 5 juillet
1786, décédée au château du Mazel, le 23 octobre
i835 : elle avait épousé, le 22 octobre 18 17, Pierre-
Louis* Théophile de Parlier du Màzel, fils de
Jacques- René-Constantin de la Roque de Parlier
du Mazel, lieutenant au i^' bataillon de la Lozère,
et de demoiselle Victoire de Sarrazin de la Devèze,
fille de feu de Sarrazin de la Devèze et de demoiselle
de Saint-Marcel;
4.'' Adélaïde ;
5.** François* Armand j né à Barre, le 11 mai 1790,
décédé à Montbrison, le 3o juillet 1829. Après
avoir pris part à la guerre d'Espagne, en qualité de
sous-lieutenant, il devint capitaine au io« régiment
d'infanterie de ligne et obtint de S. A. M. le duc
d'Angouléme la croix de chevalier de la Légion
d'honneur;
ô.» Joseph' Eusèbe-Maurice-Scipion^ né au château
de Fauguières (Lozère), en décembre i8o5, décédé
à Montpellier, le 1 1 mai 1821.
Aricbs : De gueules, à 3 fers de pique d'argent^ 2et 1,
les pointes en haut.
CiiciBR : Une tête de griffon dans un vol.
Supports : Deux lions.
Dsvns : Virtus omnia in se habet.
^
DE LA ROQUE DE PARLIER DU MAZEL
ETTE famille, alliée à la précédente, est une des
plus anciennes du Gévaudan; elle fut maintenue
dans sa noblesse par jugement souverain de
M. Nicolas de Lamoignon, intendant du Lan-
guedoc, en date du 28 septembre 17 16 (V. Pièces justifica-
tives^ n^ i).
Divers actes authentiques, et à des dates reculées, font
mention de quelques-uns des membres de cette Maison. Par
exemple, sous Louis XI, en 1472, nous trouvons un Guil-
laume de LA Roque de Parlier du Mazel, capitaine des
gardés de Sa Majesté, 'à Plessis-les-Tours, auquel ce mo-
narque concède la devise : Cresce amando^ qu'elle n'a
cessé de porter depuis.
Plus tard, en 1570, Jeanne de Parlier, fille de Claude
de Parlier et de demoiselle Marie de Malzac, épouse, le
10 janvier, noble Louis de Treilhes, capitaine, fils de feu
noble Bertrand de Treilhes et de demoiselle Lucrèce de Sau-
nier.
Enfin, on voit encore Françoise de Parlier de la Roque
épouser, le 7 février 1622, Pierre de Girard, fils de Ber-
nard de Girard et de Marguerite Greffeuilhe.
Mais ce n'est que vers la fin du zvi* siècle que la filiation
de cette maison s'établit d'une manière continue^ ainsi qu'il
suit :
L Antoine de Parlier^ seigneur du Puech Coudoulaet
de Langlade, contracta mariage, le 20 juin 1624, avec de-
moiselle Louise de Saint-Martin, fille de feu noble Antoine
de Saint-Martin et de demoiselle Antoinette du Follaquier,
dont il eut :
PARLIER DE LA ROQUE. 119
I.* Antoinette, qui épousa, le 8 février 1647, i^oble
François de Leyris, seigneur de Valmale, du lieu
de Saint-Étienne de Valfranchisque^ fils de feu An-
toine de Leyris, seigneur de Valmaley et de demoi-
selle Françoise de Leyris;
2.** Isabeau de la Roqub, qui s'allia, le 14 janvier
1649, ^^^ noble de Girard^ seigneur de la Garde;
30 Pierre^ qui suit,
^.^ Louise àt Parlier qui épousa^ le 3o mai 1656,
Charles d'ARNAL, sieur de la Camp, fils de noble
Jean d'Arnal, sieur de la Camp et de la Devèze, y
habitant, et de feu demoiselle Suzanne de Donzel;
5.® Antoine de Parlibr, seigneur du Mazel, de la
Roque et autres places, épousa demoiselle Mar-
guerite de ViGNOLLES, fille du vicomte Charles de
VignoUes, habitant à Montpellier, lequel était fils
du marquis Gaspard de VignoUes, président à mor-
tier au Parlement de Toulouse. Antoine de Parlier
se distingua au service du roi Louis XIV, en qua-
lité de capitaine dans les régiments de Piémont, de
Monnet et de Ponthieu. En 1 683, il fut fait cheva-
lier des ordres royaux et militaires de Saint-Lazare
de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Il mourut sans postérité en 1726.
IL Pierre de Parlier, seigneur du Mazel, épousa, par
contrat passé au château d^Angueyresque, diocèse de Rodez,
mandement d'Arpajon, le 27 avril 1654, demoiselle AT^r-
guerite de Guirard, fille de noble Jean de Guirard, seigneur
d'Angueyresque, et de demoiselle Marguerite de Durand,
laquelle eut pour sœur Anne de Guirard, femme de noble
de Brinquière, seigneur de Comelis.
De ce mariage vinrent :
i.<* Antoine, né le 10 mars i655;
2.* Louise f née le 21 février 1657, qui épousa le
sieur de Girard, en 1699;
le. 9
i3o PARLIËR DE LA ROaUE.
3."* IsabeaUj née le 7 juillet 1661 ;
4.® Charles, né le 10 mai 1667;
5.* Pierre^ qui suit;
6.« Jeanine le 3o décembre 1673. A propos decette
dernière naissance, voici la note du grand lirre
de famille :
t II sera mémoire à ma postérité qu*à cette naissance Dieu
nous a départi sa grâce et sa bonté extraordinaires, estant
véritable qu'après trois jours et trois nuits de souffrance pour
la mère et après les remèdes que l'invention humaine peut
avoir donné, ayant été rapporté par les sages-femmes que
l'enfant estoit mort dans le ventre de la mère et avoir la mère
abandonnée par elles, ayant fermé le lit avec les rideaux,
n'attendant plus que l'heure de la mort, elle se délivre d'un
fils sans aucun secours humain,.qui n'-eut pas d'incommo-
dité qu'au bras droit que la sage-femme lui avoit disloqué
et qui fut accommodé le lendemain. Dieu me fasse la grâce
et aux miens de recognoistre à jamais ce mirache du ciel en
ma faveur. »
III. Pierre de Parlier, seigneur de Monsoubeiran et du
Mazel, naquit le i5 février 1667 et mourut le 25 mars 175 1,
âgé de 84 ans. Il avait épousé, le 29 octobre 171 2, demoi-
selle Marie de Trkilhes, fille de feu Pierre de Treilhes, sei-
gneur de la Boissonnade et de la Roquette, et de demoiselle
Marguerite de Sabatier^ dont :
1/ Marguerite, née le 3o novembre 171 3, qui
épousa, le 29 septembre 1740, messire Jean^
Antoine de Viette^ sieur de Leyris, fils de Jean
de Viette et de demoiselle Anne de Sabatier:
2.» Marie-Louise^ née le 6 janvier 1715 ;
3.» Marianne^ née le 22 août 171 6, morte en i8o3;
4.* Antoine^ qui suit ;
5/ Pierre^ né le 20 octobre 1719;
6.° Louise^ née le 10 décembre 1721 ;
' PARLIER DE LA ROQUE. i3i
7/ Marie-Magdeteinej née le 10 mai 1723, morte
en 1806;
8.* Jeanne du Follaquier^ née le 24 juillet 1 724 ,
qui épousa Aldebert-Charles lb Picart de Ra-
deval ;
9.* Antoine et Boftiste^ frères jumeaux, nés le 28
novembre 1725;
io.« Pierre'Antoine^ né le 16 septembre 1727.
m
IV. Noble Antoine de ParlibRi seigneur du Mazel, né le
9 janvier 171 8; épousa, le 9 décembre 1755, demoiselle
Louise de Bousquet^ fille de Jacques de Bousquet, conseiller
du roi, juge magistrat en la sénéchaussée et siège présidial
de Nismes, et de demoiselle Marie du Crouzet.
De cette union :
I •* Jacques-Pierre^ né le 24 octobre 1 756, mort en
1 829, curé du Pompidou» dans le Gévaudan (Lo-
zère)';
2/ Louis'^Antoine j n< i*' décembre 1759^ mort
le 1 5 du même mois et de la même année;
3.^ Marianne-Louise^ née le 5 novembre 1757, qui
épousa le sieur de Malaval^ habitant Langogne;
4.* Antoine^Paul^ qui suit;
5.» Louis-Ange j né le 16 octobre 1761, fut garde
du corps du roi Louis XVI ;
64"" Anne^Françoise^ née le 10 octobre 1762, dé-
cédée le 21 mai 1765;
7.* Marc-Antoine j né le 3 janvier 1764, mort le
12 mai 1765;
8.^ Marie-Mélanie^ née le 16 mai 1765, décédée le
II juillet 1768;
9.* Marie-Blanche, née le 25 mai 1766;
10.* Marie-Laurence, née le !•' juillet 1767, dé-
cédée le 1 5 du même mois et de la même année ;
i32 PARLIËR DE LA ROQUE.
II.** René'JacqueS'Const^tntin^ qui suivra;
12.® Paul'ThomaS'Philémon, né le 29 décembre
1769^ mort à l'armée;
i3/ Catherine-Olympe, née le 25 novembre 1771,
qui devint madame Firmin.
V. Antoine-Paul de Parlier^ dit le chevalier du Mazel,
né le 4 mars 1760, .épousa demoiselle de Clergubmort^ du
lieu de Saint-Etienne de Valfranchisque^ dont il n'eut au-
cune postérité.
V. René'JacqueS'Constantin de Parlkr, du Mazel^ de la
Roque, frère puîné du précédent, naquit le 12 novembre
1768. Au sujet de sa naissance, voici la note du grand livre
de famille :
c II doit être mémorable, pour avoir une reconnaissance
infinie à la bonté de Dieu, que la mère a couru un grand
danger, dans l'enfantement, par les douleur» vives, qui ont
duré toute une journée, sans pouvoir mettre au jour son
enfant, et enfin, ayant accouché, elle n'a pu se délivrer que
quinze heures après, que par le secours d'un chirurgien, qui
fut chercher l'arrière-faix dans le corps ; ma postérité ne doit
jamais oublier d'en rendre à Dieu des actions de grâce.
Signé : Du Mazel. »
Il épousa demoiselle Marie*Victoire de Sarrazin, fiUe de
de Sarrazin de la Devèze et de demoiselle de Saint-Marcel,
dont il eut :
!.• Françoise-Fanny, née en 1795;
2.* Pierre-Louis-Théophile, qui suit.
VI. Pierre-LouiS'Théophile à\x Parlier, delà Roque, du
Mazel, contracta mariage avec demoiselle Marie-Elisabeth'
Amélie de Barrb , fille du sieur Le Picart de Radeval de
PARLIER DE LA ROQUE. i33
Selletot, comte de Barre, et de demoiselle de Julien de Saint-
Just, fille de messire de Julien Saint-Just, marquis de Mors,
et de demoiselle de Chazelles,
De ce mariage :
I.* Marie-Françoise-Cinthie^ née le 25 août i8i8j
%.• Pierre-Amédée-Virgilej nélt lo octobre 1819;
3.» Théophile- Albert^ né lé 20 janvier 1820, mort
en bas âge;
4.* Marie-Zoé f née le 16 août 1822;
5.^ Pierre'LouiS'Camille'Lucien, qui suit;
6.» Elisée-Alphonse, né le 10 avril i83o.Il épousa,
le 28 avril i863, demoiselle Fa/enff'n^ Ferrand
DE MissoL, dont :
A. Saint-Ange j né à Uzès, le 28 avril 1864;
B. Gaston^ né à Paris, le i3 août 1868;
C. Amédéey né à Paris le 2 juillet 1872;
D. Louis ^Tiék Parisle2i août 1874.
7.* Pierre'Amédée'Hippolytey néle 23 mai i83i.
Il épousa, le 22 juillet 1872, demoiselle Mathéa
de Reynard.
VII. Pierre-LouiS'Camille-Lucien, comte de Parlier
DU Mazel, naquit le 23 octobre 1827. Il se maria, le 12 oc-
,tobre 1867, avec demoiselle Eugénie-Julie d'AoEN. Par
testament olographe en date du 12 mars 1862, Joseph-
Alphonse-Charles le Picart de Radeval de Selletot, comte
de Barre, lègue à son neveu Pierre-Louis-Camille-Lucicto
de Parlier du Mazel, son neveu, son titre de comte, l'autori-
sant en outre à joindre les armes de la famille de Barre aux
armes de sa famille paternelle. (V. Pièces justificatives,
n*2.)
Armes : Ecartelé: au i et 4, de sable j au rocher d'argent,
au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles rf'or, qui est de
i34 PARLIER DE LA ROQ.UE.
Pârlibr; au2 etSjde gueules y à trois fers de pique ,2 et i,
les pointes en haut y qui est de le Picart.
Timbre : Couronne de comte.
Supports : Deux lions.
Dbtisb : Cresce amando.
PIÈCES JUSTIFICATIVES,
numAio I.
Extrait des archives de la préfecture de ta Lozère :
Jugements rendus en faveur de certains nobles du diocèse
de Mende^
M* Antoine de Parlier, sieur du Mazel, la Roque, etc.;
Nicolas de Lamoignon, chevalier, etc.;
Entre M* François Ferrand, chargé par Sa Majesté de la
recherche des usurpateurs du titre de noblesse, en exécution
des déclarations du roy des années 1696, 1702 et 16 janvier
1714, d'une part;
Et messire Antoine de Parlier, seigneur du Mazd, de la
Roque et autres places, chevalier des ordres royaux et mili-
taires de Notre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-Lazare-
deJérusalem, ancien capitaine dans le régiment de Piémont,
habitant dans son château du Mazel;{au diocèse de Mende;
Veu les déclarations du roy des années 1696 et 1702, et
celle du 16 janvier 171 4, rendues pour la recherche et conti-
nuation de recherche des usurpateurs du titre de noblesse
PARL.IER DE LA ROQUE. i35
et qualification de nobles, l'exploit d'assignation donnée audit
sieur Antoine de Parlier, seigneur du Mazel, le 1 5 février
1715
Lettres de réception et de prestation de serment de cheva-
lier dans l'ordre de ^^otre-Dame de Mont-Carmel et de Saint-
Lazare de Jérusalem du sieur Antoine de Parlier du Mazel,
capitaine au régiment de Ponthieu, du 3 janvier 1687, si-
gné : de LouYois ;
Arrêt du Grand Conseil du 27 février 1672, par lequel il
est permis aux chevaliers de justice du susdit ordre de pren-
dre la qualité de messire et de chevalier, commission de ca-
pitaine dans le régiment de Piémont, en faveur du sieur du
Mazel, produisant, du 6 novembre 1673, signée : Louis le
TeUier;
Ordre du roy adressé au sieur du Mazel, du 6 mars 1681,
qui casse le sieur Le Roy, lieutenant au régiment de Mon*
net;
Lettres de M. le prince de Monnet au produisant, des 3o
may, 8 et 12 juin 1681 ;
Quatre lettres de M. le marquis de Louvois, ministre
d'Etat, au sieur du Mazel, produisant, commandant dans
Monnet pour l'exécution des ordres du roy ;
Cinq ordres du roy aux capitaines et officiers du régi-
ment de Ponthieu adressés au sieur du Mazel, premier capi-
taine commandant, où il fut incorporé, des 16 janvier, 28
mars, 20 avril 1686, i5 septembre et 17 novembre 1687;
L'arbre généalogique de la famille dudit sieur du Mazel
avec les armoiries qu'il remit lors de sa réception de cheva-
lier, du 3 janvier i683 ;
Inventaire de production dudit seigneur du Mazel, la Ro-
que, produisant;*
Conclusions du sieur Lecourt, procureur du roy en la
Commission,
Tout considéré,
i36 PARLIER DE LA ROdUE.
Nous avons déclaré ledit sieur Antoine de Parlier, sei-
gneur du Mazel, la Roque et autres places, noble et issu de
noble race et lignée.
Ordonnons que tant luy que sa postérité, nés et à naître de
légitime mariage, jouiront du privilège de noblesse, tant et
si longtemps qu'ils vivront noblement et ne feront acte dé-
rogeant à noblesse, auquel effet il sera inscrit par nom, sur-
nom, armes et lieu de sa demeure dans le catalogue des véri-
tables de la province de Languedoc.
Fait à Montpellier, le 28 septembre 1716,
De Lamoignon.
Certifié conforme, par nous, conseiller de préfec*
ture, faisant fonctions de secrétaire général,
Mende, le 11 mai 1861,
L. Rimbaud.
Visé pour collation, par nous, archiviste de la
préfecture,
Mende, le 11 mai 1861^
BALDrr*
Sceaux de la préfecture delà Lozère
et des archives de Mende.
NUMERO 2.
Par-devant M« Eugène Farrenc et son collègue, notaires à
Nice, soussignés:
A comparu
M. Joseph-Alphonse-Charles Le Picart de Radeval, de
PARLIER DE LA ROQUE. iBy
Selletoty comte de Barre, rentier demeurant à Nice^ Cours,
a Né à Barre (Lozère), le premier janvier mil sept
cent quatre-vingt-cinq^ fils aine légitime de messire
Aldebert-Charles-Jacques-Elisée Le Picart de Ra-
deval, de Selletot, chevalier, comte de Barre, le tout
ainsi déclaré. »
Lequel, attendu son âge avancé et son défaut de postérité
et descendance, a, par le présent acte, déclaré donner son
consentement à ce que M. Pierre-Louis-Camille-Lucien de
Parlier du Mazel^ son neveu, majeur, propriétaire, demeu-
rant à Nice, place Napoléon, n* 6, ici présent et acceptant,
fasse tojutes deman4es et remplisse toutes formalités néces*
saires auprès 4e Tautorité compéteiite à TefiTet d*étre autorisé
à porter, lui et ses descendants^ le titre de comte de Barre,
qui appartient au comparant; ce dernier faisant ici à M. de
Parlier du Mazel, son neveu, toute cession du titre dont il
s'agit en tant que besoin serait, comme il l'a &it par une
déclaration sous signatures privées en date à Nice du douze
mars dernier, sur timbre à soixante-di^ centimes, revêtue de
la signature du comparant, signature qu'il avère et recon-
naît. Laquelle pièce est demeurée ci-annexée après avoir été
certifiée véritable par M. le comte de Barre, comparant en
présence des notaires soussignés et revêtue d*une mention
d'annexé par lesdits notaires.
Dont acte :
.Fait et passé à Nice, en la demeure de M. le comte de Barre
pour ce qui le concerne, et en Tétude de M* Farrenc, l'un des
notaires pour M. de Parlier du Mazel,
L'an mil huit cent soixante-deux et les dix et douze mai.
Et, après lecture faite, M. le comte de Barre a signé avec
M. du Mazel et les notaires.'
Suivent les signatures.
Enregistré à Nice, le seize mai i86a, fol. 128 r*, c. 5; reçu
deux francs, décime vingt centimes. — Deloche.
i38 PARLIER DE LA ROQ.UE,
Suit la teneur de l'annexe :
Je soussigné, Joseph-Alphonse-Charles Le Picart de Ra«
debaly de Selletot, comte de Barre, rentier, demeurant à Nice,
Cours^ n"* i , déclare que le titre de comte de Barre m*appar«
tient en toute propriété devant la loi ; que je tiens ce titre
de mon père Aldebert-Charles-Jacques- Elisée Le Picart de
Radeval, de Selletot, comte de Barre^ baron des Etats du
Gévaudan, ancien capitaine de cavalerie au régiment de la
reine, lequel le tenait de son père messire Aldebert- Charles
Le Picart de Selletot, ancien capitaine de dragons au régi*
ment de Beaufremont, chevalier de Saint-Louis, lequel le
tenait de son père messire Jacques Le Picart de Selletot,
major du régiment de Chazelles, chevalier de Saint-Louis;
Considérant que je suis le dernier descendant direct de la
famille Le Picart de Radeval, de Selletot, de Barre, par suite
de la mort de mes deux frères, Armand et Scipion de Barre ;
que, par conséquent, je suis le seul légitime possesseur du titre
de comte de Barre ; je déclare, veux et entends irrévocable-
ment que le titre de comte appartienne à mon cher et bien-
aimé neveu Pierre- Louis-Camille-Lucien de Parlier du
Mazel, né au château du Mazel, commune de Molezon (Lo-
zère), le ving-trois octobre mil huit cent vingt-sept.
Je cède donc irrévocablement à mon susdit neveu, tant
pour lui que pour sa postérité, mon titre de comte, Tautori-
sant en outre de joindre les armes de sa famille paternelle, ne
lui demandant pour prix de l'abandon que je lui fais de mon
titre de comte que son amitié, à laquelle je tiens infiniment,
ayant pour lui les sentiments les plus tendres et l'estime la
plus parfaite.
Fait à Nice, le douze mai mil huit cent soixante-deux*
Ensuite est écrit :
Ceci est ma volonté.
Signé : le comte Alphonse de Barre.
•
PARLIER DE LA ROQUE. iSg
Ensuite est la mention suivante :
Annexé à la minute d'un acte de consentement reçu par
M* Farrenc et son collègue, notaires à Nice^ soussignés^ les
dix et douze mai mil huit cent soixante-deux.
Suivent les signatures.
Enregistré à Nice, le seize mai mil huit cent soixante-deux,
f* 196 r*, c. 9; reçu deux francs, décime vingt centimes
Signé : Dblochb
Expédition collationnée.
EuGftNB Farrenc, notaire.
Vu pour la légalisation de la signature du sieur
Eugène Farrenc, notaire.
Nice, le 16 mai 1862.
Pour le président du tribunal de première instance,
Uberti, juge.
Sceaux du notaire et du tribunal
de première instance de Nice.
FROC DE GENINVILLR
BTTB famille, originaire du Gfltinais^ descend en
ligne directe de Jacques Froc db Gbninvilus,
conseiller du roi et son procureur en l'élection
de Pîthiviers et au bailliage royal d*Yèvre-le-
ChâteL
Jacques Froc de GeninviUe fit, avec Frédéric-Louis Nor
I40 FROC DE GENIN\1LLE.
den, le voyage d'Egypte et de Nubie, en lyBj, et raccom-
pagna dans ses expéditions les plus périlleuses. Chargé par
le pape Clément XII d'une mission à Jérusalem, il reçut du
Souverain-Pontife la croix de chevalier de l'Éperon-d'Or et le
titre de comte de Saint-Jean-de-Latran.
La souche de cette famille s'est divisée en deux branches :
celle des Froc de la Boulaye et celle des Froc de Geninville,
dont voici la descendance :
L Abraham-Jacques Froc de Geninvu^lb, fils de Jacques,
qui précède, fut avocat au Parlement, juge au tribunal civil
de Pithiviers et d'Orléans. Il épousa, en novembre 1770,
demoiselle Marie-Julie Chopelet de Chaumont, fille de mes*
sire Chopelet de Chaumont, seigneur de Chenouteau, Che-
nou et autres lieux, dont il eut :
II. Pierre- César Froc de Geninville, juge de paix, né le
1 1 juillet 1774, décédé le 3 septembre i865. Il avait épousé,
le 29 pluviôse an I V ( 1 8 février 1 796), Marie-Salamée-
A gathe Fouret, d'où :
I.® Pierre-Abraham^ qui suit;
2.* Auguste-Savinien;
3.« Julie;
4« Aglaë.
III. Pierre'Abraham Froc de Geninville, né le 16 fri-
maire an V (6 décembre 1796), percepteur et receveur muni-
cipal, mourut le 22 mai 1854. De son mariage avec Louise-
Clorinde Hian, il laissa :
I.* Pierre y qui suit;
2.0 Marie-Louise-Angèley née le 7 août 1828, dé-
cédée le 3 novembre 1841.
IV. Pierre Froc de Geninville, né le 8 mai 1826, s'est
marié le 1 2 novembre 1 860 à Eléonore- Julie Bourdot. De
cette union vinrent :
DE SARDELYS 141
I.* Louis-Paul;
2.» Marie-Eléonore;
S.** Louise-Gabrielle.
Armes : De sinople , au cœur soutenantune croix potencée^
accompagné de deux palmes, le tout d? argent; au chef
cousu d*as{ur^ chargé d^une étoile aussi d'argent.
H&
DE SARDELYS.
EAii'Gabriel'Henri'Ernest Devillb, marquis de
Sardelys, d'abord capitaine commandant les
guides de la garde impériale, et ensuite trésorier
général des finances; chevalier, officier, com-
mandeur ou grand* croix des ordres de la Légion d'honneur,
de Pie IX, de Waza, du Lion et du Soleil, de Charles III,
de Medjidié^ du Christ de Portugal, etc., etc.; né le 18 dé-
cembre 1823 ; créé marquis de Sardelys, avec hérédité de
mâle en mâle, par brevet authentique du souverain Conseil
de la république de San-Marino, en date du 29 janvier 1 866 ;
inscrit au livre d'or comme patricien et citoyen de ladite
république, ainsi que tous ses descendants, en date du
8 mars 1869; autorisé à prendre le nom de Sardelys en
France par décret impérial, inscrit au Bulletin des lois^ en
date du i*' septembre 1869; autorisé à accepter et à prendre
les qualités et titres de citoyen et de patricien de TEtat de
San-Marino, sans perdre la qualité de Français, par d&:ret
impérial en date du 5 janvier 1870^ inscrit au Bulletin des
lois.
Il a épousé, le i*' octobre i863, Marie -Amélie-Julie
Gr^en de Saint-Màrsault, dont :
Claude-Joseph Brandblys Deville de Sardelys,
H* du nom^ né le 18 août 1864.
FERMÉ.
BTTE famille, établie en Anjou depuis le xvi" siècle,
fut dès cette époque^ qualifiée noble dans les Ar-
chives. En voici la suite chronologique des prin-
cipaux membres dans la ligne directe :
Jacques Fermé, huissier du Grand Conseil, né le 6 février
1612.
Jacques Feruê, écuyer, conseiller secrétaire du roi, etc, né
le 22 janvier i65o (1).
Urbain Ferme^ né le 22 mai 1682.
Nicolas Fermé des Chesnbaux, né en 1711.
Louis Fermé des Chesneaux, né en 1754.
Louis j né le 3 septembre 1793.
Ferdinand-Charles Ferme des Chesnbaux, officier de ma-
rine, officier de la Légion d'honneur^ né le 16 juin 1822; il
a épousé demoiselle Julie-Henriette Orré, de la branche
Orré de la Barre.
Alliakces : De Montgeroult, de Fiennes, Fallu de Sourde,
de Rochecave, etc., etCi
Armes : D'argent, au lion de gueules y au chef d'azur
chargé de trois besants d^or (2).
ORRÉ DE LA BARRE.
Alliances : De Vandœuvre, de Bournezeau, de Mége, de
Raymond, du Portai, de Malaunay, de la Messardière, de
Vendel, de la Ville de Baugé, de Fromental, etc.
Armes : D'a\ur^ au lion (Tor^ armé et lampassé de gueules,
au chef de gueules chargé de trois macles d'argent. Vécu
avec une bordure dor (3).
(i) La Chesnaie des Boit, t; V, p. 582.
(2) Armoriai manuscrit de d*Ho2ier, U II» p. 270 et 782*
(3) Armoriai manuscrit Génér. de Poitiers^ fol. 5 1, 52 et a63<
DES NOS.
A maison des Nos est originaire de Bretagne et
y possède encore la terre de son nom près de
Matignon, département des Côtes-du-Nord.
■
Le premier des Nos connu signa en ii65 à
Ptolemaïs le testament d'un de ses compagnons d'armes,
croisé breton, le sire de la fioessière.
Willelmus des Nos figure comme témoin en 12 19 dans
une donation de Pierre de.Tournemine, à Tabbaye de Saint-
Âubin-des-Bois (i ) .
Roland DBS Nos prit part à la croisade de saint Louis en
1 248* Ses armes sont au Musée de Versailles.
Depuis ce Roland des Nos jusqu'à nos jours, la généalogie
de cette maison est régulièrement établie. Elle se trouve en
divers ouvrages généalogiques, dans les- réformations de la
noblesse devant le Parlement de Bretagne (2) et dans les
preuves de cour faites en juillet 1774 devant d'Hozier par
Charles-Louis^ comte des Nos» marquis de Pannard, maistre
de camp, colonel du régiment du Maine. Ses descendants
subsistent seuls aujourd'hui, la branche aînée des des Nos
s'étant éteinte dans la maison des ducs de Beauvilliers Saint-
Aignan, en la personne de Charlotte-Suzanne des Nos, com-
tesse de la Feuillée.
Cette famille s'est distinguée dans les armes, la magistra-
ture et le clergé. Jehan des Nos, chevalier banneret, comman-
dait en 1 383, sous les ordres duccmnétable Olivier deQisson,
(1) Histoire des diocèses bretons, par de Bourgogne et de Barthé-^
lemy, t. (Il, p. 52.
(2) Manuscrit de la Bibliothèque nationale*
144 DES NOS,
une compagnie composée de trois chevaliers et de dix-sept
écuyer8(i}.
Elle a fourni aux armées de terre et de mer un grand nom-
bre d*officiers généraux et de chefs d'escadre, dont un vice-
roi des îles et terre ferme de l'Amérique (2) et plusieurs gen-
tilshommes de la Chambre des rois Henri III, Henri IV et
Louis XIII, ainsi que nombre des chevaliers des ordres du
roi.
Toussaint dbs Nos, dernier représentant de la branche des
Nos des Fossés était, en 17891 président à mortier au Parle-
ment de Bretagne.
Henri dbs Nos, d'abord évéque de Rennes, puis évéque^
comte de Verdun, prince du Saint-Empire^ finit la branche
de Champmeslin.
La famille des Nos^ Tune des plus anciennes de Bretagne,
a toujours partagé ses cadets à usufruit et bienfait seulement,
suivant l'assise du comte Geoffroy, comme le pratiquèrent
jusqu'à la réunion de la Bretagne à la France les plus an-
ciennes femilles de cette province, qui avaient signé et con-
senti ladite assise.
La maison des Nos a fait des alliances dans les familles les
plusdistinguées. Je ne citerai que les de Guyon-Matignon,de
Châteaubriant, de Brébant, de Quélen, de Toumemine, de
la Hunandais, de Boisgelin, de Kergus^ deKergorlay, de Cha-
vagnac, de Thellusson et de Cumont*
Armbs : D^argent^ au lion de sable^ armé, couronné et
lampassé de gueules.
Devise : Marche droit.
Cri de guerre : Saint-Pierre des Nos.
(i) Don Morice, t. II, 471, et Chambre àtB comptes de Paris.
(2) Lachenaye^Desboîs*
SUBLET D'HEUDICOURT
DE LENONCOURT.
Marquis de Lenoncourt et d'Heudicourt, seigneurs
D'HéeécouRT, de Romilly^ de Serres^ de Trognon, de Trois-
yille, de Voinville, de Varneville, de Bruxerulle, de l'île
DE PORQUEROLLES, DE ChaRONNE ET AUTRES L1EUX| ENLoRRAINE,
Franche-Comté et Normandie.
La maison de Lenoncourt, qui a porté depuis le onzième
siècle jusqu'au quartorzième le nom de Nancy, est l'une des
quatre plus anciennes de la cheYalerie de Lorraine^ et elle a
constamment conservé par l'éclat de ses services et par ses
hautes alliances un des rangs les plus élevés dans la noblesse
française.
Suivant la plupart des historiens et des héraldistes, elle
aurait une origine commune avec l'illustre maison de Lor-
raine, qui occupe aujourd'hui le trône impérial d'Autriche.
Le premier personnage connu de cette maison est Odelric
DE Nancy, alias de Nancey (Nances), qui souscrivit, en 1069,
à une charte d'Eudes, évêque deToul. Le savant P. Vignier,
de rOratoîre, cite cette charte dans ses Preuves de PHistoire
de la Maison de Lorraine^ page 128, et fait remarquer qu'à
la même époque vivait un Odelric, qualifié frère de Gérard,
duc de Lorraine, dans une charte d'Adalbéron, évéque de
de Metz, de l'année io65. C'est sur ce rapprochement de
noms et de dates qu'est fondée l'opinion très-Yraisemblable,
suivant laquelle la* famille de Lenoncourt serait une branche
cadette de la maison de Lorraine.
[ On trouve dans un titre de Tan 1 076 un Liétard de Nancy*
le. 10
^ I
i
^
146 SUBLET D'HEUDICOURT.
Drogo (Dreux) de Nancy^ sénéchal de Lorraine^ fut un
des signataires d'une charte du duc Thierry (i 070-1 1 15). II
parait avoir eu pour fils un autre Drogo de Nancy, qui sous-
crivit, le 14 mai 1 176, une charte de Simon II, duc de Lor-
raine, en faveur de Tabbaye de Clairlieu, et qui, ayant pris
rhabit religieux dans l'abbaye de Beaupré, au diocèse de
Toul^ fit à ce monastère, du consentement de ses deux fils,
Simon de Wauthier, une donation ratifiée par Simon, duc
de Lorraine, le 11 janvier 1177. Dans cet acte de ratifica-
tion, le duc Simon dit que Drogon de Nancey avait été séné-
chal du duc Mathieu I*', son père.
Les historiens les plus dignes de foi^ entre autres Vignier,
Le Laboureur et Dom Calmet, reconnaissent dans les person-
nages que nous venons de nommer, les premiers auteurs de
la maison de Lenoncourt. Mais la généalogie non interrom-
pue qui a été dressée par le P. Anselme, sur des titres de la
Bibliothèque du roi et du cabinet de Clérambault, n'établit
la filiation directe que depuis Gérard de Nancey.
La généalogie de cette illustre famille est assez connue
pour que nous nous bornions à n'en parler que du moment
oîi, n'étant plus représenté que par une seule héritière, Marie-
Anne- Françoise de Lenoncourt, fille unique d'Antoine de
Lenoncourt, comte d^Ave et d'Asberg, et de Cécile-Marie de
Morsberg, ce nom fut relevé par la maison de Sublet^ bran-
che d'Heudicourt, à laquelle elle apporta les titres et les
armes de Lenoncourt, en épousant Denis Sublet, comte
d'Heudicourt, en 1677.
La maison de Sublet qui, par le mariage dont nous venons
de parler, héritait du nom illustre de Lenoncourt, occupait
elle-même un rang distingué dans la noblesse française. Elle
comptait, dès cette époque, plusieurs personnages éminents
dans les conseils de nos rois, dans l'administration et dans
l'armée ; elle avait été admise dans l'ordre de Malte et dans
les pages de la grande écurie, et maintenue dans ses préroga-
tives nobiliaires par jugement du 20 février 1669.
Originaire de Blois^ elle est des plus anciennes de France.
■s
SUBLET D'HEUDICOURT. 147
De nos jours, elle est fixée en Normandie et en Franche-
Comté (i).
' I. Michel SuBLBT, i®' du nom, seigneur d'Heudicourt,
intendant et contrôleur général des finances, conseiller
d'Etat, intendant de l'ordre du Saint-Esprit en i SgS, mourut
en 1599; il avait épousé Marie Boulier, morte en 1624.
De ce mariage :
i.^ Claude SvBLKT^ dont l'article viendra;
2.0 Pierre Sublet, seigneur de Romilly, trésorier de
l'ordiniaire des guerres, mort le 16 janvier 1654. Il
avait épousé : i"* Louise Gaulas de La Mothe, de
laquelle il n'eut que des enfants qui moururent
jeunes; 2® Martine du Tremblay, mariée le 3o juil-
let 161 7. Il laissa d'elle :
a. Pierre Sublet, seigneur de Romilly, abbé de
de Saint-Éloi ;
b» Michel Sublet, chevalier de Malte, longtemps
détenu chez les Turcs;
c. Marie Sublet, qui épousa Julien Le Bret de
Hucourt, et mourut en 1686.
3.^ ATtcAe/ Sublet, abbé de Vendôme en 161 5, puis
de Ferriéres; il mourut en 1649;
4.® François Sublet, seigneur d' Hébécourt, qui épousa
Marguerite Hurault de Saint-Denis^ de laquelle il
eut :
François Sublet d'Hébécourt , tué en duel en
1666. Il avait épousé Madeleine Marchand, de
laquelle il laissa plusieurs enfants.
(i) François Sublet, seigneur des Noyers, surintendant des finances
en 1624 et secrétaire d'Etat au département de la guerre en i636,
était de cette maison. Ce ministre fut un véritable protecteur des arts
et des sciences ; c'est lui qui fonda Tlmprimerie royale dans les galeries
du Louvre. U mourut le 26 octobre 1645.
148 SUBLET D'HEUDICOURT.
5.** Diane Sublet, mariée à Nicolas Foyet, secrétaire
du roi, président des comptes, morte en 1647;
6.® Marie Sublet, mariée à Pierre de RoncheroUes,
seigneur de Menneville ;
7.» Madeleine Sublet, qui épousa Guy de Fours de
Guitry.
II. Claude SvBLKTy seigneur d'Heudicourt, conseiller au
parlement en iSgS, mourut en 1626. Il avait épousé Made^
leine Favereau, de laquelle il laissa :
I.* ^icAe///', qui suit;
2,« Marie Sublet, qui épousa Nicolas Le Sueur, sei-
gneur d'Aulny.
III. Michel Sublet, II* du nom, seigneur d'Heudicourt,
fut sergent de bataille, et servit en qualité de maréchal-de-
camp, à la bataille de Sedan, en 1641 ; il fut depuis lieute-
nant général des armées du roi et gouverneur de Landrecies
en 1647; il mourut en i665. Il avait épousé Denise Bour-
bon, morte en 1657. De cette union naquirent :
i.° Michel III*, dont l'article suit;
2.° Claude Sublet, capitaine de cavalerie dans le ré-
giment de son frère, mort de ses blessures en 1672;
3.° François Sublet, capitaine au régiment de Picar-
die infanterie, pendant vingt-six ans, puis capi-
taine de cavalerie au régiment de son frère aîné,
quitta le service en 1684, et fut gentilhomme de la
Louveterie ;
4.^ Louis Sublet, abbé commandatairede l'abbaye de
Saint-Fuscien, en 171 1 ;
5.' i)enîi Sublbt, comte d'Heudicourt, qui a fondé
la branche d'Heudicourt- Lenoncourt, la seule qui
existe et dont il sera parlé ci-après;
SUBLET D'HEUDICOURT. 149
6.« Marie Sublet^ mariée à N... du Rosay, maître
des Eaux et Forêts de Normandie ;
j.^ Marguerite Sublet, mariée à N..., seigneur
d'Agencourt en Bourgogne.
IV. Michel Sublet^ III* du nom, marquis d'Heudicourt,
grand louvetier de France, mestre de camp d'un régiment de
cavalerie de son nom, brigadier des armées du roi, quitta le
service en 1684. li cuvait épousé, en 1666, Bonne de Pons,
morte en 1709, dont il eut :
I.* Michel Sublet, marquis d'Heudicourt, lieutenant
au régiment du roi, tué à la bataille de Nerwinde,
en 1693;
2.* PonS'AugîiStey dont l'article suit;
3.* Gaston- Armand Sublet, abbé de la Roue en
1695, nommé évéque d'Évreux en 1709, mort à
Rouen en 17 10, sans avoir été sacré;
4.® Louise Sublet, dame du palais de Madame la
Dauphine, fut mariée, en 1688, à Jean- François
Q>rdebeuf de Beauverger, marquis de Mongon ,
colonel du régiment des cuirassiers du roi, lieute-
nant-général en 1702.
V. Pons-Auguste Sublet, marquis d'Heudicourt, mestre
de camp du régiment de Vivarais en 1702, servit à la ba-
taille d*Hochstett en 1703, fut fait brigadier des armées du
roi en 1709 et grand louvetier de France en 1718, sur la dé-
mission de son père. Il avait épousé, au mois de mai 171 5,
Louise-Julie de*HAUTEFORT de Surville, de laquelle il ne
laissa qu'une fille unique :
Charlotte-Alexandrine Sublet, marquise d'Heudi-
court, née le 22 mars 1722, fut mariée, en 1737, à
Antonin-Armand de Belsunce; ce fut en faveur de
ce mariage que Pons- Auguste Sublet, marquis
d'Heudicourt, se démit de l'office de grand louve^
i5o SUBLET D'HEUDICOURT.
tier de France, dont M. de BeUunce fiit revêtu ; elle
•fut mère de:
LouiS'Antonin de Belshnce^ colonel du régiment
de Dragons de son nom, mort en Hollande,
n'ayant laissé qu'un fils, mort sans alliance et
sans postérité.
Branche de Sublet, marquis d'Heudicourt-Lenoncourt.
IV. Denis Sublet, comte d'Heudicourt, cinquième fils
de Michel Sublet, IIP du nom, fut lieutenantkolonel du ré-
giment de cavalerie de Karcado, et quitta le service en 1 674,
après s'être trouvé à la sanglante bataille de Senef. Il épousa
Marie-Françoise^ marquise de Lenoncourt(i), fille unique
et héritière d'Antoine de Lenoncourt, comte d'Ave et d' As-
berg, grand écuyer du duc de Lorraine. Ce fut à raison de
ce mariage que cette branche de Sublet-Heudicourt prit le
nom et les armes de Lenoncourt. Les enfants de ce ma-
riage furent, entre autres :
I .* Joseph-Michel j qui suit ;
2.^ Guéri Sublet, brigadier des armées du roi, en
faveur duquel les terres de Trognon, TroisvîUe,
Voinvilie, Varneville et BruxeruUe, furent érigées
en marquisat sous le nom à! Heudicourt y par
lettres-patentes du 7 février 1737. Il épousa, en
1750, AnneMoreau, veuve de Charles deBarrois,
comte de Cœurs, baron de Manonville. Il ne reste
point de postérité de cette alliance.
V. Joseph'Michel'Nicolas Sublet d'Heudicourt, marquis
de Lenoncourt, seigneur de Serres, etc., né à Nancy en
(i) La maison de Lenoncourt est une des plus illustres de France.
Quelques auteurs lui donnent une origine commune avec celle de Lor-
raine, qui est aujourd'hui impériale d'Allemagne.
SUBLET D'HEUDICOURT. i5i
1680^ reçu page du roi en la grande écurie, sur preuves de
noblesse paternelle et maternelle, le 12 décembre 1696; fut
nommé mestre de camp du régiment de cavalerie de Bar-
taillac^ le i5 août 1706, et brigadier des armées du roi
le 20 février 1734; il mourut à Montreuil-sur-Mer le
8 mai 1765.
Le marquis de Lenoncourt avait épousé, suivant contrat
passé le 22 avril 1717, Madeleine-Françoise Mole, dame
de PorqueroUes, morte en 1764, fille unique et héritière de
Jean Molé^ marquis de PorqueroUes, conseiller au parlement
de Paris^ et d'Elisabeth de Luynes.
Les armes de la famille de Mole sont : Écarîelé : au i et
4, de gueules^ au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles du même, et en pointe d'un croissant d^argenty qui est
de Mole; au 2 et J, d'argent au lion de sable, couronné et
lampassé d'or, qui est de Mesgrigny.
De ce mariage sont issus trois fils :
I.* Michel'NicolaS'Joseph, qui suit;
2.* Baltha\ard'Joseph'MicheUNicolas, qui suivra;
3.* Philippe-Gaspard-Michely qui suivra,
VL Michel'Nicolas-Joseph Sublet d'Heudicourt, mar-
quis de Lenoncourt, né à Serres le 3 octobre 17 19, capi-
taine de cavalerie au régiment royal- Lorraine, chevalier de
Saint- Louis, marié à Marie-Anne- Victoire Le Pelletier
DE La Hestroye, dont il ne laissa que deux filles :
!.• N... Sublet d'Heudicourt de Lenoncourt, qui
épousa le comte de Rozière, chevalier de Saint-
Louis^» capitaine au régiment d'Aunis;
2,* N...SuBLET d'Heudicourt DE Lenoncourt, mariée
à M. de Sauvagney.
Vn. Baltha^ard-Joseph'MichelNicolas Sublbt d'Heu-
dicourt, comte de Lenoncourt^ né le 21 août 1720, colonel
i52 SUBLET D'HEUDICOURT.
du régiment de son nom, marié, ie 22 février 1744, à Anne-
Constance Groulard de BoiSGEOFFROYy dont il eut :
VIII. Charles-LouiS'Edme Sublbt d'Hbudicourt, comte
de Lenoricourt, né à Paris le 3 décembre 1747, chef d'esca-
dron au régiment Royal- Lorraine cavalerie; il épousa ma-
demoiselle David de Saint-Cert, dont il n'eut pas de pos-
térité; mais il a adopté pour ses fils :
1 .0 AlexiS'Remi de Lenoncourt ;
2/ Alexandre- Auguste dt Lenoncourt.
IX. Philippe-Gaspard-MicheUNicolas Sublet d'Hbudi-
court de Lenoncourt,* seigneur de l'île de PorqueroUes,
marquis d'Heudicourt de Lenoncourt, né à Charonne le
19 avril 1727, chevalier de Saint- Louis, mort à Florence le
4 mai 1807. Il avait épousé^ en 1778, Marie-Claire de
Guerby, fille d'Etienne de Guerby, née à Valence en
Dauphiné.
De ce mariage sont issus :
i.o Charles-Alexandre-Gaspardj qui suit ;
2,* Joseph'Edme-Michel Sublet d'Heudicourt de
Lbnoncourt, comte d'Heudicourt, né à File de
PorqueroUes le 3o janvier 1790, mort à Florence;
3.* Marguerite-Charlotte Sublet d'Heudicourt de
Lenoncourt, née à PorqueroUes le i*' décembre
1779, morte à Florence en 1848;
4.** Anne-Adélaïde Sublet d^Heudicourt de Lenon-
court, née à PorqueroUes le 3 février 1780, morte
à Florence;
5.** Marie-Claude-Louise Sublet d'Heudicourt de
Lenoncourt, née à PorqueroUes le 7 décembre 1787,
mariée en 1824 au chevalier Vâsco, Piémontaîs,
décédée à Turin en i855;
6." Virginie Sublet d'Heudicourt db Lenoncourt,
SUBLET D'HEUDICOURT. i53
née à PorqueroUes en 1791, décédée à Turin
en 1875.
X. CharleS'Alexandre-GaspardSvBLET, marquis d'Hbudi-
COURT DB Lenoncourt» né à Tîle de PorqueroUes le 28 avril,
mort au château de Bussières (Haute-Saône) le 3o octobre
1871. Il avait épousé, le 4 février i83o, Élisabeth^Mar gué-
rite BusoN DE Champdivers, fille d'Étienne-François-Xavier
Buson, marquis de Champdivers^ ancien officier des gardes
françaises, chevalier de Saint- Louis et de Saint-Georges*'
de Franche*Comté, et de Sophie*Éléonore du Boutet.
Armes de Buson de Champdivers : Parti d'argent et de
gueules à 3 quinte feuilles de l'un en l'autre.
De ce mariage sont issus :
I.* HenrùMarie-CharleS'Alexandre Sublet d'Hbu-
DicouRT DE Lenoncourt, qui suit ;
2."* AlexiS'Marie-Eléonore Sublet d'Heudicourt
DE Lenoncourt, né à Besançon le 24 avril 1834,
mort à Pau le 5 juin 1854;
3.« Marie-Éléonore-Franqoise Sublet d'Heudicourt
DE Lenoncourt, née à Besançon le 28 juin i836^
morte à Pau le i3 octobre i853.
XI. Henri-Marie 'Char les- Alexandre Sublet, marquis
d'Heudicourt DE Lenoncoubt, néàBesançonlei7avril i833,
chevalier de la Légion d'honneur, ancien membre du Conseil
général de la Haute-Saône; marié le 28 novembre i855 à
Marie-Clémence-Léopoldine de Veyrac, fille du baron de
Veyrac, ancien chevau-léger, et de Jenny^Marie-Françoise
de Larochette.
Armes de Veyrac : Ecartelé : au i et 4^ bandé de gueules
et d'or de sept pièces, au chef de gueules char gé de 3 étoiles ;
au 2 et 3j d'azur au chevron d'or accompagné d'un lionceau
du même»
i54 SUBLET D'HEUDICOURT.
De ce mariage sont issus :
I.** Jean^Marie-Alexandre-Odelric^ né le 9 septem-
bre i856;
2." Marie- Julie- Jeanne^ née le 9 novembre iSSy,
morte le i3 juillet 1873;
3.*^ Robert'Marie-Clément'Charles ^né\t 25 septem-
bre 1859;
4." Stéphame''Marie''Thérèsej née le 27 septembre
1861;
5/ Théodorine-Marie- Marguerite- Virginie- Su-
!{anne^ née le 3 septembre i863 ;
6/ Marie-FrançoiS'Léopold^ né le 24 juillet 1 865 ;
7.® Marie-Laurent-Amédée^ né le 10 août 1867 ;
8.* Marie-CharleS'Alfred^ né le 18 janvier 1870;
9° Jean-Marie-Alexandre-Henri, né le 5 janvier
1872;
io.« Joseph^Marie-Robert-Jean, né le 28 mars 1874,
mort le 22 janvier 1877;
1 1 •« Mar ie-Léopoldine- Jeanne f née le 3o août 1875.
Armes : Ecartelé : au j et 4, d'azur au pal bretessé d'or,
maçonné de sable^ chargé d'une vergette du même^ qui est
de SiTBLET \ au 2 et 3, d^argent à la croix engrêlée de
gueules^ qui est de Lenoncourt.
Timbre : Couronne de marquis.
Supports : Deux lions.
DE BREMOND.
E nom de Bremond est commun à plusieurs
familles de Provence, que le rapprochement des
résidences semble rattacher à une même souche.
Au siècle dernier, Jean-Baptiste-Jérôme de
Bremond, chargé, par ses compatriotes, de venir défendre les
privilèges de la Provence, déploya tant d'éloquence et de
conviction que Louis XVI l'attacha à sa personne en qualité
de secrétaire intime^ l'honora de sa confiance et lui conféra
la croix de chevalier de Saint-Louis. M. de Bremond conserva
ses fonctions jusqu'à Tarrestation du roi à Vai*ennes. Il se
réfugia en'Suisse, où il ne put se rendre qu'à Taide de nom-
breux déguisements. Il s'établit à Semsales (canton de Fri-^
bourg), qui devint le rendez-vous des plus illustres réfugiés
français de cette malheureuse époque. Citons entre autres
Antoine-Marie-René Terrier, marquis de Monciel, avant-
dernier ministre de l'intérieur de Louis XVI (du i8 juin
au 21 juillet 1792), dont M. de Bremond fut le secrétaire
général. Il remplit encore, pendant de nombreuses années,
les fonctions de consul général d'Espagne, de Portugal et
des Algarves. Il fut créé chevalier de Tordre du Christ.
M. de Bremond laissa deux fils : Antoine de Bremond, l'aîné,
se fit naturaliser Suisse à sa majorité, ainsi que son frère
cadet Jules de Bremond.
LE CARON DE MAZENCOURT
TROUSSURES, FLEURY, ETC.
La branche de Mazencourt de cette famille, mentionaée
au tome !•' de Saint-AUais, s'est éteinte en i85o, en la per-
sonne de Jeanne Le Caron, sœur de Jean, n? XII.
Deux autres branches subsistent, sorties également de
Laurent Le Caron, n* IV,
I. Branche de Fleury, représentée par : l'Alexandre Le
Caron de Fleury^ ses enfants et petits-enfants au château du
Plessîs-Santhenay (Loir-et-Cherj; 2* Eugène Le Caron de
Fleury, chçf de bataillon au 87^ de ligne.
I I . Branche de Troussures, représentée par Louis'Le Caron
de Troussures et ses enfants, au château de Troussures
(Oise).
Ces deux branches portent : D'açi/r, à trois besans d'or,
2 et I, au chef cousu de gueulesyfretté d'or.
TOURTIER.
Cette ancienne famille de l'Orléanais, où elle possédait
entre autres fiefs celui de la Martinière, dont la branche
aînée porta le nom jusqu'à la Révolution, a fourni dans tous
les temps beaucoup d'officiers aux armées royales. Elle était
autrefois divisée en plusieurs branches, et aujourd'hui elle
n'est plus représentée que par des descendants de la branche
TOURTIER. i57
établie à Amiens, dont l'auteur, Antoine-Michel ^ maréchal
de camp, lieutenant-commandant d'escadrons aux gardes du
corps du roi, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, épousa en 1771 Jacqueline de Trény, fille de Louis
de Moyencourt, près Poix en Picardie, ancien capitaine au
régiment de Laval, et de Vacquette de Frechencourt, sœur de
Vacquette de Gribeauval, inspecteur général d*artillerie,
grand' croix de Tordre royal et militairede Saint-Louis. De ce
mariage sont issus :
i.^ Louise;
2.® Charlotte;
3. "" Armand, qui suit;
4.° Henri, qui épousa Annette de Chassepot de
PissY, d'oti :
Anna;
5.° Alexandre^ qui épousa Henriette Frkv<^ois de
DoMESMONT, dont :
a. Julien^ qui épousa Charlotte de Mons, d'où :
A. Raymondj
B. Roger;
b. Constance,
c. Marie;
6.*^ Eulalie.
Armand^ chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-
Louis, ancien officier d'artillerie à Tarmée des princes de
Condé, épousa Joséphine-Suzanne d'Épinay, d'ob :
!.• Gabriel, juge d'instruction, qui épousa Fic/o-
rine de Francqueville, dont :
a. Joseph;
b. Gaston.
m
Armes : D'a{ur, au chevron d'argent chargé de trots
merlettes de sable, accompagné de trois besans d argent.
DE LA PORTE
DES VAUX, DU THEIL ET DE FORGES.
ETTE famille d'ancienne chevalerie est originaire
du Périgord. On la trouve en Poitou depuis l'épo-
que des Croisades. Sa filiation suivie remonte
à 1480, époque où elle s'établit au château des
Vaux, sur la limite de la Marche et du Poitou. Elle a été
maintenue et confirmée dans sa noblesse, en 1599, par de
Sainte-Marthe, en 1667 par Barentin, et en 1716 par
Quentin de Richebourg, commissaires du roi.
Les personnages célèbres qu'elle a produits, sont nom-
breux; nous citerons :
Audebert de La Porte, chevalier du Temple, comman-
deur d'Auzon, dans l'ancienne banlieue de Châtellerault, le-
quel fut un des héros qui ne craignirent pas de défendre leur
ordre dans le procès intenté aux Templiers par Philippe-lc-
Bel en i3o7, et qui préférèrent la mort du martyre à la lâche
amnistie des apostats.
Gabriel de La Porte, écuyer, seigneur de la Porte et
du Theil, né en i683, mort en 1755, débuta dans la poli-
tique à l'époque où Louis XIV fit asseoir son petit-fils sur
le trône d'Espagàe et suivit à Madrid, en qualité de secré-
taire, le comte de Marcin, ambassadeur du roi. Il fut ensuite
chargé d'affaires à La Haye en 171 2, à Madrid en 17 17,
ministre plénipotentiaire à Vienne en 1735, au sujet de la
cession de la Lorraine à la France^ et ambassadeur extraor-
■ _
dinaire à Aix-la-Chapelle en 1 748, pour mettre fin à la guerre
de succession d'Autriche. Il montra dans toutes ces négo*
dations une entente et un patriotisme qui lui valurent de
grandes faveurs.
Jean-Gabriel de La Porte, né en 1742, mort en 181 5,
entra jeune dans la garde royale et se distingua comme officier
DE CAIRON. iSg
dans la guerre de Sept ans, où il reçut la croix de Saint-
Louis. Les loisirs de la paix lui permirent bientôt de se livrer
à son goût pour les lettres anciennes. Reçu à vingt-huit ans
membre de l'Institut^ et nommé gentilhomme de la chambre
du roi, il se fit donner une mission scientifique en Italie^
qui dura dix ans et qu'il employa à recueillir 18,000 pièces
relatives à notre histoire. On a de lui : Diplomata ad res
Franciœ spectantia, une traduction du Théâtre d'Eschyle,
et une autre de la Géographie Àt Strabon.
Les trois branches de cette famille sont encore aujourd'hui
représentées :
Celle des Vaux par Armand de La Porte , médecin et
archéologue, commandeur de Saint-Sylvestre, chevalier de
la Légion d'honneur et de plusieurs ordres étrangers, au-
teur d'une Hygiène de la table et d'une Histoire des fa-
milles du nom de La Porte;
La branche du Theil^ par Paul de La Porte^ l'un des
agriculteurs les plus distingués du Poitou ;
La branche de Forges, par Louis "Henri de La Porte,
encore jeune.
Armes : D'or, au chevron de gueules.
DE CAIRON.
1' origine de cette famille se rattache à Tune des
I époques les plus glorieuses de notre histoire natio'
nale : celle du recouvrement de la Normandie sur
les Anglais, sous Charles VIJ. Son chef, Nicolas
P£rotte(i" degré), se distingua comme homme d'armes vo-'
lontaire dans l'armée royale, notamment à la bataille de
Formigny (hSo). Des lettres de noblesse, délivrées à Mehun-
sur-Yèvre, vinrent récompenser ses services. Il possédait dès
i6o DE CAIRON.
lors un fief important à Bretteville-l'Orgueilleuse (Calva-
dos), et la considération dont il jouissait lui fit contracter ma-
riage avec Guillemette d'Estampes, fille de Robert, seigneur
d'Âudrieu, lequel appartenait à la plus ancienne noblesse.
Son fils Nicolas (2" degré) continua les services de son père et
reçut également en récompense, collectivement avec ses firères
Nicolas et Etienne, par lettres patentes de Louis XI, données
à la Guerche en Touraine (5 août 1472), le droit de changer
son nom de Perotte pour celui de Cairon, d'un fief qu'il pos-
sédait en la paroisse de ce nom, dans la vicomte de Caen.
Cette famille s'est divisée en un grand nombre de bran-
ches, connues sous le nom de La Fallu, de Cairon, de Yogny,
de Crocy, de Saint- Vigar, de Cardouville, de La Motte, de
Vaux, de Panneville, d'Amblie, de Barbîères, etc.
Elle a formé un grand nombre d'officiers de terre et de
mer, sept chevaliers de Saint- Louis; lors de la guerre de 1 740,
neuf de ses membres servaient en même temps sous les dra-
peaux; Bernard de Cairon, abbé de Bar bery, présida, en
1789, Tordre dû clergé à l'assemblée de Caen; Marguerite
DE Cairon, fille de Nicolas IV du nom, mariée en 1499 à
Jean de Bourgueville, sieur de Bras, fut mère de Charles de
Bourgueville, sieur de Bras, auteur des Antiquités de Caen.
Les seules branches dont on connaisse actuellement Texis-
tence (1869), sont représentées par Edmond, marquis de
Cairon, chef de la branche de Panneville, demeurant au châ-
teau de Quevreville-la- Poterie (Seine-Inférieure), marié à
M"* Caignart de Saulcy, et par Adolphe-Victor-Honoré de
Cairon, demeurant au château d'Amblie (Calvados), ma-
rié en i835 à Adrienne-Alexandrine- Louise Danger, fiUe
d'Alexandre- Louis -Frédéric, comte Danger, et d'Albertine-
Octavie-Mélite de Nédonchel.
De ce mariage sont issus trois enfants :
i.® Marie-Charles-Louis 'Victor de Cairon, né e
i5 novembre i835, décédé le 26 juin i855;
2.** Marie- Alexandre 'Remjr de Cairon^ né le
28 avril 1840, décédé le 27 janvier 1848;
DE CRANALEILLES. i6i
3.* Marie-Philùmène-Oâlbertine de Cairon mariée^
le i8 septembre 1866, à Marie-Robert Achakù^ vi-
comte de Bonvouloir.
{Extrait de V Armoriai de d'Ho^ier^
édition Didot, 7* registre.)
DE CHANALEILLES.
Branche des seigneurs de Vil lard.
XVII. Sosthènes de CHANALâiLLES, marquis de Chana-
leilles, ancien page de Louis XVIII, retraité lieutenant-
colonel du 4* régiment de chasseurs d'Afrique, officier de
la Légion d'honneur, ancien membre du Conseil général de
l'Ardèche. Il épousa à Paris, le 29 mai i832, Marie-Victur-
nienne-Stéphanie des Balbbs de Berton de Grillon, seconde
fille du duc de Grillon, pair de France.
De cette alliance sont issus :
I .^ FéliX'Hélye de Ghanaleilles, décédé le 1 5 mai
1852, à Tâge de 18 ans;
2.'' Marie-Isabelle n^ Ghanaleilles, mariée au mar-
quis de Marcieu^ dont elle a trois fils.
Branche des seigneurs de la Saumès.
XV. Jean-Baptiste de Ghanaleh^les, frère cadet de
Jean-Louis de Ghanaleilles, comte de Saumès, qui monta
dans les carrossesdu roi, en 1785, lieutenant au 3« chasseurs
le. II
i62 DE CHâNALEILLES.
à cheval, devenu marquis de la Saumôs, après la mort de
son père et celle de son frère aîné qui décéda sans enfants. Il
fut obligé de quitter le service par suite de blessures reçues
à la campagne de Corse, et il épousa Françoise-Madeleine-
Emilie de Cadoène de Gabriac, fille du marquis de
Gabriac.
De cette union sont issus :
!.• Louis-Etienne-Achille, qui suit;
2/ Henri-Gustave de Chanaleilles^ marié, sans
enfants.
XVI. Louis- Etienne- Achille de Chanaleilles^ marquis
de la Saumès, épousa, le 3 septembre 1841, Claude-Fran-
çoise-Charlotte de La Baume, fille d'Eugène de La Baume,
colonel d'état-major, chevalier de Saint-Louis, officier de la
Légion d'honneur, dont il eut :
I .<> Henri-Eugène-Roger, qui suit ;
2.® Paul-Aimé-René de Chanaleilles, né en 1854,
• élève de l'École militaire de Sainl-Cyr, sous-lieute-
nant au 10 1« régiment de ligne;
3.^ Louis- Marie-Héljrei>E Chanaleh^les, né en i858,
décédé en 1872;
4.* Françoise-Hippolyte-Gabrielle-Eugénie de Cha-
naleilles, religieuse;
5.0 Marie- Émilie-Blanche de Chanaleilles.
XVII. Henri- Eugène-Roger de Chanaleilles^ marquis
delà Saumès, comte de Chanaleilles, né en 1845, ancien au-
diteur au Conseil d'État, sous-préfet de Châteaudun, de la
Flèche^ de Montélimar et de Corbeil; marié le 4 mai 1874
à Louise^ulie-Charlotte-Thérèse du Chanoy^ fille de Louis-
Hippolyte du Chanoy, inspecteur des finances, et de Phi-
lippe-Juliette Culbat de CareïL
DEVES.
A famille Devès ou de Vesc^ qui habite depuis
trois cents ans le canton de Grignan, est une bran-
che cadette de l'antique et illustre maison de Vesc,
du Dauphiné.
On voit, en effet, que^ danç les ancieos titres, son nom s'est
écrit indistinctement de Vesc et Devès.
Guy de Vesc, seigneur de Vesc, Dieulefit et Caderousse,
fut père de Hugonin de Vesc qui fit partie de la troisième
croisade^ en 1 190. De ce dernier descendent les branches de
Bécone, Comps, Montjoux et Espeluche.
Pierre de Vesc, seigneur d'Espeluche et de Lalo, gouver-
neur de Die, obtint de Guignes VIII, en récompense de ses
exploits à la bataille de Varey, la permission de porter sur
sa bannière trois tours que ses descendants mirent sur leurs
armes (i 32 5).
Talabard de Vesc, son arrière-petit-iils, fut Taïeul de
Guillaume de Vesc^ auteur de' la branche établie au
Fraisse«
Ce Guillaume de Vesc resta fidèle à la foi catholique,
se sépara de ses frères qui avaient embrassé la Réforme.
Il fut père de quatre enfants, dont Taîné, Guillaume, se
maria avec Marguerite Giraud, dame de Ribas, en Lan-
guedoc, lequel ne laissa qu'une fille nommée Jeanne, qui
épousa, en 16 19, Charles de Cardebas de Bot de Tertulle.
Jaume, le puîné, fit le commerce de la draperie; il eut, de
son mariage avec Alice Durand, Jean, qui fut père d'An-
toine Devès. Ce dernier alla se fixer à Chameret ; il est
représenté aujourd'hui par Louis DeVès, non marié; Al-
phonse Devès, père d'Abel-Bertin-Camille Devès, né en
i853, sous-officier au 77* de ligne; Aima-Eugénie -Victoria
i64 DE LAIRË.
Devès, née en i855, mariée en 1878 avec P.-V.-G. Charpe-
nel, et Amédée Devès^ cousin germain des précédents.
Armes : De gueules^ à trois tours d'argent donjonnées,
maçonnées^ bretessées et contre-bretessées de sable.
Supports : Deux lions léopardés.
Couronne de marquis.
Cimier : Un lion léopardé naissant, couronné de rayons,
ayant une de ses pattes sur le casque et une ipée haute
dans Vautre,
DE LAIRE-
E Laire (de area), nom fort ancien en Auvergne.
Maison d^ancienne chevalerie connue depuis
Jean de Laire, qui fut présent en 1 196 à Tacte
de vente du château de Chamalières par le comte
de Clermont à Robert, évéque de Clermont.
Cette famille compte un gentilhomme de la maison du roi
en 1601, des hommes d'armes, des chanoines comtes de
Brioude, plusieurs officiers de cavalerie, deux chevaliers de
Saint-Louis : Jean de Laire, lieutenant au régiment de
Royal- Piémont (1734) et Guillaume de Laire, capitaine au
corps royal du génie, porté sur la liste des émigrés.
Elle s'est alliée aux maisons du Lac, de Saint-Pardoux,
d'Oradour, de Drudy, de Pellinières, etc.
Maintenue dans son ancienne extraction, en 1666, par
M. de Fortia, intendant de la province d'Auvergne, elle est
actuellement représentée par Edouard de Laire, percepteur
DE BIZEMONT. i65
des finances à Montet-aux-Moines (Allier), Maurice de Laire
de Ris et son fils Roger de Laire, domiciliés à Laire, près
Vertaizon (Puy-de-Dôme).
Armes : D*a\ur^ à la bande d'or chargée de trois étoiles
de gueules. Alias : D'azur ^ à la bande d'or.
Cri de guerre : Layre.
Devise : Tout droit.
OUVRAGES A CONSULTER.
Dom Coll, Armoriai de i45o. — Catalogue de Brioude.
— Baluze, t. II. — Noms féodaux, p. 55 1. — Nobiliaire
d'Auvergne^ généralité de Riom. — Preuves de 1666. —
Dictionnaire universel de France^ par de G)urcelles, t. III,
p. 362 et 363, etc.
DE BIZEMONT (i).
BTTB maison, que les plus anciens titres dé-
nomment : Buisemont, Buyzemont, Byzemont,
Bizemont et Bisemont, est qualifiée noble de
race dans un titre ancien représenté sous forme
généalogique lors des preuves de Malte, de Charles-Marie-
Guillaume de Bizemont, reçu chevalier de Malte, le 18 juin
1757, enregistré à Malte le 24 juillet 1757.
(i) A lias Buizemont .
i66 DE BIZEMONT.
La branche aînée de cette maison, n'ayant que la moyenne
et basse justice sur le fief du Buisson^ se qualifie comte de
Bizemont et a ajouté à ses armes un quartier de Prunelé qui
est : de gueules à six merlettes d'argent, 3y 2 et i ; tandis
que la branche cadette ayant acquis, en 1778, la haute,
moyenne et basse justice est titrée, par d'Hozier, marquis de
Bizemont.
Mathieu de Bizemont justifia pour lui et son frère Lame-
lot, alias Amelot, par une sentence rendue en la prévôté de
Montreuil^ le 10 juin 1459, qu'ils étaient de noble race et
enfants du seigneur de Buizemont.
Louise de Bizemont, gouvernante d'Isabelle, sœur du roi
saint Louis, dame fort appréciée de Blanche de Castillepour
sa vertu et sa sagesse, et Jean de Bizemont, l'un des banne-
rets qui gardèrent les Templiers à Paris en 1 307, appar-
tiennent à la maison de Bizemont^ d*après le marquis de
Prunelé, généalogiste connu par son intégrité, et Mazas, Vie
des grands capitaines y tome II, p. 2o5.
Armes : D'a\ur, au chevron dor accompagné en chef
de deux croissants d'argent et en pointe d'une molette
d'éperon d'or.
Supports : Deux lions d*or.
Timbre : Couronne de marquis.
Devise : Jungat stemma virtus.
DE GRELING.
a généalogie de cette famille figure au tome VI,
page iSg, du Nobiliaire universel de France
par de Saint-AUais. Nous la reprenons ici à la
seconde branche.
I. Justinien de Greling, écuyer, mort en 1794 (i), eut de
son mariage avec Marie- Anne de Philip (2) plusieurs en-
fiuits, dont un seul a continué la descendance mâle^ savoir :
IL François-CasimirnE Greling^ écuyer, né le 19 novem-
bre (3) 1785, qui épousa à Marseille, le 11 juillet 1821»
Marie-Honorine Millot, dont il eut :
i". Q/ilfred'Hilarion de Greling, né le i5 septem-
bre 1822, mort à sept mois ;
.2". Jean-Marie-Ferdinand de Greling, dont l'ar-
ticle suit ;
3', André-Marie-Albert i>EGKELmG, né le 8 septem-
bre 1829^ qui épousa à Marseille, le 6 septembre
i858, Marie-Joséphine-Angèle Sauvaire;
4*. Marie--ffonorine-i4/ij: de Greling, née le 25
novembre 1834, inorte à l'âge de 4 ans et 8 mois;
5*. Marie Jules deGreung, né le 8 novembre 1839,
sans alliance.
(i) Et non en 1792» ainsi que le porte le tome VI, page 160, du susdit
Nobiliaire,
(1) Et non Marie-Anne Philip, d'après l'errata contenu dans le
tome XI, page 488, du même Nobiliaire, lequel errata rectifie cette er-
reur et une autre relative aux armes de la famille de Greling, mais en
commet une en écrivant Greling au lieu de de Greling.
(3) Et non le 20, comme le porte le même ouvrage.
i68 DE GRELING.
III. Jean-Marie-Ferdinànd de Grbling» né le 17 janvier
1825, entra dans la diplomatie et remplit les fonctions de
secrétaire d'ambassade en Espagne, au Brésil et en Grèce.
Il obtint les décorations de chevalier de Tordre de Charles III,
de commandeur de l'ordre d'Isabelle-la-Catholique, de la
4* classe de Tordre du Medjidié, d'officier de Tordre du
Sauveur et de chevalier de Tordre de la Légion d'honneur.
Il épousa à Beaucaire (Gard), le 10 février 1861, Clémentine
DE FoRTON et mourut à Marseille, le 25 avril i863.
De son mariage il eut:
i."* Marie-Louise de Grbling, née à Beaucaire^ le
3 janvier 1 862 ;
2.* Ferdinand'Marie de Grelino, fils posthume, né
à Marseille, le 7 décembre 186 3.
Armes ( i ) : D^or au corbeau de sable. Et par suite des
dispositions testamentaires de M""* de Leisler, veuve d*Ar-
denne, cette famille écartèle de Leisler, qui est : D^a^ur^ à la
syrène couronnée d'argent^ tenant à chaque main un poisson
du même. Vécu timbré : d*un casque taré de fronts orné
de ses lambrequins. Cimier ^ un dextrochère tenant un bade-
laire. Supports ; Deux lions.
(i] Les Lettres récognitives de noblesse de la famille de Greling, du
10 mai 1817, portent : c d'or à un corbeau de sable, parti d'azur aune
sirène d'argent couronnée du même, tenant à chaque main un poisson
aussi d'argent ; i'écu timbré d*un casque taré de profil orné de ses lam-
brequins. 0
RICHER DE MONTHÉARD
DE BEAUCHAMPS.
A maison de Richer de Monthéard» originaire du
Maine, est très-ancienne dans cette province où
elle a toujours occupé les premières charges. Elle
remonte à Richard Richer, qui fit une vente,
en 1 3 10, à Guillaume de Ségrie (Cartulaire de l'abbaye de
Beaulieu au Maine), Jean Richer fut reçu conseiller au Par-
lement de Paris en t355.
La filiation de cette famille a pu être établie, d'après les
archives de la Sarthe et les registres de Tétat civil^ à partir
de Jean Richer, qui suit :
I . Jean Richer, vivant en 1 35o, eut pour fils le suivant :
II. Thomas Richer, conseiller du comte du Maine, fit
partie, en i385, du conseil chargé de reviser le droit coutu-
mier. De son union avec Guyonne, qui était veuve de lui en
1400, il eut Jean^ II" du nom, qui suit :
III. Jean Richer, II* du nom, licencié ès-lois, rendit aveu
en 1403 au comtedu Maine, pourle lieu dit l'Hébergement-
des-Planches en Saint-Georges-du-Plain (aujourd'hui le Petit
Saint- Georges). Il ne vivait plus en 1440 et laissa de son
mariage les enfants suivants :
!.<> Macéy qui continue la filiation;
2J^ Jeany seigneur en partie de Gaigné, conseiller en
cour laye, qui est Fauteur des branches de Gaigné
et DE BoisMAUCHER-MoNTAUBAN : la première éteinte
à Paris au siècle dernier, et la seconde en 1827. Ces
deux branches se sont alliées aux de Launay, Deni-
sotf Taron, Amellon de Saint-Cher, Le Cappelain,
'\
_i
I70 RIGHER DE MONTHÉARD.
Nepveu de Rouillon, Vasse, le Divin, Garnier de
Montauban, Courtin de Torsay, Ciinchamp, Gau-
dia de Saint-Rémy et Bouteiller de Châtcaufort;
3.» ThomaSy qui, en 1475, était receveur des deniers
communs de la ville du Mans. Il a formé la branche
des seigneurs de la Saussaye, au Maine; d'Aubb,
en Normandie, éteinte à Paris en 1752, après avoir
pris ses alliances dans les maisons de Cherny,
Sévin, Le Vayer, Quillet de Fontaine, Le Bouyer
de Fontenelle, de Beau vais de Saint- Paul, Férault
de Falandre, Lampérière de Montigny et Jubert de
Bouville. Cette famille a donné un trésorier de
France, un intendant de Caen, puis de Soissons,
des conseillers au Parlement de Rouen, un maître
des requêtes.
IV. Macé RicHER, seigneur en partie de Gaigné en Dom-
front, en Champagne, épousa, avant 1445, N... Chauvin, fille
de noble Jean Chauvin. Il ne vivait plus en 1478 et avait eu
pour enfants de son épouse :
I.** Macé^ W du nom, qui suit;
2." Jearij maître des comptes à Paris, le 27 octobre
i5o7, au lieu de Jehannot d'Inverses, seigneur de
Ballon , mort en 1 5 1 7 ;
3 * Nicolas j seigneur en partie de Gaigné, conseiller
en cour laye et greffier de la censive pour le roi,
ne vivant plus en 1 5 32.
V. Macé RicHER, II* du nom, eut entre autres enfants :
I." Jeariy III* du nom, qui suit ;
2.° Pierre, chanoine de l'église du Mans;
3.* Etienne, seigneur de la Picherie, licencié ës-lois,
contrôleur des deniers communs de la ville du
Mans, décédé en 1 555, ayant eu de son mariage :
Robert Ricmer, seigneur du Colombier en Saint-
Georges-du-Plain, conseiller en cour laye.
RIGHER DE MONTHÉARD. 171
VI. Jean Richer, III* du nom, seigneur des Molans en
Souvigné-sur-Méme^ nommé échevin du Mans en i53i,
laissa pour enfants :
I.* Jacques y seigneur de Montbéard^ qui suit ;
2.* Macéj qualifié aussi seigneur de Monthéard au
3 janvier i566;
3.* Pierre y seigneur de la Tousche, échevin du Mans
de 1543 à 1547, général et superintendant des
deniers communs des vîUes de la trésorerie et géné-
ralité de Tours en iSSy, mort sans postérité;
4.* Jearty dont la destinée est inconnue;
5.* Marie ^ alliée à nohlt Robert Guillon de Mont-
HEBKRT, bailli de Beaumont-le- Vicomte en i5io,
fils de Jean, lieutenant du bailli de Beaumont, et
de Nicole de Saint-Denis, dont descendait Fortuné
Guillon^ marquis de Rochecotte, général vendéen,
fusillé dans la plaine de Grenelle en 1798.
6.' Autre Marie^ alliée à noble René Pitart, fils de
Jean, procureur du roi au Mans^ et de Jeanne
Lechat de Boiscorbon, dont postérité.
VII. Jacques Richer de Monthéard^ seigneur de Mont-
héard en Neuville-sur-Sarthe, licencié ès-lois, né vers i5o5,
épousa : i"* vers i525^ Jacquine de Launay, fille unique de
noble Yves de Launay, seigneur des grand et petit Aunay,
à Brains en Champagne, et de Guillemine Clergeault, sa
seconde femme, qui était cousine germaine de Michel Mar-
teau, seigneur de la Chapelle, connu sous le nom de La
Chapelle-Marteau, maître des comptes, à Paris, nommé en
i588 prévôt des marchands de la ville de Paris par le duc
de Guise, chef de la Ligue; 2** vers i55o, Catherine Le
Gendre, sœur de Simon, seigneur de Thomazin, premier avo-
cat du roi en la sénéchaussée du Maine. M. de Monthéard
embrassa, comme un grand nombre des principaux chefs des
familles du Maihe^ la religion prétendue réformée, et fut au
172 RICHER DE MONTHÉARD.
nombre des principaux calvinistes qui s'emparèrent de l'au-
torité dans la ville du Mans, le i*c avril i562.
Il eut du premier lit deux filles :
I.* Marie, sans alliance;
2.« RadegondCf alliée à Nicolas Brissart, lieutenant
général de Beaumont-le-Vicomte en 1574;
Du second lit, entre autres enfants, les suivants :
3.** Jacques^ II* du nom, écuyer, seigneur de Mont-
héard, qui suit :
4.'* Simon, seigneur de TAubinière, président à l'élec-
tion du Maine, père de deux filles alliées dans les
maisons Prieur de Chantelou et Hennequin d'Ec-
quevilly ;
S ."" Guillaume ^ abbé de Saint- Vincent du Mans en
16 14, député du clergé du Maine aux Etats Géné-
raux de 1 6 1 4, et visiteur de l'ordre de Fontevrault ;
6". Claude, alliée à noble François de La Tailla ye,
seigneur de Boislaurent, lieutenant de robe longue
en la sénéchaussée du Maine;
7.0 Marthe^ alliée le i5 août 1592 à noble Louis
Trouvé, seigneur de la Tesserie^ dont Anne, alliée
à Nicolas Le Poitevin, écuyer, seigneur de la Val-
lée, avocat à la Cour du Parlement à Paris, dont
des enfants ;
8.0 Marie^ alliée à noble Louis d'Oyssbau^ seigneur
du Bouchet ;
9.« Catherine, alliée à Adam des Champs, écuyer, lieu-
tenant du prévôt provincial du Maine, aïeul de
M. des Champs du Méry, gouverneur de la ville de
Mayenne;
lo*. Lancelotte, alliée k Pierre Rottier (des Rottier
de la Borde et de Madrelle), proche parent de Nico-
las Rottier^ conseiller au présidial du Mans en
i588.
RICHER DE MONTHÉARD. 173
VIII. Jacques Richer de MoNTHéARD, II* du nom, écuyer,
baron du Breil, seigneur de Monthéard^ de la Brosse et du
Coudray, conseiller au présidial du Mans en i58i^ lieute-
nant particulier assesseur civil et criminel du sénéchal du
Maine en i586, colonel de la milice bourgeoise du Mans
en 1614, président au présidial de La Flèche en Anjou en
16 18; né vers i555, contribua, avec plusieurs notables du
Mans, à s'emparer sur les Ligueurs, le 8 février iSSg, du
château de cette ville, où ils furent assiégés par Boisdauphin,
auquel ils furent obligés de se rendre le 1 1 février suivant.
Il épousa : 1* le 6 décembre i583, Anne du Gué, baronne
du Breil (appelée quelquefois Marie)^ fille de Jacques du Gué^
écuyer, baron du Breil en Parigné-l'Évéque^ seigneur de
Lespinay^ la Chesnaye, mort doyen des conseillers au pré-
sidial du Mans, nommé premier échevin de cette ville en
1577; et d'Ambroise Taron, fille d*Anselme, seigneur de
Maupertuis, lieutenant général du sénéchal du Maine en
1547, fils lui-même de Guillaume Taron, seigneur de la
Roche-Taron et d'Andrée de Courthardy ; 2* par con-
trat passé devient Michel Leroy, notaire royal au Mans» le
2 avril 1 601 , Antoinette-Barbe de Là Porterie, fille de Jean,
échevin du Mans en i566, et de Louise le Conte des Lau-
bières, sa seconde femme, sœur de Claude, grand prévôt du
Maine, puis trésorier de France à Tours, et de Nicole-Barbe
de La Forterie, femme de Michel de Marillac, surintendant
des finances et garde des sceaux de France, et grand' tante de
Renée-Barbe de La Forterie, première femme de Gabriel,
comte de Montmorency-Laval, et mère de Guy-Claude-Ro-
land de Montmorency- Laval, maréchal de France en 1747.
M. de Monthéard rendit aveu en 1587 pour sa ba-
ronnie du Breil à Qaude d'Augennes, évéque du Mans,
reçut le i*' mars iSgo des lettres de noblesse en récom-
pense de ses services et fut confirmé dans sa noblesse le
20 décembre 1 598. Ileutrhonneurde présenter les clefs de la
ville du Mans à Henri IV, lors de son entrée dans cette ville,
le28novembre i589(Histoire delà Maison de Bastard,f. 180),
assista, en 16 14, aux Etats du Maine parmi les membres de
174 RICHER DE MONTHÉARD,
la noblesse, et mourut le lo août 1629 ; il fut inhumé
dans réglise des Jacobins du Mans le lendemain. D'Antoi-
nette-Barbe de La Porterie, sa seconde femme, il laissa quatre
enfants :
i.o Charles, baron de Neuville, qui suit;
2." Roland, baron du Breil, qui a formé la branche
des barons de ce nom, éteinte en ijoS dans la
maison de Broc ;
3.« Catherine y alliée le 24 avril 1623 à noble René
DU Gué, écuyer, seigneur du Poirier, Lcspinay, con-
seiller au présidial du Mans, dont entre autres
enfants :
A. Renéj seigneur du Poirier, Saînt-Gervais,
conseiller du roi en ses conseils d'Etat et privé,
avocat en la cour du parlement de Paris^
vivant encore en lyoS;
B. Jacques, vivant en i653 ;
C. Charles^ seigneur de Lespinay, décédé le 7 dé-
cembre 1 668 ;
4.0 Claude, morte sans alliance le 26 mars i63o, à
dix-huit ans.
IX. Charles Ricmer de Monthéard, écuyer, baron de Neu-
ville-sur-Sarthe, seigneur de Monthéard, les Châtaigners,
Saint-Jean-d'Assé, la Forêt-du-Bois, la Gemmerie, Mon-
treuil-sur-Sarthe, conseiller du roi en ses conseils et son
premier président au présidial du Mans en i63i, baptisé en
réglise delà Couture du Mans le i""' octobre 1609 (parrain
et marraine, Charles de Beaumanoir, évéque du Mans, et
Marie Le Boindre), épousa par contrat passé devant Marin
Pingault, notaire royal au Mans, le 2 mars i63i, Anne
Marest, alias des Marest, fille aînée de Roland, écuyer,
seigneur de Boistesson, Vaux, président au présidial du
Mans, et de Marie Joubert de La Roche, sœur de Marie Ma.
rest, femme en 1641 de Jacques de Bautru, conseiller au
parlement de Rouen* Il fut inhumé dans l'église des Minimes
RICHER DE MONTHÉARD. 17S
du Mans le 5 juin 1689^ âgé de quatre-vingts ans, et avait
eu quatre garçons de ce mariage :
!.• Charles j !!• du nom, baron de Neuvifle, seigneur
de Monthéard, qui suit ;
2.^ /?o/anJ^ baptisé le 2 mai i633, connu sous le nom
de baron de Neuville, quoique ce fût son frère aîné
qui possédât la baronnie de ce nom. Il est l'auteur
de la branche de Neuville, fixée en Anjou, alliée
auxVignoles^ Fossay, Montplacé, Gilles de La Bé-
rardière, et éteinte à la troisième génération dans le
Jeune de Créquy^ puis la Bonninièrede Beaumont;
3.^ Jacques, abbé de Monthéard, baptisé le i*' mai
1634, chanoine prébende en l'église cathédrale du
Mans;
4/ CharleS'Nicolas Richer de Rodes, qui a fait la
branche des Richer de Rodes de La Morelière^ fixée
à Paris et éteinte au dix-huitième siècle.
X. Charles Richer de Monthéard, II* du nom, écuyer,
baron de Neuville, seigneur de Monthéard, Montreuil-sur-
Sarthe^ Saint-Jean-d'Assé, Châteaufort et autres lieux^ nom-
mé échevin de la ville du Mans en 1 671, et administrateur
de l'hôpital général de cette ville. en 1673, baptisé le 26 dé-
cembre i63i, épousa par contrat d^Ambroise Bouvier,
notaire royal au Mans, le 26 novembre i665, Renée Bouteil-
ler de Châteaufort, dame de Châteaufort en Aigné, fille de
Julien, seigneur de Châteaufort, et de Françoise de Moloré,
tante de Françoise-Marguerite BouteiUer de Châteaufort,
femme en 1680 de François, comte de Maillé-Brézé. Il
mourut le 17 mars i68g, et fut inhumé le lendemain dans
l'église des Minimes du Mans, où reposait déjà son père. De
son mariage étaient issus treize enfants, dont cinq morts en
bas âge, et huit qui suivent :
I ."* Philbert'Emmanuely baron de Neuville^ qui suit;
2.« Renéj chevalier de Monthéard, baptisé le 1 5 janvier
1671 , seigneur du petit Monthéard en Sainte-Croix,
176 RICHER DE MONTHÉARD.
décédé en 1784 sans enfants de son union avec
Marie-Anne Choubt de Villbnnes ;
3.*" CharleS'Guillaume Richer de Courteillbs,
baptisé le 2 juin 1674, qui laissa de Louise Le
Gendre de Thoiuzin^ sa femme, deux enfants, morts
sans alliance ;
4^ Jacques^ appelé M. de Montreuil, baptisé le 18 no-
vembre 1678, mort sans alliance en i7o3;
5.0 Philbert'Emmanuel, II* du nom, baptisé le i7Jan-
vier 1681, seigneur de la Bécanne, officier au
régiment de Charost, décédé sans alliance à Sainte-
Croix-lès-Mans^ le 21 mars 1767, à quatre-vingt-six
ans;
6.0 AnnCf baptisée le 5 octobre 1666, alliée le 22
janvier 1708 à Jacques-Thomas-Claude Maudbt
DU Verger, chevalier, seigneur de Noyau, commis-
saire des guerres, sans enfants ;
7.» /{^n^e, baptisée le 27 mai 1673^ alliée en 1701 à
Benjamin Morin de la Masserk, écuyer, con-
seiller à Télectiondu Mans, sans enfants;
8.* Marguerite y baptisée le 3o juin 1675, alliée le
7 janvier 1698 à Renault le Gallois de la Blinière,
écuyer, seigneur de la Blinière en Courgenard,
commissaire des guerres au département de Tou-
raine, dont une fille morte jeune.
XI. Philbert'Emmanuel Richër de Monthéard, I*' du
nom^ chevalier, baron de Neuville et de Monthéard, seigneur
de Montreuil, TAubinière, Saint-Jean-d'Assé, Châteaufort.
Saint-Marceau, Richefuye, conseiller du roi en ses conseils
et son premier président au présidial du Mans en 1695, au
lieu de son aïeul, né le 26 novembre 1669, fut tenu sur les
fonts baptismaux de l'église de Notre-Dame de la Couture du
Mans, le 6 janvier 1670, par Mgr Philbert- Emmanuel de
Beaumanoir de Lavardin, évêque du Mans, et par dame Mar-
guerite Renée de Rostaing, marquise douairière de Lavar-
RICHER DE MONTHÉARD. 177
din. Il épousa suivant contrat de Louis Le Breton^ notaire
royal en la ville de la Ferté-Bernard au Maine, le 23 avril
1703, Marie-Etiennette-Louise-Renée le Camus, fille unique
de Pierre, écuyer, seigneur de Richefuye, bailli, maire per-
pétuel, capitaine des chasses et maître des eaux et forêts de
U Ferté- Bernard, et de Marie-Renée Jeudon de Villerocher,
et apparentée aux Tibergeau, Vanssay, Boissard, Bailly de
Saint-Mars, La Rivière, Fontenay, d'Amboise, Lombelon
des Essars, Montmorency-Laval, Le Bigot de Gastines.
Le président de Monthéard fut inhumé le 11 mai 1716
dans l'église des Minimes du Mans. De son union avec Marie
le Camus, étaient issus :
I .• Philbert-Pierre^ né le 1 5 mars 1 704, décédé le
6 février 1 705 ;
2.^ Philbert'Charles^ né le 6 juillet 1705, baron de
Monthéard, Neuville, seigneur de Montreuil, Saint-
Jean-d'Assé, la Forêt du Bois, la Gemmerie, l'Aubi-
nière, la Touche, Saint-Marceau, Châteaufort, Ri-
chefuye, nommé échevin du Mans en 1765, allié à
Paris, le 22 juin 1748, à Madeleine Leschassier de
Mery^ fille d'Etienne-François, chevalier, vicomte
de Méry-sur-Marne, enseigne au régiment des
gardes françaises, et d'Anne-Marie-Charlotte de
Méry. Il est mort au Mans le 7 pluviôse an II
(26 janvier 1794), ayant eu de ce mariage :
Marié' Madeleine-Etiennette f dame de Mont-
héard, née le 6 août 1749» alliée le 27 février
1770 à DeniS'Jean-Baptiste de Bastard, comte
de Fontenay, plus tard lieutenant-colonel de
dragons au régiment de Montmorency, cheva-
lier de Saint- Louis, dont :
Marie- Jeanne 'Alexandrine-Etiennette, née en
1774, alliée en 1791 dans la chapelle du collège
royal de la Flècbt k Marie- Gérjr- Fontaine iïe
BiRÉ, chevalier, seigneur de Pescheray, Milon,
capitaine de hussards au régiment de Bercheny,
le. 12
1^8 RICHER DE MONTHÉARD.
chevalier de Saint-Louis, père de Marie-Cécilia-
Denise de Bise, alliée à Renée-Alexandre-
Anne d'Hardouin, marquis de la Girouardière^
morte à Paris sans enfants en 1867;
3.® EmmanueULouis-Pierre de Richer, chevalier de
Monthéard, qui va continuer la filiation;
4.® Marie- Anne-Jacquine, née le 2 mars 1710^ alliée
le 9 juin 1739 à Jacques du Pont d'Aubevoye, che-
valier de la Roussière, seigneur de la Roussière,
d*Aubevoye et la Moussenaudière en Anjou, capi-
taine de dragons au régiment de Lautrec, veuf de
Marie le Jumeau de Blou, second fils de Charles,
chevalier^ seigneur de la Roussière et autres lieux,
mousquetaire de la garde du roi^ et de Renée de
Baigneuz de Courcival, dont une fille unique :
Marie- Anne 'Renée 'Jacquine, née en 1741»
alliée le 22 mars 1 757 k Henri-Louis d'Espagne,
marquis de Venevelles^ ancien page du duc
d'Orléans, capitaine de grenadiers au régiment
de Mailly, chevalier de Saint-Louis, plus tard
lieutenant<olonel d'infanterie au régiment de
Guyenne, përed'Henri-Jacques-Louis, marquis
de Venevelles, premier page de la reine Marie-
Antoinette en 1777, major du régiment de
cavalerie de la reine, officier supérieur à l'armée
de Condé, chevalier de Saint-Louis, qui a laissé
postérité.
XI L Emmanuel^Louis-Pierre i>E Richer deMonthéard,
III* du nom, chevalier de Monthéard, seigneur de la Beaus-
serie, les Loges, Sérigny au Maine et au Perche, lieutenant
d'infanterie au régiment de Royal-Comtois, compagnie de
Courtemanche, né le 18 avril 1708, époysa suivant contrat
d'Etienne Piquet, notaire royal à Saint-Aubin des Coudrais,
le 3o avril 1749, Jeanne^ulienne Peuvret du P£RRm,dame
de la Beausserie, fille aînée de Pierre Bernard, écuyer, sei-
gneur du Perria, la Beausserie, Chantraine, les Loges, Séri-
RICHER DE MONTHÉARD. 179
gny, conmUer-secr^^aire du roi en la chuicellerie près la
cour des aides de Montaubaii, garde du corps de la duchesse
de Beny, et de Louise-Julienne de Lepinay, et arrière-petite-
fille de Jean Duvalde Thi ville, lieutenant général de Belléme^
et de Marguerite Rouillet de Beauchamps. Sa sœur cadette,
Louise Julie du Perrin, épousa, deux jours après elle, Fran-
cois-René de Lonlay, chevalier , seigneur de la Boissière,
garde du corps de la garde du roi.
Le chevalier de Monthéard fut assisté à son contrat du
baron de Monthéard, son oncle, et Mademoiselle du Perrin,
de sa sœur et de Jean-François Le Vayer de Marsilly, baron
de Survilliers, maître des requêtes, son cousin et parrain.
M. de Monthéard fut inhumé le 1 3 septembre 1764 dans
l'église de Saint-Aubin des Coudrais, et laissa sis enfants de
son union avec Jeanne du Perrin :
i/" Emmanuel- Jean-Philbertj IV* du nom, qui va
suivre;
%,"* Louis -Franqois^ chevalier de Richer de Mont-
héard, né le 5 juillet lyS i , seigneur dek Bécanne,
capitaine d'infanterie au régiment 4e Beaujolais,
lieutenant des maréchaux de France au Mans en
1788, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-
Louis en 1 796, officier supérieur à l'armée de Condé,
allié: i» en 1786, à Catherine^Charlotte Pinceloup
DE LA MousTiÈRE, fille de Jacques-François, écuyer,
seigneur de Courgains, la Ragotterie en Yvré-1'Evê-
que, secrétaire du roi^ et de Marie- Charlotte
Cureau de Roullée; 2'* en 1820, à Anne-Louise-
Parent de Lignières; fille de Jean-Charles, écuyer,
directeur des aides à Pont-Audemer, avant la Révo-
lution, et d'Henriette-Olympiade de Heaulme. Il
est mort sans postérité de ces deux alliances
à Sainte-Croix-lès-Ie-Mans, le 18 avril 1828, à
soixante-dix-sept ans.
3.<> Pierre de Richer de la Beaussbrie, dit M. de la
Beausserie, né le 6 juin 1754, capitaine d'infanterie
i8o RICHER DE MONTHÉARD.
au régiipent du duc d'AngouIéme^ mort en émigra-
tion sans alliance.
4.0 Julienne -Philbertey née le 9 décembre 1752,
alliée le 7 février 1780 à Marie-René -Urbain-
François DE GUILLEMAUX DE MoNTBRAYS, écuycr,
seigneur de Montbrays en Parigné-l'Evéque, capi-
taine de grenadiers au régiment de la Reine, cheva-
lier de Saint-Louis. Elle mourut sans enfants, à
Paris, le 7 avril 1821.
S.» Marie, appelée M»' de la Beausserie, née le
8 mai 1756, alliée en la chapelle du château de
Beauchamps le 29 janvier 1782 à Charles-Pierre
DE RoBETHON, chevalier, seigneur de Béthonvilliers,
mousquetaire de la garde du roi, mort en 18 16
lieutenant-colonel d'infanterie et chevalier de Saint-
Louis, veuf de Marie-Louise-Thérèse- Victoire le
Tellier, fils unique de Charles-Jacques, chevalier,
seigneur de Béthonvilliers, conseiller du roi en ses
conseils et correcteur ordinaire en sa chambre des
comptes à Paris, et d'Elisabeth-Louise JuUien de
Prunay. Elle mourut à Authon (Eure-et-Loir), le
1 1 décembre 18 12, laissant de cette union une fille
unique :
Alexandrine-Charlotte-MarieDE Robethon, née
le 1 1 janvier 1783, alliée à Authon le 20 avril
180 5 à Jean" Joseph de Laforest, vicomte
d'Armaillé^ fils d'Augustin Médard, chevalier,
seigneur de la Menantière en Anjou, et
d'Etiennette- Françoise- Anne Gourreau delà
Blanchardière. Elle est morte à la Menantière
(Maine-et-Loire), le i5 septembre 1864, laissant
de ce mariage trois enfants :
a. Joseph-Char les-René, vicomte d'ARMAiLLÉ,
né en 1822, membre du conseil général de
Maine-et-Loire en 1866, mort en 1872
laissant postérité;
RICHER DE MONTHÉARD. i8i
b. Charlotte, alliée en 1829 à Prosper,
marquis de Turpin- Crissé ;
c. Camille, qui ir'est pas mariée.
6.0 Jeanne^ appelée M"® de Sérigny, sœur jumelle
de la précédente, morte à Paris sans alliance en 1 794.
XIII. Emmanuel- Jean-Philbert DE Richer de Monthéard
DE Beauchamps, IV* du nom, chevalier, baron de Monthéard
en 1794, seigneur de la Beausserie, les Loges, Beauchamps
(1779, par héritage et acquisition de la maison Rouillet de
Beauchamps dont il releva le nom), Centigny, la Roche,
seigneur patron de Villaines-la-Gosnais, lieutenant d'infan-
terie au régiment de Guyenne, puis de Viennois, maire de la
commune de Villaines-la-Gosnais de 1800 à i823; né le
3o mai 1750 au château de la Beausserie, devenu en 1794
chef de sa maison par la mort de son oncle Philbert-Charles,
baron de Monthéard, et héritier du titre de ce dernier, avait
éppusé par contrat passé devant René Boisbonnin, notaire
royal en la ville de la Ferté- Bernard, le 10 février 1777,
Marie- Claire-Louise Courtin de Torsay, fille de François-
Pierre Godefroy, chevalier, seigneur de la Rivière et de la
Malpougère, brigadier des chevau-légers de la garde du roi
(ayant rang de mestre de camp de cavalerie), chevalier de
Tordre royal et militaire de Saint-Louis, et de Rose-Renée-
Bénigne Denisot, sœur de Marie-Gabrielle de Torsay, épouse
de Pierre- Fran^ois-Marie-Michel le Morbier^ marquis de
Viliiers.
M. de Beauchamps assista en 1789 à l'assemblée de la
noblesse du Maine pour l'élection de députés aux Etats
Généraux, et décéda au château de Beauchamps (Sarthe) le
21 octobre 1823, âgé de soixante-treize ans. Il avait eu de
son mariage :
I.* Emmanuel-André, V* du nom, qui suit ;
2.* Philbert-Antoiney né le 7 julta 1779, mort jeune.
i8t RICHER DE MONTHÉARD.
XIV. Emmanuel' André de Richer de MoNTHéiiRD db
Beauchamps, V"* du nom^ baron de Beauchamps, chevalier,
né au château de la Beausserie le 17 mars 1778 (registres de
la paroisse de Saint-Aubin-des-Coudrais), épousa le 9 prair
rial an X (29 mai 1 802), suivant contrat de Martigné, notaire
au Mans^ Èlanche-Augustine le Féron, filleule du maré-
chal et de la maréchale de Mailly^ fille unique de Louis-
Henri, chevalier le Féron, seigneur des Touches, Auvours,
la Roche-Thomas, capitaine de dragons au régiment du
Roi, et d'Henriette de CaiUau d* Auvours, dame d' Auvours.
M. de Beauchamps eut l'honneur, avec les principaux
membres de la noblesse du Maine, de faire partie delà garde
d'honneur organisée pour faire le service auprès du duc
d'Angouléme, neveu du roi Louis XVIII, lors de sa pre-
mière visite au Mans le 10 août 1814. Il fut maire delà
commune d'Yvré-rÉvêque de 1804 à i83o, et mourut à
Sainte-Croix le 18 novembre i832. Sa veuve, Blanche le
Féron, se remaria à Paris, le 3 1 décembre 1834, au général
comte de Venevelles, dont elle n'eut pas d'enfants, et décéda
à Paris le i3 avril i85i, laissant de son premier mariage
avec M. de Beauchamps un garçon et une fille :
!.• Emmanuel-Hippolyte^ Vl^du nom, qui suit;
2.^ Blanche- Henriette y née le 3 floréal an XII
(23 avril 1804), alliée au Mans, le 5 janvier 1824,
à Henri de Caillau, ancien chevau-Iéger de la garde
du roi son cousin, fils de Jacques-Pierre-Henri,
chevalier, seigneur d'Eporcé, Thomazin, Classé,
Yvré-le-Polin, capitaine des chevau-légers de la
garde du roi, chevalier de Saint- Louis, et de Susanne-
Charlotte de Chourses, dont une fille :
Blanche-Henriette , née le io novembre 1824 a
Sainte-Croix, alliéeà Chaumes (Seine-et-Marne),
le 10 mai 1841, à Guy-Charles-Henri^ comte
d'Andigné, ancien officier de cavalerie, membre
du conseil général de la Sarthe depuis 1861,
fils unique de Guillaume-Paul-Joseph, ancien
officier d'artillerie, député de la Sarthe à la
RICHER DE MONTHÉARD. i83
Restauration, chevalier de Saint-Louis, et
d'Aimée-Victoire de Robethon.
De ce mariage vinrent :
a. Guy-Georges-Henri y vicomte d' And igné, né
en 1845 ;
b. Blanche-Henriette-Marie, née en 1848, alliée
le 3o septembre 1868 à Joseph-Ernest- Gaston ^
comte DE Prunelé, second fils d'Ernest-Henri,
marquis de Prunelé, et d'Athénaïs-Louise-
Gabrielle.de Clermont-Mont-Saint-Jean sa pre-
mière femme, dont trois enfants;
c. Yvonne-Adélaïde-Marie^né^ tu i85i.
XV. Emmanuel'Hippolyte de Richer de Monthéard de
Beauchamps, VI* du nom, baron de Beauchamps, né au
Mans le 4 juillet 1806, épousa, par contrat passé devant
Pierre-Dieudonné- Louis Mauboussin, notaire au Mans, le
4 avril i833 et en Téglise de Saint-Michel-de-Chavaignes
(Sarthe), le 1 6 avril suivant^ Mathilde-Euphrosine-Françoise-
Alexandrine de Beauvais de Saint- Paul (i), sa cousine,
fille de Pierre- Alexandre- Désiré de Beauvais, vicomte de
Saint-Paul, membre de plusieurs sociétés savantes, et d'Eu-
phrosine-Gabrielle-Victorine de Lonlay (2), fille de Fran-
çois-Julien-René, chevalier, seigneur de Saint-Michel-de-
Chavaignes, ancien officier dans la légion de la Lorraine,
commandant en chef Tarmée vendéenne de La Flèche, che-
valier de Saint-Louis, et de Susanne-Françoise le Bret.
M. de Beauchamps décéda à Beauchamps le i3 juin i85i,
laissant deux enfants de son mariage avec Mathilde de Sâint-
Paul, morte dès le 3o avril 1847 *
^.^ Emmanuel' Alexandre- Augustin^ VII* du nom,
qui suit;
(i) Beauvais de Saint-Paul porte : Ha^ur à trois fasces cTor.
(2) Lonlay porte : ly argent à trois tessons de sable, â la fleur de
lis de gueules en cœur.
i84 RICHER DE MONTHÉARD.
i."" Marie- Mathilde- Charlotte- Euphrosine^ née le
14 février 1837, alliée par contrat de Dubin^ notaire
au Mans, le 28 janvier i856, à Amédée-FéliX"
Antoine Perrot (de Pronleroy), cousin germain
du comte Perrot de Chazelle, fils de Frédéric-Jean-
Baptiste -Louis, chevalier Perrot, gentilhomme
ordinaire de la chambre des rois Louis XVIII et
Charles X, chevalier de Tordre royal de la Légion
d'honneur,et de Pauline-AugustinedeBlanchardon,
et petit-fils d'Angélique-Pierre Perrot de Courcelles,
président de la chambre des comptes de Paris, mort
sur récbafaud révolutionnaire en 1794 à Paris.
Elle est morte au château de Pronleroy (Oise),
le 1 1 octobre 1 876, laissant une fille de ce mariage :
Marthe 'Marie- Pauline f née à Pronleroy le
8 août 1857.
XVI. Emmanuel 'Alexandre -Augustin de Richer de
MoNTHÉARD, VII^ du nom, baron de Monthéard de Beau-
champs, chef actuel de nom et armes de sa maison, né au
château de Beauchampsle 3o mai 1840, maire de la commune
de ViUaines-la-Gosnais depuis 1870, a épousé à Villeblevin
(Yonne) le 16 février i865 (contrat passé au château de
Villeblevin devant Brossard^ notaire à Villeblevin, le
i3 février précédent), JVo^ï-Afarie-ilfA^aîf^ le Barroisdb
Lemmery (i), seconde fille de Samuel, ancien magistrat démis-
sionnaire de i83o, et de Laure- Flore- Louise-Rosalie le
Barrois d'Orgeval, sa seconde femme, petite-fille de Robert-
Adolphe le Barrois, baron d'Orgeval, gentilhomme ordinaire
de la chambre du roi Charles X, officier d*ordonnance du duc
d'Angouléme, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de
la Légion d'honneur et de l'ordre d'Isabelle la Catholique, et
de Marie-Flore-Athénaïs le Barrois de Lemmery, fille elle-
(i) Le Barrois de Lemmery et d'Orgeval porte : D'argent au lion de
sable, armé et lampassé de gueules, au chef d'œ^ur, chargé de trois
couronnes de laurier d^or, rangées en fasce.
RIGHER DE MONTHÉARD. i85
même de François-Prudence le Barrois de Lemmery^ com-
mandant de milices à la Guadeloupe^ chevalier de Saint-
Louis.
M. de Beauchamps avait l'intention, lorsqu'éclata la guerre
de 1870, de se pourvoir auprès de la chancellerie de France
pour la confirmation du titre de baron, porté par ses ancêtres
depuis au moins i585 jusqu'à la Révolution.
Son épouse, Noémi de Lemmery, est décédée le 27 novem-
bre 1876. Le Journal du Mans^ dans son numéro du
3o novembre^ annonce sa mort en ces termes :
c Une douloureuse nouvelle nous arrive à Tinstant. Un
« de nos meilleurs amis^ M. le baron de Beauchamps, vient
(c d'être bien cruellement éprouvé. M™* la baronne de
c Beauchamps, l'épouse dévouée de cet homme de bien, est
« allée recueillir dans l'autre monde la récompense étemelle
c. de toutes les vertus dont elle a donné l'exemple ici-bas. La
c mort, en ravissant cette victime qu'elle semblait devoir
c respecter longtemps encore, jette la désolation dans l'âme
a de l'un des nôtres et le deuil dans plusieurs familles; mais
c puissent cette désolation et ce deuil être adoucis par la pen-
c sée du sort si enviable réservé là-haut à celle qui^ après
tt s'être montrée ici-bas si chrétienne et si française, prie là-
a haut pour le bonheur des siens ! 1
Le baron de Beauchamps a eu quatre filles de son union
avec Noémi de Lemmery :
I .• Marie- Mathilde-Noémi-Josèphe-Colette, née au
château de Beauchamps le 1 3 juillet 1 869 ;
2.' Jeanne-Philberte-Emmanuelle -Marie 'Josèphe '
Henriette- Colette j née au château de Beauchamps
le 14 juin 1871 ;
3.* Mathilde-Marie-Henriette-Josèphe-Colette, née
au château de Beauchamps le 19 janvier 1873 ;
4.0 NoémùMarie-Blanche-Josèphe^ née à Beauchamps
le 2 décembre 1 874.
r86 RICHER DE MONTHÉARD.
Armes de la maison de Richer z>b Monthéarb m Bbau-
CHAMPs : lyor au chevron de gueules y chargé de trois
croisettes d'or y et accompagné de trois bleuets {alita trois
roses] d'azur y tiges et feuilles de sinople.
Couronne : de comte •
Supports : Deux lévriers d'argent, la tête contournée^
colletés de gueules, le collier bordé et bouclé d^or.
Cimier : Une croisette dor.
Devise : Honos etfides.
DE CHINOT DE FROMESSENT
VIGOHTBS DE FROMESSENT, COMTES D^HUST El COMTES
DU SAlMT-EKPOkS ROMAIN.
La généalogie de cette famille a été dressée dans le
tome XIXj page 359-364, du Nobiliaire universel de
France^ par de Saint-AUais, et s*arrâte au douzième degré,
à Frédéric de Chinot, vicomte de Fromessent. Nous la
continuons jusqu'à ce jour :
I .** FrédériCy qui suit ;
2/ Edouard, vicomtede Fromessent, chevalier de l'or^
dre de Saint-Jean de Jérusalem, officier au 5* cui-
rassiers, qui épousa k 17 juillet i836 Louise Lamy^
dcHit deux filles ;
3.* 7%^ofciMDECmN9r,vicomted6 Fromessent, épousa
le 26 novembre i83& Ckariotte wi Tertre, com-
DE CHINOT DE FROMESSENT 187
tesse d'Hust et comtesse du Saînt-Empire (i), fille
d'Emmanuel, vicomte du Tertre, comte d'Hust et
comte du Saint-Empire, ancien officier supérieur^
chevalier des ordres royaux et militaires de Saint-
Louis^ de Saint-Jean de Jérusalem et de Guillaume
des Pays-Bas, et de Marie- Madeleine de Taffin de
Tilques (2) dont :
A. Charles, né le 26 décembre iSBg, comte
d'Hust et comte du Saint-Empire, décédé sans
alliance le 1 1 janvier 1871 ;
B. Gaétan, né le 3o juillet 1841, comte d'Hust
et comte du Saint-Empire ;
C. Paulf né le 26 juin 1846^ comte d'Hust et
comte du Saint-Empire, qui épousa le 22 fé-
vrier 1 876 Etiennette de Brossàrd, fille de Louis-
Philippe, comte de Brossard, et de la comtesse,
née de Chamerolles ; d'oti Hélène, née le 1 6 mars
1877;
D. ValentinCy comtesse d'Hust et comtesse du
Saint-Empire.
XII . Frédéric de Chinot, vicomte de Fromessent, officier
de la garde royale, marié le 28 avril i835 à Albine^Char-
lotte DE Béthune, fille du comte Philippe de Béthune (des
princes de Béthune-Hesdigneul) et de Lucie de Lancry. De
ce mariage :
I .® Gaston- Antoine de Chinot^ vicomte de Fromes-
sent, né le i3 octobre 1837, officier de cuirassiers,
marié le 7 juillet 1871 k Amélie dbVilliers delà
Noue, fille du vicomte et de la vicomtesse, née de La
Baume- Plu vinel, dont:
(i) Titres transmissibles par les hommes et par les femmes (4 sep*
tembre i6o5).
(2} Voir t. X, p. 432-433 du Nobiliaire universel de France.
i88 DE CHINOT DE FROMESSENT.
Marguerite^ née le iSavril 1872 ;
2.« Edgard^ né le 19 mars 1843.
Armes : D'argent à trois molettes d'éperon de gueules.
Supports : Un lion à dextre et un griffon à senestre.
Couronne : De Comte,
Cimier : Une tête de licorne.
Devise : Laus Deo semper.
TABLE
DES NOTICES GÉNÉALOGIQUES
CONTEKUES DANS CE VOLUME
ACRARD DE BONVOULOIR, p. t6.
AlfBLOT, p. 65.
Amphbrnbt (d*), p. 103.
Angladb (d'), p. 8.
Avon (d'), p. 33.
Barthélémy (de), p. 9.
BizEMONT (db), p. 165.
Brémond (de), p. 155.
BrOCH ARD DB LA ROCHEBROCH ARD ,
P- 79
Brossaud de J vigne, p. 68.
Cairon (de), p. 159.
Carmejanb-Pierredon, p. I I .
Castet (de), p. 10 1.
Chanalbillbs (db), p. 161.
Charpin, p. I.
Chinot db Fromessent (de),
p. 186.
Colas db la Noue, p. 9$ .
Covrten (de), p. 86.
Crouullac (db), p. 114.
Croy (de), p. 122.
Daniel, p. 90.
Devâs, p. 163.
DURBY DE NOINVILLE, p. 1 19.
Faucher (de), p. 32.
Fermé, p. 142.
FONTAINB DE ReSBBCQ (db),P, 35.
FORGEMOL DE BoSTQUÉNARD ,
p. 88.
Froc de Gbninvillb, p. 139.
Gentil (de) p. 56.
Gérard du Barry (db), p. 98.
Grbling (de), p. 167.
Lafond, p. 48.
Laire (de), p. 164.
Langlois d'Estaintot, p. 71,
La Porte (de), p. i58.
La Roque db Paruer dvMazbl,
p. 128.
igo
TABLE DES MATIÈRES.
Lb Caron de Mazbncourt ,
p. i56.
LouvBNCouRT (de) , p . 73.
Maynard (de), p. 37.
MéCRBT, p. 118.
MORETON DE ChABRILLAN, p. 53*
Nos (des) p. 143.
Palustre, p. 8i.
PiCART (le), p. 124.
Rehbz (de), p. 63.
RfilSET (de), p. 115.
RiCHBR de MoNTHiARD DE BeAU-
Champs, p. 169.
RUDEL DU MiRAL, p. 45.
Sardelys (de), p. 141.
SuBLBTi)*H£UDiCOUET DI LlNOM-
COURT, p. 145.
; To€QVBirH4'B (de), p. 5o.
TOURTIER, p. l56.
FIN DE LA TABLE
Pftrif. — iBprîiMrieGttHhier-Villan, 55. qnti<iN AnfitfîM.
Paris. — Imp. Gauthier- Villars, 55, quai des Grands-Aagustint.
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